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FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T3 : L'élixir ultime

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T3 : L’élixir ultime
• AUTRICE : Lucie Pierrat-Pajot.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantastique.
• THÈMES : Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, urbanisme, légendes, complot...
• PAGES : 358.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.

La comtesse Vérité rêve de posséder l'élixir ultime permettant de contrôler les foules par la seule pensée. Qui pourra arrêter celle qui s'apprête à déclencher une guerre internationale, à la veille du nouveau siècle ? Nathanaël, parti à la recherche de ses origines hors de Larispem ? Liberté, enfermée dans la sinistre prison de la Petite Roquette ? Ou Carmine, tiraillée entre son indéfectible amitié et sa loyauté envers les louchébems ?

Révélations, complots, sentiments, intrigues politiques... le dénouement haletant de la trilogie rétrofuturiste.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome trois des Mystères de Larispem, L'élixir ultime, ou le tome final d'une trilogie qui est définitivement allée crescendo pour moi. En effet, le tome un fut de mon côté une excellente lecture, le tome deux un véritable COUP DE C¼UR ♥ ; quant à ce troisième tome, il s'agit tout simplement d'un COUP DE FOUDRE ϟ retentissant. Un grand MERCI aux éditions Gallimard jeunesse pour cette bien jolie surprise qu'ils m'avaient faite là en m'envoyant ce livre de façon impromptue à l'époque (le livre est sorti en septembre/octobre 2018), juste merci infiniment. Il est désormais temps pour moi de dire adieu à Larispem comme il se doit ! Je n'étais résolument pas prête (et je ne l'aurais probablement jamais été) à le faire mais il le fallait bien... Sans plus attendre, place à ma critique qui s'annonce dithyrambique, vous êtes prévenus !

Pour commencer, parlons de ma révélation dans cet ultime (ha, ha, quel humour !) tome qui fut sans aucun doute le personnage jusque là secondaire de Maxime Sévère. Grâce à ce troisième opus, j'ai pu effectivement totalement redécouvrir ce désormais protagoniste jusqu'alors d'apparence extrêmement guindée et froide, pour ne pas dire sévère (je suis décidément d'humeur blagueuse aujourd'hui - plus sérieusement, ce nom de famille lui va comme un gant à mon sens ; bravo à Lucie Pierrat-Pajot pour sa grande perspicacité, tout est dans la minutie du détail) qui s'est révélé être in fine un homme plein de ressources et assurément la loyauté incarnée. Très sincèrement, j'ai beaucoup, allez, soyons francs, énormément d'estime pour cet individu qui n'a jamais cessé de servir les intérêts de sa nation et ainsi de croire de toutes ses forces en un monde plus impartial et égalitaire pour tous même si, que ce soit au dix-neuvième siècle ou de nos jours, nous ne sommes toujours pas parvenus à réaliser ce rêve qu'une pléthore de grands hommes et femmes ont fait au fil des décennies. Ce constat d'échec et d'impuissance est tout bonnement accablant à mon sens. Au fond, la cité-état de Larispem si chère à Maxime (je ne sais pas si celui-ci aimerait ma familiarité présente mais je n'en ai cure, je suis une rebelle moi, messieurs dames !) au point qu'elle s'en retrouve véritablement au centre, au c½ur, de son existence et qu'il soit inextricablement relié à cette dernière (Larispem pourrait être son deuxième prénom je pense - ceci n'est pas une moquerie ou une insulte ; comme je vous l'affirmais plus haut, j'admire immensément la dévotion dont fait preuve cet homme) est aussi visionnaire et épatante que criante d'hypocrisie, l'on s'en rend compte plus que jamais avec L'élixir ultime. Néanmoins, cela ne m'a pas empêché de tomber amoureuse de ce surprenant et extraordinaire endroit où la mécanique la plus pointue croise les vestiges immuables, inébranlables, à tout le moins dans nos mémoires (big up en particulier à la Cathédrale Notre-Dame qui a énormément souffert mais qui reste malgré tout debout comme une vraie reine), intemporels de la métropole parisienne et je suis également tombée sous le charme de ses inénarrables habitants. Dans ce tome, j'ai été tout spécialement séduite par le tandem de choc hautement improbable formé par Maxime et Nathanaël, ou THE DUET I NEVER KNEW I NEEDED. Pour la peine, je laisse Ne-yo leur chanter la sérénade tellement je les aime d'amour tous les deux ♫ (attention, je ne les considère pas comme l'un de mes OTPs ! Ce serait la chose la plus bizarroïde et malsaine du monde, sinon - yeurk !) Et puis sinon, oui, je sais, cela n'a rien à voir avec la choucroute, c'était simplement histoire de partager avec vous cette sublime chanson en la casant quelque part dans l'une des chroniques. Voilà, c'est chose faite et cela me permet de la réécouter et de m'en délecter au passage, héhé ! Bref, pour en revenir à notre duo de merveilleux moutons (je joue avec le feu actuellement - ils le prendrait tellement mal mes deux chéris mais j'aime les enquiquiner en écrivant ces lignes, je suis machiavélique, mwahaha !), je le dis très honnêtement, j'ai été extrêmement émue par ce merveilleux et authentique lien qui se tisse entre eux dès le début de L'élixir ultime. Et cette magnifique et poignante relation ne va faire qu'évoluer progressivement au fil du récit, au mieux, vous vous en doutez. En clair, j'ai été séduite par le personnage de Maxime Sévère que j'ai vu sous un jour totalement nouveau dans ce récit-ci (par ailleurs, je m'excuse infiniment de l'avoir aussi mal jugé auparavant !). Quant à mon petit Nathan, il a indubitablement grandi depuis le tome un et il ne fait que continuer à mûrir dans ce tome-ci. En outre, il sait désormais s'affirmer et se jeter à l'eau, prendre des décisions difficiles et les assumer. Et encore, ce n'est qu'un résumé fort sommaire de tout ce que Nath (les fans d'Amour sucré verront la référence avec ce joli surnom ♥) est désormais capable de faire sans ciller, le regard frondeur et la langue bien aiguisée. Je n'ai qu'une chose à dire : I'M A PROUD MOM (again), FELLAS !!!!

Au niveau toujours des personnages, j'ai aussi énormément aimé celui de Félix introduit ici : cet homme de prime abord facétieux et prodigieusement nonchalant m'a immensément touchée car à mes yeux, il essaye assurément de faire de son mieux et de réparer ses nombreuses erreurs. Je dirais que ce que j'aime le plus avec ce personnage, c'est qu'il ne prétend pas être un héros, loin de là, et qu'au contraire, il s'assume en tant que pauvre mortel qu'il est, portant entre autres sur son dos sa pléiade de regrets et arborant presque fièrement, à tout le moins avec une sincérité désarmante, chacune de ses imperfections. Il peut certes souvent nous agacer et faire lever nos yeux au ciel mais personnellement, je préfère mille fois mieux un protagoniste cassé, cabossé, lâche sur les bords, qui se sait être humain et qui accepte donc naturellement le fait indéniable qu'il a commis des impairs et qu'il en commettra sans doute encore une bonne poignée à une figure masculine arrogante, badass à outrance, qui se croit supérieure au commun des mortels et qui nous le fait clairement comprendre, que ce soit par le langage verbal ou corporel. Vous l'aurez compris, la myriade de défauts de Félix et son caractère définitivement changeant et craintif sur une bonne partie du livre me vont parfaitement. C¼UR SUR LUI ♥

Cependant, les meilleurs personnages de la saga selon moi sont et resteront les figures principales féminines de cette histoire. Pour ma part, il m'est tout simplement impossible de choisir entre la battante et exceptionnelle Carmine Noir et la tout aussi téméraire et époustouflante Liberté Chardon. JE LES AIME D'AMOUR CES NANAS-LA. J'ai l'impression que je ne fais que de vous rabâcher cela depuis ma critique livresque du tome un et cela doit être sûrement le cas mais elle le mérite à un tel point qu'il ne pouvait en être autrement. Pour ce qui est des femmes dans cette folle aventure, je n'oublierai certainement pas de sitôt une méchante aussi glaçante et fascinante que la remarquable et saisissante Vérité de Maugardin, soyez en assurés. Au fond, j'aurais juste aimé que le personnage de femme au pouvoir de Michelle Lancien soit plus étoffé, que son background personnel soit plus creusé surtout. Cela aurait permis à mon sens de rendre cette figure de proue incontournable du système politique de Larispem d'autant plus bouleversante et réelle, marquante, à mes yeux. Malheureusement pour moi, je l'ai trouvé moins iconique et captivante, palpable que notre redoutable antagoniste Vérité et je trouve cela fort dommage. Je regrette également que l'aspect spirituel, pour ne pas dire religieux, du symbole incarné par le Taureau n'ait pas été plus creusé que cela. Souvenez-vous, dans ma chronique du premier tome, je vous avais déclaré que j'étais tout bonnement persuadée que quelque chose de louche et qui dépassait carrément notre entendement se cachait derrière cette référence au Taureau en tant qu'étendard et entité supérieur de Larispem. Je soutenais alors mordicus que ce simple dessin frappant les pièces de monnaie des Larispemois et étant l'incarnation bestiale de leur indépendance et de leur victoire passée nous dissimulait quelque chose d'aussi énorme que la vénération que ses citoyens lui portent. Sauf qu'in fine... Cela ne s'est pas du tout révélé être le cas, à mon grand désarroi. Bon, j'admets jouer dans le mélodrame en tapant cela sur mon clavier ; il n'empêche que, bien que Lucie Pierrat-Pajot avait réussi à totalement me faire oublier mon engouement pour ce que je considérais être "le mystère du Taureau", je reste frustrée à ce niveau-là. Au fond, cela rejoint ce que j'évoquais avec le personnage de Michelle Lancien : ce manque d'informations au sujet de l'avant, du pendant et de l'après-Commune. Que voulez-vous, ma curiosité et mes attentes sont insatiables, j'en veux toujours plus. Et puis, ces "petits" bémols ne m'ont pas gâché mon plaisir, rassurez-vous. Au contraire, j'aime immensément cette merveilleuse saga qu'est Les Mystères de Larispem et je le crie haut et fort.

Dernier point pour lequel j'estime autant cette série littéraire et pas des moindres : Les Mystères de Larispem a accompli l'impensable exploit de m'avoir fait prendre conscience de l'incontestable beauté et somptuosité de Paris, ville que je détestais (le mot est fort, mais disons que je ne l'aimais franchement pas histoire d'être plus proches de la vérité vraie). Certes, la plupart des incroyables lieux de Larispem qui m'ont fait juste rêver de m'y rendre sont fictifs, sortis tout droit de la fabuleuse imagination de l'autrice ; cependant, ils côtoient d'authentiques prouesses architecturales qu'il me tarde dorénavant d'aller découvrir par moi-même lors de mon week-end parisien qui aura lieu du 12 au 13 octobre (j'ai hâte !). M'est avis que je vais voir notre majestueuse (mais tout de même sale et sacrément polluée par endroits, je n'en démords pas) capitale sous un autre angle à l'avenir. Et ce sera en grande partie grâce à Lucie Pierrat-Pajot ! Au passage, je vote pour que cette autrice d'exception revisite Paris à sa façon comme elle le fait dans Les Mystères de Larispem en vrai en devenant une sorte de Baron Haussmann 2.0. Ses idées de génie à la sauce délicieusement steampunk pourraient grandement aider les architectes en charge de l'immense chantier parisien, j'en suis certaine ! Si jamais Mme Anne Hidalgo passe par là... Voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire. A bon entendeur.

Pour conclure, je dirais que la saga des Mystères de Larispem dans son ensemble est de celles à laquelle je ne regrette résolument pas d'avoir laissé sa chance. Cet extraordinaire univers, ses remarquables personnages ainsi que son irrésistible argot de louchébem vont atrocement me manquer mais je les quitte le c½ur apaisé et la tête remplie d'impérissables souvenirs. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Editions Gallimard Jeunesse, Lucie Pierrat-Pajot, 2018, Littérature française, Fantastique, Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, urbanisme, légendes, complot, Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 15 septembre 2019 11:13

Modifié le mardi 17 septembre 2019 15:43

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T2 : Les Jeux du siècle

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T2 : Les Jeux du siècle

• AUTRICE : Lucie Pierrat-Pajot.
• ANNÉE : 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantastique.
• THÈMES : Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, urbanisme, légendes...
• PAGES : 322.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

A l'aube du XXe siècle, les jeux de Larispem sont lancés ! Carmine, la fougueuse louchébem, Nathanaël, nouvellement apprenti au Cochon Volant, et Liberté, technicienne à la tour Verne, forment l'une des six équipes de ce Jeu de l'oie à l'échelle humaine. Pendant ce temps, la comtesse Vérité ½uvre dans l'ombre pour s'emparer de la Cité-Etat. L'intrépide trio parviendra-t-il à déjouer ses plans ? Et sauront-ils décoder le Livre de Louis d'Ombreville, qui suscite tant de convoitises ?

Course-poursuite dans le cimetière Lachaise ou chevauchée sauvage d'un taureau mécanique... D'un arrondissement à l'autre, les épreuves se succèdent et le danger grandit. La suite audacieuse du livre qui a remporté la 2e édition du concours du premier roman jeunesse.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'avais juste hâte de dévorer, à savoir celui des Mystères de Larispem ou la formidable saga signée Lucie Pierrat-Pajot. En tout cas, je ne suis pour l'instant absolument pas déçue de cette trilogie : le premier tome m'avait tout bonnement passionnée ; je l'avais trouvé pour ma part déjà très explosif et tout ce qu'il y a de plus prometteur, annonçant quelque chose de tout simplement é-norme pour la suite et je ne m'y suis résolument pas trompée. En effet, j'ai pour ainsi dire a-do-ré ce second tome, encore plus que le premier. Je l'avais pressenti que Les Jeux du siècle serait encore mieux que son prédécesseur, je le sentais, j'en étais convaincue et mon instinct, mon flair pour dénicher et prévoir les petites pépites littéraires, ne m'a nullement fait faux bond, bien au contraire ! Je suis si heureuse d'avoir pu continuer cette fabuleuse série livresque et je remercie pour cela les éditions Gallimard Jeunesse. Merci du fond du c½ur pour ce somptueux envoi qui m'a résolument charmée et que j'ai savouré avec une authentique délectation !

Pour commencer, l'une des qualités indéniables de ce livre, c'est qu'il se lit littéralement comme un rien, c'est-à-dire qu'une fois que vous l'avez ouvert, il en devient à proprement parler impossible à lâcher avant de l'avoir terminé. Les Jeux du siècle est en effet assurément addictif. Ses pages se tournent toutes seules et les différents rebondissements du récit s'imbriquent parfaitement les uns avec les autres, tout s'enchaîne sans anicroche, ce qui rend la lecture de ce livre extrêmement fluide et haletante. Qui plus est, l'univers délicieusement steampunk crée par l'autrice est à mon sens aussi fascinant que terrifiant, tout ce qu'il y a de plus approfondi, creusé et passionnant. On sent véritablement à chaque ligne que l'on lit l'implication directe et entière de Lucie Pierrat-Pajot pour donner à son intrigue et au monde alternatif au nôtre dans lequel évoluent les personnages une réelle consistance et crédibilité.

Un autre point fort juste flagrant de cette incontournable série livresque, ce sont ses divers protagonistes, que je trouve une fois encore tout à fait surprenants, épatants et que l'on prend un authentique plaisir à suivre dans les méandres de cette cité-état modernisée qui recèle bien des coins sombres. Et justement, même si l'on s'inquiète constamment du sort de ses habitants et autres individus qui y déambulent, on ne peut pas s'empêcher de vouloir accompagner ces personnages d'encre et de papier jusqu'au bout. Le désir impérieux de braver tous les dangers qui pavent leur chemin à leur côté se fait in fine le plus fort ! Pour ma part, je ressentais avant ma lecture de ce tome deux une vibrante excitation et une impatience à peine contenue à l'idée de retrouver ma farouche et magnifique Carmine, mon adorable et tout aussi superbe Liberté ainsi que mon choupinounours adoré Nathanaël et ce que je pressentais et espérais de toutes mes forces s'est produit : les trois réunis forment ensemble un trio du tonnerre que j'aime tout bonnement d'amour. Voilà, ça, c'est dit. Ce qui m'a aussi agréablement surprise pour ce qui est du traitement accordé aux personnages dans ce tome deux, c'est le fait que l'autrice ait décidé de laisser transparaître la vulnérabilité, même une part infime, et la culpabilité que chacun d'entre eux a pu ou peut encore éprouver. On perçoit la fébrilité et le chagrin qui rongent la plupart des figures emblématiques de ce récit comme si on lisait dans un livre ouvert et ce choix de mise à nue de leurs c½urs, de leurs sentiments, de faire montre entre eux et envers nous lecteurs d'une sensibilité et d'une honnêteté désarmante (et également bien souvent tranchante comme un couteau), permet à mon sens de les rendre plus proches de nous, plus humains et palpables. Cela en rend l'empathie que l'on ressent à leur égard d'autant plus intense et sincère. Et ça vaut notamment en ce qui concerne les antagonistes de l'intrigue qui sont selon moi indéniablement charismatiques et extrêmement attirants. Ce qui est grandement appréciable avec eux, c'est que Lucie Pierrat-Pajot a évité de se précipiter dans le piège traditionnel du manichéisme trop facile et évident. Les nombreux (mais pas trop non plus pour éviter de se perdre, rassurez-vous) personnages sont ainsi en réalité tout en nuances et on a envie alors d'épouser autant les ambitions et projets des uns que ceux des autres. Tout est in fine uniquement question de fierté et d'acquérir du pouvoir, toujours plus de pouvoir, afin d'avoir main basse sur la ville et la population et ne plus jamais se sentir en situation de faiblesse et de rabaissement de soi. A vrai dire, ceux que l'on prend pour les grands méchants loups de l'histoire sont, d'une part, tout ce qu'il y a de plus intéressants et creusés psychologiquement parlant ainsi qu'au niveau de leur background, de leur histoire personnelle ; on comprend en effet, et d'autant mieux dans ce tome deux, la démarche qu'ils suivent, comment ils en ont arrivés là. Ils font certes toujours autant froid dans le dos, et, pour être tout à fait franche, je dirais même plus qu'avant ; néanmoins, cela ne nous empêche pas de vouloir compatir à leur pitoyable, en terme de perte d'humanité et de dignité morale, sort. D'autre part, ils sont loin d'être les seuls à représenter une véritable menace pour Larispem et l'état de paix et de progrès relatif de la dite cité-état et de son idéologie égalitaire. La situation dans Les Jeux du siècle est effectivement beaucoup plus compliquée qu'il n'y paraît car, une fois encore, les personnages et leurs agissements, leur façon de penser, ne sont pas ni tout blancs ni tout noirs mais plutôt d'une teinte de gris aussi affirmée et frappante que celle du crayon de Donatien Mary qui a donné naissance aux remarquables illustrations qui ouvre majestueusement chaque chapitre et qui donnent d'autant plus vie au récit. Encore un indubitable et imparable atout dans la manche de ce livre que je me permets à juste titre de souligner en passant. Pour en revenir à mon propos originel, je dirais que la plume de Lucie Pierrat-Pajot a brillé ici par son intelligence brillante et redoutable car l'intrigue de ce tome deux nous réserve en effet bien des surprises et encore, nous ne sommes pas au bout de nos peines. Que ce soit au niveau de l'avancement de l'intrigue ou du développement des personnages, tout s'accélère, les tenants et aboutissants de la saga se précisent et le tout nous promet un ultime dénouement tout simplement détonant et époustouflant, mark my words.

Avant de clore cette chronique, je souhaiterais juste consacrer un paragraphe à part à celle qui à mes yeux a vécu le plus impressionnant des glow up (terme anglophone qui désigne une incroyable transformation physique et/ou psychologique, ce qui est le cas ici pour la seconde catégorie), à savoir Liberté. Dans le tome un Le sang jamais n'oublie, elle était déjà ma petite chouchoute, mon personnage favori entre tous, mais là, elle m'en a franchement bouché un coin tant elle est parvenue à me faire passer par une pléthore, notez la magnificence du mot employé, et ce n'est pas à la légère, d'émotions si complexes et électrisantes que j'en suis ressortie véritablement toute retournée. Je trouve que Lucie Pierrat-Pajot a réussi à faire vivre à cette héroïne qu'on n'apprécie pas suffisamment à sa juste valeur, et la principale concernée est elle-même la première à commettre cette impardonnable bévue, une évolution absolument in-cro-yable. Très sincèrement, les mots me manquent pour décrire l'ahurissante métamorphose de Liberté qui, au fil des pages et des épreuves des fameux Jeux du siècle, qui se trouvent être résolument à la hauteur de l'engouement qu'ils suscitent, passe d'une nature assurément prudente et réservée à déterminée à une autre sous le signe d'une détermination, d'un culot et d'une insoumission frondeuse et on ne peut plus contagieuse. En clair, Liberté porte plus que jamais bien son prénom au vu de son attitude flamboyante et extrêmement courageuse tendue vers un souffle nouveau, un besoin viscéral d'assumer son identité et de ne plus jamais se laisser manipuler, ni marcher sur les pieds. Il me tarde avant toute chose de savoir ce qu'il va advenir d'elle dans le troisième et dernier tome. Une chose est sûre, elle a tout mon soutien et mon approbation et je serai toujours de son côté, il n'y a pas à en douter !

Pour conclure, je dirais simplement que Les Jeux du siècle m'a pour ainsi dire littéralement laissée sur les fesses. Je ne vois pas très bien ce que je pourrais ajouter à tout ce que j'ai déblatéré de positif dans cette chronique, à part de foncer sans hésiter sur cette saga steampunk, thriller politique et fantastique (oui, tout ça à la fois) qui en vaut sacrément le détour. Pour ma part, je suis bien heureuse d'avoir le troisième opus, L'élixir ultime, en ma possession afin de pouvoir le dévorer séance tenante ! Même si cela signifiera que j'aurai alors terminé la saga et je ne suis absolument pas prête à faire mes adieux à Larispem, croyez-moi ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, Les Mystères de Larispem, Tome 2 ♥, Trilogie, Les Jeux du siècle, Lucie Pierrat-Pajot, 2017, Littérature française, Fantastique, Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, urbanisme, légendes, coup de coeur ♥
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#Posté le lundi 19 août 2019 04:54

Modifié le mardi 17 septembre 2019 15:47

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles - T2 : Rebelles

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles - T2 : Rebelles

• TITRE VO : Blood of a thousand stars.
• AUTRICE : Rhoda Belleza.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, YA.
• THÈMES : Bataille spatiale, space opera, pouvoir, organisation rebelle, alliance, course contre la montre, aventure, vengeance, galaxies, empire galactique, impératrice, dynastie, survie, espace, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, robotique, manipulation, science avancée, intelligence artificielle, contrôle, médias, propagande, bourrage de crâne, deuil, drame, mort, sacrifice, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, hypocrisie, faux semblants...
• PAGES : 384.

Dès 14 ans | 17,95¤.

Ma chronique du tome 1 : ici.

/!\ Le résumé du tome 2 spoile le tome 1 ! Ne pas lire ce qui va suivre si vous souhaitez vous procurer ce dernier. /!\

Un seul choix : se rebeller ou se soumettre.

Un page-turner très accessible et captivant

Une trépidante série en deux tomes, avec les ingrédients d'un très bon space-opéra :
luttes de pouvoir entre empires galactiques, complots, trahisons, course-poursuite...

LA GUERRE GRONDE DANS LA GALAXIE.
Rhiannon, devenue impératrice, est confrontée à un dilemme : s'allier avec son ennemi Nero, l'assassin de ses parents, pour assurer la paix ; ou le dénoncer et risquer de perdre le trône. Elle ignore que ces décisions menacent de mettre en danger Alyosha et sa s½ur disparue, Kara, pris dans la révolte.

L'AUTEURE : Rhoda Belleza a passé son enfance à Los Angeles, où elle a grandi en imaginant des fanfictions sur la série X-Files. Elle est éditrice dans une maison d'édition jeunesse et écrit dans un appartement ensoleillé de Brooklyn, rempli de vélos et de chaussures. Quand elle ne travaille pas sur ses livres, Rhoda regarde des tutoriels sur le nail art, visionne des films de kung-fu et s'amuse à coudre des vêtements.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du second tome d'une saga qui n'a définitivement pas fait l'unanimité, j'ai nommé Le Trône des étoiles. En effet, j'ai vu passer beaucoup d'avis extrêmement mitigés et surtout négatifs sur la blogosphère à propos de cette duologie. Pour ma part, je remercie infiniment les éditions Nathan pour la traduction et la parution de ces deux tomes en France ainsi que pour me les avoir si gentiment envoyés car j'ai en toute honnêteté adoré cette aventure intergalactique jusqu'au bout. Cependant, et je vais m'épancher plus en détails à ce sujet au cours de ma chronique, je comprends tout à fait que beaucoup de personnes n'aient pas été convaincues par cette courte saga qui a fait office d'étoile filante dans ma vie de lectrice. Une comète particulièrement brillante de mon côté mais dont l'éclat s'est parfois retrouvé terni. Explications.

Avant de véritablement commencer ma chronique littéraire, je souhaitais juste émettre un commentaire sur la couverture de ce second tome. Contrairement à celle du premier, elle m'a beaucoup moins plu, tout simplement parce que je ne m'imaginais pas du tout les personnages qui y sont représentés, Kara et Alyosha, comme cela, en particulier Alyosha. Je pense que cela est dû au fait que j'ai eu le temps d'un premier tome entier pour me faire une idée suffisamment précise d'à quoi ces deux-là devaient ressembler selon moi. Malheureusement, l'illustration de ce livre-ci ne correspond pas vraiment au travail qui avait été réalisé par ma propre imagination. Autant la façon dont Rhiannon et Dahlen avaient été dessinés ne m'avait absolument pas gênée, étant même très proche de ma perception de ces deux protagonistes-ci, autant je n'ai pas adhéré au graphisme proposé pour notre autre duo phare. Rien de bien méchant cependant car mon imaginaire n'est pas du genre à se laisser entraver par la première image qu'il voit dans le cas présent. C'est là une question d'appréciation toute personnelle ; je ne vais donc pas m'appesantir plus avant là-dessus (en réalité, je l'ai déjà fait bien assez).

Comme je l'ai mentionné précédemment dans l'introduction, pas mal de choses qu'on pourrait qualifier de défauts m'ont semblé flagrantes dans ce second tome alors que ce n'était pas le cas avec son prédécesseur. Tout d'abord, j'ai trouvé l'intrigue de ce titre-ci, Rebelles, beaucoup trop saccadée et précipitée à mon goût. On a à peine le temps de prendre conscience que tel événement se déroulait qu'on passe déjà au suivant et à un autre point de vue. L'alternance entre différentes narrations ne m'a jamais dérangée, trouvant au contraire cette façon de procéder et de raconter l'histoire très enrichissante, et je ne dirais pas que c'est cela qui m'a le plus embêtée avec ce récit, loin de là. Non, ce qui m'a véritablement dérangée, c'est la vitesse à laquelle avançait l'intrigue, le fait qu'on ne prenne pas la peine de souffler un peu avant de se jeter de nouveau dans la gueule du loup. Cependant, il en aurait fallu bien plus pour totalement me perdre et me faire décrocher et je pense même que, de façon totalement contradictoire, c'est cette accélération des événements qui a fait que j'ai in fine autant accroché, incapable que j'étais de refermer le livre tant je ne l'avais pas terminé. Une chose est sûre, on ne pourra pas reprocher à Rhoda Belleza que son intrigue traîne en longueurs. C'est même tout l'inverse car tout s'enchaîne de façon plutôt fluide et cohérente. Il n'y a tout simplement aucun temps mort. Mais justement, j'aurais aimé que l'autrice laisse plus de place à la contemplation et ait la patience de faire un arrêt sur image à certains grands moments forts de son récit, histoire de nous faire réellement ressentir leur importance et en ajouter en teneur émotionnelle. M'est avis que cela aurait permis d'affirmer le côté épique de l'intrigue et ainsi de mieux happer le lectorat. Personnellement, j'ai été conquise avec cette intrigue intergalactique dès le départ car je m'y connaissais déjà assez bien en matière de SF et parce que j'ai été séduite par le côté pêchu, très dynamique de la plume de l'autrice. Il y avait ce petit quelque chose qui a fait que je me suis sentie impliquée, que je me sentais concernée par les enjeux rencontrés au cours de l'intrigue, par les nombreuses épreuves que les personnages avaient à surmonter. Par ailleurs, Rhoda Belleza ne les épargne nullement dans ce tome deux, bien au contraire, ce qui a fait autant mon bonheur que mon malheur. Bonheur car l'intensité dramatique était à son comble et que, dans le contexte présent, cela suivait malheureusement l'implacable logique du récit, en solidifiant par ce fait sa crédibilité. Malheur parce que bien évidement, mon petit c½ur a fini en mille morceaux éparpillés dans l'infinité de l'univers et a saigné d'un rouge aussi chatoyant que celui de la « Rose de la galaxie ».

En parlant de cette dernière, avant d'ensuite aborder la question des autres personnages de cette grande aventure, je reste certainement sa plus fidèle partisane. Pourtant, en voyant le résumé de ce tome-ci, j'avais fortement peur que ma petite Rhi ne me déçoive et que j'en finisse dépitée. Force est de constater que j'ai bien fait de placer ma confiance en elle. Encore une fois, je peux tout à fait imaginer le fait que de nombreux lecteurs ne se soient pas attachés à elle, qui est pourtant l'une des héroïnes centrales de histoire, pour ne pas dire celle qui se retrouve au c½ur de tout. Tout au cours de cette duologie, Rhi a fait des erreurs monumentales qu'on pourrait qualifier d'impardonnables. Mais elle s'est toujours relevée et elle a fait du mieux qu'elle a pu. J'ai beaucoup aimé le fait que cette duologie dans son ensemble souligne autant les imperfections de notre humanité, ainsi que l'importance de savoir se mettre à la place d'autrui. Rhoda Belleza a aussi su donner la part belle aux femmes, en particulier dans ce second tome, et cela fait franchement du bien. On nous dépeint des femmes fortes, têtes brûlées parfois, mais surtout courageuses, qui ne se laissent pas abattre et qui sont pleines de ressources. Pour le coup, les deux figures principales masculines que sont Aly et Dahlen s'en sont retrouvées totalement éclipsées de mon point de vue et c'est assez dommage car je les aime énormément ces deux-là. Mais in fine, j'ai accepté que Rhi et Kara, qui m'a paru résolument plus sympathique dans ce tome-ci, soient celles qui se retrouvent dans la lumière car elles le méritent, et ce pour un nombre incalculable de raisons que vous découvrirez si vous vous lancez dans cette courte saga - et j'espère sincèrement que vous le ferez.

Dernier petit point que je souhaitais mettre en avant : la place que Rhoda Belleza accorde aux thèmes inextricablement liés ici de la manipulation des masses et de l'intelligence artificielle/nouvelles technologies. Si j'ai trouvé que l'intrigue allait un peu trop vite à mon goût, notamment au niveau des moments d'émotion que j'aurais voulu plus étirés dans le temps, plus marqués, tout ce qui entoure le principe du « réécriveur », instrument tout droit sorti de l'imagination de l'autrice, était en revanche parfaitement clair et bien expliqué à mon sens. Je ne vous dirai pas à quoi sert cette machine au nom tout à fait intriguant et adéquat au vu de sa fonction, mais cela fait véritablement peur et c'est aussi tout ce qu'il y a de plus crédible. De quoi ajouter à mon angoisse au cours de ma lecture donc. On sent aussi que Rhoda Belleza a tiré les bonnes leçons de notre Histoire avec la figure d'antagoniste qu'est Nero. Ce dernier n'a rien à envier à l'empereur romain qui lui a inspiré son nom et je l'ai trouvé tour à tour méprisable, effarant et également absolument captivant. Il est l'incarnation même du brainwashing et de l'ambition. Cependant, malgré le fait qu'il soit la cruauté et le sadisme faits homme, il possède une certaine part de lumière en lui, j'en suis persuadée. Rhoda Belleza l'a pour ainsi dire "élaboré" de façon à ce que l'on ressente un lien de connivence avec lui et à ce qu'il soit un méchant crédible et mémorable à nos yeux. À tout le moins, il le restera aux miens. En revanche, j'ai été plutôt déçue de sa background story. J'en attendais beaucoup plus et je regretterai toujours que ce potentiel gâché n'ait pas été exploité comme il méritait de l'être.

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans la lecture de cette duologie et de vous faire ainsi votre propre avis par vous-même. Je me rends compte qu'au cours de cette chronique, j'ai essayé de trouver de gros bémols à cette série livresque afin de rejoindre l'opinion générale alors qu'au fond, j'aurais juste aimé que l'autrice étoffe plus son intrigue, en particulier les instants tragiques et de fortes tensions, et développe le passif de ses personnages. Ce sont là les seuls petits points noir que je lui trouve. À ce niveau-là, je suis un peu restée sur ma fin mais je crois que cela prouve à quel point ces protagonistes me passionnent et me fascinent, d'où le fait que je veuille en savoir plus sur eux, et ça, c'est une bonne chose. Vous voyez, j'arrive même à extraire du positif de la seule chose qui a réussi à me frustrer et donc à me faire ressentir un sentiment mitigé. C'est dire à quel point j'aime cette saga et la défend ardemment ! Pour ma part, ma grande expédition dans les étoiles prend tristement fin mais il n'est pas trop tard pour vous pour embarquer dans le vaisseau de la plus torturée mais aussi de la plus courageuse des impératrices qui soit. De mon côté, si la mélancolie nostalgique commence déjà à me gagner à peine un peu plus d'une semaine après que j'eus fini ma lecture de cette folle histoire, elle a aussi un savant goût d'espoir. Merci Rhoda Belleza de nous avoir offert cette belle aventure aux confins de votre espace-temps ! J'ai vécu un fabuleux voyage, aussi épatant que chamboulant ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, Rhoda Belleza, service de presse, éditions Nathan, Littérature américaine, 2018, 2019, Science-fiction, YA, Young Adult, Bataille spatiale, space opera, pouvoir, organisation rebelle, alliance, course contre la montre, aventure, vengeance, galaxies, empire galactique, impératrice, dynastie, survie, espace, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, robotique, manipulation, science avancée, intelligence artificielle, contrôle, médias, propagande, bourrage de crâne, deuil, drame, mort, sacrifice, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, hypocrisie, faux semblants, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 29 mai 2019 07:10

Modifié le mercredi 29 mai 2019 12:56

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T1 : Le sang jamais n'oublie

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T1 : Le sang jamais n'oublie

• AUTRICE : Lucie Pierrat-Pajot.
• ANNÉE : 2016, 2018 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantastique.
• THÈMES : Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, urbanisme, légendes...
• PAGES : 320.

Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

Maraudeuses, sabotages d'automates, livre indéchiffrable : au fil des ruelles de Paris se dessine un monde rétro-futuriste captivant.

Larispem, 1899. Dans cette Cité-Etat indépendante où les bouchers constituent la caste forte d'un régime populiste, trois destins se croisent... Liberté, la mécanicienne hors-pair, Carmine, l'apprentie louchébem et Nathanaël, l'orphelin au passé mystérieux. Tandis que de grandes festivités se préparent pour célébrer le nouveau siècle, l'ombre d'une société secrète vient planer sur la ville. Et si les Frères de Sang revenaient pour mettre leur terrible vengeance à exécution ?

L'AUTRICE : Lucie Pierrat-Pajot est née en 1986 à Nevers. Avide de voyages, elle fait plusieurs détours dans diverses régions de France avant de s'installer dans l'Yonne avec son mari et sa fille, où elle travaille actuellement comme professeur-documentaliste dans un collège.

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T1 : Le sang jamais n'oublie

ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, un immense merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour l'envoi spontané de ce livre. C'est un grand honneur qu'on ait ainsi pensé à moi. Et, comme si la surprise n'était pas assez belle comme ça, j'ai non seulement reçu ce tome un dans sa toute nouvelle version en poche mais aussi le tome trois, qui met le point final à la trilogie, qui vient juste de paraître en grand format. Qui plus est, les deux livres sont absolument magnifiques. Je pourrais passer des heures à contempler tous les détails de leurs couvertures, qui illustrent à merveille l'univers extrêmement riche de la saga (du moins, pour ce que le tome un m'en a laissé voir). Ni une, ni deux, j'ai tout simplement dé-vo-ré ce premier tome et ça m'a fait un bien fou. Je pense savoir pourquoi Gallimard Jeunesse m'a envoyé ces deux ouvrages alors que je ne leur avais jamais parlé de mon désir de lire cette trilogie. En effet, grâce à eux, j'avais eu l'opportunité de lire le tome trois de l'excellentissime saga qu'est La Passe-Miroir de l'exceptionnelle Christelle Dabos et, leur ayant envoyé mes chroniques des deux premiers tomes à cette visée, ils avaient bien dû comprendre à quel point le bébé littéraire de l'imagination sans limites de Christelle Dabos me tenait à c½ur. Eh bien, j'aime désormais à voir les deux sagas, La Passe-Miroir et Les Mystères de Larispem donc, comme deux âmes s½urs, deux vraies âmes connectées. Si chaque univers a son identité propre, les deux partagent cette même atmosphère steampunk qui a le don de me charmer à tous les coups et sont extrêmement fournis et bien construits. Leurs autrices aussi sont comme deux s½urs jumelles : leur plume à chacune est truculente et délicieuse, et a de quoi nous couper le sifflet. Pas étonnant que Christelle et Lucie aient chacune leur tour gagné le concours du Premier roman jeunesse, elles l'ont toutes les deux amplement mérité ! Sans compter que la première a encensé l'oeuvre de la seconde : d'après la queen Christelle elle-même, Les mystères de Larispem est « à lire labsolumentem ». Comment voulez-vous que je résiste face à une telle injonction ? Lire Larispem n'était dès lors plus seulement une envie, mais une obligation. Je me suis acquittée de ma tâche avec beaucoup de zèle et je ne le regrette pas !

L'histoire se passe à Paris, à l'aube du vingtième siècle. Sauf que Paris n'est plus vraiment la Ville-Lumière que l'on connaît. Dans le monde inventé par Lucie Pierrat-Pajot, elle se prénomme désormais Larispem et... disons que l'Histoire de notre pays telle qu'elle s'est déroulée a été singulièrement modifiée. Cela m'a permis de redécouvrir le terme d'uchronie, à savoir une intrigue où l'auteur modifie un élément du passé, ce qui lui permet de modifier tout ce qui en a découlé ensuite en matière d'histoire. Je trouve cela extrêmement enrichissant et fascinant, dans le sens où cela nous permet de nous pencher sur un événement historique qu'on connaît peu ou quasiment pas et d'en découvrir les conséquences si ce dit-événement s'était passé tout autrement. Cela laisse la belle part à l'imagination de l'autrice ici, qui s'en donne à c½ur joie et qui use de ses excellentes influences que sont Eugène Sue et le formidable Jules Verne (qui est lui aussi un personnage indispensable de l'histoire !) pour recréer Paris et l'Histoire de France à sa sauce. Je ne sais pas vous mais, pour ma part, tout ce que je connaissais de la Commune, qui est l'élément-déclencheur de l'intrigue palpitante des Mystères de Larispem, c'était « Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire. » (paix à ton âme, Gavroche). Je ne plaisante même pas. Dans mes souvenirs, on a très peu abordé cette période importante au collège, à peine une double-page dans notre livre d'histoire en somme. Soit réduite à rien du tout aux yeux de l'Éducation nationale. Je suis bien heureuse que Lucie Pierrat-Pajot en ait fait sa source principale d'inspiration car, en dehors du fait que Victor Hugo, profondément marqué par l'épisode des barricades, y ait consacré une large partie dans son roman-monstre qu'est Les Misérables (un chef-d'½uvre à l'état pur qui vaut d'être lu dans son intégralité), ce pour quoi les fameux Communards se sont battus mériterait d'être plus mis en lumière, et d'être connu. Une fois cette chronique rédigée, j'irai de ce pas faire mes petites recherches, en lectrice avide de connaissances que je suis.

Mais surtout, en dehors du fait que Lucie Pierrat-Pajot a éveillé un véritable intérêt pour la Commune en moi, j'ai été émerveillée par son écriture si riche et exaltante qui nous embarque jusque dans les tréfonds de ce Paris réinventé et bien en avance sur son temps. J'aurai décidément appris bien des choses en commençant cette trilogie extrêmement addictive, notamment en ce qui concerne l'argot des bouchers. J'ignorais même jusqu'à son existence, et pourtant il est bel et bien employé par les personnes actives dans cette noble profession. On en vient presque à être contaminés par cette manie de mettre des "l" au début de chaque mot, à mettre la première lettre du mot à la dernière place, et à ajouter un "em" ou un "uche" à tout bout de champ ! Moi, je lui ai trouvé son petit charme, à ce langage. On en comprend vite les règles et on s'y habitue tout aussi rapidement. L'écriture de Lucie Pierrat-Pajot a définitivement son véritable style, très reconnaissable, elle a su trouver son identité qui lui était propre, et elle saura à mon sens enchanter tous les lecteurs. Une fois qu'elle vous prend par la main, impossible de vous défaire de cette poigne de fer qui sait parfaitement ce qu'elle veut, et on n'en a pas vraiment envie dans le même temps tant la balade qu'elle nous propose est excitante et captivante, tout autant que périlleuse. En effet, sous couvert de modernisme qui fait briller nos petits yeux tels des enfants devant des jouets dernier cri, Larispem recèle bien des dangers. Alors que la ville se fait le parangon de l'égalité, peu importe le sexe ou la couleur de peau (ce que je ne peux qu'approuver), où tout le monde se doit de gagner sa pitance et n'a pas intérêt à être né avec une cuillère en argent dans la bouche et à se la couler douce, elle a aussi le droit à des réfractaires et à de nombreux ennemis, que ce soit en son sein ou à l'extérieur. Si le premier tome, en guise d'introduction, nous offre des apparences plutôt paisibles et une atmosphère propice à la grande fête qui se prépare en vue du nouveau siècle, l'autrice sème suffisamment de graines d'inquiétude pour que le lecteur se sente fortement titillé de lire la suite et de voir toute cette noirceur et cette amertume exploser au grand jour, ainsi que de voir éclater cette bulle de tranquillité instaurée par les hautes autorités de la nouvelle cité indépendante. En tout cas, une chose est sûre, Lucie Pierrat-Pajot nous livre dans ce premier tome toutes les clés nécessaires à la bonne compréhension de cet univers novateur et très étranger au nôtre, sans pour autant tomber dans une introduction purement descriptive qui manquerait de nous assommer. Elle nous en dit suffisamment pour qu'on assimile pleinement toutes les données et qu'on se sente presque comme chez soi au sein de la cité-état de Larispem (et j'avais effectivement ce sentiment très plaisant d'être moi aussi une Citoyenne), mais il reste néanmoins des parts d'ombre concernant le déroulement même de la Commune et ses conséquences directes, aussi bien que concernant la façon de gouverner de la Présidente (oui, vous avez bien lu ! Une femme au pouvoir, cela fait du bien !) et j'ai juste hâte qu'on m'apporte des éclaircissements à tout ça dans les prochains tomes.

Au niveau des personnages, je peux vous dire que nous ne sommes pas en reste ! Je me suis très vite attachée au duo de choc formé par Liberté et Carmine, les deux grandes héroïnes de cette histoire improbable et pourtant vraie, deux jeunes filles qui ne s'en laissent pas conter et que j'admire beaucoup. Je serais très curieuse de savoir comment ces deux incroyables adolescentes si différentes en apparence se sont rencontrées, mais en tout cas, elles constituent un Ying et un Yang impeccable. Entre Carmine la sanguine, l'apprentie-bouchère déterminée et honorable qui ne tourne pas sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, et Liberté, la jeune fille timide, réservée, qui ne s'intéresse pas du tout aux superficialités des autres filles et qui préférera toujours la compagnie d'un bon livre à la leur (ça, c'est ma fi-fille ♥), l'équilibre est parfaitement maintenu. Toutes les deux ont su me toucher car elles doivent toutes les deux constamment prouver leur valeur dans un monde qui, s'il a pour principe d'être égalitaire et de laisser sa chance à chacun, peu importe son origine et sa différence, sait encore très bien juger et critiquer sous cape. Nos deux adolescentes si fortes et si combattantes en font toutes les deux les frais : Carmine est caractérisée par sa couleur de peau, elle la fille d'un ancien esclave, et Liberté sent toujours le regard des autres s'attarder sur ses formes généreuses et sur ses vêtements démodés de campagnarde, elle qui vient de la campagne française. Car oui, j'avais oublié un petit détail : Paris n'est plus la belle capitale de la France, elle s'est complètement coupée de notre pays et se débrouille comme une grande ! Larispem, cité-état qui a vécu non pas une Révolution mais deux, a son propre système bien rodé et, à côté, le reste de la France fait office de contrée arriéré. C'est ainsi que Carmine peut se balader en bleu de travail à l'air libre, sans avoir à se soucier de porter des fanfreluches et de longues jupes encombrantes, et sans se soucier de devoir enlever les perles argentées hyper stylées de ses tresses. Pourtant, si Larispem impressionne au vu de sa façon de penser visionnaire pour l'époque, il y a pourtant bien un problème dans cet engrenage soit-disant parfaitement huilé. A commencer par ce culte de la viande qui a été instauré à Larispem. Non seulement les bouchers sont extrêmement bien vus et respectés pour le dur travail qu'ils abattent chaque jour (ça encore, je ne le conteste pas). En revanche, manger de la viande à chaque repas... C'est un peu limite. Le gouvernement de Larispem nous fait bien comprendre que la cité s'est reconstruite et réorganisée dans le sang et la sueur, le message est bien passé. Surtout, si Larispem a sa présidente attitrée avec laquelle on fait connaissance dès le premier tome, la redoutable et énigmatique Michelle Lancien qui m'a complètement subjuguée, le peuple de la ville fait aussi constamment référence au "Taureau". Plus que le nom de la monnaie de la cité, le "Taureau" constitue pour moi LE véritable mystère de Larispem, indiqué au pluriel dans le titre de la saga. J'en suis intimement convaincue. Plus que la confrérie des Frères de sang, ces aristocrates matés ou bannis qui ont le système communiste de Larispem en horreur et qui comptent bien se venger, c'est le "Taureau" qui occupe actuellement toutes mes pensées. Bien sûr, les Frères de sang m'ont glacé le sang de par leur projet presque satanique, qui relève du mysticisme et de la pure sorcellerie, et j'ai adoré que cette noirceur du wicca soit introduite dans un monde très jules vernien qui en est totalement à l'opposé (encore une preuve du grand talent de l'auteure !). Cependant, je sens que ce ne sont pas eux qui nous réservent la plus grande des surprises. Je suis obsédée par la question du "Taureau", c'est ainsi. Qui est-il donc ? Dans un monde où le clergé a également été rayé de la carte, étant l'autre grande caste dominant l'Ancien Régime avec la noblesse, la religion n'y a plus sa place. Et pourtant, le "Taureau" semble relayé au rang de divinité absolue. Cependant, j'ai l'impression qu'un quelqu'un se cache derrière ce qui nous est présenté comme un simple "concept", et je compte bien découvrir qui c'est. Qui tient les rênes de ce théâtre automatique vivant ? Ma curiosité est insatiable et je compte bien me jeter sur le tome deux au plus vite pour le savoir, ainsi que pour suivre l'avancée du plan diabolique et effarant des Frères de sang (je n'aimerais pas me les mettre à dos, je vous le dis moi !). Le dernier chapitre du tome un nous a bien fait comprendre qu'ils sont près à tout pour arriver à leurs fins, et cela promet de ne pas être joli-joli. Le pire reste à venir...

Et pourtant, Liberté et Carmine ne manquent toutes les deux pas de courage et d'audace. Elles arriveront toujours à me surprendre, ça, c'est certain ! Leur monde ne les mérite tout simplement pas, car elles valent bien mieux que ce qu'on daigne leur accorder. Je les plains d'avance pour tout ce que l'avenir leur réserve, elles risquent de ne pas en revenir... Avant de conclure, il ne faut pas que j'oublie de parler de Nathanaël, le troisième personnage important de cette aventure. Au début, je dois bien vous avouer que je trouvais les parties qui lui étaient consacrées moins intéressantes et trépidantes que celles qui mettaient en scène mes deux fi-filles d'amour. Je m'en suis vite voulue car, en tant qu'orphelin pupille de la Cité-état, Nathanaël est loin d'avoir eu la vie facile. Très chétif et se sentant complètement perdu dans sa tête, je me suis beaucoup identifiée à lui et à son sentiment d'être transparent, toujours invisible aux yeux des autres et de n'avoir rien de spécial. C'est une sensation qui m'étreint et me noie bien trop souvent, je dois l'avouer... Cela m'en a fait ressentir une grande tendresse pour ce garçon où sa particularité, ce qui le rend unique, ne se trouve pas où il le pense : à mes yeux, ce qui rend Nathanaël (prénom masculin favori de mon papa au passage. Ça a failli être le mien donc ça a de l'importance. Et puis je trouve ça très joli, fin de la parenthèse.) spécial, c'est son humanité et sa clémence. Ce qu'il voit comme une faiblesse va, je l'espère, vite lui apparaître comme sa plus grande force : Nathanaël est quelqu'un d'intègre et de juste, je le sens au plus profond de moi, et c'est une denrée rare, que ce soit au dix-neuvième siècle ou au vingt-et-unième... Je suis d'ores et déjà impatiente qu'on découvre le secret de son passé et qu'il soit réuni avec les irremplaçables Carmine et Liberté, ça va promettre, je vous le garantis ! ♥

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger dans la saga des Mystères de Larispem, vous ne le regretterez pas. Personnellement, j'ai adoré cette sensation de temps qui me file entre les doigts que j'ai ressentie en lisant ce roman. Je ne voyais pas les heures passer, j'étais tout simplement immergée dans cet univers tout bonnement de malade qui s'offrait à moi. Je suis bien trop rapidement arrivée à la fin du roman et, tout en étant dans un état de désarroi total (« Quoooooi ?! C'est déjà fini ?!!! »), j'en ai ressenti également une grande fierté d'avoir vécu un tel instant de grâce en compagnie de ma petite Liberté chérie, de la revêche mais aussi très attachante et sensible Carmine, de l'adorable Nathanaël, du séduisant Cinabre, grand frère de ma tout feu tout flammes louchébem, et de tant d'autres personnages plus complexes et intrigants les uns que les autres. Alors, je vous invite à arpenter les rues de Larispem avec moi, à faire un saut au Cochon volant pour écouter le père Couteau raconter une énième fois comment il a été promu à la tête de sa boucherie, boire un coup au Café variable ou encore explorer la merveille architecturale qu'est la Tour Verne (à défaut de monter dans la Tour Eiffel, vu qu'elle n'existe plus). En tout cas, dépêchez-vous, car les Jeux du Siècle vont bientôt commencer ! Ou comment Jules Verne nous invite à prendre part à la réalisation dans la vie réelle de son nouveau roman Le Testament d'un excentrique, ½uvre qui m'était jusqu'alors totalement inconnue (encore une découverte, merci Lucie Pierrat-Pajot !) et que j'ai bien l'intention de me procurer et de lire. En attendant, c'est sur le tome deux des Mystères de Larispem que je vais me jeter, avec un plaisir non dissimulé !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T1 : Le sang jamais n'oublie

★★★★★
Une excellente lecture, très addictive ! Il s'en est fallu de peu pour le coup de c½ur surgisse mais je le sens imminent... ;)

« Liberté regarda Carmine avec des yeux ronds.
- Carmine... Tu as peur ?
- Bien sûr que non, protesta-t-elle d'un ton guindé, ne sois pas ridicule. Je fais attention à toi, c'est tout. Tu serais incapable de te défendre contre un ours en peluche.
Mais, malgré ses paroles, Liberté décelait sur le visage de son amie une expression qu'elle n'y avait jamais vu avant : de l'inquiétude.»
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, Gallimard Jeunesse, Les mystères de Larispem, Tome 1 ♥, Trilogie, 2016, Fantastique, Lucie Pierrat-Pajot, Littérature française, Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, légendes, urbanisme, Excellente lecture !
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#Posté le vendredi 19 octobre 2018 07:13

Modifié le mardi 17 septembre 2019 15:48

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs

« Notre vaste univers abrite un nombre impressionnant de religions et de philosophies qui seront toujours une source de tensions et de disputes. Rien de ce que nous pourrons dire ou faire ne changera cette réalité. Aujourd'hui, je me tiens devant ce conseil en toute bonne foi. Je n'ai pas la volonté de changer Fontis ou Kalu, seulement l'espoir de construire la paix. Travaillons main dans la main. Respectons nos différences, ne cherchons pas à les éliminer. Mettons la peur et la méfiance derrière nous. Développons une technologie commune pour nos cubes, afin de faciliter la coopération et la communication. Finissons-en avec la guerre, pour que les générations futures ne connaissent plus que la paix.»
- L'empereur Ta'an, lors de la signature du traité d'Urnew.

• TITRE VO : Empress of a Thousand Skies.
• AUTRICE : Rhoda Belleza.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, YA.
• THÈMES : Bataille spatiale, space opera, pouvoir, complot, coup d'état, course poursuite, aventure, vengeance, galaxies, mercenaires, empire galactique, impératrice, dynastie, fuite, survie, espace, assassinat, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, bouc-émissaire, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, robotique, manipulation, science avancée, contrôle, télé-réalité, propagande, bourrage de crâne, deuil, drame, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, discrimination, hypocrisie, faux semblants...
• PAGES : 384.

Dès 14 ans | 17,95¤.

Deux fugitifs, une même quête : la vengeance.

Une trépidante série en deux tomes, avec les ingrédients d'un très bon space-opera : luttes de pouvoir entre empires galactiques, complots, trahisons, course-poursuite... Un page-turner très accessible et captivant.

Seule survivante de sa dynastie, Rhiannon échappe de justesse à une tentative d'assassinat la veille de son couronnement. Cependant, aux yeux du monde, la princesse, désormais en fuite, est déclarée morte.

Le jeune Alyosha, star d'un programme de DroneVision, est accusé de son meurtre et recherché dans tout l'empire.

Malgré les complots et les menaces de guerre qui pèsent sur la galaxie, Rhiannon et Alyosha sont tous deux décidés à faire éclater la vérité.

Une lutte de pouvoir sans merci aux confins de l'univers.

L'AUTEURE : Rhoda Belleza a passé son enfance à Los Angeles, où elle a grandi en imaginant des fanfictions sur la série X-Files. Elle est éditrice dans une maison d'édition jeunesse et écrit dans un appartement ensoleillé de Brooklyn, rempli de vélos et de chaussures. Quand elle ne travaille pas sur ses livres, Rhoda regarde des tutoriels sur le nail art, visionne des films de kung-fu et s'amuse à coudre des vêtements. Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs est son premier roman.
FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs
ஜ MON AVIS : Honneur, courage, loyauté.

« "Une course-poursuite", pensa Aly. Les gens pensaient que c'était quelque chose de fréquent, et pourtant ça ne l'était pas du tout. Quatre-vingt-dix pour cent des vaisseaux obtempéraient quand l'Uniforce les arrêtait. Mais les producteurs leur avaient expliqué que les spectateurs adoraient les courses-poursuites, laissant entendre qu'il fallait en provoquer. Parfois, ils engageaient même des navires marchands pour jouer les bandits. »

Tout d'abord, je tiens une fois de plus à remercier les éditions Nathan, cette fois-ci pour ce roman interstellaire qui m'a envoyée tout droit dans les étoiles !

✨ ☆ ✨

« Tout un coup, l'impossible était devenu une réalité. »

Pour commencer, ce que j'ai adoré, c'est la carte très détaillée de l'univers qui nous est proposée au tout début de l'ouvrage et qui nous plonge d'entrée de jeu dans les confins les plus reculés de cette galaxie. On sent que l'autrice a bien pris le temps de construire son univers, les différentes planètes où se passe l'histoire, de peaufiner tout ça, et j'ai pris un grand plaisir à retourner fréquemment à cette carte quand je ne me souvenais plus de telle planète ou de son emplacement. Qui plus est, l'application gratuite Nathan Live permet, grâce à un scan, de voir la dite carte en couleurs. Ce n'est peut-être pas grand chose pour vous mais pour moi, ça veut dire beaucoup (ça veut dire qu'il était libre, heureux d'être là malgré tout... ♫ HUM.HUM.). Cela permet de s'immerger encore mieux dans l'univers et l'ambiance de la saga, j'adore les petits compléments de ce type. Je sais bien que certains lecteurs aiment de suite avoir les clés en main de l'univers et en comprendre et retenir tous ses noms, ressorts et aboutissants ; quant à moi, je préfère être patiente et assimiler ce que j'ai (et ce qu'on offre) à savoir au fur et à mesure, et faire de petites pauses dans mon avancée afin de pouvoir explorer ce que je découvre par moi-même et de prendre mon temps. Chacun son mode de lecture mais je préfère prévenir que Le Trône des étoiles offre à lire une histoire où il faut avancer à son rythme et ne pas vouloir se précipiter afin de mieux en profiter (ce n'est pas tous les jours que l'on vit une course-poursuite intergalactique à la dangerosité très élevée !) et de bien tout saisir.

✨ ☾ ✨

« - Ma'tan sarili, articula-t-elle, la voix pleine de solennité.
C'était une salutation kalusiane courante, qui exprimait bien plus que "bonjour" ou "au revoir". On pouvait la traduire par "grandeur intérieure". Par ces mots, on faisait la promesse d'être la meilleure personne possible. Rhi jura ainsi courage et loyauté en l'honneur de l'homme qu'elle avait connu, le père de Julian.
- Il est loin de mériter un tel geste, dit le Fontisian.
Rhi fut surprise qu'il en connaisse le sens. C'était une vieille tradition parmi les guerriers kalusians. La première fois qu'on ôtait la vie, on devait faire offrande d'une partie de soi - une mèche de cheveux ou quelques gouttes de sang. On appelait ça "l'acte d'attrition". »

Notre histoire commence donc dans une galaxie fort, fort lointaine qui m'a vite complètement subjuguée. La future impératrice de la planète-mère de ce système a bien du pain sur la planche : non seulement la paix instaurée par feu son père est sérieusement ébranlée, mais, en plus, l'adolescente est menacée par l'assassin même de sa famille. Bref, de quoi vivre des aventures mouvementées où le simple fait d'en ressortir indemne est un véritable miracle. Un pur concentré d'adrénaline et de frissons en somme ! Même si, forcément, je me suis sentie indécise et sur le qui-vive une bonne partie du roman. Jusqu'à la dernière page même ! J'avais véritablement l'impression de faire partie de cette histoire où tout un monde est au bord de l'implosion et d'avoir mon petit rôle à y jouer. Mais, justement, j'aime ressentir cette exaltation qui a un goût différent de celle de la vie de tous les jours. Il n'y a que la fiction et le pouvoir magique des écrivains pour nous procurer cela et nous le faire ressentir dans nos veines et jusqu'au plus profond de nos os.

✨ ☆ ✨

« Aly fit de son mieux pour cacher sa surprise. "C'est trop mignon : le premier mensonge de mon petit bout de chou de droïde !" »

C'est sur Nau Fruma que nous rencontrons Rhiannon, qui porte sur ses épaules le lourd fardeau de la couronne de la dynastie des Ta'an. Exilée depuis des années, rongée par la haine et le chagrin, Rhiannon est un esprit et un électron libre consumé par l'idée de vengeance. Ce que je ne cautionne pas, mais que je peux comprendre, surtout venant d'une jeune enfant qui a été meurtrie si tôt par le deuil ineffaçable de l'ensemble de sa famille adorée. Malgré le fait que le cube (un implant dans le cerveau qui "trie" vos souvenirs) pourrait permettre à notre jeune héroïne d'enfermer ces affreux souvenirs littéralement dans un placard et d'en jeter la clé, celle-ci ne veut certainement pas altérer sa mémoire et se raccroche de toutes ses forces à ce passé douloureux mais aussi aux instants de bonheur qu'elle a vécus avec ses proches et qui ont fait d'elle qui elle est à présent. Et, cependant, malgré sa soif intarissable de vengeance, Rhiannon (laissez-moi un instant pour savourer ce prénom ravissant issu d'une de mes chansons préférées de tous les temps, Rhiannon ♫ du groupe Fleetwood Mac) va elle même prendre conscience d'à quel point elle a été aveuglée pendant de longues années par sa souffrance. Elle va faire beaucoup d'erreurs et s'en mordre les doigts, mais elle cherche toujours à faire ce qui est juste et à se montrer à la hauteur de sa tâche, de ses ancêtres, de son peuple et de ses défunts. En revanche, son compagnon de route fontisian, Dahlen, ne me semble guère fiable... Même s'il me fascine totalement et que j'ai envie de tout savoir sur son passé et sur ses motivations (je suis une vraie petite curieuse, je sais), je n'arrive pas à déterminer sur quel pied danser avec lui. Il me perturbe au plus haut point. De toute manière, aucun des personnages n'est ni tout noir ni tout blanc dans cette histoire. Excepté un seul d'entre eux, peut-être. Ils ont en effet tous des secrets et une part sombre (sauf l'exception, qui s'y est carrément laissée sombrer), ainsi qu'une autre de lumière. Difficile de savoir à qui vraiment se fier dans tout ça, mais cela ne rend ces individus que plus réels, captivants et attachants.

✨ ☾ ✨

« Quel choirtoi [idiot] il avait été, de vouloir oublier son passé. Il aurait bien aimé jeter ses souvenirs douloureux à la poubelle, mais il était bien conscient que son passé faisait de lui qui il était. »

Un personnage que j'ai particulièrement adoré, en plus de ma Rhi d'amour, est celui d'Alyosha, dit "Aly" pour les intimes. Faisant partie de l'armée kalusienne de l'Uniforce et star d'une émission de télé-réalité créée et programmée par cette même armée, Aly est en réalité un immigré wraetan. Il est donc natif de la planète autrefois ennemie de Kalu (ou la planète de Rhiannon, Nau Fruma étant une planète satellitaire de cette dernière, qui a servi à la jeune héritière de planète d'exil), et est de ce fait encore victime de discrimination tenace à cause de la défaite du peuple wraetan et ce, malgré toutes les ressources de leur planète, qui sont fort utiles à l'ensemble de la galaxie. J'ai trouvé que les questions épineuses de la discrimination ainsi de la xénophobie dans le cas présent, et du déplacement de population, étaient très bien traitées au travers du personnage d'Aly, qui sert clairement et de façon outrageuse d'outil de propagande de la soi-disant "tolérance" totalement hypocrite de Kalu au sein de l'émission "A bord du Révolution", un vaisseau qui n'a rien à envier au très admiré, et d'ailleurs aussi par moi-même, Faucon Millénium. Par la suite, mon pauvre Aly va carrément servir de bouc-émissaire dont la tête va être mise à prix dès que les choses vont se gâter et qu'il faut trouver sa "race"/"engeance" coupable de tous les maux... Face à cette spirale infernale, Aly s'est montré tour à tour charmant, bourré d'humour (même si, à ce niveau-là, son adorable droïde Pavel le bat à plat de coutures), il ne va jamais baisser les bras face à l'injustice désastreuse et révoltante dont il fait l'objet. Je le considère comme un modèle, malgré ses faiblesses, qui font in fine sa force. Et puis, j'en ferais bien un de mes book boyfriends, miam miam...

✨ ☆ ✨

« Vinz et lui étaient restés hors ligne, progressant vers les tréfonds intergalactiques en échappant aux radars de l'UniForce. Kalu venait d'instaurer la loi martiale sur toutes ses planètes et à travers l'espace aérien. Du même coup, les frontières avaient été renforcées - elles étaient aussi fermées que le régent Seotra était coincé du vous-savez-quoi. »

L'autre personnage principal féminin de cette histoire est Kara. Cette jeune femme est superbe, extrêmement courageuse, une vraie âme forte, même si, à mes yeux, elle n'arrive pas à la cheville de, j'ai nommé, la "Rose de la Galaxie", ma RhiRhi chéri. Mais, bien sûr, cela ne m'empêche pas d'aimer Kara très fort aussi. Elle est dotée d'un sang-froid impressionnant et va devoir, dans ce premier tome, faire face à des épreuves particulièrement difficiles à surmonter et encaisser bien des révélations dures à avaler concernant son passé et qui elle est réellement. Bref, je l'admire beaucoup, elle ne se laisse pas démonter alors qu'elle pourrait bien s'effondrer sous le poids de tout ce qu'elle doit accepter comme étant une réalité à regarder droit dans les yeux.

✨ ☾ ✨

« - Merci, dit-il en calant la cagette dans le creux de son bras.
Il posa son gros pouce sur la paume du garçon. C'était une salutation traditionnelle chez les familles wraetanes, une manière de communiquer des sentiments impossibles à traduire, un geste qui transmettait amour et gratitude, et qui disait quelque chose comme : "Ma vie est entre tes mains". Aly, Vinz et Jeth s'étaient échangés cette salutation lors de leur dernier jour à l'école militaire. Ils formaient sa seule famille.
Vinz devait être en train de l'attendre aux docks.
Que le garçon ait compris le geste d'Aly ou pas, il l'approuva d'un hochement de tête. "Un de ces enfants à l'âme fatiguée", pensa-t-il. Il descendit par la fenêtre, atterrit en douceur sur la planche et rejoignit le balcon d'en face. »

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller d'embarquer dans la fusée de Rhoda Belleza. Attendez-vous à de l'action, à des rencontres singulières avec des hommes-renards, un fanatique et une impératrice, et d'autres aventures et personnages extraordinaires. Il y aura aussi de l'amouuuur au tournant, de l'indignation, une amitié belle, sincère, et touchante, et plein d'autres ingrédients qui rendent la plume de Rhoda Belleza si addictive. Quant à moi, je vous donne rendez-vous pour le second et dernier tome (une petite duologie des familles, ça fait franchement du bien !), dont je suis d'ores et déjà impatiente de la sortie !!

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs
COUP DE C¼UR ♥ du rouge éclatant et intense de la rose de la galaxie !

✓ Une histoire de science-fiction comme je les aime, avec des personnages intenses, une réflexion intéressante qui s'impose sur différents sujets (le brainwashing, la propagande de masse, la discrimination, l'exode de certaines populations, la question de la dignité humaine et du respect de nos valeurs, etc.)... En clair : une intrigue qui décoiffe !

✗ La stupidité et l'asservissement de certains peuples, et la cruauté et l'avidité de pouvoir de leurs leaders.

« - On n'a pas discuté de ce qu'on fera si on échoue.
- Ta foi en moi me réchauffe le c½ur, répondit-elle. »
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#Posté le vendredi 31 août 2018 03:30

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