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FICHE LECTURE : Les Puissants - T2 : Égaux

FICHE LECTURE : Les Puissants - T2 : Égaux

« Gavar n'avait absolument aucune envie de purger les villes d'esclaves. Ses deux passages à Millmoor lui avaient largement suffi. Millmoor était un endroit épouvantable - et ce, de façon tout à fait inutile. Bien sûr, l'esclavage n'était pas une partie de plaisir. Mais pourquoi en faire quelque chose d'aussi dégradant ? Le meilleur moyen de pacifier les occupants de ses trous à rats serait certainement de rendre leurs villes un peu plus vivables. Alors, il y aurait moins d'insatisfaction. Et donc moins d'émeutes et de troubles.
Et voilà : la prescription de Gavar Jardine pour la paix en Grande-Bretagne.
Sauf que cela n'arriverait jamais. Les gens comme Père et Bouda, et beaucoup d'autres, considéraient presque que les villes d'esclaves avaient une vocation punitive. Punir les gens pour quoi ? Parce qu'ils avaient commis le crime de naître sans Don ? In-Égaux ? »

• TITRE VO : Fardished City.
• AUTRICE : Vic James.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy, YA.
• THÈMES : Magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, prison, sadisme, faux semblants, mystères, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre, suspens, drame...
• PAGES : 462.

Dès 14 ans | 17,95¤.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

VOUS LEUR DONNEREZ 10 ANS DE VOTRE VIE EN ESCLAVAGE.

Dans un pays gouverné par une caste aux pouvoirs surnaturels, chacun doit donner dix ans de sa vie en esclavage.

Luke, condamné pour son rôle dans la rébellion, est exilé chez le terrible Lord Crovan. Personne n'est jamais ressorti vivant ou sain d'esprit des prisons de ce tortionnaire.

Abi, quant à elle, est en cavale. Pour faire libérer son frère, elle entre en contact avec la rébellion. Mais est-elle prête à tout risquer, jusqu'à ses idéaux ? Alors que le régime se durcit et que le sang coule dans les rues de Londres, l'amour et le courage peuvent-ils vaincre la tyrannie et la magie ?

Intrigues politiques, complots, familles ennemies, romance et pouvoirs surnaturels... Un récit exaltant et plein de rebondissements !

L'AUTRICE : Vic James est journaliste. Elle produit et dirige des programmes d'investigation politique pour la télévision britannique. C'est aussi une amatrice d'histoires sous toutes leurs formes. La trilogie Les Puissants est sa première série. Avant d'être publié, le premier tome, Esclaves, a connu un immense succès sur Wattpad.com, plateforme d'auto-publication sur Internet. Vic James vit et travaille à Londres.

« Iter pervenimus. »
FICHE LECTURE : Les Puissants - T2 : Égaux
ஜ MON AVIS :

Pour commencer, je tiens à encore remercier les éditions Nathan pour l'envoi de ce second tome de la trilogie. Après avoir fini le premier en PLS (oui, carrément), j'étais à la fois surexcitée à l'idée de me jeter sur la suite, et aussi apeurée. Ce tome deux serait-il à la hauteur du précédent ? Ou même mieux ? Ou moins bien ? Je ne savais pas trop à quoi m'attendre après la déferlante d'émotions fortes que j'avais éprouvée grâce au premier tome. Eh bien, dites-vous que tout ce qui se passe dans le tome un se retrouve amplifié dans le tome deux. L'action, l'évolution des personnages, les sensations, les dons, la cruauté des Égaux... TOUT.

Pour ceux qui n'ont pas lu le tome un, la dernière chose que je souhaiterais faire, ce serait de vous spoiler. Je vous conseillerais donc d'éviter de lire les lignes qui vont suivre. Pour les autres, disons que le tome un nous avait laissé esseulés, et la famille Hadley se retrouve dans une situation pour le moins critique à la fin de ce tome. Tout autant que celle des Jardine d'ailleurs. Tandis qu'Abi et ses parents sont envoyés à l'enfer industriel tant redouté de Millmoor, Daisy, quant à elle, reste dans la prison dorée et bien tordue sur les bords de Kyneston, sous la protection du grincheux grand Gavar, aîné et présumé héritier de cette famille aristocratique. Si cette relation exclusive entre la petite roturière et Monsieur Armoire-à-glaces Je-fais-exploser-mon-don-quand-je-suis-contrarié m'avait semblé malsaine dans le premier tome, il se pourrait que je me sois montrée un peu trop méfiante, je le reconnais. Une relation sincère et bienveillante me semblait trop belle pour être vraie dans un monde de faux-semblants comme celui-ci. Alors, entre une petite fille du peuple et un Égal, vous imaginez !

Et pourtant, l'affection que ressent Gavar pour la mignonne petite Daisy n'est pas feinte, elle est même tout à fait réelle. Si l'adoration que portait la jeune enfant à son maître m'inquiétait fortement dans le premier tome, celle-ci a disparu pour laisser place à de la sagesse, de la clairvoyance et à une profonde tendresse émanant d'une petite fille que je considère toujours comme étant trop jeune pour avoir été ainsi arrachée à sa famille et occuper le rôle de maman de substitution auprès d'un adorable nourrisson qui en a été privé. C'est là la cruauté de cet univers, bien trop authentique. Si Daisy, du haut de ses dix pommes, encaisse cette situation sans broncher avec un stoïcisme impressionnant pour son jeune âge, c'est un véritable vent de rébellion qui souffle dans la tignasse désormais courte et brune de son aînée. J'adorais déjà Abi dans le tome un mais là, la témérité et l'audace qu'elle acquiert, ce shoot d'adrénaline qu'elle se prend d'un coup dans les veines, cette fulgurance qu'il faut changer résolument les choses dans ce monde injuste grâce à l'exemple donné par son petit frère Luke, tout ça m'en a tout bonnement scié les bras. Abi prend des risques inconsidérés pour défier les lois aberrantes de son pays, elle devient véritablement intrépide et ce fut un réel plaisir que d'assister au fil des événements à son évolution.

Même si, bien sûr, on frissonne à l'idée de ce qui pourrait lui arriver au cours de ses périlleuses missions. Mon c½ur en a loupé un battement à de nombreuses reprises mais je l'ai accompagnée et soutenue à 200% dans ses choix, et ce jusqu'au bout. Et Luke alors, que devient-il ? Si Millmoor semblait être dans le tome un le pire endroit où il puisse se retrouver aux yeux de sa famille et aux nôtres aussi par ailleurs, à côté d'Eilean Dòchais, Millmoor a tout d'un Nirvana, d'un doux paradis sur Terre. Ce manoir sinistre et aristocratique recèle bien des mystères qui, en temps normal, auraient fait palpité mon c½ur de lectrice assidue, curieuse à l'extrême, avide de les résoudre tous un par un. Là, ma curiosité maladive a cédé le pas à une peur panique et à un besoin pressant, que dis-je, vital, de prendre mes jambes à mon cou. Alors que je me trouvais au sein d'une magnifique propriété en Ecosse, GODDAMN ! J'avais envie de fuir l'Ecosse, bordel !! Oui, j'en deviens vulgaire, et alors ? Il faut dire que Sir Crovan est LE pire hôte de la Terre entière. Pour me dégoûter de l'Ecosse, il faut déjà y aller... Son système de serviteurs et d'invités pour diviser ses prisonniers et leur faire vivre un véritable enfer est juste aberrant. Son penchant pour la cruauté n'a pas de limites et son raisonnement concernant l'existence même de l'humanité de la caste inférieure est tout simplement à vomir. Mon bon Monsieur, vous êtes OFF PARTY. Sachez que je vous méprise. De tout mon être.

Mais rien ne saurait faire fléchir mon petit Luke d'amour, RIEN. Tu t'es trouvé un adversaire aussi fort de caractère, déterminé et intelligent que tu es cruel et imbuvable, Lord Crovan. Nous, les Sans-Don, nous sommes forts nous aussi. Les Doués dans ce tome révèlent d'ailleurs leur puissance phénoménale tout autant que leurs faiblesses les plus béantes et inavouées. Dans un tel climat de mort imminente où personne n'est épargné, rien ne doit être ébruité concernant les failles du Don. C'était sans compter sur Abi et sur ses alliés qui ont bien l'intention de ne plus se laisser réduire au silence. Je suis tellement fière de cette jeune fille qui brave tous les dangers pour faire s'élever la voix de la vérité et de la liberté, si vous saviez ! D'autant plus que la mort, terrible dictatrice, se cache dans tous les recoins de ce livre et frappe telle une épée de Damoclès qui m'a transpercé le c½ur à plusieurs reprises. Si cela continue comme ça, le prochain tome sera une vraie boucherie. En parlant de ça, Vic James nous en donne un joli avant-goût lors du dénouement de ce tome... Bon appétit, c'est tout ce que j'ai à dire. Alors que sa plume nous insufflait une dernière bouffée d'espoir, l'autrice ose nous planter un véritable poignard dans le dos. Cruauté à l'état pur, quand tu nous tiens... TRAHISON. DISGRÂCE.

Pour ce qui est de nos trois frères Jardine infernaux, Silyen est de loin celui qui continue à me déconcerter le plus. Je ne parviens toujours pas à dire si ses intentions sont louables sur le long terme ou dignes d'un vrai petit démon. Son ascension politique et sociale soudaine et époustouflante m'a tout l'air d'avoir été savamment programmée et pourtant, je ne crois pas que Silyen recherche à en tirer une quelconque gloire comme c'est le cas flagrant de son père, qui est décidément un odieux personnage. Et je ne vous parle même pas de la façon dont ce dernier traite les femmes qu'il désire comme des objets à consommer et auxquels faire du chantage. Je remercie vivement Vic James pour cette dénonciation de la sexualisation de la femme et de tous les crimes que celles-ci subissent sous silence, c'est juste im-monde. Mais pour en revenir à notre benjamin des Jardine, alors quoi ? Quel est l'objectif de Silyen, bon sang ? J'aimerais bien savoir ce qu'il se passe dans sa petite tête et avoir ainsi connaissance de la moindre de ses pensées. Cela m'éviterait d'avoir à me triturer autant les méninges pour deviner un semblant de vérité. Ce qui est sûr, c'est qu'il y a quelque chose que Silyen a commise que je ne peux cautionner. SILYEN, BOY, I'LL NEVER FORGIVE YOU. Quoique, je dis ça maintenant, mais ma volonté n'étant pas aussi rodée et résistante que celle de Luke, il se peut que j'abaisse vite mes défenses et que je retourne ma veste... En tout cas, Silyen, mon garçon, tu as intérêt à me donner des explications sur ta conduite, et fissa. Je n'aurai pas de répit tant que je n'aurai pas le fin mot de cette histoire atroce.

Concernant mon petit chéri de la fratrie, Jenner... La souffrance est encore trop grande. Étant donné que la manipulation de l'esprit d'autrui est monnaie courante dans cet univers, surtout sur un esprit non-doué comme celui de mon Jenner-chou, je lui laisse sérieusement le bénéfice du doute. Sinon, ça va barder pour tes fesses Jenner, je te préviens, je ne serai pas tendre avec toi si tu n'as pas d'excuses à me donner. Mais alors pas du tout. Je ne pense pas que son ascension sociale aussi surprenante et justement extrêmement louche soit-elle soit à l'origine de son changement drastique de comportement, ce n'est tout simplement pas possible... Mieux vaut ne pas y penser...

Enfin, venons-en à la plus belle surprise de ce roman, celle qui m'a consolée de tous ces malheurs (Vic James n'est en effet pas très gentille avec nous, pauvres diables que nous sommes) : l'évolution spectaculaire de Gavar Jardine, alias Monsieur-Grognon-qui-est-en-réalité-un-gros-nounours. Déjà, il réalise quelle est sa véritable famille (non, ne pas pleurer. SOUFFLE, ANAÏS, SOUFFLE.) et est désormais prêt à la protéger de toutes ses forces. Ensuite, il OUVRE. ENFIN. LES. YEUX. SUR. LA. RÉALITÉ. DÉSASTREUSE. DE. SON. PAYS et il se REBELLE (désolée pour toutes ces majuscules mais j'étais obligée). Alléluia ! Retenez bien ces paroles : Gavar va mettre le feu dans le tome trois. Une fois qu'il sera pleinement conscient de ce qu'on lui a fait, ça va barder sec. Je suis si fière de lui aussi, mais à un point, vous n'imaginez même pas. Il est enfin sur la bonne voie et je serai là pour l'épauler quand tout ce système foireux explosera. Et il est grand temps qu'il explose, je vous le dis moi ! Cela va se produire, il le faut. FIGHT FOR IT, Gavar.

Pour conclure, je peux vous assurer que cette saga est purement démentielle et qu'elle en vaut largement le détour. Si vous aimez les pouvoirs surnaturels, les univers imaginaires aux parallèles et références épatantes et passionnantes avec la politique de notre monde et avec son histoire, si vous aimez les personnages intenses, remarquables ou qui vous font au contraire froid dans le dos, si vous aimez la noirceur mais aussi l'étincelle du combat et de l'espoir alors cette incroyable saga est faite pour vous ! Je ne sais pas encore ce que le troisième tome nous réserve mais on n'est pas au bout de nos peines, ça, je peux vous le garantir...

Nanette ♥

« Je voyage pour arriver. »
FICHE LECTURE : Les Puissants - T2 : Égaux
COUP DE FOUDRE ϟ aussi puissant que le Don de Silyen, inarrêtable...

✓ - Abi et Gavar, mes deux nouveaux chouchous ! Ils m'en ont mis plein les mirettes, je les applaudis, ce sont les meilleurs.
- La découverte de nouveaux lieux, tels le glaçant et dangereux Eilean Dòchais ; la région pionnière et majeure de Riverhead, d'où notre chère (*tousse* ironie *tousse*) Bouda est originaire...


✗ - Tous ces morts... J'avais à peine le temps de faire mon deuil d'un des personnages qu'un autre mourait aussi dans la foulée...

« - Les opinions de Meilyr n'étaient pas partagées par beaucoup d'entre vous. Surtout du côté de la nouvelle famille de ma s½ur. Mais la seule chose en laquelle il croyait vraiment, c'était en l'amour. Pas seulement en l'amour pour ceux que nous connaissons et que nous avons choisis, mais pour ceux que nous n'avons jamais rencontrés. Les sans Don. Les roturiers. Assis ici dans cet endroit magnifique, à profiter des privilèges de notre position, nous ne devrions pas oublier que nous avons aussi de l'amour dans notre c½ur pour les moins fortunés. En réalité, c'est à notre propre péril que nous oublions notre humanité partagée. Ma s½ur et son mari s'embarquent dans une grande entreprise. La fondation d'une nouvelle famille. La prochaine génération de cette dynastie qui a mis notre classe au pouvoir. Mais ce n'est pas l'unique tâche qui les attend. On leur a demandé de purger les villes d'esclaves, afin de discipliner les roturiers. De faire perdurer notre façon de vivre. Il semblerait qu'il faille, pour cela, user de la force. De la répression. Mais à toi, Bouda, et à toi, Gavar, je voudrais dire une chose : on peut aussi procéder avec amour.
[...]
- Arrête ça, ordonna-t-elle.
Gavar baissa les yeux.
C'était lu qui avait produit les applaudissements les plus enthousiastes. »
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, éditions Nathan, 2018, Saga littéraire, Les Puissants, Tome 2 ♥, Egaux, Vic James, Fantasy, YA, Magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, prison, sadisme, faux semblants, mystères, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre, suspens, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 05 juillet 2018 04:30

Modifié le lundi 15 juillet 2019 10:45

FICHE LECTURE : Stony Bay Beach - T1 : Sam & Jase

FICHE LECTURE : Stony Bay Beach - T1 : Sam & Jase

• TITRE VO : My life next door.
• AUTRICE : Huntley Fitzpatrick.
• ANNÉE : 2012 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain, YA.
• THÈMES : Adolescence, collision des mondes, préjugés, jugement, amour, romance, premières fois, été, expériences, absence, passé, manque, secrets, amitié, famille, fraternité, entraide, joie, s'ouvrir aux autres, grandir, pardon, drame, passion, changements, tolérance, cocon familial, valeurs de la famille, différence, être là pour l'autre, sincérité, bravoure, maturité, relation mère/fille compliqué, émotions, espoir, classes sociales différentes...
• PAGES : 544.

Dès 14 ans - 17,95¤.

Les premières fois traitées avec un grand réalisme.

Samantha a 17 ans. Sa mère est une figure politique locale.
Leur maison est immense, immaculée, tout le contraire de celle des Garrett, les voisins que sa mère a en horreur. Ces derniers ont huit enfants et vivent dans un bouillonnant désordre organisé. Un jour d'été, alors que Sam les observe de son balcon, un garçon l'y rejoint ; c'est Jase, le troisième enfant des Garrett.
Commence alors pour Sam et Jase l'été des premières fois, mais aussi des secrets, qui ne peuvent rester bien longtemps gardés...

« L'excellent premier roman de Fitzpatrick capture avec émotion l'intensité du premier amour, les forces corruptrices du pouvoir. »

Publishers Weekly

L'AUTEURE : Huntley Fitzpatrick vit dans le Massachusetts avec son mari et ses six enfants. Elle a grandi dans une petite ville de la côte Est des Etats-Unis, qui ressemblait beaucoup à Stony Bay. Après ses études, elle a travaillé dans de nombreux domaines, de la publication universitaire à l'édition de romances. Sam & Jase est son premier roman publié en France.

ஜ MON AVIS : All I wanna do is get high by the beach / Get high by the beach get high / All I wanna do is get by by the beach / Get by baby, baby, bye bye...

Un grand merci aux éditions Nathan pour cet adorable envoi ! ♥ Le livre est paru au mois de janvier, donc vous pouvez d'ores et déjà vous le procurer si l'envie vous prend quand vous aurez fini de lire cette chronique. Après tout, c'est le but. Quant à moi, il était grand temps que je me plonge entre ces pages gorgées de soleil et qui sentent bon le sable chaud sous les pieds frémissants de plaisir. Après avoir passé deux mois mémorables le temps d'un long week-end de trois jours (la magie de la lecture de ne pas respecter les barrières du temps et de l'espace),-je peux vous dire que j'ai adoré mon escapade dans la petite ville fictive et balnéaire de Stony Bay, au côté de deux adolescents merveilleux et extrêmement attachants, qui n'en ont pas fini de grandir et de se trouver.

Je tiens à vous avertir que, même si la couverture laisse particulièrement à penser qu'on va pénétrer dans un lieu idyllique, rythmé au son des vagues et à la rengaine de coquillages et crustacés, ce roman n'est pas constitué que de ce côté détente et évasion, en attendant que l'été bien aimé et tant chéri pointe le bout de son nez, il va bien au-delà. Bien sûr, si vous souhaitez le lire tranquillement à la période estivale sur votre balcon en train de bronzer en maillot de bain (ce n'est absolument pas moi que je décris là) ou sur la plage à lézarder sur votre serviette, lunettes de soleil au nez, il n'y a pas de soucis. Au contraire, Stony Bay Beach sera le compagnon idéal. Sous son apparence de gros pavé, ce roman en réalité se lit extrêmement bien, grâce à sa police d'écriture parfaite pour ceux et celles qui ont des problèmes de vue comme votre humble Servante, grâce à ses chapitres aérés qui se lisent comme une bouchée de pain, et enfin grâce à l'écriture pétillante et pleine de mordant d'Huntley Fitzpatrick, qui nous happe jusqu'à la dernière page. Cependant, je n'aimerais pas que son premier ouvrage, extrêmement réussi qui plus est, en soit réduit à la simple et minimaliste étiquette de "lecture de plage détente", car les émotions et le message de tolérance et d'amour véhiculé sont très percutants et intenses. J'en ai été toute chamboulée. Une grande partie du roman va se concentrer sur la rencontre de Sam et Jase, deux héros aux univers complètement opposés qui, après des années d'attirance et de fascination mutuelles et inavouées, font enfin faire le premier pas l'un vers l'autre, pour le meilleur et pour le pire. Et, concernant le pire, je ne m'y attendais pas, mais alors pas du tout. Après avoir réchauffé mon petit c½ur de Bisounours avec la chaleur radieuse du soleil de la ravissante ville de Stony Bay, le choc fracassant se produit et comprime dès lors mon pauvre petit organe cardiaque dans sa cage thoracique, jusqu'à l'en étouffer. Tout l'optimisme du roman au sujet de l'ouverture aux autres, de la découverte de ceux qui nous entoure, de leurs valeurs et de leur Beauté propre malgré leurs différences au niveau du mode de vie et de leur façon de penser par rapport à la nôtre, tout cela, ce positivisme ambiant et bourré d'espoir, semble se ternir et ne prendre qu'un chemin désastreux, sans issue autre que le triomphe du pouvoir, de l'hypocrisie et de l'influence des gens dits "de bien",-j'ai nommé nos hommes et femmes politiques (humour *raclement de gorge étouffé*), et la douche froide. Mais c'est mal connaître Huntley Fitzpatrick car, avec elle, le soleil finit toujours par se lever.

J'ai énormément apprécié l'écriture de cette dernière, et cela ne m'a pas étonné, à la fin du roman, d'apprendre qu'elle était elle aussi mère de famille nombreuse, six enfants en tout, contre huit pour Mme Garrett, que la souffrance de l'accouchement et la vie éreintante de femme au foyer n'arrêtent en rien dans son désir de mettre inlassablement au monde le fruit de l'amour intarissable qu'elle éprouve pour son tendre et bienveillant mari, et réciproquement. En effet, la force de l'écriture de l'autrice est d'allier la vigueur, l'insouciance et l'humour parfois (souvent même)-presque cynique de cette jeunesse fougueuse et en pleine révolte (ah, les jeunes, de nos jours, tous des dévergondés !, dixit Mme Reed, maman maniaque de la propreté de Samantha) et l'esprit maternelle et protecteur, réconfortant comme une bulle de chaleur et d'amour, d'une femme qui n'a pas enfanté que la chair de sa chair, le sang de son sang, mais aussi des écrits, comportant notamment et pour la première fois en ce livre, des personnages d'encre et de papier. On sent la bienveillance,-la compassion et la tendresse de l'auteure envers ses personnages, même dans les pires moments de tourment et de douleur qu'elle leur fait vivre, même envers ceux qu'on pourrait trouver profondément antipathiques, elle les aime pour nous tous,-lecteurs incompréhensifs et au doigt accusateur, et cela se ressent à chacune des pages qui constitue cette première pierre à son édifice littéraire, qui va se révéler très beau et inspirant, j'en suis persuadée. Et Stony Bay Beach est un socle, une colonne vertébrale, à cette production littéraire dont elle peut se sentir fière et qui ne peut annoncer que d'autres belles ½uvres pour l'avenir, tant de belles choses que, nous les Français, nous avons encore à découvrir avec cette édition française qui ne fait que commencer. Tant d'amour pour la structure de son histoire, pour ses personnages fabuleux façonnés comme avec de l'argile et dans lesquels on se reconnait aisément ou où l'on reconnait des personnes de notre connaissance, ainsi que pour sa plume, qu'elle soigne et qu'elle améliore à chaque pas métaphorique en avant, cela force le respect et, pour que cela crève ainsi les yeux, c'est que Huntley Fitzpatrick est une écrivaine née, je vous le garantis. Elle ira loin, et je suis ravie que ses romans soient enfin traduits en France. On serait passés à côté d'une jolie perle sinon. Et cela aurait été fort dommage, qui plus est. Donc, encore merci aux éditions Nathan, cette fois pour avoir su déceler le talent et le potentiel émotionnel, intergénérationnel et littéraire de cette histoire qui m'a fait m'émerveiller face à l'épanouissement de nos deux jeunes amoureux, qui éclosent telles des fleurs qui n'étaient alors que de charmants bourgeons, mais aussi face à mes propres émois et moments d'adolescence, qui m'ont été rappelés à moi de façon foudroyante et assez désarmante, je le confesse. Ces instants de magie imparfaite se sont passés hier pour moi, c'est le cas de le dire ; je conseille néanmoins à tous les Sam et les Jase dans la fleur de leur âge, dix-sept ans allant sur dix-hui, à l'aube des tracas des adultes grincheux et irrationnels, de bien profiter de cette période où les papillons fleurissent dans votre ventre et où vous vous sentez pousser des ailes. Envolez-vous le plus haut possible, jusqu'au firmament des étoiles que Sam chérit tant grâce au télescope de son père, seule relique de cette absence paternelle terriblement pesante, qui la dépasse, et qui laisse des centaines de questions sans réponse, même pour nous, pauvres lecteurs frustrés. Nous avons tout de même un beau réconfort : la vue des constellations dans le ciel noir d'encre de la nuit infinie est juste magnifique et vaut le détour.

Cependant, ne soyez pas trop angoissés : si vous entretenez bien votre âme d'homme/femme enfant à l'aide de baisers tout doux ou au contraire chauds comme la braise, d'étreintes passionnées et ardentes et de sourires qui étirent vos lèvres comme un chewing-gum et qui vous font des rides de bonheur sur votre visage qui porte votre vécu, comme le font chaque jour de leur quotidien mouvementé mais unis dans l'amour de la famille et dans la joie de voir un nouveau jour se lever, tous ensemble, M et Mme Garrett, les parents jeunes, éclatants de santé et d'amour comme au premier jour, s'aimant comme des adolescents, mais toujours là pour soutenir leurs enfants et se montrer présent quoiqu'il arrive, comme tous les parents responsables et au c½ur bon devraient le faire, alors votre esprit rebelle et épris de liberté et d'envolées extraordinaires ne risquera rien lors de son passage compliqué (mais on y survit) à l'âge adulte assez rebutant. Je suis véritablement tombée en amour pour ce couple si attendrissant et touchant, qui nous rappelle que, oui, le véritable amour à la façon contes de fées, cela existe, et que la réalité peut même dépasser la fiction dans certains cas, comme celui flagrant des Garrett. « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. » n'a jamais été aussi vrai que dans ce roman. Bien sûr, le grand méchant n'a pas dit son dernier mot et essayera de troubler l'harmonie bruyante et si accueillante de cette famille paisible, dans tout son brouhaha, et qui n'a rien demandé à personne, ni qu'on les juge, ni qu'on leur fasse du tord. Même s'il y aura toujours des grands méchants loups cupides et avides de puissance et de triomphe, de gloire servie par la tromperie et de victoires injustes qui écrasent les plus faibles,-Huntley Fitzpatrick fait triompher la vérité sans fard et sans fioritures, le fait de savoir rester fidèle à soi même et de tenir debout face à l'opposant qui nous met constamment dans son ombre sans vaciller. Ne jamais abandonner, rester digne et garder la tête haute, les Garrett savent montrer leur bonté et leur magnanimité,-ils m'ont ébahie et inspiré mon plus profond respect, car, malgré le fait que les habitants de la ville leur crachent toujours leur venin en pleine face concernant leur façon d'être fertiles comme des animaux et d'avoir une telle ribambelle d'enfants, malgré leurs envies de meurtre (et les miennes), ils ne se laissent pas atteindre par un tel manque d'irrespect et ils montrent l'exemple. Ce sont mes héros.

N'ayez pas peur non plus face au nombre désarmant que sont les petites têtes blondes de la famille Garrett. Vous ne serez pas prêts de les oublier car, eux, ne vous oublieront jamais. A la façon de Samantha et de sa petite jupette bleue et veston sur les épaules assorti de son uniforme de Ohé Petit Déjeuner, vous êtes vous aussi des Sailor Moon en herbe qui vont devoir gérer des sessions de babysitting assez mouvementées. Mais cela va donner naissances à des moments inoubliables d'amour débordants, de rencontres qui vous bouleversent l'existence, et de drôlerie à vous faire exploser de rire et à vous redonner le sourire face à la franchise décapante des enfants Garrett qui prend toutes les formes : droit au but, langage peu châtié, premiers mots qui font sacrément originaux comme souvenirs dans l'album de bébé, ou encore babillage affirmé et convaincu d'enfant de quatre ans qui s'inquiète du danger de mort de chaque animal, fictif ou réel, de chaque être humain et de chaque chose qui puisse exister dès qu'il entend une information de grand grâce à ses oreilles curieuses ou qu'il interprète ses livres pour enfants et le contenu de Madame Télévision à sa sauce. Dès lors, impossible d'oublier l'un des enfants Garrett et sa personnalité qui lui est propre et qui le rend si unique et attachant : Joel et son côté gros bras-motard-cuir-cuir-cuir-moustache en mode taciturne et grande gueule dès que l'occasion se présente, mais qui cache certainement un c½ur en or de gros nounours battant très fort pour sa famille en dessous de tant de muscles de quarterback ; Alice, l'effrontée super sexy qui fait une grande s½ur de choc hyper-protectrice et sans langue de bois, qui sait aussi utiliser un jargon médical très impressionnant ; Andy, l'adorable adolescente fan de Jake Gyllenhaal qui connaît son premier amour et qui est juste beaucoup trop choupinette et attendrissante, on a juste envie d'être sa grande s½ur, de la conseiller du mieux qu'on peut et de la serrer dans nos bras comme une peluche, très, très fort ; Duff et Harry, les jumeaux, morfalou pour l'un, casse-cou, déroutant mais c'est ce qui le rend drôle, et amateur de télévision pour l'autre, de vraies piles électriques ces deux-là ; George, mon petit bébé chéri qui s'inquiète du bien-être de tout le monde et qui est une vraie crème à câliner sans le lâcher ; et Patsy, la petite dernière, qui ne jure que par le sein de sa maman et le caca (oui, j'ai ri à cet humour mimi cracra qui date de la maternelle, shame on me). Bien sûr, j'ai fait exprès de ne pas mentionner mon Jase chéri, qui rejoint officiellement mon harem de Book Boyfriends, bienvenue à toi, chaton ! Ce jeune homme a absolument tout pour lui : il est beau comme un Dieu, à sa façon 100% naturelle et authentique, avec ses yeux verts comme l'herbe fraîche, son physique d'Apollon (lui aussi fait du foot américain, en mode entraînement intensif sur la plage, oh yeah) et son sourire contagieux qui nous va droit au c½ur, il est pur, sincère, il est ami des animaux,-et justement, ce qui m'a le plus plu chez lui, c'est qu'il aime prendre soin de tout ce qui mérite de l'attention, c'est-à-dire tout, les êtres qui lui sont chers et tous ceux qu'il peut aider à aller de l'avant, tout ce qui a besoin de lui et de son don de trouver ce qui est cassé et de réparer les choses, même celles qui semblent être les plus élémentaires et signifiantes. C'est un aspect de sa personnalité qui m'a énormément plu et touchée. Et puis, il est tel qu'il est, sans fard, sans artifices, et il m'a éblouie sans rien faire d'autre. Ce jeune homme est une source perpétuelle d'émerveillement. Bon, je ne vais pas le piquer à Samantha car leur relation, malgré les problèmes qu'a causés la maniaque du sacro-saint contrôle, l'insupportable mais source d'empathie Grace Reed, est tellement parfaite, ils y vont pas à pas, ils s'écoutent, ils se comprennent, ils s'accompagnent et ils s'acclimatent à l'univers de l'autre. Et ils apprennent que le changement, même des choses qui nous semblaient nécessaires et immuables, telles que la présence d'une meilleure amie à nos côtés depuis toujours, qui a changé et qui a d'autres aspirations, sans vous, ou de ne plus gentiment obéir à votre mère, même si elle a fait du mieux qu'elle a pu pour vous élever mais qui a fait aussi de belles boulettes, et pas des moindres, eh bien, ça peut avoir du bon.

Pour conclure avec cette chronique qui m'en a fait mal aux doigts à force de taper, mais c'était pour une superbe bonne cause, je vous recommande du fond du coeur Stony Bay Beach, je pense que vous l'aurez compris sans problème. Je n'ai pas vu le temps passé dans le cadre splendide de Stony Bay et j'ai pu assister à la naissance d'une histoire d'amour d'exception et faire partie d'une des familles les plus merveilleuses du monde,-qui s'agrandit de jour en jour grâce à nous tous, les lecteurs joyeux et captivés de cette histoire dans le monde réel hors du commun. Je suis impatiente de la parution du tome deux cet été, même si mon c½ur se serre à l'idée de quitter Sam & Jase en tant que personnages centraux de l'intrigue. Néanmoins, je sais qu'ils n'en sont qu'au début de leur magnifique histoire à deux et je ne m'inquiète pas pour leur avenir, qui sera plein de promesses et radieux ensemble. J'ai donc hâte de voir Tim, l'ami d'enfance de Sam ex-toxico qui a fait de sacrés efforts, haut en couleur et qui devrait cesser d'avoir un langage de charretier (FAUX : ça me fait bien rire), et Alice, notre infirmière en devenir, se rapprocher dans ce second tome, même si je me demande comment Tim va bien pouvoir faire fondre notre femme fatale qui semble s'être construit un mur pour se protéger du véritable amour... Mystère et boules de gomme, la suite au prochain épisode à Stony Bay, prendrez-vous votre billet ? Le mien est déjà réservé, j'en redemande et j'espère bien retrouver toute la fratrie Garrett au complet, parents et voisines Reed inclus ! Ils me manquent déjà et Stony Bay est devenu ma destination de vacances coup de c½ur ♥ A vous de faire le voyage maintenant ! Et encore merci à Nathan pour le mien, je ne les remercierai jamais assez je pense !

Un roman drôle, lumineux, qui nous parle et qui nous bouleverse, le tout en faisant souffler un joli vent d'été plein de fraîcheur littéraire ! Un roman incontournable du YA selon moi !

« Finalement, l'occasion se présente le soir même, lorsque Mme Garrett, tout ébouriffée et en peignoir bleu saphir, demande à Jase d'aller lui acheter du Gatorade. Nous nous retrouvons donc au rayon contraception du magasin avec un chariot rempli de boissons énergétiques et les mains pleines de...
- Troyen, Ramsès, Magnum... Bon sang, c'est encore pire que les noms de grosses cylindrées, commente Jase.
- Ils ont l'air, euh, puissants.
Je retourne la boîte que je tiens à la main pour lire les instructions. Jase me sourit.
- Ne t'inquiète pas, Sam. On est entre nous.
- Je ne comprends pas la moitié de ces descriptions... C'est quoi, un anneau vibrant ?
- Ça me fait penser à la pièce qui se casse toujours dans les machines à laver. Et ultrasensible, ça veut dire quoi . C'est comme ça qu'on décrit George.
Je me mets à glousser. »
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, éditions Nathan, Stony Bay Beach, Saga littéraire, Tome 1 ♥, Sam & Jase, Huntley Fitzpatrick, 2018, Littérature américaine, premier roman, Contemporain, YA, Adolescence, collision des mondes, préjugés, jugement, amour, romance, premières fois, été, expériences, absence, passé, manque, secrets, amitié, famille, fraternité, entraide, joie, s'ouvrir aux autres, grandir, pardon, drame, passion, changements, tolérance, cocon familial, valeurs de la famille, différence, être là pour l'autre, sincérité, bravoure, maturité, relation mère/fille compliqué, émotions, espoir, classes sociales différentes, coup de coeur ♥
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#Posté le lundi 12 mars 2018 11:43

Modifié le lundi 12 mars 2018 15:50

TAG : La Passe-miroir

TAG : La Passe-miroir
Source de l'image : patricialyfoung.tumblr.com (non mais, admirez moi cette beauté ♥)

Coucou mes amis ! On se retrouve avec quelque chose que je n'avais pas faite depuis bien longtemps et qui m'avait franchement manqué : un tag ! Vous le savez, je suis dingue et j'en raffole, et celui-là est tout particulier. Il s'agit du tag consacré à la fabuleuse saga La Passe-miroir, qui est devenue en un rien de temps l'une de mes grandes chouchoutes, et il a été concocté par la pétillante, la lumineuse, la magnifique Emilie de la chaîne Bulledop et ses merveilleux abonnés. C'est parti pour une belle aventure dans le petit monde de la Passe-Miroir, embarquez dans mon dirigeable, il y a de la place pour tous ! ♥

Commençons fort, commençons bien...

1. Ton personnage masculin préféré ?

Easy peasy : mon Thornounet d'amouuuuur. Bon, il n'accepterait pas ce surnom d'un bon ½il mais il n'a pas le choix, nah ! Honnêtement, je peux comprendre que ce personnage en exaspère certains, au vu de son comportement froid comme un glaçon et réglé comme sa fidèle montre, dont il ne se dépare jamais (sauf...). Il y a de quoi lever les yeux au ciel et avoir des remontrances et des envolées de « Non, mais non ! ». Mais voilà, mon Thorn, c'est comme ça que je l'aime et je ne voudrais jamais qu'il ne change ! Vous devez savoir que j'ai deux épines qui règnent dans mon c½ur, attirantes au premier regard, mais qui s'y frotte s'y pique d'une certaine manière. L'un est le Thorn cité précédemment, un physique filigrane, anguleux, aux épaules et à la mâchoire carrée, les yeux tel un lac verglacé, la silhouette s'étendant de toute sa hauteur, cependant robuste et solide comme un roc, immuable comme une montagne. L'autre n'a rien à voir avec la choucroute, se prénomme Thorne avec un e et est capitaine de vaisseau spatial. Facon Albator quoi, le look et le sérieux en moins. Et je ne me dépareillerai jamais de mes deux épines ♥ (cette tentative de jeu de mots est infructueuse mais au moins j'aurais essayé...)

Avant de passer au débat sous-jacent à cette première question, et parce-que j'aime faire du zèle, j'aimerais juste rendre un petit hommage aux personnages de la saga qui m'ont touchés aussi. La question stipule bien qu'on doit choisir son favori (ce que j'ai fait avec moult arguments), néanmoins j'ai l'impression que ce sont toujours les deux mêmes qui ressortent, à savoir Thorn et Archibald (d'où la battle qui va s'en suivre). Ce que je peux aisément concevoir car non seulement ils sont les deux personnages masculins les plus importants du roman, mais aussi les plus marquants car ayant les personnalités les plus singulières. Qui plus est, l'opposition des deux est très intéressante : d'un côté, la froideur exemplaire de Thorn, qui est réglé comme un métronome, mais à l'intérieur bouillonnant face au monde dans lequel il évolue et ses sentiments naissants pour une certaine demoiselle. Ainsi que ceux qu'il éprouvait pour sa famille, enfin Bérénilde pour ce qu'il lui reste. Bref, Thorn est un personnage de marbre et honorable en apparence mais un charbon ardent à l'intérieur. Son introspection en fait un être fascinant. Archie, quant à lui, m'évoque plutôt un feu de joie. Malgré la rigueur et la froideur du Pôle, et en tant que natif de cet Arche il possède lui même sa part d'ombre glacée, il est un personnage haut en couleurs qui brille de par son exubérance, son extravagance, sa verve et son côté dandy tout à fait fou et des plus charmants. Les deux sont assez semblables au fond car chacun reflète qu'une part de lui-même, qui devient leur enveloppe, leur posture en société. Mais d'autres sentiments plus profonds en réalité les animent. Breeeef, tout ça pour dire que l'engouement pour ces deux énergumènes est largement justifié. Parlons maintenant de ces autres personnages masculins pour lesquels j'éprouve beaucoup de tendresse.

D'abord, Renard, présent depuis les premiers pas d'Ophélie au Pôle. Ce personnage nous est d'abord présenté comme étant une sorte d'hoi-la-loi, du moins de sacré gaillard somme toute opportuniste, qui, dès qu'il le peut va chercher à soutirer un avantage de quiconque dans le but que cela lui profite et lui permette de sortir de sa désagréable position. Cette image est peu flatteuse et heureusement qu'on ne s'en arrête pas là. Je ne sais si cela est à cause de son prénom de roublard, mais j'aime à m'imaginer Renard comme un Nick Wilde personnifié. En dehors de l'apparence (cheveux roux, tâches de rousseur, air dégingandé), ces deux-là se rejoignent du fait qu'ils sont des exclus de la société, condamnés dès le départ, et aigris au point de profiter eux-mêmes des injustices qui les insupportent dans cette hiérarchie pourrie. Cependant, c'est un c½ur noble et d'or qui se dissimulent dans leur poitrine, et ils nous le prouveront à de multiples reprises. Ils sont bien plus que ce qu'ils croient être, et c'est pourquoi j'adore Renard. Il est malin, très drôle, tendre, séduisant, fidèle en amitié et à son c½ur (d'ailleurs, c'est trop trop adorable) et il me fait fondre. Peu de gens ont ce pouvoir (c'est maître Olaf qui l'a dit) et il en faut donc les aimer d'autant plus fort ♥ (ça, c'est moi qui le dis)

D'autre part, j'avais envie de mettre en lumière deux nouveaux personnages du tome trois, à savoir Basil et Ambroise. Le premier est quelqu'un de très sensible, à fleur de peau. Il manque cruellement de confiance en lui du fait de sa poisse permanente qui se répercute sur les autres. Cela m'a fait énormément de peine pour lui, notamment car son âme est pure, entièrement désintéressée et fondamentalement bonne. Il est comme un modèle à suivre pour moi. Il va suivre Ophélie dans toutes ses galères, sans jamais rechigner, l'encourageant à chaque fois du mieux qu'il peut et je lui en suis infiniment reconnaissante. Je lui souhaite de renouer avec le bonheur, il le mérite. Vraiment. Ambroise est un personnage présent aux antipodes de ce tome, dont l'empreinte est moins marquante, mais il reste un personnage touchant et aux belles valeurs, malgré le milieu totalement dégradant envers sa situation handicapante dans lequel il a grandi. Rester confiné tout seul la plupart du temps, avec des robots angoissants pour seule compagnie, c'est de l'ordre de l'inhumain. Pourtant, sa part d'humanité, ce jeune homme a su la conserver avec force et honneur, et je ne peux que lui souhaiter le meilleur pour la suite. Lui aussi est un très bon ami, déférent, serviable et donnant le meilleur de lui-même. J'aurais même pu parler d'Octavio parce qu' il est un personnage masculin des plus intrigants (et je l'aime aussi), mais on va arrêter le calvaire maintenant !

Je me rends compte que je suis en train de faire ce tag vraiment à ma sauce... et ça, c'est BIEN ! Je fais ce que je veux, et toc !

Une question en amène une autre : Team Thorn ou Team Archibald ?

Si cela n'était pas clair : THORN, THORN, THORN. Hop, next !

2. Sur quelle arche vivrais-tu?

J'aurais voulu dire Babel car cet arche donne la part belle à l'intelligence, au savoir universel, et ce sont des choses qui me parlent énormément. De plus, il s'agit d'un endroit cosmopolite, qui accepte les individus de toutes les arches confondues. Et puis la température estivale et la végétation tropicale qui se mélange à l'urbanisme, c'est un paysage des plus plaisants ! Cependant, leur attrait pour la futilité et l'ostentatoire avec l'esprit de famille Pollux et , plus leur façon de réglementer leur société, qui ne fait pas du tout montre d'une ouverture d'esprit quel qu'elle soit, cela me fait prendre une jolie douche froide. Le Pôle est très attirant, mais tout n'est en réalité que façade et poudre aux yeux, et en plus on se les caille. Winter is coming, on en donne assez... J'aimerais un savant mélange entre Anima, arche au climat tempéré et à la relation avec les objets et la lecture exaltantes, et Arc-en-Terre, pour son décor de carte postale façon les peintures du Douanier Rousseau. Néanmoins, on ne sait pas encore ce qu'il se passe là-bas alors on va rester prudents. Oui, j'impose mes conditions, et alors ?

3. Si tu étais un objet, lequel serais-tu ?

Pfiuuu là là... J'avoue que j'aimerais trop être la montre de Thorne, pour pouvoir être constamment à ses côtés (je suis un vrai marshmallow, je sais) ♥ Etre l'écharpe aussi, ça doit être sacrément badass ! (bon, une écharpe n'est pas censée avoir de derrière, mais... bon...)

4. Quelle est ta couverture préférée ?

Celle du tome deux. Tout simplement parce qu'elle est JAUNEEEEEE ♥ Long live yellow ! Et puis, la Citacielle est super belle n'empêche !

5. Quel pouvoir familial aimerais-tu avoir ?

Je me verrais bien avec les griffes. Vu que je suis une personne qui s'énerve très rarement, mon tempérament très calme et pacifique me permettrait justement de canaliser ce pouvoir et de garder le contrôle, de l'utiliser avec parcimonie et à bon escient afin de donner une bonne leçon à ceux qui le méritent vraiment. J'ajouterais que ce pouvoir doit être jouissif à l'extrême afin de se défouler à un moment donné (mais c'est pour la bonne cause) !

6. De quelles couleurs vois-tu l'écharpe d'Ophélie ?

Je sais que l'écharpe est censée être tricolore, mais je me la suis toujours imaginée bicolore, cependant avec une troisième couleur. C'est assez spécial. Dans mon esprit, quand je la vois, elle est marron superposé beige au niveau des rayures, avec un halo jaune, comme si l'écharpe émettait sa propre lumière, qu'elle en était baignée. Etant donné qu'elle est un personnage à part entière, elle possède sa propre aura, qui est visible. J'en fait une espèce de vêtement mystique, mystifié, mais sachant que l'histoire se déroule dans un monde avec des esprits de famille, une sorte de religiosité ambiante, cela n'est pas trop détonnant je trouve.

7. Quel personnage serais-tu ?

L'originalité de ma réponse sera de niveau zéro. Je vais donc répondre Ophélie, tout simplement. Je me sens très proche d'elle, elle est une kindred spirit. Timide, renfermée, fluette et se fondant dans la masse, Ophélie est en réalité un être singulier, vibrant, fort, courageux. Elle surpasse toujours ses limites et ne se laisse pas faire, elle nous démontre sa valeur et sa beauté, sa vivacité d'esprit et d'humanité avec brio au fur et à mesure que l'histoire progresse. Elle est sublime et me donne envie de me dépasser, d'aller de l'avant, de briser les préjugés et de m'aimer telle que je suis. Elle m'apporte plein de bonnes ondes ! ♥ Qui plus est,
j'ai fait l'expérience cet été de travailler dans un musée. Du coup, cela a rappelé à ma Junette le musée d'Ophélie sur Anima et cela m'a rendu encore plus fière de mon premier job !

8. Si Ophélie ne portait pas l'écharpe, quel autre vêtement emblématique porterait-elle ?

(j'avoue n'avoir pas très bien compris la question alors je l'ai un peu reformulée...)

Je reconnais ne m'être jamais posée la question jusqu'alors. Déjà car Ophélie est tellement indissociable de son écharpe, c'est telle une extension de son cou voyez-vous, elles sont soudées l'une à l'autre en permanence alors... Et puis, Christelle Dabos fait une description assez précise d'Ophélie, avec son long manteau élimé, sa jupe qui descend jusqu'à ses pieds, ses bottines, ses lunettes rondes... Du moins, c'est ainsi que je me la représente, notre petite Ophé', ainsi que l'imaginaire des fabuleux fanarts ♥ Mais j'y pense,
on ne sait pas ce qu'il y a sous le manteau, huhu ! Au lieu de m'imaginer d'emblée un pull-over bien cosy et ample, j'ai pensé à un chemisier blanc, une petite note de féminité et de coquetterie qui siérait bien à notre ravissante Ophélie et à sa beauté naturelle. Non, vous n'êtes pas le bienvenue dans cinquante nuances de passe-miroir, c'est juste un petit côté raffiné qui lui irait bien selon moi.

9. Quel esprit de famille préfères-tu ? Auquel t'identifies-tu le plus ?

Je trouve cela assez ardu de s'attacher aux esprits de famille, étant donné qu'ils semblent très inaccessibles et dans leur bulle d'ignorance, l'oubli de leur passé, ainsi que dans leur sphère de supériorité. On sent qu'ils sont détachés de leur "famille" et coincés dans leur bulle incompréhensible et impossible à percer. Enfin, cela se fait lentement mais sûrement mais cet exercice n'est pas évident, et Ophélie en aura payé les frais... Je dirais que mon favori est Farouk, qui est quand même l'esprit de famille le plus marquant de par son importance capitale dans le tome deux. C'est un être très impressionnant et intéressant à approfondir, car, si au premier abord, il peut nous paraître apathique et effrayant, au vu du pouvoir de son regard, qui vous donne des pensées cauchemardesques et des tympans qui vrillent, il reste le seul esprit de famille qui essaye de creuser son passé, qui sent qu'il y a anguille sous roche et ça, il faut le mentionner. De plus, on sent qu'il a du mal de se contrôler ou même de se rendre compte de l'ampleur de sa prestance et de l'effet qu'elle produit sur de simples mortels. Il ne cherche jamais à blesser volontairement et sait se montrer concerné, tout au fond, il est c'est certain. Sauf si vous le mettez en boule, là, vous lâchez le fauve... Bref, c'est un personnage complexe qui a su provoquer diverses émotions en moi, au delà des apparences.
Quant à l'esprit de famille dont je me sentirais le plus proche... Pas Farouk cette fois, mais Hélène. La s½ur jumelle de Pollux est tout son contraire, ne serait-ce que par son physique disgracieux, tout en carré et extrêmement imposant. Or, tout le monde s'en fiche parce qu'Hélène rayonne de par son intelligence, son envie de voir ses élèves briller et aller jusqu'au bout, se battre pour leurs espérances afin d'obtenir chèrement leur place, peu importe leur sexe ou leur origine. Certes, les méthodes qu'elle emploie à son Académie ne sont pas très réglementaires et m'ont fait grincer des dents plus d'une fois, mais la beauté de son esprit éclairé, ses valeurs et sa détermination, c'est ce qui se rapproche le plus de ma personnalité. Bien que j'aurais voulu en savoir beaucoup plus sur Artémis, qui m'a l'air d'être un esprit de famille qui pourrait avoir des similitudes avec moi si je la connaissais mieux. Elle m'attire comme un aimant, je ne saurais expliquer pourquoi.

10. Passe-miroir ou liseuse ?

Le meilleur pour la fin ! Bien que le pouvoir de passe-miroir soit juste extraordinaire, à la façon Alice sauf que tu peux rester coincé(e) entre deux miroirs qui se font la passerelle, eh bien justement cette idée de me retrouver coupée en deux, c'est moyen-moyen. Je me doute bien qu'une fois qu'on maîtrise son pouvoir, le fait de pouvoir voyager d'un bâtiment à un autre d'un simple passage soit extrêmement pratique et convenant. Néanmoins, mon c½ur balance pour le pouvoir de liseuse. Qui a ses inconvénients aussi, je le concède. Question de respect de la vie privée d'autrui, mais aussi de pouvoir ressentir comme si c'était nous les sentiments des autres : leur joie, leur tristesse, leur colère... Il faut en avoir dans le ventre ! Mais rien que pour retracer la mémoire d'un objet, tout ce qu'il a "vécu" dans sa "vie" en passant de main en main, de foyer en foyer... Cela doit être si trépidant que le c½ur en bat plus fort et qu'un océan de secrets s'offre à nous... La puissance et la dextérité qui s'échappe de nos doigts doit être unique. Je me fantasme certainement le truc mais voilà ! Je suis une liseuse déjà, en tant que fan de l'oeuvre de Christelle Dabos, mais si je pouvais l'être pour de vrai de vrai, je serais comblée ! ♥

Et voilà, c'est tout pour cette fois ! N'hésitez pas à faire ce tag par commentaires ou bien par article si le c½ur vous en dit, et partagez moi tout ça ! Je vous fais plein de gros bisous ♥
Tags : Tag ♥, La Passe-Miroir ~, Fantasy, Christelle Dabos, Gallimard Jeunesse, Saga littéraire, Bulledop ♥
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#Posté le jeudi 12 octobre 2017 08:30

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