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FICHE LECTURE : La Légende d'Iskari - Tome 3 : La Tisseuse de ciel

FICHE LECTURE : La Légende d'Iskari - Tome 3 : La Tisseuse de ciel
• TITRE V.O. : Iskari, book 3: The Sky Weaver.
• AUTRICE : Kristen Ciccarelli.
• ANNÉE : 2019 (ETATS-UNIS), 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy, Young Adult.
• THÈMES : Mythologie - Dieux et déesses - Pirates - Aventure - Héroïnes - Amitié - Famille - Loyauté - Courage - Amour - Noirceur - Abandon - Dragons - Royauté - Légendes - Mystère - Danger...
• PAGES : 432.

Depuis des siècles, les Îles aux Étoiles sont protégées par la Tisseuse de Ciel. Déesse d'espoir et de lumière, elle veille sur les mortels du haut de sa tour. Mais l'arrivée d'Eris, voleuse hors pair à la solde d'un pirate sanguinaire, et de Safire, la capitaine de la garde du roi de Firgaard, pourrait bien tout changer...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du troisième et dernier tome d'Iskari, La Tisseuse de Ciel, signé Kristen Ciccarelli. Je remercie infiniment les éditions Gallimard Jeunesse pour ce merveilleux envoi !

Ce tome final, je l'attendais comme le messie. Ayant vécu des moments de lecture tout bonnement extraordinaires avec ses prédécesseurs, cela peut aisément se comprendre. Je ne vous cache pas que j'avais peur aussi de voir comment tout cela allait se dénouer, je craignais que mes attentes ne soient déçues... Comment donc ai-je pu ainsi douter de la plume de conteuse hors-pair et de l'imagination débordante de Kristen Ciccarelli, je vous le demande ? Moi même, je l'ignore.

Malgré mes angoisses irrationnelles, j'ai dévoré La Tisseuse de Ciel avant même que je n'ai le temps de dire ouf. Me replonger dans l'univers d'Iskari pour une ultime et fabuleuse aventure m'a rappelé pourquoi j'aimais tant ce dernier. J'aime profondément l'écriture de Kristen Ciccarelli qui nous prend doucement par la main et qui nous fait découvrir avec un suspens insoutenable et une magie presque irréelle des contrées, des légendes et des personnages d'exception. J'ai par ailleurs adoré retrouver ceux-ci, auxquels je me suis tant attachée durant ma lecture des deux premiers tomes, ainsi que faire la connaissance des nouveaux protagonistes, qui sont parvenus à me saigner et faire fondre le c½ur ainsi qu'à emplir celui-ci de colère, de haine et de noirceur, rien que ça. Avec Iskari, il faut toujours s'attendre à ressentir tout de façon décuplée, de toute manière. Mais surtout, SURTOUT, ce qui m'a ébahie une fois de plus avec ce récit, c'est la capacité sans nul autre pareil qu'a Kristen Ciccarelli à créer des connexions avec tous les éléments de son histoire et à faire qu'à la fin, tout prenne son sens de façon spectaculaire et désarmante. Tout finit par s'éclairer au fur et à mesure que l'on avance dans l'intrigue et je trouve cela absolument incroyable et transportant. De quoi me laisser résolument sans voix.

Pour conclure, je ne pourrai jamais assez vous inciter à vous procurer les trois volumes d'Iskari séance tenante. Pour ma part, c'est le c½ur empli d'un bonheur doux-amer, de nostalgie et de gratitude que je quitte cette trilogie qui m'aura purement et simplement enchantée pendant deux ans. Un milliard de fois merci à Kristen Ciccarelli, pour tout. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, service de presse, Iskari, Tome 3 ♥, Trilogie, La Tisseuse de Ciel, Kristen Ciccarelli, 2019, 2021, Littérature américaine, Fantasy, Young Adult, Mythologie, Dieux et déesses, Pirates, Aventure, Héroïnes, Amitié, Famille, Loyauté, Courage, Amour, Noirceur, Abandon, Dragons, Royauté, Légendes, Mystère, Danger, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 15 avril 2021 03:58

Modifié le jeudi 15 avril 2021 07:28

FICHE LECTURE : Le dernier dragon sur Terre

FICHE LECTURE : Le dernier dragon sur Terre
• TITRE V.O. : Highfire.
• AUTEUR : Eoin Colfer.
• ANNÉE : 2020 (IRLANDE, FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique.
• THÈMES : Action - Dragons - Amitié - Humour - Bayou - Menace - Danger - Violence...
• PAGES : 400.

Autrefois, il était connu sous le nom de Wyvern, Seigneur du Haut Feu, et son ombre terrifiait les masses. Aujourd'hui, il n'est que Vern, vautré dans le bayou où il se cache, matant Netflix non-stop en tee-shirt Flashdance et sifflant de la vodka à longueur de journée. Mais, contrairement aux autres membres de son espèce, il a survécu. Malheureusement, aucune quantité d'alcool ne peut combler son immense solitude. C'est alors que le hasard lui propose une alliance inattendue... Aboutira-t-elle à l'extinction de sa race ou au retour de ses jours de gloire?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Le dernier dragon sur Terre d'Eoin Colfer que j'ai gracieusement reçu de la part des éditions Pygmalion. Je les remercie infiniment pour l'envoi de ce roman dont la lecture s'est malheureusement révélée pour le moins laborieuse de mon côté...

Non pas que la plume de l'auteur n'ait pas su me happer, bien au contraire. S'il y a bien une qualité que je peux concéder à ce roman, c'est qu'il se lit extrêmement bien, l'écriture étant tout ce qu'il y a de plus fluide et ne manquant certainement pas de verve. L'on reconnaît bien là la patte si caractéristique de cet auteur de fantasy qui était jusque là réputé pour en mettre plein les mirettes à un jeune lectorat sans pour autant y aller par le dos de la cuillère, si vous voyez ce que je veux dire. Que ce soit dans ses récits jeunesse tels que l'illustre Artemis Fowl ou dans son premier roman pour adultes, Eoin Colfer n'a pas l'habitude de prendre ses lecteurs pour des imbéciles et encore moins pour des mauviettes. De ce fait, il n'hésite pas à se montrer direct, parfois même acerbe dans les tournures qu'il emploie et c'est à nous, enfants comme adultes, de trouver la meilleure manière de se prendre l'uppercut en pleine figure sans qu'il n'en résulte trop de dégats. Dans le cas présent, je n'ai pas su comment m'y prendre face à cette déferlante de violence et d'irrévérance et autant vous dire que la soufflante n'en n'a été que plus douloureuse.

Ne vous méprenez pas : en temps normal, j'aime quand les auteurs sortent des sentiers battus, quand ils font montre de culot tant dans leurs idées que dans le langage qu'ils employent et qu'ils mettent dans la bouche de leurs personnages. J'avais par ailleurs immensément apprécié cela dans la saga culte de l'auteur, où tout le bestiaire des créatures fantastiques se retrouve ingénieusement revisité à la sauce vingt-et-unième siècle. Pas de poussière de fée et de paillette qui tiennent : la technologie a pris le pas sur les bonnes moeurs des temps anciens et le flagrant manque de scrupule de la plupart des protagonistes d'Artemis, humains comme surnaturels, était parvenu à clairement me transporter pour le coup.

Ici cependant, la mayonnaise n'a assurément pas pris. Je ne saurais mettre exactement le doigt sur ce qui a flanché. Je dirais que ce qui m'a le plus contrariée, c'est la vulgarité du texte. Trop de trash et de boyaux qui sortent de partout, trop de cruauté, d'immoralité, de noirceur pour que je puisse le supporter. Surtout que je ne voyais absolument pas quelle était le but dans tout ça. J'aime la sanguinolence, la brutalité, le dégoûtant quand cela a un sens bien précis, quand cela fait avancer l'histoire et que cela lui donne un certain cachet comme dans les Tarantino par exemple, mais n'est pas Tarantino qui veut et avec Le dernier dragon sur Terre, je suis en l'occurence ressortie de ma lecture résolument perplexe et écoeurée. Certains éclats d'humour m'auront permis au cours de mon avancée dans l'intrigue de relâcher un peu la pression mais cela n'a pas du tout suffi pour sauver ce livre et le faire remonter dans mon estime. Si encore j'avais éprouvé un tant soit peu d'attachement envers les personnages mais là encore, je suis restée de marbre, je ne suis pas parvenue à éprouver la compassion que j'étais censée ressentir à leur égard. Sur la fin, je reconnais que le duo Vern-Squib aura accompli l'exploit de m'attendrir un minumum mais dans l'ensemble, ce roman aura été pour ma part une jolie petite déception. Croyez-bien que je suis la première à le déplorer.

Pour conclure, si vous recherchez un récit bien écrit, qui n'a définitivement pas froid aux yeux et qui vous dépeint les dragons d'une façon telle que votre perception de ces créatures mythologiques s'en retrouvera à tout jamais altérée, alors foncez sans hésiter sur Le dernier dragon sur Terre ! Frissons et senteurs marécageuses garentis ! En ce qui me concerne, je crois bien qu'à vouloir jouer avec le feu en sortant coûte que coûte de mes sentiers battus, je m'en suis brûlée les ailes. Autrement dit, je ne souhaite qu'une chose à ce livre, c'est qu'il trouve son public et je ne doute pas qu'il le fera mais personnellement, je préfère retourner me blottir dans les pages moins tourmentées (quoique...) d'Artemis Fowl. C'est mon Vodka-Martini (si vous lisez ce livre, vous comprendrez rapidement de quoi je parle) à moi ! ★★(★)★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Pygmalion, Le dernier dragon sur Terre, Eoin Colfer, Fantastique, 2020, Action, Dragons, Amitié ♥, Humour, Bayou, Menace, Danger, Violence, Déception
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#Posté le jeudi 03 septembre 2020 11:05

Modifié le mardi 22 septembre 2020 15:37

FICHE LECTURE : L'Héritage - T1 : Eragon

FICHE LECTURE : L'Héritage - T1 : Eragon

• TITRE V.O. : Inheritance, book 1 : Eragon.
• AUTEUR : Christopher Paolini.
• ANNÉE : 2003 (ÉTATS-UNIS) ; 2004 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Heroic fantasy - Aventure - Magie - Roman d'apprentissage - Guerre - Tyrannie - Dragons - Légendes - Famille - Amitié - Courage - Bravoure - Quête - Combats - Hardiesse - Action - Épopée - Espoir - Évolution - Noirceur - Mystère - Secrets - Suspens - Créatures fantastiques - Elfes - Nains - Trolls - Ombres - Cruauté - Violence - Persévérance - Lutte bien/mal - Nature - Univers d'inspiration médiévale...
• PAGES : 679.

Ma chronique du tome 2 : ici.

Un garçon...
Un dragon...
Une épopée...

Voilà bien longtemps que le mal règne dans l'Empire de l'Alagaësia... Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au c½ur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l'emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n'imagine pas alors qu'il s'agit d'une ½uf, et qu'un dragon, porteur d'un héritage ancestral, aussi vieux que l'Empire lui-même, va en éclore... Très vite, la vie d'Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s'engage dans une quête qui le mènera aux confins de l'Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n'a que quinze ans, mais le destin de l'Empire est désormais entre ses mains !

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une saga incomparable à aucune autre, j'ai nommé L'Héritage de Christopher Paolini. Cela fait des lustres que je dois rédiger cette critique littéraire (pour ma défense, je n'avais pas encore de blog lorsque j'ai lu ce livre) et il me faut vous avouer que j'ai mis des années avant même de commencer cette exceptionnelle série livresque. La raison à mon rechignement est simple : j'avais tout bonnement peur d'être déçue au vu de l'engouement suscité par cet univers fantastique incomparable à aucun autre et puis, pour être tout à fait honnête, je n'avais pas envie de "suivre le mouvement" non plus et d'apprécier ce qui faisait déjà vibrer les autres tel un gentil petit mouton (l'argument en carton, je sais). In fine, vous l'aurez compris, j'ai mis beaucoup de temps à laisser sa chance à L'Héritage et, cela va paraître très cliché ce que je vais dire (écrire, plutôt) là, mais je me demande encore sincèrement pourquoi je ne me suis pas lancée plus tôt. Une chose est sûre, c'est que la réputation de Christopher Paolini le précède et on comprend clairement pourquoi lorsque l'on découvre l'extraordinaire monde de son remarquable héros d'encre et de papier, Eragon. En réalité, j'aurais dû me plonger immédiatement dès la sortie du premier tome (bon, j'avais six ans à l'époque, c'était peut-être un peu tôt et encore, je savais déjà lire et cela aurait éveillé instantanément mon appétit pour les romans et notamment pour les gros pavés pour sûr - mais le passé est le passé, on ne le changera pas #instantphilosophie) dans la lecture de cette série de formidables bouquins de fantasy les yeux fermés et me laisser transporter en Alagaësia sur le dos de la somptueuse et majestueuse Saphira, aka MY QUEEN FOREVER. Bref, tout ça pour vous dire que la saga L'Héritage, c'est une véritable tuerie et que je vais vous expliquer dans un très court instant plus en détails pourquoi (même si, à mon avis, la plupart d'entre vous s'en doutent déjà...) !

Je vous l'annonce d'entrée en jeu : je ne vais pas épiloguer pendant des milles et des cents sur toutes les innombrables qualités de ce premier tome. En effet, la saga L'Héritage dans son ensemble n'a guère plus besoin de faire ses preuves depuis fort longtemps donc vous savez déjà un peu près ce que je vais souligner au cours de cette chronique et puis, force est de constater que mes souvenirs de ma lecture d'Eragon ne sont plus tout frais non plus étant donné que cette dernière remonte à un peu près 2013-2014 ou mon année scolaire préférée de toute mon existence, la période bénie de la classe de seconde 3 - j'ai suffisamment pleuré et fait mon deuil de ces instants de grâce pour ne pas encore larmoyer en tapant ces lignes. Cependant, malgré la quantité d'eau considérable qui a coulé sous les ponts, cette lecture et celles des deux tomes qui ont suivi (je n'ai pas encore lu le quatrième et ultime opus, honte à moi...) m'ont laissée avec une trace indélébile gravée dans mon c½ur et ma mémoire. Il faut dire que la magie indescriptible d'Eragon opère dès les toutes premières pages. Je me souviens m'être retrouvée éberluée, béate d'admiration face à la prodigieuse créativité de l'auteur qui, rappelons-le, n'avait que 19 ans seulement lorsque ce premier tome est paru. J'ai pu me rendre compte au cours de cette lecture et de celles qui lui ont succédé à quel point son génie était monstrueux et le succès de L'Héritage amplement mérité à mon sens. Pour ma part, j'ai été immédiatement charmée et tout bonnement impressionnée par la richesse exponentielle de l'univers d'Alagaësia (au passage, j'aime tellement ce nom et les autres appellations proposées dans les divers langages inventés par l'auteur, je trouve cela juste magnifique et fascinant), royaume aussi enchanteur que dangereux (on ne te remercie pas, Galbatorix) qui ne semble pas avoir de fin. A tout le moins, notre émerveillement vis-à-vis de lui n'est pas prêt de cesser, comment se lasser d'un microcosme fantastique pareil ? C'est simple : en Alagaësia, il y a toujours quelque chose à découvrir, un secret à déceler, un combat à mener, une contrée époustouflante à parcourir. Il faut s'armer de bravoure et de patience car le chemin nouvellement arpenté par Eragon est extrêmement rude et semé d'embûches et autres nombreux tourments mais on en prend également plein les yeux au cours de cette exceptionnelle aventure. Mon c½ur a aussi loupé un battement plus d'une fois mais, une fois encore, je ne vous apprends rien, sauf si vous n'avez toujours pas lu au moins le premier tome de cette saga résolument enchanteresse. Dans ce cas-là, je ne peux que vous exhorter à vous procurer les volets de cette série livresque de n'importe quelle manière possible et à les dévorer. Vous verrez, ce n'est vraiment pas compliqué : une fois qu'on est dedans, on ne peut que vibrer avec les personnages, trembler face à la pléthore d'épreuves qu'ils doivent affronter au cours de leur insoutenable périple et retenir constamment son souffle (la lecture est une activité tout ce qu'il y a de plus risquée, vous ne le saviez pas encore ?). En clair : on vit intensément le récit.

Un autre aspect de l'intrigue qui rend ce livre si addictif et attrayant, ce sont ses protagonistes que je trouve pour ma part extrêmement bien construits et intéressants, tant au niveau de leur personnalité que de leur histoire personnelle. L'auteur a pris la peine de creuser le passif de chacun et cela se ressent de façon flagrante, même si cela ne nous est révélé qu'en filigrane au fil des pages afin de nous tenir en haleine jusqu'au bout. Par ailleurs, Eragon est certainement l'un des livres dont les pages se tournent le plus facilement que j'ai pu lire jusqu'à présent. Ça a beau être une belle briquette, on en redemande encore une fois le livre refermé ! Cela passe tellement vite et personnellement, je n'étais pas rassasiée après avoir fini ma lecture. J'avais certes vécu un trop plein d'émotions (comment en aurait-il pu être autrement ?) avec ce livre et en même temps, j'avais envie de rester entre ses pages pour toujours et ne plus m'en déloger. Oui, avec la menace Galbatorix qui plane comme une épée de Damoclès au-dessus des têtes de nos trois jeunes héros, il faut être franchement sadomaso pour vouloir continuer à vivre dans l'angoisse la plus totale à leurs côtés ! Mais, et cela me permet justement d'en revenir à nos chers personnages (parfois, quand j'écris des chroniques sur des romans qui m'ont mise sens dessus dessous, il m'arrive de sérieusement m'égarer), impossible de faire et de vouloir autrement car on grandit véritablement avec Eragon au fur et à mesure de sa remarquable quête initiatique, on t'attache à lui et on ressent une profonde compassion et connexion à son égard, comme lui peut la vivre avec Saphira, que j'adore autant, si ce n'est plus (quoique, difficile de battre mon Eragon-chou dans mon c½ur - je suis un être faible et superficiel, je sais), que son maître, comme vous l'aurez sûrement compris au tout début de cette chronique. Quoiqu'il en soit, le lien qui unit ces deux êtres est à mon sens juste tout bonnement magnifique et saisissant. Il n'y a pas de mots assez forts selon moi pour décrire leur extraordinaire relation entre dragonne et dragonnier. Il faut assister à cette rencontre d'anthologie et vivre leur évolution spectaculaire en tant que tandem de choc pour le comprendre. Pour ma part, je suis assurément tombée littérairement amoureuse du duo si puissant et complémentaire qu'ils forment. Pour ce qui est du reste des personnages, je les ai tous énormément appréciés de façon générale, sauf Galbatorix, Durza et tous les partisans de l'Empire, bien évidemment. Mais même les figures les plus détestables, pour ne pas dire haïssables, parviennent à captiver notre attention. Personnellement, j'ai été autant fascinée qu'effarée face au pouvoir colossal et à la cruauté sans limites de Galbatorix et de son Ombre. Cependant, malgré le fait qu'ils paraissent tout ce qu'il y a de plus redoutables, les jeunes guerriers qui se retrouvent avec le lourd fardeau sur les épaules de devoir les affronter et les vaincre ne sont pas en reste non plus ! En dehors d'Eragon qui m'a juste fait fondre le c½ur, j'ai ressenti une grande tendresse également pour Murtaugh, un valeureux jeune homme qui va en quelque sorte le prendre sous son aile et devenir une sorte de grand frère à son égard (si seulement j'avais su à ce moment-là à quel point j'étais proche de la vérité, j'en aurais eu moins le c½ur brisé par la suite... ou pas). Quant à Arya ou le seul personnage féminin qui se distingue dans ce premier tome, si l'on ne compte pas Saphira, bien évidemment (ne t'en fais pas ma dragonne adorée, je ne t'oublie pas !), on tombe aisément sous son charme : elle est sublime, badass, pleine de ressources et heureusement qu'elle est là (avec Saphira, toujours) sinon les garçons ne s'en sortiraient pas tout seuls, je vous le dis, moi ! GIRL POWER ! Mais je reparlerai plus tard de cette question de la représentation féminine au sein des ½uvres de Christopher Paolini, en particulier dans ma critique livresque du tome trois, vu qu'il s'agit du titre de la saga que j'ai lu le plus récemment et dont je me souviens le mieux, donc, vous pouvez compter sur moi !

Pour conclure, Christopher Paolini nous fait vivre avec ce premier tome les prémices d'une aventure épique dont on ne ressortira résolument pas indemnes. L'histoire du jeune Eragon et de l'ensemble du territoire d'Alagaësia est digne des plus grandes légendes. Certes, il faut prendre le temps en tant que lecteur tout ce qu'il y a de plus terrestre, lambda et mortel de s'acclimater à ce nouvel environnement qui transpire la magie, l'adrénaline et la menace par tous ses pores mais une fois les cent premières pages dévorées, il devient à proprement parler impossible de lâcher ce livre. C'est juste palpitant, épatant, extrêmement grisant et grandiose. Qui plus est, on sent que l'auteur y a mis énormément de lui-même, de ses influences en matière de fantasy et de littérature au sens large et de sa passion vorace et contagieuse pour les cultures anciennes et les différents types de mythologies entre autres choses. Pour ma part, je lui suis sincèrement reconnaissante pour le travail phénoménal qu'il a accompli avec l'écriture ne serait-ce que d'Eragon et je lui tire même mon chapeau. Un immense BRAVO, Monsieur ! Et ce n'était là que le tout début d'une saga qui a bercé l'enfance et l'adolescence de millions de lecteurs et qui continue aujourd'hui encore à séduire un public extrêmement diversifié qui comprend en outre tous les âges. Je ne sais pas pour vous mais pour moi, cela veut dire beaucoup. Sur ces paroles tout ce qu'il y a de plus véridiques et pensées du fond du c½ur, je vous laisse et vous dis à très vite (plus vite que vous ne le pensez, par ailleurs) pour le prochain épisode, à savoir : L'Aîné ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Bayard jeunesse, Littérature américaine, L'Héritage, Tétralogie, Eragon, Christopher Paolini, 2004, Jeunesse, Heroic Fantasy., Aventure, Magie, Roman d'apprentissage, Guerre, Tyrannie, Dragons, Légendes, Famille, amitié, courage, bravoure, quête, combats, hardiesse, action, épopée, espoir, évolution, noirceur, mystère, secrets, suspens, créatures fantastiques, elfes, nains, trolls, ombres, cruauté, violence, persévérance, lutte bien/mal, nature, univers d'inspiration médiévale, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 11 août 2019 10:24

Modifié le jeudi 05 septembre 2019 09:07

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