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FICHE LECTURE : Age tendre

FICHE LECTURE : Age tendre
• AUTRICE : Clémentine Beauvais.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman d'apprentissage, YA.
• THÈMES : Années 60-70 - Alzheimer - Adolescence - Service civique - Grandir - Ouverture d'esprit - Bienveillance - Amitié - Musique - Vintage - Françoise Hardy - Tendresse - Humanité - Famille - Humour...
• PAGES : 392.

La Présidente de la République l'a décidé : tout élève doit faire, entre sa troisième et sa seconde, une année de service civique quelque part en France. Valentin Lemonnier n'a pas de chance : ses v½ux ne sont pas respectés, et il est envoyé dans le Pas-de-Calais, dans un centre pour personnes âgées atteintes d'Alzheimer, minutieusement reconstitué pour ressembler à un village des années 60.

Sa première mission semble assez simple : écrire une lettre à une pensionnaire qui a répondu à un concours dans un Salut les Copains de 1967, pour lui annoncer que, malheureusement, Françoise Hardy ne va pas pouvoir venir chanter dans leur ville.

Sauf que c'est difficile d'annoncer une telle mauvaise nouvelle. Alors il annonce l'inverse. Françoise Hardy viendra ! Il s'y engage personnellement. Et pour ce faire, il va falloir trouver un sosie de la star, qui vienne chanter son tube La maison où j'ai grandi à tous les pensionnaires.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman que je me suis procurée dès sa sortie tant j'étais impatiente de le lire, j'ai nommé le petit dernier de Clémentine Beauvais, Age tendre. Ayant tout bonnement adoré le titre Les petites reines de la même autrice et Age tendre semblant faire partie du même univers (après lecture, je confirme que cela est définitivement le cas, pour mon plus grand bonheur - un rien me rend heureuse, je sais), en plus de dégager une aura terriblement sixties qui ne pouvait que m'attirer tel un aimant, je ne pouvais donc résolument pas passer à côté de cette nouvelle sortie issue de la géniale collection X'Prim de chez Sarbacane. In fine, qu'en ai-je pensé ? Eh bien, big spoiler alert : cela a été une réussite totale de mon côté !

Très sincèrement, je suis tombée en amour pour l'atmosphère si singulière et enivrante qui émanait de l'unité Mnémosyne. Tout comme Valentin, notre attachant et diantrement émouvant personnage principal auquel je me suis intensément identifiée, je me sentais là-bas comme chez moi et de ce fait, dès que je devais reposer ce roman pour une raison ou une autre, cela en devenait presque un déchirement car je n'avais nullement envie de prendre congés de mes bien-aimés pensionnaires et de tous les autres merveilleux personnages que nous croisons au cours de notre lecture de cette histoire empreinte d'humanité et de musique yéyé.

En parlant de musique, Clémentine Beauvais, dont je trouve au passage la coupe et le style, le physique dans son ensemble délicieusement années 60 et plus particulièrement Françoise Hardyesque, m'a permis par le biais de ce récit au charme et à l'humour sans commune mesure (comme toujours quand il s'agit d'une histoire signée de sa ravissante plume, soit dit en passant) de découvrir avec d'autres yeux (et surtout oreilles, à dire vrai) cette chanteuse française dont les mélodies désarmantes de douceur et de vérité ont bercé toute une génération et bien d'autres encore. Celle que jusqu'à présent je ne connaissais essentiellement que de nom et de réputation est devenue subitement pour moi comme une amie, une âme soeur. D'une certaine et étrangère manière, j'ai été irrémédiablement séduite par sa voix, sa mélancolie, sa profonde sensibilité comme Valentin l'a été : cela m'est tombé dessus sans crier gare, tel un étourdissement soudain qui donne au monde des couleurs plus rondes, plus lumineuses, un éclat d'âme qui change tout.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander ce livre drôle, intelligent, d'une justesse poignante qu'il m'a été bien difficile de refermer à la fin de ma lecture. C'est le coeur lourd mais la tête remplie de fabuleux et magnifiques souvenirs et les oreilles bourdonnantes d'une bande-son aux petits oignons sans aucun doute concoctée avec amour avec l'autrice et qui nous est proposée en tout début d'ouvrage que j'ai quitté ce centre de soins pas comme les autres et la ville de Boulogne-sur-Mer, qu'il me tarde désormais d'aller visiter pour de vrai, ainsi que les Hauts-de-France dans leur ensemble, sur les traces de Valentin, Sola, Marin et tous les autres inoubliables protagonistes de ce récit. Comme le chantait si bien Françoise Hardy (et plus tard Jimmy Sommerville), Comment te dire adieu, cher Age tendre ? Je l'ignore... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Age tendre, éditions Sarbacane, collection X'Prim, Clémentine Beauvais, Littérature française, 2020, roman d'apprentissage, Young Adult, Années 60-70, Alzheimer, Adolescence, Service civique, Grandir, ouverture d'esprit, bienveillance, Amitié ♥, Musique ♫, Vintage .♥, Françoise Hardy ♥, tendresse, humanité, Famille ♥, humour ♥♥♥, Excellente lecture !
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#Posté le lundi 24 août 2020 16:52

Modifié le jeudi 27 août 2020 07:46

FICHE LECTURE : Zazie dans le métro

FICHE LECTURE : Zazie dans le métro
• AUTEUR : Raymond Quenaud.
• ANNÉE : 1959 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Paris - Enfance - Découvertes - Famille - Argot - Absurde - Grandir - Apprentissage - Culot - Panache - Amitié - Amour - Mystère - Humour - Trente Glorieuses - Tourisme...
• PAGES : 192.

Zazie débarque à Paris pour la première fois chez Tonton Gabriel. Le Panthéon, Les Invalides et le tombeau du véritable Napoléon, elle n'en à que faire ! Mais kess-qui l'intéresse alors, Zazie ? Le métro ! Et quand elle apprend que les employés sont en grève, elle leur envoie une volée d'injures. Ne contrariez pas Zazie !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un véritable ovni de la littérature française, j'ai nommé Zazie dans le métro signé par le célèbre romancier, poète et dramaturge Raymond Quenaud. Roman phare des années 50-60, ce titre m'attirait particulièrement parce qu'il est tout ce qu'il y a de plus représentatif des méthodes d'écriture employées par l'OuLiPo, soit l'Ouvroir de Littérature Potentielle. Les écrivains membres de ce groupe dont Quenaud était par ailleurs le cofondateur défendaient mordicus l'idée qu'il fallait déjouer les habitudes pour atteindre à la nouveauté, ce que je ne peux qu'approuver. Et avec Zazie dans le métro, je puis vous assurer qu'il en a amené, Raymond Quenaud, un vent de fraîcheur et de nouveauté pour démarrer les Swinging Sixties sur les chapeaux de roues !

Très sincèrement, ce type d'histoires, ou ça passe ou ça casse. En effet, soit l'on adhère totalement au délire et dans ce cas, on prend un pied juste d'enfer à déambuler dans les rues de Paris réinventées par Zazie et sa drôle de troupe... soit ça casse car l'on ne comprend absolument rien à ce qui se passe, ça n'a ni-queue ni-tête à nos yeux et l'on peut carrément finir par abandonner le roman alors qu'il n'est déjà bien épais à cause de cela. Personnellement, je fais assurément partie du groupe de ceux qui adhèrent alors que pourtant, c'était loin d'être couru avance. Je ne m'attendais effectivement pas du tout à ce que ce titre me plaise autant, c'est dire. Sa tête ne me revenait franchement pas, voilà tout. Et puis surtout, je me disais avant même de le commencer que cela allait être un gloubi-boulga informe qui se pense intelligent sans l'être. Comme quoi, il ne faut pas juger un livre d'après son apparence et les racontars, ma leçon est désormais bien apprise !

La première chose qui détonne avec cet ouvrage en tout point pas comme les autres, c'est son écriture et en particulier la langue employée tout au long du récit. Zazie dans le métro se voulait entièrement rédigé en néofrançais. Construite à coup de franglais/américanismes en veux-tu en voilà, de fautes d'orthographe volontaires ou bien encore de phrases monosyllabiques, cette revisite de notre chère langue de Molière à la musicalité et au charme fort singuliers avait tout pour me débecter d'entrée de jeu. En réalité, c'est à mon sens l'un des aspects du récit qui lui donne le plus son aura indescriptible et son identité purement et simplement indéfinissable. À vrai dire, je me suis même surprise à la fin de ma lecture à reprendre malgré moi des expressions employées par Zazie et ses comparses ! Qui l'eût cru ?

Plus sérieusement, je n'ose imaginer tous les efforts qu'il a fallu déployer à Raymond Queneau, membre à l'époque de l'Académie française, pour laisser telles qu'elles toutes les fautes et autres contractions réalisées dans son manuscrit originel dans le but de rendre au mieux possible le parler du Français moyen des Trente Glorieuses. À sa façon résolument fantasque, Zazie dans le métro se veut indéniablement un témoin de son temps, de cette période d'après-guerre prospère où l'on fantasmait tout spécialement sur le rêve américain, où la moindre breloque vendue par les Amerloques valait tout l'or du monde et où la simple mention du "titi métro parisien" pour une jeune fille de Province lui mettait les sens en émoi. En émoi, mon cul ! que me répondrait sans doute Zazie - mais moi, j'ai su voir clair dans son petit jeu...

En parlant justement de métro, on n'en voit in fine guère la couleur dans cette intrigue qui en recèle pourtant tout un arc-en-ciel. On s'en va grimper tout en haut de la Tour Eiffel, on s'en va admirer la Sainte-Chapelle sans que l'on sache s'il s'agit véritablement de la Sainte-Chapelle mais alors que Zazie, elle, tout ce qu'elle voulait, c'était emprunter le métro, ben non, que nenni ! Si pendant une bonne partie du récit, je n'ai pas compris pourquoi le roman se nommait ainsi alors qu'on avait voulu voir l'métro mais qu'on n'avait pas vu l'métro, j'ai au dernier chapitre eu une révélation des plus étonnantes.

De mon côté, j'aime à voir ici le métro comme une métaphore de tout ce que Zazie a vécu au cours de sa brève mais intense journée à la découverte de Paris. Notre héroïne pré-adolescente, bien loin de se contenter de réaliser une simple virée touristique, va se retrouver sans vraiment le vouloir embarquée par le tourbillon fou de la vie au côté de personnages à la fois complètement déjantés et indubitablement touchants qui ont tous un vécu qui leur est propre suite à la guerre et à l'état déplorable dans lequel elle a laissé notre pauvre France. Même 15 ans après, il faut encore tout reconstruire et certains protagonistes opèrent leur renouveau de façon pour le moins... tordue. Raymond Queneau nous dépeint un Paris en fête malgré la souffrance, un Paris qui a su garder de sa superbe malgré l'Occupation passée, une Ville de l'Amour et Ville-Lumière assurément décadente et attrayante. Moi qui suis la première à dénigrer notre fameuse capitale, j'éprouve désormais l'irrésistible envie de m'y rendre pour arpenter les mêmes rues que notre jeune demoiselle à la répartie cinglante et sulfureuse et pour contempler dans ces endroits pour la plupart d'un gris morne toutes les nuances de son voyage initiatique.

Pour conclure, si vous souhaitez embarquer pour une histoire des plus rocambolesques, hilarantes et irrévérencieuses au côté d'une extraterrestre à la langue bien pendue qui ne perd rien pour attendre et que l'on désire pourtant à de multiples reprises applaudir à deux mains tant l'on se demande où elle va chercher tout ça, alors Zazie dans le métro est le roman qu'il vous faut ! Savoureux et burlesque jusqu'au bout, je n'escomptais néanmoins pas cette conclusion à la mélancolie et à la maturité désarmantes. S'il y a un roman qui répond à l'adage « La vie est une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi l'on va tomber », c'est bien celui-là ! ★★★★(★)

Nanette ♥

« Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire. »
Tags : Fiche lecture, Editions Livre de Poche, Zazie dans le métro, Raymond Queneau, 1959, Littérature française, Contemporain, Paris, Enfance, Découvertes, Famille ♥, Argot, Absurde, Grandir, Apprentissage, Culot, Panache, Amour ♥., Amitié ♥, Mystère, Humour, Trente Glorieuses, Tourisme, Très bonne/excellente lecture
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#Posté le vendredi 24 juillet 2020 05:41

Modifié le samedi 25 juillet 2020 10:25

FICHE LECTURE : Connexion immédiate

FICHE LECTURE : Connexion immédiate
• TITRE V.O. : Emergency Contact.
• AUTRICE : Mary H.K. Choi.
• ANNÉE : 2018 (USA, FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult.
• THÈMES : Romance - Amitié - Famille - Grandir - Maturité - Université - Colocation - Interrogations - Complicité - Communication - Rêves - Confidences - Sincérité - Souffrance - Courage - Acceptation de soi - Faire face à la réalité - Monde virtuel - Téléphone portable - Dépendance - Stress - Craintes - Angoisses - Humour - Vie quotidienne - Liberté - Avancement - Aller vers l'autre - Différence...
• PAGES : 454.

Penny entre à l'université d'Austin, à des kilomètres de sa mère, de ses années lycée, de son ancienne vie, enfin !

Sam, lui, est bloqué. Dans sa tête, dans son c½ur... Avec 17 dollars en poche et un ordinateur moribond, il a un job dans un café, espérant travailler dans le cinéma.

Quand leurs chemins se croisent, ces deux êtres maladroits partagent rêves et angoisses par SMS et feraient tout pour ne surtout pas... se revoir !

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un des romans que j'avais le plus envie de découvrir depuis sa sortie il y a un peu plus d'un an, j'ai nommé Connexion immédiate de Mary H.K. Choi. En effet, dès que j'ai vu la couverture de cet ouvrage et que j'en ai parcouru le résumé (on dirait que je parle du C.V. d'un livre là, mais ce n'est pas tout à fait faux après tout !), j'ai su que la connexion entre lui et moi se ferait... de façon immédiate (haha, que je suis drôle ! - mais il ne s'agit là que de la stricte vérité, je persiste et je signe). Et je ne m'y suis résolument pas trompée !

Comment vous expliquer à quel point la lecture de ce titre m'a juste chamboulée au-delà de toute mesure et a su me toucher en plein c½ur ? De quoi vais-je vous parler en premier afin d'être la plus pertinente possible pour vous donner l'insatiable envie (jusqu'à achat potentiel, bien sûr) de vous ruer sur cette parution Gallimard Jeunesse (eh oui, encore eux et leurs choix éditoriaux forts judicieux... en tout cas, faits pour moi ! Trop de brio et de qualité tant en terme d'esthétique que de contenu littéraire, ça commence sérieusement à me fatiguer ! - cette chronique a été rédigée par un estomac affamé, veuillez lui pardonner son humour usé jusqu'à la corde) sans plus attendre ? En réalité, si j'obéissais à mon cerveau bien fatigué à l'heure qu'il est ainsi qu'à mon petit c½ur fragile indéniablement lessivé par tant d'émotions, je vous dirais juste de faire confiance à Gallimard, de me faire confiance à moi (vous savez que vous pouvez avoir foi en votre bonne vieille Nanette, n'est-ce pas ?), et de foncer les yeux fermés dans la librairie la plus proche de chez vous afin de vous procurer cette authentique petite pépite séance tenante. Cependant, je vais peut-être éviter de procéder ainsi car : de 1/ les yeux fermés et la route, à pied ou en voiture, ça ne fait jamais bon ménage (vous avez vu, je tiens à votre vie, quand même !) et de 2/ parce que ce livre et vous-même, chers visiteurs et amis, méritez beaucoup plus que ça, à savoir une critique livresque en bonne et due forme. Alors andiamo ! Et, si je ne vous promets pas un avis parfaitement structuré et bien sous tous les rapports, la sincérité la plus brute de pomme, elle, sera au rendez-vous !

Il faut dire que cette façon déconcertante et extrêmement dynamique de m'exprimer présentement, je la tiens des personnages même de ce récit, autrement dit du moteur, de la force vitale de celui-ci. Les extraordinaires protagonistes de Connexion immédiate en sont effectivement le point fort essentiel, ce qui distingue entre autres ce véritable bijou de roman YA du reste de ses "concurrents" avec des gros guillemets. Ce n'en est pas le seul, loin de là, mais je dirais néanmoins sans hésitation aucune que c'est mon inoubliable et décisive rencontre avec chacun d'entre eux qui m'a fait autant adoré ce roman, qui me l'a rendu tout bonnement impossible à lâcher pendant les deux merveilleux jours que j'ai eu la chance de passer entre ses somptueuses pages, si propres, si aérées, si délectables (OK, là, je n'ai plus d'excuses pour un tel pétage de plombs - ce livre m'a mis la tête et l'ensemble des organes à l'envers, je n'y peux rien), à Austin, au côté d'êtres humains purement et simplement magnifiques et remarquables.

Tout d'abord, permettez moi de consacrer tout un paragraphe, parce qu'ils le valent amplement, c'est une nette évidence, à nos deux héros centraux, mes bébés d'amour chéris, les deux personnes à contacter en cas d'urgence auxquelles je rêverais de me raccrocher comme on le ferait avec une bouée de sauvetage. Une bouée de sauvetage certes sacrément abîmée et qui ne paye franchement pas de mine de prime abord, mais qui ne manque pas de remplir ses fonctions, et même de réaliser bien plus que cela, à chaque fois que l'on a besoin d'elle. Pour moi, Penny et Sam se sont rendus indispensables tel l'air que l'on respire. C'est simple, je suis immédiatement tombée amoureuse de leur superbe connexion qui fut plus rapide que Lucky Luke face à son ombre, de leur désarmante et tout aussi réconfortante complicité, de leur personnalité à chacun à fleur de peau et profondément singulière et fissurée. J'ai aimé les voir se rapprocher l'un de l'autre, abaisser les barrières pour mieux se reconstruire et s'ouvrir à la vie. Cela sonne très ouvrage de développement personnel dit comme ça, mais en même temps, ce roman a définitivement une fonction thérapeutique et stimulante qui fait un bien fou indéniablement salvateur ! Histoire de ne pas trop m'épancher au sujet de ces deux fabuleux énergumènes que sont Penny et Sam, je dirais simplement que je me suis énormément retrouvée en Penny, figure solitaire et silencieuse qui passe son temps à se poser un milliard de questions, à se sous estimer et à penser à tort que son existence dérange les autres et qu'elle ne se sentira jamais à sa place, à rejeter également ses imperfections en bloc alors que ce sont ces dernières qui font d'elle ce qu'elle est, qui la rendent incomparable à aucune autre jeune femme sur Terre et aussi éblouissante et épatante comme fille. Quant à Sam, il est le jeune homme sur lequel je rêverais de tomber par hasard un jour et, quand ce moment inespéré qui ne se produit qu'une seule et unique fois dans une vie adviendrait, soyez convaincus que je ferais tout pour qu'un garçon absolument magique et miraculeux tel que Sam Becker ne sorte plus jamais de ma vie ! Il faut le lire pour le comprendre et tomber nez à nez avec ces deux jeunes gens pétris de rêves, de franchise et de sensibilité pour le croire, il n'y a clairement rien à ajouter de mon côté...

... du moins en ce qui concerne nos deux étudiants abîmés par la vie et qui ont la ferme intention de lui rendre son compte ! Je ne peux pas ne serait-ce qu'envisager de clore cette chronique sans vous parler de Céleste, la maman délicieusement frappadingue de Penny à la mentalité d'adolescente naïve et surexcitée qui fait pourtant tout pour être la meilleure mère célibataire possible, à sa sauce tout ce qu'il y a de plus décapante et déjanté bien entendu, pour son exceptionnel et unique enfant ; de Jude, ou celle qui remporterait la palme de la meilleure colocataire et nièce du monde si celle-ci était véritablement décerné, une amie sur qui l'on peut décidément compter, un petit bout de femme solaire, pétillant, à l'écoute des autres même et surtout quand ces derniers se renferment sur eux-même et qui sait dans ces moments là interpréter leurs douloureux silences, bref, Jude est une fille en or massif qui mériterait justement tout l'or du monde et bien plus ; et enfin de Mallory, ou la meilleure amie qui, sous son attitude scandaleusement nonchalante et volontairement piquante et provocatrice, cache un c½ur gros comme ça. Et puis, je dois bien vous avouer que son humour indubitablement incisif et sa franchise aussi acérée que le plus tranchant des couteaux de cuisine ont eu plus l'effet sur moi de cataplasmes bienveillants que d'armes de destruction massive et sans sommation d'autrui. Vous l'aurez compris, chaque personnage de ce livre, principal ou secondaire, a eu le chic pour me faire fondre. Et ils ne manqueront certainement pas leur cible avec vous non plus, je puis vous l'assurer.

J'en viens au dernier point de ma critique qu'il me semblait pour moi essentiel de garder pour la fin, la cerise sur le gâteau comme dirait l'adage, à savoir l'éblouissant message d'amour sous toutes ses formes, d'amitié qui chamboule des vies entières et de confiance en soi que Mary H.K. Choi nous fait passer par le biais de son premier roman, qui est à mon sens une sacrément belle réussite, un véritable coup de maître. Au passage, j'en profite pour déclarer mon amour incommensurable à sa plume extrêmement vivace, spontanée, empreinte d'un humour absolument exquis et redoutablement efficace (mes zygomatiques parlent pour moi à ce niveau là), incroyablement surprenante comme chaque jour qui se lève sur nos vies tourmentées mais qui valent résolument la peine d'être vécues pleinement, en leur faisant face fièrement, la tête haute, sans crainte et sans reproche, et certainement pas par procuration. C'est justement là la fondamentale leçon que Mary H.K. Choi nous enseigne avec ce livre, en nous faisant le portrait de deux êtres rongés par leurs doutes, leurs blessures ineffaçables du passé, manquant cruellement d'amour de soi et qui vont avoir peur de briser l'alchimie qui les a réunies en se détachant de leur mode de communication virtuel, si instantané, si exempt de complications malvenues telles que de regarder droit dans les yeux de l'autre, être prêt à affronter son éventuel jugement porté sur notre personne réelle, agglomérat de rêves encore intouchables, d'humanité bafouée, d'imperfections dont on passe notre temps à ignorer leurs vertus, entre autres la sagesse, le bien-être qu'elles pourraient nous apporter si on arrivait à les embrasser pour mieux les surmonter ou même les revendiquer. En clair, Mary H.K. Choi nous invite à sortir de notre bulle de confort, à ne surtout pas laisser nos soi-disant rassurants appareils technologiques prendre le pas sur notre réalité, qui est quant à elle bien palpable, atteignable, tangible et peuplée de personnes elles aussi accessibles, portant également leur croix et leurs cicatrices et qui ont tellement à nous apporter. Open your eyes and see, c'est avec ces quelques mots que je résumerais Connexion immédiate, ou une ode au bonheur et à la singularité que je ne risque pas le moins du monde d'oublier.

Pour conclure, je pense que vous aurez compris à quel point Connexion immédiate m'a marquée et que je le mettrais donc dans TOUTES les mains si je pouvais le faire littéralement parlant. Sinon, je déteste faire ça, assimiler un livre à un autre afin de faire du marketing, mais je ressentais véritablement la nécessité de le faire ici : si vous aimez le style d'écriture, les personnages et les idées de Rainbow Rowell et si Fangirl en particulier a su créer un écho en vous, alors je vous le dis sans entourloupe, vous adorerez Connexion immédiate. Rappelez-vous : vous pouvez avoir confiance en moi ! Pour ma part, autant l'un que l'autre ont su énormément me parler et m'émouvoir, et il semblerait que Mary H.K. Choi puisse devenir, à l'instar de Rainbow Rowell entre autres femmes écrivaines que j'admire, l'une de mes assurées valeurs sûres en matière d'autrices qui déchirent si elle continue ainsi dans son admirable lancée. Une chose est sûre : elle a débuté sa carrière d'écrivain en nous lâchant une véritable bombe atomique dans la mare (qui s'apparente depuis quelques temps déjà plus à un immense étang) de la littérature YA, je lui souhaite le meilleur pour la suite et je serai la première à vouloir dévorer son prochain bébé, comptez bien là-dessus ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Emergency Contact, Connexion immédiate, Mary H.K. Choi, 2018, Littérature américaine, Young adult, Romance ♥, Amitié ♥, Famille ♥, Grandir, Maturité, Université, Colocation, interrogations, complicité, communication, rêves, confidences, sincérité, souffrance, courage, acceptation de soi, faire face à la réalité, monde virtuel, Téléphone portable, dépendance, stress, craintes, angoisse, humour, vie quotidienne, liberté, avancement, aller vers l'autre, différence, Coup de foudre ♥
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#Posté le mercredi 23 octobre 2019 05:51

Modifié le samedi 26 octobre 2019 09:29

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