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FICHE LECTURE : Iskari - T2 : Le combat des âmes s½urs

FICHE LECTURE : Iskari - T2 : Le combat des âmes s½urs
• TITRE V.O. : Iskari, book 2: The Caged Queen.
• AUTRICE : Kristen Ciccarelli.
• ANNÉE : 2018 (ETATS-UNIS), 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Ado/YA.
• THÈMES : Héroïc fantasy, créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, histoires des Mille et Une Nuits, us et coutumes, folklore, traditions, temps anciens, dynastie, royauté, secrets, passé qui ne passe pas, tragédie, remords, deuil, discrimination, intrigues politiques, sacrifice, royauté, esprits, fantôme, renoncement, deuil, revanche, complots, humanité, remise en question, réflexion, menace, danger, violence, cruauté, trahison, mystère, brutalité, bonté, générosité, espoir, amitié, famille, amour, dragons, légendes, courage, loyauté, dilemme, culpabilité, croyances, divinités, foi, espérance, tiraillement, liberté, révélation, tolérance, combats, fardeau, oppression, famille, s½urs, féminisme...
• PAGES : 432.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Roa, héritière de la Maison des Chants et reine de Firgaard, a juré de défendre le peuple de la Terre des Brousses. Elle a levé une armée pour le jeune roi Dax en échange de son soutien. Mais son époux manque à sa parole. Roa se sent trahie et isolée alors que le lien magique qui l'unit à sa s½ur faiblit. Seul le couteau de la Tisseuse de Ciel, une légende ancienne, pourrait l'aider à sauver a la fois sa s½ur et son peuple...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du tome deux de la saga Iskari par Kristen Ciccarelli, j'ai nommé Le combat des âmes s½urs. Je remercie du fond du c½ur les éditions Gallimard Jeunesse pour ce magnifique envoi.

Je tenais également à les remercier d'avoir pris en considération les commentaires des lecteurs concernant les couvertures de cette trilogie. En effet, je trouvais que l'illustration de couverture originelle qui avait été proposée pour le premier tome était diantrement belle mais qu'elle ne correspondait pas suffisamment au type de lectorat visé. Il semblerait que Gallimard nous (dans le sens global du terme, s'entend) ait écouté à ce niveau là ; une chose est certaine, ils ont assurément rectifié le tir et cela est toujours grandement appréciable de constater qu'une maison d'édition est à l'écoute de ses lecteurs.

Pour ce qui est du contenu de ce tome deux en soi, je ne vous cache pas que j'étais autant enthousiasmée qu'appréhensive à l'idée de découvrir de quoi il en retournait véritablement, tout simplement parce que je m'étais tant attachée aux destinées d'Asha et Torwin dans le premier tome, Asha, tueuse de dragons, que je savais pertinemment que ces deux-là allaient diablement me manquer.

In fine, j'ai certes regretté leur absence une bonne partie du récit mais pas tant que cela tout compte fait. Déjà parce que nous n'avons pas l'impression qu'ils soient tout à fait partis au cours de la lecture ; ils restent effectivement toujours dans un coin de notre pensée grâce à l'autrice qui nous les rappelle sans cesse à notre mémoire (pour mon plus grand bonheur). Mais surtout, je dirais que leur mise en retrait voulue et assumée de la part de Kristen Ciccarelli était nécessaire car elle m'a permis de redécouvrir deux protagonistes sur le compte desquels je m'étais indubitablement trompée lors de ma lecture du premier tome. Je me suis tout particulièrement méprise sur la nature profonde de Roa, qui ne m'inspirait que méfiance et dédain jusqu'alors. En réalité, je n'ai probablement jamais rencontré une héroïne au c½ur aussi vaillant, déterminé et insubmersible (ou presque, vous vous en rendrez vite compte en lisant ce livre) jusqu'alors, ou fort s'en peu. C'est ce que j'aime tant entre autres choses dans les romans de Kristen Ciccarelli : ces personnages féminins, principaux ou secondaires, forts, combatifs, ingénieux, bouleversants, parfois vulnérables mais qui apprennent de leurs erreurs pour mieux s'en relever et qui ne sont certainement pas là pour faire de la figuration. Je suis pour ma part extrêmement heureuse d'avoir eu l'opportunité de voir les choses sous un autre angle grâce au point de vue exprimé de Roa ici : cela m'a en outre permis de prendre conscience d'à quel point celle-ci est tenace et exceptionnelle. Bien sûr, je n'ai pas toujours été d'accord avec ses décisions mais si cela avait été le cas, il n'y aurait pas eu de suspens et surtout, cela n'aurait pas eu grand intérêt, vous vous en doutez !

Concernant l'autre personnage avec lequel je suis repartie de zéro, je vais éviter de trop vous en parler afin de ne pas gâcher la remarquable surprise que ce dernier vous réserve. Sachez juste que, pour ma part, je me suis faite avoir comme une bleue et rien n'aurait pu me faire plus plaisir. En effet, j'adore quand un écrivain me mène en bateau, ou plutôt quand il me prend par la main pour mieux m'entraîner là où il le souhaite pour ensuite complètement me prendre de court par le biais de révélations totalement fracassantes que j'aurais largement pu anticiper si je n'avais pas aveuglément suivi le fil narratif sans me soucier de la pléthore d'indices qui étaient disséminés au sein même du récit. C'est ce qui m'est arrivé avec ce fameux personnage que je garde volontairement anonyme et à mon sens, cela relève du pur coup de génie !

Sur ce, je pense que je vais m'en arrêter là avec cette chronique. Je ne voudrais pas laisser trop exploser ma passion débordante pour ce deuxième tome au risque de vous empêcher à votre tour de le dévorer goulûment en vous en dévoilant trop à son sujet. Je terminerai simplement en disant que je me suis délectée de cet ouvrage encore plus que du premier tome si cela est possible. J'ai passé un aussi délicieux qu'éprouvant moment avec ce livre. Je me suis imposée à de nombreuses reprises des pauses histoire que cette somptueuse intrigue pétrie de maints rebondissements et instants de grâce n'en finisse jamais. Bref, j'ai aimé ce livre du plus profond de mon être et j'espère sincèrement que cela sera le cas pour vous aussi ! Pour ma part, il me tarde d'ores et déjà de me plonger dans le tome 3 - même si logiquement, il s'agira du dernier, ce qui m'attriste à un point que vous n'imaginez même pas... COUP DE FOUDRE ϟ


Nanette ♥

PS : Pour ceux aussi qui trouvaient que cela manquait de sable, d'aridité et de tons brun/ocre à leur goût pour de la fantasy orientale, m'est avis qu'ils vont être servis avec ce tome-ci !
Tags : Fiche lecture, service de presse, Iskari, Tome 2 ♥, Trilogie, Le combat des âmes soeurs, Kristen Ciccarelli, 2018, 2020, Littérature américaine, Ado, Young Adult, Héroïc fantasy, créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, histoires des Mille et Une Nuits, us et coutumes, folklore, traditions, temps anciens, dynastie, royauté, secrets, passé qui ne passe pas, tragédie, remords, deuil, discrimination, intrigues politiques, sacrifice, esprits, fantôme, renoncement, revanche, complots, humanité, remise en question, réflexion, menace, danger, violence, cruauté, trahison, mystère, brutalité, bonté, générosité, espoir, amitié, famille, amour, dragons, légendes, courage, loyauté, dilemme, culpabilité, croyances, divinités, foi, espérance, tiraillement, liberté, révélation, tolérance, combats, fardeau, oppression, s½urs, féminisme, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 12 mars 2020 06:32

Modifié le jeudi 12 mars 2020 08:36

FICHE LECTURE : Iskari - T1 : Asha, tueuse de dragons

FICHE LECTURE : Iskari - T1 : Asha, tueuse de dragons
• AUTRICE : Kristen Ciccarelli.
• ANNÉE : 2017 (ETATS-UNIS), 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Ado/YA.
• THÈMES : Héroïc fantasy, créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, histoires des Mille et Une Nuits, us et coutumes, folklore, traditions, temps anciens, dynastie, royauté, secrets, honte, passé qui ne passe pas, tragédie, deuil, discrimination, asservissement, esclavage, humanité, remise en question, réflexion, révolte, soulèvement, alliance, guerre, menace, danger, violence, cruauté, trahison, mystère, brutalité, bonté, générosité, espoir, amitié, famille, amour, dragons, légende, courage, loyauté, dilemme, croyances, divinités, foi, espérance, tiraillement, liberté, révélation, fierté, arrogance, amour de soi, tolérance, combats, fardeau, oppression, course contre la montre, défi, destin, féminisme...
• PAGES : 432.

Ma chronique du tome 2 : ici.

Au royaume de Firgaard, les légendes sont interdites : elles sont dangereuses. Pourtant, le sort d'Asha, princesse solitaire, leur semble étroitement lié. Asha est une tueuse de dragons crainte par tout son peuple : elle est l'Iskari.

Farouche, vulnérable, Asha trace sa route au c½ur d'un univers dur et merveilleux. Intrigues politiques, suspense, passion, puissante mythologie et un soupçon d'humour : entre Game of Thrones et les contes des Mille et Une Nuits, une saga de fantasy aussi originale que captivante.

ஜ MON AVIS :

Petit disclaimer avant même de débuter cette chronique : par souci de ne pas vous gâter la lecture de ce roman, si vous avez l'intention de le lire bien sûr, j'ai volontairement omis de mentionner le titre original de ce tome dans la fiche technique, tout simplement car il s'agit selon moi d'un énorme spoil ! Donc évitez d'aller rechercher le titre VO de ce roman sur Internet ou ailleurs, c'est un conseil d'ami ! Par ailleurs, je remercie infiniment les éditions Gallimard Jeunesse d'avoir proposé un titre totalement différent en français, qui s'éloigne en effet radicalement de l'appellation originelle tout en collant parfaitement au contenu du roman. Je dis chapeau, bravo à eux pour cette ingénieuse proposition ! Sur ce, mon petit warning s'arrête ici. Je vous souhaite une excellente lecture de cette critique livresque !

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une saga d'héroïc fantasy absolument incroyable, j'ai nommé Iskari. Je remercie infiniment les éditions Gallimard Jeunesse pour cet envoi tout simplement sublime et si agréable au toucher. Qui plus est, ce livre sent délicieusement bon le neuf. D'habitude, je n'ai pas l'odorat particulièrement sensible mais je dois avouer que je suis très réceptive à l'odeur d'un livre, de vieux comme de neuf ! Quand j'ai appris qu'il était question d'inscrire la senteur des livres anciens au patrimoine mondial de l'humanité, j'en ai sauté de joie intérieurement ! Oui, renifler un ouvrage, littéralement sentir son histoire a un puissant impact sur notre psychique notamment, j'en suis persuadée. Ne partez pas trop vite, je ne suis pas folle ! Vous allez voir, malgré le fait que, chez les éditions Gallimard, ce sont les meilleurs selon moi en matière de qualité olfactive de leurs nouveautés (l'odeur de leurs pages neuves est un régal), ce livre-là dégage une aura digne des plus grandes légendes, une atmosphère de majestueuse bibliothèque remplie de parchemins anciens. Voyez comment j'arrive à faire le lien avec l'actuel projet de l'UNESCO ! Sans plus attendre, place à ma chronique qui va nous emmener dans des contrées lointaines, plus particulièrement au sein d'un royaume semblant être tout droit sorti du Moyen Age, à la rencontre de créatures tout bonnement somptueuses : les dragons.

Je suis sûre que la mention des dragons a fait battre votre c½ur plus fort mais, avant de véritablement commencer, d'entre dans le vif du sujet, je tenais juste à faire une sorte d'autre petit disclaimer concernant la couverture française de ce livre. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, je ne remets absolument pas en question le magnifique travail réalisé par l'illustrateur pour cette édition française. Simplement, et ce n'est pas la première fois que je remarque ce problème avec les parutions On lit plus fort de chez Gallimard Jeunesse, je trouve qu'elle n'est pas tout à fait représentative de la tranche d'âge visée avec ce titre. Certes, il y a des couvertures, notamment chez Gallimard Jeunesse, qui font justement bien plus jeunesse que ça mais, si l'on compare avec la couverture anglophone (que je vous conseille chaudement d'aller découvrir APRES avoir lu ce livre - voire le premier disclaimer en tout début de chronique), on se dit alors que les deux illustrations n'ont franchement rien à voir, voire que ce n'est pas du tout le même livre. Cela s'explique par le fait qu'en voyant l'une ou l'autre des versions, on ne pense pas à la même cible éditoriale. Pour ma part, je préfère largement la couverture française car l'américaine n'est pas du tout représentative du personnage principal qu'est Asha, du moins au niveau de certains détails - elle ne porterait jamais de rouge à lèvres pailleté or par exemple, même pas en rêve. Cependant, cette dernière correspond déjà mieux au lectorat plus mature visé avec ce livre. Je ne remets absolument pas en question le fait avéré que les enfants savent comprendre des situations assez complexes et obscures et assimiler des informations généralement dures à avaler mais, dans le cas présent, je pense vraiment que la saga Iskari ne devrait pas être mise dans les mains d'enfants trop jeunes. Il ne faut pas que les parents ou les proches s'attendent à une jolie petite histoire d'amitié humains/dragons (même si le titre, c'est « Tueuse de dragons », je ne prend personne pour un imbécile, bien sûr) en achetant ou en offrant ce premier tome à leur ou à un bambin. C'est beaucoup plus compliqué et sombre que cela. Comme je vous le disais, il m'est déjà arrivé de lire des parutions de chez Gallimard Jeunesse dont la couverture n'était pas adéquate par rapport au contenu. Je pense notamment à L'île aux mensonges de Frances Hardinge (voir ma chronique ici) et à la duologie Les sorcières du clan du Nord (voir les chroniques ici et ici). À la rigueur, cela peut passer pour la couverture de L'île aux mensonges car elle rend bien l'atmosphère très pesante et sombre du roman avec cet entrelacs de branches noueuses et cette forêt mystérieuse. En revanche, pour Les sorcières du clan du Nord, l'histoire s'est révélée être bien plus dramatique, je dirais même tragique, que prévu alors que les couvertures me faisaient plutôt penser à quelque chose d'enfantin et d'innocent. Mea culpa. La collection On lit plus fort de chez Gallimard Jeunesse est adressée à des lecteurs généralement âgés de plus de 13 ans, ce qui est une bonne chose selon moi, mais ce n'est pas tout le monde qui le sait. Pour ma part, je suis bien renseignée car je suis habituée à lire les parutions de cette collection/initiative mais, pour ceux qui ne seraient pas familiers avec les titres de chez Gallimard Jeunesse, cela n'est pas évident car les couvertures font penser à des récits écrits pour de plus jeunes lecteurs encore. J'ai souvent lu des commentaires sur le blog me disant avoir peur de lire tel ou tel livre de chez eux que je présentais de peur que cela soit trop jeunesse à leur goût. Eh bien, je le répète ici : détrompez-vous car vous pourriez être très surpris. In fine, mon petit avertissement s'est transformé en grand paragraphe mais je tenais à ce que cela soit clair : beaucoup de parutions Gallimard Jeunesse ont beaucoup plus de maturité et surtout recèlent de beaucoup plus de noirceur qu'il n'y paraît au premier abord. Fin de cette parenthèse.

Néanmoins, s'il y a bien une chose qui me fait autant aimer cette couverture française malgré le bémol que je viens juste de soulever, c'est le fait qu'elle s'accorde à merveille avec la teneur du récit. Dès que je l'ai vue, je savais d'ores et déjà que j'allais être immergée dans un univers de fantasy hors du temps et de l'espace, dans un monde qui allait exalter tous mes sens et capter toute mon attention, comme seules les légendes issues de la nuit des temps sont capables de le faire. Dans mon introduction, je sembler désigner la saga Iskari comme étant de la fantasy moyenâgeuse mais cela n'est pas tout à fait vrai. Il y a certes des codes repris du Moyen Âge dans ce récit mais il s'agit en réalité plutôt d'un mélange de plusieurs cultures et croyances à la fois occidentales et orientales. Il en résulte un univers extrêmement bien pensé, bien construit et c'est juste fascinant à lire et à découvrir au fur et à mesure des pages. L'autrice s'est servie des diverses influences qui lui viennent de son propre vécu et des autres écrivains de tous horizons qui gravitent autour d'elle à bon escient et cela donne une réelle consistance et crédibilité à cet incroyable univers né sous sa plume à mon sens. En lisant ce premier tome, j'avais comme l'impression de tourner les pages d'un livre sacré et de retenir mon souffle à chaque page ou presque. Kristen Ciccarelli possède un indéniable talent de conteuse. Les chapitres défilent, courts et à la mise en page aérée, le tome se dévore comme un rien et je me suis sentie le temps de cette lecture comme coupée du monde, embarquée dans une palpitante et angoissante course contre la montre (l'action s'étire sur moins d'une semaine) mais prenant tout de même le temps d'être subjuguée par chaque recoin de ce somptueux royaume qu'est Firgaard. L'autrice a en effet réussi à rendre chaque petit détail de son récit captivant et important pour la suite, c'était un véritable régal. D'ailleurs, si je ne devais choisir qu'un seul mot pour décrire ce roman, ce serait sans aucun doute "épique". Je m'explique : Kristen Ciccarelli a su mettre l'exacte dose d'intensité émotionnelle dans chacun des chapitres qui constituent ce livre, de façon à parvenir à nous faire vibrer tout du long. Pas un seul instant je n'ai rencontré de longueurs ou éprouvé de l'ennui. J'avais au contraire la sensation permanente de faire partie de cette aventure qui me dépassait, de me retrouver au c½ur de l'action, d'être concernée par ces enjeux cruciaux défendus par les divers personnages de cet univers pour assurer la paix de tout un monde, d'avoir mon rôle à jouer à ma façon. Certains moments-clés de l'intrigue m'ont même carrément donné des frissons. Je visualisais certaines scènes comme j'aurais regardé un film saisissant. Le temps me semblait alors comme suspendu et mon c½ur a loupé un battement plus d'une fois. J'ai en effet vécu de purs instants de grâce comme de véritables frayeurs.

Et si j'ai pu ressentir des émotions aussi fortes, c'est notamment dû aux personnages acteurs de ce récit. Ils en constituent d'ailleurs la véritable force selon moi. Ils ont tous une personnalité bien affirmée et ils sont tous profondément humains, notre héroïne en tête. En effet, Asha m'a immédiatement plu : c'est une jeune femme extrêmement badass mais aussi meurtrie et injustement marginalisée. La façon dont son histoire est liée à celle de son peuple et à leur ancienne foi, c'est juste époustouflant. J'en profite pour souligner que cette alternance entre narration linéaire et histoires de l'ancien temps qui nous sont contées en guise d'intercalaires/transition entre les différents chapitres ont rendu le récit véritablement vivant à mes yeux. Au fur et à mesure qu'on avance dans l'intrigue, tout se fait jour dans nos têtes grâce à ce fin stratagème qui relie le passé et le présent et qui permet de faire la lumière sur les événements se déroulant dans ce récit. Et puis, ces moments de "pause" créaient aussi une atmosphère indescriptible, absolument magique : celle d'être assis autour d'un bon feu de camp qui nous réchauffe le c½ur grâce à sa chaleur mais en mille fois mieux. Ça ne s'explique pas, ça se vit. Cela sonne très cliché dit comme ça mais je vous assure que c'est véridique. Pour en revenir à Asha, cette princesse pas comme les autres m'a tout simplement bluffée. Son évolution est juste superbe tout en restant cohérente avec ses convictions premières. Je tiens également à préciser que les autres personnages féminins ne sont pas en reste : entre Safire qui botte les derrières des méchants machos et au passif tragique et la majestueuse Roa à la volonté inébranlable, à la parole de velours et à la poigne de fer, j'ai été servie. Ces deux figures féminines m'ont elles aussi séduites, même si elles sont totalement dans l'ombre d'Asha la grandiose dans ce tome. J'aimerais tellement en savoir plus sur elles ! Je croise les doigts pour que le tome deux leur donne la place qu'elles méritent ! Je souhaiterais également revoir Dax, le frère si généreux et honorable d'Asha. Son maître mot, c'est la justice et je n'ai pu que m'identifier à lui d'une certaine manière. Nous regardons dans la même direction : notre vision d'un avenir meilleur est la même et nos personnalités sont tout à fait compatibles, pour ne pas dire identiques. Et cela fait tellement plaisir de constater ici qu'être la gentillesse incarnée n'est pas forcément synonyme de "mou du genou" ! Merci Kristen Ciccarelli, vraiment, merci infiniment ! Certes, les jeunes femmes au c½ur plus endurci de ce récit savent se montrer fortes et être de véritables piliers pour Dax l'héritier, il n'empêche qu'il se débrouille bien par lui-même aussi, notre petit prince ! Il fait ce qui lui semble juste et sait habilement combiner la douceur et la fermeté et je l'adore pour cela. Pour ce qui est du personnage principal masculin, à savoir Torwin, je ne le considère pas comme un book boyfriend potentiel. J'aurais pu car il a toutes les qualités requises mais, pour une fois, j'ai décidé de ne pas montrer égoïste et de le laisser à la Asha de ses rêves. Quelle personne magnanime je fais ! Et ne me regardez pas avec de gros yeux derrière votre écran, ceci n'est pas un spoil, on le devine dès que ces deux-là se retrouvent dans la même pièce pour la première fois ! Je n'ai rien de plus à ajouter car l'alchimie entre eux est tout simplement parfaite et bouleversante et j'aime Torwin du plus profond de mon petit c½ur. Fin de la discussion. Je vous avouerais que même les personnages les plus détestables m'ont donné envie de sincèrement les aimer et de les comprendre. Quand j'affirme cela, je pense avant tout à Jarek, un être ignoble dont j'ai pourtant tout de suite retenu le nom contrairement à celui de Torwin que j'ai dû aller rechercher plusieurs fois dans le livre pour bien m'en souvenir ! Le monde est cruel, que voulez-vous. Le personnage de Jarek m'a autant fascinée qu'horrifiée. J'étais à la fois impatiente de recroiser sa route à chaque page que je tournais et terrifiée à la simple idée de tomber nez à nez avec lui. Il faut dire que Jarek est particulièrement imposant et intimidant, on ne peut détacher ses yeux de lui - enfin, façon de parler. Mis à part le fait que ce violent protagoniste apporte au récit toute son électricité et ses grands instants de tension, sa présence a également permis l'existence d'un triangle amoureux tout ce qu'il a de plus singulier. Je sais que, normalement, un triangle amoureux, c'est quand une fille aime deux garçons différents par exemple dans le cas présent. Ici, seule la réciproque, deux garçons qui aiment la même fille, se vérifie. J'ai cependant trouvé la relation existant entre Jarek et Asha très intéressante à analyser. Elle révèle bien des travers de notre société actuelle, notamment en matière de sexisme. Je m'en arrêterai là pour ce qui est des personnages afin de ne pas trop vous en révéler. Vous remarquerez que j'ai été totalement emballée par ce critère crucial de ce livre ! En effet, de bons personnages sont nécessaires à une bonne histoire et, à ce niveau-là, Asha, tueuse de dragons mérite amplement de voir sa case cochée ! Je terminerai juste sur ce point en vous avertissant de garder l'½il ouvert. Les apparences peuvent être trompeuses et certains personnages vous surprendront dans le mauvais sens du terme au cours du récit... En clair, restez sur vos gardes.

Je vous vois venir, vous allez me dire : « Tu nous as promis des dragons, où sont les dragons ?! » Patience, patience, je gardais le meilleur pour la fin. On ne pose pas tout de suite la cerise sur le gâteau comme ça ! Et puis honnêtement, qu'est-ce que je peux vous dire sur eux ? J'imagine que vous êtes tous conscients d'à quel point les dragons sont des créatures absolument merveilleuses et époustouflantes, je n'ai pas besoin de vous l'apprendre, je pense. Pour ma part, depuis que j'ai vu Peter et Elliott le dragon enfant, ces êtres légendaires parviennent à me mettre des étoiles plein les yeux à chaque fois. Ici, on ne déroge pas à la règle. J'ai ressenti un grand lien de connivence avec les deux dragons de ce récit, j'ai volé avec eux dans les airs, j'ai tissé des liens de plus en plus forts avec eux. J'ai eu le c½ur en mille morceaux pour eux aussi. Je les ai trouvés tous les deux tout simplement bouleversants. D'un côté, nous avons le jeune Shadow, maladroit, absolument adorable, très drôle aussi et de l'autre, nous avons le majestueux, le splendide Kozu au c½ur esseulé dont le destin m'a vraiment chamboulée. Pour ceux qui aiment la saga d'animation Dragons, vous retrouverez certainement des similitudes et vous sentirez votre c½ur fondre face à ces deux beaux dragons qui n'ont rien à envier à notre Krokmou d'amour.

Je pense néanmoins que ma plus agréable surprise ne fut pas les dragons, même si les dragons, c'est BAE bien évidemment, mais le véritable thème de ce tome, à savoir l'acceptation de soi. Je ne m'attendais pas à ce qu'un message aussi fort de tolérance et d'amour de soi soit véhiculé dans ce récit et je me suis ainsi prise une vraie claque dans la figure. L'autrice cochait déjà toutes les bonnes cases avec un univers éblouissant, des personnages à la psychologie extrêmement bien travaillée, une écriture vivace et très agréable à lire, une intrigue qui tient définitivement la route et un suspense insoutenable entre autres choses. Mais alors là, le fait qu'elle défende de telles valeurs, le courage, la persévérance, la solidarité envers sa famille et les opprimés, la liberté ainsi que la beauté de l'humanité et notre lien incassable, malgré ce que l'on peut penser, avec la nature et nos traditions avec beaucoup de subtilité et de justesse, ça a été l'apothéose pour moi. À mes yeux, Kristen Ciccarelli a eu tout bon. Je n'ai franchement rien à redire. Enfin, si, j'ajouterais juste ceci : merci à elle d'être aussi bienveillante, ouverte d'esprit, passionnée et de nous redonner ainsi espoir à travers ce récit décidément pas comme les autres, même s'il semble seulement respecter scrupuleusement tous les codes de la fantasy dite "classique" de prime abord. Je ne souhaite pas vous faire avoir des attentes trop hautes par rapport à ce livre car je sais que certains lecteurs le trouveront trop basique ou imparfait, et je peux tout à fait le concevoir. Pour ma part, j'ai trouvé que l'autrice avait intelligemment utilisé le modèle-type de la fantasy traditionnelle tout en lui insufflant un souffle de vie qui lui est propre, son grain de sel personnel qui fait que cette recette bien connue a désormais une saveur nouvelle grâce à elle. Mais ce n'est là que mon humble opinion.

Pour conclure, je n'ai qu'une chose à vous dire : courrez acheter ce livre si vous en avez l'opportunité ! J'ai en effet été totalement charmée par ce roman de fantasy. Selon moi, Kristen Ciccarelli a vu tout juste, malgré certains petits défauts que je n'ai pas relevé dans cette chronique, tout simplement parce que je suis parvenue à passer outre et à me délecter de toutes les sombres et poignantes histoires et péripéties que l'autrice avait à nous proposer ! Je suis désormais impatiente de me jeter sur le tome deux même si je ne sais absolument pas à quoi m'attendre, étant donné que ce premier tome a une fin suffisamment fermée pour se suffire à lui-même et donc pour que l'on s'en arrête là. Vous l'aurez compris, Kristen Ciccarelli aura réussi à me surprendre jusqu'au bout et cela prouve suffisamment son grand talent d'écrivain à mon sens. Sa plume très sincère et minutieuse n'aura eu de cesse de me subjuguer et de me prendre par la main pour me faire vivre des moments d'une intensité rare digne d'un film épique. D'ailleurs, je veux à tout prix, j'exige même, que Netflix ou un quelconque autre producteur de télévision/cinéma achète les droits de cette série livresque afin de réaliser une adaptation à la hauteur de ce petit bijou ! Ce serait un rêve qui deviendrait réalité si cela se faisait véritablement ! Mais, tout en étant dans l'expectative de cette annonce qui serait tout bonnement miraculeuse, il me tarde surtout de découvrir ce fameux tome deux vis-à-vis duquel je suis toujours dans le flou total. Qu'est-ce qui va bien pouvoir nous tomber dessus après tout ce que Kristen Ciccarelli vient de nous faire vivre ? Réponse au prochain épisode. En tout cas, j'ai pleinement confiance en cette toute jeune (en terme de nombre de parutions) autrice qui est d'ores et déjà une valeur sûre à mes yeux. Ça, c'est dit ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, Kristen Ciccarelli, Iskari, Asha tueuse de dragons, 2017, 2019, Roman ado, Young Adult, Littérature américaine, Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, histoires des Mille et Une Nuits, us et coutumes, folklore, traditions, temps anciens, dynastie, royauté, secrets, honte, passé qui ne passe pas, tragédie, deuil, discrimination, asservissement, esclavage, humanité, remise en question, réflexion, révolte, soulèvement, alliance, guerre, menace, danger, violence, cruauté, trahison, mystère, brutalité, bonté, générosité, espoir, amitié, famille, amour, dragons, légende, courage, loyauté, dilemme, croyances, divinités, foi, espérance, tiraillement, liberté, révélation, fierté, arrogance, amour de soi, tolérance, combats, fardeau, oppression, course contre la montre, défi, destin, féminisme, Héroïc-Fantasy, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 21 mai 2019 12:25

Modifié le jeudi 12 mars 2020 16:58

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 3 : Le Secret du Ki

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 3 : Le Secret du Ki

• AUTEUR : Erwan Ji.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, mondes parallèles, zombies, cohabitation, yétis, amitié, tendresse, surprise, nouveaux liens, magie, humour, aventure, courage, solidarité, sacrifice, émotion, suspense, menace, danger, île abandonnée, crainte, absurde, gentillesse, entraide, enfance, collège, ingéniosité, intelligence, maturité, douceur, couleurs, extraordinaire, ahurissement, adrénaline, révélation, robots, protection, tendresse, folie, mystère...
• PAGES : 237.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.

Un chevalier des Gringoles est maître de son ki
(même quand quelqu'un raconte un truc vraiment marrant)


Après la découverte du monde de Léo, la naissance de Willow et la transformation de Gus, je pensais que plus rien ne pourrait m'impressionner. C'était avant de savoir ce qu'on trouverait dans les Monts Zinzolins. Ce jour-là, Léo m'a dit qu'on ne serait plus jamais les mêmes. Ça tombe bien, parce qu'une nouvelle mission se profile à l'horizon, et d'après Pigeon, on n'a que 2,7% de chances d'en sortir vivants. On aura bien besoin d'être différents si on veut changer le cours de l'histoire.

L'AUTEUR : Erwan Ji est né en 1986 à Quimper. Après un bac scientifique, il a passé une licence d'anglais en France et au Pays de Galles, puis un master de littérature aux États-Unis. Il a ensuite enseigné le français pendant trois ans près de Philadelphie, dans un lycée préparatoire atypique qui lui a inspiré son premier roman, J'ai avalé un arc-en-ciel, qui a obtenu le prix 15-17 de la Foire au Livre de Brive. Après un bref retour en France, il est allé chercher l'inspiration au Japon, où il est resté près d'un an pour enseigner le français et préparer son livre J'ai égaré la lune.

L'ILLUSTRATRICE : Papaya est née en 1987 en Russie. Après cinq ans dans l'industrie du jeu vidéo, elle s'est orientée vers la réalisation d'illustrations à son propre compte.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du troisième tome d'une saga qui, jusqu'à présent, s'est toujours montrée à la hauteur de mes espérances, j'ai nommé Les Chevaliers des Gringoles. Vous le savez sûrement mais cela fait maintenant un an que je suis les péripéties hautes en couleur et littéralement fantastiques de nos trois petits héros pas comme les autres, Wesley, Léonora et Gus. Un an que je dévore leurs aventures avec toujours le même enthousiasme et la même bonne humeur. Un an que j'attends à chaque fois avec une immense impatience la parution du prochain tome. Douze mois qui me semblent déjà loin et qui me font déjà éprouver une nostalgie bienheureuse. En effet, ce troisième tome qu'est Le Secret du Ki est l'avant-dernier et je l'ai donc lu avec la saveur douce-amère des adieux à venir en pensée. Je me plains souvent que les sagas sont embêtantes à lire car, plus elles sont grandes, plus elles perdurent dans le temps et cela est donc chronophage pour la lectrice que je suis mais en réalité, j'aime infiniment cette idée d'être accompagnée par une série, livresque ou télévisuelle, pendant des années et des années. Bien sûr, cela n'en est que plus dur quand vient l'heure de se dire au revoir mais selon moi, cela montre que ce que l'on vient de vivre sur la durée et qui s'achève à présent avait de l'importance à nos yeux et aura désormais une place dans notre c½ur, et ce pour toujours. Dans le cas des Chevaliers des Gringoles, je suis fière de pouvoir affirmer que cette saga correspond à l'un des chapitres de ma vie. Mais cessons le mélodrame car au fond, ce chapitre n'est pas encore fini ! Place donc à ma chronique du Secret du Ki !

Ce qui m'a d'abord particulièrement excitée avant même de commencer à lire ce livre, c'est l'idée d'explorer un nouveau recoin de l'île aux côtés de mon équipe de choc. En effet, la superbe couverture de ce tome, comme d'habitude avec Papaya et son coup de crayon j'ai envie de dire, et sa quatrième nous font clairement comprendre que nous, personnages comme lecteurs, allons découvrir une partie de Cayou qui nous était jusque là inconnue. Cet endroit, ce sont les Monts Zinzolin. Une fois n'est pas coutume, Erwan Ji a choisi de faire preuve d'ingéniosité avec le nom très original, pour ne pas dire insolite, de ces montagnes. C'est notamment ce que j'apprécie tant avec sa plume : elle suit le gré de son imagination. On sent que l'auteur a pris un véritable plaisir à mettre sur le papier les journées infernales, souvent dans le bon sens du terme, de ses attachants protagonistes collégiens la semaine et espions/aventuriers/chevaliers dotés de super pouvoirs le week-end ainsi qu'à créer l'incroyable univers dans lesquels ils évoluent. Erwan Ji a entre autre un talent inouï pour inventer de nouveaux mots et pour les amener dans son récit de façon à ce que cela nous semble tout naturel. Il a réussi à imprimer sa propre patte reconnaissable entre mille sur son intrigue, sur ce monde issu des folles divagations de sa caboche d'écrivain. C'est son ½uvre, sa création, cela lui appartient, et on le ressent un peu plus à chaque nouvelle parution d'un tome des Chevaliers des Gringoles. Il peut être fier de ce qu'il accomplit au fil du temps avec ce récit extrêmement riche et palpitant autant pour les petits que pour les grands. Bien sûr, je n'oublie pas la pierre à l'édifice apportée par l'illustratrice allemande Papaya mentionnée un peu plus haut. Elle a permis à cette fabuleuse île qu'est Cayou-des-Gringoles ainsi qu'à ses singuliers habitants de prendre vie sous nos yeux grâce à son trait adorable et minutieux à la fois et aux couleurs chatoyantes et incomparables à aucunes autres. Les mots me manquent pour décrire son formidable travail. Je dirais que l'écriture d'Erwan constitue le c½ur de cette saga des Chevaliers des Gringoles et le don pour le dessin de Papaya son âme. Cela résume joliment les choses, à mon sens.

Et pour en revenir le temps d'un paragraphe à l'endroit principal dans lequel se déroule cette intrigue, je n'ai pas été déçue, même si in fine, ce ne sont pas les monts Zinzolin qui se retrouvent véritablement au c½ur de l'intrigue mais l'île ayant un lien avec le fameux mot « Goofus » que Willow prononce à tout va. Je ne peux pas vous en dire plus... Cependant, je n'ai pas pris ombrage de ce changement de location car, comme les Menhirs Maudits et l'île du capitaine Barborhum dans les deux tomes précédents, le lieu de naissance de ma petite Willow d'amour s'est révélé être plein de surprises et a fait briller mes yeux de petite fille qui rêvait d'aventures à la fois exaltantes et dangereuses. Cela ne vous étonnera plus je pense vu que je ne cesse de vous marteler dans la tête depuis maintenant trois critiques littéraires que cette saga a le don de me faire retomber en enfance à chaque fois et de me donner également l'envie de prendre des risques, de voir la vie sous un autre angle, de façon plus insouciante et enjouée.

Un autre élément qui m'avait mis en joie en voyant la couverture de ce tome, c'est la présence de Drake. Celui-ci est, il me semble, présent sur toutes les couvertures mais auparavant, il y figurait en position de retrait, à l'écart de mon trio d'or adoré. Eh bien, je peux vous annoncer que cette fine équipe est désormais un carré magique ! Je suis tellement contente que des liens de plus en plus forts se tissent entre mes trois loulous que je ne présente même plus et le petit inventeur de génie qu'est Drake et qui est parvenu à se faire une place dans mon c½ur petit à petit au fil des tomes. Dès le début, il n'était déjà pas un antagoniste comme les autres car on pouvait sentir qu'il n'était pas si méchant que ça. Néanmoins, il a quand même réussi à me faire avoir des frayeurs, ce qui prouve qu'il faisait alors un ennemi crédible ! Mais on nous fait rapidement comprendre que Drake est bien plus que ça et dans ce tome, cela se ressent encore un peu plus fortement. Si au départ, j'étais gênée par l'absence d'émotivité chez Drake, ce sont in fine sa retenue et sa réserve qui m'ont le plus séduite chez lui. Et bien sûr, il a un autre grand atout dans sa manche : son fidèle Pigeon, qui s'est encore une fois révélé indispensable ! Il est probablement mon compagnon préféré, même s'il est difficile d'arriver à la cheville de Willow tant elle est mignonne. D'ailleurs, mon instinct ne m'avait pas trompée car on en apprend beaucoup plus sur elle dans ce troisième tome, pour mon plus grand bonheur ! Cela peut paraître excessif à dire mais j'en ai été toute tourneboulée de retourner ainsi sur les traces de ses origines. J'ai tout simplement fondu ! Cela me confirme aussi que je veux plus que jamais un girafon comme animal de compagnie. J'en ai absolument besoin d'un dans ma vie, c'est comme ça ! Pour ce qui est du troisième animal insolite, qui est introduit ici, je regrette de ne pas m'être attachée plus que ça à ce fameux Cyrille, le ptérodactyle miniature (rien que l'appellation en bouche un coin). Ne vous détrompez pas : il est absolument adorable et serviable mais je ne cache pas lui préférer les deux autres, qui ont des personnalités plus marquées. J'attends d'en savoir plus sur toi, mon Cyrillounet ! Ce n'est pas en lui donnant un pareil surnom que j'arriverai à m'en faire un ami, ça, c'est certain...

Avant de conclure, je ne pouvais pas ne pas parler du fameux Ki mentionné dans le titre ! Comme vous pouvez vous en doutez, la signification de ce terme mystérieux a une grande importance dans l'intrigue de ce tome. Je n'aimerais donc pas trop vous en dévoiler mais disons que le Ki désigne quelque chose de giga badass, si vous me pardonnez mon langage plutôt familier ! Il suffit de regarder les halos colorés qui entourent nos quatre vaillants collégiens sur la couverture, cela annonce déjà la couleur, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots. Disons que le Ki est une jolie métaphore et expression de notre force intérieur. Je pense qu'en voyant nos courageux chevaliers prendre progressivement conscience de leurs propres qualités et de la véritable valeur d'autrui, cela aidera les enfants comme les plus grands à prendre confiance en eux et à réaliser qu'ils sont les héros de leur destin.

Dernière parenthèse absolument essentielle à faire que j'ai pourtant failli oublier : j'ai aussi énormément apprécié le message amené concernant la cause animale, plus particulièrement la façon dont on traite les animaux, notamment dans les laboratoires. Cela a été à mon sens fait en toute subtilité pour ne pas trop brusquer les âmes les plus innocentes ; néanmoins, on ne minimise pas la souffrance que les bêtes peuvent éprouver en de tels lieux d'horreur et le message est ainsi parfaitement clair et percutant. Autant vous dire qu'Erwan Ji sait prendre votre c½ur dans ses mains pour vous le briser en mille morceaux dans le cas présent, ou bien pour vous le regonfler à bloc. Pour ma part, cette démonstration d'empathie envers les êtres vivants et cet engagement pris constituent un vrai plus à cette saga enfantine qui avait déjà beaucoup de qualités. Cela ne m'en a fait que l'aimer encore plus.

Pour conclure, ce troisième tome des Chevaliers des Gringoles s'est révélé être à la hauteur de mes attentes et des deux précédents volumes ! C'est toujours aussi attendrissant, divertissant et drôle (mention spéciale à Gus d'amour, ou le roi comique incontesté de cette série littéraire) et cela me permet de m'enfermer dans une bulle réconfortante à chaque fois. Je n'en ai pas parlé plus avant dans ma chronique afin d'éviter tout spoil mais j'ai adoré la façon dont l'auteur gère le rythme de son récit, et notamment concernant les révélations qu'il y délivre, la fréquence à laquelle il les distille. Ce tome étant l'avant-dernier, il ne m'a donc pas déçue à ce niveau-là, étant plus fourni que les deux autres en matière de belles et foudroyantes surprises. J'ajouterais qu'Erwan Ji parvient à maintenir le suspens jusqu'au bout et, personnellement, je n'avais pas vu grand chose venir ! Chapeau, l'artiste ! Néanmoins, il reste encore deux grandes inconnues à l'équation que représente Les Chevaliers des Gringoles et je me demande comment l'auteur va gérer cela dans le tome final. Je trépigne d'impatience tout comme j'appréhende ce grand moment. Réponse au prochain épisode ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Les Chevaliers des Gringoles, service de presse, éditions Nathan, Erwan Ji, 2019, Littérature française, Littérature enfantine, jeunesse, Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, mondes parallèles, zombies, cohabitation, yétis, amitié, tendresse, surprise, nouveaux liens, magie, humour, aventure, courage, solidarité, sacrifice, émotion, suspense, menace, danger, île abandonnée, crainte, absurde, gentillesse, entraide, enfance, collège, ingéniosité, intelligence, maturité, douceur, couleurs, extraordinaire, ahurissement, adrénaline, révélation, robots, protection, folie, mystère, Trilogie, Le Secret du Ki, Tome 3 ♥
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#Posté le samedi 18 mai 2019 07:07

Modifié le dimanche 23 juin 2019 16:27

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 2 : Opération Goofus

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 2 : Opération Goofus

• AUTEUR : Erwan Ji.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, mondes parallèles, zombies, cohabitation, yétis, amitié, tendresse, surprise, nouveaux liens, magie, humour, aventure, courage, solidarité, sacrifice, émotion, suspense, menace, île abandonnée, crainte, absurde, gentillesse, entraide, enfance, collège, ingéniosité, intelligence, maturité, douceur, couleurs, extraordinaire, ahurissement, adrénaline, identité secrète, protection, tendresse, folie, mystère...
• PAGES : 240.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Un Chevalier des Gringoles a toujours un plan ! (bon, pas toujours, mais la plupart du temps)

Décidément, à Cayou-des-Gringoles, c'est pas la fête à la grenouille tous les jours. Après mon affrontement avec Drake sur les Menhirs maudits, voilà que de sombres individus venus du ciel débarquent sur notre île pour mettre la main sur ce qu'on a de plus cher ! D'après mes calculs, ça nous fait une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, c'est que nos ennemis sont méchamment dangereux.

La bonne... c'est qu'on a une botte secrète.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman jeunesse juste trépidant et qui nous propose d'embarquer de nouveau pour un univers fantastique extrêmement riche et bien construit. En effet, je vais vous présenter le tome deux des Chevaliers des Gringoles. Quel plaisir cela a été pour moi de retourner sur cette île tout simplement magique inventée avec brio par le brillant auteur pour la jeunesse Erwan Ji et sublimée par les couleurs éclatantes de la talentueuse illustratrice Papaya ! Je remercie du fond du c½ur les éditions Nathan pour ce magnifique envoi, ainsi que pour la publication de cette pétillante saga qui émerveille petits et grands ! Dès que je me rends sur Cayou-des-Gringoles, je me sens rajeunir ! Je sais, c'est gonflé de ma part de dire cela au vu de mon jeune âge mais la lecture d'une telle série livresque me ramène au doux temps de l'insouciance, des années collège avec leurs complications mais surtout leurs moments forts d'allégresse et de partage, à une époque où l'on est parés pour toutes les grandes aventures de l'existence et où l'on se lance dans la mêlée sans aucune hésitation... Bref, nos fameux trois Chevaliers des Gringoles ne manquent pas de me regonfler le c½ur de courage et d'optimisme. C'est comme une bonne bouffée d'air frais ou une bouteille d'eau salvatrice pour qui est assoiffé de vivre et de voir les choses en grand. À chaque goulée son taux de péripéties qui font monter l'adrénaline et qui nous redonnent aussi la pêche ! Qui a dit que la dangerosité était synonyme d'ennemi ? Chaque risque que l'on s'autorise nous éloigne un peu plus de l'ennui et nous fait prendre conscience de notre ténacité et de notre véritable valeur, vous ne croyez pas ? Sans plus attendre, permettez-moi de vous convaincre de vous laisser enfermer dans une bulle chaleureuse et trépidante grâce à la lecture des Chevaliers des Gringoles - Tome 2 : Opération Goofus !

Pour commencer, j'ai tout bonnement adoré retrouver notre trio d'or plus soudé que jamais ! Dans le premier tome, on assistait à la naissance d'une amitié qui s'annonçait d'ores et déjà légendaire et qui s'est considérablement solidifiée grâce aux diverses épreuves et "ennemis" que nos trois adorables collégiens ont dû affronter. Dans ce tome-ci, on constate clairement à quel point le lien qui s'est tissé entre eux est important à leurs yeux, même si deux membres de l'équipe peinent toujours à se l'avouer. En effet, depuis le début de la saga, je prends un malin plaisir à contempler mes bébés d'amour, Léonora et Augustus, se chamailler comme de vrais gamins et s'envoyer des piques salées absolument délicieuses. Je vous rassure, rien de bien méchant, juste beaucoup d'éclats de rire et un amusement sans fin d'observer à quel point il est flagrant que ces deux-là s'apprécient et reconnaissent la valeur de l'autre, ainsi que ses nombreuses qualités. En tout cas, impossible de ne pas ressentir dans ces moments-là une grande connivence avec notre zombi chéri Wesley tant son point de vue sur la question reflète nos propres pensées ! On est souvent sur la même longueur d'onde, lui et moi, et vous pourrez sûrement le remarquer si vous faites vous même l'expérience de lire cette saga tout simplement trop mignonne, remplie de tendresse et rythmée par des aventures captivantes et des mystères à creuser. Pour ma part, de retourner dans cet univers en compagnie de personnages aussi charmants et remarquables, cela m'a fait juste extrêmement chaud au c½ur et j'ai envie de hurler qu'heureusement le tome trois de leur quête mouvementée et exaltante sort au mois de mars car ils me manquent déjà ! Je n'ose imaginer si j'avais lu le tome deux à sa sortie en septembre de l'année dernière, ma frustration aurait été immense à l'idée de devoir attendre le printemps pour être réunie avec mes chers amis aux origines fantastiques ébouriffantes... En parlant de ça, ce tome-ci nous réserve de jolies surprises car si, dans le premier tome, on se focalisait sur Wesley, le langage et le mode de vie des zombis (c'est tellement cool d'avoir appris toutes ces choses sur les soi-disant "mangeurs de cervelle" de ce monde !), dans ce second tome, on en apprend un peu plus sur la famille et l'univers enneigé de Léonora, et quel plaisir de la voir déployer toute sa force colossale et s'assumer telle qu'elle est depuis que nous connaissons son petit secret. Cela fait du bien de voir une jeune fille avec une force physique plus imposante que celle des garçons car oui, cela existe ! Ce n'est pas un attribut exclusivement masculin et heureusement que l'auteur nous le rappelle ! Les garçons ne sont pas obligés d'exceller en sport et d'être bien remplumés et les filles n'ont pas à se cantonner à l'éternelle image de la demoiselle fragile et sans défense pour arborer fièrement leur masculinité ou leur féminité, encore heureux ! J'ai trouvé que, de manière très subtile, l'auteur nous apprend à nous aimer avec nos qualités et nos défauts, sans qu'on n'ait besoin de devoir entrer dans des cases pour se faire apprécier des autres. Être soi-même, sans fard ni complexes, tel est le secret de l'épanouissement personnel ! Cela fait très philosophique et livre de bien être ce que je dis là mais Erwan Ji nous l'explique en réalité très simplement, de façon bête comme chou, en nous donnant à voir la spontanéité et l'explosion d'énergie des enfants. C'est limite si on ne devrait pas prendre exemple sur eux pour se sentir bien dans notre peau et se ficher de ce qu'autrui pourra dire de nous ! La véritable amitié, c'est celle où l'on n'a pas besoin de se cacher pour être aimé et estimé tel que l'on est. Un ami sincère va voir vos différences comme des super-pouvoirs, comme un puits de puissance exceptionnelle, pas comme une source de honte, n'oubliez jamais ça. Désolée de m'être laissée emporter par mon petit speech sur l'importance d'être fidèle à soi-même et de l'amitié mais c'était plus fort que moi... Quand je lis une saga telle que les Chevaliers des Gringoles, je ne me sens jamais seule, mais au contraire toujours très bien accompagnée. C'est là le pouvoir magique de cette série livresque : celui de nous transporter dans un monde qui nous éblouit à chacun de ses recoins et auprès d'êtres tout simplement merveilleux et surprenants. Dans ce tome-ci, c'est clairement mon petit Gus chéri qui répond à cette description. L'adjectif "ahurissant" pourrait devenir son second prénom car, si l'on croyait tout savoir sur lui, on découvre en réalité sa véritable nature dans Opération Goofus et c'est... juste dément ! Et encore, on ne nous a donnés pour l'instant qu'un tout petit aperçu de ce dont Gus est capable dans ce tome intermédiaire. M'est avis que, dans le tome trois, on retrouvera un Augustus beaucoup plus aguerri qui aura appris à maîtriser son "nouveau" pouvoir. Il me tarde de voir ça !

C'est ce que j'aime justement le plus dans cette saga : elle arrive toujours à nous surprendre là où on s'y attend le moins. On ne se doute absolument de rien et puis, paf, révélation, ça fait des Chocapic ! Pardon, mais j'aime juste beaucoup trop cette expression... Vous l'aurez compris, je pense, qu'avec cette série livresque, on a le droit au fil des chapitres a des retournements de situation complètement fous, qu'on ne soupçonne pas de voir surgir (cela ne nous vient même pas à l'esprit, à vrai dire), et in fine, on se rend compte que c'est juste complètement génial et we never knew we needed it. C'est comme le cliffhanger sur lequel nous avait laissés le tome un : ça m'avait totalement prise de court, tant je ne l'escomptais pas. Et maintenant que j'en ai vu le résultat au tout début de ce tome deux (on ne nous donnait qu'un pressentiment de ce qui allait se produire dans les dernières pages des Menhirs maudits), permettez-moi de vous dire que j'ai été tout bonnement conquise ! Car la surprise faite aux lecteurs se nomme Willow (oui, oui, comme le nain du film culte des années quatre-vingt, incarné par notre cher Warwick Davis) et elle est... tout simplement trop craquante !!! Je suis tellement contente que le fruit de "l'oeufant" de mon ship adoré Wesley et Léonora soit cet adorable petit girafon femelle au poil jaune juste magnifique et aux grands yeux améthystes ensorcelants. Tremble, Elizabeth Taylor ! La beauté de tes prunelles qui semblaient être de véritables joyaux a été surpassée ! Plus sérieusement, comment résister face à une paire d'yeux pareille et à cette si jolie bouille mutine d'une boule de poils câline et coquine, toujours gentille (C'est Candy, Caaaandy ! Humhum, pardon) ? Je crois qu'il est clair que je me suis instantanément attachée à ce compagnon trop choupinours qu'est Willow. Et pourtant, cette petite filoute aux éternuements facétieux a de quoi nous faire triturer nos méninges ! Sa présence même ne peut que susciter beaucoup d'interrogations de notre côté. Aussi choyée soit-elle (par moi, en tout cas), que fait-elle ici ? Pourquoi l'a-t-on confiée aux excellents soin de Wesley, Léonora et de Gus, le meilleur tonton qu'on puisse imaginer ? Dans quel but ? Et que signifie donc ce mot "Goofus" qu'elle répète à longueur de temps et qui donne carrément son titre au récit ? Mystère et boule de chewing-gum, comme dirait l'autre. Pour ma part, je m'imagine déjà une raison profondément dramatique et qui va tous nous traumatiser lorsque la vérité sera révélée à la « HODOR ! HODOR ! » Préparez-vous à sortir les mouchoirs ! Bon, j'exagère sûrement mais, vous savez, tout peut arriver... C'est ce qui m'exalte tant avec Les Chevaliers des Gringoles : c'est peut-être jeunesse et on reste donc dans une atmosphère très bon enfant, que ce soit au niveau de la narration assurée par le personnage principal qu'est Wesley, pré-adolescent, et de son contenu/thèmes centraux ; néanmoins, le champ des possibles de cette saga est extrêmement large, l'imagination n'a plus de frontières et on n'est donc pas à l'abri de très belles surprises comme de plus inquiétantes. Imaginez vous un terrain miné mais dans un univers aux couleurs et valeurs dignes des Bisounours et ça vous donnera certainement une idée de ce que Les Chevaliers des Gringoles réserve à ses protagonistes et à son lectorat à chaque nouveau récit !

Ce que j'ai trouvé différent dans ce tome deux par rapport à son prédécesseur, c'est que, là où le tome un pouvait presque se suffire à lui-même, exception faite des toutes dernières pages qui nous laissaient bien évidemment présager une suite, en nous présentant une aventure avec un début, un développement/enchaînement d'événements et une conclusion bien marquée, le second livre se veut tome de transition et assume son rôle à fond. Même si les héros vivent des péripéties qui donnent l'impression de mener à une fin fermée, en réalité, rien ne se résout lorsque l'on se retrouve face au point final de ce roman. Certes, un des dossiers abordés par l'intrigue est éclairci (et encore, ce n'est toujours pas net pour moi à l'heure actuelle, je continue à me poser de nombreuses questions et je me méfie) mais tout le reste demeure flou : les origines de Willow, la raison de sa présence auprès de nos trois comparses, qui est ce "fidèle ami" qui semble si bien connaître le régime alimentaire et le mode de vie d'un animal tel que notre girafon femelle, censé être légendaire et donc ne pas exister (quoique, beware : "All legends are true") ou à tout le moins avoir disparu depuis belle lurette ? Quelles sont les véritables origines de Gus aussi ? Personnellement, ce qui m'intrigue le plus et que j'ai juste adoré, c'est l'évocation du passé de l'île lors d'un court chapitre. On a droit alors, grâce au pouvoir hallucinant de la petite Willow que je rêve depuis toujours de posséder (le pouvoir, pas le girafon - quoique, l'animal de compagnie extrêmement original aussi tout compte fait...), à un aperçu tout à fait alléchant de la vie sur Cayou-des-Gringoles lors des années de sa fondation. On retombe notamment sur une certaine mangouste à l'origine de ce lieu enchanteur et qui me fascine, que dis-je, qui me subjugue depuis le tome un ! J'ai été ravie de ce parallèle réalisé entre le passé et le présent. Même si ce n'est pas encore tout à fait clair, on sent que cela n'a pas été introduit pour rien, qu'il y a une certaine pertinence dans l'idée et dans le propos et que tout se fera jour dans le tome trois, ou plus tard s'il y a d'autres tomes de prévus (je croise fort les doigts !). Autre chose, que j'ai failli oublier : dans Opération Goofus, notre trio incontournable est enfin officiellement baptisé de l'appellation fringante de "Chevaliers des Gringoles". Au départ, je pensais qu'ils s'étaient eux même autoproclamés ainsi vu que Wesley leur donnait déjà ce nom dans le résumé du tome un. Mais, vu que chaque tome fonctionne comme un instant de rétrospection sur ce qui s'est déjà produit, cela fait sens d'une certaine manière. Sauf que je croyais de façon vraiment bornée, j'étais persuadée que c'était les Chevaliers des Gringoles themselves qui s'étaient donnés ce nom si flatteur, et non que ce dernier venait une tierce personne, le fameux "fidèle ami" Archileb Néou, dont le propre pseudonyme cache tant de mystères. En tout cas, impossible que cela soit un véritable nom et prénom sinon Archileb devrait à mon avis attenter un procès à ses parents. Je plaisante, c'est un anagramme, bien sûr. À vous d'en découvrir la teneur en vous plongeant dans ce livre. Non, non, ceci n'est pas une incitation à l'achat de ma part, voyons... Ce qui m'interpelle tout particulièrement, c'est la signification réelle de l'appellation "Chevaliers des Gringoles". Pour moi, cela ne peut pas sortir de nulle part, même si nos trois petits héros en herbe méritent amplement d'être désignés ainsi. À mes yeux, cette caractéristique incarne tout un symbole, quelque chose de plus ancien au niveau de l'histoire de l'île qui nous dépasserait tous, y compris nos vaillants et admirables protagonistes justiciers et protecteurs aguerris de girafon à leurs heures perdues. Cela expliquerait notamment la mise en relation dans ce deuxième tome de ce que nos espiègles pré-adolescents ont dû vivre jusqu'à présent avec les événements qui se seraient déroulés du vivant de la mangouste mâle fondatrice de Cayou, dont je suis la fan numéro un même si je sais bien peu de choses sur elle. C'est tout à fait logique, je sais ! Je m'enthousiasme pour pas grand chose mais en réalité, je pense que c'est juste la magie évidente de cette saga qui a imprégné chaque fibre de mon être et qui m'a contaminée de cette électricité bienfaisante et stimulante qui se fait ressentir à chaque page de ce livre. Bref, cela fait beaucoup d'interrogations sans réponses qui, loin de m'avoir laissée frustrée, sur ma faim, lorsque j'ai refermé le livre, m'ont juste donné envie d'émettre mes propres hypothèses, de faire travailler mon petit cerveau, ma créativité mais également ma perspicacité, elle aussi digne d'être relayée au rang de légende (ceci est une blague, bien entendu), et de me jeter sur le tome trois qui s'annonce sensationnel !

Je ne sais pas s'il agira du dernier (je ne l'espère certainement pas !) mais dans tous les cas, je suis impatiente de m'y plonger afin de m'y abreuver telle une assoiffée des réponses qu'il pourra me fournir. Effectivement, l'opération Goofus est loin d'être close et je suis prête à mener cette mission jusqu'au bout, comme il se doit, armée de mon insatiable curiosité et d'une bonne dose de courage, même si le petit être craintif que je suis ne cessera jamais vraiment de l'être. Mais justement, mes chers compagnons de route que sont Léonora, Gus et Wesley m'inspirent à aller de l'avant, la tête haute, à ne pas baisser les bras malgré mes pires peurs et à garder la pêche ! Surtout, je sens que l'on va bien rigoler dans ce troisième livre car, d'après la sublime couverture réunissant tous les personnages, notamment Diego, qui m'attendrit de plus en plus et qui m'a même manqué au vu de son rôle carrément secondaire dans ce deuxième livre (même s'il a géré, comme toujours), et sa chaleureuse, très douce et sensée petite s½ur, dont je suis très curieuse d'en apprendre plus sur qui elle est, ses goûts, ce qui la passionne dans la vie en dehors des poneys (oui, je veux déjà m'en faire une meilleure amie, et alors ?), et le résumé, ce troisième tome me donne déjà l'impression d'un savant mélange entre Golden Child - L'enfant sacré du Tibet, Karaté Kid et la saga d'animation Kung-fu Panda. Les bâtons de combat bleu et rouge rappellent aussi bien évidement la saga Star Wars, très joli clin d'½il par ailleurs. Tout est question de maîtriser son Ki et de ne pas tomber du côté obscur de la Force ! Alors, vous joindrez vous à nous, jeune Padawan... pardon, jeune Chevalier des Gringoles ?

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 2 : Opération Goofus
COUP DE C¼UR ♥ aussi rouge que « tournicoti, tounicoton, c'est moi, c'est moi, c'est Zébulon ! » (ceux qui ont lu le livre sauront de quoi je parle)

« Où est-ce qu'on enregistre, sur ce machin-là ? Ah, voilà.
He-hem. Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, salut. Je m'appelle Augustus Maximilien César de la Bréance de Souponette. Mes amis m'appellent Gus.
Si vous voyez cette vidéo, je n'ai pas survécu. Ou alors vous êtes Wesley ou Léonora, vous avez trouvé mon caméscope pendant que je faisais la sieste et vous êtes en train de fourrer votre nez là où aucun nez ne devrait jamais être fourré alors arrêtez tout de suite, bande de fouineurs.
Si vous n'êtes pas un zombi à bretelles ou une fille encapuchée au caractère cochonesque, j'ai probablement perdu la vie pendant l'opération Goofus. Me connaissant, j'ai dû me sacrifier de façon hyper héroïque pour permettre aux autres de réussir la mission. Dans ce cas, je lègue tous mes jouets à... Raaaaaah, arrête un peu de me lécher, bestiole de malheur, mon nez, c'est pas une crème glacée ! J'aurais jamais dû accepter de m'occuper de toi. Tout ça, c'est de ta faute. Si t'avais pas existé, on n'aurait pas eu à s'embarquer dans cette mission carrément trop périlleuse.
Où est-ce que j'en étais Et voilà, mon message d'adieu est totalement raté maintenant. »
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, editions nathan, 2018, Littérature française, Jeunesse, Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, mondes parallèles, zombies, cohabitation, yétis, amitié, tendresse, surprise, nouveaux liens, magie, humour, aventure, courage, solidarité, sacrifice, émotion, suspense, menace, île abandonnée, crainte, absurde, gentillesse, entraide, enfance, collège, ingéniosité, intelligence, maturité, douceur, couleurs, extraordinaire, ahurissement, adrénaline, identité secrète, protection, folie, mystère
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#Posté le samedi 09 février 2019 17:21

Modifié le samedi 16 février 2019 10:20

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 1 : Les menhirs maudits

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 1 : Les menhirs maudits

« Léo, avec son talent de rattacheuse superbe, m'aide à redevenir entier très vite.
- C'était super, Wesley.
- Merci beaucoup.
Gus se gratte le menton, pensif.
- Léonora... Ça fait très nom de crème hydratante, quand même.
- J'ai fait quel temps ? je lui demande.
- Quarante secondes. Pas mal. Mais t'enflamme pas, c'était des nénuphars, pas des menhirs maudits.
- Vas y Wesley, dit Léo, refais-le !
- Wowowow ! s'exclame Gus. Pas si vite, madame J'ai-Un-Nom-De-Déodorant. C'est moi qui dirige l'entraînement.
Léo s'agenouille devant lui.
- Augustus, on doit travailler en équipe pour aider Wesley à battre Drake. Tu n'es pas d'accord ?
- Bah euh, si. Mais dans une équipe, il y a un capitaine. C'est moi le capitaine. Et j'apprécie pas les mutineries. »

Parution du 1er tome le 3 mai 2018.

• AUTEUR : Erwan Ji.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, zombies, cohabitation, yétis, amitié, discrimination, violence, silence, humour, aventure, courage, duel, rivalité, intégration, tolérance, absurde, gentillesse, entraide, enfance, collège, ingéniosité, intelligence, maturité, douceur, couleurs, extraordinaire, ahurissement, adrénaline, compagnon robotique, protection, tendresse, folie, mystère...
• PAGES : 224.

A partir de 9 ans | 14,95¤.

Une nouvelle série de quatre romans pour les 9-13 ans !

Un cocktail déjanté d'aventure et d'amitié.

Bienvenue à Cayou-des-Gringoles ! En cette fin d'été, Wesley vient d'emménager avec sa famille zombie sur la pittoresque île de Cayou-des-Gringoles, terre de légendes et de mystères. Il est temps pour le jeune zombi d'entrer au collège et d'y côtoyer des humains, dont il ne comprend pas les coutumes. L'occasion pour lui de se faire de nouveaux amis, Augustus et Léonora, mais aussi un ennemi en la personne de Drake, un sombre humain affublé d'un pigeon-robot, qui le prend rapidement en grippe et lui lance un défi sur les Menhirs maudits...

Un monde original plein d'humour et d'inventivité : des zombis végétariens, une ville fondée par une mangouste portant la cravate, des champinéons en guise de lampadaire...

De nombreuses illustrations modernes et aux couleurs éclatantes.

La nouvelle série d'Erwan Ji !

L'AUTEUR : Erwan Ji est né en 1986 à Quimper. Après un bac scientifique, il a passé une licence d'anglais en France et au Pays de Galles, puis un master de littérature aux Etats-Unis. Il a ensuite enseigné le français pendant trois ans près de Philadelphie, dans un lycée préparatoire atypique qui lui a inspiré celui de son premier roman, J'ai avalé un arc-en-ciel. Après un bref retour en France, il est allé chercher l'inspiration au Japon, où il est resté près d'un an pour enseigner le français et préparer ses prochaines histoires.
Son roman J'ai avalé un arc-en-ciel a été salué par la critique, et a reçu le prestigieux prix 15/17 de la Foire du Livre de Brive 2017. La suite, J'ai égaré la lune, paraîtra le 15 mars 2018. Avec Les Chevaliers des Gringoles, Erwan Ji s'aventure dans un nouveau registre, celui de l'aventure et de l'amitié pleine de fantasy (et de fantaisie !).

L'ILLUSTRATRICE : Papaya est née en 1987 en Russie, mais vit en Allemagne depuis qu'elle a deux ans. Sortie du lycée, elle a très vite commencé à travailler comme artiste conceptuelle pour un studio de jeux vidéo, et a participé à la création de jeux comme Black Mirror 2. Après cinq ans dans l'industrie du jeu vidéo, elle s'est orientée vers la réalisation d'illustrations à son propre compte. En 2013, ses dessins ont tapé dans l'½il d'Erwan Ji, qui l'a alors contactée pour réaliser les premières ébauches de ce qui deviendrait par la suite Les Chevaliers des Gringoles. Passionnée d'aventures et de fantasy, Papaya collabore depuis étroitement avec Erwan en anglais pour donner vie à la série.
FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 1 : Les menhirs maudits
ஜ MON AVIS :

« Les Menhirs maudits sont beaucoup plus hauts que je les imaginais. La clairière où ils se trouvent est couverte de rochers et de cailloux. Si tu tombes d'un menhir, tu n'atterris pas délicatement dans une mousse douce et moelleuse comme je l'espérais, tu t'écrases violemment sur des cailloux coupants. C'est ça qui est bien à Cayou-des-Gringoles, on n'est jamais à court de bonnes nouvelles. »

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour l'envoi de ce roman jeunesse absolument adorable et palpitant. Déjà, prenez juste le temps d'admirer cet objet-livre magnifique. A tenir en main, c'est un pur délice, et les illustrations de la prodigieuse Papaya sont si mignonnes, pleines de vie et de couleurs. Elles apportent un vrai plus à ce sublime ouvrage et à la dynamique de l'histoire.

Cette aventure nouvelle qui s'offre à nous nous propose de faire la rencontre d'un zombi (sans le 'e') tout simplement à croquer qui se prénomme Wesley. Dans ce monde où humains et zombis se côtoient somme toute assez fréquemment, il n'y a plus grande place pour d'autres créatures et pour l'émerveillement face à quoi que ce soit d'autre de surnaturel ou de magique...

Et pourtant, l'univers crée sous la plume mordante, vivace et regorgeant d'humour d'Erwan Ji et sous les pinceaux et crayons multicolores et pétillants d'imagination de Papaya, regorge d'espèces fantastiques, de mondes parallèles inexplorés et de magie qui se cache dans tous les recoins. C'était tellement intense à vivre comme lecture que je l'ai ressenti jusqu'au bout de mes doigts, tel un crépitement tout bonnement exaltant et perpétuel. Je suis si impatiente d'en savoir plus sur tous les secrets et légendes dont recèle le fascinant et si riche village de Cayou-des-Gringoles. Je n'ai qu'une seule envie : y retourner à nouveau lors de ma rentrée en septembre 2018 ! Ça fait du bien de rajeunir un peu et de reprendre le chemin du collège avec Wesley et ses nouveaux amis géniaux. Surtout que l'établissement scolaire de Cayou est particulièrement fantasque et captivant, on ne s'y ennuie pas une seconde ! On aurait envie de ne jamais quitter ce ravissant petit village même si, sous ses apparences proprettes, se cachent de sombres mystères...

Pour en revenir à l'explosive ambiance du collège, en ces lieux qui peuvent être si effrayants, en particulier pour les petits nouveaux, mon cher petit Wesley-chou saura y trouver des amis en or massif qui se montreront absolument formidables à chaque pépin que Wesley va rencontrer dans ce petit village pas si tranquille que ça. A de nombreuses reprises, le scepticisme de Wesley va être mis à rude épreuve et être in fine détrompé. L'hilarant et haut en couleurs, l'irremplaçable Augustus, et l'exceptionnelle et mystérieuse Léonora sauront prouver à notre zombi chéri que bon nombre de ses certitudes n'étaient pas fondées et lui apprendront qu'il faut savoir voir au-delà de ce que les choses, et les êtres, veulent bien nous montrer. Ces trois-là forment un trio d'or à eux seuls extrêmement touchant et solide. Ils savent s'épauler et combattre l'adversité ensemble avec beaucoup de malice et d'ingéniosité. Leurs chamailleries m'ont aussi énormément fait rire ! Heureusement que la superbe Léonora est là pour maîtriser nos deux gaillards. Je l'aime ma fifille d'amour ! ♥

Malheureusement, mon petit Wesley chéri, si chou, si gentil et brillant, ne va pas faire que des rencontres avenantes. Le personnage de Diego m'a particulièrement intriguée : au départ, il donne l'illusion de se servir de l'excuse de sa cécité pour mieux martyriser les autres à l'aide de la haute-technologie que son père a conçue pour lui faciliter la vie. Mais j'avais en réalité tout faux : au fond, Diego est un personnage qui ne suscite ni la pitié ni le mépris, même si je suis loin de cautionner ses actes pour le second point. Il est juste un être humain remarquablement impressionnant et habile (même si mon Wesley d'amour va se montrer plus rusé, huhu) qui veut à tout prix se débrouiller par lui-même et qui est au fond un gros nounours. Je voulais juste le serrer tout fort dans mes bras jusqu'à l'en étouffer afin de lui apporter tout l'amour et le soutien dont il avait besoin. Son acolyte, le robot Pigeon (le pauvre, il n'a même pas droit à un prénom digne de ce nom !), semblait être un simple robot programmé pour suivre les directives parfois (souvent) bien crétines de Diego, mais il semblerait que je me sois fourvoyée sur le pigeon (d'où son nom actuel ! Pauvre piou-piou... Oui, j'aime enfoncer le clou, ça se sent ou pas ?) en acier également. J'ai beaucoup aimé le fait qu'il soit doté d'une conscience et qu'il soit ainsi un loyal serviteur qui sache faire ce qu'il y a de mieux pour son maître et pour les autres.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à plonger dans cette histoire tout à fait ravissante, qui m'a mis du baume au c½ur grâce à ses personnages chaleureux, extrêmement touchants et crédibles, et à son univers féerique qui croise la modernité et qu'on quitte à contrec½ur bien trop vite... Heureusement que le tome deux va tout aussi vite arriver, je bous d'impatience !!

Nanette ♥

« Je me tourne vers Drake, fou de rage. C'est pas bien ce qu'il fait, c'est entre lui et moi que ça se passe. Quiconque a vu quelques films sait que lors d'un conflit d'homme à homme, ou d'homme à zombi, il faut laisser les femmes et les oeufants en dehors de ça. »

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 1 : Les menhirs maudits
COUP DE C¼UR gros comme ça pour ce début de saga absolument démentiel ! ♥

✓ - Toute cette mise en abyme entre les ½uvres d'Erwan Ji, je trouve ça fabuleux ! Je vous conseille fortement de lire au moins J'ai égaré la lune (ma chronique ici) pour comprendre mon propos... ;)
- Cayou-les-Gringoles, ou la définition même du home sweet home ! Je veux définitivement y poser mes valises ! Et rencontrer le maire-mangouste fondateur du village ! Je n'abandonne pas ce rêve !


✗- C'était beaucoup trop court !! Pourquoi ??!! TT

« Aujourd'hui, c'est mon premier entraînement pour mon duel sur les Menhirs maudits. J'ai proposé à Léo d'aller la chercher chez elle en vélo, hier, mais ça n'a pas eu l'air de lui faire plaisir. Je croyais que pour marquer des points avec les humaines, il fallait leur offrir des trucs ou aller les chercher avant un rendez-vous. Léo a refusé mes bonbons l'autre jour, et elle n'avait pas du tout envie que je vienne chez elle. Conclusion : les films humains racontent des saucisses. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Erwan Ji, Papaya, éditions Nathan, Les chevaliers des Gringoles, Livre 1, Les menhirs maudits, 2018, Jeunesse, Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, cohabitation, yétis, amitié, discrimination, violence, silence, humour, aventure, courage, duel, rivalité, intégration, tolérance, absurde, gentillesse, entraide, enfance, collège, ingéniosité, intelligence, maturité, douceur, couleurs, extraordinaire, ahurissement, adrénaline, compagnon robotique, protection, tendresse, folie, mystère, zombies, coup de coeur ♥
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#Posté le samedi 22 septembre 2018 15:01

Modifié le samedi 06 juillet 2019 07:38

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