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FICHE LECTURE : Le Fils

FICHE LECTURE : Le Fils

• TITRE V.O. : Son.
• AUTRICE : Lois Lowry.
• ANNÉE : 2012 (USA) ; 2014 (FRANCE).
• GENRE(S) : Dystopie, science-fiction.
• THÈMES : Quête - Monde futuriste - Amour maternel - Sacrifice - Combat - Détermination - Courage - Espoir - Roman d'apprentissage - Roman d'anticipation - Fantastique - Don - Abnégation - Patience - Solitude - Famille - Déchirement - Perte de mémoire - Découverte - Révélation - Naufragés - Mères porteuses - Océan - Communauté - Entraide - Nature - Traditions ancestrales - Empathie - Humanité...
• PAGES : 430.

Les pêcheurs l'ont surnommée Claire de l'eau. Quand ils l'ont arrachée aux flots et ramenée au village, la jeune naufragée ne se souvenait de rien, sauf de son prénom. Personne ne sait qu'elle a grandi dans la Communauté, une société où les couleurs et les émotions sont interdites. Personne ne peut imaginer qu'elle a été programmée pour être mère porteuse, qu'elle a été inséminée à l'âge de quatorze ans, qu'elle a eu un fils, qu'on le lui a arraché. Depuis, Claire n'a plus jamais été la même, obsédée par cet enfant qu'elle a tenu une seule fois dans ses bras, hantée par ses boucles blondes et ses yeux clairs. Elle fera tout pour retrouver son fils, jusqu'à accepter un terrible sacrifice...

ஜ MON MINI-AVIS : Originellement rédigé pour le blog Golden-Book.

Ce roman est le dernier d'une tétralogie, mais rassurez vous ! Les quatre tomes peuvent se lire indépendamment, sans trop d'encombre. La preuve, je n'ai pas encore lu les deux tomes du milieu (même s'il faut résolument que je le fasse). Néanmoins, une lecture de l'ensemble peut apporter de la lumière sur certains éléments qui se répondent entre les tomes et ainsi une meilleure réflexion et une familiarité bienvenue. Le Fils suit l'histoire du Passeur, un roman pionnier de la littérature dystopique jeunesse que j'avais tout simplement adoré. Pour ceux qui aimaient à voir une fin ouverte au Passeur, ce qui permettait beaucoup d'interprétations enrichissantes de cette dernière, c'est loupé, mais je puis confirmer que cela en vaut la peine. Ce récit est en effet d'une richesse émotionnelle folle, j'ai cru que mon c½ur allait en exploser. Dans un monde où les couples sont formés par le gouvernement et les bébés mis au monde par le biais de femmes porteuses, dans un monde sans émotions ni saveurs ni couleurs, l'histoire de cette jeune mère qui souhaite à tout prix faire partie de la vie de son enfant chéri est particulièrement touchante, éprouvante et belle. Ce sera un long périple, douloureux, tortueux, où même un soupçon de fantastique va s'inviter pour mieux servir les métaphores inspirantes de Lois Lowry, avec in fine des larmes qui perlent au coin des yeux et une odyssée de l'Humanité et de la force de l'amour maternel que je ne suis pas prête d'oublier. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, école des Loisirs, Littérature américaine, 2012, 2014, Lois Lowry, Le Fils, Dystopie, Science-fiction, Quête, monde futuriste, Amour Maternel ♥, sacrifice, combat, détermination, courage, espoir, roman d'apprentissage, roman d'anticipation, fantastique, don, abnégation, patience, solitude, famille, déchirement, perte de mémoire, découverte, révélation, naufragés, mères porteuses, océan, communauté, entraide, nature, traditions ancestrales, empathie, humanité, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 19 août 2019 08:27

Modifié le jeudi 22 août 2019 04:34

FICHE LECTURE : L'Héritage - T1 : Eragon

FICHE LECTURE : L'Héritage - T1 : Eragon

• TITRE V.O. : Inheritance, book 1 : Eragon.
• AUTEUR : Christopher Paolini.
• ANNÉE : 2003 (ÉTATS-UNIS) ; 2004 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Heroic fantasy - Aventure - Magie - Roman d'apprentissage - Guerre - Tyrannie - Dragons - Légendes - Famille - Amitié - Courage - Bravoure - Quête - Combats - Hardiesse - Action - Épopée - Espoir - Évolution - Noirceur - Mystère - Secrets - Suspens - Créatures fantastiques - Elfes - Nains - Trolls - Ombres - Cruauté - Violence - Persévérance - Lutte bien/mal - Nature - Univers d'inspiration médiévale...
• PAGES : 679.

Ma chronique du tome 2 : ici.

Un garçon...
Un dragon...
Une épopée...

Voilà bien longtemps que le mal règne dans l'Empire de l'Alagaësia... Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au c½ur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l'emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n'imagine pas alors qu'il s'agit d'une ½uf, et qu'un dragon, porteur d'un héritage ancestral, aussi vieux que l'Empire lui-même, va en éclore... Très vite, la vie d'Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s'engage dans une quête qui le mènera aux confins de l'Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n'a que quinze ans, mais le destin de l'Empire est désormais entre ses mains !

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une saga incomparable à aucune autre, j'ai nommé L'Héritage de Christopher Paolini. Cela fait des lustres que je dois rédiger cette critique littéraire (pour ma défense, je n'avais pas encore de blog lorsque j'ai lu ce livre) et il me faut vous avouer que j'ai mis des années avant même de commencer cette exceptionnelle série livresque. La raison à mon rechignement est simple : j'avais tout bonnement peur d'être déçue au vu de l'engouement suscité par cet univers fantastique incomparable à aucun autre et puis, pour être tout à fait honnête, je n'avais pas envie de "suivre le mouvement" non plus et d'apprécier ce qui faisait déjà vibrer les autres tel un gentil petit mouton (l'argument en carton, je sais). In fine, vous l'aurez compris, j'ai mis beaucoup de temps à laisser sa chance à L'Héritage et, cela va paraître très cliché ce que je vais dire (écrire, plutôt) là, mais je me demande encore sincèrement pourquoi je ne me suis pas lancée plus tôt. Une chose est sûre, c'est que la réputation de Christopher Paolini le précède et on comprend clairement pourquoi lorsque l'on découvre l'extraordinaire monde de son remarquable héros d'encre et de papier, Eragon. En réalité, j'aurais dû me plonger immédiatement dès la sortie du premier tome (bon, j'avais six ans à l'époque, c'était peut-être un peu tôt et encore, je savais déjà lire et cela aurait éveillé instantanément mon appétit pour les romans et notamment pour les gros pavés pour sûr - mais le passé est le passé, on ne le changera pas #instantphilosophie) dans la lecture de cette série de formidables bouquins de fantasy les yeux fermés et me laisser transporter en Alagaësia sur le dos de la somptueuse et majestueuse Saphira, aka MY QUEEN FOREVER. Bref, tout ça pour vous dire que la saga L'Héritage, c'est une véritable tuerie et que je vais vous expliquer dans un très court instant plus en détails pourquoi (même si, à mon avis, la plupart d'entre vous s'en doutent déjà...) !

Je vous l'annonce d'entrée en jeu : je ne vais pas épiloguer pendant des milles et des cents sur toutes les innombrables qualités de ce premier tome. En effet, la saga L'Héritage dans son ensemble n'a guère plus besoin de faire ses preuves depuis fort longtemps donc vous savez déjà un peu près ce que je vais souligner au cours de cette chronique et puis, force est de constater que mes souvenirs de ma lecture d'Eragon ne sont plus tout frais non plus étant donné que cette dernière remonte à un peu près 2013-2014 ou mon année scolaire préférée de toute mon existence, la période bénie de la classe de seconde 3 - j'ai suffisamment pleuré et fait mon deuil de ces instants de grâce pour ne pas encore larmoyer en tapant ces lignes. Cependant, malgré la quantité d'eau considérable qui a coulé sous les ponts, cette lecture et celles des deux tomes qui ont suivi (je n'ai pas encore lu le quatrième et ultime opus, honte à moi...) m'ont laissée avec une trace indélébile gravée dans mon c½ur et ma mémoire. Il faut dire que la magie indescriptible d'Eragon opère dès les toutes premières pages. Je me souviens m'être retrouvée éberluée, béate d'admiration face à la prodigieuse créativité de l'auteur qui, rappelons-le, n'avait que 19 ans seulement lorsque ce premier tome est paru. J'ai pu me rendre compte au cours de cette lecture et de celles qui lui ont succédé à quel point son génie était monstrueux et le succès de L'Héritage amplement mérité à mon sens. Pour ma part, j'ai été immédiatement charmée et tout bonnement impressionnée par la richesse exponentielle de l'univers d'Alagaësia (au passage, j'aime tellement ce nom et les autres appellations proposées dans les divers langages inventés par l'auteur, je trouve cela juste magnifique et fascinant), royaume aussi enchanteur que dangereux (on ne te remercie pas, Galbatorix) qui ne semble pas avoir de fin. A tout le moins, notre émerveillement vis-à-vis de lui n'est pas prêt de cesser, comment se lasser d'un microcosme fantastique pareil ? C'est simple : en Alagaësia, il y a toujours quelque chose à découvrir, un secret à déceler, un combat à mener, une contrée époustouflante à parcourir. Il faut s'armer de bravoure et de patience car le chemin nouvellement arpenté par Eragon est extrêmement rude et semé d'embûches et autres nombreux tourments mais on en prend également plein les yeux au cours de cette exceptionnelle aventure. Mon c½ur a aussi loupé un battement plus d'une fois mais, une fois encore, je ne vous apprends rien, sauf si vous n'avez toujours pas lu au moins le premier tome de cette saga résolument enchanteresse. Dans ce cas-là, je ne peux que vous exhorter à vous procurer les volets de cette série livresque de n'importe quelle manière possible et à les dévorer. Vous verrez, ce n'est vraiment pas compliqué : une fois qu'on est dedans, on ne peut que vibrer avec les personnages, trembler face à la pléthore d'épreuves qu'ils doivent affronter au cours de leur insoutenable périple et retenir constamment son souffle (la lecture est une activité tout ce qu'il y a de plus risquée, vous ne le saviez pas encore ?). En clair : on vit intensément le récit.

Un autre aspect de l'intrigue qui rend ce livre si addictif et attrayant, ce sont ses protagonistes que je trouve pour ma part extrêmement bien construits et intéressants, tant au niveau de leur personnalité que de leur histoire personnelle. L'auteur a pris la peine de creuser le passif de chacun et cela se ressent de façon flagrante, même si cela ne nous est révélé qu'en filigrane au fil des pages afin de nous tenir en haleine jusqu'au bout. Par ailleurs, Eragon est certainement l'un des livres dont les pages se tournent le plus facilement que j'ai pu lire jusqu'à présent. Ça a beau être une belle briquette, on en redemande encore une fois le livre refermé ! Cela passe tellement vite et personnellement, je n'étais pas rassasiée après avoir fini ma lecture. J'avais certes vécu un trop plein d'émotions (comment en aurait-il pu être autrement ?) avec ce livre et en même temps, j'avais envie de rester entre ses pages pour toujours et ne plus m'en déloger. Oui, avec la menace Galbatorix qui plane comme une épée de Damoclès au-dessus des têtes de nos trois jeunes héros, il faut être franchement sadomaso pour vouloir continuer à vivre dans l'angoisse la plus totale à leurs côtés ! Mais, et cela me permet justement d'en revenir à nos chers personnages (parfois, quand j'écris des chroniques sur des romans qui m'ont mise sens dessus dessous, il m'arrive de sérieusement m'égarer), impossible de faire et de vouloir autrement car on grandit véritablement avec Eragon au fur et à mesure de sa remarquable quête initiatique, on t'attache à lui et on ressent une profonde compassion et connexion à son égard, comme lui peut la vivre avec Saphira, que j'adore autant, si ce n'est plus (quoique, difficile de battre mon Eragon-chou dans mon c½ur - je suis un être faible et superficiel, je sais), que son maître, comme vous l'aurez sûrement compris au tout début de cette chronique. Quoiqu'il en soit, le lien qui unit ces deux êtres est à mon sens juste tout bonnement magnifique et saisissant. Il n'y a pas de mots assez forts selon moi pour décrire leur extraordinaire relation entre dragonne et dragonnier. Il faut assister à cette rencontre d'anthologie et vivre leur évolution spectaculaire en tant que tandem de choc pour le comprendre. Pour ma part, je suis assurément tombée littérairement amoureuse du duo si puissant et complémentaire qu'ils forment. Pour ce qui est du reste des personnages, je les ai tous énormément appréciés de façon générale, sauf Galbatorix, Durza et tous les partisans de l'Empire, bien évidemment. Mais même les figures les plus détestables, pour ne pas dire haïssables, parviennent à captiver notre attention. Personnellement, j'ai été autant fascinée qu'effarée face au pouvoir colossal et à la cruauté sans limites de Galbatorix et de son Ombre. Cependant, malgré le fait qu'ils paraissent tout ce qu'il y a de plus redoutables, les jeunes guerriers qui se retrouvent avec le lourd fardeau sur les épaules de devoir les affronter et les vaincre ne sont pas en reste non plus ! En dehors d'Eragon qui m'a juste fait fondre le c½ur, j'ai ressenti une grande tendresse également pour Murtaugh, un valeureux jeune homme qui va en quelque sorte le prendre sous son aile et devenir une sorte de grand frère à son égard (si seulement j'avais su à ce moment-là à quel point j'étais proche de la vérité, j'en aurais eu moins le c½ur brisé par la suite... ou pas). Quant à Arya ou le seul personnage féminin qui se distingue dans ce premier tome, si l'on ne compte pas Saphira, bien évidemment (ne t'en fais pas ma dragonne adorée, je ne t'oublie pas !), on tombe aisément sous son charme : elle est sublime, badass, pleine de ressources et heureusement qu'elle est là (avec Saphira, toujours) sinon les garçons ne s'en sortiraient pas tout seuls, je vous le dis, moi ! GIRL POWER ! Mais je reparlerai plus tard de cette question de la représentation féminine au sein des ½uvres de Christopher Paolini, en particulier dans ma critique livresque du tome trois, vu qu'il s'agit du titre de la saga que j'ai lu le plus récemment et dont je me souviens le mieux, donc, vous pouvez compter sur moi !

Pour conclure, Christopher Paolini nous fait vivre avec ce premier tome les prémices d'une aventure épique dont on ne ressortira résolument pas indemnes. L'histoire du jeune Eragon et de l'ensemble du territoire d'Alagaësia est digne des plus grandes légendes. Certes, il faut prendre le temps en tant que lecteur tout ce qu'il y a de plus terrestre, lambda et mortel de s'acclimater à ce nouvel environnement qui transpire la magie, l'adrénaline et la menace par tous ses pores mais une fois les cent premières pages dévorées, il devient à proprement parler impossible de lâcher ce livre. C'est juste palpitant, épatant, extrêmement grisant et grandiose. Qui plus est, on sent que l'auteur y a mis énormément de lui-même, de ses influences en matière de fantasy et de littérature au sens large et de sa passion vorace et contagieuse pour les cultures anciennes et les différents types de mythologies entre autres choses. Pour ma part, je lui suis sincèrement reconnaissante pour le travail phénoménal qu'il a accompli avec l'écriture ne serait-ce que d'Eragon et je lui tire même mon chapeau. Un immense BRAVO, Monsieur ! Et ce n'était là que le tout début d'une saga qui a bercé l'enfance et l'adolescence de millions de lecteurs et qui continue aujourd'hui encore à séduire un public extrêmement diversifié qui comprend en outre tous les âges. Je ne sais pas pour vous mais pour moi, cela veut dire beaucoup. Sur ces paroles tout ce qu'il y a de plus véridiques et pensées du fond du c½ur, je vous laisse et vous dis à très vite (plus vite que vous ne le pensez, par ailleurs) pour le prochain épisode, à savoir : L'Aîné ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Bayard jeunesse, Littérature américaine, L'Héritage, Tétralogie, Eragon, Christopher Paolini, 2004, Jeunesse, Heroic Fantasy., Aventure, Magie, Roman d'apprentissage, Guerre, Tyrannie, Dragons, Légendes, Famille, amitié, courage, bravoure, quête, combats, hardiesse, action, épopée, espoir, évolution, noirceur, mystère, secrets, suspens, créatures fantastiques, elfes, nains, trolls, ombres, cruauté, violence, persévérance, lutte bien/mal, nature, univers d'inspiration médiévale, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 11 août 2019 10:24

Modifié le jeudi 05 septembre 2019 09:07

FICHE LECTURE : Forestelle - T1 : La Cité Verte

FICHE LECTURE : Forestelle - T1 : La Cité Verte

• AUTRICE : Aline Maurice.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Aventure - Relation mère/fille - Quête - Courage - Dangers - Noirceur - Féérie - Nature - Monde parallèle - Amitié - Entraide - Mystère...
• PAGES : 516.

Forestelle... Un monde mystérieux où les habitants vivent dans des arbres immenses et où rôdent de dangereuses créatures. La jeune Coline s'y retrouve brutalement projetée, seule en pleine nuit au c½ur de la forêt, après avoir enfilé un étrange vêtement découvert dans le double-fond d'une malle.

Alors que Coline essaie de comprendre son rôle de « Liante », sa mère, Karenn, remue ciel et terre pour la retrouver. Déterminée à rechercher sa fille perdue, elle n'hésitera pas à mettre sa vie en danger lors d'un passage périlleux vers ces contrées inconnues.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une saga fantastique qui m'a juste séduite. Je remercie infiniment Au loup éditions pour l'envoi de ce livre, dont la somptueuse couverture signée Tiphs (n'hésitez pas à aller découvrir son travail tout bonnement fabuleux !) a suffi pour m'embarquer dans le verdoyant, irradiant de lumière, exceptionnel mais aussi dangereux si l'on n'en connaît pas les règles, univers de Forestelle. Sur ce, direction tout d'abord La Cité Verte ou Civerte (que cette abréviation est mignonne, vous ne pensez pas ? ♥) pour les intimes !

Ce qui m'a tout de suite immensément plu, et ce que j'ai même préféré par-dessus tout, c'est tout simplement le monde parallèle au nôtre qu'est Forestelle. En effet, j'ai trouvé cet univers extrêmement bien construit et développé. Aline Maurice a apporté un soin évident aux détails pour rendre ce monde incomparable à aucun autre incroyablement captivant et enchanteur : elle lui a ainsi donné tout un environnement, une nature avec sa faune et sa flore extrêmement diversifiées, des traditions, une hiérarchie et une histoire digne des plus grandes légendes qui lui sont propres et qui sont indéniablement fascinants à découvrir et à assimiler au fur et à mesure des pages. Dès le départ, on croit de toutes nos forces en l'existence de ce macrocosme tout ce qu'il y a de plus extraordinaire, l'on se sent véritablement appartenir à la remarquable communauté de la Cité Verte et directement concernés par ses préoccupations, par son combat pour assurer la paix et l'harmonie entre tous les peuples de Forestelle et la Terre. Avec ce livre, j'avais comme la sensation de vivre le plus ravissant et puissant des songes, qui a parfois pris des allures de cauchemar, je ne vous le cacherai pas. On peut effectivement souligner que l'autrice ne nous facilite pas la tâche, ainsi qu'à ses personnages longuement éprouvés, et que l'exploration de ces vastes et sublimes contrées est autant à couper le souffle que semée d'embûches et fortement ardue. Ce premier tome m'a fait vivre de somptueux instants d'émerveillement mais aussi de jolis moments de frayeur. En tout cas, impossible de rester de marbre face à tout ce que notre duo d'héroïnes terriennes doit affronter comme tourments et ennemis !

En parlant des deux principales protagonistes du récit, je les ai trouvées extrêmement attachantes et intéressantes à suivre. J'ai également beaucoup apprécié le fait qu'Alice Maurice n'ait pas repris le schéma somme toute classique en fantasy/fantastique de l'enfant orphelin qui doit se débrouiller par ses propres moyens en ce bas monde et dont la destinée est déjà presque toute tracée. Ici, Coline a une maman tout ce qu'il y a de plus aimante, Karenn, qui est littéralement prête à tout pour elle, et elle sait également à son très jeune âge prendre les décisions qui s'imposent et s'affirmer. Ayant moi-même une relation extraordinairement fusionnelle avec ma propre maman, je n'ai pu qu'être profondément touchée par le lien si évident, authentique et magnifique qui unit cette jeune fille, femme en devenir, et sa mère. Cependant, ce sont bien les personnages forestelliens qui sont su conquérir mon petit c½ur au détriment des habitants de notre chère planète bleue, qui m'a paru le temps de ma lecture bien peu attrayante comparée à Forestelle et à son charme indéniable ! Mais je reviendrai rapidement sur ce point-là en particulier un peu plus tard. Si j'ai en effet trouvé Coline, Karenn et leur ami de la Terre et précieux allié dans ce monde aussi stupéfiant qu'hostile, Esteban, fort sympathiques au demeurant, les deux premières m'ont parfois semblé assez agaçantes à vouloir tout décider par elles-même en faisant fi des éventuels nombreux risques et de l'aide qu'on essaye de leur apporter, et le troisième m'a eu l'air de vivre un éveil au monde qui l'entoure un peu trop rapide et pas suffisamment crédible à mon goût quand on repense à sa nature bougrement taciturne et nonchalante du début. Néanmoins, j'ai conscience d'exagérer en tenant de tels propos car, au vu des circonstances souvent désastreuses et notablement troublantes, ainsi que du parcours du combattant (doux euphémisme) que doivent faire notre tandem mère-fille pour se retrouver, difficile de ne pas se montrer éminemment agressives et impatientes dans un tel contexte ! Quant à Esteban, ce dernier a su instinctivement réagir afin de s'adapter au fonctionnement d'un monde qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam mais dont il rêvait sans en avoir conscience et je ne peux au fond que l'applaudir pour cette belle preuve d'initiative. Et puis, il faut que je sache rester fidèle à mon peuple, tout de même ! Cependant, mes personnages préférés restent le très intriguant et impressionnant Sorin, à la loyauté et à la combativité sans failles (qui plus est, les personnages peu émotifs à la carapace qui se fissure me font tout spécialement fondre), ainsi que l'ensemble (enfin, excepté un personnage très peu agréable à vivre mais qui risque d'avoir un rôle prépondérant à jouer par la suite) de la famille d'accueil de Coline à Civerte que j'ai trouvé juste adorable et extrêmement chaleureuse. Je me suis sentie immédiatement comme chez moi chez eux ! Pour en terminer avec ce long paragraphe, j'ai hâte de savoir ce qu'il va advenir d'eux tous et quel visage prendra le destin de chacun !

Concernant la plume d'Aline Maurice, je l'ai trouvé absolument exquise. Elle nous emmène instantanément dans l'univers résolument magique et grandiose de Forestelle et on n'a tout simplement plus envie de la quitter quand le livre se referme. Mais ce qui m'a le plus sauté aux yeux, et ce qui fait sans aucun doute permis la richesse et la beauté de l'écriture de l'autrice, c'est que l'on sent dès les premières pages que tout vient d'elle : que ce soit la multitude d'émotions que l'on éprouve, les animaux épatants et les personnages hauts en couleur que l'on rencontre au fil du récit ou encore l'éblouissante aura de lumière qui semble émaner de chaque plante, arbre et être vivant de cette terre promise inouïe qu'est Forestelle, elle a donné à tout cela un supplément d'âme qui fait que tout prend vie sous nos yeux, tout nous semble palpable et résolument réel et nous marque à jamais. Impossible de le nier : cet univers si bien conçu et diversifié, unique, c'est le SIEN et elle a eu l'immense gentillesse de nous en ouvrir grand les portes. Je le dis en toute sincérité, on aimerait ne jamais en repartir. Forestelle, et Civerte en particulier, est devenu pour moi comme une seconde maison. Un autre aspect de la plume d'Aline Maurice qui m'a aussi beaucoup plu, c'est son utilisation récurrente du discours indirect libre dans sa narration interne. Le récit alterne en effet entre le point de vue des quatre personnages principaux du récit, Coline, Karenn, Esteban et Isarn, le grand antagoniste dont je n'ai pas encore parlé jusqu'à présent, et je voulais justement éviter d'épiloguer sur son compte afin de ne pas trop vous en dévoiler. Attendez-vous juste à beaucoup, beaucoup de noirceur et de fourberie venant de cette âme tordue et torturée. Je n'en dirai pas plus, si ce n'est que ce personnage, certainement le plus difficile à cerner de tous, m'a autant fascinée qu'horrifiée et que j'ai pu, malgré ses actes somme toute ignobles et profondément dérangeants, ressentir une assez grande empathie envers lui. Je suis de nature très compatissante et sensible, que voulez-vous... Pour en revenir au roulement régulier de point de vue, j'ai trouvé que cela apportait une certaine crédibilité à l'intrigue et que cela nous rapprochait des personnages car d'avoir ainsi accès à leurs sentiments et pensées les plus intimes, cela donne un sentiment de connivence et de forte identification au lecteur à mon sens. Le changement fréquent de registre rend également le récit plus vivant en l'enrichissant de différentes formes de langage et manières de s'exprimer. L'exemple le plus probant de cela est certainement le contraste flagrant crée par la façon de parler très châtiée et pompeuse d'Isarn d'un côté et le langage somme toute assez familier et relâché d'Esteban de l'autre. C'est un moyen de bien distinguer les personnalités de chacun et de rendre le récit plus proche de nous et plus intéressant encore selon moi. Le dernier point qu'il me semblait majeur d'aborder et que je réservais pour la fin, c'est l'importance consacrée à la nature et tout ce qu'elle a de spectaculaire à nous offrir, en bon comme en mauvais. Le message écologique fort, sous-jacent et nécessaire du récit, amené en toute subtilité, m'a de mon côté permis d'ouvrir les yeux sur tout le mal que l'on faisait à notre planète que l'on tue à petit feu. La nature majestueuse de Forestelle est aussi ahurissante qu'agressive : elle ne se laisse résolument pas faire et est tel un personnage à part entière de l'intrigue. Cela m'a rappelé que notre Terre aussi est farouche, mais elle ne fait que se défendre face à notre ignorance grandissante de jour en jour, et nous devons en prendre grand soin, la chérir comme elle le mérite, à l'image de l'amour inconditionnel et du profond respect que les habitants de Civerte éprouvent pour leur petit coin de paradis. En voilà une piqure de rappel qui nous secoue mais qui fait aussi beaucoup de bien ! Un bien qui nous rend capable de faire bouger les choses. Il faut y croire encore et toujours...

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous pencher sur ce titre enchanteur, poétique, extrêmement dynamique et passionnant qui nous propose de faire un voyage hors-du-commun en la Cité Verte de Forestelle. Je remercie une fois de plus Au loup éditions pour cette splendide opportunité qui m'a été donnée de partir à l'aventure au sein de ce monde juste époustouflant, et je dis également un grand MERCI et BRAVO à Aline Maurice pour son immense bienveillance envers ses personnages et nous-même lecteurs, ainsi que pour son talent hors du commun en termes d'écriture et de création d'univers palpitants ! Prochain arrêt dans ma formidable épopée : Préciosie ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Forestelle, Au Loup éditions, Tome 1 ♥, Aline Maurice, Littérature française, 2018, Fantasy, Aventure, relation mère/fille, quête, courage, dangers, noiceur, féérie, nature, monde parallèle, amitié, entraide, mystère, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 03 juillet 2019 11:19

Modifié le samedi 06 juillet 2019 09:27

FICHE LECTURE : Les Travaux d'Apollon - T3 : Le piège de feu

FICHE LECTURE : Les Travaux d'Apollon - T3 : Le piège de feu

• TITRE V.O. : The Trials of Apollo, book 3 : The Burning Maze.
• AUTEUR : Rick Riordan.
• ANNÉE : 2018 (ETATS-UNIS, FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Dieux grecs et romains, divinités, mythologie grecque, empereurs, histoire, ennemis, dangers, menace, prophétie, quête, héroïsme, courage, bravoure, aventure, déchéance, faiblesse, fantasy, humour, action, amitié, servitude, grandir, apprentissage, humanité, maturité, solidarité, entraide, combats, souffrance, soumission, peur, angoisse, repentance, famille, retrouvailles, créatures fantastiques, surnaturel, poésie, nature, fanatisme, autorité, psychopathes, musique, deuil...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 4 : ici.

JE M'APPELLE APOLLON. AVANT, J'ÉTAIS UN DIEU.

NON. Je refuse de dévoiler cet épisode de ma vie. Tragédie. Catastrophe. Chagrin. Je ne vous en dirai pas un mot. Que faites-vous encore là ? Partez ! Hélas, je comprends que je n'ai pas le choix. Zeus veut sans doute que je vous raconte mon histoire, pour ajouter à mon châtiment.

Transformé en simple mortel par son père Zeus, Apollon doit affronter une épreuve surhumaine : libérer cinq oracles d'un trio d'empereurs romains maléfiques. Après une série de rencontres désopilantes et quasi fatales, Apollon arpente maintenant le Labyrinthe, un gigantesque réseau souterrain qui regorge de monstres et de pièges. Ses alliés ? Une demi-déesse lanceuse de fruits et un satyre. C'est long d'être mortel...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome trois d'une saga absolument fantastique : Les Travaux d'Apollon de Rick Riordan. Chaque année depuis maintenant presque trois ans, je me délecte à l'idée d'avoir ce petit graal qu'est un tome des aventures d'Apollon entre les mains. Cela me promet toujours de beaux instants de combats électriques et d'émotions qui me laissent complètement vidée.

Le Piège de feu ne fait pas exception à la règle. Rick Riordan a beau toujours utiliser les mêmes ingrédients, à savoir de l'action, du mystère, du travail d'équipe, de l'humour décapant en veux-tu en voilà, de la mythologie mêlée à de la pop culture entre autres, cela fait mouche. Pour tout vous dire, ce talent inné qu'il possède me laisse d'autant plus bouche bée quand je prends conscience que cela fait maintenant presque dix ans que je dévore ses livres issus de diverses merveilleuses sagas, Percy Jackson, les Héros de l'Olympe, Magnus Chase et donc Les Travaux d'Apollon (je n'ai pas encore eu l'occasion de me plonger dans ses romans traitant de la mythologie égyptienne, il me les faut !), avec la même avidité.

Impossible en effet de se lasser avec une recette aussi imparable : je prends de jeunes héros courageux, extrêmement attachants, bien construits, prêts à tout pour aller de l'avant, qui grandissent et évoluent avec le lecteur au fil de leur parcours, altruistes mais aussi avec leurs blessures béantes qui suscitent une sincère compassion chez mon lectorat passionné et toujours fidèle au rendez-vous, je leur fais vivre les pires châtiments qui soient face à des antagonistes aussi insupportables que délurés, absolument mémorables, qu'on adore du plus profond de notre petit c½ur de lecteur sensible et passionné détester, le tout en racontant ces insurmontables, du moins pour le commun des mortels, péripéties de façon extrêmement légère mais sans que mon propos en perde en intensité morale et émotionnelle, et voilà, le tour est joué ! Et encore, cela ne résume que bien sommairement la magie extraordinaire de la plume et de l'imaginaire de Rick Riordan. Je pense que je ne le dirai jamais assez mais ce que réalise cet auteur avec chacune de ses nouvelles parutions, c'est tout simplement du pur génie.

Il n'empêche que je n'ai pas envie que de vous chanter ses louanges, au Rickounet (oui, je me permets cet affront) car, si je me délecte de chacun de ses récits, il nous fait souvent du mal aussi ! Combien de bleus au c½ur dénombre-je depuis que j'ai lu le premier tome de Percy Jackson, à une époque bénie qui me semble à la fois fort, fort lointaine et pourtant si proche ? Sûrement trop pour pouvoir les compter.

Le Piège de feu, bien plus que les deux premiers tomes de la série, m'a rappelé à quel point la vie ne tient qu'à un fil, à quel point ce qui nous semble immuable et acquis peut disparaître de nos existences d'un seul coup, notamment des personnes exceptionnelles, sans que nous ayons pris véritablement conscience de la chance que nous avions eu de les connaître lorsqu'elles étaient encore là. Mais surtout, malgré les nombreux moments de chagrin, à divers degrés d'intensité, que m'a fait vivre ce livre, je retiens cette sensation bienfaisante, extrêmement puissante, de faire partie d'une famille. En effet, je me suis rendue compte à la fin de cette nouvelle aventure d'Apollon que c'est dans l'univers de demi-dieux de Rick Riordan, plus que dans n'importe quelle autre saga que je chéris pourtant aussi de tout mon c½ur, que j'ai éprouvé ce sentiment aussi intensément. Cela fait maintenant huit ans que j'ai amené le tout jeune Percy Jackson, ma petite tête d'algues chérie, à la colonie des sang-mêlés. Depuis, j'ai croisé sur ma route de demi-déesse (si, si, je me suis même créée une identité exprès ! C'est ça, la passion !) semée d'embûches une multitude de héros et d'héroïnes, de créatures surnaturelles, tout plus épatants, drôles, fabuleux et profondément humains les uns que les autres dans lesquels je me suis immédiatement reconnue, dans certains beaucoup plus que dans d'autres, bien sûr. Mais j'ai tissé avec chacun d'entre eux des liens pour ainsi dire incassables. À mes yeux, c'est ça le véritable pouvoir de la lecture, une magie impalpable, presque inexplicable, dont Rick Riordan sait user comme personne.

Et, s'il y a bien un personnage qui a su conquérir mon c½ur sans jamais me le rendre au sein de l'univers de Percy Jackson, c'est clairement Apollon. Il mérite amplement que je lui accorde un paragraphe entier en son honneur, surtout après tout ce qu'il a traversé dans ce troisième tome de ces travaux en particulier. Je regrette de ne pas avoir terminé la saga des Héros de l'Olympe avant de lire celle-ci car, si l'on peut en comprendre sans problème la plupart des tenants et aboutissants, m'est avis que si j'avais achevé les Héros de l'Olympe en prenant mon mal en patience, j'en aurais d'autant plus savouré ce qui allait suivre. Mais au fond, je ne m'excuse pas vraiment car Apollon valait la peine que je me montre impatiente pour lui. Alors que je viens tout juste de terminer le troisième livre de toutes les souffrances qu'il doit présentement affronter, je tiens tout simplement à lui dire à quel point je suis FIÈRE de lui. Si je me suis autant attachée à Apollon, c'est parce que j'adorais déjà le traitement que Rick Riordan lui réservait en tant que divinité, le dépeignant comme étant à la fois insupportablement arrogant et vaniteux mais aussi irrésistiblement attirant. La petite pré-adolescente impressionnable que j'étais alors était tombée sous le charme sans résistance aucune. Et ça n'a pas changé. D'autant plus que, désormais, et c'est cela avant tout qui fait qu'Apollon et moi, c'est une grande histoire d'amour, je peux affirmer que ce dernier est sans aucun doute le personnage de Rick Riordan qui a connu la plus belle des évolutions. En tant que mortel, Apollon aka Lester Papadopoulos a appris à faire preuve d'abnégation, de compassion, d'un courage à toute épreuve. Je sais que cela peut sembler tout à fait bizarre de dire cela d'un dieu majeur qui existe depuis des millénaires mais il a considérablement mûri grâce à son humanité nouvellement acquise. J'ai traversé une foule d'émotions tout à fait extraordinaires avec lui. Et, même si je l'adulais déjà auparavant, aujourd'hui, cette admiration est toute différente car j'associe désormais ce personnage comme aucun autre avant tout au mot « authenticité ». Contrairement à Apollon, je suis incapable d'inventer des haïkus aussi improbables que tout ce qu'il y a de plus adéquats mais disons que ce paragraphe est la déclaration d'amour la plus sincère et stupéfiante que je puisse lui faire à mon niveau.

Et ce qui est encore plus fort, c'est que son créateur, pas Zeus, mais Rick, obviously, a grandi avec lui, c'est indéniable. Ses récits sont plus sombres, plus profonds, ses personnages encore plus approfondis et denses qu'avant. En clair, c'est du grand art, un tel degré de perfection.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à lire du Rick Riordan, à vous immerger dans cet univers reconnaissable entre mille, en commençant bien évidemment par Percy Jackson, en continuant par les Héros de l'Olympe et en vous lançant ensuite dans Les Travaux d'Apollon et Magnus Chase. Ne paniquez pas : le nombre de tomes, de personnages, de rebondissements, de révélations et de pages est tout bonnement impressionnant mais honnêtement, c'est que du bonheur. Et des larmes, beaucoup de larmes aussi, mais n'en parlons pas. Je dois avouer que, pour l'instant, Les Travaux d'Apollon est ma petite saga chouchoute au sein de ce formidable carré d'or. Il me tarde de retrouver mon petit chéri dans le quatrième tome de ses mésaventures ! J'aimerais que sa quête phénoménale ne prenne jamais fin, mais il faudra bien qu'un jour, ses tourments cessent. Mais hors de question que je déprime à l'avance, ah ça non ! Mais avant qu'Apollon ne m'éblouisse de nouveau grâce à sa gloire légendaire, je vais accomplir un devoir que j'aurais déjà dû avoir fini : les Héros de l'Olympe n'attendent que moi... et que vous aussi ! Lancez vous sans inquiétude dans cette épopée rocambolesque, ses personnages inoubliables en valent bien la peine ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« - Bonjour Wah Wah, ai-je dit. Nous cherchons les chaussures magiques de l'empereur, tu sais, celles qui lui permettent de circuler dans le Piège de Feu. Tu nous ferais gagner beaucoup de temps si tu nous disait où elles sont rangées.
- Jamais ! a-t-il crié en se débattant furieusement.
- Ou alors, je laisse mon amie Piper les chercher et pendant ce temps, je te donne la sérénade avec mon ukulélé désaccordé. Est-ce que tu connais "Petit papa Noël" ? "Petit papaaa Noëeel..." ?
Dans une convulsion de terreur, Wah Wah a bredouillé :
- Pont deux, bâbord, troisième porte ! S'il te plaît, pas "Petit papa Noël" ! Pas "Petit papa Noël" !»
Tags : Fiche lecture, Les Travaux d'Apollon, Albin Michel (Wiz), Albin Michel Jeunesse, Rick Riordan, 2018, Tome 3 ♥, Jeunesse, Dieux grecs et romains, divinités, mythologie grecque, empereurs, histoire, ennemis, dangers, menace, prophétie, quête, héroïsme, courage, bravoure, aventure, déchéance, faiblesse, fantasy, humour, action, amitié, servitude, grandir, apprentissage, humanité, maturité, solidarité, entraide, combats, souffrance, soumission, peur, angoisse, repentance, famille, retrouvailles, créatures fantastiques, surnaturel, poésie, nature, fanatisme, autorité, psychopathes, musique, deuil, Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 21 avril 2019 17:44

Modifié le mercredi 03 juin 2020 06:39

FICHE FILM : Aïlo - Une odyssée en Laponie

FICHE FILM : Aïlo - Une odyssée en Laponie

DOCUMENTAIRE | 2019 | GUILLAUME MAIDATCHEVSKY | LAPONIE, NEIGE, SAISONS, CYCLE, RENNES, NATURE, BEAUTÉ, CONTE INITIATIQUE, APPRENTISSAGE, ESPOIR, SURVIE, GRANDIR, COURAGE, MIGRATION, FAMILLE, ÊTRES VIVANTS, AVENTURE, ANIMAUX | NARRE PAR ALDEBERT

➜ Aïlo : une odyssée en Laponie raconte le combat pour la survie d'un petit renne sauvage, frêle et vulnérable face aux épreuves qui jalonnent la première année de son existence. Son éveil au monde sauvage est un véritable conte au c½ur des paysages grandioses de Laponie.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film absolument sublime, Aïlo : Une odyssée en Laponie. Mais tout d'abord, je tiens à remercier infiniment le site lecteurs.com de m'avoir permis à moi, ainsi qu'à ma maman, de voir ce film au cinéma car il mérite vraiment d'être vu en salles. On en apprécie d'autant mieux l'incroyable expérience qu'il nous offre à vivre. Merci donc du fond du c½ur et, sans plus attendre, entrons dans le vif du sujet !

Pour commencer, je tiens à souligner la beauté de la réalisation de ce film. Comme je le disais à l'instant, je suis tout bonnement ravie d'avoir pu voir Aïlo en salle car je pense que cela n'aurait pas du tout été la même chose si je l'avais visionné tranquillement à la maison sur mon petit écran... Bon, pas si petit que ça mais, comparé à celui d'une salle obscure, cela n'a rien de comparable, vous le concéderez. Certes, le film sera toujours autant à couper le souffle avec ses magnifiques étendues aux mille et une couleurs au fil des saisons, que ce soit en DVD ou au cinéma. Il n'empêche qu'à mes yeux, certains films valent la peine qu'on paye une séance pour eux, et Aïlo en fait résolument partie. Même ma maman est d'accord avec moi donc vous pouvez aisément prendre ça pour parole d'évangile - si, si, je vous assure !

Je ne connaissais pas le travail de Guillaume Maidatchevsky avant de regarder ce film et je suis extrêmement contente d'avoir pu découvrir ce réalisateur grâce à Aïlo. La façon dont sa caméra pose son regard sur les immenses paysages de Laponie nous retransmet véritablement la magnificence de cette nature. C'est comme si l'on y était. Dès les premières minutes du long-métrage, on se retrouve transportés en Laponie et laissez-moi vous dire que l'on n'a pas envie de quitter cette superbe contrée une fois que le film touche à sa fin. On sent naître en nous des envies de voyages, de contempler pendant une heure trente, les yeux grands écarquillés ne voulant pas en perdre une miette, cette faune et cette flore époustouflantes.

Cela nous rappelle aussi d'une façon certes pédagogue mais parfaitement claire que cette nature qui ne cesse jamais de nous surprendre est plus que jamais en danger et que nous, les hommes, devons une fois pour toutes assumer les conséquences de nos actes. Je ne m'y attendais absolument pas mais, à un moment donné, le réalisateur nous montre l'intervention de l'homme au sein de la nature, ce processus de destruction qu'il engrange à cause de sa cupidité et de son ignorance. Je ne vous en dirai pas plus, si ce n'est que j'ai trouvé cette séquence tout à fait adéquate. Elle correspond malheureusement parfaitement à notre situation actuelle, qui est tout bonnement alarmante, en venant ainsi briser le cycle naturel du film, de la vie des êtres vivants. Elle survient d'un coup dans le récit, tel un loup se jetant sur sa proie, et cela ne peut que nous ébranler au plus profond de nous même, nous rendre confus avant que l'on ne réalise que nous avons tous notre part de responsabilités dans ce qui se produit sous nos mirettes, dont l'éclat d'émerveillement laisse alors place à l'épouvante. Selon moi, ce film a été conçu de façon très intelligente, car il sait nous montrer, nous déployer toutes les richesses de la nature, tout en nous lançant par moments des sortes de piques, avec beaucoup de délicatesse, certes, mais cela n'enlève rien à leur effet. Par le biais d'une poignée de secondes, de quelques images marquantes, Guillaume Maidatchevsky nous donne envie de sérieusement nous secouer et de tirer des leçons de nos actions, ou justement de nos actes manqués. Rester passif face à ce que la Terre subit, ce n'est certainement pas la bonne leçon.

Cela n'est pas clairement dit dans le film mais je pense que le réalisateur nous invite à prendre conscience de ce que l'on a et de tout ce que l'on pourrait perdre si l'on ne fait rien pour empêcher le massacre des espèces vivantes et de leur environnement perpétré par les hommes. Passé l'ébahissement, c'est notre réflexion et nos méninges qui sont mises à contribution. En nous offrant une histoire très inspirante et puissante, contée avec un grand brio par le chanteur Aldebert, dont la voix emplie de bienveillance et de malice m'a littéralement bercée (j'avais l'impression de retomber en enfance, à l'époque bénie où je me faisais conteuse pour mes petits camarades de classe - aaaah, le bon vieux temps...), je pense que l'on souhaite nous faire passer le message que ce n'est pas qu'une fiction qui va marquer notre rétine baignée de lumière avec ce film, nos oreilles délectées par la somptueuse musique du compositeur Julien Jaouen et laisser son empreinte sur notre c½ur, faire appel à nos émotions les plus fortes, mais une réalité - une réalité qu'il ne tient qu'à nous de chérir et de préserver.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous rendre dans votre cinéma le plus proche, en famille, entre amis, en couple, ou même seul, s'il en est ainsi, pour faire la connaissance d'Aïlo, un adorable et courageux petit renne qui ne pourra que vous faire fondre. Les petits comme les grands sauront y trouver leur compte. Difficile en effet de faire la fine bouche face à tout ce que cet incroyable film a à nous apporter : douceur, frissons, émotions intenses, humour bête comme chou mais qui fait résolument mouche, grandeur - même et surtout dans les choses les plus élémentaires, immense sagesse et encore une bonne dose de tendresse par-dessus tout cela ! Comment dire non face à une recette qui fonctionne à merveille comme celle-là ? Vous ne pourrez qu'être sensibilisé, ou d'autant plus si vous l'êtes déjà, à la cause de l'écologie après le visionnage de ce film qui prône un tel amour vorace de la vie, je vous le garantis ! Voilà une rencontre qui change notre existence à tout jamais... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Lecteurs.com, Documentaire, Aïlo - Une odyssée en Laponie, 2019, Guillaume Maidatchevsky, Laponie., Neige ♥, conte initiatique, saisons ♥, cycle, rennes, nature, beauté, apprentissage, espoir, survie, grandir, courage, migration, Famille ♥, êtres vivants, Aldebert, aventure, animaux, Très beau film ! ♥
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#Posté le mardi 16 avril 2019 11:14

Modifié le mercredi 17 avril 2019 17:47

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