Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 73 066 Visites
  • 5 350 Kiffs
  • 25 304 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • grandir
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • secrets
  • service de presse

487 archives

  • FICHE LECTURE : Je ne voulais pas vous faire pleurer
  • FICHE LECTURE : Réputation
  • FICHE LECTURE : Découvrir Tokyo en manga
  • FICHE LECTURE : 100 % Bio - T9 : Les femmes artistes, vues par une ado (et par sa s½ur)
  • FICHE LECTURE : A(ni)mal

651 fans

  • SonicAlliance
  • flowerroad
  • MusicPaintings
  • Critiquetoutgenre
  • Vanessa-Hudgen

395 sources

  • CarolinaBouquine
  • SonicAlliance
  • Lady-Haddington
  • MyFamily-Life
  • myumyu

Son morceau préféré

Parallel Heart

Jouer    Parallel Heart

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

4 articles taggés blessures

Rechercher tous les articles taggés blessures

FICHE LECTURE : The Bane Chronicles

FICHE LECTURE : The Bane Chronicles
• AUTRICES : Cassandra Clare, Sarah Rees Brennan, Maureen Johnson.
• ANNÉE : 2014 (ETATS-UNIS).
• GENRE(S) : Fantastique, Young Adult.
• THÈMES : Aventure, histoire, sorcellerie, créatures surnaturelles, néphilims, paranormal, guerre, meurtres, deuil, passé douloureux, retrouvailles, traumatisme, noirceur, souffrance, famille, amitié, fidélité, confiance, mystères, suspens, folie, autorité, politique, préjugés, petit peuple, dilemme, amour, action, urban fantasy, magie, secrets, combativité, courage, effronterie, briser les règles, passion, espoir, entraide, générosité, blessures, humour...
• PAGES : 507.

Ma chronique du tome 1 de The Mortal Instruments - Renaissance : ici.

It's not easy being Magnus Bane. As a warlock, he's often called upon to fix the problems of others. His life as been long, and his loves have been many. And Magnus as a way of making sure he's at the right plae at the right - or perhaps wrong - time. The French Revolution, Prohibition, the great blackout of NYC, the first great battle between Valentine and the New York Institute... Magnus was there, and usually in the middle of it. But smuggling Marie Antoinette out of France is nothing compared to loving a vampire like Camille Belcourt - Or having a first date with Alec Lightwood.
Though Magnus's tale is far from over, these stories shed a little light on his often inscrutable character. What happens when an immortal warlock goes mad ? Are all Herondales as problematic as Will ? ( Answer : yes ) What exactly happend at the Hotel Dumort ? How did Raphael Santiago become a vampire ? What do you buy for your shadowhunter boyfriend when you're not really dating ? And why was Magnus banned from Peru ?
Magnus will never be able to tell all of his tales. No one would believe him. But here are 11 stories that fill in some of the blanks- stories he probably wishes had never gotten out.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du recueil de nouvelles The Bane Chronicles que l'on doit aux plumes conjointes de Cassandra Clare, Maureen Johnson et Sarah Rees Brennan. Étant une grande fan (doux euphémisme) de la saga The Mortal Instruments et plus particulièrement du personnage de Magnus Bane, je me devais de découvrir ce titre... et qu'est-ce que j'ai bien fait de lui laisser sa chance !

En effet, je me suis tout simplement délectée de ma lecture de ce superbe ouvrage mettant sous le feu des projecteurs le plus extravagant et extraordinaires des sorciers, mon chouchou entre tous, j'ai nommé Magnus Bane, le Grand Sorcier de Brooklyn (eh oui, rien que ça !) Mais avant de véritablement entrer dans le vif du sujet, je tenais à préciser que les Chroniques de Magnus Bane existent bel et bien en français sous ce titre par ailleurs mais uniquement en format numérique et à l'unité. C'est-à-dire que, si vous désirez vous pourlécher les babines comme moi des rocambolesques aventures de Mr. Bane en version française, il faudra pour cela vous les acheter une par une. Sachant qu'il y en a onze en tout, ce n'est pas ce qu'il y a de plus pratique comme option d'acquisition. Pour ceux que cette merveilleuse, que dis-je, cette somptueuse, cette éblouissante version hard back intéresseraient, sachez que l'anglais employé par Cassandra Clare, Maureen Johnson et Sarah Rees Brennan est relativement facile à comprendre. Bon, je ne vous cache pas que la première nouvelle a été plutôt difficile d'accès pour moi mais il s'agissait là plus d'un manque de motivation (je n'ai bizarrement pas l'habitude de lire en V.O. et j'ai donc dû me forcer un peu au départ) que d'une réelle complexité au niveau du vocabulaire ou de la grammaire. Certains termes m'ont paru obscures, je le reconnais, mais c'est surtout le degré de décadence et de folie de cette nouvelle d'introduction qui m'a particulièrement décontenancée, je l'avoue sans honte aucune. En même temps, je ne pouvais pas en attendre moins des récits de voyage de l'illustre Magnus Bane ! Fort heureusement, une fois passée cette expérience au Pérou fort déroutante, j'ai pu me plonger sans problème dans la suite des abracadabrantes péripéties qui ont ponctué l'existence immortelle de mon Magnus adoré et je dois bien reconnaitre que je me suis régalée à ce que les trois autrices nous dévoilent ainsi l'un des nombreux pans de la palpitante vie de ce dernier parcelle par parcelle, en faisant habilement durer le plaisir.

C'est notamment l'un des aspects de The Bane Chronicles qui m'a le plus séduite : l'indéniable respect apporté à la personnalité de ce personnage absolument incomparable à aucun autre. Cassandra Clare a décidément bien choisi ses deux formidables acolytes d'écriture pour prendre soin de son remarquable bébé d'encre et de papier scintillant comme une entière constellation d'étoiles au mieux. Par moments, j'avais presque envie d'en pleurer tant Magnus était... Magnus, fidèle au poste, ce mélange inénarrable de fantaisie, de sarcasme et de tendresse qui me fait fondre comme neige au soleil. L'ensemble des nouvelles dégageaient cette aura de bienveillance et de soleil à son zénith et cela m'a juste mis le sourire jusqu'aux oreilles. Je ne vous mentirai pas en disant que cela a été tout rose tout du long, bien au contraire. L'immortalité de Magnus lui a procuré bien des rencontres humaines et aussi bien des souffrances, entre autres celle d'être le témoin privilégié du désarroi d'autrui... mais pas seulement. Magnus en a vu des vertes et des pas mûres et l'on vit un véritable ascenseur émotionnel à ses côtés au fur et à mesure qu'on l'accompagne au fil des siècles. Personnellement, je ne regrette pas d'avoir remonté le temps avec lui au gré de ses souvenirs même si j'en ai sacrément pris pour mon grade. Mais pour un personnage aussi exceptionnel que Magnus, je suis prête à porter tout le poids du monde sur mes épaules (Miss Mélodrame le retour !).

Concernant ma nouvelle préférée, je n'en ai pas spécialement une. Je dirais que chacune des onze nouvelles de ce recueil, à l'exception de la première (bien qu'elle fut fort divertissante à découvrir) a su toucher quelque chose au plus profond de moi, m'ébranler, me donner le besoin irrépressible de rire aux larmes ou au contraire de pleurer comme une madeleine. Malgré tout, je reste particulièrement séduite par les trois dernières nouvelles du recueil qui sont consacrées au couple Magnus et Alec. C'est simple, dès qu'il s'agit de Malec, j'en ai le c½ur qui bat instantanément plus fort. C'est selon moi l'un des meilleurs One True Pairings qui soit. Ils me mettent des étoiles plein les yeux à chaque fois et leur potentiel comique à eux deux est juste... divin. Je suis tombée amoureuse de leur histoire d'amour, un point c'est tout.

Pour conclure, je recommanderais la lecture de The Bane Chronicles à tout fan de The Mortal Instruments qui se respecte. Après, si vous n'êtes pas des fans numéro 1 de notre irremplaçable sorcier comme cela est mon cas, cela ne vous enchantera pas forcément de lire un ouvrage de plus de 500 pages dédié à son vécu. Dans ce cas là, je vous recommande fortement la lecture des trois dernières nouvelles du recueil dont je viens à l'instant de parler, les 9, 10 et 11, où vous verrez resurgir des noms extrêmement familiers et des personnages bien connus de la saga mère que j'ai pour ma part pris un immense plaisir à retrouver. Une certaine Isabelle Lightwood m'avait particulièrement manquée et je dois bien admettre qu'elle n'a certainement pas perdu de sa superbe ; à mes yeux, elle est toujours aussi incroyable, quelle femme ! Au fond, chacune de ces nouvelles vous fera renouer des liens avec des protagonistes déjà croisés dans The Mortal Instruments et The Mortal Instruments : les Origines probablement pour votre plus grand bonheur (le mien en tout cas a été assuré !). In fine, il ne s'agit pas tant de l'histoire de la vie de Magnus en soi mais plutôt de comment ce dernier a eu un impact conséquent et généralement bénéfique sur l'existence de bien des êtres. On ne pourrait s'en passer d'un sorcier comme ça, je vous le dis moi ! Et cet époustouflant recueil me l'a assurément confirmé ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, The Bane Chronicles, Cassandra Clare, Sarah Rees Brennan, Maureen Johnson, Lecture V.O., Littérature américaine, 2014, Fantastique, Young Adult, Aventure, histoire, sorcellerie, créatures surnaturelles, néphilims, paranormal, guerre, meurtres, deuil, passé douloureux, retrouvailles, traumatisme, noirceur, souffrance, famille, amitié, fidélité, confiance, mystères, suspens, folie, autorité, politique, préjugés, petit peuple, dilemme, amour, action, urban fantasy, magie, secrets, combativité, courage, effronterie, briser les règles, passion, espoir, entraide, générosité, blessures, humour, Excellente lecture !
​ 4 | 5 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.129.91) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 29 mai 2020 15:43

Modifié le mercredi 03 juin 2020 05:45

FICHE LECTURE : The Mortal Instruments - Renaissance ~ T1 : La Princesse de la Nuit

FICHE LECTURE : The Mortal Instruments - Renaissance ~ T1 : La Princesse de la Nuit
• TITRE V.O. : The Dark Artifices, book 1: Lady Midnight.
• AUTRICE : Cassandra Clare.
• ANNÉE : 2016 (USA), 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique.
• THÈMES : Young Adult, aventure, enquête, créatures surnaturelles, néphilims, paranormal, vengeance, justice, meurtres, deuil, passé douloureux, retrouvailles, traumatisme, noirceur, souffrance, famille, amitié, fidélité, confiance, mystères, suspens, folie, autorité, politique, petit peuple, dilemme, amour, action, urban fantasy, magie, secrets, combativité, courage, effronterie, briser les règles, passion, espoir, entraide, blessures, humour...
• PAGES : 814.

Ma chronique de The Bane Chronicles : ici.

Los Angeles, 2012. Cela fait cinq ans que les événements qui ont failli plonger le monde des chasseurs d'ombres dans l'oubli se sont produits, cinq ans qu'Emma Carstairs, jeune chasseuse d'ombres, a perdu ses parents. Après tout le sang versé et la violence dont elle a été témoin durant son enfance, Emma a consacré sa vie à l'éradication des démons et à être la meilleure, la plus rapide et la plus redoutable chasseuse d'ombres depuis Jace Lightwood.
Élevée à l'institut de Los Angeles, Emma est liée comme parabataï à son meilleur ami Julian.
Alors qu'elle pourchasse les meurtriers de ses parents, la piste qu'elle poursuit la conduit tout droit vers des personnes envers qui elle avait toute confiance, comme on le lui avait toujours appris.
Au même moment, Emma tombe amoureuse de Julian, son plus proche ami, et parce qu'il est son parabatai, il est la seule personne au monde qui lui soit absolument interdit d'aimer à cause de la loi des chasseurs d'ombres.
Au c½ur du rutilant Los Angeles actuel, Emma doit apprendre à faire confiance à son c½ur et à son esprit pendant qu'elle doit déjouer un complot démoniaque mené par de sombres sorciers gérants de night-club, de Sunset Strip à la mer enchantée, qui s'étend sur toutes les plages de Santa Monica.
FICHE LECTURE : The Mortal Instruments - Renaissance ~ T1 : La Princesse de la Nuit
ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un livre que j'ai lu il y a déjà presque deux ans, un roman que j'attendais à l'époque avec une immense impatience, une impatience telle que je me l'étais procuré dès sa sortie en France et que je l'avais dévoré en même pas deux jours dans la foulée ! Cela a beau être un beau bébé de plus de huit cent pages dans sa version française, cela se boit comme du petit lait ! C'est tout simplement irrésistible : une fois qu'on l'a commencé, impossible de s'arrêter tant on est véritablement happé par cette histoire complètement imprégnée de magie à l'état pure et de noirceur. Ce livre, c'est bien évidemment le premier tome de la dernière trilogie de Cassandra Clare dans son univers des Mortal Instruments, La Princesse de la Nuit, issu du cycle Renaissance. En effet, l'intrigue de cette nouvelle trilogie se déroule quelques années après la fin du tome 6 des TMI originels, soit après la fin de la guerre qui a laissé les Chasseurs d'Ombres et les créatures du Downworld totalement meurtris et qui a vu le bannissement du petit peuple, qui s'était rallié à la cause de Valentine, puis du redoutable Jonathan Morgenstern. Autant dire que le Shadow world a sérieusement besoin de renaître de ses cendres ! Personnellement, cette fin de saga m'avait totalement secouée et se suffisant complètement à elle même, elle aurait pu me contenter, mais... L'univers de Cassandra Clare étant juste tellement bien construit et si riche, si l'on m'offre une telle occasion en or d'y replonger la tête la première, et celle de Renaissance en était une sacrément belle, je le fais sans hésiter ! Cependant, je dois reconnaître que, dans un premier temps, je n'étais pas si enthousiaste que ça. Dans les derniers tomes de la saga The Mortal Instruments première du nom, et notamment dans le dernier, on nous fait clairement comprendre que le Scooby gang façon Institut de New York ne sera plus au centre des prochaines aventures qui auront lieu dans le Shadow world. Rien que d'y penser, j'en avais un pincement au c½ur extrêmement douloureux. Il était hors de question que je dise adieu à mes chouchous chéris que sont Clary, Jace, Alec, Magnus, Isabelle et Simon et tous les autres, c'était mission impossible pour moi ! In fine, l'adieu s'est transformé en au revoir, du moins pour certains personnages principaux des deux premières sagas (TMI et TMI - Origines), ce qui a rendu la pilule plus facile à avaler. Néanmoins, je n'étais toujours pas convaincue : Emma et Julian, qui nous étaient introduits dans le tome 6, La cité du feu sacré, comme le prochain duo phare de l'univers des néphilims et comme les symboles de la future génération de chasseurs d'ombres qui doit apprendre des erreurs passées de ses prédécesseurs et marcher dans les pas de shadowhunters d'ores et déjà illustres comme Jace et Clary qui ont su montrer la voie, ne m'étaient pas spécialement sympathiques. J'ai eu en effet beaucoup de mal à m'attacher à eux, je trouvais également leur amitié assez faiblarde comparée à celles magnifiques de Jace et Alec ou encore de Will et Jem. Etant donné qu'ils étaient à l'époque encore des enfants/pré-adolescents, cela peut probablement expliquer mon manque d'identification et d'intérêt à leur égard. La fin du tome six avait cependant changé la donne car tous les deux subissent des pertes atroces au niveau de leurs familles respectives et se retrouvent avec d'immenses responsabilités à porter sur leurs épaules, qu'aucun enfant de leur âge ne devrait avoir à assumer. Et déjà que l'enfance d'un chasseur d'ombres est généralement dépourvue d'innocence au vu de leur dur entraînement, autant vous dire que les jeunes jours d'Emma et Julian ont été marqués de façon indélébile par la noirceur et le deuil. Il faudrait être un c½ur de pierre pour ne pas ressentir une profonde et sincère compassion à leur égard. Qui plus est, j'ai été impressionnée par l'immense courage qu'ils ont réussi à puiser tout au fond d'eux pour faire face à de tels bouleversements. Il fallait que je vienne aux nouvelles pour voir s'ils allaient bien-!

Comment dire... On ne peut pas dire que le moral soit au beau fixe. En tout cas, dans les beaux yeux bleus d'Emma, l'orage gronde toujours. Je me suis considérablement plus identifiée à la jeune femme dans ce tome que dans la précédente saga. Lorsqu'elle était enfant, Emma me faisait presque peur car elle avait déjà à cet âge-là une âme ancestrale, celle d'une guerrière déjà bien rodée face à ce que l'existence peut lui réserver de pire et qui croit avoir déjà tout vu. En tout cas, c'est l'impression qu'elle me donnait de par son immense maturité qui effraye et qui renvoyait d'elle l'image d'une enfant insensible dont l'éclat de vie et d'espoir s'était éteint dans ses yeux avant même de briller un peu plus fort et de transpercer les ténèbres de son existence. En réalité, j'étais loin du compte car même Emma ne pouvait être préparée à ce qui l'attendait en ce temps-là... Dans ce tome, on la voit extrêmement badass, dangereuse pour quiconque se mettrait en travers de son chemin ; c'est une combattante aguerrie qui ne manque pas d'humour, sarcastique à souhait et absolument divin, et de charme, mais qui cache aussi une réelle vulnérabilité en elle. Elle sait duper son petit monde mais pour le lecteur, cela crève les yeux qu'Emma se noie dans son chagrin depuis des années et qu'elle le porte presque comme on brandirait un étendard. Elle a fait parfaitement corps avec et s'y raccroche de toutes ses forces, à tel point que cela en devient carrément malsain. J'ai beaucoup aimé le fait que sa personnalité soit beaucoup plus complexe que ce qu'il n'y paraît, c'est-à-dire que, d'un côté, on comprend tout à fait qu'Emma ait soif de justice et ait besoin de savoir ce qui est véritablement arrivé à ses parents et qui semble se perpétrer aujourd'hui. C'est tout à fait compréhensible qu'Emma recherche inlassablement des réponses à ses questions et tend à éradiquer la cruauté, à faire le bien autour d'elle, surtout quand on sait qu'au sein de l'Enclave, ce sont de vrais mous du genou qui ne sont bons qu'à voter des lois rétrogrades et absolument aberrantes. La loi est dure, mais c'est la loi. Mon ½il, oui ! En clair, on a envie d'accompagner Emma dans son enquête périlleuse et de l'épauler, mais d'un autre côté, j'ai été loin de cautionner tout ce qu'elle dit et fait, et beaucoup de ses décisions, en particulier en fin de tome, m'ont juste fait enrager et m'ont semblé être complètement insensées. De mon point de vue du moins car, concernant Emma, il est clair que sa façon d'agir est en parfaite adéquation avec son raisonnement, ce qui se passe dans sa petite caboche très intelligente mais aussi pas très futée à certains moments. Les chasseurs d'ombres sont les adeptes de leur propre torture psychologique et de leur souffrance, que voulez-vous ! En bref, j'ai trouvé que le personnage d'Emma était beaucoup mieux construit et développé dans ce premier tome de Renaissance, on a juste envie de la protéger et de lui dire qu'il serait temps qu'elle cesse de se sentir coupables de la mort de ses parents, qu'elle n'aurait rien pu y faire, et de ne pas se focaliser uniquement sur ce qu'elle a perdu et ne retrouvera pas (du moins, pas avant de perdre la vie à son tour), mais plus sur les personnes qui l'entourent et qui sont là pour elle. C'est un personnage pour lequel j'ai beaucoup d'affection et que j'aimerais voir enfin heureux. Dernier petit point que j'ai trouvé juste adorable et qui m'a juste fait chaud au c½ur : dans La cité du feu sacré, Emma adulait les Shadowhunters de la précédente génération (ceux de TMI), en particulier Jace. Dans ce tome-ci, alors que l'on retrouve notamment ce dernier avec un plaisir non-dissimulé (et encore, le mot est faible), on se rend compte que, même si Emma a grandi et le considère plus désormais comme un ami au vu de tout ce qu'ils ont vécu ensemble avec le reste de la clique pendant et même après la guerre de Jonathan, elle continue de poser sur lui un regard admiratif, celui d'un enfant qui a des étoiles plein les yeux face à son mentor, cette personne exceptionnelle qui la pousse à se dépasser et à devenir la meilleure version d'elle-même. Il est vrai que j'ai reconnu en Emma des traits de caractère propres à Jace, notamment son humour piquant et qui fait mouche à chaque fois, sans jamais louper sa cible, et cette satanée manie de briser les règles avec une nonchalance et un panache carrément culottés, mais qui forcent le respect. On ajoute à ce savant mélange le sacré caractère borné de ma petite Clary, et ça nous donne Emma ! Cette capacité d'émerveillement que celle-ci a m'a juste soulagée et fait naître un immense sourire sur mon visage. In fine, je me dis que la flamme irradiante et primordiale de l'enfance et de l'optimisme n'est pas morte en elle et qu'il restait en fin de compte suffisamment d'espoir pour la raviver.

Parlons maintenant d'un personnage qui m'a complètement subjuguée dans ce tome-ci alors que, pourtant, c'était loin d'être gagné : Julian. Julian, Julian, Julian... Tout comme Emma, je trouvais que c'était un enfant très sombre, renfermé, cela en allait presque jusqu'à me repousser. Rien à voir avec mon sorcier chéri Magnus qui est un vrai petit rayon de soleil dont les paillettes brillent de mille feux et dont les paroles sont aussi pétillantes que des bulles de champagne ! Oui, j'avais envie de caser Magnus ici afin de créer un contraste et puis, de l'avoir retrouvé dans ce tome-ci, de savoir que son couple et sa vie de famille avec Alec vont bien, que tout marche comme sur des roulettes, cela m'a fait juste fondre le c½ur de ravissement. Bref, pour en revenir à Jules, c'est sûrement le personnage pour lequel j'ai ressenti le plus d'empathie dans ce tome. Depuis l'âge de ses douze ans, c'est lui qui porte sa famille à bout de bras et qui essaye du mieux possible de maintenir ce qu'il en reste uni. Les Blackthorn ont connus un véritable déchirement à la fin de la guerre, lorsque certaines espèces ont été jugées plus coupables que d'autres et ont été bannies sans aucun autre fondement que le sang qui coule dans leurs veines. Les participants à la guerre n'ont pas été jugés par rapport à leurs actes, à leur héroïsme, mais par rapport à leur appartenance à un groupe ethnique, ce qui est absolument abjecte, vous en conviendrez. Julian et ses petits frères et s½urs ont directement subi les conséquences de ce traitement injuste des vaincus. Pas étonnant donc que Julian, à l'image de son nom de famille, soit une vraie épine noire qui ne cherche qu'à protéger à ses risques et périls les êtres qui lui sont chers et les sentiments les plus profonds de son c½ur, afin de ne pas blesser quiconque, quitte à ériger un véritable mur qui l'empêche de s'exprimer pleinement et de s'épancher sur sa peine, sur ce qui importe pour lui. Julian peut vous apparaître plein de mystères et franchement tordu ; pour ma part, j'avais juste envie de panser sa blessure béante et de le réconforter, de lui faire sentir qu'il n'était pas seul et que je le soutenais à 200%. Son amour pour Emma est tellement beau et sincère que mon c½ur n'en a cessé d'avoir des palpitations frénétiques. La façon de penser de l'Enclave est totalement incompréhensible pour moi : comment l'amour entre deux Parabatai pourrait-il leur être nuisible ? Étant donné que ces deux chasseurs d'ombres sont tout l'un pour l'autre, cela renforce leur lien et leur donne la volonté d'aller de l'avant. Cette théorie selon laquelle l'amour n'est que faiblesse et aveuglement commence sérieusement à me taper sur les nerfs. Julian, sache que je crois en toi, en la force de tes sentiments, et que tu as bien raison de te battre pour eux et de t'insurger, de faire valoir ton droit à aimer librement et intensément ! À bien des égards, j'ai reconnu beaucoup de mon Jem adoré chez Julian, même si ce dernier a encore beaucoup à apprendre de la sagesse de mon frère silencieux favori, qui d'ailleurs nous a lui aussi fait un petit coucou qui m'a mise en émoi ! Surtout que ce retour furtif des anciens personnages a un véritable intérêt dans l'avancement de l'intrigue et dans la prise de conscience nécessaire de certains personnages sur de nombreux points. Bref, Julian, je t'aime de tout mon c½ur et ne baisse jamais les bras face à ce système pourri jusqu'à la moelle !

J'espère que, dans les prochains tomes, les autres membres de la fratrie Blackthorn seront plus développés, qu'on en apprendra plus sur eux. Ils occupent déjà une place importante dans Renaissance étant donné qu'ils sont la prunelle des yeux autant d'Emma que de Julian mais j'en veux plus encore. Ces enfants incroyablement ingénieux et admirables m'intéressent énormément. Qui plus est, ils apportent une véritable bouffée d'air frais à une intrigue saturée par la tension et la noirceur. Non pas que cela me déplaise car je me demande vraiment jusqu'où cela va nous mener et cela nous fait tourner les pages sans pouvoir s'arrêter, mais je suis bien contente que les petits Blackthorn nous procurent un comic relief franchement bienvenu. J'ai vraiment été émue par le fait qu'ils soient tous soudés, qu'ils forment une vraie famille, malgré le fait que cette dernière ait été brisée à de nombreuses reprises. Ils arrivent toujours d'une certaine manière à recoller les morceaux et à faire fi de leurs cicatrices à peine refermées. Avec tout ce que ces chérubins (enfin, ils sont tout plein de défauts mais on les aime infiniment quand même) ont vécu depuis leur naissance ou du moins leurs premiers balbutiements, je les applaudis à deux mains de se montrer aussi forts et solidaires au quotidien ! J'ai trouvé cette famille vraiment inspirante et bouleversante, c'est comme si je m'y étais fait ma petite place. Un véritable sentiment d'appartenance est né et j'ai juste hâte de les retrouver pour la suite de leurs mésaventures. Je suis aussi très heureuse que le nouveau personnage de Cristina ait intégré cette joyeuse troupe ! Participante à un programme d'échange de chasseurs d'ombres du monde entier, Cristina va devenir une vraie confidente pour Emma, celle dont cette dernière avait grandement besoin pour lui faire part de ses nombreuses craintes, que ce soit au niveau de sa vengeance ou d'autres choses lui pesant sur le C¼UR (clin d'½il absolument pas subtil). J'ai énormément aimé découvrir l'amitié qui lie ces deux jeunes femmes, qui sont de vraies battantes et qui sont parfaitement complémentaires : en effet, Cristina incarne dans le duo la figure de la pacificatrice, celle qui va réussir à tempérer le caractère tout feu-tout flammes de son amie grâce à ses très bons conseils. J'ai également été très émue par le passif très lourd de notre belle Mexicaine. Elle aussi en a bavé et est ressortie grandie et endurcie de ces événements traumatisants qui ont marqués sa jeune vie. Elle m'a rappelée notre louve-garou écorchée vive Maia à certains égards. Toutes les deux ont cette fragilité désarmante en elles qu'elles ont réussi à transformer en atout, en ce qui les motive à garder la tête haute et le c½ur vaillant malgré les épreuves. C½ur sur toi Cristina, j'espère également en apprendre plus à ton propos dans le tome deux ! Parce que se focaliser sur le revenant Mark, cela va cinq minutes... J'aime ce personnage, j'ai compatis à sa souffrance et ce qu'il a enduré l'a changé à tout jamais, au détriment de son attachement à sa famille malheureusement, et je suis curieuse de savoir comment il va évoluer mais il m'a aussi profondément agacée dans ce tome, sans que je puisse m'expliquer pourquoi. J'espère sincèrement que mon opinion sur lui sera beaucoup moins mitigée dans le tome deux !

Nous en voilà arrivés à la conclusion, alléluia ! J'ai l'impression d'avoir couru un véritable marathon en vous rédigeant cette chronique ; il faut admettre que, tenir un blog, c'est un travail de titan tout de même. Ou plutôt de chasseur d'ombres, devrais-je dire ! On ne leur laisse aucun répit et à nous lecteurs non plus d'ailleurs-! Cassandra Clare sait comment bien malmener ses personnages et on s'en délecte autant que l'on en souffre ! L'un ne va pas sans l'autre et cela en devient carrément addictif au bout d'un certain temps. Ce qui est sûr, c'est que l'autrice ne cessera jamais de m'impressionner grâce à son univers qu'elle maîtrise d'une main de maître : que ce soit au niveau de l'évolution des personnages et de leurs relations entre eux, du rythme du récit, de la succession des événements et des révélations grandioses, de la dose d'humour juste ce qu'il faut pour nous laisser un tant soit peu souffler, de la présence d'un nombre exponentiel de créatures fantastiques plus fascinantes les unes que les autres, ou encore de son imagination délirante et tout bonnement sensationnelle qui nous entraîne où elle veut bien nous amener, Cassandra Clare est une vraie reine de la littérature Fantasy/YA qui n'a plus rien à prouver depuis belle lurette ! Son univers de chasseurs d'ombres reste l'un de mes préférés tous confondus tant il nous coupe le souffle et nous fait écarquiller grands les yeux de stupeur et d'enchantement à tous les coups. Je ne me lasse au grand jamais d'y retourner, ma soif de connaissances concernant le Shadow world est insatiable. Vous l'aurez compris, Renaissance, au même titre que les autres sagas TMI et TMI - Origines, est un must-have pour votre bibliothèque ! Vous ne pouvez pas passer à côté, je ne le permettrai pas ! Emma et les Blackthorn ont grandement besoin de vous et je ne vous laisserai pas leur faire faux-bond ! En tout cas, si vous êtes toujours là, cela prouve que vous êtes dignes d'un vrai parabatai au niveau de la fidélité et de l'engagement, je suis fière de vous ! Alors, je compte sur vous pour activer votre double vue et partir à la chasse aux démons avec nous. Et n'oubliez jamais ceci : La loi est dure, mais c'est la loi. Mais une loi injuste n'est pas une loi. Lex mala, lex nulla. C'est devenu ma devise préférée !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : The Mortal Instruments - Renaissance ~ T1 : La Princesse de la Nuit
Un beau COUP DE FOUDRE ϟ qui a laissé mon c½ur totalement dévasté...

« - Tu as une lourde responsabilité maintenant, dit Jace à Julian. Tu dois t'assurer qu'Emma finira avec un mec qui la mérite.
Julian était étonnamment pâle. Peut-être ressentait-il encore les effets de la cérémonie, pensa Emma. C'était de la magie puissante ; elle sentait encore un pétillement dans son sang comme des bulles de champagne. Mais Jules avait plutôt l'air de quelqu'un qui venait d'être giflé.
- Et moi alors? reprit Emma. Ne dois-je pas aussi m'assurer que Jules termine avec quelqu'un qui le mérite?
- Absolument. Je l'ai fait avec Alec et Alec l'a fait pour moi également... Bien que, en fait, il détestait Clary au début, mais il s'y est fait.
- Je parie que tu n'aimais pas Magnus non plus, reprit Julian, toujours avec cet étrange air sévère sur le visage.
- Peut-être pas, dit Jace. Mais je ne lui aurais jamais dit.
- Parce que cela aurait blessé Alec? demanda Emma.
- Non, répondit Jace, parce que Magnus m'aurait transformé en porte-manteau. »
Tags : Fiche Lecture, pocket jeunesse, the mortal instruments ♥️, Renaissance, Tome 1 ♥, Cassandra Clare, Fantastique, Young Adult, aventure, enquête, créatures surnaturelles, néphilims, paranormal, vengeance, justice, meurtres, deuil, passé douloureux, retrouvailles, traumatisme, noirceur, souffrance, famille, amitié, fidélité, confiance, mystères, suspens, folie, autorité, politique, petit peuple, dilemme, amour, action, urban fantasy, magie, secrets, combativité, courage, effronterie, briser les règles, passion, espoir, entraide, blessures, humour, Coup de foudre ♥
​ 10 | 22 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.129.91) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 14 janvier 2019 15:54

Modifié le mercredi 03 juin 2020 05:48

FICHE LECTURE : Miss pain d'épices

FICHE LECTURE : Miss pain d'épices

• TITRE V.O. : Ginger Snaps.
• AUTRICE : Cathy Cassidy.
• ANNÉE : 2011 (GRANDE-BRETAGNE) ; 2015, 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Collège, adolescence, tranche-de-vie, harcèlement scolaire, amitié, influence, popularité, être soi-même, s'exprimer librement, journal, travail d'équipe, spontanéité, créativité, grandir, maturité, amour, romance, marginalité, originalité, crise d'identité, musique, couleurs, roman doudou, tendresse, douceur, complicité, tolérance, discrimination, bouc-émissaire, être mis à l'écart, regard des autres, acceptation de soi, amour de soi, ouverture d'esprit, insouciance, blessures, dépendance...
• PAGES : 210.

A l'école primaire, Cannelle était le bouc émissaire, celle que personne ne voulait avoir comme amie. Alors, à la rentrée de sixième, elle arrive au collège relookée et devient l'amie d'une fille cool. Depuis, elle tient son rôle de fille populaire à la perfection. Mais l'arrivée de Sam, un garçon décalé qui se moque du regard des autres, bouleverse tout. Cannelle craque pour lui, et c'est réciproque, mais sa meilleure amie le déteste. Cannelle réussira-t-elle à assumer ses sentiments, et surtout... à ne plus avoir peur d'être elle-même ?

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un livre que j'avais envie de lire depuis très longtemps : le premier one-shot de Cathy Cassidy paru en France, Miss pain d'épices. Vous l'aurez compris depuis le temps, mais j'ai cette autrice britannique en grande estime. Ses romans sont toujours d'une grande justesse, aussi sublimes que les magnifiques et sucrées couvertures qu'on leur a attribuées en version française. Ils parviennent à parler de sujets forts et importants à une jeunesse qui les éprouve, qui les vit au quotidien, qui a profondément besoin d'en parler mais qui est loin de savoir comment. Cathy Cassidy sait non seulement traiter de ce qui ne va pas, mais elle ouvre aussi la discussion, elle amorce un premier pas vers nous afin qu'on se sente en confiance et compris. A chacune de ses parutions, elle réalise un travail psychologique pertinent et le contenu de ses livres est adapté à tous les âges car, au fond, quand on a des blessures à l'intérieur (et nous en avons tous), on se sent aussi fragile qu'un petit enfant. Dans Miss pain d'épices, que j'ai eu l'aubaine inespérée de gagner grâce à un concours lancé par Cathy elle-même (et l'édition française en plus !), l'autrice nous parle de ce que cela fait de devoir changer son apparence et sa personnalité afin de plaire aux autres, de ne pas se sentir constamment rejeté. Je pense que, peu importe l'âge, cette angoisse du regard d'autrui et d'obtenir son approbation ne nous quitte jamais vraiment. C'est là que tata Cathy intervient, avec son écriture qui sent bon le chocolat chaud (ou plutôt devrais-je dire la cannelle ici !) pour nous dire qu'être soi-même, il n'y a rien de plus chouette.

Mais avant d'en arriver à cette conclusion délicieuse et salvatrice, Cannelle, l'héroïne de cette histoire, en aura du chemin à parcourir ! En classe de cinquième, Cannelle est une jeune fille qui a dû subir les moqueries de ses camarades de classe toute sa primaire durant. Alors qu'elle n'avait jamais rien fait de mal et cherchait simplement à se faire des amies, notre petite choupette se voyait toujours reléguée dans le coin le plus sombre de la récré, celui où personne ne fait attention à vous ou vers lequel on vous lance les regards les plus cruels et assassins, remplis d'une telle mesquinerie qu'ils vous donnent juste envie de ne plus exister. En clair, Cannelle n'a pas connu une enfance facile. Grandissant dans l'ombre d'une grande s½ur qui n'a jamais eu ce type de problèmes, étant dotée d'un physique plus qu'agréable à regarder et d'une popularité contre laquelle on ne peut pas rivaliser, et couvée par deux adorables parents qui sont cependant loin de se douter de la triste réalité (comment le pourraient-ils ? Leur petite fille est une vraie crème, impossible qu'on lui veuille du mal !), Cannelle n'a personne à qui parler de son mal-être. Elle encaisse, elle subit, c'est tout. Ses poignées d'amour sont là pour ça en fin de compte, pour amortir le choc face à tant de persécution silencieuse, à coups de regards qui en disent long, de lèvres qui se tordent en un sourire des plus atroces et de mains sur des hanches fines et bien courbées qui trahissent une vanité des plus excessives et déplacées et un dédain des plus criants envers l'interlocutrice boudinée qui n'avait rien demandé. Juste de l'amour et un semblant de tendresse. Des copines avec lesquelles rire, et non qui riraient d'elle. Des confidentes avec qui partager tous ses secrets naïfs d'enfant qui a encore le droit de rêver. Dans les beaux yeux de Cannelle, le rêve était toujours terne. Difficile de faire naître de sublimes étincelles quand votre soleil se retrouve caché par de sales pestes. Ce qui m'a bouleversée, c'est que Cannelle n'est pas à proprement parler harcelée. On ne la frappe pas, on ne lui met pas la tête dans les toilettes, on ne lui jette pas les plus ignobles des insultes au visage. Cependant, on détruit totalement sa confiance en soi, si fragile, à peine naissante à cet âge-là. On lui fait clairement comprendre, même avec une économie somme toute révélatrice de paroles et d'actes, qu'elle n'est qu'une moins que rien, qu'on ne veut pas d'elle. Et même si cela ne prend pas une tournure tragique dans ce roman-ci, cela reste mal, et Cathy Cassidy nous le fait clairement comprendre. Même s'il "y a pire", bien pire que ce que Cannelle subit, il n'y a au fond pas de harcèlement mineur ou majeur. Peu importe la proportion de la chose, cela reste grave et cela doit être pointé du doigt, dénoncé sans détour. C'est ce que Cathy fait avec beaucoup de subtilité. Elle nous fait comprendre qu'à partir du moment où l'on fait douter une personne d'elle-même, de sa valeur, de ce dont elle est capable, de son existence même sur cette Terre, ce que l'on fait est mal. Rien ne pourra changer ça. Je me suis rendue compte qu'enfant, j'avais subi à peu près le même traitement que l'on a réservé à Cannelle : soit on me faisait comprendre que je n'avais pas ma place là où j'étais, soit on ressentait de la pitié pour moi et l'on ne faisait guère plus que de me tolérer, sans jamais véritablement me considérer comme une amie. Quoiqu'il en soit, le message m'était toujours transmis par le biais d'une expression corporelle on-ne-peut-plus claire, comme si tout ce que la personne ressentait pour moi émanait directement de l'ensemble de son corps. Je m'étais alors construite une barrière des plus efficaces face à ce navrant constat : une bulle de coton inviolable, dans laquelle je me comprenais moi-même, ma mère et mon père. Ma Sainte Trinité face au reste de ce monde si méchant et ce dès le plus jeune âge. Reparler de tout cela me fait mal car, quand j'y repense, je me dis que j'ai eu tort de me laisser ainsi faire, de voir tout ce que j'aimais et moi-même réduits à presque rien par des personnes qui devaient sûrement éprouver des sentiments négatifs envers elles-même et qui ont préféré essayé de me briser plutôt que de se montrer meilleures que ça, meilleures que toute cette jalousie, cette rancune qui nous empoissonnent. Désormais, tout ça est derrière Cannelle et moi. Cependant, il ne faut jamais oublier car on en a toujours quelque chose à en apprendre.

C'est justement là où Cannelle va se tromper en arrivant au collège. Après un événement qui fut la goutte d'eau qui a fait déborder le vase et qui m'a tout simplement brisé le c½ur, Cannelle est bien déterminée à oublier, à ne plus laisser cette période néfaste de sa vie la définir. Ce que je comprends parfaitement, sauf qu'elle va tomber tout droit dans le panneau : notre héroïne, pour ne plus jamais souffrir et être humiliée de la sorte, décide de devenir "comme les autres". Quelle horreur, rien que de l'écrire, j'en frissonne, brrr ! Fini les bourrelets, les vêtements amples et gentillets : place au sacro-saint maquillage, aux tenues féminines et branchées, suivons le courant. La grosse chenille se métamorphose en filiforme papillon. Attention, dans ce roman, Cathy Cassidy n'aborde pas le thème de l'anorexie, chose qu'elle a déjà fait à merveille dans le tome trois des Filles en chocolat (une saga à dévorer sans modération aucune et je ne peux que vous inviter à faire de la sorte !), C½ur mandarine, qui est consacré à la belle et tourmentée danseuse qu'est Summer. Non, avec Cannelle, on découvre la joie du collège, ce paradoxe de sortir son épingle du jeu tout en faisant partie de la norme et en imitant son stupide comportement le mieux possible. Je ne vais pas jeter la première pierre à notre attachante héroïne car moi-même à un moment donné j'ai agi en ce sens. J'ai voulu ressembler aux autres, j'ai voulu m'intégrer. Je croyais que la clé de ma prison, de ma souffrance, se trouvait là et je n'aurais en réalité pas pu mieux me tromper. Ce qui s'est passé, c'est que je me suis enfermée d'autant plus dans mon corps, je me suis punie, inlassablement, jusqu'au point de rupture. J'étais devenue fade, effacée, je ne me reconnaissais presque plus. Je suis bien contente aujourd'hui d'avoir dit adieu à ce moi qui ne l'était pas vraiment. Voire pas du tout. Cannelle, au cours de l'intrigue, va elle aussi s'infliger beaucoup de tourments pour avoir l'approbation de celle dont l'opinion compte le plus à ses yeux : sa meilleure amie depuis qu'elle est entrée au collège, sa première, Shannon. Au point d'en négliger totalement ce qu'elle veut vraiment et qui elle veut véritablement être.

C'était tout bonnement insupportable de voir pendant une bonne partie du roman Cannelle essayer d'être le clone parfait de Shannon. Celle-ci, élève appréciée de tous unanimement, camarades de classe, élèves plus âgés (surtout les garçons), corps enseignant, maintient notre héroïne constamment dans son ombre, juge tout ce qu'elle dit ou fait, son regard se fait toujours scrutateur et invite à faire exactement ce que Mademoiselle Shannon veut si l'on souhaite rentrer dans ses bonnes grâces. Pourtant, malgré les très mauvaises impressions que Shannon nous renvoie, celle d'une jeune fille nombril de son monde et qui ne prend jamais les sentiments d'autrui en considération, celle-ci n'est pas foncièrement mauvaise. A travers ce personnage tour à tour détestable et surprenant, en tout point déroutant, Cathy Cassidy nous démontre que le monde et les personnes qui entrent et sortent de nos vies ne sont ni tout blancs ni tout noirs. Shannon a certes pour elle bien des défauts : elle est indubitablement égoïste, tout doit en effet tourner autour de sa petite personne, elle se met constamment en avant et, si on a le malheur de la contrarier, elle déploie des moyens assez fous et impensables pour vous le faire regretter. Même quand elle fait le bien autour d'elle, c'est en réalité pour mieux s'alléger la conscience ! Shannon sait effectivement bien berner son monde et nous dans le tas, même si, en tant que lecteurs, on sait se montrer plus perspicace que notre pauvre Cannelle qui était si heureuse à l'idée de satisfaire sa toute première, véritable amie. Avec tout ce que je viens de vous dire sur Shannon, difficile de se faire une bonne opinion d'elle. Et pourtant, et c'est sûrement ma bonne nature qui me perdra, je pense que cette dernière souffre d'un tel manque de confiance et d'amour de soi que toute cette assurance assumée n'est in fine qu'une belle façade, une carapace en béton armé que Cathy Cassidy a su fissurer afin de nous montrer ce qu'il y a derrière avec une parcimonie maîtrisée, de façon à ce que l'on croit presque l'avoir rêvé. Mais je ne suis pas dupe, Shannon ne m'aura pas, son charme n'opère pas sur moi. Celle-ci a tellement le désir de ne décevoir personne que cette obsession la dévore et l'empêche d'être authentique, d'arrêter de faire semblant. Au fond, toute cette mise en scène, ce théâtre dont Shannon est l'actrice principale, n'est là que pour duper une seule et unique personne : Shannon elle-même. Et là où Shannon a fait véritablement fort, c'est qu'elle est une si bonne actrice qu'elle y est in fine parvenue, à ériger ces murs qui l'empêchent de voir la réalité en face : qu'elle se déteste, qu'elle se dégoûte. J'ai sincèrement pitié d'elle car personne ne mérite d'avoir un tel gouffre en soi, qui vous consume tout entier. Et si jeune en plus... Là où Cannelle réussira à aller de l'avant et à embrasser sa véritable valeur, à s'aimer elle-même et à ne plus en avoir peur, Shannon continuera de se voiler la face. Pareil, qui peut l'en blâmer ? La plus belle des victoires est à mes yeux celle de l'amour de soi, et ce combat, Shannon n'est pas prêt de le gagner avec une telle attitude où la bassesse d'esprit, la méchanceté presque gratuite et la vanité se confondent de façon déconcertante avec un mal être abyssal.

Bien des gens se retrouvent au pied de ce mur qu'est l'estime de soi. Il est mal aisé de le remonter si notre corde est parsemée des épines sans pitié que l'on s'envoie les uns aux autres, ainsi qu'à soi-même pour commencer. En revanche, si cette dernière est pétrie avec beaucoup d'amour et de sucre candy, ça peut le faire... Je suis très fière de ce que Cannelle a réussi à entreprendre, avec du temps certes mais toutes les bonnes choses demandent de la patience : réussir à s'affranchir de l'influence effroyable qu'avait Shannon sur elle, se libérer de cette amitié toxique (parce qu'appelons les choses telles qu'elles sont) qui ne lui procurait que de la frustration et du chagrin, et enfin faire la paix avec ses vieux démons. Cela semble évident dit comme ça, mais cela demande en pratique beaucoup de courage et de sang froid. Cette façon qu'avait Cannelle de se rabaisser constamment, de douter de ses propres sentiments et de refuser d'écouter et la voix de la raison et celle de son c½ur, c'était comme je vous l'ai dit plus haut proprement insupportable pour moi. Cependant, il fallait que notre héroïne en passe par là, qu'elle se casse la figure face aux conséquences des mauvais choix qu'elle a d'abord décidé de prendre pour en tirer les bons enseignements et riposter, enfin élever la voix et s'affirmer. Et bon sang ce que ça a fait du bien quand ce moment est arrivé ! Il était grand temps, je vous le dis ! C'était fort, c'était intense, c'était vrai. Mais cela n'aurait jamais pu avoir lieu sans l'aide de deux personnages très importants et touchants car, ne l'oublions pas, nous sommes les principaux acteurs de notre bonheur mais accepter l'aide de ceux qui nous entourent et nous veulent du bien est l'une de nos plus grandes forces. Je n'attendais que ça, que cet instant dans ma chronique où je pourrai vous parler de mon personnage chouchou dans cette histoire, Sam. Sam, oh Sam, si seulement tu pouvais avoir dix ans de plus afin que je ne culpabilise pas autant de craquer sur toi ! Ce jeune homme vous fera littéralement fondre, foi de Nanette ! Qu'est-ce que je l'adore ♥ Sam, c'est ce collégien marginal qui n'a pas peur d'assumer haut et fort son excentricité, qui trouve toujours le moyen de vous surprendre et d'être le petit rayon de soleil de votre journée, même lorsque celle-ci ne vous annonçait pourtant rien de fort réjouissant. Avec Sam, la joie et la beauté de chaque instant passé en sa compagnie sont toujours au rendez-vous. Il est unique en son genre ce petit jeune homme, il a un sourire des plus joyeux et contagieux et il a le don de vous faire sentir spéciale et toute tourneboulée... Bref, je t'aime Sam, il en faudrait plus des comme toi, définitivement. Cannelle en a vraiment de la chance. C'est fou tout de même que j'ai réussi à beaucoup plus vous parler de Shannon que de Sam ! Mais quand la perfection est là, difficile de la capturer en mots. C'est déjà bien d'essayer. En revanche, les défauts et la noirceur ont de quoi faire courir mes doigts sur le clavier, instinctivement, de quoi noircir littéralement l'écran de mon ordinateur. C'est comme ça. Mettre des mots sur Sam, c'est comme essayer d'attraper un nuage ou un vent espiègle avec ses doigts. Ces derniers vous survolent ou vous effleurent mais impossible de dompter leur nature. C'est l'effet que m'a fait Sam : il est lui-même, sans concession, c'est à prendre ou à laisser. Eh bien, je prendrai le tout ma petite dame, assurément ! Je ne le répèterai jamais assez Sam, mais je t'aime très, très fort.

Dernier personnage dont je dois vous parler, et pas des moindres : celui d'Emily. Celle-ci a la particularité d'avoir connu Cannelle lorsque cette dernière était seule et avait simplement besoin d'une main tendue. Sans même en avoir conscience, Emily représentera cette main tendue, ce déclic qui va permettre à Cannelle de ne pas rester figée dans son désarroi, d'aller de l'avant, même si elle va faire beaucoup d'erreurs. Au moins, sa situation va évoluer et tous ces faux-pas vont lui faire apprendre beaucoup de choses essentielles sur la vie et sur elle-même. Emily va elle aussi tomber dans le piège irrésistible qu'incarne Shannon mais, au contraire de Cannelle, elle va tout de même se poser beaucoup de questions, notamment lorsque les actions de Shannon iront à l'encontre de sa personnalité à elle, Emily, intello' de la classe qui a le coeur en miettes depuis le déménagement. En effet, Emily comme Cannelle sont loin d'être des Shannon : elles sont réservées, elles ont leur pudeur, elles sont plus intelligentes que ça et ne veulent pas se laisser définir par leur physique, même si elles aiment à être plus féminines qu'avant. Surtout, elles ne cherchent pas à blesser délibérément les gens. J'ai vraiment beaucoup aimé le personnage d'Emily. Cela ne va pas être facile de tenir tête à Shannon et de lui faire comprendre que ce qu'elle fait est mal, notamment parce que cette dernière a tout le monde dans la poche, y compris elle-même, et pourtant Emily va s'y risquer et vouloir à tout prix protéger Cannelle et se rattraper envers elle, lui demander pardon de ne pas avoir su se montrer présente au primaire, quand Cannelle souffrait de la solitude, de l'indifférence comme de la haine, juste parce qu'elle n'était pas directement concernée. En effet, quand on est enfermés dans sa propre bulle de bonheur et de quiétude, on ferme souvent les yeux face à l'injustice qu'autrui subit. Mais il n'est jamais trop tard pour faire amende de ses erreurs. C'est ce qu'Emily a à enseigner à un jeune lectorat. Chaque jeune lecteur (ou même plus âgé) peut se reconnaitre dans les divers personnages de Cathy Cassidy, s'y trouver une âme jumelle et en apprendre beaucoup d'elle. C'est l'une des très nombreuses choses que j'aime dans les romans de cette autrice juste formidable.

Enfin, un autre point qui est absolument juste génial dans les romans de Cathy Cassidy, c'est que cette dernière met souvent en avant dans ses livres une jeunesse engagée, passionnée, qui ne reste pas passive et qui se bat pour ce qui lui semble être juste et pour prouver sa valeur. Par exemple, dans ce récit-ci, toute la classe de Cannelle va travailler de concert pour créer tous ensemble un magazine qui les représente, qui parle de ce qu'ils aiment, de ce qui leur tient à c½ur, et tous les élèves vont tout faire pour que ce magazine perdure dans le temps, devienne un vrai succès et ne reste pas juste un simple devoir de classe pour le cours d'anglais. J'ai tout simplement adoré ça, toute cette ardeur que les camarades de classe de Cannelle et cette dernière mettent dans leur magazine, dans ce petit bébé qu'ils mettent au monde avec un enthousiasme, une détermination et un investissement qui ont de quoi clouer le bec à tous ceux qui auraient pour discours que "la jeunesse se repose sur ses lauriers de nos jours" et "que les jeunes ne sont que des bons à rien". Allez dire à la classe d'anglais de Mr Hunter qu'ils ne font pas de zèle et qu'ils n'ont aucune motivation et créativité, ils sauront vous recevoir ! En parlant de ce jeune professeur, j'ai adoré le fait que ses méthodes soient peu orthodoxes et aient pour véritable objectif de captiver ses élèves, pas juste de leur bourrer le crâne d'informations. Cet enseignant a pour véritable vocation d'insuffler à ses chères petites têtes blondes une envie réelle de s'instruire, de créer, de communiquer au monde leur entrain et leur volonté d'occuper une place importante sur cette Terre, de faire ressentir leur présence et leur talent à chacun. Les romans de Cathy Cassidy ont toujours le don de vous remonter le moral et de vous donner l'envie d'accomplir de grandes choses. Au fond, peu importe la taille de nos exploits, tant que l'on avance, que l'on progresse, que l'on fait ce que l'on fait avec passion et espoir, avec un soleil dans les yeux, les lèvres, un soleil qui vient du c½ur et qui se partage. Merci Cathy pour ce partage, pour toutes ces bonnes ondes qui nous font lever la tête et regarder vers l'avenir avec plus de sérénité et de combativité.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à lire Miss pain d'épices, ainsi que le reste de l'½uvre de Cathy Cassidy. Je n'ai jamais été déçue par l'un de ses romans et je pense que ce jour n'est pas prêt d'arriver ! En tout cas, à chaque fois, Cathy arrive avec brio à me prouver que, malgré sa patte reconnaissable entre mille qui s'imprime sur chacune de ses intrigues, elle réussira toujours à me surprendre et à me faire ouvrir les yeux sur un sujet différent, à me faire avoir une vision du monde nouvelle et enrichie une fois le livre fini. J'aime à voir les romans de Cathy Cassidy comme des histoires qui comportent à chaque fois toutes les couleurs de l'arc-en-ciel et qui arrivent même à en créer des teintes inédites encore. Et chacune de ces nouvelles couleurs viennent ensuite me constituer après la lecture, elles font désormais partie de moi aussi. J'ai toujours la sensation en lisant un Cathy Cassidy que le nombre de couleurs qui se trouvent en nous est infinie et que nous avons juste à les faire rayonner afin d'inspirer les autres et de leur apporter plus de gaieté et d'amour dans leur vie. C'est à nous de leur ouvrir le chemin vers la paix et l'acceptation de soi. C'est un combat que l'on doit mener seul et accompagné en même temps, cela demande énormément de courage et de ténacité, mais justement, Cathy nous apporte tout ce dont nous avons besoin grâce à ses ouvrages aux milles saveurs : cannelle et brownie ici principalement (oui, parce que Cannelle a pour nom de famille Brownie ! Je trouve ça beaucoup trop mignon et stylé pour ma part !), mais aussi plein d'autres nuances sucrées qui n'attendent que vous au travers des différents one-shot et sagas de Cathy. Ça sent bon le chocolat, la douceur, la tendresse, le réconfort, ce sont comme des doudous d'encre et de papier qui vous feront vivre des aventures de la vie quotidienne mémorables et extrêmement instructives. Alors, qu'est-ce que vous attendez ? Vous (re)prendrez bien une part de brownie, non ? Avec des amandes, ce sont mes préférés !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Miss pain d'épices
★★★★★
Un excellent roman ! En même temps, je n'en attendais pas moins de la part de Cathy Cassidy ! ;)

« Il est illusoire de penser que l'on peut se réinventer. On peut essayer, bien sûr, mais il est impossible d'échapper à sa vraie nature. La vie est un voyage, une lente découverte de notre personnalité. Aujourd'hui, je m'aperçois que je ne suis encore qu'au début de l'aventure. »
Tags : Fiche lecture, pocket jeunesse, Cathy Cassidy, Littérature britannique, 2015, format poche 2018, jeunesse, collège, adolescence, tranche-de-vie, harcèlement scolaire, amitié, influence, popularité, être soi-même, s'exprimer librement, journal, travail d'équipe, spontanéité, créativité, grandir, maturité, amour, romance, marginalité, originalité, crise d'identité, musique, couleurs, roman doudou, tendresse, douceur, complicité, tolérance, discrimination, bouc-émissaire, être mis à l'écart, regard des autres, acceptation de soi, amour de soi, ouverture d'esprit, insouciance, blessures, dépendance, Excellente lecture !
​ 11 | 60 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.129.91) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 24 octobre 2018 06:34

Modifié le dimanche 25 novembre 2018 11:10

FICHE LECTURE : Qui ment ?

FICHE LECTURE : Qui ment ?

• TITRE VO : One Of Us Is Lying.
• AUTRICE : Karen M. McManus.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain, YA, thriller.
• THÈMES : Adolescence, lycée, tensions, drame, meurtre, enquête, accusés, coupable, piège, collision des mondes, préjugés, jugement, amour, romance, lycée, rapprochements, culpabilité, passé, ranc½ur, secrets, amitié, famille, homosexualité, pression, apparences, entraide, blessures, souffrances, scandale, rôle des médias, rumeurs, changement, tolérance, hypocrisie, justice, différence, sincérité, bravoure, maturité, relations compliquées, émotions, classes sociales différentes, évoluer, se serrer les coudes...
• PAGES : 459.

Dès 14 ans - 17,95¤.

Entre Breakfast Club et Pretty Little Liars !

5 LYCÉENS COLLES - 1 MORT = 4 SUSPECTS. L'INTELLO - LE SPORTIF - LE DÉLINQUANT - LA REINE DE BEAUTÉ. TOUS CACHENT UN SECRET. QUI MENT ?

Une intello, un sportif, un délinquant, une reine de beauté...
un meurtrier.

Qui allez-vous croire ?

Dans un lycée américain, cinq adolescents sont collés : Bronwyn (l'élève parfaite), Addy (la fille populaire), Nate (le délinquant), Cooper (la star du baseball) et Simon (le gossip boy du lycée). Mais Simon ne ressortira jamais vivant de cette heure de colle... Et les enquêteurs en sont vite sûrs, sa mort n'est pas accidentelle. Dès lors qu'un article écrit par Simon contenant des révélations sur chacun d'eux est découvert, Bronwyn, Addy, Nate et Cooper deviennent les principaux suspects du meurtre.
Ce qui est sûr, c'est qu'ils ont tous quelque chose à cacher...

Un page-turner plein de suspense et de rebondissements.

Aux Etats-Unis, le titre s'est classé n°2 du New York Times booksellers' list !

Les droits sont déjà vendus dans 24 pays.

L'AUTEURE : Karen M. McManus est diplômée d'une licence de littérature et d'une maîtrise de journalisme. Elle vit à Cambridge, dans le Massachussetts. Lorsqu'elle ne travaille pas ou qu'elle n'écrit pas, elle adore voyager avec son fils.
Qui ment ? est son premier roman.

ஜ MON AVIS : Je remercie infiniment les éditions Nathan pour cet envoi ! ♥

Rien qu'en voyant la couverture et en lisant le résumé, je me suis dis que cette lecture allait véritablement me donner des sueurs froides... Eh bien, je peux vous assurer que j'en ai eues, et pas des moindres ! Suspens et palpitations de l'organe cardiaque garantis !

Le plus surprenant dans tout ça, c'est que j'ai ressenti des angoisses et de fortes inquiétudes POUR les personnages principaux, qui sont tout de même accusés de complicité pour meurtre. Ce n'est pas rien, tout de même. Merci pour ce doux euphémisme, Anaïs.

Ils représentent même, à eux quatre, la plus grande force du roman. Déjà parce qu'on nous les vend comme étant des personnages types de séries pour adolescents archi-stéréotypés, alors qu'à travers cette enquête de meurtre, ils vont tous les quatre avoir une incroyable évolution. Mention spéciale à Addy, qui devient une vraie badass qui ne se laisse plus marcher sur les pieds. Cela va permettre à l'auteure d'aborder des thématiques fortes, telles que le jugement d'autrui en fonction des origines ethniques et/ou sociales, l'homosexualité dans un domaine sportif très "macho-machiste", le droit à l'erreur, la dépression, le fait de se sentir impuissant, invisible et incompris...

Cela va donner une intensité inattendue pour ce genre de roman YA un peu à la sauce Riverdale (j'utilise mes réfs personelles) tout en nous détournant de l'intrigue centrale, à savoir le meurtre en soi. Bien joué Karen McManus, je dis chapeau bas !

Ce qui est encore plus dingue, c'est que les chapitres nous offrent les points de vue des quatre suspects numéro un de façon alternée. On a donc accès pour ainsi dire à leurs pensées, à leurs sentiments concernant Simon, ce garçon qui en savait un peu trop sur tout le monde et qui jouissait bien de son pouvoir. Si, au début, je m'amusais à chercher des indices pour savoir lequel des quatre aurait pu passer à l'acte afin de préserver son secret, je me suis très vite prise d'empathie pour ces quatre adolescents, Bronwyn, Addy, Nate et Cooper, qui apprennent à se réconcilier avec eux-même et avec leurs démons, à ne plus avoir honte de qui ils sont et de ce qu'ils ont fait, à ne plus rester dans les cases qu'on avait préconçues pour eux.

D'où le fait que la fin m'a totalement prise de court ! Tout bonnement parce-que je ne m'intéressais plus à l'affaire Simon en elle-même (bien sûr que j'avais diantrement envie de savoir qui l'avait assassiné de sang froid, je ne suis pas un monstre dénué de curiosité - humhum -) mais aux sublimes relations amoureuses ou familiales qui étaient en train d'éclore au même moment. Autant vous dire que je suis ressortie de ce roman sonnée et avec la sensation d'avoir été complètement menée par le bout du nez. Je n'ai rien vu venir, j'ai mis ma perspicacité douteuse et mon piètre instinct de détective en mode sommeil et je me suis laissée embarquée là où Karen McManus a bien voulu m'emmener. J'ai passé un excellent moment de lecture et je ne peux que vous recommander ce livre. Il est extrêmement fort, intense, surprenant, épatant, addictif jusqu'à la dernière page. Un page-turner digne de ce nom !

PS : Je m'excuse si la chronique est bien plus courte que ce que j'écris habituellement. Cependant, tout le sel du livre réside dans l'effet de surprise. Peut-être que vous trouverez qui est le coupable au bout d'une centaine de pages. Dans ce cas, j'applaudis vos instincts infaillibles de Sherlock Holmes qui ne se sont pas laissés fléchir. Mais, quant à moi, je ne voudrais surtout pas vous gâcher le contenu du livre et cette rencontre incroyable avec les divers personnages de son histoire en vous en disant trop car je me connais et, une fois que mes mains courent sur le clavier, on ne m'arrête plus. Juste : LISEZ-LE, FONCEZ. C'est tout pour moi.

Nanette ♥

✓ : - Des personnages extrêmement attachants, qui suscitent compassion et fortes émotions. Ne jamais juger d'après les apparences et autres premières impressions !
- L'écriture de l'auteure qui nous mène à la baguette et qui est indubitablement prenante !
- Ce carré magique de personnages principaux (Désolée, je me répète, mais je les adore trop tous les quatre)

✗: Le personnage de Simon. Le pauvre, c'est lui qui se fait assassiner dans l'histoire mais c'est dur de le trouver sympathique, ce gars-là !

FICHE LECTURE : Qui ment ?

Coup de c½ur ♥

FICHE LECTURE : Qui ment ?

FICHE LECTURE : Qui ment ?

« - Allez, viens, juste une heure, le temps qu'on voie la fin du film. Je te montrerai mon lézard.
Je mets quelques secondes à me rendre compte de la façon dont cette phrase peut être interprétée.
- Ce n'est pas une proposition malhonnête ! J'ai vraiment un lézard ! Un agame barbu qui s'appelle Stan.
Bronwyn manque de s'étouffer de rire.
- C'est pas vrai. Ça n'aurait pas du tout été ton genre mais... pendant une seconde, j'ai vraiment cru que tu parlais d'autre chose.
Je ne peux pas m'empêcher de rire à mon tour.
- Hé, je suis sûr que ça t'a plu. Avoue.
- Encore heureux que ce ne soit pas un anaconda, ajoute-t-elle entre deux hoquets de rire.
Je ris plus fort, mais je suis quand même un peu excité. Drôle de mélange. »
Tags : Fiche Lecture, Qui ment ?, service de presse, éditions Nathan, YA, Contemporain, Thriller, Adolescence, lycée, tensions, drame, meurtre, enquête, accusés, coupable, piège, collision des mondes, préjugés, jugement, amour, romance, rapprochements, culpabilité, passé, ranc½ur, secrets, amitié, famille, homosexualité, pression, apparences, entraide, blessures, souffrances, scandale, rôle des médias, rumeurs, changement, tolérance, hypocrisie, justice, différence, sincérité, bravoure, maturité, relations compliquées, émotions, classes sociales différentes, évoluer, se serrer les coudes, coup de coeur ♥, 2018
​ 13 | 76 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.129.91) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 10 mars 2018 13:58

Modifié le vendredi 06 avril 2018 15:41

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile