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FICHE LECTURE : Nevermoor - T1 : Les Défis de Morrigane Crow

FICHE LECTURE : Nevermoor - T1 : Les Défis de Morrigane Crow

• TITRE V.O. : Nevermoor : The Trials of Morrigane Crow.
• AUTRICE : Jessica Townsend.
• ANNÉE : 2017 (USA), 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique.
• THÈMES : Jeunesse, merveilleux, univers fantastique, malédiction, injustice, chagrin, bouleversement, changement, discrimination, rejet, épreuves, concours, rivalité, compétition, prestige, attachement, amitié, famille, sentiment d'appartenance, enfance, magie, extraordinaire, couleurs, éclat, intelligence, malice, innocence, questionnement, crise d'identité, révélations, assassin, cruauté, légendes, extravagance, exubérance, confiance, foi, noirceur, angoisses, secrets, mystères, suspens, méchanceté, humour, courage, clairvoyance, grandir, hôtel...
• PAGES : 476.

Morrigane Crow est née le jour du Merveillon, ce qui signifie deux choses :

1. Elle est maudite.
2. Elle est condamnée à mourir à minuit le jour de ses onze ans.
Son cercueil l'attend.

Elle est sauvée in extremis par un homme étrange qui l'emmène dans le royaume magique de Nevermoor...
FICHE LECTURE : Nevermoor - T1 : Les Défis de Morrigane Crow
ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un livre que vous avez certainement dû voir passer partout sur la blogosphère depuis sa parution en octobre, et ce à juste titre, celle du premier tome de la saga jeunesse fantastique Nevermoor, écrite par la jeune autrice américaine Jessica Townsend. Je remercie infiniment Artemissia Gold, créatrice du webzine Songe d'une Nuit d'été, et les éditions Pocket Jeunesse d'avoir organisé ce concours qui m'a permis de remporter ce magnifique lot. Regardez-moi cette couverture sublime qui regorge de couleurs, qui fleure bon tous nos rêves d'enfant, avec ces parapluies et ces personnages qui volent (l'influence de P.L. Travers est passée par là et, rien que pour ça, j'aime l'univers de Nevermoor de tout mon c½ur ♥), cet énorme chat (en l'occurrence chatte) grognon dont la trogne boudeuse ferait pâlir d'envie un certain Pattenrond, une immense bâtisse d'architecture victorienne en arrière-plan, la calligraphie splendide du titre et du sous-titre... Bref, il n'en fallait pas plus pour m'enchanter et, après n'avoir fait qu'une bouchée de ce premier tome, je peux vous affirmer que le contenu est à la hauteur du contenant ! Pari réussi pour PKJ qui a réalisé un excellent choix éditorial avec la traduction du tome premier d'une saga qui s'annonce si prometteuse ! Je ne les en remercierai jamais assez ! Merci aussi d'avoir conservé la somptueuse couverture d'origine, c'est un véritable régal pour les yeux ! Bref, cessons de contempler béatement cette remarquable beauté (j'en fais trop, vous croyez) et sautons à pieds joints dans le vif du sujet !

Ce tome introductif nous raconte l'histoire mouvementée de Morrigane (que j'aime ce prénom, autant que le surnom Mog/Moggers qui sera donné à l'héroïne par la suite), une enfant pas comme les autres étant donné qu'elle est considérée comme maudite. En effet, depuis sa naissance, tous les habitants de sa ville, Jackalfax, lui imputent tous les maux ! Par exemple, si Morrigane a eu le malheur de déclarer à sa grand-mère qu'il faisait chaud, vous pouvez être sûrs que le lendemain, il va grêler ! Ou bien, si la fillette a fait au jardinier du manoir familial un compliment sur ses fleurs, quelques jours plus tard, celles-ci auront fanées, ou bien le jardinier sera mort ! Bref, vous l'aurez compris, dès qu'un malheur s'abat sur la cité, c'est Morrigane qui en paye les frais... ainsi que le compte en banque de son père. La pauvre enfant a tellement été habituée à se voir être traitée comme la plus grande porteuse de poisse de tous les temps qu'elle a fini par en être convaincue ! Et pour couronner le tout, même sa famille n'ose pas la défendre : entre la belle-mère frivole qui ne pense qu'aux apparences, à ce qui est convenable et qui est remarquablement niaise, le père qui ne voit son unique fille que comme un oiseau de malheur mettant un frein à sa carrière politique et ruinant sa réputation et la grand-mère raffinée mais aussi agressive qu'un bouledogue (cependant, celle-ci a le mérite de sortir du lot dans cette famille de bras cassés et de démontrer un semblant d'intérêt et de compassion pour sa petite-fille), autant vous dire que le portrait que l'on peut se dresser de la famille Crow est tout simplement grotesque et tend à ce que l'on en ait des rires nerveux toutes les cinq minutes tant leurs conversations entre eux notamment sont absurdes, dénuées de sentiments et de sens commun. Cela me rend vraiment triste de me dire que Morrigane a passé la quasi intégralité de sa vie auprès de proches qui n'osaient pas lui déclarer leur amour, qui n'osaient pas la soutenir et la rassurer, l'encourager à être simplement elle-même et à ne pas se soucier du qu'en-dira-t-on. Au lieu de ça, notre héroïne a passé tout ce temps à se dire qu'elle ne valait rien, que l'épée de Damoclès qui menaçait son existence dès sa naissance lors du Merveillon, passage symbolique d'une ère à une autre, était in fine une bénédiction, au vu du fait que son existence même nuit à tout le monde. A bien y réfléchir, ce roman qui se déroule pourtant dans un univers extravagant aux bizarreries plus gigantesques et fascinantes les unes que les autres est en réalité une vaste allégorie de la vie, de notre façon de nous comporter en société et confronté au regard des autres. Qu'on soit enfant ou adulte (soit un enfant qui a simplement grandi, dixit mon cher Walt Disney), on peut tous s'y retrouver, que ce soit dans la destinée de Morrigane ou dans le caractère et le vécu d'autres personnages. Jessica Townsend a beaucoup de messages bêtes comme choux mais tout bonnement essentiels à nous faire passer et elle le fait d'une façon remarquable, toute naturelle. Tout réside dans les détails, et c'est ce qui fait la force du récit.

J'ai également trouvé que l'autrice décrivait le monde de l'enfance et cet état de la vie d'un être humain, où l'on est extrêmement curieux, où l'on se pose tout plein de questions, où nos opinions commencent à se former et à se solidifier, alors qu'on est encore un filtre absorbant de tout ce que l'on voit avec des yeux grands ouverts, tout ce que l'on touche, ce que l'on entend, ce que l'on sent et éprouve, avec brio. Les enfants auront beaucoup à apprendre de ce livre car l'autrice fait passer des messages percutants de façon simple et concise, distillée dans l'ensemble de son oeuvre, qui fait qu'un jeune lectorat réagit au quart de tour et retient instantanément la leçon. Cela s'imprime dans leur mémoire à tout jamais, j'en suis persuadée, car ces petites morales déguisées s'appuient sur notre instinct primaire, notre réaction première. Pour donner un exemple qui illustrerait bien mon propos et qui m'a considérablement marquée, à plusieurs reprises, Morrigane va se voir être discriminée au sein de la cité de Nevermoor, c½ur de l'Etat Libre, non pas parce qu'elle est une enfant maudite comme auparavant, mais parce qu'elle est une sans-papiers au sein de ce soit-disant état merveilleux, égalitaire et libre. Pourtant, Morrigane n'est pas libre d'y être qui elle est car tout le monde ou presque la considère comme une immigrée originaire de la République (contrée de naissance de l'héroïne qui se divise en cinq régions) et qui est abhorrée par les citoyens de l'Etat Libre, qui la voit comme un pays rétrograde, peu civilisé, sous développé et aux m½urs répréhensibles. Alors qu'ils ne valent au fond pas mieux ! En effet, ils sont prêts à renvoyer Morrigane au sein de cette immonde République plutôt que de l'accueillir à bras ouverts car elle n'est pas l'une des leurs ! Si ce n'est pas un comble ça ! Et là où je parlais d'instinct primaire, c'est qu'en lisant cela, qui plus est de façon répétée (on peut dire que Morrigane est carrément harcelée et stigmatisée à ce sujet, cela en devient sa pire hantise), notre première réaction, peu importe notre âge et notre situation éthique et sociale, est de trouver cette xénophobie absolument révoltante, abjecte et injuste ! Alors que Morrigane risque la mort et le rejet dans son pays d'origine, on lui refuse l'asile et le droit de faire montre de sa bonne volonté ? C'est insensé ! Jessica Townsend nous invite dès lors à une réflexion profonde et nécessaire car, là où on serait enclin à la compassion et à l'ouverture d'esprit, on se rend vite compte qu'en réalité, nous sommes loin d'agir en fonction de ce que notre conscience nous dicte... Cela a de quoi laisser songeur...

C'est sûrement là toute la grandeur du récit : nous dépeindre un univers qui concentre tout ce qui a rendu notre enfance belle et formidable à vivre sans en oublier la noirceur véritable de notre monde et le fait qu'il faille constamment se battre et faire ses preuves pour avoir le droit à une mince étincelle de bonheur. C'est ainsi que Morrigane se retrouve au pays magique de Nevermoor, où les transports en commun sont les plus extraordinaires et ahurissants que vous ayez jamais vus (un indice : parapluie), où les différentes fêtes de l'année sont célébrées avec un entrain qui fait chaud au c½ur (le passage se déroulant à la période de Noël m'en a mis des étoiles plein les yeux, c'était d'une féerie sans pareil) et surtout, c'est l'endroit où se trouve le Deucalion, hôtel qui va devenir le lieu de résidence de notre courageuse héroïne jusqu'à la fin de ses fameux "défis" ou plutôt véritables épreuves afin de faire partie de la société Wundrous. Je me suis instantanément sentie comme chez moi au sein de cette bâtisse majestueuse qui a réussi à me surprendre à chacun de ses recoins. J'étais si heureuse à l'idée que Morrigane se soit trouvé un foyer aussi spécial et qui puisse prendre une place toute particulière dans son c½ur. Et les résidents du Deucalion ne sont pas en reste ! Mon coup de foudre va bien évidemment à l'inénarrable Capitaine Jupiter Nord, propriétaire et directeur de l'hôtel, qui occupe une place de choix au sein de la bonne société de Nevermoor et que j'ai trouvé juste remarquable ! Jupiter a beau être un adulte mais il a l'espièglerie d'un enfant, il ne supporte pas d'avoir trop de responsabilités à assumer, il est d'un optimisme fou et sa nonchalance peut autant exaspérer que nous enthousiasmer ! Personnellement, Jupiter est un être en qui je placerais toute ma confiance, les yeux fermés. Ne vous laissez pas avoir par ses manières volages et son côté incroyablement culotté qui donnent l'impression qu'il ne prend rien au sérieux car en réalité, s'il y a bien une chose que le Capitaine Nord ne peut tolérer, c'est l'injustice et croyez-moi, il sait vous faire passer l'envie de vous montrer injuste envers quiconque ! Je trouve que Jupiter, Jove pour les intimes, est un personnage juste formidable, qui respire l'optimisme et la joie de vivre et de s'émerveiller de tout. J'ai en particulier adoré la relation très touchante qui se tisse entre lui et Morrigane. Cette dernière a enfin droit à une figure paternelle qui la fait s'accepter telle qu'elle est, qui lui fait reconnaître ses nombreuses qualités, qui lui apporte un toit agréable sous lequel vivre, une grande et belle famille de c½ur et un but à son existence jusqu'alors maussade. Jupiter saura aussi se montrer ferme avec Morrigane car celle-ci va commettre des erreurs, de jugement notamment. C'est un autre aspect du livre que j'ai aimé : notre héroïne a beau être une sorte d'élue (ceci n'est pas un spoil) comme on peut le voir dans de nombreux schémas narratifs de livres pour enfants mais elle est avant tout un être humain, qui peut éprouver des sentiments nobles mais aussi d'autres beaucoup plus laids, comme la jalousie, le mépris, le ressentiment, voire même la haine. Et il n'y a pas de mal à ça car nous-même sommes en proie à ce genre de sentiments beaucoup plus souvent que l'on ne le souhaiterait. Morrigane est une enfant comme les autres, à laquelle on s'attache car elle nous apparaît d'autant plus crédible à nos yeux avec ses qualités et ses défauts. Jupiter non plus n'est pas un saint, il peut se montrer par moments décevant et sacrément gonflé, et l'on comprend alors totalement la colère de notre héroïne à son encontre ; néanmoins, je ne cesserai jamais de déclarer mon amour à ce charmant monsieur qui n'a quasiment rien à se reprocher ainsi qu'à son splendide hôtel dans lequel je meurs déjà d'envie de retourner y séjourner. Et puis, juste pour vous convaincre encore plus que Jupiter est l'homme parfait : il a de soyeux cheveux roux et une barbichette bien fournie assortie ! Ça fait rêver, n'est-ce pas ?

Afin de vous parler des autres personnages, laissez-moi vous dire qu'il y en aura forcément un qui saura vous séduire car ils sont tout tellement plus fascinants et hauts en couleur les uns que les autres. Il est très facile de s'y identifier et de trouver celui dont la situation et les sentiments feront écho en vous. Mes personnages favoris sont indéniablement, en dehors de mon Jupiter d'amour, dieu roux de mon c½ur, Fenestra, dite Fen, la Magnifichatte, grande amie de Jupiter et responsable du service ménagerie du Deucalion, et Hawthorne, qui va très rapidement devenir le meilleur ami de notre Morrigane. Fenestra la Magnifichatte, rien que cette appellation envoie grave du pâte, n'est-ce pas ? J'ai tout simplement adoré cette animale gigantesque, majestueux, splendide, ravissante, qui est tout bonnement imposante et géniale. Elle m'a fait mourir de rire grâce à ses répliques cinglantes et à sa franchise désarmante et franchement chafouine pour le coup. Et puis Fen est une ancienne championne de lutte ! Autant vous dire que, si vous osez lui jeter ne serait-ce qu'un regard de travers, elle n'hésitera pas à vous rentrer dans le lard bien comme il faut ! A ce moment-là, fuyez pauvres fous, c'est le seul bon conseil que je puisse vous donner ! En dehors de cela, ce qui m'a le plus émue chez Fen, ce que j'ai le plus apprécié dans sa personnalité, c'est qu'au-delà de son côté détaché, très distant, elle va en réalité profondément s'attacher à Morrigane et à Hawthorne et se montrer extrêmement protectrice, telle une maman chatte qui prend soin de ses petits et qui n'hésiterait pas à sortir les griffes pour eux. Bref, c½ur sur ma Fen ♥ Quant à Hawthorne, ce qui m'a fait kiffé chez lui, c'est qu'il est une version enfant nec plus ultra de Jupiter ! Ce gamin est impertinent (mais c'est pour la bonne cause), culotté, intrépide, aventureux, très drôle et toujours joyeux, extrêmement talentueux aussi, de quoi vous en laisser bouche bée. Et surtout, c'est un ami loyal, fidèle, qui ne vous laissera jamais tomber, qui saura toujours vous remonter le moral et vous redonner le sourire jusqu'aux oreilles et ce, malgré le fait qu'il soit censé être votre "rival". Je l'aime très fort mon petit Hawtournounet ! Et encore, vous allez encore faire plein de belles rencontres au cours de ce roman : celle de Martha et Charlie, d'autres employés de l'hôtel qui sont amoureux l'un de l'autre et qui forment un couple parfait, l'une étant une jeune femme absolument charmante, la gentillesse incarnée, si douce et généreuse, source de sérénité et l'autre un chauffeur dévoué à son travail et à sa si jolie et honorable fiancée ; de Frank, un nain vampire (pardon, vampire nain !) hilarant et vraiment pas comme les autres (un vampire nain, non mais vous avez vu comment ça en jette ?!) ; de Kedgeree et de Dame Chanda, le maître-majordome de l'hôtel toujours on point et une cantatrice impressionnante de bon goût qui sait attirer aux animaux grâce à son chant divin ; de Clarence, je ne vous dis pas qui est Clarence car elle fut pour moi ma plus belle surprise du roman, j'en attends beaucoup d'elle par la suite ; de Jack, neveu de Jupiter qui m'a un peu agacée au début mais j'ai de suite senti qu'il était spécial et qu'il était un bon garçon et je n'avais qu'une envie, comme mon Jove d'amour, c'était que Morrigane et lui deviennent amis, j'ai hâte de découvrir le background de ce petit gars, ça va promettre, je pense... Vous l'aurez compris, ce roman fourmille de personnages plus intéressants et captivants les uns que les autres et, un point commun que j'ai constaté entre eux tous, qu'ils nous soient chers à notre c½ur ou plutôt antipathiques, c'est qu'à l'instar de notre héroïne, dont le nom de famille est Crow (choix tout à fait adéquat de la part de l'autrice, qui n'a fait preuve que d'une grande ingéniosité dans son premier roman, chapeau !), ils sont tous des corbeaux, c'est-à-dire de mon point de vue des personnages que l'on pourrait mal juger à première vue, que ce soit de façon méliorative ou péjorative, et qui vont tous se révéler au fil de l'intrigue plein de surprises. C'est un beau compliment que je leur fais là car les corbeaux sont selon moi des animaux qu'on a trop vite tendance à dénigrer alors qu'ils méritent d'abord d'être aimés et compris. Voilà pour mon petit plaidoyer pour les corbeaux, haha !

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous jeter à corps perdu dans la lecture du premier tome de Nevermoor ! Certes, cela n'a pas été un coup de c½ur, il s'en est d'ailleurs fallu de très peu, mais cela ne m'empêche pas d'être totalement emballée par cette nouvelle saga jeunesse rafraîchissante et tout simplement magique ainsi que par tout son potentiel ! Je suis tout simplement hystérique à l'idée de me procurer le second tome, Wundersmith : The Calling of Morrigane Crow, en version française à la fin de l'année, j'espère... En tout cas, merci aux éditions Pocket Jeunesse d'avoir cru en cette incroyable histoire et de permettre au lectorat français de la découvrir, merci à Jessica Townsend qui est une jeune autrice tout simplement bluffante, à l'imagination sans limites et dont la plume nous promet encore de beaux instants d'aventure extraordinaire auprès de notre courageuse et pleine de ressources Morrigane, qui est loin d'être au bout de ses peines... Son épopée ne fait que commencer et il est désormais temps pour elle de prendre son effrayant et grandiose destin en main. Le chemin des ténèbres et de la mort lui est encore accessible, à elle de ne pas dévier de sa trajectoire en cours de route... En tout cas, je serai là pour l'accompagner, à mes risques et périls ! J'en trépigne d'impatience !

Nanette ♥
FICHE LECTURE : Nevermoor - T1 : Les Défis de Morrigane Crow
★★★★★
Excellente lecture ! Un premier tome qui se dévore et qui nous donne qu'une seule envie : se laisser encore tenter et se ruer sur la suite ! Il n'y a plus qu'à attendre désormais...

« - Les donjons Dredmalis, chuchota-t-elle en fermant les yeux : quartier Est, rue Rifkin. Le Parlement : quartier Nord, passage Flagstaff. La bibliothèque Gobleian : quartier Est, non Sud, non, enfin...
- Quartier Ouest, idiote, dit une voix traînante.
Fenestra, allongée au soleil, léchait sa fourrure à coups de langue languides.
- Rue Mayhew. Maintenant, tais-toi.
- Merci, dit Morrigane.
Elle remarqua que Jupiter observait la Magnifichatte du coin de l'½il et se demanda pourquoi. Sous le soleil, la salive de Fen faisait scintiller sa fourrure grise comme si elle était coulée dans un métal argenté. Elle étira ses belles pattes et bâilla bruyamment. Elle était vraiment superbe ; superbe et terrifiante.
- Vous avez fini, tous les deux ? dit Fen d'une voix faussement agacée. J'essaie de faire ma toilette. Bande de pervers. »
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#Posté le vendredi 04 janvier 2019 13:59

Modifié le dimanche 06 janvier 2019 09:24

FICHE LECTURE : Miss pain d'épices

FICHE LECTURE : Miss pain d'épices

• TITRE V.O. : Ginger Snaps.
• AUTRICE : Cathy Cassidy.
• ANNÉE : 2011 (GRANDE-BRETAGNE) ; 2015, 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Collège, adolescence, tranche-de-vie, harcèlement scolaire, amitié, influence, popularité, être soi-même, s'exprimer librement, journal, travail d'équipe, spontanéité, créativité, grandir, maturité, amour, romance, marginalité, originalité, crise d'identité, musique, couleurs, roman doudou, tendresse, douceur, complicité, tolérance, discrimination, bouc-émissaire, être mis à l'écart, regard des autres, acceptation de soi, amour de soi, ouverture d'esprit, insouciance, blessures, dépendance...
• PAGES : 210.

A l'école primaire, Cannelle était le bouc émissaire, celle que personne ne voulait avoir comme amie. Alors, à la rentrée de sixième, elle arrive au collège relookée et devient l'amie d'une fille cool. Depuis, elle tient son rôle de fille populaire à la perfection. Mais l'arrivée de Sam, un garçon décalé qui se moque du regard des autres, bouleverse tout. Cannelle craque pour lui, et c'est réciproque, mais sa meilleure amie le déteste. Cannelle réussira-t-elle à assumer ses sentiments, et surtout... à ne plus avoir peur d'être elle-même ?

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un livre que j'avais envie de lire depuis très longtemps : le premier one-shot de Cathy Cassidy paru en France, Miss pain d'épices. Vous l'aurez compris depuis le temps, mais j'ai cette autrice britannique en grande estime. Ses romans sont toujours d'une grande justesse, aussi sublimes que les magnifiques et sucrées couvertures qu'on leur a attribuées en version française. Ils parviennent à parler de sujets forts et importants à une jeunesse qui les éprouve, qui les vit au quotidien, qui a profondément besoin d'en parler mais qui est loin de savoir comment. Cathy Cassidy sait non seulement traiter de ce qui ne va pas, mais elle ouvre aussi la discussion, elle amorce un premier pas vers nous afin qu'on se sente en confiance et compris. A chacune de ses parutions, elle réalise un travail psychologique pertinent et le contenu de ses livres est adapté à tous les âges car, au fond, quand on a des blessures à l'intérieur (et nous en avons tous), on se sent aussi fragile qu'un petit enfant. Dans Miss pain d'épices, que j'ai eu l'aubaine inespérée de gagner grâce à un concours lancé par Cathy elle-même (et l'édition française en plus !), l'autrice nous parle de ce que cela fait de devoir changer son apparence et sa personnalité afin de plaire aux autres, de ne pas se sentir constamment rejeté. Je pense que, peu importe l'âge, cette angoisse du regard d'autrui et d'obtenir son approbation ne nous quitte jamais vraiment. C'est là que tata Cathy intervient, avec son écriture qui sent bon le chocolat chaud (ou plutôt devrais-je dire la cannelle ici !) pour nous dire qu'être soi-même, il n'y a rien de plus chouette.

Mais avant d'en arriver à cette conclusion délicieuse et salvatrice, Cannelle, l'héroïne de cette histoire, en aura du chemin à parcourir ! En classe de cinquième, Cannelle est une jeune fille qui a dû subir les moqueries de ses camarades de classe toute sa primaire durant. Alors qu'elle n'avait jamais rien fait de mal et cherchait simplement à se faire des amies, notre petite choupette se voyait toujours reléguée dans le coin le plus sombre de la récré, celui où personne ne fait attention à vous ou vers lequel on vous lance les regards les plus cruels et assassins, remplis d'une telle mesquinerie qu'ils vous donnent juste envie de ne plus exister. En clair, Cannelle n'a pas connu une enfance facile. Grandissant dans l'ombre d'une grande s½ur qui n'a jamais eu ce type de problèmes, étant dotée d'un physique plus qu'agréable à regarder et d'une popularité contre laquelle on ne peut pas rivaliser, et couvée par deux adorables parents qui sont cependant loin de se douter de la triste réalité (comment le pourraient-ils ? Leur petite fille est une vraie crème, impossible qu'on lui veuille du mal !), Cannelle n'a personne à qui parler de son mal-être. Elle encaisse, elle subit, c'est tout. Ses poignées d'amour sont là pour ça en fin de compte, pour amortir le choc face à tant de persécution silencieuse, à coups de regards qui en disent long, de lèvres qui se tordent en un sourire des plus atroces et de mains sur des hanches fines et bien courbées qui trahissent une vanité des plus excessives et déplacées et un dédain des plus criants envers l'interlocutrice boudinée qui n'avait rien demandé. Juste de l'amour et un semblant de tendresse. Des copines avec lesquelles rire, et non qui riraient d'elle. Des confidentes avec qui partager tous ses secrets naïfs d'enfant qui a encore le droit de rêver. Dans les beaux yeux de Cannelle, le rêve était toujours terne. Difficile de faire naître de sublimes étincelles quand votre soleil se retrouve caché par de sales pestes. Ce qui m'a bouleversée, c'est que Cannelle n'est pas à proprement parler harcelée. On ne la frappe pas, on ne lui met pas la tête dans les toilettes, on ne lui jette pas les plus ignobles des insultes au visage. Cependant, on détruit totalement sa confiance en soi, si fragile, à peine naissante à cet âge-là. On lui fait clairement comprendre, même avec une économie somme toute révélatrice de paroles et d'actes, qu'elle n'est qu'une moins que rien, qu'on ne veut pas d'elle. Et même si cela ne prend pas une tournure tragique dans ce roman-ci, cela reste mal, et Cathy Cassidy nous le fait clairement comprendre. Même s'il "y a pire", bien pire que ce que Cannelle subit, il n'y a au fond pas de harcèlement mineur ou majeur. Peu importe la proportion de la chose, cela reste grave et cela doit être pointé du doigt, dénoncé sans détour. C'est ce que Cathy fait avec beaucoup de subtilité. Elle nous fait comprendre qu'à partir du moment où l'on fait douter une personne d'elle-même, de sa valeur, de ce dont elle est capable, de son existence même sur cette Terre, ce que l'on fait est mal. Rien ne pourra changer ça. Je me suis rendue compte qu'enfant, j'avais subi à peu près le même traitement que l'on a réservé à Cannelle : soit on me faisait comprendre que je n'avais pas ma place là où j'étais, soit on ressentait de la pitié pour moi et l'on ne faisait guère plus que de me tolérer, sans jamais véritablement me considérer comme une amie. Quoiqu'il en soit, le message m'était toujours transmis par le biais d'une expression corporelle on-ne-peut-plus claire, comme si tout ce que la personne ressentait pour moi émanait directement de l'ensemble de son corps. Je m'étais alors construite une barrière des plus efficaces face à ce navrant constat : une bulle de coton inviolable, dans laquelle je me comprenais moi-même, ma mère et mon père. Ma Sainte Trinité face au reste de ce monde si méchant et ce dès le plus jeune âge. Reparler de tout cela me fait mal car, quand j'y repense, je me dis que j'ai eu tort de me laisser ainsi faire, de voir tout ce que j'aimais et moi-même réduits à presque rien par des personnes qui devaient sûrement éprouver des sentiments négatifs envers elles-même et qui ont préféré essayé de me briser plutôt que de se montrer meilleures que ça, meilleures que toute cette jalousie, cette rancune qui nous empoissonnent. Désormais, tout ça est derrière Cannelle et moi. Cependant, il ne faut jamais oublier car on en a toujours quelque chose à en apprendre.

C'est justement là où Cannelle va se tromper en arrivant au collège. Après un événement qui fut la goutte d'eau qui a fait déborder le vase et qui m'a tout simplement brisé le c½ur, Cannelle est bien déterminée à oublier, à ne plus laisser cette période néfaste de sa vie la définir. Ce que je comprends parfaitement, sauf qu'elle va tomber tout droit dans le panneau : notre héroïne, pour ne plus jamais souffrir et être humiliée de la sorte, décide de devenir "comme les autres". Quelle horreur, rien que de l'écrire, j'en frissonne, brrr ! Fini les bourrelets, les vêtements amples et gentillets : place au sacro-saint maquillage, aux tenues féminines et branchées, suivons le courant. La grosse chenille se métamorphose en filiforme papillon. Attention, dans ce roman, Cathy Cassidy n'aborde pas le thème de l'anorexie, chose qu'elle a déjà fait à merveille dans le tome trois des Filles en chocolat (une saga à dévorer sans modération aucune et je ne peux que vous inviter à faire de la sorte !), C½ur mandarine, qui est consacré à la belle et tourmentée danseuse qu'est Summer. Non, avec Cannelle, on découvre la joie du collège, ce paradoxe de sortir son épingle du jeu tout en faisant partie de la norme et en imitant son stupide comportement le mieux possible. Je ne vais pas jeter la première pierre à notre attachante héroïne car moi-même à un moment donné j'ai agi en ce sens. J'ai voulu ressembler aux autres, j'ai voulu m'intégrer. Je croyais que la clé de ma prison, de ma souffrance, se trouvait là et je n'aurais en réalité pas pu mieux me tromper. Ce qui s'est passé, c'est que je me suis enfermée d'autant plus dans mon corps, je me suis punie, inlassablement, jusqu'au point de rupture. J'étais devenue fade, effacée, je ne me reconnaissais presque plus. Je suis bien contente aujourd'hui d'avoir dit adieu à ce moi qui ne l'était pas vraiment. Voire pas du tout. Cannelle, au cours de l'intrigue, va elle aussi s'infliger beaucoup de tourments pour avoir l'approbation de celle dont l'opinion compte le plus à ses yeux : sa meilleure amie depuis qu'elle est entrée au collège, sa première, Shannon. Au point d'en négliger totalement ce qu'elle veut vraiment et qui elle veut véritablement être.

C'était tout bonnement insupportable de voir pendant une bonne partie du roman Cannelle essayer d'être le clone parfait de Shannon. Celle-ci, élève appréciée de tous unanimement, camarades de classe, élèves plus âgés (surtout les garçons), corps enseignant, maintient notre héroïne constamment dans son ombre, juge tout ce qu'elle dit ou fait, son regard se fait toujours scrutateur et invite à faire exactement ce que Mademoiselle Shannon veut si l'on souhaite rentrer dans ses bonnes grâces. Pourtant, malgré les très mauvaises impressions que Shannon nous renvoie, celle d'une jeune fille nombril de son monde et qui ne prend jamais les sentiments d'autrui en considération, celle-ci n'est pas foncièrement mauvaise. A travers ce personnage tour à tour détestable et surprenant, en tout point déroutant, Cathy Cassidy nous démontre que le monde et les personnes qui entrent et sortent de nos vies ne sont ni tout blancs ni tout noirs. Shannon a certes pour elle bien des défauts : elle est indubitablement égoïste, tout doit en effet tourner autour de sa petite personne, elle se met constamment en avant et, si on a le malheur de la contrarier, elle déploie des moyens assez fous et impensables pour vous le faire regretter. Même quand elle fait le bien autour d'elle, c'est en réalité pour mieux s'alléger la conscience ! Shannon sait effectivement bien berner son monde et nous dans le tas, même si, en tant que lecteurs, on sait se montrer plus perspicace que notre pauvre Cannelle qui était si heureuse à l'idée de satisfaire sa toute première, véritable amie. Avec tout ce que je viens de vous dire sur Shannon, difficile de se faire une bonne opinion d'elle. Et pourtant, et c'est sûrement ma bonne nature qui me perdra, je pense que cette dernière souffre d'un tel manque de confiance et d'amour de soi que toute cette assurance assumée n'est in fine qu'une belle façade, une carapace en béton armé que Cathy Cassidy a su fissurer afin de nous montrer ce qu'il y a derrière avec une parcimonie maîtrisée, de façon à ce que l'on croit presque l'avoir rêvé. Mais je ne suis pas dupe, Shannon ne m'aura pas, son charme n'opère pas sur moi. Celle-ci a tellement le désir de ne décevoir personne que cette obsession la dévore et l'empêche d'être authentique, d'arrêter de faire semblant. Au fond, toute cette mise en scène, ce théâtre dont Shannon est l'actrice principale, n'est là que pour duper une seule et unique personne : Shannon elle-même. Et là où Shannon a fait véritablement fort, c'est qu'elle est une si bonne actrice qu'elle y est in fine parvenue, à ériger ces murs qui l'empêchent de voir la réalité en face : qu'elle se déteste, qu'elle se dégoûte. J'ai sincèrement pitié d'elle car personne ne mérite d'avoir un tel gouffre en soi, qui vous consume tout entier. Et si jeune en plus... Là où Cannelle réussira à aller de l'avant et à embrasser sa véritable valeur, à s'aimer elle-même et à ne plus en avoir peur, Shannon continuera de se voiler la face. Pareil, qui peut l'en blâmer ? La plus belle des victoires est à mes yeux celle de l'amour de soi, et ce combat, Shannon n'est pas prêt de le gagner avec une telle attitude où la bassesse d'esprit, la méchanceté presque gratuite et la vanité se confondent de façon déconcertante avec un mal être abyssal.

Bien des gens se retrouvent au pied de ce mur qu'est l'estime de soi. Il est mal aisé de le remonter si notre corde est parsemée des épines sans pitié que l'on s'envoie les uns aux autres, ainsi qu'à soi-même pour commencer. En revanche, si cette dernière est pétrie avec beaucoup d'amour et de sucre candy, ça peut le faire... Je suis très fière de ce que Cannelle a réussi à entreprendre, avec du temps certes mais toutes les bonnes choses demandent de la patience : réussir à s'affranchir de l'influence effroyable qu'avait Shannon sur elle, se libérer de cette amitié toxique (parce qu'appelons les choses telles qu'elles sont) qui ne lui procurait que de la frustration et du chagrin, et enfin faire la paix avec ses vieux démons. Cela semble évident dit comme ça, mais cela demande en pratique beaucoup de courage et de sang froid. Cette façon qu'avait Cannelle de se rabaisser constamment, de douter de ses propres sentiments et de refuser d'écouter et la voix de la raison et celle de son c½ur, c'était comme je vous l'ai dit plus haut proprement insupportable pour moi. Cependant, il fallait que notre héroïne en passe par là, qu'elle se casse la figure face aux conséquences des mauvais choix qu'elle a d'abord décidé de prendre pour en tirer les bons enseignements et riposter, enfin élever la voix et s'affirmer. Et bon sang ce que ça a fait du bien quand ce moment est arrivé ! Il était grand temps, je vous le dis ! C'était fort, c'était intense, c'était vrai. Mais cela n'aurait jamais pu avoir lieu sans l'aide de deux personnages très importants et touchants car, ne l'oublions pas, nous sommes les principaux acteurs de notre bonheur mais accepter l'aide de ceux qui nous entourent et nous veulent du bien est l'une de nos plus grandes forces. Je n'attendais que ça, que cet instant dans ma chronique où je pourrai vous parler de mon personnage chouchou dans cette histoire, Sam. Sam, oh Sam, si seulement tu pouvais avoir dix ans de plus afin que je ne culpabilise pas autant de craquer sur toi ! Ce jeune homme vous fera littéralement fondre, foi de Nanette ! Qu'est-ce que je l'adore ♥ Sam, c'est ce collégien marginal qui n'a pas peur d'assumer haut et fort son excentricité, qui trouve toujours le moyen de vous surprendre et d'être le petit rayon de soleil de votre journée, même lorsque celle-ci ne vous annonçait pourtant rien de fort réjouissant. Avec Sam, la joie et la beauté de chaque instant passé en sa compagnie sont toujours au rendez-vous. Il est unique en son genre ce petit jeune homme, il a un sourire des plus joyeux et contagieux et il a le don de vous faire sentir spéciale et toute tourneboulée... Bref, je t'aime Sam, il en faudrait plus des comme toi, définitivement. Cannelle en a vraiment de la chance. C'est fou tout de même que j'ai réussi à beaucoup plus vous parler de Shannon que de Sam ! Mais quand la perfection est là, difficile de la capturer en mots. C'est déjà bien d'essayer. En revanche, les défauts et la noirceur ont de quoi faire courir mes doigts sur le clavier, instinctivement, de quoi noircir littéralement l'écran de mon ordinateur. C'est comme ça. Mettre des mots sur Sam, c'est comme essayer d'attraper un nuage ou un vent espiègle avec ses doigts. Ces derniers vous survolent ou vous effleurent mais impossible de dompter leur nature. C'est l'effet que m'a fait Sam : il est lui-même, sans concession, c'est à prendre ou à laisser. Eh bien, je prendrai le tout ma petite dame, assurément ! Je ne le répèterai jamais assez Sam, mais je t'aime très, très fort.

Dernier personnage dont je dois vous parler, et pas des moindres : celui d'Emily. Celle-ci a la particularité d'avoir connu Cannelle lorsque cette dernière était seule et avait simplement besoin d'une main tendue. Sans même en avoir conscience, Emily représentera cette main tendue, ce déclic qui va permettre à Cannelle de ne pas rester figée dans son désarroi, d'aller de l'avant, même si elle va faire beaucoup d'erreurs. Au moins, sa situation va évoluer et tous ces faux-pas vont lui faire apprendre beaucoup de choses essentielles sur la vie et sur elle-même. Emily va elle aussi tomber dans le piège irrésistible qu'incarne Shannon mais, au contraire de Cannelle, elle va tout de même se poser beaucoup de questions, notamment lorsque les actions de Shannon iront à l'encontre de sa personnalité à elle, Emily, intello' de la classe qui a le coeur en miettes depuis le déménagement. En effet, Emily comme Cannelle sont loin d'être des Shannon : elles sont réservées, elles ont leur pudeur, elles sont plus intelligentes que ça et ne veulent pas se laisser définir par leur physique, même si elles aiment à être plus féminines qu'avant. Surtout, elles ne cherchent pas à blesser délibérément les gens. J'ai vraiment beaucoup aimé le personnage d'Emily. Cela ne va pas être facile de tenir tête à Shannon et de lui faire comprendre que ce qu'elle fait est mal, notamment parce que cette dernière a tout le monde dans la poche, y compris elle-même, et pourtant Emily va s'y risquer et vouloir à tout prix protéger Cannelle et se rattraper envers elle, lui demander pardon de ne pas avoir su se montrer présente au primaire, quand Cannelle souffrait de la solitude, de l'indifférence comme de la haine, juste parce qu'elle n'était pas directement concernée. En effet, quand on est enfermés dans sa propre bulle de bonheur et de quiétude, on ferme souvent les yeux face à l'injustice qu'autrui subit. Mais il n'est jamais trop tard pour faire amende de ses erreurs. C'est ce qu'Emily a à enseigner à un jeune lectorat. Chaque jeune lecteur (ou même plus âgé) peut se reconnaitre dans les divers personnages de Cathy Cassidy, s'y trouver une âme jumelle et en apprendre beaucoup d'elle. C'est l'une des très nombreuses choses que j'aime dans les romans de cette autrice juste formidable.

Enfin, un autre point qui est absolument juste génial dans les romans de Cathy Cassidy, c'est que cette dernière met souvent en avant dans ses livres une jeunesse engagée, passionnée, qui ne reste pas passive et qui se bat pour ce qui lui semble être juste et pour prouver sa valeur. Par exemple, dans ce récit-ci, toute la classe de Cannelle va travailler de concert pour créer tous ensemble un magazine qui les représente, qui parle de ce qu'ils aiment, de ce qui leur tient à c½ur, et tous les élèves vont tout faire pour que ce magazine perdure dans le temps, devienne un vrai succès et ne reste pas juste un simple devoir de classe pour le cours d'anglais. J'ai tout simplement adoré ça, toute cette ardeur que les camarades de classe de Cannelle et cette dernière mettent dans leur magazine, dans ce petit bébé qu'ils mettent au monde avec un enthousiasme, une détermination et un investissement qui ont de quoi clouer le bec à tous ceux qui auraient pour discours que "la jeunesse se repose sur ses lauriers de nos jours" et "que les jeunes ne sont que des bons à rien". Allez dire à la classe d'anglais de Mr Hunter qu'ils ne font pas de zèle et qu'ils n'ont aucune motivation et créativité, ils sauront vous recevoir ! En parlant de ce jeune professeur, j'ai adoré le fait que ses méthodes soient peu orthodoxes et aient pour véritable objectif de captiver ses élèves, pas juste de leur bourrer le crâne d'informations. Cet enseignant a pour véritable vocation d'insuffler à ses chères petites têtes blondes une envie réelle de s'instruire, de créer, de communiquer au monde leur entrain et leur volonté d'occuper une place importante sur cette Terre, de faire ressentir leur présence et leur talent à chacun. Les romans de Cathy Cassidy ont toujours le don de vous remonter le moral et de vous donner l'envie d'accomplir de grandes choses. Au fond, peu importe la taille de nos exploits, tant que l'on avance, que l'on progresse, que l'on fait ce que l'on fait avec passion et espoir, avec un soleil dans les yeux, les lèvres, un soleil qui vient du c½ur et qui se partage. Merci Cathy pour ce partage, pour toutes ces bonnes ondes qui nous font lever la tête et regarder vers l'avenir avec plus de sérénité et de combativité.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à lire Miss pain d'épices, ainsi que le reste de l'½uvre de Cathy Cassidy. Je n'ai jamais été déçue par l'un de ses romans et je pense que ce jour n'est pas prêt d'arriver ! En tout cas, à chaque fois, Cathy arrive avec brio à me prouver que, malgré sa patte reconnaissable entre mille qui s'imprime sur chacune de ses intrigues, elle réussira toujours à me surprendre et à me faire ouvrir les yeux sur un sujet différent, à me faire avoir une vision du monde nouvelle et enrichie une fois le livre fini. J'aime à voir les romans de Cathy Cassidy comme des histoires qui comportent à chaque fois toutes les couleurs de l'arc-en-ciel et qui arrivent même à en créer des teintes inédites encore. Et chacune de ces nouvelles couleurs viennent ensuite me constituer après la lecture, elles font désormais partie de moi aussi. J'ai toujours la sensation en lisant un Cathy Cassidy que le nombre de couleurs qui se trouvent en nous est infinie et que nous avons juste à les faire rayonner afin d'inspirer les autres et de leur apporter plus de gaieté et d'amour dans leur vie. C'est à nous de leur ouvrir le chemin vers la paix et l'acceptation de soi. C'est un combat que l'on doit mener seul et accompagné en même temps, cela demande énormément de courage et de ténacité, mais justement, Cathy nous apporte tout ce dont nous avons besoin grâce à ses ouvrages aux milles saveurs : cannelle et brownie ici principalement (oui, parce que Cannelle a pour nom de famille Brownie ! Je trouve ça beaucoup trop mignon et stylé pour ma part !), mais aussi plein d'autres nuances sucrées qui n'attendent que vous au travers des différents one-shot et sagas de Cathy. Ça sent bon le chocolat, la douceur, la tendresse, le réconfort, ce sont comme des doudous d'encre et de papier qui vous feront vivre des aventures de la vie quotidienne mémorables et extrêmement instructives. Alors, qu'est-ce que vous attendez ? Vous (re)prendrez bien une part de brownie, non ? Avec des amandes, ce sont mes préférés !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Miss pain d'épices
★★★★★
Un excellent roman ! En même temps, je n'en attendais pas moins de la part de Cathy Cassidy ! ;)

« Il est illusoire de penser que l'on peut se réinventer. On peut essayer, bien sûr, mais il est impossible d'échapper à sa vraie nature. La vie est un voyage, une lente découverte de notre personnalité. Aujourd'hui, je m'aperçois que je ne suis encore qu'au début de l'aventure. »
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#Posté le mercredi 24 octobre 2018 06:34

Modifié le dimanche 25 novembre 2018 11:10

FICHE LECTURE : Les royaumes de Nashira - Tome 1 : Le rêve de Talitha

FICHE LECTURE : Les royaumes de Nashira - Tome 1 : Le rêve de Talitha

• TITRE VO : I regni di Nashira - Tomo 1 : Il sogno di Talitha.
• AUTRICE : Licia Troisi.
• ANNÉE : 2011 (ITALIE) ; 2014 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, monde fantastique, créatures fantastiques, liberté, crise d'identité, décisions, guerre, sang, drame, merveilleux, esclaves, aristocratie, hiérarchie, oppression, cruauté, rébellion, affranchissement, combat, révolte, les cinq éléments, guerrière, courage, misogynie, autorité, manipulation, mensonges, ravages, monde menacé, audace, amitié, survie, épreuves, aventure, religion, fanatisme, péripéties, rencontres, incertitude, doutes, ténacité, amour, loyauté, bienveillance, mystère, suspens, révélations, famille...
• PAGES : 463.

Le monde de Nashira est au bord de l'asphyxie, brûlé par la chaleur... Talitha, jeune comtesse recluse dans un monastère, est chargée de veiller sur la Pierre de l'Air, unique source d'oxygène pour les habitants.
Mais lorsqu'elle découvre que son royaume sera bientôt anéanti, consumé par un soleil destructeur, Talitha la rebelle décide d'agir. Accompagnée de son fidèle esclave, Saiph, elle entreprend un voyage jusqu'aux terres glacées pour trouver la seule réponse capable de sauver Nashira.
FICHE LECTURE : Les royaumes de Nashira - Tome 1 : Le rêve de Talitha
ஜ MON AVIS : Chronique parue en 2016.

Autant j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire (mea culpa, à mettre sur le dos de la fatigue), autant après les cent premières pages, je ne pouvais plus m'arrêter de lire, c'était frénétique ! Cela faisait très longtemps que je souhaitais lire la dernière saga de Licia Troisi, une auteure italienne très talentueuse qui a de l'imagination à revendre en matière de fantasy médiévale, ce qui semble être sa spécialité. Et elle y excelle, je vous le garantis ! Je ressors toujours de ses livres entièrement satisfaite, à peine remise de ma chevauchée à dos de dragon ou du combat épique et sanglant que je viens juste de livrer. Dans les mondes de Licia Troisi, c'est beaucoup de sueur, d'entraînement, de hardiesse, de ventres qui crient famine, de combats contre le mal et l'injustice qui s'expriment de façons diverses et variées (comportement des êtres humains, mentalités, catastrophes naturelles ou plutôt surnaturelles dans le cas de l'autrice, etc.)... et aussi de c½urs battants la chamade après avoir frôlé la mort un nombre incalculable de fois. J'ai aussi eu droit à beaucoup de papillons dans le ventre pour combler mon creux de faim insatiable. Autant vous dire que vous êtes servis en matière de bookboyfriends avec Licia Troisi. Et des bookboyfriends des plus admirables et irrésistibles. Bref, avec cette autrice italienne virtuose en matière de mondes extraordinaires, de rebondissements haletants et qui vous prennent de court et de personnages extrêmement complexes, humains et captivants, tout est toujours réuni pour nous faire passer un moment de lecture inoubliable et d'une intensité à couper le souffle. Et, maintenant que j'y pense, pour ceux (comme moi) qui s'inquiètent de savoir s'ils peuvent lire la saga des Nashira sans avoir lu les trois trilogies du Monde émergé (l'oeuvre la plus important de l'auteure), not inqueting, Nashira est totalement indépendante de cette saga-là ! Mais il faut lire les Monde émergé quand même, parce que c'est juste trop, trop bien ! Ayez confiaaaaance ! (je ne crois pas que d'imiter Kaa soit le plus engageant cependant...) Et justement, après avoir lu ce premier tome, Il sogno di Talitha (j'avais trop envie de l'écrire en italien à nouveau, voilà, c'est tellement beau), je veux lire tous ses romans ! Tout ceux de Licia Troisi, tous ! Et je vous encourage tous à faire de même !

Dans ce tome d'introduction, on nous présente les quatre Royaumes de Nashira (+ à la toute fin du livre, tout le lexique est présent mais on peut bien se repérer dans l'histoire par soi-même, c'est tout à fait compréhensible), chacun correspondant à une saison perpétuelle. L'histoire remplit tous les critères de la fantasy médiévale, elle ne brise aucun code, mais elle ne manque pas de nous emporter dans son monde et de faire preuve d'une grande originalité ! On pourrait croire qu'on a vu et revu ce genre d'histoires fantasy, mais pour moi, on ne se lasse pas de la bonne fantasy, qui plus est écrite d'une main de maître par la remarquable Licia Troisi (je ne cesserai jamais de lui lancer des fleurs, vous êtes prévenus). Ici, chaque univers est spécial, Nashira l'est tout autant. Mon c½ur a vibré avec celui des esclaves Femtites, j'ai profondément ressenti leur haine envers les Talarites. Je me suis également évadée avec les deux personnages principaux, à savoir Talitha et son esclave avec lequel elle entretient une si belle relation d'amitié, de confiance et de complicité, Saiph. Ces deux-là ne peuvent pas vivre l'un sans autre, et je fangirle totalement sur eux deux (et je l'assume !). Ce sont deux personnages qui m'ont énormément plu : Talitha pour sa lutte contre l'injustice, sa force de volonté, son courage, sa foi en ses convictions, sa profonde sympathie pour les Femtites, malgré ses défauts, notamment son impulsivité parfois agaçante, Talitha est un personnage fort, déterminé, et que je trouve vraiment inspirant, elle va apprendre de ses erreurs et continuer à avancer malgré le désespoir qui s'abat sur son monde en même temps que la chaleur étouffante du soleil dévastateur; et Saiph (le voilà mon book boyfriend adoré, je l'aime à la folie ♥♥) pour sa dévotion, sa fidélité envers Talitha, son amour pour elle (il ne peut le nier !) qui fait qu'il est prêt à endurer toutes les souffrances, la torture la plus infâme, pour la protéger. Ils forment un tandem parfait. Ce qui m'a beaucoup intéressée dans l'histoire aussi, c'est qu'elle aborde le fanatisme des hommes, la relation de ces derniers à la religion, la cruauté et la cupidité des riches avides de pouvoir et sans la moindre pitié et once de conscience. Leur ignorance et le sort qu'ils réservent aux hérétiques n'est pas sans rappeler la véritable Inquisition au Moyen-Age. J'ai trouvé cela à la fois très bien pensé, extrêmement enrichissant mais aussi juste effarant. Mes poils de bras se sont dressés plus d'une fois pendant ma lecture.

Vous l'aurez compris, j'ai été tout bonnement fascinée par ce premier tome, qui nous emmène à travers tous les Royaumes, qui nous fait vivre de sacrées péripéties, des moments d'angoisse, d'enchantement, de magie avec la fameuse Pierre de l'Air, des moments extrêmement émouvants et une enquête laissée par Lebitha à sa chère s½ur Talitha (une autre relation que j'ai trouvé magnifique), pour vaincre le maléfique dieu Cerus, le soleil malveillant... Les Femtites bouillonnent de rage, la révolution va commencer, Talitha et Saiph sont toujours en cavale (et je commence à en avoir mal aux jambes et le souffle court), et le titre du tome prend tout son sens à l'épilogue, ça m'a totalement prise de court... Le rêve déroutant de Talitha est-il prophétique ? Va-t-elle trouver ce qu'elle cherche ? (on le veut de tout notre être) Nashira survivra-t-elle ? (ça aussi) Tant de questions dont je veux absolument les réponses !! Et maintenant que je les aies... Je ne dirai rien. Vous n'obtiendrez PAS. UN. MOT. de ma part. Juste : LISEZ. C'est un ordre. Pour preuve : j'ai couru de suite chercher le tome deux à la bibliothèque, je suis impatiente de le commencer ! (Et je peux vous assurer qu'il est tout aussi excellent, et le tome trois l'est également... Licia Troisi est un pur génie)

Merci PKJ d'avoir traduit et publié cette petite (euphémisme le retour, mais en vrai, ça se lit à une vitesse, cette petite pavasse ! Un pur régal ! N'ayez pas peur pour rien-!) pépite en France ! Je ne vous remercierai jamais assez pour ce choix éditorial si judicieux ! Et cela vaut pour tous les titres de Licia Troisi parus chez vous ! C½ur sur vous ♥ (Cependant, on me dit dans l'oreillette qu'en 2015, un quatrième et dernier tome est paru en italien, Il destino di Cetus... Pourquoi n'en-a-t'on jamais vu la couleur en France ? C'est cruel !!)

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Les royaumes de Nashira - Tome 1 : Le rêve de Talitha

COUP DE FOUDRE ϟ Aussi intense que la chaleur qui fait pâmer l'incroyable monde de Nashira...

« Saiph fit un geste d'impatience.

- Ecoute-moi bien, Talitha ! Tu crois que la révolution est quelque chose de beau et d'héroïque ; tu penses que ces gens sont forcément du bon côté, juste parce qu'on les exploite. Malheureusement, ce n'est pas vrai. La révolution, c'est le sang, la mort, les massacres d'innocents. C'est la guerre, et quand il y a une guerre, il y a des perdants.-»
Tags : Fiche Lecture, pocket jeunesse, littérature italienne, Fantasy, 2014, Les royaumes de Nashira, Tome 1 ♥, licia troisi <3, Le rêve de Talitha, Magie, monde fantastique, créatures fantastiques, liberté, crise d'identité, décisions, guerre, sang, drame, merveilleux, esclaves, aristocratie, hiérarchie, oppression, cruauté, rébellion, affranchissement, combat, révolte, les cinq éléments, guerrière, courage, misogynie, autorité, manipulation, mensonges, ravages, monde menacé, audace, amitié, survie, épreuves, aventure, religion, fanatisme, péripéties, rencontres, incertitude, doutes, ténacité, amour, loyauté, bienveillance, mystère, suspens, révélations, famille, Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 14 octobre 2018 14:49

Modifié le dimanche 14 octobre 2018 16:26

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges
• TITRE VO : Renegades.
• AUTRICE : Marissa Meyer.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, dystopie, YA.
• THÈMES : Super-héros, pouvoirs surnaturels, univers futuriste, aventure, action, danger, mystères, angoisse, sang, violence, méchants, complots, honorabilité, menaces, rivalité, confrontation, justice, valeurs, apprentissage, maturité, amitié, ambition, pièges, stratégie, secrets, s'endurcir, vengeance, duels, oppression, remise en question, sentiments naissants, suspense, meurtres, guerre...
• PAGES : 603.

Ma chronique du tome 2 : ici.

Audacieux. Courageux. Impartial.
Serez-vous capable de devenir un héros ?

Il y a plus de dix ans, les Renégats, un groupe d'hommes et de femmes détenteurs de pouvoirs surhumains, ont vaincu les super-vilains.
Ils font désormais régner la paix et la justice. Cependant les super-vilains n'ont pas disparu... Parmi eux, Nova, qui continue à lutter contre les Renégats, responsables de la mort de sa famille.
Prête à tout, elle infiltre leur repaire. Mais lorsqu'elle se lie d'amitié avec le fils adoptif des deux principaux Renégats, ses certitudes vacillent...

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges

ஜ MON AVIS : Do you have what it takes ?

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Pocket Jeunesse pour le merveilleux concours Marissa Meyer qu'ils ont organisé. Cela fut une belle consolation, vu que je n'avais pas pu me rendre à Livre Paris pour rencontrer l'une de mes auteurs chouchoutes, alias Queen Marissa. Donc un énorme merci à PKJ, j'ai été comblée par ce lot incroyable qu'est ce fantastique roman et les superbes goodies à son effigie et à celui de la saga d'ores et déjà mythique des Chroniques Lunaires. Juste merci, merci, merci !

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges

J'avais tellement hâte de me jeter sur ce nouveau bébé signé Marissa Meyer. Déjà parce que tous les livres de cette dernière sont des valeurs sûres. Ensuit parce que ce premier tome d'une duologie (tiens, ça, c'est déjà un bon point), in the end trilogie à ce qu'on m'a soufflé dans l'oreillette (c'est bien aussi les trilogies, on fait durer le plaisir, miam), inédite n'est pas issue de la lignée ô combien extraordinaire des réécritures de contes à laquelle notre virtuose Marissa nous a habitués. J'étais impatiente de découvrir si ce roman à la pure sauce sci-fi allait être à la hauteur de l'excellence de Marissa. A quoi cela servait-il de douter ne serait-ce qu'une seule seconde, je vous le demande. La main de maître a pondu une autre pépite. J'ai été SUB-JU-GUÉE par cet univers ultra-futuriste qui a pu naître grâce au soulèvement des Prodiges, des citoyens dotés de super-pouvoirs (j'ai l'impression de parler des Super Nanas là, lol - mais ils sont tout aussi stylés alors...) face à l'injustice des institutions corrompues. Il en a également résulté la scission des dits Prodiges en deux clans bien opposés, qui veulent la même chose mais en ne l'obtenant pas de la même manière.

Mon magnifique exemplaire dédicacé (laissez moi fangirler un peu s'il vous plaît *kiyaaaah* Voilà, c'est bon...) était accompagné de deux badges représentant chacune des teams. Autant vous dire que j'arbore fièrement celui des Renégats ! Certes, leur système de protection de la population a bien des failles, mais ils font véritablement de leur mieux dans une situation qui est bien galère. Et puis eux, au moins, ont un code d'honneur. Entre équipiers, ils ne se font pas des coups de p**** (Ça, c'est dit !) Enfin, on ne compte pas l'équipe de débiles de Freezer ou je ne sais plus quoi. Des brutes épaisses à la méchanceté gratuite et à l'égo surdimensionné, je ne sais pas ce que ça fait chez la crème de la crème que sont les Renégats. Je les renie, sans vergogne. Nah.

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges
Honnêtement, les Renégats ont tout mon respect et ils méritent la vénération qu'on leur octroie, même si cela peut sembler un peu exagéré. L'être humain est connu pour sa décadence, que voulez-vous... Comme je vous le disais, au sein de mes Renégats d'amour, certains de leurs éléments donnent envie de les gifler pour leur stupidité crasse. Heureusement, ils vont bien se faire remettre à leur place, et par ce que j'appelle la classe infinie. Mais ne définissons pas une élite de super-héros badass et carrément déments à partir de quelques mauvaises herbes, car le gang des Prodiges en compte de jolies pépites pour compenser ce manque de désherbant (POH.POH.POH !)

« Sans peur, il n'y a pas de courage. »

A commencer par Adrian, fils adoptif de deux des plus grands renégats de l'Histoire, le Capitaine Chromium et le Gardien de la Peur. Ouais, un couple GAY chez les super-héros, c'est canon ! ♥ Déjà, le pouvoir d'Adrian est juste de la mort qui tue : tout ce qu'il dessine prend vie et marche (pas avec des pattes hein). De quoi se dessiner des armes et des pouvoirs du feu de Dieu tranquille pépère. Son talent va être lié à son grand secret, j'en dis pas plus... Mais surtout, Adrian, c'est un type bourré de charisme, au c½ur d'or, et qui a la véritable âme d'un héros ! Il me fait craquer comme c'est pas permis, je veux un coéquipier comme lui ♥ Avec un Oscar/Smokescreen et une Ruby/Tueuse rouge en accompagnement, please ! Ce trio est juste tellement fun, drôle, dynamique et attachant. La voilà, ma dream team, ma vraie team !

Le seul petit défaut que je pourrais trouver à Adrianounet, c'est qu'il est pas très perspicace concernant son crush... Je sais, je sais, l'amour rend aveugle. Mais quand même pas à ce point. D'ailleurs, il est loin d'être le seul à n'y voir que du feu. Autant Nova est une combattante hors-pair, redoublant d'efforts et de toujours plus d'ingéniosité, comme j'en ai peu vues, la fille est sincèrement juste WAW (on comprend aisément qu'Adrian-chou en soit complètement gaga). Mais alors, niveau agent double/infiltré, elle craint. Il y a un moment où elle se retrouve face à un détenu des Renégats qui est un de ses collègues anarchistes, qui a été incarcéré avant l'infiltration de Nova au sein du repaire renégat donc il n'est pas du tout au courant du plan le mec, et j'en ai éclaté de rire tellement Nova était grillée au niveau de sa couverture à ce moment-là. Et puis franchement, Nova chérie, tu es une petite novice (diantrement impressionnante, je te le concède) et tu poses déjà beaucoup trop de questions. Ton indiscrétion flagrante aurait dû te perdre dès le départ, et pourtant non. C'est sûrement le seul point négatif que j'ai à soulever concernant ce roman.

Cependant, même si elle fait une bien piètre espionne (apparemment, faut croire que non, vu qu'elle est toujours chez les Renégats), Nova n'en reste pas moins un personnage intéressant. Si son opinion envers les Renégats est assez peu amène au début du récit, le fait de se retrouver dans leurs chaussures une fois au sein de leur Q.G. va lui permettre de se rendre compte de leurs responsabilités, de voir les choses sous un autre angle. Nova a la lucidité d'esprit et l'intelligence de se remettre en question, sans pour autant approuver tout ce que les Renégats font. Par exemple, fragiliser les citoyens lambda en les rendant dépendants des héros et en les empêchant d'accomplir des actes héroïques du quotidien, d'aider la société à leur échelle. Bref, cette fille en a à revendre quand il s'agit d'améliorer la vie en communauté et rendre cela mieux pour tout le monde, avec chacun faisant des efforts et un geste considérable pour contribuer au bien être de la ville. Au fond, je pense que Nova a subi un bourrage de crâne de la part des Anarchistes depuis l'enfance et qu'elle reste avec eux plus sous l'effet de la menace d'un être en particulier qu'autre chose... Mais chuuuut ! En tout cas, j'ai adoré les liens que Nova tisse avec d'autres Renégats, que ce soit avec Adrian, qui la rend toute chose mais jamais elle n'avouera, non, non (c'est beaucoup trop meeeugnon), Oscar et Ruby, qui sont comme les meilleurs amis qu'elle n'a jamais eus (ça non plus, elle ne l'avouera pas, même sous la torture) ; ou encore avec Max, le petit frère adoptif phénoménal d'Adrian. Alors, ce gamin a un pouvoir colossal. Je pense que tout l'enjeu du second tome (qui ne sera pas le dernier comme je le pensais lorsque j'écrivais cette chronique, donc) reposera sur lui, et ça va grave envoyer du pâté, croyez en mon intuition. En même temps, ce gamin beaucoup trop choupinours me fait tellement de peine. Disons que, dans ce monde-là, certains parents n'acceptent pas la singularité exceptionnelle de leur progéniture, qu'ils voient comme étant monstrueuse. Je vous laisse imaginer comment ces véritables monstres s'en débarrassent. Ça me donne envie de vomir rien que d'y penser... Bref, c½ur sur Max ! P'tit bichoooon ! ♥

Au fond, Nova aussi a vécu une enfance traumatisante, d'une noirceur et d'une violence qu'aucun enfant ne devrait affronter. Forcément, elle s'est raccrochée comme à une bouée de sauvetage à la seule famille que la vie lui offrait alors : les Anarchistes. Si Honey m'a bien fait rire avec son attitude drama queen/queen Bee et si Winston m'a attendrie, quand bien même il soit une version creepy et dark du Chapelier Fou croisé avec un clown et Stromboli, Cyanide (je ne sais même plus si cela est son véritable nom de méchant) m'a fait ressentir pour lui une indifférence méprisante, tandis que Phobie a une aura de mystère sacrément flippante pour le coup et qu'Irene Thompson/Detonator est une psychopathe antipathique. Quelle team de choc : pas du tout fiables et aux stratagèmes complètement barges et foireux. Nova va l'apprendre à ses dépens...

« - Il est quoi, deux fois plus grand que toi ? fit observer Oscar. Et il doit peser trois fois plus lourd.
- Il n'est pas si impressionnant que ça, protesta Nova.
Oscar haussa les épaules.
- Oh moi je dis ça...Tu sais, je me demande si tu as bien choisi ton pseudo. " Insomnie", ça sonne trop neutre. Je vote pour le remplacer par "Velociraptor".
Ruby rit.
- Relativement petite, mais étonnamment féroce ?
- Exactement. Tout le monde est pour ? »

Quant à la fin de ce premier tome, autant vous dire que ce dénouement ne m'était jamais venu à l'esprit. I'M SHOOK GUYS, j'en suis tombée tout droit sur mes petites fesses. Quel cliffhanger de malade, c'est d'une cruauté absolue. Je suis censée attendre le tome deux comment moi ?!!!!

Nanette ♥

« La possibilité du mal était partout, et qu'un plus grand nombre de citoyens choisisse le bien, l'héroïsme était la seule manière de le combattre.
Pas la paresse. Pas l'apathie. Pas l'indifférence. »

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges

COUP DE FOUDRE DE LA FORCE DE CELUI DE THUNDERHEAD ϟ
Même Tsunami ne saurait éteindre mon amour ardent pour ce roman.

✓ - Pari réussi pour Marissa Meyer de nous immerger dans un univers entièrement de sci-fi. L'UNIVERS, BORDEL. Je suis fan ♥ I want to be a Renegade so badly !!
- Marissa Meyer, les gens. Ai-je besoin de me justifier ?


✗Nova, ma fifille, tu ne vaux pas un sou en tant qu'espionne. Je ne sais pas comment ils font pour ne pas te griller. Quoique... Si cela se produisait, il n'y aurait pas d'intrigue, suis-je bête !

« - Je dénombre aussi dix caméras de sécurité, deux extincteurs et cinq distributeurs, continua Nova, dont l'un ne propose que des sucreries, ce qui m'amène à m'interroger sur votre rapport à la diététique.
- Un point pour elle ! rugit Oscar. Attends d'avoir vu la cafétéria. On a un bar entier de macaronis au fromage !
Danna sourit. »
Tags : Fiche Lecture, pocket jeunesse, le gang des prodiges, Marissa Meyer ♥, 2018, Science-fiction, dystopie, YA, Super-héros, pouvoirs surnaturels, univers futuriste, aventure, action, danger, mystères, angoisse, sang, violence, méchants, complots, honorabilité, menaces, rivalité, confrontation, justice, valeurs, apprentissage, maturité, amitié, ambition, pièges, stratégie, secrets, s'endurcir, vengeance, duels, oppression, remise en question, sentiments naissants, suspense, meurtres, guerre, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 30 avril 2018 11:36

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