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FICHE LECTURE : La lumière dans les combles

FICHE LECTURE : La lumière dans les combles
• TITRE V.O. : The Light in Hidden Places.
• AUTRICE : Sharon Cameron.
• ANNÉE : 2020 (USA), 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Historique, jeunesse.
• THÈMES : Seconde Guerre mondiale - Histoire vraie - Drame - Pologne - Enfance - Adolescence - Juifs - Persécution - Noirceur - Haine - Violence - Meurtres - Traumatisme - Génocide - Shoah - Arrestations - Déportation - Souffrance - Deuil - Conflit - Occupation allemande - Etouffement - Soldats - Gestapo - Collaboration - Ennemis - Solidarité - Entraide - Héroïsme - Maturité - Courage - Période sombre - Justes parmi les Nations - Cachette - Amitié - Famille - Générosité - Amour - Espoir - Sagesse - Combat - Lutte - Survie - Valeurs - Idéaux - Liberté - Pureté - Innocence - Paix...
• PAGES : 512.

« J'espère bien que vous allez m'emmener à la Gestapo. Alors je pourrai leur dire ce que je vais vous dire à vous. Que vous êtes des lâches. Et des idiots. Bien sûr que je veux cacher des juifs! Je le reconnais. C'est la vérité. Je veux les cacher et les aider jusqu'à ce que quelqu'un décide d'en finir avec cette guerre. »

Stefania a choisi son camp. Quitte à en payer le prix fort...

L'histoire vraie de Stefania Podgórska : une aventure inoubliable qui place l'héroïsme au c½ur d'une des pages les plus noires du XXe siècle.

« A la fois haletant et puissant. »
Ruta Sepetys

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de La Lumière dans les combles signé Sharon Cameron.

Que vous dire sur ce roman ? Les mots me manquent pour le décrire. Déjà, il est extrêmement difficile d'émettre un avis subjectif dessus étant donné qu'il se base essentiellement sur des faits réels remaniés afin de correspondre à un certain schéma narratif qui permet de les condenser et de les rendre plus compréhensibles. Une chose est sûre, c'est que l'autrice a réalisé cette tâche complexe et épineuse avec beaucoup de pudeur, de justesse et de respect à l'égard des personnes de chair et d'os qui ont véritablement vécu cette histoire qui nous semble plus folle et impossible que n'importe quel récit de fiction, et pourtant...

Ce livre nous met une énorme claque, nous transperce jusqu'aux os à chaque page qui se tourne. Aucun paragraphe, aucune phrase, aucun mot n'est là pour nous épargner mais au contraire pour nous frapper de plein fouet. J'ai eu les poils qui se hérissaient et des sueurs froides tout au long de ce roman percutant, éprouvant à lire aussi mais à mettre assurément entre toutes les mains. L'histoire de Stefania et de sa petite s½ur, de ces 13 juifs cachés dans leur grenier, qui mériterait sans aucun doute à être plus connue, nous démontre que tout ce que l'on prend pour acquis est en réalité une bénédiction. Ce livre nous met sous les yeux sans fard et sans prétention aucune la précarité et la souffrance la plus totale et comment ces êtres humains en apparence ordinaires ont pu y faire face avec ce que je nommerais être une patience à toute épreuve, une résilience sans commune mesure et un courage qui force l'admiration.

Vous l'aurez compris sans doute, ce livre m'a littéralement subjuguée du début jusqu'à la fin. On sent le travail de recherche qui a été fait derrière et toute la dévotion que ressent l'autrice à l'égard de la famille Podgórska-Diamant et je ne la remercierai jamais assez de nous avoir partagé tout cela. A vrai dire, je considère même La lumière dans les combles comme étant d'utilité publique, sans exagération de ma part. Ce serait tellement merveilleux si ce roman était étudié au collège et/ou au lycée en parallèle des cours d'histoire sur la Seconde Guerre mondiale car il a tant à nous apprendre sur notre passé, notre présent et même notre avenir, quelque soit notre âge... COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, La lumière dans les combles, Sharon Cameron, Littérature américaine, 2021, Roman historique, Jeunesse, Seconde Guerre Mondiale, Histoire vraie, Drame, Pologne, Enfance, Adolescence, Juifs, Persécution, Noirceur, Haine, Violence, Meurtres, traumatisme, génocide, shoah, arrestations, déportation, souffrance, deuil, conflit, occupation allemande, etouffement, soldats, gestapo, collaboration, ennemis, solidarité, entraide, héroïsme, maturité, courage, période sombre, Justes parmi les Nations, Cachette, amitié, famille, générosité, amour, espoir, sagesse, combat, lutte, survie, valeurs, idéaux, liberté, pureté, innocence, paix, Coup de foudre ♥
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#Posté le vendredi 26 mars 2021 14:50

Modifié le dimanche 28 mars 2021 04:19

FICHE LECTURE : La Guerre de Catherine

FICHE LECTURE : La Guerre de Catherine
• AUTRICE : Julia Billet.
• ANNÉE : 2012, 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Roman d'apprentissage, historique.
• THÈMES : Seconde Guerre mondiale - XXe siècle - France - Résistance - Photographie - Antisémitisme - Shoah - Nazisme - Occupation - Fuite - Survie - Solidarité - Entraide - Générosité - Espoir - Amitié - Amour...
• PAGES : 368.

Rachel Cohen s'appelle désormais Catherine Colin. Elle doit oublier son ancien nom et celui de ses parents. Mais aussi sa vie d'avant, quand il n'y avait pas la guerre et que les Juifs ne devaient pas se cacher. Et puis il faut partir. Dans sa fuite, Catherine emporte son Rolleiflex et des films. Pour tenir, pour résister, elle fait des photos.

« Je sors mon appareil et prends une photo d'Hélène, au moment où elle me fait un signe de main. Je devine que j'ai saisi chez ma compagne de route un mouvement infime, entre tristesse pesante et force que donne la nécessité d'agir. Ce simple geste de femme qui soulève sa valise est la première image qui me restera de mon long périple dans la guerre. »

Julia Billet à propos de son livre : « Cette histoire s'inspire donc de faits du réel, de personnages ayant existé et à qui je souhaite rendre hommage. [...] mais La Guerre de Catherine reste avant tout un roman, un roman qui s'inscrit dans une période de l'histoire et vient rappeler que, même quand les loups hurlent à la mort, des femmes et des hommes savent rester fidèles à leur humanité. »

La Guerre de Catherine a été adapté en BD chez Rue de Sèvres.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du roman La Guerre de Catherine signé Julia Billet paru pour la première fois en 2012 et réédité cette année dans cette sublime édition poche à la superbe couverture que l'on doit à la talentueuse illustratrice Julia Billet. Ayant tout bonnement adoré l'adaptation en bande dessinée de cet ouvrage, il me tardait d'en découvrir le roman d'origine... et quel bonheur mes agneaux, quel bonheur !

Que vous dire sur ce livre ? Il s'agit là véritablement d'une ode à la vie, à l'amour, à l'humanité ; d'un tourbillon d'espoir et de lumière qui vous emporte et ne vous relâche qu'une fois le roman terminé. Pour ma part, j'ai pris un réel plaisir à redécouvrir les pérégrinations de Rachel/Catherine comme si c'était la toute première fois, à revoir la guerre à travers ses yeux de photographie amateur d'ores et déjà aguerris, qui parviennent à déceler l'indicible et à transformer les petits instants du quotidien en véritables capsules de magie sur la pellicule.

Plus qu'une intrigue captivante et poignante sur fond de Seconde Guerre mondiale, La Guerre de Catherine est une authentique leçon de vie qui vous apprend au fil des pages qui se tournent à un rythme effréné tant la plume est belle et entraînante à voir les choses sous un autre angle et à contempler la beauté de l'existence.

De mon côté, je suis tombée amoureuse de la personnalité de l'héroïne, un joli petit bout de femme si courageux, généreux, altruiste, brillant, qui va devoir en affronter des épreuves au cours de cette guerre, connaître bien des déchirures et malgré tout s'en relever avec brio. Ce roman et ses protagonistes en général sont pétris de bienveillance et de tendresse. L'autrice a réussi selon moi l'exploit de nous faire ressentir le plus intensément possible toute l'horreur de cette guerre, de cette période d'occupation qui a fait des ravages tout bonnement impardonnables, tout en démontrant qu'au fond, l'étincelle d'espoir en chacun n'a jamais cessé de briller. Julia Billet nous fait tout simplement passer avec ce titre un magnifique message de combativité, de tolérance et d'amour inconditionnel de son prochain. A nous désormais de tirer les bons enseignements de sa plume débordant de bon sens et d'intelligence.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger dans la lecture de ce roman qui ne manquera certainement pas de vous faire fondre et de s'emparer de votre c½ur pour ne jamais vous le rendre. Il est de ces lectures qui ne s'oublient pas et La guerre de Catherine en fait assurément partie. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Ecole des Loisirs, Médium +, La Guerre de Catherine, Julia Billet, 2012, 2020, Littérature française, roman d'apprentissage, Roman historique, Seconde Guerre Mondiale, XXe siècle, France, Résistance, Photographie, antisémitisme, Shoah, Nazisme, occupation, fuite, survie, solidarité, entraide, générosité, espoir, amitié, amour, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 08 juin 2020 04:02

Modifié le lundi 08 juin 2020 05:46

FICHE LECTURE : Un goût de cannelle et d'espoir

FICHE LECTURE : Un goût de cannelle et d'espoir
• TITRE V.O. : The baker's daughter.
• AUTRE TITRE V.F. : La bonne étoile d'Elsie (éditions France Loisirs).
• AUTRICE : Sarah McCoy.
• ANNÉE : 2012 (ETATS-UNIS), 2013, 2015, 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman historique.
• THÈMES : Seconde Guerre mondiale - Nazisme - Troisième Reich - Boulangerie - Famille - Séparation - Secrets - Mystère - Passé douloureux - Drame - Amour - Dilemme - Désarroi - Pardon - Souffrance - Réconciliation - Aller de l'avant - Détermination - Lebensborn - Génocide - Solidarité - Immigration - Souvenirs - Amitié - Rencontres décisives...
• PAGES : 512.

Allemagne, 1944. Malgré les restrictions, les pâtisseries fument à la boulangerie Schmidt. Entre ses parents patriotes, sa s½ur volontaire au Lebensborn et son prétendant haut placé dans l'armée nazie, la jeune Elsie, 16 ans, vit de cannelle et d'insouciance. Jusqu'à cette nuit de Noël, ou vient toquer à sa porte un petit garçon juif, échappé des camps...

Soixante ans plus tard, au Texas, la journaliste Reba Adams passe devant la vitrine d'une pâtisserie allemande, celle d'Elsie... Et le reportage qu'elle prépare n'est rien en comparaison de la leçon de vie qu'elle s'apprête à recevoir.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'Un goût de cannelle et d'espoir de Sarah McCoy.

Je ne vous cacherai pas que j'attendais plus de ce roman. Cela est sûrement dû au fait que j'avais purement et simplement adoré ma lecture de mon premier Sarah McCoy, à savoir Le souffle des feuilles et des promesses. Un goût de cannelle et d'espoir étant son ½uvre la plus renommée et appréciée, je me disais donc que c'était dans la poche et que ce titre allait parvenir à me séduire comme il avait du le faire pour un bon nombre de lecteurs.

Certes, je ne le nie pas, il s'agit là d'une excellente première parution que Sarah McCoy nous offre à lire. En réalité, je n'ai franchement rien à redire : l'écriture est fluide, empreinte de sensibilité, de volupté et de tendresse telle la plus succulente des douceurs (et il en faut pour me faire avouer cela étant donné que les pâtisseries, ce n'est franchement pas mon dada !), l'histoire est tout ce qu'il y a de plus poignante, le mélange de romanisation et véracité historique (les fragments épistolaires traitant de la question épineuse et maintenue soigneusement dans l'ombre des Lebensborn m'a particulièrement intéressée) est savamment dosé... Quant au parti pris de faire un parallèle pour ainsi dire constant au cours du récit entre la situation des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale et celle des Mexicains repoussés à la frontière américaine de nos jours était tout ce qu'il y a de plus sensé et pertinent. Sans pour autant mettre sur le même niveau la volonté morbide et tout bonnement effroyable d'éradication massive de l'ensemble d'une minorité religieuse et culturelle avec la Shoah et la répression brutale et injuste de l'immigration de populations hispaniques ou autres, Sarah McCoy se sert intelligemment des erreurs du passé pour éclairer celles de notre présent. L'endroit et le type de discrimination ne sont pas forcément les mêmes, ne se traduisent assurément pas de la même façon mais au bout du compte, la haine et la peur de l'autre qui les animent sont en tout point identiques à mes yeux.

En clair, ce roman avait toutes les qualités tant sur le fond que sur la forme pour me faire succomber. Mais alors, qu'est-ce qui a pêché ? Je dirais avant tout que ce sont les protagonistes de cette intrigue qui ont manqué de me convaincre. Je ne saurais vous expliquer pourquoi, j'avais beau être touchée par leur vécu et leur évolution somme toute flagrante au fil de l'intrigue, cela n'a pas suffi pour que je me soucie véritablement de leur sort. De toute manière, je savais comment cela allait se finir pour la plupart d'entre eux et, même quand cela n'était pas le cas, la révélation choc soulevant enfin le voile du mystère ne parvenait pas à m'atteindre et à m'ébranler comme je l'avais escompté. Je ne pourrais mettre le doigt sur ce qui m'a manqué avec ce livre mais il m'a résolument manqué ce petit quelque chose insaisissable et indescriptible qui transforme votre lecture en coup de c½ur ou coup de foudre au lieu de la laisser au stade de simple lecture de passage.

Et puis, cela va vous sembler affreux ce que je vais vous énoncer là mais je suis de plus en plus persuadée qu'à force d'avoir englouti à ce point d'oeuvres de fiction livresques et cinématographiques sur la thématique de la Seconde Guerre mondiale dans le cas présent, notamment au cours de ma prime adolescence, je n'arrive plus à trouver ce contenu fictionnel agrémenté d'une dose plus ou moins importante de réalisme attrayant d'un point de vue purement créatif. Ce que j'entends par là, c'est que j'ai constaté avec une immense amertume et un certain fatalisme que je ne lisais plus de romans historiques en général pour leur intensité émotionnelle, pour la singularité de leur prose ou pour leur plus ou moins grand potentiel d'inventivité, de réinterprétation et réadaptation du réel, mais pour l'enrichissement personnel qu'ils m'apportent en terme de connaissances concernant une pléthore d'événements historiques et des enseignements principalement moraux, philosophiques qui découlent de ces derniers. Je ne vibre plus autant pour les personnages assez caricaturaux, à tout le moins à la construction psychologique et aux caractéristiques dans leur ensemble somme toute similaires, mon coeur ne bat plus à l'unisson avec les leurs, à quelques exceptions près (Hallie Erminie et Post, mes bébés pour ne citer qu'eux parmi mes dernières lectures de romans historiques concluantes)... Les choses ont tout simplement changé, je les vois désormais différemment avec l'½il d'une lectrice sûre de ces goûts et plus avisée après des années et des années de lecture d'un même genre littéraire, qui comme tous les autres a sa machine bien huilée et ses rouages qui lui sont propres. Dans certains cas, ce schéma narratif reproduit quasiment à l'identique ne me gêne nullement mais dans les romans historiques, qui est pourtant l'un de mes genres de prédilection, cela me chagrine et a même tendance à m'ennuyer. Il faudrait sûrement que je fasse une pause avec ce type de parutions comme je suis en train de la faire depuis quelques temps avec le genre dystopique pour par la suite mieux les retrouver et les apprécier à leur juste valeur. À l'heure actuelle, je suis de la team fantastique d'un côté et Young Adult de l'autre, avec le manga qui vient subrepticement se glisser entre les deux de plus en plus fréquemment, ce sont les appétits littéraires du moment et je n'y peux rien ! Ma phase fiction historique est passée et il faut que je l'accepte si je ne veux pas gâcher encore de magnifiques rencontres de livre a lecteur qui chamboulent toute une vie comme Un goût de cannelle et d'espoir aurait pu l'être avec moi. Vous penserez sans doute que j'exagère dans le mélodrame au vu de la splendide note que je vais mettre à ce titre mais je suis intimement convaincue qu'il aurait pu représenter bien plus à mes yeux si je l'avais lu au bon moment, si j'avais suivi mon instinct et les véritables désirs de mon c½ur plutôt que la raison. Comme lors de la cuisson du meilleur des gâteaux, on se doit d'être patient en guise d'envies de lecture car un livre ouvert, quel qu'il soit, ne doit pas être pris à la légère. C'est la leçon que j'ai tirée de mon expérience en demi-teinte au vu de mon amour enraciné du genre en question avec Un goût de cannelle et d'espoir dans tous les cas.

Pour conclure, il semblerait que j'attendais des monts et des merveilles de la part d'Un goût de cannelle et d'espoir qui se sera in fine avéré être un excellent roman qui cochait toutes les cases, qui rassemblait tous les ingrédients susceptibles de me plaire, mais à côté duquel je suis d'une certaine façon passée en tant que fan invétérée de ce type de livres en temps normal. Néanmoins, ce n'est pas pour autant que je vais me lamenter sur mon sort : Le bruissement du papier et des désirs avait été un ardent coup de c½ur, Le souffle des feuilles et des promesses un tonitruant coup de foudre et il me reste encore Une promesse d'encre et de liberté à découvrir ! Tout n'est pas perdu, loin de là ! De votre côté, je vous conseille vivement de vous faire votre propre avis sur les délices d'Elsie avec ce récit. Pour ma part, je ne regrette au fond rien ; en y réfléchissant à deux fois, j'ai décidé de ne pas me mortifier pour si peu. De plus, l'autrice nous réserve une onctueuse surprise à la fin de son ouvrage. Ce n'est pas grand chose en apparence mais cela a suffi à réchauffer mon c½ur désolé. Alors, désireux de savoir de quoi il en retourne ? Suivez l'odeur savoureuse du bon pain chaud de la Bäckerai et vous aurez la réponse ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions Pocket, Un Goût de cannelle et d'espoir, one-shot, Sarah McCoy, 2012, Roman historique, Seconde Guerre Mondiale, nazisme, troisième reich, boulangerie, famille, séparation, secrets, mystère, passé douloureux, drame, amour, dilemme, désarroi, pardon, souffrance, reconciliation, aller de l'avant, détermination, Lebensborn, génocide, solidarité, immigration, souvenirs, amitié, rencontres décisives, Très bonne lecture
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#Posté le lundi 24 février 2020 06:01

Modifié le mercredi 15 avril 2020 14:16

FICHE FILM : Dunkerque

FICHE FILM : Dunkerque
FILM DE GUERRE | 2017 | RÉALISÉ PAR CHRISTOPHER NOLAN | 2 H 04 | SECONDE GUERRE MONDIALE, ARMEE ANGLAISE, ALLIES, DRAME, SAUVETAGE, COMBATS AERIENS, EVENEMENT DECISIF | AVEC FIONN WHITEHEAD, TOM GLYNN-CARNEY, MARK RYLANCE, TOM HARDY, CILLIAN MURPHY, HARRY STYLES, KENNETH BRANAGH...

➜ Au début de la Seconde Guerre mondiale, en mai 1940, environ 400 000 soldats britanniques et français se retrouvent encerclés par les troupes allemandes dans la poche de Dunkerque. L'Opération Dynamo est mise en place pour évacuer le Corps expéditionnaire britannique (CEB) vers l'Angleterre.

L'histoire s'intéresse aux destins croisés des soldats, pilotes, marins et civils anglais durant l'Opération Dynamo. Alors que le CEB est évacué par le port et les plages de Dunkerque, trois soldats britanniques, avec un peu d'ingéniosité et de chance, arrivent à embarquer sous les bombardements. Un périple bien plus grand les attend : la traversée du détroit.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Dunkerque signé par le grand Christopher Nolan, dont j'avais notamment juste adoré les précédents chefs-d'½uvre Inception et Interstellar. Il me tardait donc de voir ce qu'il allait nous proposer avec cette adaptation sur grand écran de ce moment indéniablement décisif de notre Histoire... et bon sang, quelle déception !

Très sincèrement, je m'attendais à ce que ce film soit un coup de foudre, une révélation, et il n'en fut rien. Je dirais même qu'à l'inverse, en le regardant, j'avais la sensation extrêmement désagréable et dérangeante d'être complètement en dehors du film tout du long. Pour être tout à fait franche avec vous, je me demande comment j'ai fait pour tenir les 1 h 47 que dure très exactement ce film car ce fut long mes amis, ce fut interminablement long, avant que toute cette folle exfiltration n'en arrive enfin à son dénouement qui fut de mon côté tout aussi décevant et fade que le reste.

Au fond, l'image qui correspondrait le mieux à mon ressenti vis-à-vis de ce long-métrage, c'est un soufflé fort appétissant et savoureux en apparence qui retombe instantanément une fois que l'on s'en est approché d'un peu trop près afin d'en découvrir toutes les qualités pour les yeux et les papilles, qui s'apparenteraient plutôt ici à de jolis artifices qui ne convainquent guère sur la durée tant ils ne parviennent pas à nous dissimuler le vide intersidéral de notre soufflé bien enrobé. Car oui, Dunkerque est une authentique réussite en matière d'esthétisme, de visuels grandioses et d'effets spéciaux spectaculaires. En même temps, avec Nolan, on s'attend toujours à du WAW, donc cela n'a rien d'étonnant. Pas de mauvaise surprise de ce côté-là donc, au contraire. Cependant, un film ne se résume pas qu'à son aspect technique, aussi travaillé et soigné soit-il. Ce serait beaucoup trop simple, sinon. Dans le cas présent, Dunkerque m'a éblouie par ses décors, son incroyable colorimétrie essentiellement dans les tons de bleu et de gris absolument magnifique, sa photographie impeccable. Mais niveau émotions, comment vous dire... Cela ne l'a clairement pas fait. En toute honnêteté, je comprends tout à fait la démarche qu'a entreprise Nolan, les choix scénaristiques qu'il a opérés, avec entre autres cette volonté de conserver l'anonymat des nombreux protagonistes de ce récit car au fond, ces soldats héros de l'ombre nous restent aujourd'hui encore totalement inconnus, ce qui ne signifie pas pour autant que nous ne devons pas nous montrer reconnaissants pour ce qu'ils ont fait, le véritable exploit qu'ils ont accompli et qui nous permet d'être qui nous sommes aujourd'hui, des Français libérés de la domination allemande. Néanmoins, cette profusion impressionnante de figurants et cet anonymat assumé m'ont pour ma part totalement déroutée et cette absence d'informations sur le passif des personnages, sur leur vie, leurs sentiments m'a empêché de m'attacher à eux et même de ressentir quoique ce soit à leur encontre. Résultat, je me suis sentie extrêmement coupable et mal à l'aise de ne pas parvenir à me soucier suffisamment de leur sort pour véritablement accrocher avec le propos du film. Un autre point qui m'a profondément dérangé, c'est le cruel manque de dialogues. Encore une fois, je comprends l'intérêt de laisser les images, juste somptueuses au demeurant, parler à la place des personnages à certains moments-clés mais pas durant l'intégralité du film ou presque. Ici, cela a fait clairement ressortir l'absence d'un réel fil rouge conducteur et m'a d'autant plus donné envie d'éteindre ma télévision à de nombreuses prises tant je me sentais confuse et ennuyée (dans les deux sens du terme) face à ce que je regardais. In fine, Dunkerque n'aura su capter mon attention à aucun moment donné. La musique de Hans Zimmer est parfois parvenue à me sortir de ma torpeur mais là encore, j'ai été désappointée de constater à quel point cette bande soundtrack, que l'on doit pourtant à l'un des compositeurs de musiques de films les plus prodigieux de notre époque, était peu mémorable. Certes, elle accompagne à merveille le propos du film lors de certaines scènes clés qui font résolument montrer le suspens d'un cran mais ça s'en arrête là.

D'ailleurs, ma critique assurément négative touche à sa fin elle aussi. Vous l'aurez certainement compris je pense, mais Dunkerque aura été de mon côté un flop total. Malgré son casting cinq étoiles, qui au passage est très mal mis en avant, et ses aspects techniques de toute beauté qui méritaient sans aucun doute leurs Oscars, ce film reste à mes yeux tout ce qu'il y a de plus plat, fade et sans intérêt. Autrement dit, la chute a fait mal, très mal. Croyez-m'en bien qu'il m'en coûte de terminer mon article dédié à ce film sur cette note. ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Dunkerque, film de guerre, 2017, Christopher Nolan, Seconde Guerre Mondiale, armée anglaise, alliés, drame, sauvetage, combats aériens, événement décisif, Fionn Whitehead, Tom Glynn-Carney, Mark Rylance, Tom Hardy, Cillian Murphy, Harry Styles, Kenneth Branagh, Je n'ai pas aimé
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#Posté le samedi 21 mars 2020 15:10

Modifié le samedi 28 mars 2020 17:13

FICHE FILM : La Grande Vadrouille

FICHE FILM : La Grande Vadrouille
COMEDIE | 1966 | RÉALISÉ PAR GERARD OURY | 2 H 04 | SECONDE GUERRE MONDIALE, RESISTANCE, FUITE, ENTRAIDE, ANGLAIS, OCCUPATION ALLEMANDE | AVEC BOURVIL, LOUIS DE FUNES, TERRY-THOMAS, CLAUDIO BROOK...

➜ En 1942, un avion anglais est abattu par les Allemands au-dessus de Paris. Les trois pilotes sautent en parachute et atterrissent dans différents endroits de la capitale. Ils sont aidés par deux civils français, un chef d'orchestre et un peintre en bâtiment qui acceptent de les mener en zone libre; ils deviennent ainsi, malgré eux, acteurs de la Résistance.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un authentique monument du cinéma français, j'ai nommé La grande vadrouille signé Gérard Oury... que je n'avais encore jamais vu avant que nous entrions dans cette période de confinement. Oui, il aura fallu que nous nous retrouvions dans cette situation tout bonnement exceptionnelle qui est actuellement la nôtre pour que je regarde ENFIN ce film ! Et je puis vous garantir que je n'ai sans conteste pas regretté ce visionnage !

Très sincèrement, j'ai passé un moment juste délicieux devant ce long-métrage. Pour commencer, sa remasterisation est à mon sens purement et simplement époustouflante ; on pourrait presque croire que cela a été tourné à notre époque. Cependant, la qualité de cette oeuvre cinématographique ne réside pas qu'en son aspect esthétique et technique extrêmement soigné, bien au contraire : c'est selon moi la simplicité et l'ingéniosité tout à la fois de son scénario qui fait assurément sa force. Faire se rencontrer deux invidus à l'extrême opposé l'un de l'autre qui vont malgré eux devenir les protecteurs et alliés de trois pilotes anglais résolument hauts en couleur, c'était là une idée de génie dont l'efficacité est restée intacte aujourd'hui. En effet, La Grande Vadrouille n'a indéniablement pas pris une ride et je peux comprendre pourquoi ce film a bercé des générations de Français et continuera sans aucun doute à le faire !

L'autre atout évident de ce film, c'est bien évidemment son casting ! Personnellement, j'ai trouvé que chaque acteur et actrice présent dans ce film était parvenu à interpréter son rôle à merveille. En effet, dans l'ensemble, tous les comédiens jouent à ce point leur personnage à la perfection qu'on ne fait guère de différence entre ces derniers et la véritable personne qui se cache derrière. Sinon, ai-je besoin de vous préciser que Bourvil et Louis de Funès forment un duo indubitablement exceptionnel et irrésistible ? Je ne crois pas, non. Ces deux-là réunis font d'uniques étincelles, que dis-je, un pétaradant feu d'artifices (oui, j'assume totalement ce pléonasme que je trouve nécessaire ici) dont l'éclat ne s'affaiblira jamais. Pour ma part, je me suis délectée avec un plaisir non dissimulable de leur humour respectif reconnaissable entre mille et définitivement indémodable. Qu'on ne s'en lasse jamais, je veux bien le croire, assurément.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander ce film au charme franglais manifestement imparable si, comme moi, vous viviez jusqu'à présent dans une grotte diantrement sombre vous empêchant de découvrir ce chef d'oeuvre du cinéma français comme il se doit. De mon côté, je me suis laissée embarquée sans résistance aucune dans ce périple résolument mouvementé vers la France libre (avec au passage un petit crochet tout ce qu'il y a de plus appréciable, magnifiquement divin, par les Hospices de Beaune, qu'il vous faut à tout prix aller visiter si cela n'est point déjà fait) et je repartirai résolument bien pour un tour de planeur et autres moyens de transports somme toute insolites au côté de notre improbable couple de formidables zigotos et leur joyeuse petite troupe ! ★★★★★

Nanette ♥

« - You come with me to pick up Peter.
- Nan, you, you come with me to pick Mac Hintosh.
- No, you.
- I beg your pardon but I don't understand.
- And if you don't come, I... I... Oh merde alors comment on dit !
- Mais comment ça « merde alors » ! But alors, you are French!
- You are not English? »
Tags : Fiche film, La grande vadrouille, film français, comédie, 1966, Gérard Oury, Seconde Guerre Mondiale, résistance, fuite, entraide, Anglais, occupation allemande, Bourvil, Louis de Funès, Terry-Thomas, Claudio Brook, Excellent film !
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#Posté le lundi 23 mars 2020 08:13

Modifié le lundi 23 mars 2020 17:46

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