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FICHE LECTURE : Miss Charity - T1 : L'Enfance de l'art

FICHE LECTURE : Miss Charity - T1 : L'Enfance de l'art
• AUTEUR : Loïc Clément.
• ILLUSTRATRICE : Anne Montel.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Bande-dessinée jeunesse.
• THÈMES : Angleterre - XIXe siècle - Époque victorienne - Enfance - Maturité - Animaux - Éducation - Récit d'apprentissage - Nature - Amitié - Liberté - Non-conformisme - Humour - Amour - Intelligence - Créativité - Religion - Imaginaire...
• PAGES : 120.

Charity, en digne petite fille de la bonne société anglaise des années 1880, n'a d'autre choix que de se taire et rester invisible. Comme personne ne fait attention à elle, Charity se réfugie dans la nursery, au troisième étage de la maison, avec Tabitha, la bonne, et Blanche, sa préceptrice qui lui enseigne l'aquarelle. Pour ne pas mourir d'ennui ou même sombrer dans la folie, elle élève des souris, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par coeur et dessine inlassablement des corbeaux par temps de neige. Sa rencontre avec ses cousin et cousines ainsi que leur séduisant ami Kenneth Ashley va lui faire réaliser qu'à l'extérieur existe un vaste monde qui ne demande qu'à être exploré...

Les plumes harmonieuses de Loïc Clément et d'Anne Montel révèlent une splendide version naturaliste du chef d'½uvre de Marie-Aude Murail.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'une bande-dessinée jeunesse absolument somptueuse, j'ai nommé le tome 1 de Miss Charity, L'Enfance de l'art, que l'on doit au duo de choc Loïc Clément et Anne Montel. En effet, difficile de qualifier leur tandem autrement quand on voit la beauté, que dis-je la magnificence, de leur travail à deux !

Je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas lu le roman dont cette bande-dessinée est adaptée. Je sais, je sais, je devrais avoir honte ! Surtout que j'ai déjà eu l'occasion de dévorer des romans de Marie-Aude Murail, ou l'autrice à l'origine de l'univers merveilleusement scientifique et haut en couleurs de notre inénarrable Charity, et que j'ai donc bien conscience que tout ce qui naît de la plume de cette écrivaine de renom constitue une valeur sûre. So why ? Pourquoi ? Warum ? Si vous souhaitez comprendre pourquoi j'ai décliné mon interrogation existentielle en ces trois langues en particulier, il vous faudra absolument lire cette BD. Oui, c'est l'hôpital qui se fout de la charité (promis, je n'ai pas fait exprès ! Oh, j'en ai marre de moi...)'! Mystère et boule de gomme mais, ce que je puis vous assurer, c'est que maintenant que je n'ai fait qu'une bouchée de cette bande-dessinée jeunesse purement et simplement enchanteresse, me voilà décidée à me procurer le roman originel séance tenante ! C'est comme si je m'étais reçue un sacré coup de pied au derrière tiens, et ce n'est résolument pas plus mal !

Plus sérieusement, j'étais déjà extrêmement curieuse de découvrir le magnifique pavé qu'est Miss Charity tout simplement parce que cette fabuleuse intrigue réinvente l'enfance d'une romancière et aquarelliste de grand talent que j'admire immensément et à laquelle je dois beaucoup, Beatrix Potter. Cette remarquable femme n'étant autre que la "maman" de Pierre Lapin, ou l'un des personnages de fiction ayant ensoleillé mes journées de petite fille de par ses folles et formidables aventures, je me devais de faire connaissance avec la fillette exceptionnelle qu'elle a été. Et quelle rencontre marquante et tourneboulante j'ai fait là !

Comment résumer Charity en quelques mots ? Cette petite fille est pour ainsi dire un véritable phénomène, un électron libre, une force de cette nature qu'elle chérit tant et qui le lui rend bien... Enfin, façon de parler. Les expériences hautement savantes de notre petite naturaliste en herbe ne vont effectivement pas toujours se révéler fructueuses, loin de là, mais cela ne va en rien entamer sa farouche détermination, bien au contraire. Charity est une enfant à contre-courant de son époque. Ce qui lui importe, ce ne sont pas les bonnes manières, une foi pieuse ou bien encore la démonstration d'un certain raffinement au passage intelligemment tourné en ridicule par notre duo de choc, mais la beauté et la richesse du monde qui l'entoure. Pour ma part, je suis tombée sous le charme de cette protagoniste à la curiosité insatiable éprise de liberté dans laquelle je me suis énormément retrouvée. Certes, je ne suis pas passionnée de sciences à la façon flamboyante et acharnée de Charity mais je sais ce que cela fait quand les personnes de notre entourage ne prennent pas nos aspirations au sérieux et nous relayent dans un coin alors que nous sommes faits pour irradier de mille feux.

A plusieurs reprises, j'avais envie de serrer ma petite Charity dans mes bras, de lui dire que cela irait, qu'un jour, l'on reconnaîtrait son don exceptionnel pour prendre soin des animaux, raconter des histoires et user de la technique de l'aquarelle comme personne, au point d'inspirer Anne Montel à réaliser les somptueuses illustrations de cet ouvrage de la même manière. Cela m'a semblé là un merveilleux hommage envers celle qui à mes yeux a donné ses lettres de noblesse à cette peinture tout en délicatesse et en couleurs lumineuses par le biais de ses scènes animalières plus vraies que nature. Pour faire simple, tout dans cet ouvrage m'a transportée : la splendeur de ses planches, le grain et l'onctuosité au toucher de ses pages, la finesse de son humour, la richesse de son histoire, la complexité et la construction de ses personnages dont il me tarde sincèrement d'en apprendre plus, en particulier sur un certain garçon renard au charisme indéniable et au magnétisme juste saisissant. En bref, je me suis délectée de cette bande-dessinée du début jusqu'à la fin. Mon seul regret, c'est que cela se soit terminé beaucoup trop vite à mon goût et qu'il va falloir désormais attendre la parution du tome deux pour découvrir la suite de l'incroyable vie de Charity !

Pour conclure, je ne peux vivement vous encourager à aller observer l'aristocratie et la campagne anglaises à la loupe aux côtés de notre enthousiasmante et brillante héroïne. Entre frissons et grandes expectations, vous ne regretterez assurément pas le voyage ! De mon côté, j'ai passé un moment divin entre les pages de cet époustouflant livre que je suis extrêmement fière de posséder. Je n'ai peut-être pas (pas encore, à tout le moins) lu le roman originel de Marie-Aude Murail mais l'amour et la déférence que Loïc Clément et Anne Montel éprouvent à l'égard de son écriture et de son imaginaire crèvent à ce point les yeux que je ne doute pas de tout le respect dont ils ont pu faire montre en retranscrivant son intrigue en images et en bulles de bande dessinée. Vous l'aurez compris je pense, cette BD, à défaut d'être un coup de c½ur absolu pour une raison sur laquelle je n'arrive pas à mettre le doigt, représente pour moi une franche réussite dans le domaine des adaptations de romans en BDs. Il en faudrait définitivement plus des objets-livres de cette qualité pour démontrer que la BD a elle aussi son mot à dire et pèse son poids dans le "game" de la littérature. En tout cas, ce titre-ci ne manquera certainement pas de convaincre les réfractaires qu'une BD ou autre forme de mise en bulles d'un scénario peut être un excellent investissement. En ce qui me concerne, je sais pertinemment que le mien valait le détour ! ★★★★★(♥)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Editions Rue de Sèvres, Bande dessinée ♥, Miss Charity, Tome 1 ♥, Trilogie, L'Enfance de l'art, Littérature française, adaptation de roman, Jeunesse, Angleterre ♥, XIXe siècle, Epoque victorienne, enfance, maturité, animaux, éducation, récit d'apprentissage, nature, amitié, liberté, non-conformisme, humour, amour, intelligence, créativité, religion, imaginaire, Mini coup de coeur
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#Posté le lundi 13 juillet 2020 09:44

Modifié le samedi 18 juillet 2020 10:14

FICHE LECTURE : Mon petit Tchaïkovski

FICHE LECTURE : Mon petit Tchaïkovski
• AUTRICE : Émilie Collet.
• ILLUSTRATRICE : Séverine Cordier.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Album jeunesse.
• THÈMES : Tchaïkovski - Russie - 19ème siècle - Ballets - Opéra - Musique classique - Éveil musical - Album ludique illustré - Premiers livres - Découvrir en s'amusant...
• PAGES : 12.

Ma chronique de Mes premiers airs de comédies musicales : ici.
Ma chronique de Mon petit Van Gogh en musique : ici.

Tchaïkovski pour les petits !

Avec ses puces sonores musicales, ce recueil est unique. Sur chaque page, l'enfant recherche dans l'illustration le petit bouton qui déclenchera la musique. C'est une découverte des grands airs de Piotr Ilitch Tchaïkovski qui est proposée au fil des pages et des puces sonores de ce livre.
On retrouve les grands airs de : Casse-noisette (« Danse russe » et « Danse des mirlitons »), La Belle au bois dormant (« La valse des guirlandes ») et Le Lac des cygnes (« Danse des petits cygnes » et « Moderato ») ainsi que le « Concerto pour piano n°1 ».
Les illustrations de Séverine Cordier, adaptées aux petits, accompagnent cette première découverte.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du livre sonore Mon petit Tchaïkovski paru aux éditions Gründ. Je les remercie infiniment pour ce magnifique envoi.

Comme pour le titre Mes premiers airs de comédies musicales issu de la même collection, je suis instantanément tombée sous le charme de cet album cartonné à l'esthétisme juste adorable.

En effet, j'ai particulièrement goûté les traits parfaitement nets et précis, la splendide rondeur, la beauté minutieuse, à la fois enfantine et si élégante des illustrations de Séverine Cordier. Chaque page était un fourmillement de détails et de couleurs absolument saisissant qui s'accordait à merveille avec les musiques somptueuses et intemporelles du grand Tchaïkovski. Concernant ces dernières, étant donné qu'il s'agit d'un ouvrage adressé aux tout jeunes lecteurs, la sélection choisie d'airs ne comprend que les plus connus des connus de l'illustre compositeur. Les véritables mélomanes amateurs des compositions de ce génie musical russe auront donc fort peu à se mettre sous la dent, à l'exception faite de ces mélodies ayant incontestablement résisté à l'épreuve du temps que nous connaissons tous sans forcément les rattacher d'instinct à leur auteur par ailleurs. Pour ma part, ce recueil d'initiation musicale m'aura tout de même permis d'apprendre bien des choses, ne serait-ce que l'actuel nom des grands airs en question. Par exemple, saviez-vous que le fameux air de Casse-Noisette qui berce chacun de nos Noëls (à tout le moins les miens) s'intitulait La danse des mirlitons ? Ou alors que l'incontournable air repris par Disney pour la chanson J'en ai rêvé se nommait à l'origine La valse des guirlandes ? De mon côté, je l'ignorais. Si je peux affirmer une chose, c'est que je me suis couchée moins bête après avoir lu ce livre, ça, c'est certain !

Pour conclure, je ne peux que vous engager à découvrir ce petit album jeunesse assurément épatant et même toute la série dans laquelle il s'inscrit. Personnellement, j'ai été ravie du moment enchanteur et hors du temps que Mon petit Tchaïkovski m'a fait passé. En tant que fan de ce compositeur, qui est résolument l'un de mes préférés (il vient en seconde position après mon Mozart adoré), je ne pouvais qu'être comblée par ce livre qui qu'est révélé être tant un délice pour les yeux que pour les oreilles. Cela me donne désormais irrésistiblement envie de me procurer l'intégralité de cette collection qui ne fera pas uniquement la joie des plus jeunes, parole de Nanette ! ★★★★★ (♥)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Gründ, Mon petit Tchaïkovski, Littérature française, Album jeunesse, Séverine Cordier, Emilie Collet, 2020, Tchaïkovski, Russie, 19ème siècle, ballets, opéra, Musique classique ♪♫, éveil musical, album ludique illustré, premiers livres, découvrir en s'amusant, Mini coup de coeur
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#Posté le vendredi 28 février 2020 15:53

Modifié le samedi 11 juillet 2020 09:16

FICHE LECTURE : Winnie l'Ourson - Histoire d'un ours-comme-ça

FICHE LECTURE : Winnie l'Ourson - Histoire d'un ours-comme-ça
• TITRE V.O. : Winnie-the-Pooh.
• AUTEUR : A.A. Milne.
• ANNÉE : 1926 (GRANDE-BRETAGNE) ; 1946 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Aventure - Amitié - Anthropomorphisme - Enfance - Allégresse - Innocence - Simplicité - Courage - Loyauté - Espièglerie - Tendresse - Philosophie...
• PAGES : 176.

« Voici l'Ours Martin qui descend l'escalier, bing, bing, bing, sur la nuque, derrière Christophe Robin. C'est, autant qu'il le sache, la seule façon de descendre l'escalier, mais il lui semble parfois qu'il doit y avoir une autre façon, si seulement il pouvait s'arrêter un moment de se cogner la tête et de réfléchir. Et puis il lui semble que peut-être il n'y a pas d'autre façon. En tout cas, le voici au bas des marches, prêt à vous être présenté : Winnie l'Ourson. »

« -Tu es le Meilleur-Ours-du-Monde-Entier, dit Christophe Robin.
-Vraiment ? dit Winnie, plein d'espoir. »

La version originale dans toute sa beauté d'un immense classique pour la jeunesse.

ஜ MON AVIS : Une petite perle, non pas de lait (si vous avez la référence, vous aurez le droit à un pot de miel entier de Winnie en récompense - enfin, s'il ne le boit pas jusqu'à la lie avant...), mais de lumière et de bienveillance que tout le monde se doit d'avoir dans sa bibliothèque !

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un des livres ayant le plus récemment rejoint ma PAL, j'ai nommé Winnie l'Ourson - Histoire d'un ours comme ça, ou la traduction française originelle par Jacques Papy du texte d'A.A. Milne. Je remercie infiniment ma mamoune chérie pour ce merveilleux cadeau de Noël, je ne pouvais pas être plus heureuse ! Comme vous le savez sûrement, Winnie l'Ourson et moi, c'est une grande et belle histoire d'amour depuis fort longtemps et ce n'est certainement pas prêt de s'arrêter, ce livre me l'a bien prouvé !

Je vous le dis, il était en réalité grand temps que je fasse cette lecture qui me tenait particulièrement à coeur. En effet, si Winnie occupe une place de choix dans ce dernier depuis que mon monde est monde, c'est grâce à la magie indescriptible de Walt Disney, et non pas en premier lieu à la beauté de la plume de l'illustre conteur Milne. Bien sûr, je connais les citations tirées du Winnie l'Ourson d'origine pour ainsi dire par coeur. Elles sont empreintes d'une simplicité et d'une douceur, d'une vérité aveuglante qui bouleversent l'âme et qui traversent les âges. Cependant, je n'avais jusqu'à présent jamais rencontré ces authentiques perles de sagesse dans leur contexte premier, et je m'en voulais grandement pour cette bévue qui était à mon sens tout bonnement impardonnable pour l'amoureuse de littérature et la fan inconditionnelle de Winnie que je suis. J'ai donc in fine décidé d'ajouter le titre Winnie l'Ourson - Histoire d'un ours-comme-ça à ma wishlist et je ne l'ai résolument pas regretté !

Pour commencer, ce livre m'aura permis de découvrir la collection Bibliothèque de Gallimard Jeunesse que je ne connaissais absolument pas auparavant. Pourtant, je puis vous assurer que je possède un bon paquet de leurs parutions ! Des Folio Junior, des Scripto, des Pôle Fiction, des On lit plus fort, j'en ai des tas ! En revanche, je n'avais pas encore d'ouvrages parus dans la collection Bibliothèque qui promeut de grands classiques de la littérature jeunesse dans la version la plus proche du texte original pour les textes étrangers et agrémentés de superbes illustrations. Autant vous dire que je ne manquerai pas de me procurer d'autres ouvrages de cette fabuleuse collection, aussi vrai que je me surnomme Nanette !

Très sincèrement, je ne vois pas quoi vous dire d'autre, à part que ce livre, celui qui marqua d'une pierre blanche (ou plutôt d'une encre noire dans le cas présent) la naissance du lieu que je prèfère le plus au monde, à savoir la Forêt des rêves bleus, et de ses si adorables et attendrissants habitants, m'a fait vivre un instant aussi délicieux qu'une bonne lampée de miel qui descend au fin fond du gosier. Et ce n'est pas Winnie qui osera vous affirmer le contraire, ça, c'est certain ! Cette lecture d'une magie presque iréelle m'aura justement rappelée de plein fouet pourquoi j'aime à ce point inconditionnellement ce petit ourson glouton, désarmant d'innocence et de sollicitude et soi-disant de très peu de cervelle mais bien plus intelligent et sensé que la plupart des personnes de ma connaissance et même qu'abrite notre monde. En effet, chaque page qui se tournait, chaque phrase que je lisais faisait écho en moi d'une telle force et ravivait la flamme ardente de l'enfance qui jusqu'à présent sommeillait docilement tel un ourson en plein hibernation tiens avec un éclat renouvelé que je m'en suis retrouvée toute chamboulée, la lèvre tremblante et le regard agard. C'est comme si le monde qui m'entourait avait pris des couleurs toutes neuves sous mes yeux désormais pétillants d'une gaïté pure et précieuses, comme si je voyais la vie à travers un prisme radicalement différent, celui de la petite fille en moi qui ne devrait jamais fermer les yeux face à la mocheté de l'existence quand cela ne va pas mais au contraire les garder grands ouverts afin de ne pas louper une miette de ce spectacle exceptionnel qu'est la grande aventure de notre vie.

Vous l'aurez compris je pense, Winnie l'Ourson - Histoire d'un ours-comme-ça est une lecture que vous vous devez de faire sans plus tarder. Elle a en effet tout pour plaire-! Laissez-moi vous énumérer ses nombreuses qualités dans la seconde. Voyons voir... Les illustrations d'Edward Shepard sont absolument remarquables, elles possèdent une réelle identité, une authenticité brute et saisissante qui transperce la page, comme si de véritables animaux en peluche prenaient vie et s'en allaient faire leur propre petit bout de chemin en nous entraînant à leur suite, pour notre plus grande délectation. La retranscription en français à l'ancienne des savoureuses nouvelles née de l'imagination fabuleuse d'A.A. Milne par Jacques Papy est quant à elle un pur régal pour les papilles littéraires, avec effectivement un charme d'antan comme on n'en fait plus. La traduction littérale des noms de nos personnages adorés pourra surprendre mais, ayant vu le magnifique film Goodbye Christopher Robin retraçant la genèse de Winnie qui employait les mêmes appellations dans sa V.F., j'y étais pour ainsi préparée. En revanche, un être m'a manqué pour que la Forêt des rêves bleus en perde une partie de son âme à son sens. Et le pire de tout, c'est que je ne me suis rendue compte de cette cruelle ablation que bien trop tard ! Pourtant, je sentais un vide en moi, une sensation de creux dans l'estomac comme lorsque l'on a faim (oui, la façon de penser de Winnie m'a contaminée, et alors ?), un manque que je ne pouvais point nommer. Et ce gouffre intersidéral se nomme Tigger (avec une faute volontaire semblerait-il) en anglais et Tigre en français pour sa première existence sous l'encrier d'A.A.Milne ! Je m'en veux terriblement d'avoir remarqué au dernier moment que notre inoubliable tigre bondissant manquait à l'appel. Il s'agit d'un épouvantable affront qui ne peut s'essuyer sans riposte ! Il me faut donc m'en aller me procurer de ce pas La maison de Winnie l'Ourson - La maison d'un ours-comme-ça, second volet des péripéties enrobées d'or sucré de notre nounours bien-aimé, il en va de mon honneur et de celui d'un certain félin à la queue pas comme les autres (n'allez pas vous faire de drôles d'idées, je vous observe !) ★★★★★ (♥) (oui, à cause de l'absence de Tigrou - je pardonne peut-être mais je n'oublie pas !)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Bibliothèque, Winnie l'Ourson - Histoire d'un ours-comme-ça, Littérature britannique, A.A. Milne, Jeunesse, 1926, 1946, Aventure, amitié, anthropomorphisme, enfance, allégresse, innocence, simplicité, courage, loyauté, espièglerie, tendresse, philosophie, Mini coup de coeur
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#Posté le mardi 07 janvier 2020 15:20

Modifié le mardi 07 janvier 2020 17:08

FICHE LECTURE : Les 7 vies de Léo Belami

FICHE LECTURE : Les 7 vies de Léo Belami
• AUTEUR : Nataël Trapp.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Thriller, YA.
• THÈMES : Adolescence - Meurtre - Enquête - Mystère - Secrets - Suspens - Révélation - Voyage dans le temps - Passé - Années 80 - Amour - Amitié - Famille - Pop culture - Crise identitaire - Philosophie - Courage - Humour...
• PAGES : 356.

Demain je vais mourir... et ce ne sera pas la première fois.

Léo, 17 ans, jeune homme solitaire et sans histoires, compte les heures avant la fin des cours. Il se prépare pour la fête du lycée, organisée cette année en hommage à Jessica Stein, une élève assassinée trente ans auparavant.
Mais lorsqu'il se réveille le lendemain matin, c'est dans la vie d'un autre, dans la maison d'un autre... en 1988.
Au gré d'allers-retours entre 1988 et 2018 dans des corps différents, Léo va tout tenter pour empêcher ce meurtre et découvrir l'identité du tueur. Pourra-t-il changer le destin ?

À la croisée de Riverdale et de Stranger Things, Les 7 Vies de Léo Belami est un thriller dont vous ne ressortirez pas indemne !

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Les 7 vies de Léo Belami écrit par Nataël Trapp que j'ai reçu dans le cadre de l'opération masse critique Babelio autour de la littérature jeunesse/ado/Young Adult. Je les remercie infiniment ainsi que les éditions Robert Laffont/Collection R et Versilio pour ce superbe envoi ! Ce roman m'intriguait énormément ; il me semblait en effet avoir été conçu sur mesure pour ma petite personne et ce sentiment s'est renforcé au fil de ma lecture qui s'est in fine révélée être un pur bonheur de bout en bout. Alors, vous me laissez vous embarquer dans ma DeLorean personnelle, en mode "retour vers le passé" ? C'est parti !

Vous l'aurez sans doute compris, ce qui m'a tout d'abord fortement attirée avec ce livre, c'est son pitch complètement dingue et palpitant qui nous promettait un voyage dans le temps des plus exceptionnels vers la fin des années quatre-vingt, le tout avec une cold case à résoudre au fil de l'intrigue. Il n'en fallait pas plus pour me tenter et le résultat fut résolument à la hauteur de mes attentes !

Pour commencer, je dirais que c'est justement la fonctionnalité "3 en 1" de ce roman qui m'a séduite. Nous avons affaire à une histoire de science-fiction/fantastique mêlée a du roman YA avec tout ce que cela implique : crise identitaire, réflexions existentielles, thématiques actuelles (sempiternelles, même) qui gravitent généralement autour de la question de l'acceptation de la différence et de notre place en ce bas monde... et bien sûr, on n'oublie pas la partie thriller/suspens, absolument cruciale à toute bonne investigation policière de ce nom mais qui ne surplombe pas le reste pour autant !

J'ai effectivement été agréablement surprise par le fait que tout ce qui se rapporte au meurtre de Jessica Stein fasse office de solide fil rouge au récit mais qu'à aucun moment, cela ne prenne le dessus par rapport à l'évolution du personnage principal ou au développement des autres protagonistes et du message fondamental que ce roman a à nous faire passer. L'enquête palpitante et sacrément risquée de Léo fait office d'arrière-plan, ne quitte jamais notre esprit et nous fait avoir juste ce qu'il faut de sueurs froides tout du long, telle une horloge au tic-tac assourdissant qui égrènerait inlassablement chaque minute qui passe avant l'instant fatidique, pour que l'on soit véritablement happés et en apnée presque à chaque page qui se tourne, mais ce n'est cependant pas ce qui m'aura le plus marquée dans Les 7 vies de Léo Belami.

Je vous l'avoue tout de go : si j'avais l'envie irrésistible de me plonger dans la lecture des 7 vies de Léo Belami, ce n'était pas tant pour son suspens insoutenable (qui m'a tout de même diablement bien eue à la fin) et pour sa mystery story rondement bien ficelée (j'ai l'impression de vous parler d'un jambonneau, là, mais tant pis : j'adore cette expression, "être rondement bien ficelé(e)", il fallait donc que je la case ! Quelle histoire mes aïeux...), mais plutôt pour son ambiance du tonnerre et sa reconstitution à mon sens impeccable de cette décennie d'anthologie qu'ont été les années 80. Alors oui, je n'ai pas grandi durant cette période dorée pour tout ce qui tournait autour des films blockbusters/cultes, de la musique et de la mode oh so chic (l'humour toujours !) du fluo et des permanentes à gogo donc je suis clairement mal placée pour juger si la façon dont Nataël Trapp dépeint les fameuses eighties est la plus authentique et crédible possible ou non mais personnellement, j'ai choisi de lui faire confiance les yeux fermés. Et quoiqu'il en soit, une chose est sûre, c'est que quand on lit ce livre, l'immersion est TOTALE. Sérieusement, c'est comme si j'y étais, sur "cette autre planète" que Léo nous décrit au fil de ces pérégrinations trente ans en arrière pour lesquelles je l'ai beaucoup, beaucoup envié (même si cela ne devait résolument pas être simple à vivre), mon rêve absolu étant de pouvoir un jour remonter dans le temps afin de rencontrer mes parents adolescents dans les années 80, voir comment ils étaient à l'époque ainsi que ma ville, les lieux marquants de mon existence... Très sincèrement, je ne pourrais espérer mieux que d'accomplir ce lifegoal unique qui reste au stade de pur fantasme onirique pour le moment. Néanmoins, grâce à la plume très minutieuse, appliquée et vivace de Nataël Trapp, j'ai pu vivre ce fol espoir par procuration en quelque sorte et j'en ai éprouvé une allégresse infinie, une euphorie telle que je m'en suis retrouvée incapable de reposer le livre avant de l'avoir terminé, cela m'était tout bonnement impossible ! Il fallait que je parcoure de nouvelles chambres d'adolescents, que je scrute chacun de leurs posters, chaque recoin de leur vie privée (voyeurisme inapproprié bonjour - quand est-ce que le voyeurisme est approprié au fait ? Pas la peine de répondre à cette question) au rythme de leurs chansons favorites qui égrainent le récit et ont été un pur régal pour mes petites oreilles amoureuses du son si particulier des années 80. Je me suis targuée toute seule comme une grande de pouvoir reconnaître chaque référence faite ou presque à cette époque bénie de la jeunesse de mes parents et ce dans de nombreux domaines : musique, cinéma, télévision, nourriture, tendances capillaires et vestimentaires... Tout y passe, rien n'est épargné, ce qui fait que le portrait que l'on se dresse de cette génération 80 généralement portée aux nues (et à raison à mon sens) est extrêmement complet et fascinant à étudier sous tous les angles. Mais du coup, je pense qu'il est difficile de pouvoir pleinement apprécier ce roman à sa juste valeur si les années 80 ne nous intéressent guère, voire nous rebutent. De mon côté, je ne conçois pas comment l'on peut faire pour ne pas aimer ou rester insensible à cette époque d'innovation créatrice juste folle mais je peux tout de même le comprendre après mûre réflexion. Il faut dire que la nostalgie des années 80, on nous la sert désormais à toutes les sauces (coucou Stranger Things, mon amour) et on en abuse certainement allègrement. Cependant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas que du pur concentré de nostalgie pour faire de la nostalgie (je ne sais pas si je suis bien claire en écrivant cela). Certes, il s'agit d'une jolie ode à cette période bien-aimée de la part d'un enfant devenu grand (et qui a un bel avenir de figure majeure de la littérature française, j'en suis persuadée) qui y a fait ses premiers balbutiements et expériences culturelles et humaines qui vous forgent un être et qui restent gravées pour toujours mais Les 7 vies de Léo Belami est en réalité bien plus que ça.

C'est là que j'en viens à la plus belle surprise que ce roman a pu me faire, à savoir son inattendue dimension philosophique. Comme je vous le disais à l'instant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas là pour faire naître en vous de la nostalgie (car oui, on peut éprouver un sentiment de nostalgie, profonde même, pour une époque que l'on n'a pas vécue soi-même, c'est véridique) pour le simple plaisir de susciter de votre part cette réaction. Il y a tout un fondement derrière cela : les voyages dans le temps de Léo lui permettent en effet de prendre conscience de notre capacité à tous de faire changer les choses, à courber le destin sous la force de notre volonté si tel est notre désir. Nous ne sommes pas prédéfinis à la naissance, nous pouvons tous faire prendre à notre chemin de vie la direction que l'on souhaite si l'on s'en donne les moyens. Bien sûr, il faudra parfois, voire très souvent, faire montre de patience mais le résultat et surtout le cheminement en valent la peine. Je ne m'attendais pas à ce que ce roman recèle d'une sagesse si bien cachée entre les lignes dans un premier temps puis qui finit par se révéler dans toute sa splendeur sur la fin pour mieux nous éblouir de son éclat et de sa pertinence et ce beau cadeau que l'auteur nous fait n'en a rendu ce moment que plus délectable et porteur de splendides valeurs et de leçons importantes à méditer !

Au fond, je dirais que la seule chose qui m'a éventuellement frustrée avec ce titre, c'est sa fin : je suis pour le coup restée un peu sur ma faim car j'aurais franchement voulu savoir ce qu'il était advenu de l'ensemble des sept vies (la sienne comprise) que Léo a bouleversées lors de son improbable traversée du temps. On a certes tous les éléments de réponse qu'il nous faut pour Léo lui même, héros extrêmement attachant et qui nous ressemble, avec ses fêlures, ses peurs, ses doutes mais aussi sa puissante humanité qu'il transcende au sein de cette intrigue, ainsi que pour son entourage direct mais je m'étais pour ma part prise d'affection pour l'ensemble des personnages et j'ai été donc un peu déçue en me rendant compte que la boucle n'avait pas été bouclée pour eux tous. J'imagine qu'ils vont bien, je fais confiance à 200% à l'auteur encore une fois, mais j'aurais voulu que la fin de leur histoire soit écrite noir sur blanc afin d'être totalement satisfaite et soulagée. Je sais, je pousse le pinaillage à l'extrême, c'est plus fort que moi. Néanmoins, cela ne m'a pas empêcher de tout de même trouvée ce dénouement fort à mon goût. Je n'en dirai pas plus afin de maintenir le suspens jusqu'au bout du bout. Ce serait injuste de vous gâcher la surprise, n'est-ce pas ? D'autant plus qu'elle en vaut largement la peine, vous verrez.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Les 7 vies de Léo Belami. Ce livre m'a mis dans tout mes états : il m'a rendue accro à son atmosphère incomparable a aucune autre, à ses personnages profondément humains, imparfaits, merveilleux à leur manière et proches de nous, à son humour décapant, à son énergie contagieuse, à sa joie survitaminée digne de celle contenue dans un Pschit (pour ceux qui passent par là et qui auraient connu cette boisson, j'ai le besoin vital de savoir quel goût elle a, please), à sa bande son impeccable et à son brio pour nous glacer les sangs pile quand il faut sans jamais faillir, comme tout bon thriller qui se doit I suppose. En bref, je n'ai fait qu'une bouchée de ce roman savoureux, pétillant et extrêmement bien écrit auquel je ne peux que vous conseiller à force cris de donner sa chance ! Vous ne le regretterez pas ! ★★★★★ (♥)

P.S. : Et, que vous soyez fans des eighties ou non, cette capsule temporelle de choc trouvera le moyen de vous embarquer à son bord et de vous persuader qu'il n'y a rien de plus chouette qu'une coupe mulet et des vêtements en licra, foi de Nanette !

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Masse critique Babelio, Nataël Trapp, 2019, Littérature française, Thriller, YA, Adolescence, Meurtre, Enquête, mystère, secrets, suspens, révélation, voyage dans le temps, passé, Années 80 ♥, Amour ♥., Amitié ♥, Famille ♥, pop culture, crise identitaire, philosophie, courage, humour, Excellente lecture !, Mini coup de coeur
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#Posté le samedi 23 novembre 2019 16:02

Modifié le lundi 25 novembre 2019 14:24

FICHE FILM : Maléfique : Le Pouvoir du mal

FICHE FILM : Maléfique : Le Pouvoir du mal
REMAKE LIVE-ACTION | 2019 | RÉALISÉ PAR JOACHIM RONNING | DISNEY, FANTASTIQUE, CONTE DE FÉES, RELATION FILIALE, FAMILLE, HAINE, SOUFFRANCE, GUERRE, DRAME, AMOUR | AVEC ANGELINA JOLIE, ELLE FANNING, MICHELLE PFEIFFER, SAM RILEY, HARRIS DICKINSON...

➜ Plusieurs années après avoir découvert pourquoi la plus célèbre méchante Disney avait un c½ur si dur et ce qui l'avait conduit à jeter un terrible sort à la princesse Aurore, Maléfique : Le Pouvoir du mal continue d'explorer les relations complexes entre la sorcière et l'ancienne "Belle au bois dormant" alors qu'elles nouent d'autres alliances et affrontent de nouveaux adversaires dans leur combat pour protéger leurs terres et les créatures magiques qui les peuplent.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film Disney qu'il me tardait véritablement de voir depuis plus de cinq ans, soit depuis que j'étais sortie tout bonnement enchantée de mon cinéma après avoir vu le premier Maléfique réalisé par Robert Stromberg, à savoir Maléfique : Le Pouvoir du mal. Cette suite avait été annoncée très rapidement après la sortie du premier volet, fin 2014 il me semble, et il n'y avait donc plus qu'à prendre notre mal en patience et escompter que Disney produise une suite à la hauteur à ce qui avait été pour moi un authentique coup de foudre cinématographique. N'en déplaise aux nombreux spectateurs qui ont moyennement aimé le premier opus, pour ma part, j'avais été totalement conquise par Maléfique premier du nom et cinq ans après, mon opinion n'a pas changé d'un iota ! Cependant, malgré mon amour inconditionnel pour ce film, mon envie folle de voir son successeur s'est assez rapidement mué en appréhension dévorante doublé d'un scepticisme à la peau dure. En effet, Maléfique m'avait tellement plu que j'en ai commencé à sérieusement me demander quel intérêt pouvait avoir la production d'une suite, à part engranger de l'argent, toujours de l'argent, sur le dos de ce qui avait déjà fort bien marché. En cinq ans, on a effectivement largement le temps de se poser une telle question existentielle ! L'autre point qui me tracassait, c'est le fait que, dès la sortie de Maléfique 2, beaucoup de spectateurs qui étaient restés définitivement mitigés face au premier film ont exprimé leur profonde satisfaction vis-à-vis de ce second opus. A ce moment-là, j'ai eu peur que ce dernier ne me séduise pas autant qu'eux, étant donné que j'étais et resterais une fan invétérée du premier volet. Mais, après tant d'eau ayant coulé sous les ponts, il était grand temps que j'aille visionner Maléfique : Le Pouvoir du mal et que je me fasse mon propre avis comme de coutume. Alors, qu'en est-il de ma réaction face à cette suite autant espérée que redoutée... ?

Eh bien, je peux vous assurer qu'elle fut extrêmement positive ! La première chose qu'il me tient à c½ur de souligner, c'est que je regrette sincèrement d'avoir pensé ne serait-ce qu'une seule seconde que cette suite n'aurait aucune utilité, si ce n'est commerciale, pour la société aux grandes oreilles. Grossière erreur de jugement que j'ai commise là car le scénario de ce second volet tient sérieusement la route et je dirais même, comme beaucoup avant moi, que l'intrigue de ce second film est nécessaire pour mieux comprendre celle du premier et plus particulièrement la décision qui avait été prise de nous présenter Maléfique comme une figure bienveillante, maternelle envers Aurore. A l'époque, cela m'avait sacrément surprise que la méchante la plus intimidante et déterminée dans ses mauvais plans de Disney nous soit présentée comme une marraine la bonne fée pouvant faire preuve de bons sentiments et d'une extrême gentillesse et compassion. Ici, Disney défend son point de vue, l'étoffe, le justifie comme il faut avec une introduction aussi claire que concise et persuasive et cela marche à la perfection !

Vous l'aurez compris, l'histoire s'axe donc ainsi autour de la très complexe et magnifique relation que partage Maléfique et celle qui est devenue au cours du premier film sa filleule, sa précieuse petite protégée, Aurore. J'ai justement adoré le fait que celle-ci ait un rôle bien plus pré-pondérant au sein de sa propre histoire au lieu de simplement la subir comme on a pu le lui reprocher dans le Disney d'origine La Belle au bois dormant et même dans le premier Maléfique. Dans ce second volet, Elle Fanning campe toujours Aurore aussi magnifiquement et ce personnage que j'aime tant et ce depuis toujours cesse d'être l'adorable demoiselle en détresse atrocement ingénue pour devenir la reine attentionnée, à l'écoute, forte et combative que la Lande mérite. Au passage, j'ai fortement apprécié le fait que les habitants de la Lande soient d'autant plus présents et actifs dans ce film-ci. Dans le premier, la Lande fait beaucoup plus office que simple (mais absolument superbe) paysage d'arrière-plan au sein duquel se déroulait l'action sans forcément que les nombreuses espèces qu'elle abrite soient forcément mises en avant. Avec Maléfique : Le Pouvoir du mal, Disney rectifie le tir en nous offrant notamment à voir en action des petites créatures juste trop craquantes qui m'ont juste fait littéralement fondre à chacune de leurs apparitions et qui m'ont autant émue que si elles avaient été faites de chair et d'os.

Cette transition toute trouvée me permet d'aborder deux aspects essentiels de cette suite qui m'ont conquise à 100% : d'une part, si la performance magistrale d'Angelina Jolie en tant que Maléfique continue de porter le film et si notre méchante de choc est, c'est un fait, toujours au centre du récit et de son bon déroulement, chaque personnage, principal, secondaire ou même mineur, a sa part à jouer dans l'avancée de l'intrigue. Comme je vous le disais précédemment, Aurore a enfin voix au chapitre et je dirais qu'au fond, c'est résolument la prestation d'Elle Fanning qui m'a le plus touchée et transportée. Philippe également ne fait désormais plus office de plante verte mais de véritable prince au c½ur noble qui sait affirmer ses convictions et se battre pour ce qui lui semble juste. Les deux ensemble forment un ravissant jeune couple fidèle à l'image idyllique, purement et simplement onirique et somptueuse que je garde du duo Aurore-Philippe originel qui a marqué toute mon enfance et qui me mettait à chaque fois que je visionnais La Belle au bois dormant des étoiles et des c½urs plein les yeux. La petite princesse qui sommeille encore et toujours en moi a été comblée par l'alchimie évidente qui unissait Elle Fanning et l'inconnu au bataillon mais indubitablement charmant Harris Dickinson à l'écran. Concernant la grande Michelle Pfeiffer, celle-ci incarne à merveille la redoutable, glaciale et terrifiante reine Ingrith. Je n'ai pas grand chose à redire là-dessus, sa proposition avec ce rôle d'antagoniste au poil était purement et simplement impeccable. D'autre part, encore une transition franchement bien trouvée (j'ai le droit de me jeter des fleurs de temps à autre), l'histoire de Maléfique : Le Pouvoir du mal était non seulement bien ficelée à mes yeux mais aussi tout ce qu'il y a de plus intense et poignante. Le film regorge d'une noirceur telle que je pense que, si je l'avais vu étant petite fille, j'en aurais pleuré toutes les larmes de mon corps. Le propos de cette suite est en effet si cruel et percutant, parlant vis-à-vis de notre époque actuelle et de ses dérives, en particulier lors d'une de ses scènes-clés que j'ai bien cru que j'allais en étouffer. Et la petite larme a coulé bien entendu. J'en ai eu les yeux qui piquaient sacrément fort, vous pouvez me croire ! Mais clôturons ce paragraphe déjà bien trop long avec des pensées plus positives et un personnage que j'avais tout bonnement oublié de mentionner alors que c'est pourtant mon petit chouchou depuis le début, j'ai nommé mon Diaval adoré. Que dire de plus, à part que je suis retombée amoureuse de lui avec ce second film et que je ne cesserai jamais de l'aimer inconditionnellement ? Je crois que je ne pouvais pas mieux conclure cette chronique qu'avec ces mots débordant de sincérité et d'amour à profusion. Vive l'amour ! (promis, je n'ai pas écrit cette chronique sous l'emprise de substances illicites)

Pour conclure, je pense que le message est clair : Maléfique : Le Pouvoir du mal est un bien beau et grand défi que les studios Disney se sont lancés et à mon sens, ils ont su relever celui-ci avec brio, et ce à tous les niveaux. J'entends par là que les costumes sont tous plus splendides les uns que les autres, les effets spéciaux sont toujours au rendez-vous, toujours aussi dingues, époustouflants et extraordinaires, le casting, c'est du solide, l'atmosphère du film est immersive et captivante au possible, et son propos est certes assez traditionnel mais véhiculé de façon diablement efficace et extrêmement intense. Seule la bande soundtrack, et notamment la chanson-thème du film, m'aura un tantinet déçue même si elle reste très belle et envoûtante. Bizarrement, je vais à contre-courant de l'opinion générale en clamant haut et fort que le premier Maléfique demeure à ce jour celui qui conserve la place de number one des deux films de la franchise dans mon c½ur, ma grande tendresse envers ce dernier n'est en effet décidément pas prête de s'amenuiser, mais cela n'empêche pas ce Maléfique 2 de lui arriver tout à fait à la cheville, cinématographiquement parlant du moins de mon côté, et d'être ainsi une fort jolie (c'est le cas de le dire) réussite. ★★★★★ (♥)

Nanette ♥

FICHE FILM : Maléfique : Le Pouvoir du mal
Tags : Fiche film, Maléfique 2, Le pouvoir du mal, 2019, Disney ♥, Remake live-action, Joachim Rønning, Fantastique, Conte de Fées ♥, relation filiale, famille, haine, souffrance, guerre, drame, Amour ♥., Angelina Jolie ♥, Elle Fanning ♥, Michelle Pfeiffer, Sam Riley ♥, Harris Dickinson, Mini coup de coeur
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#Posté le vendredi 01 novembre 2019 14:04

Modifié le samedi 02 novembre 2019 18:54

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