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FICHE FILM : Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi

FICHE FILM : Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi
ADAPTATION DE ROMAN | 2003 | RÉALISÉ PAR PETER JACKSON | FANTASY, QUÊTE, AVENTURE, ACTION, GUERRE, AFFRONTEMENT FINAL, BIEN, MAL, COURAGE, DESTINÉE, AMITIÉ, CRÉATURES FANTASTIQUES, ESPOIR, ROYAUME, AMOUR | AVEC ELIJAH WOOD, VIGGO MORTENSEN, SEAN ASTIN, IAN MCKELLEN, ORLANDO BLOOM,...

Les armées de Sauron ont attaqué Minas Tirith, la capitale de Gondor. Jamais ce royaume autrefois puissant n'a eu autant besoin de son roi. Mais Aragorn trouvera-t-il en lui la volonté d'accomplir sa destinée ?
Tandis que Gandalf s'efforce de soutenir les forces brisées de Gondor, Théoden exhorte les guerriers de Rohan à se joindre au combat. Mais malgré leur courage et leur loyauté, les forces des Hommes ne sont pas de taille à lutter contre les innombrables légions d'ennemis qui s'abattent sur le royaume...
Chaque victoire se paye d'immenses sacrifices. Malgré ses pertes, la Communauté se jette dans la bataille pour la vie, ses membres faisant tout pour détourner l'attention de Sauron afin de donner à Frodon une chance d'accomplir sa quête.
Voyageant à travers les terres ennemies, ce dernier doit se reposer sur Sam et Gollum, tandis que l'Anneau continue de le tenter...

ஜ MON AVIS : Chronique rédigée en 2014. /!\ Attentions, spoilers /!\

Quel film, mais quel film ! Je reconnais que le premier, La Communauté de l'Anneau, reste mon petit chouchou sempiternel, mais en revoyant ce troisième et ultime volet, je me suis rendue compte à quel point ce dernier m'avait touché en plein c½ur et constituait à mon sens une fin magistrale (et encore, le mot est faible) à cette saga que je chéris tout particulièrement.

Comme dans Les Deux Tours, on jongle essentiellement entre les passages où l'on suit Frodon, Sam et Gollum et ceux mettant en scène le reste de la Communauté avec les Rohirims, mais on sent bien que tout est devenu plus intense, que l'Anneau pèse tellement sur la conscience et la volonté de notre Hobbit qu'il en est devenu un fardeau insoutenable. D'ailleurs, je me rappelle avoir porté ce fameux précieux tous les jours pendant un temps certain. La folie de l'Anneau unique avait dû s'emparer de moi à ce moment-là !

Je réalise en écrivant ces lignes que je n'arrive tout simplement pas à trouver les mots justes pour décrire que ce que j'ai ressenti devant ma télévision en regardant ce film, ce petit bijou, donc je vais faire on ne peut plus simple : j'ai été submergée par des émotions si fortes, tellement puissantes, comme la peur, l'angoisse, la tristesse extrême, l'effroi, le désespoir en visionnant ce pur chef d'½uvre ; rien ne m'avait préparée pour cette tourmente juste à couper le souffle ! Je ne vais pas vous mentir : j'avais l'impression que j'allais éclater en larmes à chaque instant tant j'étais purement et simplement subjuguée, complètement absorbée, par ce qui se déroulait sous mes yeux ahuris. Je me sentais véritablement appartenir à la Terre du Milieu. J'en viens à sérieusement me demander si Lord of the Rings n'est pas ma saga préférée de tous les temps, cinématographiquement parlant à tout le moins. Mon c½ur balance encore entre cette dernière, Harry Potter, Star Wars et The Chronicles of Narnia mais au fond, aucune des autres séries que je viens de citer ne m'a fait battre le c½ur aussi fort que Le Seigneur des Anneaux. Bon, il ne faut pas exagérer non plus, Narnia et LOTR continuent à se faire la guerre pour obtenir la première place dans mon petit c½ur d'artichaut, c'est sacrément serré entre deux ! Ne me forcez pas à choisir, c'est juste impossible à faire pour moi (quoique...).

Bien sûr, dois-je vous dire que le visuel est magnifique, que la musique est juste une pure merveille pour les oreilles, que tout y est : action, rebondissements, éléments fantastiques, histoire démentielle, personnages de légende, révélations chocs... Eh bien, in fine, je vous l'ai dit et ce n'est pas plus mal de clamer de nouveau l'évidence la plus flagrante !

Concernant ma scène favorite du film, cela restera celle où Aragorn se rend avec Legolas et Gimli sous la montagne. Je trouve ça tellement BADASS d'aller chercher les morts avec l'épée d'Isildur pour constituer une armée capable de défaire les rangs de Sauron. Tant de sexy attitude en mon Aragorn d'amour qui était assurément né pour être roi, vous ne pensez pas ? Bon OK, je le reconnais, je FANGIRL puissance 200% là. Je l'avoue, c'est grave à ce niveau-là mais cela ne m'empêche pas de l'assumer fièrement !

Quant à la scène de fin, celle où ils se retrouvent tous autour du lit occupé par Frodon m'a littéralement achevée. Comment pouvais-je ne pas craquer ? Cette amitié, cet amour inconditionnel entre l'ensemble des membres de la Communauté de l'Anneau (R.I.P. Boromir, on ne t'oublie pas), c'est juste indescriptible. Personnellement, je n'ai pas pu retenir de petites perles de joie devant cette scène, elle est tout bonnement parfaite de bout en bout, impossible de ne pas fondre comme neige au soleil en la regardant. Et c'est justement cette scène plus que n'importe quelle autre qui m'a confortée dans ma conviction que Le Seigneur des Anneaux, c'est la vie ; il s'agit d'une ½uvre créative, littéraire et cinématographique d'exception. Ça se mange sans fin quoi, pour résumer fort grossièrement à la façon d'une humaine tout ce qu'il y a de plus ordinaire amoureuse d'un univers et de protagonistes quant à eux indéniablement extraordinaires...

Et après avoir revu à maintes reprises les trois films constituant le Seigneur des Anneaux, je n'ai qu'une envie : revoir les The Hobbit (UPDATE : cela a été fait depuis l'écriture de cette mini-chronique et ce avec un plaisir non dissimulable) et relire tous les tomes pour me délecter encore un peu de la compagnie si agréable et tonitruante de mes quatre Hobbits favoris et revivre entre autres les aventures de Frodon Sacquet et de Sam le Brave sur le chemin du Mordor, sans oublier de faire un crochet par chez Tom Bombadil (l'un des grands effacés des films !) au début de cette formidable épopée. Qui serait partant ? Un challenge livresque du Seigneur des Anneaux serait-il une bonne idée ? Je prends tous les avis ! Ah oui, et j'oubliais : en conclusion, vous n'avez absolument pas d'excuses à mes yeux pour ne pas regarder ce film (et même la trilogie dans son ensemble), j'espère que vous l'avez bien compris ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥

« Des cendres, le feu sera ranimé.
De l'ombre, la lumière jaillira.
Reforgée sera la lame qui a été brisée.
Le sans couronne sera a nouveau roi. »

FICHE FILM : Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi
Tags : Fiche film, Le Seigneur des Anneaux: Le Retour du Roi, Peter Jackson, 2003, adaptation de roman, Fantasy, Quête, aventure, action, guerre, affrontement final, bien, mal, courage, destinée, amitié, créatures fantastiques, espoir, royaume, amour, Elijah Wood, Viggo Mortensen ♥, Sean Astin, Ian McKellen, Orlando Bloom, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 25 décembre 2019 18:06

Modifié le samedi 28 décembre 2019 10:30

FICHE LECTURE : Catwoman - Soulstealer

FICHE LECTURE : Catwoman - Soulstealer

• AUTRICE : Sarah J. Maas.
• ANNÉE : 2018 (ETATS-UNIS) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult.
• THÈMES : Super-héros, super-vilaines, alliances, action, femme fatale, courage, combats, traumatisme, souffrance, lutte, abnégation, bravoure, quête, secrets, mystères, dissimulation, voleuses, braquages, culot, malice, panache, traque, menace, danger, assassins, noirceur, famille, maladie, misère, espoir, richesse, chic, amitié, confiance, folie, adrénaline, bien, mal, police, crimes, dépendance, solidarité, entraide, romance, amour, complicité, humour, rapprochement, identité secrète, découvrir l'autre, attirance, origin story, univers de comics...
• PAGES : 500.

Issue des quartiers pauvres de Gotham City, la jeune Selina Kyle est devenue assassin de la Ligue. De retour sous l'identité de la mystérieuse et riche Holly Vanderhees, elle endosse le costume de Catwoman pour semer le chaos chez les nantis de la ville à l'aide des criminelles Poison Ivy et Harley Quinn. En l'absence de Batman, le justicier Batwing tente de l'arrêter. Mais Catwoman a une mission secrète qu'elle entend mener à bien. Les deux ennemis parviendront-ils à trouver un terrain d'entente ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui décoiffe : Catwoman - Soulstealer, écrit par la géniale Sarah J. Maas. Parés à arpenter les rues sombres de Gotham auprès d'un personnage légendaire du DCU ?

En effet, Catwoman est une super-méchante/héroïne qui a toujours eu la côte au sein de la pop culture. Personnellement, m'y connaissant mal en comics et n'ayant vu que très peu de films se déroulant dans l'univers du Chevalier noir, j'avais donc forcément très peu d'affinités avec ce personnage féminin avant de me lancer dans la lecture de ce roman. Par ailleurs, je tiens à souligner que je trouve cela super qu'on nous propose une telle saga littéraire qui nous fait ainsi découvrir la jeunesse de super-héros et héroïnes du DCU, avec des tomes qui sont qui plus est indépendants les uns des autres. Pour l'instant, je n'ai lu que Catwoman - Soulstealer, mais je compte bien dévorer les autres parutions de cette série livresque tant j'ai été emballée par ce titre-ci !

Sinon, s'ils pouvaient faire la même chose pour le MCU, j'en serais fort aise ! Voilà, le message est passé, au cas où une maison d'édition passerait par là... On peut toujours rêver...

En même temps, avec une autrice telle que Sarah J. Maas pour nous narrer les incroyables aventures de la très complexe et fascinante femme-chat, il était difficile d'en être autrement. J'ai été totalement captivée par la version qu'elle nous propose de l'origin story de Selina Kyle. J'ignore si cela est fidèle aux comics d'origine mais une chose est sûre, sous la plume de Sarah J. Maas, Catwoman en voit des vertes et des pas mûres dès son plus jeune âge et fait preuve d'un immense courage et d'une volonté de fer à chaque instant de son existence. Un vrai exemple à suivre - ou presque...

Honnêtement, je ne peux qu'encourager toutes les jeunes filles, et même les jeunes garçons, à se plonger la tête la première dans la lecture de ce roman. Selina est une jeune femme qui m'a tout bonnement impressionnée, et pas que grâce à son extrême souplesse et à son talent indéniable de combattante. C'est même, je dirais, ce qui m'a le moins marquée chez elle, les scènes de combats n'étant pas ma tasse de thé. Cela peut sembler totalement paradoxal vu que j'adore l'univers des super-héros, que ce soit Marvel ou DC (membres des deux fandoms, je vous en prie, faites la paix, pas la guerre !), mais personnellement, ce qui me plaît dans ces histoires-là, c'est le nombre infini de thématiques fortes qui y sont traitées en profondeur. Et, avec Catwoman - Soulstealer, on est servis : la maladie, la violence, le fait de grandir dans un quartier difficile, la misère, la rage, les inégalités sociales, les relations toxiques, l'écologie... J'ai énormément apprécié l'intensité émotionnelle de ce récit, sa proximité avec le monde réel et tout ce que ce dernier a à affronter, et donc sa crédibilité. Selina, ce n'est pas qu'une guerrière aguerrie du côte obscur au physique de rêve qui nous met de la poudre aux yeux comme je pouvais le penser avant d'entamer ce livre, c'est même tout le contraire. Elle m'a laissée stupéfaite face à sa grande maturité, à son abnégation qui force l'admiration et à un bon nombre de qualités qu'il serait trop long d'énumérer ici. Et ses imperfections la rendent encore plus belle. Je dirais que je mettrais ce titre entre les mains de n'importe quel jeune lecteur car une figure féminine si forte telle que Catwoman ne pourra que l'inspirer à toujours se surpasser et à rester fidèle à ses valeurs.

Si c'est ma chère Selina qui est clairement sous les feux des projecteurs (c'est littéralement le cas, je puis dire !) dans ce récit, les autres personnages pourraient sérieusement lui faire de la concurrence ! Une chose qui m'avait rendue toute excitée avant même de commencer ma lecture était la mention de Poison Ivy et d'Harley Quinn dans le résumé. Rien que de voir leur nom, j'en avais le c½ur qui battait la chamade ! Et à raison. A ce niveau-là, Sarah J. Maas ne m'a pas déçue non plus : quel plaisir de retrouver ces deux magnifiques femmes auprès de ma féline ! J'ai adoré le fait qu'elle ne nous dépeigne pas Selina comme une figure solitaire. Certes, cette dernière a dû faire face à énormément de choses seule et, dans ces moments-là, elle a dû tout garder en elle, de peur de blesser ceux qu'elle aime. Cependant, au contact d'Ivy et d'Harley, elle va s'ouvrir et apprendre à compter sur les autres, non sans difficulté. Je n'ai pu que m'identifier à elle dans ces moments-là et cela me donnait envie de faire un réel travail sur moi-même, sur mon attitude envers autrui, de réfléchir sur ma place en ce bas monde. Cela peut sembler très philosophique et exagéré dit comme ça, mais je le pense sincèrement. Ce n'est peut-être que le début d'une réflexion très importante mais ce livre a fait naître cela en moi, notamment car ces trois personnages eux-même, malgré leur excentricité et leur grain de folie, prennent la peine de se remettre en question. Et cet effet que ce livre a eu sur ma petite personne, ça compte. Je dirais que ce qui m'a le plus touchée avec ce trio de choc, c'est la profonde humanité de chacune de ces trois super nanas. C'est l'autre aspect de l'univers super-héroïque qui m'attire irrésistiblement à chaque fois et qui me parle : le fait que ces personnages d'encre et de papier, ou de pellicule pour les films, ne sont pas juste là pour nous mettre des étoiles pleins les yeux et nous faire ouvrir grand la bouche comme un poisson hors de l'eau. Je suis convaincue qu'ils sont en réalité une énorme allégorie de tout ce qui nous constitue : nos forces, nos faiblesses, nos sentiments, la complexité de notre caractère, nos erreurs, nos exploits. Et c'est totalement ce que j'ai ressenti avec Catwoman, Ivy et Harley : j'ai éprouvé leur peine, leurs doutes, j'ai partagé avec elle cette intimité unique et bienveillante qu'elles entretiennent toutes les trois, j'ai compris leurs angoisses et j'ai vécu leurs victoires comme si c'étaient les miennes. Elles m'ont chacune agréablement surprise dans bien des domaines. Je les ai trouvées à la fois fidèles à elles-même d'après l'image dont je me faisais d'elles et en même temps, leur grande sensibilité et leur nature à fleur de peau m'ont laissées en grand désarroi. J'avais envie de les rejoindre dans le livre pour leur faire de gros câlins, à mes chéries d'amour - et pour parfois enguirlander Harley aussi, même si elle sait que je l'adore ! Bref, j'ai adoré apprendre à mieux connaître ces trois-là au cours de ma lecture, ce fut un réel bonheur.

Quant au seul personnage principal masculin de l'histoire, autant lui faire un petit paragraphe exclusivement pour lui ! Surtout qu'il en vaut largement la peine. Je connaissais le personnage de Batman, obviously, ainsi que Robin et Batgirl... mais pas un de ses autres sidekicks, Batwing. Mea culpa. Laissez-moi vous dire que j'ai été tout simplement ravie de faire sa connaissance. A bien des égards, Luke de son petit nom m'a rappelé mon Adrian adoré du Gang des Prodiges (voir ma chronique ici) : altruiste, extrêmement attirant à tous les niveaux et qui fait toujours ce qui lui semble juste, quel que soient les circonstances. Bref, je suis indéniablement tombée sous le charme. Et j'ai tout bonnement adoré le développement de sa relation très particulière avec Selina, leur évidente et remarquable complicité. C'est tellement bien amené par l'autrice, sans précipitation. Elle laisse en effet à ses personnages le temps de se connaître, de s'apprivoiser (autant rester dans la métaphore animale, avec cette chatte et cette chauve-souris), de se voir l'un l'autre sous un autre angle et l'on assiste à cela à travers leurs yeux ! Vous l'aurez compris, j'ai littéralement fondu !

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Catwoman - Soulstealer, que vous soyez fans d'aventures de super-héros/super-méchants ou non, que vous soyez même amateurs de DC Comics en particulier ou non. Pas besoin d'être incollable sur cet univers pour comprendre tous les tenants et aboutissants de ce récit, par ailleurs, si c'est cela qui vous inquiète ! Ayez confiance, vous ne pourrez qu'adorer ce titre qui se place sous le signe de la femme fière de qui elle est et d'où elle vient, foi de Nanette ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Catwoman, Soulstealer, Sarah J. Maas, Bayard jeunesse, 2018, 2019, Littérature américaine, Young Adult, Super-héros, super-vilaines, alliances, action, femme fatale, courage, combats, traumatisme, souffrance, lutte, abnégation, bravoure, quête, secrets, mystères, dissimulation, voleuses, braquages, culot, malice, panache, traque, menace, danger, assassins, noirceur, famille, maladie, misère, espoir, richesse, chic, amitié, confiance, folie, adrénaline, bien, mal, police, crimes, dépendance, solidarité, entraide, romance, amour, complicité, humour, rapprochement, identité secrète, découvrir l'autre, attirance, origin story, univers de comics, coup de coeur ♥
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#Posté le jeudi 18 avril 2019 12:09

Modifié le dimanche 21 avril 2019 17:56

FICHE LECTURE : Orage, petit seigneur des ténèbres

FICHE LECTURE : Orage, petit seigneur des ténèbres

• AUTEUR : Julien Hervieux.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantastique, contes de fées, pouvoirs magiques, méchants, héros, bien, mal, manichéisme, amitié, aventure, faire ses propres choix, tolérance, différence, acceptation de soi, grandir, individualité, avoir sa propre façon de penser, réflexion, maturité, liberté, mérité, justice, bienveillance, solidarité, entraide, ingéniosité, alliance, malice, enfance, intelligence, dangers, soutien, noirceur, terreur, dragon, identité sexuelle, propagande, manipulation des opinions, stratagème, légendes, affranchissement, briser les préjugés, aller au-delà des traditions, us et coutumes, changement, renouveau, crise d'identité, bravoure, gentillesse, humour, roman d'apprentissage...
• PAGES : 168.

Orage est un petit seigneur des ténèbres. Comme son père et son grand-père avant lui, son destin est tout tracé : il devra un jour enlever une princesse et perdre le combat contre le chevalier qui viendra la sauver. Tout ceci ennuie déjà beaucoup Orage, et plus encore les leçons interminables qu'il reçoit pour devenir un vrai méchant !

Son idée ? Enlever la princesse immédiatement pour être débarrassé et faire enfin ce qui lui plait !
FICHE LECTURE : Orage, petit seigneur des ténèbres
ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, je tiens à remercier du fond du c½ur les éditions Poulpe Fictions pour ce premier partenariat. Je suis véritablement comblée et j'avais juste hâte de me jeter sur ce petit livre jeunesse à la couverture si adorable. Chose dite, chose faite !

Ce très beau roman jeunesse signé Julien Hervieux dénonce le manichéisme, les clichés et la structure narrative répétitive et lassante que l'on retrouve dans presque tous les contes de notre enfance chérie : « Et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps et eurent beaucoup d'enfants... » On la connaît bien, cette ritournelle ! Le but ici est au contraire de faire comprendre aux enfants qu'il n'y a pas de gentils ou de méchants pré-définis dans la vie, et qu'ils ne doivent pas laisser leur jugement être corrompu par la routine ou les préjugés. Ce que je ne peux qu'approuver !

« La silhouette pâle et élancée de la comtesse de Sombreflamme se pencha sans un mot sur son fils, lui déposa un baiser sur le front, et s'éloigna doucement vers la porte. Le jeune garçon tira sur ses draps, et bientôt ne dépassèrent plus du lit que ses deux yeux noirs, sous son épaisse tignasse brune. Il hésita d'abord puis, honteux, chuchota :
- Maman...
- Tu veux que je regarde s'il y a un monstre sous ton lit, n'est-ce pas ? demanda sa mère dans un sourire.
La comtesse se pencha gracieusement sous le lit de son fils, puis se redressa, satisfaite.
- Tu peux dormir en paix, mon chéri. Il y a bien un monstre sous ton lit.
- Ouais, chuis d'garde, fit une voix gutturale provenant du plancher.
Orage s'enfonça confortablement dans son oreiller. Plusieurs monstres-sous-le-lit vivaient au château. Mais Gérard était son préféré. Lorsque la comtesse souffla la dernière chandelle avant de refermer la porte derrière elle, Orage entendit la voix de Gérard dans l'obscurité :
- Bonne nuit, seigneur Orage. Dormez bien. Si l'moindre chevalier ou la moindre princesse essaie d'entrer pendant la nuit, j'les claque sévère. »

La figure de proue qui incarne cette lucidité nouvelle et cette lueur de bon sens bienvenue se prénomme Orage. En plus d'être un petit garçon absolument à croquer et extrêmement attachant dès les premières pages, ce petit seigneur des ténèbres a aussi bien plus de jugeote que les adultes et les créatures fantastiques de son monde : il ne veut pas que son destin soit ainsi tout tracé par son héritage sans qu'il ait son mot à dire ! S'il n'a pas envie de terroriser les villageois, ou au contraire envie de battre le chevalier servant à la loyale au lieu de s'écraser devant lui, sous prétexte que « c'est la tradition, c'est la loi, c'est comme ça », c'est son droit, non ? Je n'ai pu que lui donner raison sur toute la ligne.

« Il dévala les escaliers, comptant comme d'habitude le nombre interminable de marches qui le séparaient de la salle à manger. Une autre idée de son père : celui-ci affirmait que ces multiples escaliers devaient dissuader les vieux magiciens de venir l'ennuyer avec leurs histoires. Mais tout le monde savait que ce stratagème visait surtout la grand-mère d'Orage. Le comte de Sombreflamme aimait son calme bien plus que sa belle-mère. »

Certes, les traditions ont aidé à forger notre monde, sa façon de tourner dans le bon sens, elles constituent notre héritage, comme je l'énonçais plus tôt dans le cas d'Orage. En faire totale abstraction serait une bêtise. Mais ce que nous apprend ce roman, qui pour moi a tout bon, c'est qu'il ne faut pas hésiter à remettre en question le fondement de ces dites traditions, et à savoir ne plus en suivre les principes si nécessaires pour le bon fonctionnement éthique et moral de notre société, afin de mener sa vie dans le droit chemin, surtout dans le chemin que nous avons décidé.

« Le jeune garçon, de fort mauvaise humeur, déambula dans la tour sans savoir où il allait. A cette heure-ci, son père était probablement au travail, en réunion de seigneurs des ténèbres pour décider du prochain royaume à attaquer. Quant à sa mère, elle se trouvait certainement dans la grande bibliothèque, à lire des grimoires de sort, ou à faire semblant, du moins, pour relire en cachette cet exemplaire de Cinquante nuances de licorne qu'un marchand ambulant ogre lui avait déniché. »

Ainsi, Orage va défendre le droit de vivre comme on l'entend, de pouvoir choisir librement sa vocation et de ne plus se fier à nos préjugés, mais à ce qui nous semble juste. Le raisonnement de la princesse Regalia va aller dans le même sens, mais va être encore plus approfondi et soulever un autre point important : le fait que ce système pré-établi depuis des siècles d'un commun accord entre les Forces du Bien et celles du Mal, si on prend la peine d'y réfléchir à deux fois, mène à la manipulation des masses en se basant sur les sentiments alternatifs de peur et de gratitude qui découlent de ce stratagème des soi-disant "gens de bien". La brillante et perspicace jeune princesse va ainsi accompagner et soutenir le courageux petit seigneur de l'ombre Orage dans sa révolte face à cette injustice éhontée !

Ce duo de choc m'a beaucoup touchée, fait rire aussi, tout comme le reste des personnages, mais, surtout, j'ai adoré l'image qu'ils renvoyaient tous les deux : celle d'un petit garçon et d'une petite fille qui ne tombent pas forcément amoureux l'un de l'autre, mais entre lesquels naît une amitié sincère et réciproque. Ils entretiennent une relation saine, cohérente avec la personnalité de chacun et dans son évolution, d'entraide, de bienveillance et d'affection mutuelles, même si, lors des premières présentations, cela va être mouvementé car la princesse Regalia est loin d'être une demoiselle en détresse ! Elle ne se laisse pas faire et ne manque pas d'audace. Un vrai modèle pour les petites filles, qui se cherchent et qui ne devraient pas être sous-estimées !

Bref, à travers les yeux de ces deux jeunes enfants au c½ur empli de bienveillance et de tolérance, intrépides et à la soif de liberté et de justice d'être acceptés tels qu'ils sont, le jeune lecteur, et même la plupart des adultes oublieux de leurs leçons passées, apprend qu'il ne faut pas juger les personnes d'après les premières impressions qu'elles nous laissent, et leur laisser une chance, et même plusieurs, de prouver leur valeur.

Ainsi, le comte et la comtesse de Sombreflamme (jolie oxymore au passage !), parents du petit Orage, forts sympathiques au demeurant, ne sont au fond que d'honnêtes gens qui, eux aussi, se sont fait prendre au piège de cette stratégie machiavélique déployée par les "gens de bien" où, au vu de leur ascendance familiale, ils jouent le rôle de parias afin d'assurer la "pérennité" du royaume. De leur côté, le roi et chevalier mesquins et poltrons de ces terres, misogynes et au sens de l'honneur qui tire vers le 0 pointé, sont auréolés de gloire pour leurs vils mensonges, leur position en haut de cette hiérarchie savamment élaborée leur assurant protection, prospérité et sécurité. Cela ne vous rappelle-t-il pas un certain royaume de France ou même d'autres de nos contrées de par le monde ? Vous l'aurez compris : ne vous laissez jamais ranger dans des cases toutes faites, et n'acceptez pas de vous laisser faire écraser par ce qui vous semble totalement injuste et injustifié. JA-MAIS !

Je terminerai ma chronique sur un élément de cette histoire déjà de la mort qui tue qui apporte un vrai petit plus : les illustrations de Carine-M. Je ne connaissais pas le travail de cette artiste auparavant, mais je suis carrément tombée en amour devant ce qu'elle nous propose au fil des pages de cette savoureuse et pétillante histoire. Ses dessins en noir et blanc sont juste sublimes et regorgent totalement de cette magie de l'enfance qui fait mouche à chaque fois sur ma personne. Qui plus est, son trait de crayon s'accorde parfaitement à la plume pleine d'humour, de verve, de dynamisme et d'authenticité de Julien Hervieux. Pour en avoir un petit aperçu, c'est par ici que ça se passe ! (Blog de l'illustratrice)

Pour conclure, ce petit roman vaillant et qui nous dit tout ce qu'il y a de plus vrai aura su conquérir mon c½ur encore avide de contes de fées (oui, même à mon âge) qui, cette fois-ci, prend une toute autre direction. Effectivement, la vie n'est pas écrite à l'avance, toutes nos pages sont encore vierges et c'est à nous de choisir quelle type d'encre les noircira ! Le champ des possibles nous est ouvert !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Orage, petit seigneur des ténèbres

COUP DE C¼UR ♥ pour cette histoire qui redonne une bonne dose d'espoir et de courage !

✓ - Le message véhiculé pour les petits et pour les grands : n'entrez pas forcément dans le moule pré-conçu pour vous et menez vous propres combats loyalement !
- Le tandem écriture/illustrations apporte un vrai charme à ce livre qui a déjà beaucoup de qualités.


✗ - Le chevalier Lauriers, qui aurait mérité plus de baffes de la part de Gérard je trouve...

« Nous faisons le mal, mais nous le faisons bien. »
(Devise du comte de Sombreflamme, papa d'Orage)
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Orage petit seigneur des ténèbres, Julien Hervieux, Poulpe Fictions, 2018, Littérature française, Jeunesse, Fantastique, contes de fées, pouvoirs magiques, méchants, héros, bien, mal, manichéisme, amitié, aventure, faire ses propres choix, tolérance, différence, acceptation de soi, grandir, individualité, avoir sa propre façon de penser, réflexion, maturité, liberté, mérité, justice, bienveillance, solidarité, entraide, ingéniosité, alliance, malice, enfance, intelligence, dangers, soutien, noirceur, terreur, dragon, identité sexuelle, propagande, manipulation des opinions, stratagème, légendes, affranchissement, briser les préjugés, aller au-delà des traditions, us et coutumes, changement, renouveau, crise d'identité, bravoure, gentillesse, humour, roman d'apprentissage
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#Posté le mardi 25 septembre 2018 04:41

Modifié le lundi 01 octobre 2018 08:41

FICHE LECTURE : Les Descendants - Tome 1 : L'Île de l'Oubli

FICHE LECTURE : Les Descendants - Tome 1 : L'Île de l'Oubli

• TITRE VO : The Isle of the Lost.
• AUTRICE : Melissa de la Cruz.
• ANNÉE : 2015 (USA ; FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantastique, Disney, contes de fées revisités, pouvoirs magiques, méchants, héros, bien, mal, manichéisme, amitié, aventure, amour, romance, choix, tolérance, différence, acceptation de soi, grandir, maturité, solidarité, entraide, solitude, ranc½ur, défis, dangers, épreuves, soutien, noirceur, légendes, affranchissement, briser les règles, aller au-delà du quand-dira-t-on, crise d'identité, bravoure, gentillesse, humour...
• PAGES : 298.

Les mauvaises graines donnent-elles toujours de mauvais fruits ?

Il y a vingt ans, tous les Méchants des contes de fées de notre enfance ont été bannis du royaume des héros, Auradon, et réduits à vivre dans une prison sur une île désormais connue sous le nom d'Île de l'Oubli. Et quand on parle de Méchants, c'est vraiment de la crème de la crème de la méchanceté : Cruella d'Enfer, Maléfique, la Méchante Reine, Jafar et compagnie... Cette île est protégée par une force magique qui maintient les prisonniers et leurs enfants en captivité. La vie y est sinistre et monotone. C'est un endroit sale, qu'on laisse pourrir, oublié du reste du monde... Cependant, dans les profondeurs de la mystérieuse Forteresse Interdite, un ½il de Dragon est caché. Il est la clé de leur liberté. Or, seul le Descendant le plus intelligent, le plus mauvais et le plus diabolique pourra le trouver... à moins qu'il s'agisse d'une Descendante ?

Une quête pleine de danger puisque le pire risque d'arriver : même les Descendants peuvent faire preuve d'un peu de gentillesse !
Et contrairement à ce qu'ils pensaient, ça ne fait pas de mal...

Ma chronique du tome 2 ici.

ஜ MON AVIS : Chronique parue en 2015.

Dès sa sortie cet été, ce roman avait capté mon attention. En effet, en grande fan de Disney que je suis, cela faisait belle lurette que j'entendais parler du prochain Disney Channel Original Movie Descendants et que donc j'avais fortement envie de le voir. Depuis ma petite enfance, je suis passionnée par cet univers rempli de merveilles et Disney Channel ne m'a jamais vraiment quittée, je regarde toujours cette chaîne, même si je suis bien consciente que sa cible est plus les enfants et les prés-ados parfois. Pour moi, que ce soit Disney ou DC, c'est pour toute la famille. Ce nouveau DCOM me semblait très prometteur, original, j'adorais le concept de Disney revisitant ses classiques, avec la nouvelle génération qui débarque. Bon, ils ne font un peu que CA en ce moment, le renouveau des dessins animés de notre enfance dans leurs futurs projets (je pense notamment à Dumbo, Mulan, La Belle et la Bête et Le Livre de la Jungle en live-action...). Je ne vais pas me lancer là-dessus, ce n'est pas le sujet. Ce qui m'a bien surprise en voyant ce livre en librairie, c'est que je ne m'attendais pas à ce qu'ils fassent un roman baignant dans l'univers du téléfilm ! En général, les DCOM n'ont pas ce genre d'ouvrages leur étant consacré. Juste des petits livres de la Bibliothèque rose et des romans du film (aucun intérêt à mes yeux), à la rigueur... Du coup, j'étais perplexe. Ce livre en valait-il le coup ? J'avais très peur que le roman ne soit qu'une banale copie de l'histoire du film, ce qui n'aurait eu aucun intérêt pour moi (ou la vieille mémère qui radote, merci Anaïs...). L'auteure, Melissa de la Cruz, est certes très connue dans l'univers de la littérature jeunesse, et même pour ses romans jeunes adultes avec Les Sorcières de North Hampton, mais je n'avais jamais lu une de ses ½uvres, et cela ne me tentait pas plus que ça. J'avais tout simplement d'autres priorités en matière de lecture. J'adore Disney, certes, mais je craignais un roman fade, et trop enfantin, autant dans l'histoire, au niveau des personnages, que dans son style. Je chérissais beaucoup plus d'attentes au niveau du téléfilm. Du coup, je ne l'ai pas acheté et j'ai bien fait ! La bibliothèque municipale l'avait mis à ma disposition. In fine, ce fut une lecture sans prise de tête, et je reconnais que j'avais eu de petits préjugés !

L'histoire est intéressante, elle se situe juste avant l'action du téléfilm, ce que j'ai beaucoup apprécié car cela nous permet de découvrir véritablement l'Île de l'Oubli. Le Disney Channel Original Movie et le livre sont sur ce point très complémentaires. Descendants (le téléfilm) nous intègre à l'univers d'Auradon, et ce roman-ci (L'Île de l'Oubli) nous décrit bien le lieu d'habitation de tous les méchants. C'est bien détaillé, très précis, on se représente mentalement et très rapidement cet endroit pouilleux, un lieu d'exil sans aucun confort. Les actions s'enchaînent fluidement, il n'y a pas de longueurs, ou d'ennui. On est rapidement emportés dans l'histoire, comme si on se lisait tranquillement un conte de fées, mais à la sauce moderne. Le contenu de ce roman n'est pas transcendant, c'est certain, mais il nous entraîne dans une aventure agréable, toute mignonne, où courage, amitié, et découverte de soi sont de rigueur. Après, ce qui me dérange véritablement, et qui me faisait déjà tiquer dans le téléfilm, c'était le total manichéisme tout du long. OK, dans les Disney, Méchants versus Gentils = le Bien triomphe à la fin. Il n'empêche que, dans les dessins animés classiques, cela va plus loin que ça : il y a plus d'ambiguïté, de noirceur, de part sombre des personnalités de nos mémorables méchants. On peut les décrypter, les analyser au peigne fin, et il en découle une véritable réflexion. L'Île de l'Oubli est bel et bien adressé à un jeune public, pour moi, c'est mon ressenti, car les personnages sont caricaturés à l'extrême. C'était assez désagréable. Le roman regorge de nombreux personnages, de plein d'histoires différentes, il y a une belle diversité, contrairement au DCOM où on ne voit aucun habitant de l'Île de l'Oubli excepté Jafar, Maléfique, la Méchante Reine, Cruella et leurs enfants, bien évidemment. Mais à quoi sert ce pullulement de personnages qu'on aime tant, qu'on adore détester devrais-je dire, si c'est pour totalement les décrédibiliser et les tourner en ridicule ? Franchement, j'en étais effarée. Les méchants qui nous faisaient trembler, frissonner, voir même qui suscitaient notre admiration, sont juste pathétiques. Cela m'a affreusement déçue. Ils sont devenus complètement miteux, hystériques, lamentables. Du grand n'importe quoi ! Bon sang, j'avais envie de m'en frapper la tête avec mon oreiller en lisant cela. Les méchants commettent le mal (quelle logique !) mais ils ont plus de nuances que ça, plus de profondeur ! Quant aux gentils, on ne les voit que très peu, pour faire un parallèle (ce que j'ai trouvé comme étant une très bonne idée), et heureusement finalement qu'ils ne sont pas des personnages centraux car ils sont si niais, si insupportables ! Seul Ben m'a plu car il est altruiste, le c½ur sur la main, doux et sincère. Il va au-delà du cliché du prince fils à papa et souhaite véritablement changer les choses, assumer ses responsabilités royales et tendre vers un monde meilleur. Il relève sérieusement le niveau ! Malgré cette parodie de Disney de très mauvais goût, l'histoire se défend d'elle-même. Elle n'est pas pénible à lire, on avance progressivement sans accroc ou ennui, et on arrive à la fin du bouquin en se disant "Tiens, c'est déjà fini ?" Apparemment, il y aura un second tome, et si c'est le cas, je m'engagerai à le lire quand même, car l'intrigue a su se porter par elle-même, alors que ses personnages relèvent vraiment des lectures enfantines du primaire (et encore, c'est méchant pour les lectures du primaire). Rien que pour ça, je dis chapeau ! L'univers de l'Île de l'Oubli est à la fois cruel, sans amour, et en même temps, il y a des éléments qui gênent. Ne serait-ce que les aliments qu'ils mangent, comme dans les petits livres pour enfants, avec les sorcières qui mangent des choses rassies, ou de la morve de grenouille, vous savez, les trucs comme ça. C'est perturbant, car l'Île est plus que ce qu'elle paraît être, et en même temps, il y a des choses qui cassent l'intérêt qu'on lui porte. Cela me laisse mitigée. L'histoire est censée se passer au vingt-et-unième siècle, époque moderne, et je vois mal les ordinateurs de Carlos se mêler à des chips moisies avec des toiles d'araignée, cela n'a pas trop de sens. Le mélange monde magique du petit enfant/modernité, cela ne colle pas ensemble. Pas ici en tout cas.

Pour les personnages, je vais me focaliser essentiellement sur les quatre protagonistes. Ils sont attachants, et font preuve de bon sens et de jugeote contrairement à leurs parents, qui ont de sérieux problèmes dans leur petite tête. Ils forment un quatuor touchant, et on a plaisir à voir leur amitié évoluer progressivement. Au départ, ils sont totalement indifférents les uns envers les autres, voir hostiles entre eux, et finalement, on assiste à leur rapprochement : ils s'entraident et on les suit gaiement dans leur petite escapade, qui m'a fait penser aux aventures que je m'imaginais vivre quand j'étais enfant. Vous savez, la découverte d'un château plein d'épreuves et de mystères. Je ne saurais pas trop me prononcer concernant lequel des Descendants je préfère, les quatre ensemble forment un groupe soudé, qu'on affectionne facilement, ils ont tous quelque chose à apporter, et leurs propres qualités. J'étais juste prise un peu au dépourvu en faisant le lien avec le téléfilm, car, dans ce dernier, on a l'impression qu'ils ont un peu rétrogradé. Par exemple, dans le livre, Evie n'est pas autant obsédée par sa beauté physique que dans le DCOM. Elle en a marre de sa mère qui passe son temps à lui dire de se mettre de la crème de jour et est consciente qu'elle vaut plus que ça, même si elle a de gros doutes à un certain moment. Dans le téléfilm, qui se déroule pourtant après, on a l'impression d'avoir une remise à zéro pour tous les personnages, ce qui est embêtant. Ils ont vécu une sacrée aventure entre eux, qui leur a fait prendre conscience qu'ils n'étaient pas leurs parents, qu'ils avaient une autre consistance et valeur, et, dans le téléfilm, ils essayent de tout faire pour rendre leurs parents fiers de leur méchanceté alors qu'ils savent à la fin du roman que ce n'est pas ce qu'ils veulent au fond d'eux ! Voilà, c'est un peu bête du coup. Sinon, le caractère de chacun est bien approfondi dans le livre, cela apporte un joli plus au téléfilm, qui délimite les traits de caractère de nos quatre "héros" mais avec moins de détails. J'aurais aimé qu'on voit le côté petit génie de la matière grise de Carlos dans le téléfilm, car il y est présenté comme un geek assez timide, ce qui correspond au livre, mais on ne découvre à aucun moment sa facette de cerveau de la bande dans le DCOM. Pour les autres personnages, c'est cohérent. Les quatre m'ont beaucoup plu : Jay est amusant, charmant et drôle, j'aime sa complicité avec Mal (même s'ils ne se considèrent pas comme étant des amis, trop fidèles à leur "méchanceté") ; Evie est très gentille, amicale, et intelligente, elle montre que beauté extérieure peut aussi rimer avec beauté intérieure ; Carlos est tout mignon et sympathique ; Mal m'a été assez désagréable au tout début, elle fait très gamine et pas du tout peur avec ses graffitis "Vive le mal", et son caractère de garce qui veut prouver à tout le monde qu'elle est LA plus méchante. Mais au final, c'est elle qui évolue le plus dans l'histoire, car elle se découvre des sentiments, des qualités, et on perçoit sa fragilité, le désir qu'elle a de rendre sa mère fière d'elle, ce qui est compréhensible.

Ce qui m'a le plus surprise, et agréablement, c'est l'écriture. J'ai jugé Melissa de la Cruz bien trop vite car je pensais qu'elle aurait une écriture simpliste, pour les enfants de primaire/pré-ados, et, in fine, son style d'écriture embellit le récit ! Il est fluide, soigné, intelligent, et je suis très heureuse qu'elle ait été choisie pour rédiger cette histoire, cela rehausse la valeur de cet univers. Une écriture différente aurait rendu cela totalement détestable. Là, malgré les failles du scénario original avec cette parodie de bas étage, Melissa a su quand même sauver la mise, et je la respecte pour cela ! Chapeau bas, madame ! J'espère avoir l'occasion prochaine de lire d'autres de ses romans, sincèrement ! En clair, Descendants - Tome 1 a été une lecture mitigée : plus approfondie et intéressante que le DCOM, dont le seul véritable point fort à mes yeux est sa B.O. du tonnerre, difficile cependant de relever véritablement le niveau avec un scénario de base aussi plat et bourré de clichés. Néanmoins, Melissa de la Cruz l'a fait en nous offrant cette préquelle somme toutes surprenante et captivante. Les petits débutants en matière de lecture et les fans de Disney seront séduits ! ★★(★)★★

« Ce ne sont pas de simples histoires, avait-elle expliqué. Ce sont des royaumes ! Des empires ! Ces histoires t'ouvrent de nouveaux horizons que tu ne peux connaitre, puisque tu n'as pas vécu plusieurs vies. Elles valent de l'or. Aucun banquet, même royal, ne peut les égaler. Toi, le roi, tu devrais le savoir ! »
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#Posté le jeudi 20 septembre 2018 07:32

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