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FICHE LECTURE : Looking Glass Girl

FICHE LECTURE : Looking Glass Girl
• AUTRICE : Cathy Cassidy.
• ANNÉE : 2015 (GRANDE-BRETAGNE).
• GENRE (S) : Jeunesse, contemporain.
• THÈMES : Réécriture de conte - Alice au pays des merveilles - Collège - Grandir - Harcèlement - Amitiés toxiques - Drame - Hôpital - Coma - Moqueries - Cruauté - Isolement - Angoisse - Chagrin - Monde imaginaire - Trahison - Jalousie - Théâtre - Popularité - Superficialité - Sentiment d'appartenance - Espoir - Confiance en soi - Premier amour...
• PAGES : 272.

Alice nearly didn't go to the sleepover. Why would Savvy, queen of the school, invite someone like her ? Now Alice is lying unconscious in a hospital bed. Lost in a wonderland of dreams and half-formed memories, she's surrounded by voices - the doctor, her worried friends and Luke, whose kisses the night of the fall took her by surprise . . . When the accident happened her world vanished - can Alice ever find her way back ?

ஜ MON AVIS :

J'étais tout bonnement impatiente de lire ce roman de Cathy Cassidy jamais traduit en français et qui nous propose une réécriture d'Alice au pays des merveilles pour le moins percutante mais aussi perturbante. Le fameux thé du Chapelier devient ainsi une soirée pyjama pour le moins originale et farfelue qui vire très rapidement au cauchemar, une pièce de théâtre sordide dont la fin ne promet pas d'être des plus heureuses.

Il s'agit sans aucun doute du roman de l'autrice le plus sombre à ce jour. Cette dernière avait déjà abordé la question du harcèlement scolaire ainsi que celle des amitiés toxiques entre jeunes adolescents mais ce n'était jamais poussé à ce point. Ici, l'autrice creuse ces sujets ardus aussi profondément qu'un terrier de lapin blanc puisse se rendre, au point qu'on en a bien souvent des sueurs froides et même carrément la nausée.

Pour ma part, ce qui se passe dans le livre m'a purement et simplement indignée. J'avais envie de hurler toute ma rage et ma ranc½ur à un personnage bien particulier qui m'a rappelé de nombreuses personnes néfastes de mon passé. Fort heureusement, l'adorable complicité entre Luke et Alice est là pour sauver cette intrigue de sa noirceur abyssale dont le dénouement m'a par ailleurs laissé un goût fort amer en bouche. Je comprends le message que Cathy C. a voulu faire passer à son jeune lectorat mais à mon sens, certaines personnes mal intentionnées et au c½ur rempli à ras bord de jalousie et de haine devraient rester pour toujours en dehors de nos vies, sans pour autant leur souhaiter le moindre mal.

Vous l'aurez compris, j'aurais espéré une fin moins mièvre et pleine de bons sentiments à ce récit mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier ce roman qui a plein d'importants avertissements à délivrer à sa juste valeur, loin de là. En plus, cela m'a donné envie de visionner une énième fois le Alice de Burton et ça, c'est toujours une excellente chose ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, lecture V.O., Looking Glass Girl, Cathy Cassidy, Littérature britannique, 2015, Jeunesse, Contemporain, réécriture de conte, Alice au pays des merveilles ♥, collège, grandir, harcèlement, trahison, amitiés toxiques, drame, hôpital, coma, moqueries, cruauté, isolement, angoisse, chagrin, monde imaginaire, jalousie, théâtre, popularité, superficialité, sentiment d'appartenance, espoir, confiance en soi, premier amour, Bonne/très bonne lecture
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#Posté le lundi 07 juin 2021 08:30

Modifié le mardi 06 juillet 2021 05:01

FICHE LECTURE : Vampire Academy, book 1 : Blood Sisters

FICHE LECTURE : Vampire Academy, book 1 : Blood Sisters
Saga traduite en français

• AUTRICE : Richelle Mead.
• ANNÉE : 2007 (ETATS-UNIS) ; 2010 (FRANCE).
• GENRE (S) : Urban fantasy, roman ado.
• THÈMES : Adolescence - High School life - Vampires - Protection - Magie - Amitié - Amour impossible - Famille - Deuil - Noirceur - Mystère - Suspens - Pouvoir - Secret - Passion - Jalousie - Rivalité - Romance - Apprentissage - Humour...
• PAGES : 332.

Rose Hathaway is a dhampir, half-vampire and half-human, who is training to be a guardian at St. Vladimir's Academy along with many others like her. There are good and bad vampires in their world: Moroi, who co-exist peacefully among the humans and only take blood from donors, and also possess the ability to control one of the four elements - water, earth, fire or air; and Strigoi, blood-sucking, evil vampires who drink to kill. Rose and other dhampir guardians are trained to protect Moroi and kill Strigoi throughout their education. Along with her best friend, Princess Vasilisa Dragomir (Lissa), a Moroi and the last of her line, with whom she has a nigh unbreakable bond. Rose is able to feel Lissa's emotions through her bond and can sometimes enter her body without Lissa knowing when her emotions are too strong. Rose and Lissa ran away from their school, the Vampire Academy, two years ago and survive through the use of compulsion and by feeding off of each other. They had been moving from places to places, but this time, they got caught by the school guardians and returned to their school.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de la célèbre saga d'urban fantasy pour ados Vampire Academy par Richelle Mead. Je ne vous cacherai pas qu'avant même que je n'entame ce roman, j'avais peur que ce dernier ne me plaise pas. En effet, il est loin le temps où la littérature vampirique pour adolescents était mon genre de prédilection. Je dirais même que c'est une lubie qui m'est très rapidement passée. Et pourtant, je me suis surprise à apprécier le premier tome de cette saga pétrie de sang qui coule et de mystère bien plus que je ne l'aurais imaginé de prime abord !

Pour commencer, j'ai énormément aimé la plume de Richelle Mead, simple mais rondement efficace. Je l'ai trouvée pour ma part rafraîchissante, pétillante, et elle ne manque assurément pas de mordant, c'est le cas de le dire. Elle vous embarque dès la première ligne et ne vous relâche plus avant que le livre ne soit terminée. Une chose est sûre, si vous avez un niveau intermédiaire ou même débutant (avec quelques solides bases tout de même) en anglais et que vous souhaitez commencer à avoir des lectures plaisir dans cette langue, il n'y a pas mieux que Vampire Academy comme galon d'essai ! De mon côté, j'ai un très bon niveau d'anglais en général mais je n'ai pas du tout l'habitude de réaliser mes lectures quotidiennes en V.O. et c'est Vampire Academy m'a permis de sérieusement me mettre dans le bain, qui m'a donné le coup de pouce dont j'avais bien besoin pour me faire entrer une bonne fois pour toutes dans le merveilleux univers des lectures en V.O. Vous l'aurez compris, si vous cherchez une écriture originale travaillée et truculente à souhait mais suffisamment simple d'accès, Vampire Academy saura sans aucun doute vous procurer votre bonheur !

Un autre point du roman qui m'a définitivement séduite, c'est la façon dont l'autrice a choisi de réorganiser la société vampirique avec d'un côté les Moroi et de l'autre les Strigoi. Richelle Mead a tout bonnement réinventé le mythe du vampire en inventant la caste des Moroi, ces vampires qui vieillissent comme le commun des mortels et ont une connexion toute particulière à la nature, ce qui est normalement un comble pour nos enfants de la nuit qui sont généralement des morts vivants et donc par essence contre-nature. Ici, les Moroi sont non seulement profondément attachés à cette dernière mais en plus, ils pratiquent une magie reliée aux cinq éléments (façon Witch, vous voyez). J'ai justement hâte d'en apprendre plus sur cette sorte de Wicca que l'on enseigne aux étudiants Moroi et sur les spécialisations qui peuvent se révéler à eux. Last but not least, on inculque aux Moroi à être particulièrement pieux ; leur attache à la religion est aussi forte que celle à la nature et cela m'a autant fait hurler de rire que sincèrement touchée au vu du fait que je suis croyante/pratiquante moi-même d'une religion. Dans l'ensemble, j'ai adoré la façon dont la Vampire Academy fonctionnait, les cours qui y sont enseignés tant aux Moroi qu'à leurs futurs protecteurs mi-humains mi-vampires que sont les novices Dhampirs et il me tarde désormais de passer plus de temps au sein de cette vénérable institution et notamment de découvrir d'où émane véritablement la rivalité/haine entre les Moroi et les Strigoi qui quant à eux correspondent bien plus à la figure du vampire sanguinaire et ayant pleinement embrassé la tentation du mal et du pouvoir absolu des ténèbres telle qu'on se l'imagine usuellement.

Passons maintenant à ce qui fâche (il fallait bien que cela explose à un moment donné). Pour être tout à fait franc avec vous, j'ai bien failli abandonner ma lecture de ce premier tome ou à tout le moins faire une pause abrupte dans ma progression car, même si ce dernier se lit super bien et que j'étais la plupart du temps totalement prise dans le feu de l'action, j'ai trouvé la narratrice de l'histoire tout bonnement insupportable. Rosemarie, Rose pour les intimes, est à mon sens l'archétype même de la nana qui se veut rebelle pour le simple plaisir d'être rebelle et donc de faire chier son petit monde (et non par réel souci de défendre ce qui lui semble être juste) ; qui parce qu'elle possède d'indéniables compétences naturelles dans sa formation de Dhampir se permet de prendre ses camarades de classe et même le corps enseignant de l'académie de haut alors qu'elle a encore énormément de choses à apprendre, à commencer par savoir faire preuve d'une sacrée dose d'humilité. Arrogante, inconsciente, Rose croit tout savoir mieux que tout le monde dans un premier temps et cela ne nous la rend pas forcément sympathique au demeurant, vous me le concéderez. Cependant, je suis malgré tout parvenue à m'attacher à elle car elle n'a en réalité pas un mauvais fond. Mais surtout, ce qui m'a le plus émue chez elle, c'est l'amour inconditionnel qu'elle voue à sa meilleure amie Lissa et qui est tout ce qu'il y a de plus réciproque. La sincérité et la puissance de leur amitié n'ont pas manqué de m'ébranler et de me faire in fine aimer ces deux filles qui sont l'incarnation même du néologisme "attachiante" qui peut au passage aussi s'appliquer à pratiquement tous les protagonistes de ce récit. Je regrette malgré tout que leur comportement irresponsable à toutes deux soit justifié à la fin de l'intrigue de façon un peu trop facile à mon goût. Certes, l'autrice a eu le mérite de chercher une explication tangible à leurs actions irrationnelles et l'on se ferait presque avoir mais cela n'a pas pris avec moi. Malgré tout, je suis passée outre au vu de l'évolution que connaît notamment le personnage central de Rose au fil du récit. La petite fille impertinente va laisser la place à un petit bout de femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui est désormais prêt à tout pour donner le meilleur de soi-même, quitte à constamment en passer par un labeur des plus ardus (la vie des gardiens n'est pas de tout repos après tout, bien au contraire), et cela a fait sincèrement chaud au c½ur à constater.

Là où je ne pardonne pas à Richelle Mead en revanche, c'est concernant l'emploi (si je puis appeler cela ainsi) fait des origines ethniques de Rose. Je m'explique : avant de lire ce roman, j'ai d'abord visionné son adaptation cinématographique sortie il y a de cela quelques années maintenant et que j'avais trouvée fort divertissante au demeurant mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui. Le fait est qu'en débutant ce roman, j'avais gardé en tête l'interprétation de Zoey Deutsch en tant que Rosemarie. Sauf que voilà, aussi talentueuse Zoey Deutsch soit-elle, et croyez bien que j'apprécie beaucoup cette actrice en temps normal, elle reste... tout ce qu'il ce qu'il y a de plus caucasienne. Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir que, dans la saga livresque originelle, le personnage de Rose avait des origines à la fois écossaises et turcs, qu'elle était de ce fait métisse et qu'elle avait tout particulièrement héritée du physique oriental de son père, avec entre autres un teint basané et des cheveux noirs de jais. Rien à voir avec Zoey Deutsch, donc. Déjà que ne pas représenter l'ethnie d'un personnage à l'écran par souci probablement de choisir une actrice à la fois blanche et plus connue que ne l'aurait été une jeune actrice orientale, c'est franchement moyen... Mais le pire du pire à mes yeux, c'est que j'ai eu la très désagréable impression que Richelle Mead n'avait pas choisi de faire de Rose une jeune fille au teint mat originaire du Proche/Moyen-Orient pour que les lectrices venant de cette région du monde puissent se sentir représentées, mais plutôt pour justifier l'attrait que la plupart des étudiants de la gente masculine Dhampirs et Moroi éprouvent à l'égard de notre fougueuse héroïne. Vous comprenez, une Moroi, même mortelle, reste une vampire, ce qui signifie que son taux de mélatonine est et restera drastiquement bas toute sa vie durant donc pas de beau teint hâlé pour faire saliver les crocs de ses messieurs. Et puis, les filles Moroi ne se nourrissant pas comme le commun des mortels, sont d'authentiques planches à pain qui ne peuvent de ce fait que difficilement attirer ces jeunes mâles en rut. Rose, elle, c'est autre chose ! Rose a pile les bonnes formes là où il faut, Rose est appétissante, exotique... Pas besoin de vous faire un dessin à ce stade : le seul intérêt des origines orientales de Rose et des attributs physiquement visibles qu'elle en a hérité, c'est de faire d'elle une bombasse à laquelle il est impossible de résister, ni plus, ni moins. Le superbe message de superficialité que cela fait passer, je vous jure ! Cela m'a mise hors de moi, je puis vous l'assurer... C'est tellement dommage car la plume et l'imaginaire de Richelle Mead valent assurément le détour mais ça, ça, c'est franchement moche, quoiqu'on en dise. Je ne vais pas m'appesantir plus avant là-dessus, vous avez compris le message, mais très sincèrement, cela me fait de la peine et, même si je compte lire les autres tomes de la saga, je n'oublierai certainement pas cet affront envers les personnes, en particulier les filles/femmes, d'origine turque/arabe qui ont dû se sentir extrêmement mal à l'idée d'en être réduites ainsi à de simples objets sexuels...

Pour conclure, malgré la pléthore de clichés propres à la littérature ado que ce premier tome de Vampire Academy peut comporter (je pense entre autres à l'ambiance purement et simplement toxique qui règnerait dans les high schools typiquement américaines où tous les coups bas sont permis pour gagner en popularité), j'ai su tout de même y trouver mon compte et une certaine profondeur à laquelle je ne m'attendais pas, je le reconnais. Après, cela reste avant toute chose une lecture sans prise de tête et c'est pile ce dont j'avais besoin en ce moment donc, quoiqu'il arrive, j'aurai été satisfaite de mes soins. Et puis au fond, ces jeunes adultes malmenés par leurs hormones auront réussi à un tant soit peu me faire fondre, je ne peux pas le nier. Il faut dire que selon moi, la fin de ce premier tome sauve sérieusement les apparences : je l'ai en effet trouvée plus mature/mûrie que le reste du roman, avec un rythme et des réflexions un peu plus posées et des personnages qui ont enfin décidé de garder la tête froide et de suivre leur bonne intuition. Sans mentir, je serais très heureuse de tous les retrouver dans la suite de la saga ! Cela promet d'être sensuel et sanglant tout ça ; la bataille entre Moroi et Strigoi ne fait que commencer et je suis prête à m'y retrouver au beau milieu à mes risques et périls ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Lecture V.O., Vampire Academy, Blood Sisters, Tome 1 ♥, Richelle Mead, 2007, 2010, Littérature américaine, Urban fantasy, Roman ado, Adolescence, high school life, vampires, protection, magie, amitié, amour impossible, famille, deuil, noirceur, mystère, suspens, pouvoir, secret, passion, jalousie, rivalité, romance, apprentissage, humour, bonne/très bonne lecture
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#Posté le mercredi 17 juin 2020 09:51

Modifié le mardi 23 juin 2020 10:16

FICHE MANGA : L'Atelier des Sorciers - T1

FICHE MANGA : L'Atelier des Sorciers - T1
• TITRE V.O. : Tongari Bôshi no Atelier, book 1.
• MANGAKA : Kamome Shirahama.
• ANNÉE : 2017 (JAPON) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Magie, fantasy, aventure, sorciers, sorcellerie, enfance, amitié, don, détermination, rencontre décisive, apprentissage, grandir, pouvoirs, volonté, application, secrets, rivalité, malveillance, jalousie, mystère, suspens, dangers, découvertes, univers fantastique...
• PAGES : 212.

Coco a toujours été fascinée par la magie. Hélas, seuls les sorciers peuvent pratiquer cet art et les élus sont choisis dès la naissance. Un jour, Kieffrey, un sorcier, arrive dans le village de la jeune fille. En l'espionnant, Coco comprend alors la véritable nature de la magie et se rappelle d'un livre de magie et d'un encrier qu'elle a acheté à un mystérieux inconnu quand elle était enfant. Elle s'exerce alors en cachette. Mais, dans son ignorance, Coco commet un acte tragique !

Dès lors, elle devient la disciple de Kieffrey et va découvrir un monde dont elle ne soupçonnait pas l'existence !

ஜ MON AVIS :

J'étais obligé de commencer cette série de mangas : il faut me comprendre, TOUT LE MONDE (ou presque) en parle et à force, on finit par céder et par se lancer, par se jeter pieds et poings liés dans cette aventure magique nous aussi ! Magique, c'est le mot car L'Atelier des sorciers m'a tout simplement mis des étoiles plein les yeux !

Première chose à souligner : les dessins sont juste ma-gni-fi-ques. Comme dirait Cristina, « c'est magnifaïk, ma chérie ! » - et elle n'aurait certainement pas tort ! Ce foisonnement de petits détails qui nous laissent sans voix, cette minutie dans le trait de crayon, cette douceur et délicatesse dans la façon dont les personnages sont dépeints, tout cela crée une véritable ambiance enchanteresse qui nous enveloppe tel le plus moelleux des cocons et dont nous n'avons plus envie de nous déloger une fois ce premier tome terminé. Je vous le dis, je me retiens sérieusement de me jeter sur la suite séance tenante ! Je suis purement et simplement tombée amoureuse de cet univers qui regorge de surprises, bonnes comme mauvaises, et qui nous donne l'envie irrésistible de porter fièrement son chapeau, sa cape et ses bottes d'apprentie-sorcière et de partir à l'aventure dans des contrées extraordinaires, et ce à nos risques et périls ! La petite fille en moi qui se rêve encore magicienne grâce entre autres à Magical Dorémi (ou le meilleur anime du monde, on ne va pas se mentir) en a été juste ravie !

J'ai également succombé au charme des divers protagonistes de l'intrigue. Coco, l'héroïne principale de cette histoire complètement folle et abracadabrante, est à mon sens indéniablement adorable et attachante. Elle fait preuve d'une bonne volonté sans failles et est prête à tout pour prouver sa valeur et qu'elle est digne de faire usage de la magie si mystérieuse et énigmatique réservée à la confrérie tout aussi hermétique des sorciers. Cette fillette est juste une vraie boule d'énergie solaire que j'ai trouvée profondément inspirante et touchante. Coco nous donne en effet le désir irrépressible d'aller de l'avant, de se surpasser et d'affronter nos peurs avec le sourire. Comment ne pas l'aimer incommensurablement dans ces conditions ? Je ne vous cacherai pas que j'ai aussi défailli face à la force de séduction si singulière de son professeur de sortilèges, j'ai nommé Kieffrey alias "le beau garçon à lunettes". J'ai fondu comme neige au soleil face à la beauté aveuglante tant intérieure qu'extérieure de ce personnage, je me suis fait avoir comme une bleue. Pourtant, cela se sent, se voit comme le nez au milieu de la figure que Kieffrey nous fait des cachotteries, ainsi qu'à ses jeunes élèves absolument hilarantes, envoûtantes, à la personnalité déjà si affirmée et aux bouilles à proprement parler à croquer, mais je préfère opter pour la solution du déni... ou plutôt de croire en ce remarquable enseignant de toutes mes forces. Il ne peut pas faire partie du côté obscur, je refuse ne serait-ce que de l'envisager ! Ma gentillesse et ma naïveté me perdront, c'est certain...

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller vigoureusement de laisser sa chance à L'Atelier des sorciers car je puis vous assurer que cette saga vaut largement tout le foin que l'on en fait ! En tout cas, ce tome introducteur à ce vaste univers ensorceleur dont on ne voit ici que la pointe de l'iceberg m'a résolument conquise. C'est comme si j'étais retournée dix/quinze ans en arrière, à enfiler ma panoplie de petite magicienne en herbe avec grâce et volupté, à apprendre à bien manier ma baguette magique et à tracer mes runes de sorts correctement, tout cela se déroulant dans mes rêves d'enfant, et désormais de jeune adulte, les plus fous. Incantations, fous rires, dangers, suspens insoutenable, émerveillement, envoûtement, angoisses, détermination à revendre, noirceur, espoir, féerie, fascination, voici tout ce que nous promet L'Atelier des sorciers. J'ajouterais que, pour ma part, j'en redemande encore ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, L'Atelier des sorciers, Tome 1 ♥, Kamome Shirahama, 2017, 2018, Seinen, Magie, fantasy, aventure, sorciers, sorcellerie, enfance, amitié, don, détermination, rencontre décisive, apprentissage, grandir, pouvoirs, volonté, application, secrets, rivalité, malveillance, jalousie, mystère, suspens, dangers, découvertes, univers fantastique, coup de coeur ♥
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#Posté le mardi 08 octobre 2019 04:04

Modifié le jeudi 04 juin 2020 17:12

FICHE LECTURE : Le Renard de Morlange

FICHE LECTURE : Le Renard de Morlange
• AUTEUR : Alain Surget.
• ANNÉE : 1995, 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Renard, malédiction, magie, sorcellerie, Lorraine, aristocratie, noblesse, hiérarchie sociale, cruauté, violence, rédemption, forêt, dangers, métamorphoses, pleine lune, réincarnation, Moyen Age, conte, fable, légende, seigneurie, comté, serviteurs, rivalité, jalousie, haine, méchanceté, oppression, extorsion, interdiction, liberté, vengeance, ruse, malice, revanche, désarroi, désespoir, pardon, apprentissage, maturité, enseignement, religion, chrétienté, orgueil, péché...
• PAGES : 224.

Violences, humiliations : rien n'arrête le cruel comte de Morlange. Rien ? Jusqu'au jour où un vieil ermite lui prédit que, s'il ne change pas sa conduite, il sera transformé en jeune renard les nuits de pleine lune... tout en conservant son esprit humain, et ainsi jusqu'à ce qu'il ait fait pénitence ! Si Renaud de Morlange est un fin chasseur, Renard a, lui, bien des choses à apprendre pour affronter les dangers de la forêt...

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du Renard de Morlange d'Alain Surget, ou un récit que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam avant que les éditions Nathan ne me l'envoie inopinément. Je les en remercie par ailleurs chaleureusement car j'ai passé un joli petit moment de lecture avec ce très court roman qui s'apparente plus à un long conte à dire vrai.

La réédition de ce livre jeunesse m'a permis de découvrir une collection de chez Nathan, j'ai nommé Dyscool, dont je salue grandement l'initiative, à savoir faciliter la lecture aux jeunes et moins jeunes dyslexiques ainsi qu'aux malvoyants à l'aide d'une grande taille de police agréable à lire, avec une forme des caractère ronde et claire qui ne fatigue résolument pas les yeux, et d'une pagination extrêmement aérée qui simplifie la tâche à notre vue parfois vacillante. Personnellement, pour moi qui doit porter des lunettes depuis que je suis enfant et qui adore lire, ça m'a fait énormément plaisir de pouvoir reposer mes mirettes constamment ou à tout le moins la plupart du temps plissées afin de se concentrer et avancer dans des lectures généralement conséquentes avec un ravissant petit ouvrage qui a tout pour donner envie, et ce même aux récalcitrants qui ont l'impression que la lecture n'est pas une activité faite pour eux, que ce soient pour des raisons de santé ou d'origine sociale. Vous l'aurez compris, cela fait déjà un bon point pour cette nouvelle (ou plutôt devrais-je dire "dernière" au vu de la date de parution) édition du Renard de Morlange.

L'autre caractéristique de cette histoire d'antan qui m'intéressait immensément, c'est son cadre : la folle quête initiatique vers un retour, pour ne pas dire une découverte et appréhension totale, à l'humanité de Renaud de Morlange se déroule en Lorraine, ma région adorée. Ça peut sembler n'être pas grand chose dit comme ça mais pour moi, le simple fait que le récit se passe dans mon petit coin de Grand Est (enfin, je ne suis pas mosellane, encore moins messine, mais vosgienne - quelle importance, on fait tous partie de la même famille après tout !), cela compte énormément et change pour ainsi dire carrément tout ! J'exagère sans doute un tantinet mais, histoire de parler un peu plus sérieusement, j'adore en apprendre plus sur les anciens ducs et seigneurs de Lorraine, sur le mode de vie et la hiérarchie sociale d'autrefois, sur le passé entre autres glorieux de ma contrée au fil de mes lectures, surtout lorsque cela se produit de manière aussi impromptue ! La surprise n'en est que plus agréable et délectable à mon sens. Et puis, quand on connaît déjà le territoire qu'une intrigue nous fait explorer, on se repère immédiatement, on parvient de suite à se représenter mentalement le paysage visuel - quoique, le jour où j'ai dévoré telle une louve affamée ce récit, j'ai fait une splendide balade en forêt déodatienne donc autant vous dire que j'avais un sacré bon équivalent de la forêt de Renaud-renard juste sous mes yeux ébahis et qui ne lassent jamais de cette superbe vue... Bref, c'est comme si l'on était à la maison ! Ce qui était doublement mon cas à ce moment-là, comme j'aime encore une fois à m'en vanter (promis, j'arrête dès à présent de radoter comme une vieille grand-mère). En ce qui concerne la légende du Renard de Morlange, même si celle-ci a été inventée de A à Z par l'auteur et ne se base donc probablement pas sur des faits réels, ou fort s'en peut, je remercie infiniment cette dernière d'avoir rendu un si belle hommage à notre terre sacrée des mirabelles (cette appellation provient à 100% de mon imagination farfelue, merci de ne pas en tenir compte) avec ce que je considère être digne d'une authentique fable venue tout droit des temps anciens pour nous enchanter et nous emporter dans une bulle temporelle absolument magique.

Néanmoins, ce à quoi je ne m'attendais véritablement pas et qui m'a tout bonnement conquise, envoutée, exaltée, fait vibrer (bref, vous visualisez le tableau) et que je ne peux que vigoureusement approuver, c'est la dimension profondément humaine de cette histoire de châtiment divin et de cheminement vers une bien meilleure version de soi-même, respectueuse d'autrui et de ses droits. S'ajoute à cela un rapprochement très intelligent qu'Alain Surget réalise entre nous, pauvres fous et mortels, êtres à quatre pattes, et les merveilleuses créatures que sont les animaux et qui permet à icelui de véhiculer par le biais de son ½uvre un fabuleux et nécessaire message, une ingénieuse et somptueuse morale axée sur la déférence, l'ouverture d'esprit et la bonté dont nous devons faire preuve les uns envers les autres, que ce soient envers nos semblables hommes et ou femmes ou vis-à-vis des êtres vivants, tous autant qu'ils sont. Avec Le Renard de Morlange, le romancier nous inculque en effet une leçon mémorable de savoir-vivre et de décence. Il nous rappelle qu'il faut être apte un jour à se mettre à la place du plus petit et du plus humble et que nous sommes tous, SANS EXCEPTION, dignes de l'estime d'autrui, que tout un chacun a sa place sur cette Terre et qu'il faut savoir l'apprécier à sa juste valeur, qui qu'il soit. Cela peut paraître évident mais, pour une multitude de personnes, essentiellement des hommes soit dit en passant (je n'ai pas peur de clasher, moi, madame !), ce n'est pas encore le cas - et pour ce qui est de certains spécimens particulièrement affolants (je ne cite personne tant cela me semble gros comme une maison - et encore, ces figures de proue de la stupidité crasse et de l'ignominie sont loin d'être les seules, il y en a une pléthore de phénomènes comme ceux-là éparpillés sur la nature), cela ne leur rentrera sans aucun doute jamais dans le crâne. C'est fort malheureux, n'est-ce pas ? Et encore, le mot est faible... Pour en revenir à mon propos, je confirme qu'une petite piqûre de rappel de ce genre en ce qui concerne notre nature intrinsèquement humaine, cela fait toujours le plus grand bien !

Au fond, les seuls petits "bémols" que j'ai relevés avec ce livre, les "regrets" que j'éprouve personnellement de mon côté, concernent dans un premier temps la cruelle atténuation (je préfère utiliser ce mot-ci plutôt que celui de "manque" qui serait totalement injuste dans le cas présent) de l'identité et de la personnalité des protagonistes de cette histoire. Ou plutôt, ce qui m'a en réalité extrêmement frustrée car je ne tiens certainement pas à être mauvaise langue, c'est le fait que l'auteur n'ait fait le travail qu'à moitié au niveau de l'élaboration de leur caractère à chacun. Je m'explique : si, d'un côté, leur comportement est digne des parfaites figures stéréotypes des histoires moyenâgeuses (le seigneur sans pitié, la damoiselle en détresse, le fringuant amant et rival, le monarque magnanime mais souvent bourru), de l'autre, leur façon de penser et de se percevoir soi-même et les uns les autres est à proprement parler visionnaire, bien en avance sur leur époque. J'ai immensément goûté cette facette-là de nos personnages-types mais je regrette amèrement qu'Alain Surget ne soit pas allé plus loin, notamment en étoffant le passif de chacun et en leur donnant ainsi une réelle consistance et singularité. Très honnêtement, je trouve cela tout ce qu'il y a de plus dommage parce que Le Renard de Morlange avait in fine le potentiel pour devenir un roman-fleuve historique unique en son genre avec une histoire bien plus approfondie, épique et bouleversante. Le fait que ce véritable petit trésor en soit réduit in the end à une simple comptine pour enfants me navre sincèrement. Peut-être que je vois trop grand pour un mignon petit récit qui recèle déjà bien des qualités et qui fait parfaitement le job auprès de sa cible éditoriale principale mais au vu des connaissances de l'auteur en ce qui concerne la géographie, l'Histoire de sa région mais aussi le langage que l'on tenait en ce temps-là, il y avait moyen de faire beaucoup fort et marquant. Ce n'est là que mon humble opinion, je ne cesserai jamais de vous le rappeler. D'autre part, je déplore la quasi (je me montre extrêmement gentille en employant ce mot-là car en réalité, pour parler franchement, il n'y a qu'une maigre illustration en fin d'ouvrage pour contenter nos pupilles) absence d'illustrations pour agrémenter le récit qui auraient justement permis d'égayer ce dernier et de le rendre d'autant plus vivace, dynamique, prenant et attrayant que le trait de crayon de Philippe Mignon est absolument charmant. Il suffit de voir l'adorable, exquise couverture de cet ouvrage pour le comprendre. En clair, cette inexistence flagrante d'ambition dans le cas du Renard de Morlange m'a sans conteste déçue, je ne vous le cache pas. L'ancien Renaud de Morlange n'aurait sûrement pas approuvé cela et, pour une fois, j'aurais été bien d'accord avec lui...

Pour conclure, je dirais que Renard de Morlange est une très jolie petite histoire que je suis bien heureuse d'avoir découverte, même si, en tant que lectrice adulte, mes exigences sont clairement insatisfaites. Mais afin de tempérer mon propos car je n'apprécie pas du tout le ton précieux que je suis en train de prendre à l'heure où j'écris ces lignes, je suis persuadée que la petite fille que j'étais aurait adoré vivre une aventure aussi palpitante et périlleuse qu'est celle d'un goupil au fin fond des bois. Et ce qui est encore plus certain, c'est que j'aurais largement préféré étudier Le Renard de Morlange en cinquième plutôt que l'abrutissant et tout ce qu'il y a de plus ennuyeux Yvain ou le chevalier au lion de Chrétien de Troyes, ou l'un des titres que je peux me targuer d'avoir tout bonnement détesté en matière de lecture scolaire ! J'achèverais donc cette chronique en assertant sans trop pouvoir me tromper que la plume d'Alain Surget constitue une excellente porte d'entrée vers l'univers indéniablement extraordinaire de la lecture et ce peu importe notre âge et les horizons desquels nous provenons ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Le Renard de Morlange, Alain Surget, 2018, Littérature française, Jeunesse, 1995, Renard, malédiction, magie, sorcellerie, Lorraine, aristocratie, noblesse, hiérarchie sociale, cruauté, violence, rédemption, forêt, dangers, métamorphoses, pleine lune, réincarnation, Moyen Age, conte, fable, légende, seigneurie, comté, serviteurs, rivalité, jalousie, haine, méchanceté, oppression, extorsion, interdiction, liberté, vengeance, ruse, malice, revanche, désarroi, désespoir, pardon, apprentissage, maturité, enseignement, religion, chrétienté, orgueil, péché, Bonne lecture
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#Posté le jeudi 12 septembre 2019 07:29

Modifié le jeudi 12 septembre 2019 10:28

FICHE LECTURE : O.R.A.C.L.E. - T2 : Ys City

FICHE LECTURE : O.R.A.C.L.E. - T2 :  Ys City

• AUTRICE : Justine Morvan.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Urban fantasy.
• THÈMES : Monde contemporain, Bretagne, Angleterre, magie, mythologie, révélation, légendes, criminalité, apocalypse, déterrer le passé, souffrance, drame, deuil, conflit, enquête, policier, humour, amitié, travail d'équipe, créatures surnaturelles, cohabitation, noirceur, violence, insubordination, organisation internationale, technologie avancée, mystère, action, aventure, modernité, courage, combativité, témérité, assurance, confiance, loyauté, entraide, jalousie, rivalité, mission, secrets, menace, danger, épouvante, suspens...
• PAGES : 320.

Ma chronique du tome 1 : ici.

« Le tome 2 du Men in Black celte »

La suite des aventures de Youna et de son unité nous emmène cette fois jusqu'aux forêts et aux métropoles du Royaume-Uni, à la recherche d'un remède contre un mal meurtrier répandu par l'Ankou, l'ange de la mort des légendes celtiques...

Les choses ne s'arrangent pas pour Youna et son équipe, chargés par O.R.A.C.L.E. d'enquêter sur de terrifiants cas de folie meurtrière. L'épidémie qui commence à infecter la zone celte, poussant ses habitants à la violence, est causée par le plus redoutable adversaire qui soit : l'Ankou, l'esprit de la mort. Ivre de haine, il sème sur son passage les graines de la peur et son message est clair : il ne s'arrêtera pas avant d'avoir envoyé dans la tombe tous les vivants à sa portée...

Contre le chaos qui approche, il faut désormais une arme et vite : le sang est prêt à couler et les requins rôdent...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'une suite de saga que j'étais juste impatiente (et encore, le mot est faible) de continuer, j'ai nommé O.R.A.C.L.E.. En effet, je ne pouvais contenir mon excitation et ma joie à l'idée de pouvoir lire ce second tome, Ys City, que j'ai juste dévoré et adoré, c'est le cas de le dire. Déjà, on ne va pas se le cacher : la couverture donne hyper envie de découvrir le contenu de l'ouvrage à mon sens. Elle est selon moi tout aussi intrigante que le titre énigmatique octroyé au successeur de Korrigans : que ce soit la superbe ville de Londres en arrière-plan, le serpent tout bonnement angoissant qui nous lorgne depuis la pénombre où il se terre et qui n'attend qu'une chose, frapper fort et sec, là où cela fait le plus mal, ou encore cette prédominance du rouge qui rappelle le sang et la violence, il n'en fallait pas plus pour que naisse en moi l'irrépressible désir de me jeter sur ce roman et d'y plonger pieds et poings liés en contemplant cette saisissante illustration. Avec tous ces éléments mystérieux et fascinants qui nous tapent dans l'½il d'emblée de jeu, ce tome deux me promettait de vivre des aventures démentielles et je peux vous assurer qu'il s'est révélé être à la hauteur de mes attentes. Très honnêtement, il a même réussi à aller au-delà. Laissez-moi vous en convaincre sans plus tarder ! Mais avant cela, je n'oublie pas les bonnes manières : un grand merci au Temps éditeur pour ce merveilleux envoi. Grâce à eux, et au talent indéniable de Justine Morvan pour raconter des histoires aussi mouvementées, j'ai vécu des péripéties extraordinaires et éprouvantes auprès de mes personnages adorés !

Le premier sentiment à m'avoir envahi en commençant ce livre, c'est le plaisir non dissimulable que j'ai pris à retrouver ma fameuse unité 29 chérie. Quel bonheur de pouvoir être de nouveau à leur côté et de les suivre dans leur enquête qui prend avec Ys City une tournure de plus en plus sombre et effrayante. Qui plus est, j'ai trouvé cela particulièrement appréciable le fait que l'autrice ait décidé de nous dévoiler un pan du passif extrêmement douloureux de chacun. Cela nous permet de nous faire sentir encore plus proche d'eux, de les rendre plus réels à nos yeux, d'avoir la sensation de pouvoir presque les toucher, les atteindre, de créer ou plutôt dans le cas présent de renforcer ce profond lien d'empathie qui avait été tissé entre le lecteur et chaque membre de cette équipe de choc dans le premier tome. Il n'y a rien à ajouter, j'aime toujours autant Youna, Talmad, Netun et Elias de tout mon être. Ils sont fidèles au rendez-vous, avec leurs incomparables qualités et leurs fêlures désarmantes, et ils se montrent ici beaucoup plus humains et vulnérables qu'auparavant, ils apprennent aussi à compter les uns sur les autres et à baisser la garde, à briser leur carapace, ce qui fait juste chaud au c½ur et renforce le sentiment d'identification que l'on éprouve instantanément à leur égard dès le début de cette mission qui va petit à petit amorcer leur descente aux enfers. Cependant, les deux personnages qui m'ont le plus bluffée, et c'était bien la dernière chose que j'escomptais d'eux, ce sont Démétrius et Cérès. D'en apprendre plus sur eux aussi m'a permis de faire la lumière sur leur comportement qui me paraissait souvent irrationnel et la plupart du temps tout simplement ignoble, pour ne pas dire des plus dérangés. Je ne dis pas que je leur pardonne leurs actes déplorables et d'une cruauté sans nom, loin de là, mais je comprends mieux ces pauvres âmes en perdition désormais. Démétrius, que je prenais pour un benêt sans cervelle, est parvenu à me toucher en plein c½ur ; quant à sa redoutable jumelle, jamais je n'avais croisé au cours d'une de mes lectures un personnage autant noyé dans sa noirceur d'encre et torturée qu'elle auparavant. La folie indicible à laquelle ses décisions sans appel l'ont menée m'a littéralement hérissé les poils. J'ai également beaucoup apprécié faire connaissance avec deux nouvelles figures-clés de cette histoire, aux caractères pour ainsi dire radicalement opposés : Kimpa, mère de Youna dont celle-ci tient indéniablement son fort tempérament et son courage sans bornes, est aussi sévère, colérique, imposante et intimidante que Devronn (je vous laisse découvrir par vous même de qui il s'agit, vous n'allez pas en revenir) est nonchalant, culotté (doux euphémisme), sournois et exaspérant. Pour autant, autant l'un que l'autre ont agréablement me surprendre grâce à leur fragilité habilement enfouie sous leurs milliers de défauts qui a su m'émouvoir et faire écho en moi. Et ma corde sensible n'est pas prête de s'arrêter de vibrer avec cette saga littéraire unique en son genre, je vous le garantis.

De toute manière, l'autrice a le don pour malmener ses protagonistes et pour creuser leur psychologie en profondeur, de façon à ce qu'ils nous paraissent être les plus crédibles et authentiques possibles. S'ajoute à cela sa capacité épatante à capter notre attention jusqu'au bout, jusqu'aux ultimes lignes qui ont été pour ces deux premiers tomes un véritable supplice à vivre (dans le bon sens du terme, rassurez-vous), ainsi qu'à construire une histoire extrêmement haletante, intense et prenante qui tient résolument la route, ce qui rend alors le livre impossible à lâcher avant d'en avoir obtenu le tout dernier mot, le point final. En outre, les révélations tout bonnement ahurissantes égrainées au fil de l'intrigue ont participé à me tenir véritablement en haleine et à me décrocher la mâchoire au vu du coup de massue que je recevais à chaque épiphanie. Cependant, l'autrice ne nous dit pas tout et cela lui laisse ainsi de quoi faire pour les tomes trois et quatre à venir. Je vous laisse deviner quelle torture c'est actuellement pour moi de devoir attendre leur parution à tour de rôle pour pouvoir être enfin pleinement contentée. Un autre point qu'il me semblait important d'aborder afin de vous persuader comme il faut de découvrir cette série livresque juste incroyable : Justine Morvan fait tout au long du récit, et l'on peut remarquer cela dans ce tome deux en particulier, de très nombreuses références à la pop culture qui se sont révélées être à mon sens très intelligentes et pertinentes. Elles enrichissent le récit à mon sens, en lui apportant généralement une pointe d'humour bienvenue pour apaiser les tensions, tout en faisant bien évidemment avancer l'histoire. Et puis, quel délicieux bonheur de constater à quel point l'autrice a bon goût ! Il ne fait aucun doute : l'autrice maîtrise la pléthore d'influences dont elle recèle en terme de fantastique, fantasy, légendes, mythologie celtique et une culture G qu'elle a très large pour donner à son ½uvre une autre toute particulière.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous encourager à laisser sa chance à O.R.A.C.L.E. Pour ma part, j'ai trouvé ce tome deux, dont le titre se lit Ys City, Ys tout attaché, et non Y.S. City (petit conseil d'amie qui ne s'est rendue compte de son erreur de prononciation qu'à la fin de sa lecture et qui s'est sentie bien bête à ce moment-là), encore plus dense et poignant que le premier, qui était déjà une jolie réussite en matière d'événements sordides hallucinants au premier sens du terme et de monstruosité(s). Par rapport à l'opus précédent, l'autrice monte encore d'un cran au niveau de l'horreur insoutenable que nous fait vivre cet esprit de la mort particulièrement appliqué dans son immonde tâche de destruction et de perversion des esprits. On ressort ainsi de ce livre complètement lessivés et à bout de souffle. Cette lecture m'a également permis d'ouvrir les yeux sur beaucoup de détails qui me semblaient énigmatiques et qui ont fini par prendre tout leur sens, notamment en ce qui concerne la personnalité et les agissements des divers personnages. Je terminerai ma critique de ce livre sur les paroles suivantes : MERCI à Justine Morvan de maintenir avec un brio qui force l'admiration le suspens insoutenable engendré par ce cliffhanger renversant. Et merci aussi d'avoir su élaborer une telle intrigue d'exception, d'avoir donné naissance à un univers aussi spécial ! J'EN VEUX ENCORE !!! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Le Temps éditeur, Justine Morvan, Littérature française, Tome 2 ♥, O.R.A.C.L.E, Ys City, 2018, urban fantasy, Monde contemporain, Bretagne, Angleterre, magie, mythologie, révélation, légendes, criminalité, apocalypse, déterrer le passé, souffrance, drame, deuil, conflit, enquête, policier, humour, amitié, travail d'équipe, créatures surnaturelles, cohabitation, noirceur, violence, insubordination, organisation internationale, technologie avancée, mystère, action, aventure, modernité, courage, combativité, témérité, assurance, confiance, loyauté, entraide, jalousie, rivalité, mission, secrets, menace, danger, épouvante, suspens, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 07 juillet 2019 05:50

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