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FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T3 : Les larmes du dragon

FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T3 : Les larmes du dragon
• AUTRICE : Marie Alhinho.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Vikings, neuvième siècle, dissimulation, personnages historiques, quête, runes, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, croyances, religion, traditions, guerriers, armée, conquêtes, destin, prêtresses, féminisme, préjugés, crainte infondée, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie...
• PAGES : 192.

Ma chronique du tome 4 : ici.

Orphéa en mission chez les Vikings !

Orphéa débarque sur un drakkar en Norvège au IXème siècle, alors que le roi et ses troupes s'apprêtent à partir en guerre. Dernière étape avant que les soldats ne prennent la mer : les prêtresses-voyantes doivent contacter les dieux pour s'assurer que le raid sera victorieux. Malheureusement, les Yeux du Dragon, les cristaux magiques qui assurent la connexion avec Odin et Freyja, sont introuvables ! Pour faire revenir la chance et apaiser le roi, ébranlé par ce mauvais présage, Orphéa doit absolument retrouver les pierres... et pour cela, elle pourra compter sur l'aide d'une jeune prêtresse et de ses deux petites s½urs, toutes trois bien déterminées à aider leur peuple !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du tome 3 d'Orphéa Fabula, Les larmes du dragon, signé Marie Alhinho et illustré par la très talentueuse Miss Paty. Je sais, je lis cette saga dans l'ordre décroissant de parution des tomes mais qu'importe vu qu'ils peuvent se découvrir indépendamment les uns des autres ! Elle est pas belle, la vie ?

Dans ce tome-ci, nous retrouvons notre jeune agente secrète de choc chez les Vikings pour récupérer et mettre en lieu sûr à notre époque des runes qui possèderaient un certain pouvoir mystique. Dans un premier temps, j'ai beaucoup aimé le fait que Marie Alhinho "déconstruise" en quelque sorte le mythe du Viking en pointant du doigt des clichés concernant cette civilisation ayant aujourd'hui encore la peau dure et en nous fournissant tout au long de l'intrigue des informations vis-à-vis de leur mode de vie, de leur histoire, croyances ou bien encore hiérarchie sociale qui nous sont explicitées plus en détails en fin d'ouvrage. De façon globale, j'apprécie énormément la dimension très ludique de cette saga avec ce mélange tout ce qu'il y a de plus réussi de comique de situation et de véracité historique que j'avais déjà pu remarquer dans le quatrième tome, L'étoile de Saint-Pétersbourg. En lisant un Orphéa Fabula, on passe un franc moment de divertissement tout en apprenant des choses fort intéressantes. Que demander de plus ?

S'ajoute à cela que, quelque soit l'époque à laquelle Orphéa voyage, on se sent proches et on s'attache aux personnages qu'elle rencontre et avec lesquels elle noue parfois des liens parce que Marie Alhinho les fait agir et parler de façon toute naturelle et spontanée, comme nous le faisons au quotidien en somme. De cette manière, le passé ne nous semble pas figé, solennel et barbant mais au contraire encore plus intriguant que la quête mouvementée et trépidante d'Orphéa en soi ! Dans le cas présent, c'est d'autant plus frappant qu'au sein de notre (entendre "mon") imaginaire, les Vikings sont représentés comme des guerriers sans peur et sans reproche n'ayant guère de point commun avec nous autres, commun des mortels et tout ce qu'il a de plus éloignés de notre réalité. Ici, on parvient aisément à s'identifier à eux car l'autrice les "humanise" de façon délibérément drôle mais aussi intelligente : au fond, ils n'étaient eux aussi que des êtres humains faillibles, avec leurs rêves, leurs espoirs et leur rage de vaincre. Cette dernière qualité caractérise tout spécialement les filles dans ce tome-ci, pour mon plus grand bonheur. J'ai remarqué que dans tous les romans que j'ai lus de l'autrice jusqu'à présent, la part belle était clairement laissée aux femmes, toutes différentes qu'elles soient ; leur vaillance et leur magnificence sont honorées comme elles le méritent et cela fait juste un bien fou.

Dernier point que je tenais à aborder et qui vous paraîtra peut-être n'être une broutille mais pour moi, ça veut dire beaucoup : ce roman est truffé de références aux dessins animés de mon enfance et à d'autres univers (cinématographiques notamment) qui me sont chers. Il semblerait que Marie Alhinho ait insufflé ses propres musts, en tout point similaires aux miens, en matière de pop culture à son héroïne et elle a bien fait parce que je me suis régalée à chaque mention qui était faite à ce que je considère être des incontournables. Cela a grandement facilité mon immersion dans le récit et renforcé mon puissant sentiment de connivence envers ma mignonne petite Orphéa.

Pour conclure, je pense répéter ce que j'avais déjà énoncé dans ma chronique de L'étoile de Saint-Pétersbourg mais qu'importe : Orphéa Fabula est sans conteste une série que j'aurais adoré découvrir, lire et relire au cours de mon enfance ou à tout le moins de ma pré-adolescence. C'est une série doudou addictive et très instructive à de nombreux niveaux qui, je l'espère, comptera encore bien d'autres tomes. Hors de question de me séparer de mon Orphéa maintenant, ils sont de si bonne compagnie, elle et son fantastique et inénarrable chat Sphinx ! Cependant, il ne faut pas que je me montre trop capricieuse : il me reste encore les deux premiers tomes de la saga à me procurer et cette nouvelle m'emplit le coeur de joie ! Egypte antique et cour de Versailles, me voilà ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Orphéa Fabula, Poulpe Fictions, Tome 3 ♥, Marie Alhinho, Miss Paty, 2018, Littérature française, Jeunesse, Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Vikings, neuvième siècle, dissimulation, personnages historiques, quête, runes, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, croyances, religion, traditions, guerriers, armée, conquêtes, destin, prêtresses, féminisme, préjugés, crainte infondée, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie, Excellente lecture !
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#Posté le vendredi 28 février 2020 04:35

Modifié le vendredi 28 février 2020 15:46

FICHE LECTURE : Un palais d'épines et de roses - T1

FICHE LECTURE : Un palais d'épines et de roses - T1
• TITRE V.O. : A Court of Thorns and Roses, book 1.
• AUTRICE : Sarah J. Maas.
• ANNÉE : 2015 (ETATS-UNIS), 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult, fantasy.
• THÈMES : Amour - Romance - Aventure - Conte revisité - Légendes - Malédiction - Secrets - Lourd passif - Souffrance - Dissimulation - Guerre - Cruauté - Torture - Faës - Surnaturel - Pouvoir - Courage - Famille - Survie - Abnégation - Fausses premières impressions...
• PAGES : 528.

En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l'irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n'a rien d'un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ?
A l'évidence, Feyre n'est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d'origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour mon avis sur Un palais d'épines et de roses, le premier tome de la saga éponyme événement depuis quelque temps déjà écrit par Sarah J. Maas. Je remercie infiniment ma petite Junette de m'avoir donné ce livre. Cela faisait si longtemps que je souhaitais le découvrir ! Il s'agit en effet non seulement d'une réécriture de contes, ou le genre de lecture dont je raffole totalement, mais aussi de la réadaptation d'un de mes contes préférés de tous les temps, à savoir La belle et la bête. Vous l'aurez compris, il n'en fallait pas plus pour m'attirer telle l'abeille par le bon miel. Et force est de constater qu'Un palais d'épines et de roses m'a tout bonnement conquise !

Déjà, pour ce qui est de la réécriture de cette fable légendaire qu'est La belle et la bête en soi, je trouve que Sarah J. Maas s'est tout à fait bien débrouillée. Elle a su reprendre tous les éléments fondamentaux du conte et les remanier à sa sauce sans dénaturer ce dernier et tout en créant un univers à part qui n'appartient qu'à elle et à son imagination fourmillant de bonnes idées qui ont eu de quoi me laisser bouche bée et les mirettes grandes ouvertes et scintillantes de mille feux. J'ai effectivement été fascinée par tout l'historique partagé par les faes et les humains, toute cette mythologie et ces traditions inventés quasiment ex nihilo par l'écrivaine et qui donnent au monde de l'héroïne Feyre tout son charme et sa personnalité. La Cour du Printemps, qui est le lieu où se déroule essentiellement l'intrigue dans ce premier tome, n'a clairement rien à envier au château de la Bête de Jeanne-Marie le Prince de Beaumont (ou de Gabrielle de Villeneuve, en fonction de la version du conte que vous préférez), bien au contraire ! Cette vaste propriété m'a littéralement enchantée et à mon sens, elle dégage une aura à la Cocteau ou la Disney, un savant mélange de l'esthétique et de l'ambiance de mes deux adaptations cinématographiques préférées de ce conte si cher à mes yeux qui produit à la lecture une atmosphère incomparable a aucune autre et assurément enivrante. J'avais purement et simplement le désir impérieux de rester dans ce palais pour toujours, sans jamais que l'on m'en déloge.

Concernant Feyre, je l'ai immédiatement adoré. Bon, d'accord, je l'admets, je mens un peu car le crime qu'elle commet au tout début de l'histoire et qui est le véritable élément déclencheur de tout ce qui suit m'est resté un bon bout de temps en travers de la gorge. Cependant, cela m'a justement bien prouvé que Feyre n'était pas une jolie princesse/demoiselle en détresse irréprochable, loin de là. Sarah J. Maas a choisi de prendre le personnage de la Belle tel qu'on le connaît, gracile, à la beauté parfaite et pure, d'une gentillesse et d'une bienveillance sans nom, totalement à contre-courant, même en ce qui concerne la grande et vorace passion que les studios Disney lui ont attribué, j'ai nommé... la lecture ! En effet, Feyre sait à peine lire avant d'être embarquée à la Cour du Printemps. Son talent à elle, c'est la peinture (et le tir à l'arc aussi). C'est sa façon bien personnelle de déchiffrer, de "lire" le monde qui l'entoure, dans toute la magnificence de sa myriade de couleurs, et cette manière de percevoir les choses et les êtres m'a profondément émue. Pour résumer le personnage qu'est Feyre, je dirais que c'est une protagoniste de sa propre histoire extrêmement courageuse, qui met sa famille pourtant peu reconnaissante de la multitude de ses sacrifices au centre de tout, et qui ne manque certainement pas de répartie et d'audace. J'ai également beaucoup apprécié le fait que l'autrice n'en ait pas fait un parangon de beauté classique mais une jeune femme forte au magnétisme presque bestial, tout bonnement singulier. Feyre est une héroïne de fantasy ou même simplement un protagoniste féminin qui sort du lot, c'est indéniable et elle n'a pas manqué de me surprendre à moult reprises au fil de l'avancée de l'intrigue. Chapeau la demoiselle !

Pour ce qui est des autres figures importantes de l'histoire, j'ai personnellement instantanément succombé au sex-appeal (oui, oui, sortons les grands mots !) de Tamlin, le protagoniste masculin de cette aventure épique que nous propose Sarah J. Maas au pays des grands faes. Je sais que mon beau et noble seigneur de la Cour du Printemps est très peu tenu en estime par les autres innombrables lecteurs de la saga mais qu'importe : malgré le fait que le gaillard ne soit assurément pas exempt de défauts, cela ne m'empêche pas de l'aimer de toutes mes forces et de le soutenir mordicus face à ses réfractaires de la conséquente team Rhysand. Eh oui, je fais ma marginale en déclamant à corps et à cri à qui veut bien l'entendre que je n'apprécie pas le moins du monde Rhysand. C'est même pire que cela : je ne peux clairement pas voir le loustic en peinture ! Je sens que je vais m'attirer les foudres de ses nombreux partisans et partisanes mais je l'assume fièrement, vous pouvez le croire. D'où ma réticence coriace à me procurer la suite de la série malgré la délectation évidente avec laquelle j'ai dévoré ce premier tome. Je vous explique : si j'ai adoré chaque petit moment de complicité et d'engueulades croustillantes entre Feyre et Tamlin, si je suis tombée en pâmoison face à la puissance de leur amour (voyons, je ne spoile personne ici, vous vous y attendiez, non ?), en revanche, l'arrivée de Rhysand dans la seconde partie du récit m'a laissée totalement de marbre. Ou plutôt, non : je ne peux pas dire qu'elle ne m'a fait ni chaud, ni froid car elle m'a donné envie de m'arracher les cheveux et de me cogner la tête contre les murs. Tout le contraire d'une preuve d'indifférence, donc. Déjà que cette seconde partie est d'une atrocité sans nom au niveau de ce qui s'y passe et une torture infinie à lire comparée à la douceur et à la beauté pure (ou peut-être pas tant que ça...) de la première, l'introduction de Rhysand dans le récit a été le pompon sur la pomponette comme dirait l'adage. Très sincèrement, je ne comprends pas comment autant de lecteurs ont réussi à être séduits par un tel bellâtre. Je ne dis pas que Tamlin est un modèle de vertu à côté, loin de là, mais j'ai fait mon choix et je ne le renierai certainement pas ici. J'aurais à la rigueur largement préféré que Feyre doive se rapprocher comme elle le fait avec Rhysand de Lucien, c'est dire ! Non pas que j'ai une dent contre Lucien, bien au contraire (même s'il est vrai que nos relations n'aient pas débuté de la meilleure des manières), simplement, c'est le meilleur ami de Tamlin, son bras droit, son pilier, et de l'imaginer avec Feyre, ce serait la pire des trahisons que je pourrais commettre envers mon petit bichon (pas le surnom idéal à donner à un individu mi-homme mi-bête, n'est-ce pas ?) ! Néanmoins, Lucien serait un bien meilleur parti que Rhysand à mes yeux, qu'on se le dise ! Il peut paraître antipathique au premier abord mais c'est en réalité un homme loyal, droit dans ses bottes, plein de ressources et qui ne manque pas de bons conseils à donner à qui sait les entendre. C'est aussi une oreille attentive qui prendra toujours la peine de vous écouter. Il m'a fait penser à un savant mix entre Lumière et Big Ben : extrêmement taquin et consciencieux à la fois, la meilleure addition qui soit ! D'ailleurs, puisque l'on part dans les comparaisons, Rhysand ferait à mon sens un Gaston parfait... en mille fois plus ignoble et insupportable. D'accord, d'accord, j'arrête de cracher mon venin, mais il fallait bien que ça sorte !

Pour conclure, je dirais que ce premier tome d'Un palais d'épines et de roses m'a véritablement conquise : la Cour du Printemps m'a purement et simplement enchantée, je suis tombée en amour pour Feyre et Tamlin (et pour Lucien aussi, pauvre choupinours, il ne faut pas le laisser dans un coin) et je sens que d'autres personnages du récit nous réservent de sacrément belles surprises dans les tomes à venir. Malheureusement, je ne sais toujours pas si je me lancerai dans la lecture de ces derniers car le peu que j'en ai entendu n'envisage rien de bon, à mes yeux du moins. Du coup, je préfère me contenter du COUP DE C¼UR somme toute monumental que j'ai eu pour ce tome 1, cela me convient parfaitement pour le moment. Mais après tout, il ne faut jamais dire jamais... L'avenir nous dira si j'aurais in fine changé d'avis et laissé sa chance au reste de la saga !

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La Martinière jeunesse, un palais d'épines et de roses, Trilogie, Tome 1 ♥, Sarah J. Maas, Littérature américaine, 2015, 2017, Young Adult, Fantasy, Amour ♥., Romance ♥, aventure, conte revisité, légendes, malédiction, secrets, lourd passif, souffrance, dissimulation, guerre, cruauté, torture, faës, surnaturel, pouvoir, courage, famille, survie, abnégation, fausses premières impressions, coup de coeur ♥
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#Posté le jeudi 12 décembre 2019 12:54

Modifié le mardi 18 février 2020 05:28

FICHE LECTURE : Eon et le douzième dragon

FICHE LECTURE : Eon et le douzième dragon
• TITRE V.O. : Eon, book 1: The Two Pearls of Wisdom.
• AUTRICE : Alison Goodman.
• ANNÉE : 2008 (AUSTRALIE) ; 2009 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantasy.
• THÈMES : Chine médiévale, empire, magie, roman d'apprentissage, aventure, dragons, handicap, persévérance, détermination, crise d'identité, secret, pouvoir, noirceur, politique, conflits, ambition, cruauté, drame, désarroi, puissance, guerre, violence, amitié, alliances, entraide, complicité, loyauté, lutte, insurrection, mensonges, dissimulation, foi, espoir, force, courage, révélation, héritage, humour, féminisme...
• PAGES : 528.

Au c½ur d'une Chine impériale mythique, Eon s'entraîne avec d'autres jeunes garçons pour être choisi comme apprenti par l'un des douze dragons qui protègent le pays. Dans ce monde de fausses identités et d'alliances incertaines, mais aussi d'amitiés loyales, parviendra-t-il à préserver son dangereux secret ?

Un récit fascinant, une aventure flamboyante, qui rappelle Le Clan des Otori de Lian Hearn.

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une duologie qui me tentait é-nor-mé-ment, et ce depuis des lustres je dirais (au vu de sa date de parution, cela ne vous étonnera pas, je pense), j'ai nommé Eon et le douzième dragon. En même temps, il faut dire qu'Alison Goodman est une véritable valeur sûre de la littérature fantastique ado/Young Adult à mes yeux. Pour être tout à fait honnête, je recommanderais ses écrits à absolument tout le monde, quels que soient le sexe, l'âge ou les origines du potentiel lecteur. Qui plus est, après le coup de foudre monumental que j'ai eu pour la remarquable trilogie qu'est à mon sens Lady Helen, ou la dernière ½uvre en date de l'autrice, il me tardait sincèrement de découvrir la Chine ancestrale des légendes asiatiques d'antan grâce à la plume méticuleuse, extrêmement bien travaillée et juste passionnante de cette romancière australienne à l'immense et indéniable talent de conteuse d'histoires extraordinaires aux thématiques profondément actuelles. Et une fois de plus, je peux vous assurer qu'elle m'a totalement bluffée.

Pour commencer, ce qui m'a de suite attirée avec ce livre, en dehors du nom de l'autrice que j'adore inscrit en assez gros sur la couverture bien entendu, c'est le fait que l'histoire tourne essentiellement autour des douze animaux sacrés du zodiaque chinois. Ce thème m'a toujours fascinée dans des ½uvres de fiction, et ce quel que soient le format et la façon dont il est traité (coucou Fruits Basket dans un genre radicalement différent, cela va s'en dire). Ici, ça ne loupe pas : j'ai trouvé la manière d'aborder ce sujet mystique et intemporel avec l'élaboration du monde énergétique, celui de la force intérieure de chaque être, tout simplement fascinante et très ingénieuse. S'ajoute à cela que l'univers d'inspiration asiatique crée par Alison Goodman est à mon sens tout ce qu'il y a de plus immersif, captivant et sombre. Entre intrigues de cour, complots, mystères à foison et autres péripéties aussi savoureuses qu'intensément dangereuses, les rebondissements ne manquent clairement pas avec Eon ! Mais surtout, SURTOUT, ce qui fait d'Eon une lecture absolument incontournable, CE SONT LES DRAAAAGONS ! ♥ Comment résister à ces créatures mythologiques en tout point majestueuses et époustouflantes, je vous le demande avec le plus grand des sérieux ! Et puis, non seulement il y a des dragons, mais en plus, ils ne sont pas là juste pour faire joli, je puis vous l'assurer : ce qui m'a in fine le plus ravi avec ce premier tome d'une duologie qui s'annonce résolument prometteuse, de mon côte du moins, c'est l'évidence irréfutable que la puissance colossale, autant libératrice, salvatrice que dévastatrice, des dits dragons se ressent à chaque page qui se tourne. Le récit prodigieusement dense, terrible, bouleversant, spectaculaire, épique (ce ne sont pas les mélioratifs qui manquent pour décrire ce bouquin indubitablement addictif et ténébreux, comme vous pouvez le constater) que nous livre Alison Goodman avec ce roman en est imprégné de la première ligne jusqu'à la toute fin, foi de Nanette. Pour ma part, j'ai été immédiatement embarquée dans ce tourbillon de magie de l'âme transcendante et de jeux de pouvoir assurément intrigants et en définitive tout ce qu'il y a de plus angoissants ; quant à la hiérarchie sociale et impériale établie pas Alison Goodman, elle m'a à proprement parler passionnée de bout en bout. En clair, je me suis délectée de cette lecture avec un plaisir non dissimulé. Une fois entre les pages de cet excellent livre, il m'était clairement impossible de vouloir en ressortir, quand bien même j'escomptais le pire au fur et à mesure que j'avançais dans l'intrigue. J'en profite au passage pour vous avertir : ce livre ne vous épargnera EN RIEN, âmes sensibles s'abstenir car votre souffrance sera terrible. Libre à vous de vous plonger pieds et poings liés dans la lecture de ce roman, mais ce sera à vos risques et périls (c'est l'hôpital qui se fout de la charité, je sais...). Voilà, voilà, je ne souhaitais pas vous inquiéter mais il fallait que je vous dise les choses clairement, sans détour. Pas de chichis entre nous, vous avez l'habitude maintenant.

En dehors de l'aspect délicieusement surnaturel et magnétique tel le plus efficace des aimants du récit, ce qui m'a en réalité le plus convaincue et séduite avec Eon et le douzième dragon, c'est la nature intrinsèquement féministe de l'histoire, le message et les valeurs fondamentales qui sont véhiculés au fur et à mesure de l'avancée d'Eon/Eona dans sa quête pour le respect d'autrui et la paix au sein de sa vaste contrée en tant qu'Oeil du Dragon Miroir. En effet, notre héros, ou plutôt notre héroïne (rassurez-vous, ceci n'est pas un spoil, Eona se définit en tant que tel dès le départ dans sa narration interne, ce qui est assez amusant par ailleurs au vu de son ressentiment vis-à-vis sa nature féminine au début de l'histoire), principal va faire preuve d'un immense courage et d'une détermination sans failles afin de se faire un place au sein d'un monde patriarcal sans pitié et affreusement injuste. Je dirais que, comme sa "petite s½ur" Lady Helen, Eona va devoir apprendre à s'affirmer, à s'apprécier à sa juste valeur en tant que femme en devenir, et avant toute chose à accepter que sa féminité, sa puissance au féminin, est ce qui fait sa véritable force, que la colère et la fierté entre autres sentiments tempétueux ne sont pas que des émotions purement masculines aussi. Bref, vous l'aurez compris, j'ai tout simplement adoré suivre l'évolution spectaculaire de cette protagoniste certes apeurée par moments, avec ses nombreux doutes et erreurs de parcours, mais qui ne va jamais s'en laisser conter, et être également le témoin privilégié de son épanouissement auprès de son dragon, de la communion grandiose et mémorable qui va les réunir. Néanmoins, la cerise sur le gâteau selon moi pour ce qui est des nombreuses figures importantes du récit et des leçons nécessaires qu'il nous inculque de façon aussi subtile que limpide, c'est sans aucun doute possible le personnage de Dame Dela. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne pas vous gâcher la ravissante surprise que fut pour moi cette membre de la cour impériale juste admirable et honorable, si ce n'est que j'ai grandement apprécié la façon dont Alison Goodman a décidé de parler de sa différence, comment elle a mis cela en lumière avec beaucoup de sensibilité et de justesse, ainsi que la place qu'elle accorde à cette particularité au sein du récit. Sans que cela soit trop rébarbatif ou insistant et maladroit, j'ai trouvé que l'autrice nous faisait passer un très beau message de respect de la dignité d'autrui à être soi-même avec beaucoup de doigté mais aussi de fermeté. Et puis, je suis littéralement tombée sous le charme de Dela. C'est simple, j'adore son caractère, sa personnalité aussi raffinée que pragmatique quand il le faut, sa répartie bien sentie, sa loyauté indéfectible envers les êtres qui lui sont chers... En clair, j'aime d'amour cette femme ! ♥

Pour conclure, je pense que vous aurez aisément deviner en parcourant cette chronique littéraire que la lecture de ce premier tome de la duologie Eon a été pour moi juste dingue. On nous introduit ici avec brio au destin hors-du-commun et empreint de chagrin et de noirceur d'une protagoniste d'exception et il me tarde d'obtenir plus de renseignements croustillants et éclairants sur son douloureux et ahurissant passé et surtout de savoir ce qu'il va advenir de cette remarquable et inoubliable jeune femme ! Je serais aussi extrêmement curieuse d'en apprendre plus sur les raisons qui poussent certaines figures d'ores et déjà emblématiques du récit à penser et agir comme elles le font. Vous l'aurez compris, Eon et le douzième dragon est un roman sur lequel vous devez vous jeter séance tenante ! Très honnêtement, si je n'ai pas réussi à vous donner envie avec tout ça, je ne vois pas quoi faire d'autre ! Et pendant que vous vous décidez sur le choix à prendre, dévorer ou ne pas dévorer ce livre (telle est la question), moi, je vais me précipiter sans vergogne sur sa suite ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Alison Goodman, littérature australienne, 2008, 2009, Fantasy, Eon et le douzième dragon, Chine médiévale, empire, magie, roman d'apprentissage, aventure, dragons, handicap, persévérance, détermination, crise d'identité, secret, pouvoir, noirceur, politique, conflits, ambition, cruauté, drame, désarroi, puissance, guerre, violence, amitié, alliances, entraide, complicité, loyauté, lutte, insurrection, mensonges, dissimulation, foi, espoir, force, courage, révélation, héritage, humour, féminisme, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 29 août 2019 04:33

Modifié le mercredi 24 juin 2020 09:16

FICHE LECTURE : Les Chroniques de St Mary's - T1 : Un monde après l'autre

FICHE LECTURE : Les Chroniques de St Mary's - T1 : Un monde après l'autre

• TITRE V.O. : The Chronicles of St Mary - T1 : Just one damned thing after another.
• AUTRICE : Jodi Taylor.
• ANNÉE : 2013 (ANGLETERRE) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction.
• THÈMES : Histoire, voyage dans le temps, études, projet universitaire, institution, détermination, passion, volonté, équipe, tensions, rivalité, humour, romance, traumatisme, haine, déception, secrets, mystère, dissimulation, cupidité, danger, menaces, Angleterre, amitié, amour, complicité, solidarité, famille, s'apprivoiser, courage, angoisse, Crétacé, dinosaures, première Guerre mondiale, incendie de Londres, Egypte antique, événements historiques, observation, analyse des faits, entraînement, instinct de survie, ressources, suspens...
• PAGES : 320.

14,50¤.

À l'institut St Mary de recherche historique, les historiens n'étudient pas seulement le passé, ils le visitent.

Derrière l'innocente façade de St Mary, le secret du voyage dans le temps a été découvert et reste bien gardé. Les chercheurs en Histoire ont ainsi une méthode de travail tout à fait particulière : ils « étudient 'en temps réel' les événements majeurs de l'Histoire ». En se faisant passer pour d'inoffensifs excentriques, ils tentent de répondre à certaines questions qui n'ont jamais été résolues, sans jamais toucher au cours de l'Histoire... au risque d'en mourir.
Madeleine Maxwell, une jeune et brillante historienne, est contactée par son ancienne professeure afin de rejoindre l'équipe de l'Institut St Mary. Au cours de son étrange entretien d'embauche, Maxwell comprend vite les possibilités qui s'offrent à elle...
De la disparition de Pompéi aux tranchées de la Première Guerre mondiale, du grand incendie de Londres à la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie, la jeune historienne va revivre d'extraordinaires événements alors qu'au sein de l'institut naissent des enjeux de pouvoir...

L'AUTRICE : Jody Taylor est une auteure anglaise, née à Bristol, qui s'est d'abord fait connaître en auto-publication. Le premier titre de sa série "Les Chroniques de St Mary's" a très vite rencontré son public (dépassant les 60 000 lecteurs avec plus de mille 5 étoiles). La série est achetée par Accent Press qui publie le premier tome, Just one damned thing after another, en format papier en juin 2013. Publié aux Etats-Unis en 2016, le roman entre le même mois dans les meilleures ventes de USA TODAY.

La série compte aujourd'hui 9 tomes. Jodi Taylor vit en Turquie et travaille sur le dixième.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une saga très particulière mais qui a su néanmoins me séduire : je vous souhaite en effet la bienvenue entre les murs de l'institut d'histoire Saint Mary, prêts à passer d'un monde à un autre. Je remercie du fond du c½ur les éditions HC - Hervé Chopin pour cet envoi, premier opus d'une saga qui s'annonce longue si j'en crois leur communiqué de presse... En effet, ce ne sont pas moins de neuf tomes qui ont été édités jusqu'à présent Outre-Manche et un petit dixième est d'ores et déjà annoncé. C'est à se demander dans quoi je me suis laissée entraîner mais au fond, je ne regrette rien. Je suis parée à faire face à toutes les péripéties les plus effrayantes et ahurissantes en compagnie de Madeleine, une héroïne pas comme les autres à laquelle j'ai fini par m'attacher.

Pour ce qui est de l'histoire et de l'univers présenté, direction Londres et son charme intemporel pour intégrer un institut mystérieux et au personnel sacrément barré ! Dans ce premier tome, la romancière britannique Jodi Taylor nous propose de monter dans ses drôles de capsules qui nous embarquent à toutes les périodes historiques possibles et imaginables, avec des risques cependant de complications... Si j'ai trouvé l'imagination de l'autrice juste complètement dingue et captivante, à mes yeux, l'intrigue est beaucoup trop vite expédiée à mon goût. En effet, l'histoire est censée se dérouler sur au moins cinq ans mais est développée bien trop rapidement. Bien sûr, je ne m'attendais pas à un récit qui corresponde à l'échelle de cinq véritables années (sinon, on ne serait pas sortis de l'auberge) mais selon moi, le livre comporte beaucoup trop d'ellipses. Je comprend tout à fait que l'autrice ait probablement souhaité ne pas ennuyer ses lecteurs avec des descriptions interminables de mois et de mois de recherches scientifiques et de préparations d'expéditions entre autres. Par ailleurs, tout cela nous est suffisamment bien expliqué, de façon tout ce qu'il y a de plus claire et fluide qui plus est, avec l'évocation de l'étude de la faune, de la flore, de l'habillement, du parler et d'autres considérations à prendre en compte en fonction du voyage temporel et spatial à effectuer. Mais justement, on ne laisse pas assez de place à ces derniers dans ce roman. Par exemple, le temps consacré aux semaines que Maxwell passe en France durant la Première Guerre mondiale se retrouve réduit à peau de chagrin au profit de la période du Crétacé, alors que c'était justement le traitement de la Grande Guerre dans le récit qui m'intéressait le plus. Après, cela dépend des goûts et des intérêts historiques de chacun, je vous l'accorde. Encore une fois, je ne fais qu'exprimer mon humble opinion. Pour ne pas trop faire dans le négatif, ce livre ne manque certainement pas de dynamisme avec un rythme soutenu et constant tout du long mais il y a trop d'éléments qui se retrouvent condensés, compressés en "seulement" 350 pages alors que tout ce que l'intrigue et les personnages ont à nous offrir méritait de donner lieu à un bon gros pavé des familles. En clair, j'aurais aimé plus de profondeur, d'étoffement.

Au niveau des protagonistes, comme je l'ai mentionné plus haut, Maxwell est une héroïne qui est parvenue à m'apprivoiser. Sa passion vorace pour son nouveau métier d'historienne nec plus ultra est carrément contagieuse et on peut dire là que ce personnage féminin crève littéralement les pages, à défaut de l'écran. En effet, Maxwell prend toute la vedette tant elle est brillante, courageuse et tout bonnement impressionnante. Ce ne sont pas les qualités qui lui manquent, là-dessus, je ne peux pas me plaindre. Je me retrouve face à une érudite qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et au sarcasme absolument délicieux, que demande le peuple ? En revanche, sa relation amoureuse avec Léon, le "Chef", ne m'a fait ni chaud ni froid pendant très longtemps. Je suis d'ailleurs très contente que Jodi Taylor ait rectifié le tir et ajoute un supplément d'âme à leur histoire, même si cela n'a pas été fait de la plus tendre des façons. Je suis exigeante, que voulez-vous... Cependant, je ne suis pas un c½ur de pierre et à un moment donné, l'empathie que j'ai ressenti pour ces deux-là m'a tout particulièrement submergée. Comment pouvait-il en être autrement au vu de leur passif douloureux à chacun et du destin qui continue décidément à s'acharner sur eux ? Mais voilà, leur désir ardent, pour ne pas dire chaud lapin, de se jeter l'un sur l'autre m'a honnêtement plus dégoûtée qu'autre chose. Encore une fois, tout va trop vite à mon goût et j'ai trouvé Maxwell tout à fait niaise et exécrable en présence de ce charmant gaillard lors de leurs instants torrides décidément beaucoup trop fréquents à mon sens. En même temps, l'insertion de ces scènes censurées pour les enfants ne m'étonne pas car elle correspond parfaitement à l'écriture de Jodi Taylor, qui est loin de faire dans la dentelle et qui a cette volonté d'être au plus près du réel. Cette plume résolument dynamique et accrocheuse représente également bien l'état d'esprit de l'héroïne avec son côté mordant et diablement cynique. Le personnel de l'Institut étant très nombreux, je ne vais pas m'attarder sur chaque employé afin de ne pas vous perdre mais il s'agit là d'une véritable famille composée de véritables tempéraments de feu qui créent régulièrement des étincelles mais jamais dans le but de nuire à l'autre. Chacun a sa place dans ce chaos très bien organisé et un sentiment d'appartenance à cette équipe de joyeux drilles se fait rapidement et fortement ressentir.

Pour conclure, je remercie encore une fois les éditions HC pour ce SP, et aussi la géniale booktubeuse Axelle de La parenthèse d'Axelle (pour aller voir sa chaîne, c'est par ici que ça se passe) de m'avoir fait découvrir ce titre et de m'avoir donné envie de me plonger dans la lecture de cette série livresque ébouriffante et qui nous réserve bien des surprises, bonnes comme mauvaises. Malgré ses défauts (ce n'est là que mon humble point de vue, gardez toujours cela en tête), ce premier tome débordant de créativité et d'un humour so british qui se boit comme le meilleur des thés, ainsi que la plume décapante et à l'énergie débordante de son autrice ont in fine su me séduire et me convaincre de m'engager pour de bon dans cette galère. Car dites vous bien une chose : si l'idée de voyages dans le temps est extrêmement enthousiasmante (c'est mon petit péché mignon inconditionnel en matière de fiction), vous allez vite déchanter en vous rendant compte de tous les dangers que cela implique. Mais justement, Jodi Taylor nous prouve rien que dans ce premier tome que l'être humain est particulièrement tenace et que sa soif de connaissances et sa volonté à se dépasser n'a pas de limites. Vivement donc que je me plonge dans la lecture de la suite, d'autant plus que la révélation finale de ce tome-ci m'en en a juste coupé les bras. Et encore, le mot est faible. Chapeau l'artiste ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, HC éditions, Les Chroniques de St Mary's, Tome 1 ♥, Un monde après l'autre, Just one damned thing after another, 9 tomes, Série en cours, 2013, 2018, Jodi Taylor, Littérature anglaise, Science-fiction, Histoire, voyage dans le temps, études, projet universitaire, institution, détermination, passion, volonté, équipe, tensions, rivalité, humour, romance, traumatisme, haine, déception, secrets, mystère, dissimulation, cupidité, danger, menaces, Angleterre, amitié, amour, complicité, solidarité, famille, s'apprivoiser, courage, angoisse, Crétacé, dinosaures, première Guerre mondiale, incendie de Londres, Egypte antique, événements historiques, observation, analyse des faits, entraînement, instinct de survie, ressources, suspens, Très bonne lecture
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#Posté le jeudi 28 mars 2019 17:40

Modifié le dimanche 23 juin 2019 11:30

FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T4 : Orphéa Fabula et l'étoile de Saint-Pétersbourg

FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T4 : Orphéa Fabula et l'étoile de Saint-Pétersbourg

• AUTRICE : Marie Alhinho.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Russie, empire, vingtième siècle, danse classique, ballet, rigueur, raffinement, compétition, intégration, entraînement, ressources, déguisement, dissimulation, alliances, personnages historiques, quête, cristal, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, tensions politiques, conflits sociétaux, révolte, révolution, insurrection, colère, famille royale, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie...
• PAGES : 200.

9,95¤.

Ma chronique du tome 3 : ici.

Orphéa découvre la Russie impériale !

Cette fois, c'est dans la Russie des tsars qu'est envoyée Orphéa ! Projetée en 1903 à Saint-Pétersbourg dans un contexte politique tendu, elle se retrouve sous la protection de l'exigeant maître de ballet Marius Petipa. Malheureusement, cet allié inattendu pourrait bien lui mettre des bâtons dans les roues : il convoite l'Étoile du Soir, le cristal qu'est justement venu récupérer Orphéa ! L'aide de ses nouveaux amis danseurs ne sera pas de trop pour permettre à la jeune espionne de réussir sa mission...

L'AUTRICE : Marie Alhinho est une jeune autrice passionnée de littérature jeunesse et d'Histoire, dont le ton frais et contemporain nous fait voyager dans le temps avec une grande facilité !

L'ILLUSTRATRICE : Miss Paty est une illustratrice de bandes dessinées et de romans pour la jeunesse.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du quatrième tome d'une saga historique pour enfants pétillante et haute en couleurs, Orphéa Fabula ou une intrépide héroïne qui nous fait à chaque opus de ses aventures voyager dans le temps et de l'espace. Cette fois-ci, c'est pour Saint-Pétersbourg et la Russie tsariste de Nicolas II qu'elle nous embarque et je remercie infiniment les éditions Poulpe Fictions pour l'envoi de ce très beau roman qui fonctionne comme une véritable capsule temporelle !

Avant toute chose, je tiens à préciser que je n'avais pas lu les trois premiers tomes d'Orphéa Fabula avant d'entamer celui-ci. On m'avait assuré que les tomes étaient suffisamment indépendants les uns les autres, chacun nous proposant une mission inédite de la jeune espionne, pour être lus séparément, sans même forcément respecter un ordre. Et c'est effectivement le cas. Je ne me suis pas sentie perdue ou perplexe lors de ma lecture. J'avais plutôt la sensation très agréable de regarder l'épisode d'un de mes dessins animés d'enfance, au hasard, et j'ai simplement savouré ce pur instant de nostalgie que m'a offert ici Marie Alhinho, dont je découvrais alors la plume très dynamique et enjouée.

Par ailleurs, si je devais comparer ce livre à un dessin animé, ce serait certainement Kim Possible ! Les deux intrigues ont en effet beaucoup de points communs : une jeune héroïne, espionne, jolie, courageuse et ingénieuse, avec aussi ses tracas d'adolescente ; ses deux petits frères, des jumeaux qui sont de vraies piles électriques et qui lui mènent la vie dure ; des parents exemplaires mais qui font des cachotteries ; des gadgets à gogo mais surtout beaucoup de matière grise et d'agilité ; des contacts réguliers avec une société d'espionnage secrète par le biais d'un intermédiaire indispensable et tout aussi jeune que l'héroïne qui fait office d'associé, un animal de compagnie qui fait un super sidekick... Même la grand-mère délurée et incomparable à aucune autre est présente ! La seule différence majeure au fond, et qui fait qu'à mes yeux Orphéa est encore plus incroyable que ma chère Kim Possible, si cela est justement possible, c'est que la première voyage dans le temps (et qu'il lui manque un Robin Trépide bébé d'amour aussi) ! Si ce n'est pas trop stylé, ça ! Enfin, le voyage dans le temps bien sûr car, ne pas avoir son Robin Trépide, c'est triste...

Cependant, le but de cette chronique n'est pas de présenter Orphéa Fabula comme étant la pâle copie de Kim Possible car ce n'est pas la réalité. En effet, la patte de Marie Alhinho se ressent tout au long du récit. C'est son univers, son imaginaire, sa trame narrative qu'elle nous livre entre ces pages. Son écriture, tout comme l'héroïne de sa saga, a une réelle personnalité. Par ailleurs, j'ai ressenti au cours de ma lecture un réel lien entre Orphéa et sa créatrice, Marie Alhinho. Je ne connais pas cette dernière personnellement, bien sûr, mais je reste persuadée, et cette impression s'est renforcée avec mon "analyse" d'après-lecture que j'essaye d'effectuer avec chaque ½uvre dans laquelle je me suis plongée, que l'autrice a mis beaucoup d'elle-même dans la série littéraire qu'elle a créé, c'est juste indéniable. Orphéa et elle sont, je pense, très semblables : malicieuses, pleines d'énergie, captivantes et joliment culottées. Bref, elles ne sont pas comme les autres, elles ont leur personnalité bien affirmée et qui nous éblouit. Cela me donne d'autant plus envie de me délecter des autres ouvrages de l'autrice. Cela me plairait effectivement énormément de retrouver sa plume qui a le pouvoir de charmer petits et grands.

Avant d'aborder d'autres points de ma chronique, je tenais aussi à souligner que la comparaison que j'ai fait avec Kim Possible est à mes yeux très flatteuse car ce dessin animé m'a profondément marqué et a une petite place spéciale qui lui est attribué dans mon c½ur. Justement, ce parallèle que j'ai établi entre Orphéa Fabula et Kim Possible m'a permis de réaliser que j'aurais adoré lire une telle série livresque durant mon enfance. De l'aventure, des péripéties, des complots déjoués, des personnages attachants aux fortes personnalités, un brin d'humour juste ce qu'il faut pour égayer ma journée bénie de petite lectrice insouciante et toujours joyeuse, la tête dans les nuages et les yeux dans les étoiles... Que demander de plus ? Orphéa Fabula regorge de cette magie bienveillante et extraordinaire de l'enfance. Ce livre dégage une aura qui nous apaise et qui nous enferme comme dans un cocon de douceur. Il a un savant goût de nostalgie, telle une madeleine de Proust salvatrice qui viendrait nous rappeler nos jours heureux et notre innocence quand cela ne va pas. Je dis sûrement cela parce que j'ai lu ce roman à un moment où je me sentais patraque, tant physiquement que moralement, le premier état influant sur le second. Orphéa Fabula a agi sur moi à ce moment-là comme un pansement pour mes bobos de fillette en quête de palpitant et de compagnons de route qui lui ressemblent.

En effet, je me suis pas mal identifiée à Orphéa, ainsi qu'aux deux amis qu'elle va se faire au cours de son incroyable quête. Comment ne pas les aimer tous les trois ? J'avoue adorer particulièrement les grands yeux si expressifs que Miss Paty, une illustratrice fabuleuse dont je vais décidément suivre de très près le minutieux et adorable travail à partir de maintenant, a fait à Orphéa, qui est d'autant plus mignonne dans mon imaginaire grâce à elle, je trouve ! Mascha et Kostia (et non Mischka) sont eux aussi deux personnages absolument charmants, j'aurais voulu en savoir beaucoup plus sur eux ! J'ai trouvé cela dommage qu'ils n'aient pas un rôle plus important que ça mais, la discrétion d'Orphéa pour garder sa mission secrète oblige, il ne pouvait en être autrement.

Cela me permet d'aborder un des seuls "véritables" points négatifs que j'ai pu trouver au roman, si je peux le dire ainsi : son manque de contenu. Certes, c'est palpitant, l'histoire se boit comme du petit lait et m'a indéniablement fait retomber en enfance. Cependant, elle m'a aussi permis de réaliser qu'en tant qu'adulte, mes attentes étaient désormais différentes. Pourtant, j'ai souvent lu des livres jeunesse au nombre de pages certes petit mais ces dernières contenaient juste ce qu'il faut, à la bonne mesure, pour pleinement me satisfaire. Rien ne manquait et il n'y avait pas forcément besoin d'épiloguer davantage sur des pages et des pages, bien au contraire. Ici, j'ai trouvé que ce livre, L'étoile de Saint-Petersbourg, manquait de beaucoup d'informations sur la période qu'il couvrait, ainsi que sur les personnages historiques qu'il mettait en scène. Par ailleurs, en parlant de la fameuse étoile de Saint-Pétersbourg, à savoir la pierre précieuse qu'Orphéa doit aller chercher, on n'en parle in fine pas tant que ça ! On sait qu'il est urgent de la mettre en lieu sûr, entre de bonnes mains, mais on ne sait pas pourquoi ! Le mystère reste entier et j'imagine que, si j'avais lu les tomes précédents, j'aurais compris l'importance de ces artéfacts... Mea culpa.

J'ai aussi trouvé cela bizarre qu'Orphéa soit acceptée aussi facilement au sein des ballets russes. Car oui, la danse classique est au c½ur de l'histoire également et du coup, cela m'a fait d'autant plus plaisir de lire ce livre. Toutefois, je déplore la facilité de l'avancement de l'intrigue. Certes, on nous explique qu'Orphéa pratique régulièrement la gymnastique et a fait de la danse classique par le passé. Néanmoins, cela fait longtemps qu'elle ne s'y est pas remis et, si la gymnastique aide sûrement grandement à la pratique de la danse classique, l'un ne peut remplacer l'autre ! Surtout qu'Orphéa n'a jamais connu les conditions d'apprentissage au sein des ballets russes, ni ce qui y était clairement requis pour y assurer sa place. Or, elle arrive à s'intégrer avec une aisance déconcertante ! Cela m'a pas mal perturbée au début mais in fine, j'ai réussi à passer outre.

Malgré ces petits bémols que j'ai soulevé, je considère néanmoins que ce tome quatre, à défaut de pouvoir le comparer à ses prédécesseurs, est une jolie petite réussite. En effet, je suis d'avis que, si un livre parvient à allumer la flamme vibrante et vorace de l'insatiable curiosité dans l'esprit éveillé d'un jeune lecteur, ou même d'un moins jeune d'ailleurs, le combat est déjà gagné selon moi. Surtout qu'un roman, quelqu'il soit, n'est pas censé se substituer au thème/domaine qu'il aborde, ou ici à un livre d'histoire. J'aurais juste aimé un peu plus de profondeur et de détails mais je suis sûre que Marie Alhinho n'a pas lésiné en matière de recherches et de véracité. Elle a romancé son sujet de façon à le rendre attractif et vivant aux yeux de son lectorat, et c'est tout à son honneur car cela fonctionne très bien. Oui, j'en attendais plus, c'est certain. Néanmoins, je n'oublie pas le fait que ce roman a su me prendre par la main et me faire m'évader le temps de deux cent pages qui ont passé bien trop vite à mon goût, ni la volonté de Marie Alhinho d'insuffler de la fraîcheur et son petit grain d'écrivaine passionnée au sujet déjà bien sombre qu'est la naissance du communisme en Russie. Cela permet au moins aux jeunes lecteurs comme aux grands nostalgiques de ne pas avoir comme seule image des Romanov et de leur pays celle du film d'animation Anastasia, aussi belle, triste, grandiose, fantastiquement racontée soit-elle. En tout cas, j'espère que ce roman se basant sur un sujet d'histoire qui me fascine depuis toujours saura donner l'envie à quiconque de se renseigner par lui-même et d'élargir ainsi son champ de connaissances. Mais je ne m'inquiète pas trop pour ça !

Et puis, je suis assez médisante à ce niveau là car les pages de fin d'ouvrage nous offrent de beaux renseignements sur cette Russie tsariste qui a pris l'ampleur d'un véritable mythe au fil des décennies et sur laquelle il y aurait encore tant à dire.

Au fond, je dirais pour conclure que j'ai juste essayé de mettre à mal avec cette chronique un livre dans lequel j'aurais tout simplement souhaité rester beaucoup plus longtemps.
Trois cent, quatre cent, même cinq cent pages d'Orphéa Fabula ne m'auraient pas dérangées, bien au contraire. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et toutes mes histoires d'enfance, comme un opus d'Orphéa, se terminaient bien trop rapidement, au point que je m'y replongeais inlassablement. Ce sera sûrement le cas avec ce livre. Mais, avant cela, et avant de découvrir avec une excitation folle le cinquième tome de la saga, j'ai déjà trois missions spéciales qui m'attendent ! Et je suis prête à relever le défi à trois reprises avec panache et ferveur, comme Orphéa ! Cette héroïne colorée, très attirante, attachante, tellement bien dessinée par la brillante Miss Paty, dont je découvrais pour la première fois aussi le superbe travail, m'aura résolument séduite. Je la remercie infiniment d'être devenue l'héroïne de mes jours d'enfance alternatifs, dirons-nous. Mais l'enfance a-t-elle véritablement une fin ? Avec Orphéa, la réponse est indéniablement non. J'ai retrouvé avec ce livre le goût des chocolats chauds, de mes innombrables peluches qui m'entourent durant ma lecture, de mes rêves de voir la vie en grand et constellée de paillettes, de tout simplement ouvrir mon c½ur et mon esprit à l'aventure avec un grand A et de me montrer toujours courageuse et fidèle à mes valeurs. Eh oui, un petit livre comme celui-là a in fine beaucoup de choses à nous apprendre quand on y pense... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Poulpe Fictions, 2019, Orphéa Fabula, Tome 4 ♥, L'étoile de Saint-Pétersbourg, Marie Alhinho, Littérature française, Jeunesse, Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Russie, empire, vingtième siècle, danse classique, ballet, rigueur, raffinement, compétition, intégration, entraînement, ressources, déguisement, dissimulation, alliances, personnages historiques, quête, cristal, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, tensions politiques, conflits sociétaux, révolte, révolution, insurrection, colère, famille royale, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie, Bonne lecture
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