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FICHE LECTURE : Alma - Livre I : Le vent se lève

FICHE LECTURE : Alma - Livre I : Le vent se lève
• AUTEUR : Timothée de Fombelle.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, roman historique, fantastique.
• THÈMES : Esclavage - XVIIIe siècle - Famille - Traite négrière - Commerce triangulaire - Aventure - Piraterie - Ingéniosité - Malice - Amitié - Amour inconditionnel - Voyage naval - Liberté - Espoir - Quête - Combativité - Suspens - Mystère - Trésor...
• PAGES : 400.

Ma chronique de Neverland : ici.

1786. Le jour où son petit frère disparaît, Alma part sur ses traces, loin de sa famille et de la vallée d'Afrique qui les protégeait du reste du monde. Au même moment, dans le port de Lisbonne, Joseph Mars se glisse clandestinement à bord d'un navire de traite, La Douce Amélie. Il est à la recherche d'un immense trésor. Dans le tourbillon de l'Atlantique, entre l'Afrique, l'Europe et les Caraïbes, leurs quêtes et leurs destins les mènent irrésistiblement l'un vers l'autre.

Le premier volet éblouissant d'une trilogie d'aventure sur l'esclavage et le combat de l'abolition.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un livre qui a sacrément fait parler de lui depuis sa sortie il y a de cela un peu plus d'un mois, j'ai nommé Le vent se lève ou le premier tome d'Alma, la nouvelle trilogie jeunesse signée Timothée de Fombelle chez Gallimard Jeunesse.

Je préfère d'ores et déjà vous prévenir, ce premier livre (oui, comme les ouvrages à l'ancienne, c'est un détail qui m'a beaucoup plu) des aventures d'Alma vous embarque dès les premières lignes pour un voyage des plus périlleux et éprouvants pour les nerfs. En effet, Le vent se lève consiste en une succession de chassés-croisés où des destins inextricablement liés se rassemblent sans jamais véritablement se rencontrer et cet état de faits m'a semblé aussi terriblement frustrant qu'indubitablement enivrant. J'entends par là que l'auteur a construit son récit avec un brio tel que toutes les pièces du puzzle en apparence éparpillées aux quatre vents finissent par s'imbriquer l'une dans l'autre à la perfection et j'ai trouvé cela tout bonnement grandiose. Certes, il s'agit là d'une lecture qui nous demande énormément de patience et d'endurance mais la traversée épique que nous propose de vivre Timothée de Fombelle en vaut largement le coup. Personnellement, j'ai cru vouloir m'arracher les cheveux plus d'une fois au cours de l'intrigue en prenant conscience que certains protagonistes s'étaient retrouvés au même endroit sans le savoir et qu'il faudrait attendre probablement le troisième et dernier tome pour que leurs chemins se rejoignent enfin, si l'auteur le veut... et j'espère bien qu'il le voudra, sinon j'en aurai le coeur purement et simplement brisé. Voilà, ça, c'est dit.

Veuillez m'excuser si mon propos vous paraît sens dessus dessous, c'est tout simplement parce que c'est l'état dans lequel ce roman m'a mis tout au long de ma lecture. Mon coeur a tout simplement battu au rythme des folles péripéties dont les personnages font l'expérience. En parlant des protagonistes comme des antagonistes de ce titre, ils en représentent à mon sens l'un des grands points forts : quelque soit leur âge, leurs origines ou bien encore leurs motivations, il émane de chacun d'entre eux une aura indescriptible, un charisme certain qui me les aura rendus tout ce qu'il y a de plus captivants à suivre. Leur personnalité enflammée et leur psychologie complexe aura eu raison de ma petite personne et donné fortement envie d'en apprendre plus sur leur vécu respectif. Mais avant toute chose, il me tarde sincèrement de savoir ce qu'il va advenir d'eux tous. Vont-ils trouver ce qu'ils recherchent ardemment ? Qu'est-ce que Timothée de Fombelle a prévu à leur encontre ? Tant de questions qui restent à l'heure actuelle sans réponse...

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette critique littéraire sans aborder (aborder, abordage, vous avez saisis ? OK, je sors...) un aspect essentiel de cet ouvrage, à savoir la plume de l'auteur et la façon dont cette dernière traite de la question éminemment épineuse de l'esclavagisme. De mon point de vue, Timothée de Fombelle est parvenu à mettre le doigt là où ça fait mal avec une poésie et un onirisme qui m'a prise à la gorge et laissée, je le reconnais volontiers, sans voix. Sans prendre ses jeunes lecteurs pour des idiots, il les amène à se pencher sur le sujet aujourd'hui encore brûlant de l'esclavage avec une douceur et une justesse qui n'appartienne qu'à lui. Concernant la polémique qui serait née autour de la publication d'Alma sur Twitter, réseau social que je fréquente fort peu au demeurant, je n'en aurais pas grand chose à dire si ce n'est que, même si j'aurais comme la plupart des gens je pense préféré que cette série livresque soit un own voice comme on le dit dans le jargon, cela ne me gêne malgré tout absolument pas qu'un auteur blanc prenne la parole par le biais ici de son imaginaire sur une Histoire qui ne le concerne certes pas directement, mais dont il se fait le transmetteur, le bâton de relais, afin que jamais on ne n'oublie ce qui s'est passé. Plus que cela, je suis intimement convaincue que la rédaction d'Alma est la façon pour Timothée de Fombelle d'apporter sa contribution à une cause qui lui semble juste, de démontrer son amour et son soutien à un groupe d'individus qui mérite infiniment plus que le mépris et la haine dont on l'a abreuvé au fil des siècles. Cette saga, ce cadeau si précieux, c'est sa manière à lui de dire qu'à défaut de pouvoir véritablement se mettre dans leurs chaussures, il peut grâce à son don d'écrivain à la plume enchanteresse chanter la beauté de leur couleur et de leur héritage et ainsi dénoncer les atrocités d'hier et d'aujourd'hui, en se battant à leurs côtés avec son arme si singulière.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à monter à bord de La Douce Amélie pour une odyssée aux douces saveurs de rhum (Jack Sparrow approves, always) dont vous n'allez certainement pas revenir. Voilà une intrigue rondement bien menée et brille par son intelligence, son halo de mystère et ses acteurs indéniablement saisissants qui n'a pas manqué de me séduire ! ★★★★★

Nanette ♥

« Chez les Okos, le mot "alma" signifie "libre". Mais ce genre de liberté n'existe dans aucune autre langue. C'est un mot rare, une liberté imprenable, une liberté qui remplit l'être pour toujours. »
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Alma, Livre I, Trilogie, Le vent se lève, Timothée de Fombelle, Littérature française, 2020, Jeunesse, Roman historique, fantastique, esclavage, XVIIIe siècle, Famille ♥, traite négrière, aventure, piraterie, ingéniosité, malice, commerce triangulaire, Amitié ♥, Amour inconditionnel ♥, voyage naval, liberté, espoir, quête, combativité, suspens, mystère, trésor, Excellente lecture !
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#Posté le mercredi 15 juillet 2020 15:28

Modifié le jeudi 16 juillet 2020 09:43

FICHE LECTURE : Moi, Arthur, maître du royaume perdu

FICHE LECTURE : Moi, Arthur, maître du royaume perdu
• TITRE V.O. : The Land of Roar.
• AUTRICE : Jenny McLachlan.
• ANNÉE : 2019 (ROYAUME-UNI ; FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, fantastique.
• THÈMES : Magie - Amitié - Famille - Enfance - Grandir - Maturité - Affection - Amour inconditionnel - Danger - Mystère - Noirceur - Imaginaire - Espoir - Courage - Entraide - Merveilleux - Dragons - Sorciers - Épouvantails - Corbeaux - Sirènes...
• PAGES : 346.

Arthur en est sûr : il y a un sorcier dans le grenier de son grand-père. Pourtant, il va entrer au collège et n'est plus le petit garçon qui, avec sa s½ur jumelle Rose, s'était inventé un monde imaginaire dans le grenier. Un Royaume rempli de choses qu'ils aimaient : des dragons, des sirènes, des sorciers ninjas ; et d'autres qui les effrayaient... Aujourd'hui, le Pays de Groaar est presque oublié et, de toute façon, Arthur et Rose ne jouent plus ensemble.
Mais quand leur grand-père disparaît sous ses yeux, Arthur n'a plus le choix : il doit retrouver le chemin du Royaume. Se pourrait-il que Groaar soit... réel ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du roman jeunesse Moi, Arthur, maître du royaume perdu signé Jenny McLachlan et paru en France aux éditions Auzou. Je les remercie infiniment pour ce magnifique envoi.

Que vous dire si ce n'est que j'ai été complètement embarquée par ma lecture de ce titre qui me promettait moult aventures magiques et qui m'a in fine entraînée dans une odyssée féérique encore plus folle et captivante que je ne l'escomptais ? Très sincèrement, j'ai vécu mon périple à Groaar comme si j'y étais. Je voyais devant moi la Forêt enchevêtrée, la Route Magique et les abominables zombies-épouvantails comme si cela était devenu ma nouvelle réalité. A bien des égards, ce récit m'a rappelé de nombreux univers ayant bercé mon enfance et ne m'étant jamais véritablement quitté, tels le Pays imaginaire de Peter Pan et de ses enfants perdus, le Fantasia de L'Histoire sans fin ou bien encore le fameux Pays d'Oz régi par le célèbre magicien éponyme. En rédigeant cette chronique, je me rends compte que cette histoire ébouriffante est truffée de bien d'autres références encore à de grands classiques de la littérature jeunesse et à des contes de fées que je n'ai jamais cessé de chérir au plus profond de moi et rien que ce détail qui vous semblera peut-être de peu d'importance me donne envie d'y replonger séance tenante afin de reconnaître d'autres intrigues bien aimées dans les méandres de Groaar et les profondeurs de ses eaux.

Moi, Arthur, maître du royaume perdu, ce sont aussi des protagonistes diantrement attachants auxquels il est tout aussi aisé de s'identifier, des illustrations à tomber par terre que l'on doit au talentueux Ben Mantle et qui facilite d'autant plus notre immersion dans ce monde merveilleux des plus extraordinaires, une plume toute aussi vivante et colorée avec laquelle on accroche dès les premières lignes et que l'on suivrait jusqu'aux confins de cette contrée dont il nous reste encore tant à découvrir mais surtout un message des plus véridiques et émouvants. En effet, la leçon que je retiendrai de cette lecture, c'est qu'il ne faut jamais abandonner ses rêves d'enfant. On doit certes à un moment charnière de notre vie les renier un tant soit peu afin d'aller de l'avant et de faire de nouvelles expériences qui nous permettront de nous construire et de devenir la meilleure version de nous-même mais il ne faut cependant pas les oublier pour autant. Jenny McLachlan nous enseigne avec beaucoup de subtilité et de sagesse que continuer à cultiver notre part d'imagination et préserver notre innocence d'enfant toute notre vie durant, loin de nous rendre faibles ou bizarres, fera de nous les adultes les plus remarquables et admirables qui soient.

Vous l'aurez compris, je pense, mais j'ai été totalement séduite par la créativité de l'autrice, par la richesse de son écriture, la profondeur et la complexité de son univers et de ses personnages. J'en redemande encore et rien que de savoir que le tome deux de cette formidable épopée doit normalement paraître chez nous en 2020, j'en ai le c½ur bondissant de joie et les yeux constellés d'étoiles à la façon de la robe de Prosecco, l'étalon étincelant ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Moi Arthur maître du royaume perdu, Jenny McLachlan, Littérature anglaise, 2019, Jeunesse, fantastique, magie, Famille ♥, Amitié ♥, enfance, grandir, maturité, affection, Amour inconditionnel ♥, danger, mystère, noirceur, imaginaire, espoir, courage, entraide, merveilleux, dragons, sorciers, épouvantails, corbeaux, sirènes, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 15 juillet 2020 07:26

Modifié le jeudi 16 juillet 2020 05:31

FICHE LECTURE : Le Collège maléfique - T1 : Le Marche-Rêves

FICHE LECTURE : Le Collège maléfique - T1 : Le Marche-Rêves
• AUTRICE : Cassandra O'Donnell.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, fantastique.
• THÈMES : Adolescence - Pouvoirs - Surnaturel - Magie - Noirceur - Mystère - Acceptation de soi - Différence - Apprentissage - Grandir - Amitié - Démons - Aventure - Relation père/fille - Complicité - Humour...
• PAGES : 320.

Quand les cauchemars deviennent réalité...

Pendant 13 ans, Emma Dreamaker avait réussi à cacher ses pouvoirs, échappant ainsi à la vigilance du ministère. jusqu'au jour où elle reçoit sa lettre d'admission pour le collège maléfique où sont rassemblés tous les enfants dits "Spéciaux", en opposition aux êtres humains ordinaires considérés comme étant "Normaux". Emma n'a plus le choix, elle doit entrer dans cette école étrange qui dissimule de terrifiants secrets. Qui est ce garçon qui l'appelle au secours dans ses rêves? Pourquoi Hell, un jeune sorcier tout ce qu'il y a de plus prometteur, cherche-t-il à la protéger? Peu à peu, Emma plonge dans un monde sombre et inconnu, peuplé de monstres et de démons. Un monde qu'elle va devoir affronter si elle veut survivre...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de la toute nouvelle saga fantastique jeunesse signée Cassandra O'Donnell, j'ai nommé Le Collège maléfique. Je remercie infiniment les éditions Flammarion Jeunesse pour cet envoi absolument somptueux. Avouez que la couverture et les finitions de ce livre ne donnent qu'une envie : se jeter dessus séance tenante. C'est bien là ce que j'ai fait, plus affamée que j'étais qu'un Groumpf (vous comprendrez en lisant ce roman), et je ne le regrette assurément pas !

Pour commencer, j'ai tout bonnement adoré l'atmosphère singulière de ce roman. Il s'agit peut-être d'un titre jeunesse, mais je peux vous garantir que j'ai eu bien des sueurs froides en en découvrant le contenu ! Il faut dire que les rêves plus vrais que nature de notre jeune héroïne sont pour le moins effrayants et ajoutent un sacré piment au récit. Pour ma part, j'ai ressenti les ondes cauchemardesques émises par cet ouvrage des pieds à la tête et je me suis laissée complètement embarquée par les folles et démoniaques péripéties nocturnes de nos tout jeunes "Spéciaux" qui ne manquent certainement pas de cran, de culot et d'ingéniosité. S'ajoute à cela le fait indéniable que ce fameux "Collège maléfique" dégage une aura bien particulière : sous ses apparences élégantes et raffinées se cache en effet une noirceur et un sadisme insoupçonnés qui n'auront pas manqué de me faire frémir à maintes et maintes reprises...

Le deuxième gros point fort de ce récit réside indubitablement en ses personnages. Certes, Emma paraît au premier abord être ce que l'on pourrait appeler une "protagoniste-type" de ce genre de récits fantastiques pour enfants/jeunes ados, dans le sens où il s'agit d'une jeune héroïne orpheline d'un parent dotée de pouvoirs extraordinaires dont elle aimerait fortement être débarrassée. Rien de nouveau sous le soleil donc, mais il n'empêche que, quand on voit les dégâts que produisent les rêves d'Emma dans le monde réel, on peut parfaitement comprendre pourquoi elle souhaiterait tant n'être qu'une fille comme les autres !

Et puis, au fond, malgré le fait qu'Emma reste une héroïne "standard" d'un point de vue purement scénaristique, je me suis pour ma part instantanément attachée à elle. Notre marcheuse de rêves en herbe ayant sa personnalité qui lui est propre, je l'ai trouvée d'emblée extrêmement attendrissante et tout ce qu'il y a de plus intéressante à suivre dans ses songes et tranches de vie les plus mouvementés. Croyez bien que l'on ne s'ennuie jamais avec elle ainsi qu'avec sa joyeuse bande qui m'a été tout ce qu'il y a de plus sympathique à intégrer. Si je me suis tout particulièrement attachée au personnage de Groumpf, ou la créature la plus mignonne et hilarante qui soit au monde et sur laquelle on peut toujours, et je dis bien TOUJOURS, compter, les autres personnages ne sont pas non plus en reste tant ils sont bien écrits et leurs répliques juste savoureuses à souhait. Ils ont de la verve, du sarcasme et de la gentillesse à revendre et ça, ça ne pouvait que me plaire, inévitablement !

Enfin, je dirais que l'un des atouts majeurs de ce livre pourrait se résumer en un seul mot, ou devrais-je dire nom : Hell. De mon côté, j'ai fangirlé telle une gamine de 12 ans (qui en a en réalité 21, oh joie) sur ce protagoniste bien trop mature, manipulateur et ténébreux pour son âge. Vous l'aurez compris, le personnage de Hell comporte pas mal de clichés à lui tout seul (tout est dans son prénom, après tout, ça annonce direct la couleur) mais pour être tout à fait franche, je n'en ai rien à fichtre : j'aime ce jeune sorcier d'amour et j'ai hâte de voir comment sa relation avec notre intrépide et fabuleuse Emma va évoluer !

Pour conclure, je ne peux que vivement vous encourager à laisser sa chance au Marche-rêves. Les protagonistes sont attachants et bien construits, l'intrigue tient résolument la route avec notamment une flopée de rebondissements dont vous n'allez certainement pas revenir, je puis vous le garantir, et une ambiance halloweenesque qui se place là même au mois de juin ! En clair, sous ses apparences trompeuses de premier tome de saga fantastique jeunesse tout ce qu'il y a de plus "basique" (Dieu que je déteste ce mot si réducteur), le Marche-rêves en a clairement sous le capot et augure une série livresque éminemment prometteuse comme seule Cassandra O'Donnell sait nous en proposer. Personnellement, il me tarde de retourner entre les quatre murs du collège maléfique dès la rentrée, à mes risques et périls ! ★★★★(★)

Nanette ♥

P.S. : Comment ai-je pu mettre un point final à cette critique sans vous parler ne serait-ce qu'une seule minuscule fois du travail d'illustrateur juste à couper le souffle de Jean-Mathias Xavier ? Franchement, je ne me comprends pas des fois... La qualité remarquable de son coup de crayon alliée à la plume pétillante et à l'imagination débordante de Cassandra O'Donnell, cela fait de véritables étincelles, de quoi vous en mettre des étoiles plein les yeux, vous pouvez me croire sur parole !
Tags : Fiche lecture, service de presse, Flammarion Jeunesse, Le collège maléfique, Tome 1 ♥, Le marche-rêves, Cassandra O'Donnell, Littérature française, Jeunesse, fantastique, Adolescence, pouvoirs, surnaturel, magie, noirceur, mystère, acceptation de soi, différence, apprentissage, grandir, amitié, démons, aventure, relation père/fille, complicité, humour, Très bonne/excellente lecture
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#Posté le jeudi 02 juillet 2020 10:23

Modifié le samedi 04 juillet 2020 07:56

FICHE LECTURE : La forêt des araignées tristes

FICHE LECTURE : La forêt des araignées tristes
• AUTEUR : Colin Heine.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Steampunk, fantastique, policier.
• THÈMES : Enquête - Aventure - Mystère - XIXe siècle - Suspens - Effroi - Gothique - Mort - Menace - Dangers - Ingéniosité - Déductions - Politique - Guerre - Complot - Espionnage...
• PAGES : 488.

Bastien est paléontologue : sa spécialité ? Étudier les créatures étranges qui naissent de la vape, ce mystérieux brouillard aux propriétés énergétiques extraordinaires qui a recouvert le monde et menace de l'engloutir un peu plus chaque jour. Tour à tour victime d'un dramatique accident en apparence banal duquel il réchappe de justesse et témoin d'un attentat, où sa survie ne tient à nouveau qu'à un fil, il voit son destin basculer. Le voilà pris dans l'engrenage d'une affaire d'espionnage d'envergure internationale, sous les feux croisés d'une société secrète d'assassins, de brutes armées et d'une agence de détectives aux méthodes douteuses. Sans compter qu'une créature cauchemardesque, tout droit venue des Vaineterres, ces zones perdues dans un océan de vape, semble bien décidée à lui faire la peau...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de La forêt des araignées tristes par Colin Heine. Il s'agissait d'une de mes dernières acquisitions livresques des Imaginales (de l'an passé donc...) que je n'avais pas encore lue et que mes deux amies Justine et Camille m'avait offerte. Je les remercie encore infiniment pour ce beau cadeau.

In fine, qu'ai-je pensé de ce livre ? Eh bien, c'est à vrai dire tout ce qu'il y a de plus confus. Si j'ai juste adoré la plume de l'auteur et la force colossale de son imaginaire, j'ai en revanche eu énormément de mal à voir où tout cela voulait en venir. J'ai en effet eu l'impression qu'à vouloir mélanger un nombre infini de genres, entre autres le steampunk, le fantastique/horrifique et le thriller, l'auteur se perdait dans les messages qu'il souhaitait nous transmettre. Je trouve cela fort dommage car le roman est en outre ponctué de passages dénonçant des injustices sociétales malheureusement encore en vigueur aujourd'hui que j'ai trouvé fondamentaux qui se noient dans le reste de l'intrigue. En clair, il y a de la suite dans les idées mais ces éclairs de génie se retrouvent très rapidement éclipsés par la noirceur et la singularité détonante du récit, dont la bizarrerie va à mon sens beaucoup trop loin, même pour moi qui suis amatrice de créativité débridée.

De la même façon, je n'ai pas réussi à véritablement m'attacher aux personnages que j'ai trouvé trop peu développés. J'aurais voulu en savoir beaucoup plus sur eux, sur leur passé, leurs proches et leurs motivations mais là où je m'attendais à une grande porte ouverte sur leur vécu, je n'ai eu qu'un tout petit hublot, soit fort peu à me mettre sous la dent. Surtout, vu que tout dans le récit allait beaucoup trop vite, j'ai eu la sensation d'à peine avais-je fait la connaissance des protagonistes de cette histoire que tout s'était déjà résolu... ou pas, justement.

Cela m'amène à aborder ce qui est selon moi le plus gros et dérangeant bémol de ce roman, à savoir son dénouement, que j'ai pour ma part trouvé bien trop abrupte et insoluble. Techniquement, j'ai bien assimilé tout ce que ses derniers paragraphes avaient à me révéler, pas de problèmes de ce côté. Ce que je déplore, c'est que je n'ai tout bonnement pas su interpréter les informations qui m'ont été transmises dans cet épilogue pour le moins déroutant et incompréhensible à mon humble opinion.

Pour conclure, malgré une intrigue à mes yeux beaucoup trop précipitée et brouillonne, je ne regrette pas d'avoir laissé sa chance à La forêt des araignées tristes (si d'ailleurs quelqu'un pouvait m'expliquer le choix de ce titre fort attirant et poétique au demeurant, je l'en remercierais chaleureusement) pour la richesse et la fluidité de la plume. Je ne désespère pas, je suis persuadée que l'auteur saura pleinement me convaincre à l'avenir avec un autre de ses romans. En attendant, si vous cherchez un récit d'une originalité folle (c'est le cas de le dire) au suspens savamment maîtrisé et à l'atmosphère diantrement sombre et particulière, vous savez ce qu'il vous reste à faire ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions ActuSF, Colin Heine, 2019, Littérature française, Steampunk, fantastique, policier, enquête, aventure, mystère, XIXe siècle, suspens, effroi, gothique, mort, menace, dangers, ingéniosité, déductions, politique, guerre, complot, espionnage, Bonne lecture
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#Posté le lundi 22 juin 2020 09:33

Modifié le mardi 23 juin 2020 10:15

FICHE LECTURE : Le chien des Baskerville

FICHE LECTURE : Le chien des Baskerville
• TITRE V.O. : The Hound of the Baskervilles.
• AUTEUR : Sir Arthur Conan Doyle.
• ANNÉE : 1902 (GRANDE-BRETAGNE) ; 1905 (FRANCE).
• GENRE (S) : Policier.
• THÈMES : Enquête - Aventure - Mystère - Suspens - Effroi - Gothique - Fantastique - Légende - Malédiction - Dynastie - Fortune - Mort - Menace - Dangers - Ingéniosité - Déductions - Humour...
• PAGES : 255.

Des cris lugubres résonnent sur la lande...
Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l'origine de la mort de sir Charles Baskerville. Maudit soit Hugo, l'ancêtre impie et athée, qui provoqua, en son temps, les forces du mal !
Mais Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu'il dépêche le fidèle Watson auprès de sir Henry, l'héritier nouvellement débarqué d'Amérique, il ne doute pas de mettre rapidement fin à ces spéculations. Pourtant, la mort a frappé plusieurs fois sur la lande. Et le manoir est le théâtre de phénomènes bien étranges... Se peut-il que la malédiction des Baskerville pèse encore ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un titre phare de la littérature policière anglaise, j'ai nommé Le chien des Baskerville par Arthur Conan Doyle.

J'étais extrêmement curieuse de découvrir ce qui est probablement le volet le plus connu des aventures de notre illustre Sherlock Holmes... et je ne vous cache pas que j'ai été un tantinet déçue par cette lecture dont j'attendais résolument plus. En effet, le résumé de ce livre m'avait vendu du rêve avec cette histoire de soi-disant chien démoniaque qui hanterait toute une famille sur plusieurs générations. Cela me promettait de l'aventure, une enquête tumultueuse, du frisson et c'est effectivement ce que j'ai obtenu, mais...

Pour commencer, j'ai trouvé l'atmosphère de ce roman absolument exquise. L'aura qui se dégage de ce livre est à la fois très raffinée, so british, et délicieusement mystique, sombre et gothique à partir du moment où Watson est invité à mener l'enquête chez les Baskerville... sans Sherlock ! À tout le moins, notre détective incomparable à aucun autre est absent pendant une bonne partie de l'intrigue pour des raisons que je l'expliciterai pas ici... Bref, dès l'instant où Watson devient l'hôte du nouvel héritier des Baskerville et où l'on est amené à explorer la lande environnante du fameux manoir hanté, j'étais séduite ! J'adore les descriptions d'une nature sauvage, imprévisible, où tous les dangers (style un chien venu tout droit des enfers) peuvent s'y tapir et avec Le chien des Baskerville, j'ai été servie !

Cependant, mon excitation est retombée très rapidement comme un soufflé. En effet, le livre est court et si l'écriture d'Arthur Conan Doyle se boit comme du petit lait (ou plutôt comme un bon thé bien chaud), son charme et sa fluidité ne m'en ont pas fait oublier la facilité avec laquelle se résout l'intrigue. En fait, ce n'est pas tant que l'intrigue se résout trop aisément à mon goût ; c'est plutôt le fait que je n'ai pas compris quelles étaient les réelles intentions du coupable qui m'embête. Ce dernier nous fournit certes un certain nombre de raisons l'ayant poussé à de telles agissements mais cela n'éclaircit absolument rien de mon côté. En comparaison, j'avais trouvé l'histoire en arrière-plan de la première aventure de Sherlock Holmes, Une étude en rouge, bien plus développée, originale et crédible. Après, je dois reconnaître que je n'ai rien vu venir ou presque avec Le chien des Baskerville pendant une bonne partie du récit mais, une fois le dénouement survenu, je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir trahie, bafouée. Je me suis à ce moment-là « Tout ça pour ça ? » et ce n'était certainement pas ainsi que je souhaitais clore l'une des mémorables enquêtes de Sherlock, vous pouvez me croire.

Pour conclure, j'étais impatiente à l'idée d'enfin me plonger dans la lecture de l'incontournable Chien des Baskerville et, si j'ai pris un immense plaisir à retrouver le duo mythique que forment les irremplaçables Sherlock et Watson et trouvé l'atmosphère lugubre et teintée d'horreur du récit au poil (Vous comprenez ? Chien des Baskerville, poil... OK, je sors...), je n'ai en revanche pas été satisfaite de la fin que j'escomptais plus surprenante ainsi que de la psychologie des personnages que j'aurais voulu voir plus poussée encore. Malgré cela, je ne regrette pas d'avoir laissé sa chance à ce livre qui reste un très agréable moment de lecture que je garderai un certain temps en mémoire ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Livre de Poche, Le chien des Baskerville, Littérature britannique, Arthur Conan Doyle, 1902, 1905, Roman policier, enquête, aventure, mystère, suspens, effroi, gothique, fantastique, légende, malédiction, dynastie, fortune, mort, menace, dangers, ingéniosité, déductions, humour, Bonne/très bonne lecture
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#Posté le vendredi 19 juin 2020 09:16

Modifié le mardi 23 juin 2020 04:12

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