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FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour
• TITRE V.O. : Spellslinger, book 5: Queenslayer.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2019 (CANADA, USA) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Kelen, le mage sans pouvoir, a commis un acte impardonnable. Il sera pendu haut et court... à moins qu'il parvienne à obtenir la grâce de la Reine de Darome. Mais le palais est un guépier où les alliés d'hier sont les ennemis de demain : pour sauver leur peau, Kelen et le féroce Chacureuil Rakis n'auront pas droit à l'erreur.

Complots machiavéliques, pouvoirs explosifs et dangereuses rencontres: un héros qui détonne au c½ur d'une grande fresque pleine d'humour et d'action.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la suite de saga que j'attendais sans doute le plus impatiemment cette année, j'ai nommé le tome cinq de L'Anti-Magicien, Les Traîtres de la cour, par Sebastien de Castell. Je remercie du fond du coeur les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir fait parvenir ce cinquième opus en service de presse tout comme ses prédécesseurs. Depuis le tout début, cette série livresque a été une véritable révélation pour moi et je me surprends à chaque parution d'un nouveau tome à aimer ce dernier presque plus que le précédent, Les Traîtres de la cour ne faisant assurément pas exception à la règle.

Comme toujours avec un tome de L'Anti-Magicien, l'on a droit à une intrigue avec une entrée en matière tout bonnement tonitruante et une conclusion du même acabit. Entre les deux : une série de rebondissements chocs et de vérités éclatant au grand jour qui ont de quoi vous laisser sonnés. Une fois n'est pas coutume, Sebastian de Castell est parvenu à m'emporter dans son univers qui ne ressemble à aucun autre et à me faire vivre comme si j'y étais un récit des plus palpitants et sombres, le tout sans se dépareiller de son humour si caractéristique qui ne manque jamais de faire mouche (avec moi en tout cas).

En clair, j'ai retrouvé avec ce volume cinq tant espéré tous les ingrédients qui font de cette saga littéraire un authentique petit bijou à mes yeux. Pour autant, la partie n'était pas forcément gagnée d'avance : en effet, pendant un bon tiers, pour ne pas dire la moitié du récit, un sentiment désagréable me troublait sans que j'en puisse expliquer la raison. Puis j'ai réalisé "ce qui n'allait pas" (je mets cela entre guillemets car ce n'est pas un tort en réalité) : l'intrigue avait considérablement gagné en noirceur, en cynique avec ce cinquième opus ; cela se ressentait même jusque dans l'écriture et surtout dans les dialogues, beaucoup plus "clash". Le monde de l'Anti-Magicien n'était déjà pas un royaume de Bisounours à la base mais jusqu'à présent, il s'en dégageait toujours une certaine légèreté qui permettait de relâcher la pression ambiante. Là, malgré l'humour toujours omniprésent, la tension continuait à monter crescendo, sans nous accorder véritablement de répit, jusqu'à l'explosion finale qui m'a purement et simplement soufflée. Jusqu'alors, je parvenais toujours à m'émerveiller des aventures et exploits de Kelen, aussi dangereux soit-il, à trouver une certaine part de magie et de pureté dans cet univers essentiellement corrompu et au bord de l'implosion. Dans Les Traîtres de la cour, l'on sent que la fin d'une grande épopée est proche, que l'heure des révélations va bientôt sonner et que celles-ci ne vont probablement pas nous plaire. S'ajoute à cela que la Darome, contrée inspectée à la loupe dans ce récit, est sans conteste le royaume le plus hypocrite et froid de tout cet univers à mes yeux, et vous comprendrez aisément le sentiment de malaise et de suffocation que j'ai éprouvé pendant une bonne partie du récit. Sebastien de Castell nous prouve avec cet avant-dernier tome qui a déjà un déchirant goût d'adieu qu'il n'est pas là pour plaisanter et nous en mettre plein les mirettes mais au contraire pour aller jusqu'au bout de son histoire ayant pour coeur battant à 100/h une certaine ombre au noir dont la soit-disant propension à la cruauté et au mal n'a certainement rien à envier à la nature démoniaque et effarante de bien des actions perpertrées par les protagonistes principaux comme secondaires de cette remarquable fresque de fantasy.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette chronique sans vous parler du plus grand bouleversement que m'a procuré ce cinquième tome, à savoir l'évolution que connaît mon petit chouchou Kelen, au passage plus si petit que ça. Le tout jeune Jan'Tep de 15 ans avide d'amour et de reconnaissance de la part de sa famille comme de son peuple que je rencontrais dans le premier tome a effectivement laissé sa place à un jeune adulte de 18 ans beaucoup moins naïf et innocent, qui possède désormais un état d'âme d'homme, une maturité d'homme et qui nourrit aussi des désirs d'homme mûr (suivez mon regard, humhum). Cette constatation a été dure à encaisser car je voyais auparavant Kelen comme un petit frère, un petit garçon qu'il était de mon devoir de protéger de toutes mes forces. Il m'est maintenant impossible de porter un regard aussi candide, quasi maternel et attendri sur ce bout d'homme qui s'est sacrément endurci sans pour autant perdre ce qui fait qu'il est lui, cet anti-magicien à l'intelligence folle et au sarcasme ravageur dont je suis tombée éperdûment amoureuse dans ce cinquième tome. Au fond, j'avais toujours considéré Kelen comme un fictional crush potentiel malgré le fait que je ressentais à chaque fois le besoin irrépressible de le serrer dans mes bras comme je l'aurais fait d'un de mes petits-cousins ou d'un enfant apeuré et en cruel manque d'affection et de soutien dès qu'il se retrouvait déçu/en danger de mort/enragé/déséspéré, autrement dit à presque chaque page qui se tournait. Aujourd'hui, je peux affirmer haut et fort que Kelen fait partie de ce box tout ce qu'il y a de plus V.I.P. de mon petit coeur et je l'assume pleinement, même si je sens que je vais regretter cette décision avec le tome six qui s'annonce des plus mouvementés et déchirants...

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans la lecture de L'Anti-Magicien si ce n'est pas déjà fait. Au programme : de l'action, des combats à couper le souffle, un suspens insoutenable, des personnages complexes et captivants à suivre, une relation désarmante d'amour/haine à la magie, un humour aux petits oignons et des morceaux indénombrables de votre coeur qui s'éparpilleront le long du chemin jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, foi de Nanette. Alors, vous vous sentez d'attaque ? COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Tome 5, Les Traîtres de la couronne, hexalogie, Sébastien de Castell, Littérature américaine, Fantasy, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥, Les Traîtres de la cour
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#Posté le jeudi 06 août 2020 12:51

Modifié le mardi 01 septembre 2020 04:58

FICHE LECTURE : Miss Charity - T1 : L'Enfance de l'art

FICHE LECTURE : Miss Charity - T1 : L'Enfance de l'art
• AUTEUR : Loïc Clément.
• ILLUSTRATRICE : Anne Montel.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Bande-dessinée jeunesse.
• THÈMES : Angleterre - XIXe siècle - Époque victorienne - Enfance - Maturité - Animaux - Éducation - Récit d'apprentissage - Nature - Amitié - Liberté - Non-conformisme - Humour - Amour - Intelligence - Créativité - Religion - Imaginaire...
• PAGES : 120.

Charity, en digne petite fille de la bonne société anglaise des années 1880, n'a d'autre choix que de se taire et rester invisible. Comme personne ne fait attention à elle, Charity se réfugie dans la nursery, au troisième étage de la maison, avec Tabitha, la bonne, et Blanche, sa préceptrice qui lui enseigne l'aquarelle. Pour ne pas mourir d'ennui ou même sombrer dans la folie, elle élève des souris, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par coeur et dessine inlassablement des corbeaux par temps de neige. Sa rencontre avec ses cousin et cousines ainsi que leur séduisant ami Kenneth Ashley va lui faire réaliser qu'à l'extérieur existe un vaste monde qui ne demande qu'à être exploré...

Les plumes harmonieuses de Loïc Clément et d'Anne Montel révèlent une splendide version naturaliste du chef d'½uvre de Marie-Aude Murail.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'une bande-dessinée jeunesse absolument somptueuse, j'ai nommé le tome 1 de Miss Charity, L'Enfance de l'art, que l'on doit au duo de choc Loïc Clément et Anne Montel. En effet, difficile de qualifier leur tandem autrement quand on voit la beauté, que dis-je la magnificence, de leur travail à deux !

Je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas lu le roman dont cette bande-dessinée est adaptée. Je sais, je sais, je devrais avoir honte ! Surtout que j'ai déjà eu l'occasion de dévorer des romans de Marie-Aude Murail, ou l'autrice à l'origine de l'univers merveilleusement scientifique et haut en couleurs de notre inénarrable Charity, et que j'ai donc bien conscience que tout ce qui naît de la plume de cette écrivaine de renom constitue une valeur sûre. So why ? Pourquoi ? Warum ? Si vous souhaitez comprendre pourquoi j'ai décliné mon interrogation existentielle en ces trois langues en particulier, il vous faudra absolument lire cette BD. Oui, c'est l'hôpital qui se fout de la charité (promis, je n'ai pas fait exprès ! Oh, j'en ai marre de moi...)'! Mystère et boule de gomme mais, ce que je puis vous assurer, c'est que maintenant que je n'ai fait qu'une bouchée de cette bande-dessinée jeunesse purement et simplement enchanteresse, me voilà décidée à me procurer le roman originel séance tenante ! C'est comme si je m'étais reçue un sacré coup de pied au derrière tiens, et ce n'est résolument pas plus mal !

Plus sérieusement, j'étais déjà extrêmement curieuse de découvrir le magnifique pavé qu'est Miss Charity tout simplement parce que cette fabuleuse intrigue réinvente l'enfance d'une romancière et aquarelliste de grand talent que j'admire immensément et à laquelle je dois beaucoup, Beatrix Potter. Cette remarquable femme n'étant autre que la "maman" de Pierre Lapin, ou l'un des personnages de fiction ayant ensoleillé mes journées de petite fille de par ses folles et formidables aventures, je me devais de faire connaissance avec la fillette exceptionnelle qu'elle a été. Et quelle rencontre marquante et tourneboulante j'ai fait là !

Comment résumer Charity en quelques mots ? Cette petite fille est pour ainsi dire un véritable phénomène, un électron libre, une force de cette nature qu'elle chérit tant et qui le lui rend bien... Enfin, façon de parler. Les expériences hautement savantes de notre petite naturaliste en herbe ne vont effectivement pas toujours se révéler fructueuses, loin de là, mais cela ne va en rien entamer sa farouche détermination, bien au contraire. Charity est une enfant à contre-courant de son époque. Ce qui lui importe, ce ne sont pas les bonnes manières, une foi pieuse ou bien encore la démonstration d'un certain raffinement au passage intelligemment tourné en ridicule par notre duo de choc, mais la beauté et la richesse du monde qui l'entoure. Pour ma part, je suis tombée sous le charme de cette protagoniste à la curiosité insatiable éprise de liberté dans laquelle je me suis énormément retrouvée. Certes, je ne suis pas passionnée de sciences à la façon flamboyante et acharnée de Charity mais je sais ce que cela fait quand les personnes de notre entourage ne prennent pas nos aspirations au sérieux et nous relayent dans un coin alors que nous sommes faits pour irradier de mille feux.

A plusieurs reprises, j'avais envie de serrer ma petite Charity dans mes bras, de lui dire que cela irait, qu'un jour, l'on reconnaîtrait son don exceptionnel pour prendre soin des animaux, raconter des histoires et user de la technique de l'aquarelle comme personne, au point d'inspirer Anne Montel à réaliser les somptueuses illustrations de cet ouvrage de la même manière. Cela m'a semblé là un merveilleux hommage envers celle qui à mes yeux a donné ses lettres de noblesse à cette peinture tout en délicatesse et en couleurs lumineuses par le biais de ses scènes animalières plus vraies que nature. Pour faire simple, tout dans cet ouvrage m'a transportée : la splendeur de ses planches, le grain et l'onctuosité au toucher de ses pages, la finesse de son humour, la richesse de son histoire, la complexité et la construction de ses personnages dont il me tarde sincèrement d'en apprendre plus, en particulier sur un certain garçon renard au charisme indéniable et au magnétisme juste saisissant. En bref, je me suis délectée de cette bande-dessinée du début jusqu'à la fin. Mon seul regret, c'est que cela se soit terminé beaucoup trop vite à mon goût et qu'il va falloir désormais attendre la parution du tome deux pour découvrir la suite de l'incroyable vie de Charity !

Pour conclure, je ne peux vivement vous encourager à aller observer l'aristocratie et la campagne anglaises à la loupe aux côtés de notre enthousiasmante et brillante héroïne. Entre frissons et grandes expectations, vous ne regretterez assurément pas le voyage ! De mon côté, j'ai passé un moment divin entre les pages de cet époustouflant livre que je suis extrêmement fière de posséder. Je n'ai peut-être pas (pas encore, à tout le moins) lu le roman originel de Marie-Aude Murail mais l'amour et la déférence que Loïc Clément et Anne Montel éprouvent à l'égard de son écriture et de son imaginaire crèvent à ce point les yeux que je ne doute pas de tout le respect dont ils ont pu faire montre en retranscrivant son intrigue en images et en bulles de bande dessinée. Vous l'aurez compris je pense, cette BD, à défaut d'être un coup de c½ur absolu pour une raison sur laquelle je n'arrive pas à mettre le doigt, représente pour moi une franche réussite dans le domaine des adaptations de romans en BDs. Il en faudrait définitivement plus des objets-livres de cette qualité pour démontrer que la BD a elle aussi son mot à dire et pèse son poids dans le "game" de la littérature. En tout cas, ce titre-ci ne manquera certainement pas de convaincre les réfractaires qu'une BD ou autre forme de mise en bulles d'un scénario peut être un excellent investissement. En ce qui me concerne, je sais pertinemment que le mien valait le détour ! ★★★★★(♥)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Editions Rue de Sèvres, Bande dessinée ♥, Miss Charity, Tome 1 ♥, Trilogie, L'Enfance de l'art, Littérature française, adaptation de roman, Jeunesse, Angleterre ♥, XIXe siècle, Epoque victorienne, enfance, maturité, animaux, éducation, récit d'apprentissage, nature, amitié, liberté, non-conformisme, humour, amour, intelligence, créativité, religion, imaginaire, Mini coup de coeur
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#Posté le lundi 13 juillet 2020 09:44

Modifié le samedi 18 juillet 2020 10:14

FICHE LECTURE : Artemis Fowl - T1

FICHE LECTURE : Artemis Fowl - T1
• AUTEUR : Eoin Colfer.
• ANNÉE : 2001 (IRLANDE, FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, jeunesse.
• THÈMES : Fées - Magie - Escroc - Anti-héros - Intelligence - Stratégie - Voleur - Appât du gain - Enlèvement - Course contre la montre - Nains - Lutins - Folklore irlandais - Aventure - Combats - Famille - Complicité - Confiance - Suspens - Danger - Courage - Humour...
• PAGES : 355.

Un nouveau héros est né. Il a douze ans, est le dernier rejeton d'une dynastie de voleurs irlandais. Il vit dans un château, auprès de sa mère dont l'esprit a flanché lors de la disparition de son mari. La fortune des Fowl est au plus mal. Mais Artemis est un petit génie escorté d'un serviteur tout dévoué et doté d'une force peu commune. Voilà des atouts de poids pour faire aboutir un projet fou, qui ne pouvait germer que dans la tête d'un enfant : s'emparer de l'or des fées...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome d'une saga très connue de la littérature jeunesse qu'il était grand temps que je découvre, j'ai nommé Artemis Fowl signée par l'écrivain irlandais Eoin Colfer.

Cela faisait maintenant des années que le tome introducteur de cette série livresque dont j'avais maintes et maintes fois entendu parler prenait la poussière dans ma bibliothèque sans jamais que je l'y en sorte. Je pense que cela est dû à la peur que j'éprouvais à l'idée de pouvoir être déçue par ce livre qui a marqué l'enfance ou la pré-adolescence d'un nombre considérable de lecteurs, y compris parmi les personnes qui me sont proches et/ou que j'affectionne tout particulièrement - je sais, ça fait grimper la pression et l'angoisse, tout d'un coup.

Eh bien, laissez-moi vous dire que toutes mes craintes étaient infondées car ce premier tome, portant sobrement mais efficacement le nom de son protagoniste éponyme, a été tout simplement un pur régal à dévorer. Cela faisait en effet bien longtemps que je n'avais pas englouti les pages d'un roman aussi rapidement ; je n'ai pour ainsi dire pratiquement pas reposé celui-ci avant de l'avoir fini !

Ce qui m'a frappée d'emblée de jeu en prenant connaissance des premières pages de ce livre, c'est la personnalité résolument complexe de son héros (enfin, pas tout à fait, vous allez voir) ainsi que l'ensemble des personnages. Il n'y a pas de "méchants" ni de "gentils" dans cette histoire, simplement des individus qui se retrouvent dans des zones de gris à défendre les intérêts et les êtres qui leur sont chers. Artemis est l'exemple même de ce que j'énonce : il n'oeuvre ni pour le bien, ni pour le mal, mais pour l'honneur et la pérennité de sa famille. Ses stratagèmes ne sont pas des plus orthodoxes ni ses intentions des plus louables, loin de là, mais force est de constater que cet épatant garçon m'a totalement acquise à sa cause de par son ingéniosité à toute épreuve et son intelligence indubitablement exceptionnelle. Une chose est sûre, j'ai énormément goûté le fait que l'auteur nous propose comme personnage central un anti-héros qui sorte définitivement des sentiers battus par rapport aux autres protagonistes masculins et féminins figurant au panthéon des héros et héroïnes phares de la littérature jeunesse de ces deux dernières décennies. Artemis n'est sans aucun doute pas un modèle de vertu mais on ne peut s'empêcher de s'attacher à lui et d'être bluffé par son extraordinaire capacité à se sortir inlassablement du pétrin qu'il a lui-même engendré (je sais, c'est diantrement cocasse et périlleux comme situation !) ! Autrement dit, ce gamin audacieux et d'une maturité autant stupéfiante que glaçante pour son âge (même si l'auteur lui laisse conserver une certaine part d'innocence, ce que j'ai grandement apprécié et trouvé juste et tout à fait crédible) est un véritable phénomène (dans le bon sens du terme) et cela vaut pour le restant des acteurs de cette intrigue haletante et trépidante au possible...

... et n'oublions pas truculente aussi ! Car en plus de nous permettre de faire rencontrer des protagonistes captivants, hauts en couleurs et à la psychologie soigneusement approfondie, la plume de l'auteur recèle également d'un humour bon enfant qui croustille, pétille et ne manquera pas de vous séduire ! Pour ma part, j'avais le visage fendu d'un immense sourire assurément non feint tout au long de cette formidable lecture.

Last but not least, l'imagination totalement débordante d'Eoin Colfer a achevé de me transporter et de me faire vivre la plus merveilleuse et périlleuse des aventures qu'il m'a été donné de vivre en ces temps de confinement jusqu'à présent. Son choix de reprendre les légendes folkloriques de son pays natal à son compte pour mieux délicieusement les tourner en dérision (les humains en prennent aussi sacrément pour leur grade, rassurez-vous) m'a purement et simplement charmée ! Vous ne verrez plus jamais les farfadets, ni les nains soit-dit en passant, de la même manière après avoir lu ce titre, soyez en avertis !

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller ce premier tome qui rassemble à mon sens tous les bons ingrédients susceptibles de vous rendre accro à cette histoire complètement dingue pétrie de poussière de fée et d'une coquette dose de malice et de génie ! Dès que je pourrai retourner à ma médiathèque chérie, je n'hésiterai pas à emprunter les tomes suivants, il me les faut absolument ! ★★★★★

Nanette ♥

<< Comment pourrait-on décrire Artemis Fowl ? Les nombreux psychiatres qui s'y sont essayés ont dû confesser leur échec. La principale difficulté de l'entreprise réside dans l'intelligence d'Artemis. Celui-ci parvient en effet à déjouer tous les tests auxquels ont le soumet. Face à lui, les plus grands esprits du monde médical se sont trouvés plongés dans une infinie perplexité et nombres d'entre eux, balbutiants et hagards, sont retournés dans leurs propres hôpitaux à titre de patients cette fois. >>
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Folio Junior, Artemis Fowl, Tome 1 ♥, 2001, Fantastique, Jeunesse, fées, magie, escroc, anti-héros, intelligence, stratégie, voleur, Appât du gain, enlèvement, course contre la montre, nains, lutins, folklore irlandais, aventure, combats, famille, complicité, confiance, suspens, danger, courage, humour, Eoin Colfer, Littérature irlandaise, Littérature anglo-saxonne, Excellente lecture !
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#Posté le dimanche 12 avril 2020 05:17

Modifié le dimanche 12 avril 2020 05:30

FICHE FILM : Les Filles du Docteur March

FICHE FILM : Les Filles du Docteur March
ADAPTATION DE ROMAN | 2019 | RÉALISÉ PAR GRETA GERWIG | 2 H 15 | DRAME, CHEMINEMENT, IMAGINATION, INTELLIGENCE, FÉMINISME, TENDRESSE, BONHEUR, ÉCRITURE, FAMILLE, AMITIÉ, ROMANCE | AVEC SAOIRSE RONAN, EMMA WATSON, FLORENCE PUGH, TIMOTHÉE CHALAMET...

➜ Une nouvelle adaptation des Quatre Filles du Docteur March qui s'inspire à la fois du grand classique de la littérature du même nom et des écrits personnels de Louisa May Alcott. Relecture inédite et intimiste du livre, Les Filles du Docteur March est un film à la fois atemporel et actuel où Jo March, alter ego fictif de l'auteur, repense à sa vie.

ஜ MON AVIS : /!\ Attention, risque de spoiler ! /!\

Une énième revisite moderne et lumineuse du chef d'½uvre originel mais qui manque cependant d'un petit supplément d'âme pour être véritablement mémorable !

Dimanche dernier, je suis allée voir la nouvelle adaptation des Quatre Filles du Docteur March signée Greta Gerwig. Je remercie pour cela infiniment Lecteurs.com qui m'a fourni deux places de cinéma pour ce film en échange d'une chronique. Place donc à ma critique.

Je me suis rendue à la séance avec ma petite poupée, j'ai nommé ma mamoune chérie, qui affectionne énormément cette histoire, et en particulier la version qui en a été faite en 1994. Pour ma part, je suis moi aussi très attachée à cette réinterprétation à mon sens juste culte de cet immense classique de la littérature jeunesse qui, en réalité, se lit ou se redécouvre à tous les âges. Moi même, je n'ai pas hésité à le dévorer à plusieurs reprises au cours de ma pré-adolescence avec chaque fois le même plaisir non dissimulé.

Vous l'aurez sûrement compris, j'attendais in fine beaucoup de cette nouvelles adaptation des Quatre Filles du Docteur March et je ne vous cache pas que je ressors un tant soit peu déçue de mon visionnage. L'esprit du livre originel est bien là, son essence est parfaitement respectée à mes yeux, les acteurs campent à merveille les différents personnages de cette histoire absolument magnifique, inoubliable et poignante, la bande soundtrack est à certains moments d'une beauté vertigineuse et l'esthétisme du film est à tout point de vue impeccable. En clair, je n'ai clairement rien à redire sur la forme et le fond de ce long-métrage... ou presque.

Pour être tout à fait honnête avec vous, ce qui m'a gênée avec Les Filles du Docteur March, c'est sa narration. Greta Gerwig a pris le parti de commencer en quelque sorte son récit par la fin et ensuite d'alterner tout du long entre fragments choisis de ce qui pourrait être appelé le passé, avec 1864 et la fin de la Guerre de Sécession qui s'amorce, et le présent sept ans après, soit en 1871, dessinant ainsi deux temporalités en apparence bien distinctes mais pourtant ici presque constamment entremêlées. Ce choix de dérouler le fil narratif de cette façon ne me dérange pas le moins du monde habituellement. Je le trouve même extrêmement stimulant pour le spectateur et cela fait montre d'une certaine originalité et ingéniosité de la part de l'équipe scénaristique ; c'est probablement d'ailleurs pour cela que Greta Gerwig a décider d'adopter ce procédé bien particulier : afin de se démarquer de ce qui avait déjà pu être fait du matériel originel des Quatre Filles avec des adaptations à la pelle qu'on ne compte en effet même plus depuis le début du vingtième siècle.

J'imagine qu'il s'agit effectivement là d'une manière tout ce qu'il y a de plus inédite de raconter cette histoire qui plus est connue de tous (à moins d'habiter dans une grotte). Néanmoins, je reste intimement convaincue que ce n'était pas la meilleure façon de développer ce type d'intrigue, qui repose à mon sens essentiellement sur une certaine linéarité, un schéma narratif certes très classique avec une chronologie traditionnelle partant d'un point A à un point Z, pour ainsi dire réglée comme du papier à musique, mais qui a cependant su faire ses preuves. Ici, cela aurait selon moi permis de mieux comprendre les relations entre les divers protagonistes et surtout de mieux les ressentir. Ce n'est là que mon humble opinion, mais le fait de n'avoir droit qu'à de simples moments choisis qui se succèdent sans qu'ils ne soient reliés par une réelle continuité, à tout le moins par une continuité immédiate, notre petit cerveau devant d'abord reconstituer le puzzle en rassemblant l'ensemble des pièces pour pouvoir par la suite enfin assimiler les informations qu'on lui a distillé au compte-gouttes, nous empêche véritablement de prendre la pleine mesure des sentiments tout de ce qu'il y a de plus intenses qui unissent les formidables figures de cette folle aventure historique, familiale et romantique. En écrivant cela, je pense notamment aux tandems Jo & Laurie, Laurie & Amy et surtout Jo & Friedrich, dont je trouve l'histoire commune complètement bâclée, ce qui m'a rendu leur amour partagé assez peu crédible, même si je ne vous cache pas avoir versé ma petite larme lors de la déclaration de leurs sentiment amoureux réciproques l'un envers l'autre.

En réalité, ce qui m'a perturbée par dessus tout, ce n'est pas tant l'absence d'authenticité vis-à-vis des émotions véhiculées par le film car elles sont justement d'une sincérité tout bonnement désarmante, mais plutôt un cruel manque d'approfondissement, d'apesanteur concernant les états d'âme et la complicité naissante entre certains personnages. Et ce problème là aurait pu à mes yeux être réglé grâce à une temporalité unique qui aurait ainsi donné lieu à un schéma narratif peut-être simplifié, moins élaboré et brillant d'intelligence et de complexité, mais qui aurait beaucoup mieux rendu justice à la teneur émotionnelle de l'intrigue ainsi donc qu'à la puissance des liens qui se tissent entre certains personnages. Ces relations prennent des années à se construire, des sentiments extrêmement intenses et vrais comme ceux-là ont en effet besoin de tout autant de temps pour bourgeonner, toute cette évolution interne et externe dans le cadre familial et celui du voisinage/ de la communauté s'inscrit dans un cadre spatio-temporel bien précis, assurément rigoureux. Or, j'avais l'impression désagréable en regardant le film que tout allait trop vite (c'est d'ailleurs ce qu'un des personnages déclare à un moment donné : « Tout est allé si vite ») et que cette précipitation, qui ne sied guère ce genre de films/séries period drama dont le corps scénaristique a tendance à s'étaler dans le temps et dans l'espace pour plus de réalisme et d'intensité dramatique, desservait totalement la crédibilité et l'impact global du film.

Pour ne pas conclure sur une note entièrement négative vis-à-vis de la narration des Filles du Docteur March, j'ai tout de même trouvé qu'à certains moments-clés, les parallèles dessinés entre le passé et le présent étaient tout à fait justifiés et mettaient pour le coup véritablement l'émotion de la scène en question au centre de l'attention, ce qui m'a justement tiré parfois une petite larmichette pour parler familièrement tant j'étais bouleversée, pour ne pas dire sérieusement ébranlée, par ce qui se déroulait à l'écran. Une séquence magistrale du film sera même parvenue à me toucher en plein c½ur, au sens tout ce qu'il y a de plus littéral du terme, tant elle m'a semblé avoir été faite pour moi, que ce soit au niveau du message qu'elle fait passer que de la manière dont les deux actrices concernées ont réussi à la porter à bout de bras grâce à leur impressionnante et tout bonnement remarquable performance.

Pour conclure, je dirais donc que Les Filles du Docteur March est un film très touchant et plaisant à regarder, qui va à mes yeux au-delà du simple divertissement sur fond historique. Néanmoins, et comme tant de fois avec les sorties cinéma que j'ai pu faire ces derniers mois (exception faite de Joker, ce pur chef-d'½uvre), il m'a manqué ce petit je-ne-sais-quoi indescriptible qui aurait tout changé. Cependant, cela ne m'empêchera pas de vivement vous encourager à aller le voir et de mon côté, de découvrir les autres longs métrages que Greta Gerwig a pu réaliser ! Il me tarde en effet de désormais découvrir le reste de son travail qui me réserve, j'en suis certaine, de belles surprises ! ★★★★★

Nanette ♥

FICHE FILM : Les Filles du Docteur March
Source gif : stardustkylos (tumblr).
Tags : Fiche film, Lecteurs.com, Les filles du Docteur March, Greta Gerwig, adaptation de roman, Louisa May Alcott ♥, 2019, Drame, cheminement, imagination, intelligence, féminisme, tendresse, bonheur, écriture, famille, Amitié ♥, Romance ♥, Saoirse Ronan ♥, Emma Watson ♥, Florence Pugh, Timothée Chalamet, très bon film
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#Posté le samedi 18 janvier 2020 09:41

Modifié le samedi 18 janvier 2020 10:10

FICHE SERIE : Anne with an E - Saison 3

FICHE SERIE : Anne with an E - Saison 3
ADAPTATION LIBRE DE ROMANS | 2019 | CREEE PAR MOIRA WALLEY-BECKET D'APRÈS LES RÉCITS DE LUCY MAUD MONTGOMERY | 10 EPISODES DE 45 MIN. | DRAME, CHEMINEMENT, IMAGINATION, INTELLIGENCE, POÉSIE, FÉMINISME, TENDRESSE, BONHEUR, LIBERTÉ D'EXPRESSION, DISCRIMINATION, TOLÉRANCE, ESPOIR, MIRACLE, FAMILLE, AMITIÉ, AMOUR | AVEC AMYBETH MCNULTY, LUCAS JADE ZUMANN, GERALDINE JAMES, R.H. THOMSON...

➜ L'histoire d'une jeune fille adoptée qui se bat envers et contre tout pour se faire accepter et gagner l'affection de son nouvel entourage. Dans les années 1890, une adolescente qui a été maltraitée des années durant en orphelinat et par un chapelet de familles d'accueil atterrit par erreur dans le foyer d'un frère et d'une soeur qui n'ont jamais quitté la demeure familiale, affectueusement nommée les Pignons Verts. Avec le temps, Anne, 13 ans, va illuminer leur vie et celle de leur petite communauté grâce à son esprit fantasque, sa vive intelligence et son imagination débordante.

Ma chronique du Bonheur au bout du chemin/Anne of Green Gables : ici.

ஜ MON AVIS : Très probablement l'une de mes programmes télévisés préférés de ces dernières années, pour ne pas dire le meilleur. Une série au savant goût de miracle qui me semble avoir été faite sur mesure pour moi et qui restera gravée dans ma mémoire pour toujours et à jamais.

Hier, j'ai terminé la saison trois d'Anne with an E. Je m'étais promis de visionner cette saison le plus lentement possiblement afin de pouvoir pleinement la savourer et ainsi digérer le fait qu'il s'agirait de la dernière. Mais comme toujours quand il s'agit de ma chère Anne, je n'ai pas pu résister et je me suis enfilée les épisodes sans même m'accorder le temps de dire « OUF ! ». Résultat : j'ai fini par littéralement fondre en larmes comme une belle loque encore incapable de se remettre de ce qu'elle vient de vivre à l'heure où elle vous écrit ces lignes.

J'ai hésité avant de rédiger cet article car Anne compte tellement pour moi et il me tenait ainsi tout spécialement à c½ur de réfléchir à ce que j'allais bien pouvoir vous dire et de trouver les bons mots pour rendre justice à cette remarquable série comme elle le mérite. Tout bien considéré, j'ai in fine décidé de laisser ma spontanéité et mon c½ur prendre le pas sur ma raison ou toute forme de solennité parce qu'au fond, Anne, c'est avant tout une histoire de sincérité - celle du c½ur, de l'esprit et de la pensée. Je vais donc m'accorder le droit de m'exprimer librement sans craindre de ne pas en faire assez ou assez bien.

Honnêtement, je vous le déclare sans détour : Anne with an E et plus particulièrement le domaine des Pignons Verts, c'est comme ma seconde maison. Cela a beau être un endroit fictif, tout comme l'ensemble du merveilleux petit village d'Avonlea, mais cela n'empêche pas qu'il s'agit de mon chez-moi, plus que n'importe quel recoin de cette grande et fabuleuse planète.

Le foyer et la communauté d'accueil de ma formidable Anne, c'est tout simplement le refuge de mon âme et cette saison trois me l'a confirmé d'autant plus que les deux précédentes. J'ai été entre autres profondément ébranlée de constater que nos écoliers d'Avonlea avaient bien grandi, qu'ils formaient désormais tous une véritable famille, une équipe soudée qui a su tirer le meilleur de chacun de ses membres, même des éléments les plus récalcitrants, dans le but de défendre des valeurs justes, nobles, fondamentales, que l'on prend aujourd'hui pour acquises alors que c'était et que cela reste loin d'être le cas. Si au départ, j'étais assez gênée que la réinterprétation faite du cheminement d'Anne par Moira Walley-Becket s'éloigne autant du canon originel tel qu'il avait été imaginé par Lucy Maud Montgomery, j'ai considéré par la suite qu'il s'agissait là d'une idée de pur génie que celle de faire se sentir concernés par nos thématiques sociétales actuelles Anne, ses amis et même les adultes de la bourgade, qui m'ont eux aussi épatés au cours de cette saison trois. Cette dernière m'a permis de réaliser d'à quel point tous les protagonistes de cette fantastique histoire, petits ou grands, avaient mûri, évolué, et surtout pris conscience de leur valeur respective, de l'importance de leur voix et de leurs idéaux. Personnellement, je me suis sentie extrêmement fière de chacun d'entre eux et définitivement appartenir à l'incroyable et résolument surprenante société d'Avonlea. Les adieux n'en furent que plus dur.

Sans vous mentir, j'ai eu l'impression que l'on m'arrachait le c½ur et qu'on me l'exposait hors de ma poitrine en regardant cette saison finale. Le tout dernier épisode m'a quant à lui purement et simplement achevée, réchauffé et brisé le c½ur tout à la fois pour des raisons que je ne peux expliciter ici. Ce n'est pas là mon rôle, c'est tout ce que je peux vous dévoiler.

Comme vous l'aurez certainement remarqué, telle une Anne bis, j'ai une légère tendance à l'exagération lyrique et depuis que je suis la série, je le revendique sans rougir. Le personnage indescriptible d'Anne (avec un "e", ne l'oublions pas) et son spectaculaire voyage initiatique m'ont fait comprendre la beauté inouïe, grandiose, d'être différent ou devrais-je dire particulièrement insolite. Ce qui me faisait autrefois me demander ce qui ne tourne pas rond chez moi me rend ainsi aujourd'hui indubitablement heureuse d'être telle que je suis. Je peux assurément me targuer avoir de nombreux points communs avec l'authentique fille du feu, la seule et unique pirate du lac aux mille miroirs, celle au c½ur fort et courageux, j'ai nommé Anne Shirley-Cuthbert et il s'agit très sincèrement de ma plus immense joie et fierté. Je vous le dis, cette série m'a apporté tellement de choses : le courage d'être moi, de ne pas avoir honte de mes goûts, de ma personnalité, de mes rêves et de mes opinions, de pouvoir le regarder dans la glace et de me sourire sans hypocrisie aucune. Lorsque ma Junette m'a annoncé la sortie de la première saison d'Anne with an E en mai 2017, j'ai failli m'en pincer tant cette opportunité inespérée de retourner me ressourcer au sein de la somptueuse bulle de romantisme et de poésie tragique d'Anne aka la princesse Cordélia me semblait être à ce moment-là pour ainsi dire irréelle, trop belle pour être vraie. Et pourtant, c'est devenu une réalité qui a su dépasser toutes mes espérances. Je ne remercierai jamais assez celle que je surnomme ma petite et incurable Dory de m'avoir introduite à l'extraordinaire épopée introspective et sentimentale de l'inénarrable et irremplaçable Anne, d'abord par le biais de la série de téléfilms Le Bonheur au bout du chemin puis avec cette production-ci signée CBS et distribuée à l'internationale par Netflix. De faire l'expérience d'une telle aventure à la fois romanesque et tout ce qu'il y a de plus humaine, cela n'a pas de prix.

À l'heure actuelle, je ne dirais pas qu'Anne with an E a pris la place du Bonheur au bout du chemin dans mon c½ur. Les deux adaptations à mon sens n'ont pas lieu d'être comparées car elles dégagent chacune leur propre aura, elles ont leur identité et leur impact bien distincts. Néanmoins, Anne with an E est celle des deux qui sera parvenue à véritablement me bluffer au fil des saisons car cette série a accompli la prouesse de sortir des sentiers battus du genre period drama (que j'aime infiniment, ne vous y trompez pas) pour nous proposer un contenu d'une pertinence, d'une justesse et d'une force absolument magistrale. Cette saison trois en particulier m'aura fait vivre d'authentiques instants de grâce d'une magnificence juste exceptionnelle, ahurissante. Rien que d'y repenser, j'en ai encore les bras ballants. Que cela est frustrant de ne rien pouvoir vous dire et de demeurer ainsi évasive ! Mais je ne tiens pas à vous gâcher toutes les somptueuses surprises que cette saison trois vous réserve, je ne le me pardonnerai jamais autrement.

Pour ce qui est mon tandem favori de la série, qui représente aussi indéniablement mon duo chouchou de tous les temps tout couples fictifs confondus, à savoir Anne et Gilbert, ces deux-là m'auront fait vivre de sacrés ascenseurs émotionnels au cours de cette troisième saison. J'ai bien failli y rester tant l'équipe scénaristique est parvenue à maintenir le suspens les concernant, et ce jusqu'au bout du bout ! Cependant, je leur pardonne mille fois sans aucune hésitation pour toutes les frayeurs qu'ils m'ont causée parce que leur admirable complicité, leur saisissante alchimie est tout bonnement. Ces deux-là sont faits pour être ensemble, il n'y a pas de doute à avoir. Pour ma part, je chéris ce ship de tout mon être. THEY ARE DEFINITELY ENDGAME (oui, en majuscules, en rouge, souligné et en gras pour que le message passe plus vite).

En bref, j'ai quitté mon couple favori Anne et Gilbert (Shibert pour les fans hardcore dont je fais résolument partie) ainsi que le reste des habitants d'Avonlea le c½ur lourd mais aussi empli de félicité et d'un amour débordant et incommensurable à l'égard de ce superbe microcosme de verdure, de magie et de vitalité. Par fidélité pour cette époustouflante série, je garde toujours espoir qu'elle soit reprise par un autre diffuseur et ainsi renouvelée pour une saison quatre qui serait assurément légitime au vu de tout le potentiel encore non développé des arcs narratifs que les showrunners ont dû clore dans la précipitation (mais avec toujours autant de minutie et de soin par respect pour la fandom et le reste des téléspectateurs) ; mais en attendant, le dénouement de cette saison trois m'a fait l'effet d'une page qui se tourne, d'un énième chapitre entier de ma vie qui s'achève afin de laisser la place à une nouvelle histoire qui commence déjà à s'écrire sans que j'en prenne forcément conscience pour le moment. Je croise fort les doigts pour qu'Anne with an E ait la suite qu'elle mérite. S'il y a bien une chose que cette série m'a inculquée, c'est qu'il faut croire aux miracles car ils existent, ils sont présents tout autour de nous sous de multiples formes et expressions. Donc à mes yeux cette sorte de mettre d'adieux équivaudrait plus à un au revoir tout ce qu'il y a de plus temporaire. De toute manière, quoiqu'il advienne, nos c½urs à Anne et moi resteront à tout jamais accrochés. Kindred spirits forever. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

PS : Promis, je vous posterai également mon avis sur les saisons 1 et 2. C'est en cours de rédaction !

FICHE SERIE : Anne with an E - Saison 3
Source gif : Broken inside (we♥it).
Tags : Fiche série, Anne with an E, Saison 3 ♥, adaptation de roman, 2019, Moira-Walley Becket, Anne aux pignons verts, Lucy Maud Montgomery, Drame, cheminement, imagination, intelligence, poésie, féminisme, tendresse, bonheur, liberté d'expression, discrimination, tolérance, espoir, miracle, Famille ♥, Amitié ♥, Amour ♥., Amybeth McNulty, Lucas Jade Zumann, Geraldine James, R.H. Thomson, Coup de foudre ♥
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