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FICHE LECTURE : Requiem pour un chat

FICHE LECTURE : Requiem pour un chat

• AUTEUR : Olivier Bellamy.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Animal de compagnie, relation fusionnelle, amour inconditionnel, félins, chats, maladie, famille, nostalgie, souvenirs, passé, présent, avenir, flashbacks, musique, lettre M, nombre 13, douleur, souffrance, perte, mélancolie, chagrin, espoir, continuation, lien, complicité, journalisme radio, sensibilité, sincérité, récit de vie...
• PAGES : 243.

La mort d'un animal de compagnie nous bouleverse parfois au-delà de ce que nous aurions pu imaginer. Pourtant c'est encore un sujet tabou, difficile à partager par peur des moqueries, et rare en littérature...
Apprenant la disparition imminente de sa jeune chatte Margot, Olivier Bellamy confie dans ce Requiem ce qu'il a ressenti avec la sensibilité à vif non dénuée d'humour qui le caractérise, et qui lui vaut l'affection de ses nombreux auditeurs.
Dévoilant des blessures anciennes que ce drame a réveillées en lui, et ne se privant pas d'associations inattendues qui font notamment voisiner sa mère et Mozart, il nous livre en confiance le récit d'une authentique et déchirante histoire d'amour.

Olivier Bellamy anime sur Radio Classique une émission quotidienne de référence, plusieurs fois récompensée. Il est l'auteur d'ouvrages marquants sur la musique, dont le Dictionnaire amoureux du piano (Plon, 2014) et Un hiver avec Schubert (Buchet-Chastel, 2016).
FICHE LECTURE : Requiem pour un chat
ஜ MON AVIS :

« Les larmes sont comme l'amour : inutile de les maîtriser ou de chercher à les analyser, c'est un irrépressible abandon. »


Tout d'abord, je remercie du fond du c½ur les éditions Grasset pour cet envoi. A chaque fois, je me sens extrêmement honorée de chaque nouvelle lecture qui s'offre à moi. C'est une aventure toute neuve et pleinement de sentiments que chaque livre nous donne à vivre. Et dans celui-ci, ce n'est pas rien de le dire... J'aimerais donc aussi les remercier pour leur extrême patience car, pour x raisons, j'ai mis beaucoup de temps avant de pouvoir lire et chroniquer ce livre, et je m'en excuse sincèrement.

L'histoire que nous propose Olivier Bellamy, c'est la sienne. Du moins, celle de son narrateur qui porte le même prénom et exerce le même métier que lui. C'est celle d'un amour si inconditionnel entre un être humain et son animal qu'ils en viennent à ne plus faire qu'un tant leur complicité et leur besoin dévorant l'un de l'autre sont évidents. Cela ne peut que nous transpercer en plein c½ur, qu'on soit propriétaire d'un animal ou non. Cet amour-là, increvable, on l'éprouve tous et on en est tous aussi la victime.

Je suis si heureuse d'avoir pu découvrir l'écriture d'Olivier Bellamy, ainsi que l'ingéniosité de cette plume. En effet, tout tourne autour de la lettre M dans ce récit. M comme Maman, M comme Mozart, comme Moïse, comme Monde, mais surtout M comme Margot, la prunelle des yeux de l'écrivain, son bébé, son animal. J'ai été tout simplement impressionnée qu'en partant de ce simple M, milieu de l'alphabet (M comme Milieu, voyez ?), l'auteur réussisse à faire, à établir autant de connections entre la famille, la musique classique qui lui est si chère, la religion, l'Amour, la Vie, la Mort, tout ce cycle ; le monde... Tant de liens qui se révèlent inébranlables et véridiques. Olivier Bellamy a écrit son roman comme un compositeur l'aurait fait d'une partition où chaque note est parfaitement accordée à la suivante, et où celles-ci justement se suivent sans aucune dissonance. Tout est exactement à sa place et fonctionne à merveille. La magie de ce requiem a totalement opéré sur ma personne et c'est purement et tout simplement brillant. Merci au chef d'orchestre d'exception qu'est Olivier Bellamy pour ce délice exquis qui nous enveloppe tout entier.

Là où Olivier Bellamy sait trouver les mots exacts pour décrire une palette d'émotions et de vérités qui nous dépassent et qui pourtant nous enveloppent tout entier, à moi justement les mots me manquent pour rendre un digne hommage à ce roman de vie. Cela vous arrive-t-il d'éprouver un sentiment tel qu'à la fin d'une lecture, vous vous sentez baigné d'une lumière révélatrice, sans pour autant réussir à trouver les bons mots pour le décrire car ce que vous avez vécu lors de la dite expérience de lecture se suffit à lui-même et parce que tout a été dit ? Il n'y a rien à ajouter, tout est à sa place et marche à la perfection, de façon naturelle, telle la démarche chaloupée et irrésistiblement féline de Margot. Je ne saurais trouver les mots justes pour vous expliquer ce que j'ai ressenti en lisant ce livre car Olivier Bellamy nous narre si bien son histoire d'amour fusionnel avec Margot, il nous dresse un portrait si authentique et beau de cet animal fascinant et maître de son monde qu'est Margot, que cela s'impose comme une évidence à nous. Il n'y a pas à tergiverser. Olivier Bellamy nous fait éprouver ses sentiments pour Margot, la reine de son univers, de manière si naturelle, qu'on s'en retrouve tout chamboulés, en émoi : l'animal de compagnie devient le maître, celui qui nous apprivoise à coups de rituels du soir avec la danse lascive et obsédante du pied de table de chevet, il fait de notre chambre, de notre lit, de nos bras avides de caresser et d'aimer, comme une drogue, son territoire privilégié. Et on le laisse faire, parce que c'est notre petit bébé, on veut le protéger à l'aide de nos maigres forces, et l'amour qu'il fait naître en nous nous consume tout entier, de notre tête à la raison défaillante quand il s'agit de le sauver ou de tempérer notre amour débordant et carrément vital jusqu'à nos doigts de pied frémissants sous l'effet des câlins prolongés, ces retrouvailles tant désirées. Grâce à Olivier Bellamy, j'ai pu vraiment faire l'expérience de ce sentiment d'appartenance que peut ressentir un maître envers son animal, et inversement, cette empreinte indélébile qui marque deux êtres vivants au lien incassable, réunis dans une bulle de bonheur et d'amour éternelle rien que pour eux deux, que l'extérieur ne saurait briser. Ou du moins, ne se risquerait pas à le faire. Comment oser ruiner, menacer l'existence, aussi dispensable que l'air qu'on respire, de Margot et de son maître ? Impensable, et pourtant... Je me suis amourachée de cette chatte si farouche, câline, féminine, séduisante, au charme imparable de chatte fatale, aux yeux et à la frimousse si expressifs qu'ils en rendent le langage parlé obsolète. Margot ne peut être prise pour une imbécile : elle affronte sa dégradation de santé avec beaucoup de dignité et de courage, sans en perdre sa superbe. Force et honneur jusqu'au bout. Olivier Bellamy nous dépeint le portrait d'une guerrière, d'une battante que l'impuissance ne met pas à genoux, là où nous, humains lamentables, avons juste envie de nous rouler en boule, de pleurer toutes les larmes de notre corps et de ne plus jamais lâcher le corps amaigri de Margot tant elle va nous manquer. Mais Margot est tel un souvenir immuable. Je ne suis pas prête d'oublier cette chatte admirable, unique, exceptionnelle, centre de son univers à tout jamais, comme si elle avait été mon animal à moi, qui n'en ai jamais eu. Ce lien noué avec elle, si spécial, ne se brisera jamais. Grâce à la plume d'Olivier Bellamy, je sais enfin ce qu'un propriétaire d'animal peut ressentir. Son animal est à lui et il appartient à son animal, corps et âme. Cela dépasse les strates des relations humaines pour atteindre un tout autre sentiment de connexion entre deux âmes s½urs qui ne font plus qu'une. Cet extase amoureux, cette tendresse sans bornes et cette complicité de tous les instants m'en ont fait exploser le c½ur dans ma poitrine. WAW. Juste WAW.

Ce à quoi je m'attendais moins en ouvrant ce livre, ce que le récit de la vie de Margot soit entremêlé à des souvenirs de l'enfance du narrateur, de sa vie de famille et des différents chats que le narrateur avait eus avant l'arrivée de la seule et unique Margot. En effet, je pensais tout bêtement que cette histoire ne se focaliserait que sur le chat désigné par le titre sacrément accrocheur et singulier de l'oeuvre. Mais que nenni, ce que j'étais bête ! (ne te flagelle pas Anaïs, voyons !) Ce requiem a été savamment composé par Olivier Bellamy, ce chef d'orchestre hors-pair, en l'honneur de la vie même, et de toutes les formes d'Amour qui peuvent la peupler. Tout cet amour XXL qui prend toutes les intensités et visages possibles se concentre en chacun de nous et se transmet au fur et à mesure que le cycle de la vie suit son cours. Notre âme, notre mémoire et nos sentiments continuent à exister et à briller de toutes leurs forces. The show must go on, le rythme tantôt doux, tantôt endiablé de la musique ne cesse jamais de nous embarquer, de résonner à nos oreilles. Cet air est sempiternel. L'air de la vie, de l'Amour, de la Beauté, du Bonheur et de la peine, telle une bulle de chaleur qui nous rassemble tous et qui nous fait garder espoir en l'Humanité, en l'existence et sa lumière vacillante. Merci Olivier Bellamy de m'avoir rappelé tout cela.

Sur ce, amis des animaux ou non, que vous en possédiez un ou non, je vous encourage de tout c½ur à lire la partition du requiem d'Olivier Bellamy. C'est beau, c'est raffiné, ça coule de source, ça nous pénètre et ça nous transporte vers d'autres sphères. Je n'ai pas été déçue d'entendre cette mélodie ; au contraire, je me suis sentie privilégiée. Pénétrez-vous aussi en tant que voyeur invité (ooouuuh, la belle oxymore !) dans la vie de chat de la ravissante Margot. Mais, dites-moi, un chat, ça a neuf vies, n'est-ce pas ?

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Requiem pour un chat

★★★★★
Très bonne lecture, excellente découverte !

✓ - L'écriture élégante, fluide, absolument envoûtante d'Olivier Bellamy. Ca se lit tout naturellement et mes sept heures dans le train vers mes vacances dans le Sud vous disent : « Merci » !
- Margoooot ♥
- Tout cet amour et cet espoir qui nous inondent, tel un bain de lumière réconfortant et vivifiant.


✗ Eh bien... Ce roman s'intitule bien "Requiem", non ? Je vous laisse deviner ce qui me chafouine dans tout ça...

« Quand je repense à ces jours heureux, je regrette de ne pas avoir pris de notes, comme j'en ai pris tout au long de la maladie de Margot. Il ne nous reste qu'un souvenir ébloui avec quelques détails touristiques, mais tout ce qui en constituait le cours, le contenu de nos échanges, la raison de nos fous rires, tout a disparu. Et si nous refaisions les mêmes plats, avec les mêmes ingrédients, et que nous rejouions la scène de ce tourbillon éphémère, jamais nous ne retrouverions le goût de ces mets succulents que nous partageâmes goulûment.
A croire que seul le malheur trouve refuge dans les méandres du passé et s'enroule dans les herbes folles de notre histoire, tandis que le bonheur se perd dans un océan d'oubli d'où ne surnagent que des impressions vagues, comme des bouteilles jetées à la mer, ballottées par les flots, indifférents à l'idée de trouver ou non un destinataire. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Éditions Grasset, 2018, Requiem pour un chat, Olivier Bellamy, Contemporain, Animal de compagnie, relation fusionnelle, amour inconditionnel, félins, chats, maladie, famille, nostalgie, souvenirs, passé, présent, avenir, flashbacks, musique, lettre M, nombre 13, douleur, souffrance, perte, mélancolie, chagrin, espoir, continuation, lien, complicité, journalisme radio, sensibilité, sincérité, récit de vie, Très bon roman
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#Posté le vendredi 29 juin 2018 11:00

Modifié le lundi 02 juillet 2018 07:18

FICHE LECTURE : Les Sorcières du clan du Nord ~ T2 : La reine captive

FICHE LECTURE : Les Sorcières du clan du Nord ~ T2 : La reine captive

• TITRE VO : The Hawkweed Legacy.
• AUTRICE : Irena Brignull.
• ANNÉE : 2017 (GRANDE-BRETAGNE) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique.
• THÈMES : Amour, amitié, sorcières, forêt, vie urbaine, paranormal, passé, séquelles, traumatisme, souffrance, douleur, déchirement, révélation, drame, deuil, envol, liberté, pouvoirs, fantômes, prophétie, maternité, secret, destinée, rivalité entre clans, quête identitaire, magie, société matriarcale, traditions, fardeau, possession...
• PAGES : 368.

Ma chronique du tome 1 : ici.
/!\ Attention, le résumé ci-dessous spoile des éléments du tome 1 /!\

Certaines histoires d'amour ne s'oublient pas. Certaines amitiés résistent à la distance. Et certains ennemis ne meurent jamais... Irena Brignull signe une suite envoûtante.
Alors qu'elle doit devenir reine des sorcières, Poppy s'est enfuie en Afrique. Là-bas, elle est retenue prisonnière par Mma, une guérisseuse, jusqu'à ce que l'amour de Léo la rappelle à lui. Tiraillée entre ses sentiments et son destin, le retour de Poppy est loin d'être simple... D'autant que le fantôme de Crécerelle rôde toujours et attend de se venger. La lutte pour le trône n'est pas encore achevée.

Scénariste, Irena Brignull a écrit l'adaptation au cinéma du Petit Prince, réalisée par Mark Osborne.

FICHE LECTURE : Les Sorcières du clan du Nord ~ T2 : La reine captive

ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir fait l'agréable, la ravissante même, surprise de m'avoir directement envoyé le tome final de cette duologie. Je suis extrêmement touchée de cette attention. Merci infiniment !

Ce que j'ai beaucoup, beaucoup (beaucoup !) aimé dans ce tome-ci, ce sont pour commencer ces plongées fréquentes dans le passé, qui sont très bien réalisées et qui permettent de mieux comprendre le comportement des divers personnages de l'intrigue dans le présent, au fur et à mesure des révélations qui sont délivrées au lecteur. Là où le tome un n'était presque essentiellement que linéarité, son successeur, au lieu de nous perdre et de nous plonger dans la confusion et la perplexité la plus totale avec ses nombreux flashbacks, apporte une nouvelle dynamique à l'histoire. A chaque pièce du puzzle qui s'imbrique, tout devient plus clair mais aussi plus captivant car c'est alors un autre mystère qui s'offre à nous, et ce jusqu'au dénouement final. Irena Brignull sait définitivement nous tenir en haleine et, encore une fois, sa réflexion, sa structure narrative, la tessiture de son récit et sa façon de procéder en tant que scénariste se ressentent fortement. Je verrais totalement la saga Les Sorcières du clan du Nord adaptée en deux volets cinématographiques, ce serait le genre de films tout public, pour toute la famille, de sept à soixante-dix sept ans, mais avec une petite profondeur et noirceur de plus qui ne le rendraient pas entièrement compréhensible de tous, que je courrais voir dès sa sortie (cette phrase était d'ailleurs très longue, j'ai eu l'impression d'écrire un marathon en l'écrivant). Néanmoins, là où je ne voyais que cet aspect scénaristique dans le premier tome, j'ai l'impression que ce tome deux est l'équivalent d'un conte oral mélangeant récits et traditions ancestraux, la nuit des temps et temps moderne, et ce progrès dans l'écriture m'a énormément plu.

Le personnage-clé de cette intrigue fait une entrée bouleversante et des plus captivantes dans cet univers de société matriarcale instaurée entre s½urs sorcières aux traditions profondément ridicules, rétrogrades et ancrées. On en découvre plus sur ce mode de vie qu'ont les sorcières, uniquement entre femmes, depuis la nuit des temps et sur leur rejet obtus, sans même qu'elles sachent elles-mêmes véritablement pourquoi, de ce qui incarne la différence à leurs yeux de femmes à l'esprit étriqué, à savoir : les mâles et les êtres dépourvus de magie (oui, nous, pauvres mortels), tous deux des aberrations de la nature selon elles. Leur injustice effarante et leur cruauté sans limites, c'est Badiane (le personnage dont je parlais plus haut) qui en fera les frais et c'est à travers la façon dont elle est traitée par ses paires qu'on se rend véritablement compte que la manière de raisonner des sorcières est totalement infondée, anormale et malsaine. J'ai adoré les passages dans le passé où on apprenait à découvrir, connaître cette jeune femme proche de la nature, à l'esprit aussi libre que son faucon adoré volant tout haut dans le ciel, au-dessus des nuages gris de la colère des sorcières, et à l'humanité juste magnifique qui ne survivra malheureusement pas à un tel orage. En effet, cette pureté si touchante et précieuse sera irrémédiablement brisée par des sorcières au c½ur de pierre de la trempe de l'infâme Crécerelle (oui, encore celle-là ! Qu'elle est casse-bonbons !). Cela m'a fait horriblement mal de voir ainsi Badiane souffrir, mais cela était nécessaire pour que tout se fasse jour dans ma tête (rassure-toi Badiane, j'apprécie le sacrifice, vraiment) : les sorcières, leurs coutumes et leur mentalité, le comportement des personnages, leur passé qui ne passe pas et qui restait jusque là un mystère entier. Tout s'éclaire et s'imbrique ensemble avec un rythme si bien calculé et maîtrisé qu'on ne peut que tourner une page après l'autre, impossible de s'arrêter. Pour tout vous dire, ce livre m'a fait mes sept heures de trajet de train du sud vers le nord (le nord des sorcières, tiens !) et je l'en remercie infiniment : je ne me suis pas ennuyée un seul instant et j'en ai même eu la boule au ventre de refermer le livre tant j'avais vécu une belle et grande histoire. Avec son lot de souffrances, certes, mais cela n'en a rendu le dénouement final que plus grandiose à mes yeux.

Cette lecture aura réussi à m'emmener dans des contrées lointaines géographiquement parlant, avec la migration fort mouvementée d'une hirondelle bien particulière en Afrique, mais elle m'aura fait plonger également dans les méandres d'un passé aux nuages bien noirs à l'horizon. Cependant, n'oubliez jamais qu'une éclaircie finit toujours par percer l'obscurité... Gardez bien cela à l'esprit, c'était le conseil de votre miss météo d'un jour. Le dépaysement, vous l'aurez compris, aura donc été total de mon côté, et je suis très heureuse d'avoir pu vivre cette aventure d'affrontement de clans, d'ascension au pouvoir mais aussi éprise de liberté et d'amour vécu au grand jour (le rayon de soleil, mes amis, le rayon de soleil !). J'en ai eu le c½ur qui battait tout fort dans ma poitrine, les paumes moites (ça, ce n'est pas une nouveauté chez moi, en même temps #instantglamour), et l'esprit embrouillé de nappes de confusion, qui ont fini par s'évaporer au fur et à mesure que la lumière se faisait sur les événements et les sentiments des divers personnages. Je remercie du fond du coeur Irena Brignull, et Gallimard Jeunesse pour la traduction en français, de m'avoir permis de m'évader dans cet univers magique et aussi fascinant que dangereux, et de vivre cette histoire unique et hors du temps. C'est le c½ur à la fois lourd et serein (#narmol) que je tourne une autre page de ma propre histoire avec la littérature...

Nanette ♥

PS : Je me rends seulement compte (un an après, il m'a fallu du temps pour me réveiller) que même Laini Taylor (l'autrice incroyable, extraordinaire, fantastique du Faiseur de Rêves) avait encensé cette duologie. Alors, qu'est-ce que vous attendez pour foncer vous aussi ?

FICHE LECTURE : Les Sorcières du clan du Nord ~ T2 : La reine captive

COUP DE FOUDRE ϟ
Gravé à tout jamais dans la pierre de prophétie des sorcières !

✓ - Un mélange d'histoire survenue de la nuit des temps et de conte moderne absolument exquis
- Un mix aussi d'espoir transcendant et de dangerosité et de noirceur tout aussi délicieux
- Des personnages qui vous font trembler de tous vos membres ou qui vous inspirent une vive compassion : en clair, des personnages plein de vie et qui vous font vibrer


✗ - La cruauté des sorcières. Bouuuuuh, vilaines !!!
- La naïveté assez stupide des plus jeunes du clan aussi face à la société humaine, façon Wonder Woman, l'humour en moins. C'est le côté enfantin du roman qui ressort, mais bon je chipote, il faut savoir l'avouer

"“Come on,” she said. “These candles, this celebration, are for us. We have turned seventeen this winter. Not her. It is us who will be yoking for the first time tomorrow.”

“It is our night,” Charlock admitted, gazing out at the candles they had lit. She felt a sudden shiver of nerves and the flames seemed to flicker in response. “Do you ever doubt it though?” she whispered. “That we are ready?”

Betony didn't hesitate. “I want an adventure, Charlock. I want to see something new.”"
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, Les sorcières du clan du Nord, Tome 2 ♥, Duologie, La Reine captive, Irena Brignull, Littérature britannique, 2018, Fantastique, Amour, amitié, sorcières, forêt, vie urbaine, paranormal, passé, séquelles, traumatisme, souffrance, douleur, déchirement, révélation, drame, deuil, envol, liberté, pouvoirs, fantômes, prophétie, maternité, secret, destinée, rivalité entre clans, quête identitaire, magie, société matriarcale, traditions, fardeau, possession, Coup de foudre ♥
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