Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Plus d'actions ▼
  • Offrir un cadeau
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 43 768 Visites
  • 5 045 Kiffs
  • 23 425 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • drame
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • noirceur
  • service de presse

430 archives

  • FICHE LECTURE : Je t'aime jusqu'au bout du monde
  • FICHE LECTURE : Les AutresMondes de Tara Duncan - T1 : La Danse de la Licorne
  • FICHE LECTURE : 100% Bio - T5 : Cléopâtre vue par une ado
  • FICHE LECTURE : Gardiens des Cités Perdues - T1
  • FICHE LECTURE : Miguel, dauphin rebelle

646 fans

  • repryse
  • OzonLand
  • dailyhollandobrien
  • LokiPoki
  • Akueriasu

382 sources

  • thekissingbooth
  • Caitriona-Balfe
  • Mila-Kunis
  • Riverdale-source
  • Emma-Rberts

Son morceau préféré

In Your Eyes

Jouer The Weeknd In Your Eyes

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

17 articles taggés survie

Rechercher tous les articles taggés survie

FICHE LECTURE : La Guerre de Catherine

FICHE LECTURE : La Guerre de Catherine
• AUTRICE : Julia Billet.
• ANNÉE : 2012, 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Roman d'apprentissage, historique.
• THÈMES : Seconde Guerre mondiale - XXe siècle - France - Résistance - Photographie - Antisémitisme - Shoah - Nazisme - Occupation - Fuite - Survie - Solidarité - Entraide - Générosité - Espoir - Amitié - Amour...
• PAGES : 368.

Rachel Cohen s'appelle désormais Catherine Colin. Elle doit oublier son ancien nom et celui de ses parents. Mais aussi sa vie d'avant, quand il n'y avait pas la guerre et que les Juifs ne devaient pas se cacher. Et puis il faut partir. Dans sa fuite, Catherine emporte son Rolleiflex et des films. Pour tenir, pour résister, elle fait des photos.

« Je sors mon appareil et prends une photo d'Hélène, au moment où elle me fait un signe de main. Je devine que j'ai saisi chez ma compagne de route un mouvement infime, entre tristesse pesante et force que donne la nécessité d'agir. Ce simple geste de femme qui soulève sa valise est la première image qui me restera de mon long périple dans la guerre. »

Julia Billet à propos de son livre : « Cette histoire s'inspire donc de faits du réel, de personnages ayant existé et à qui je souhaite rendre hommage. [...] mais La Guerre de Catherine reste avant tout un roman, un roman qui s'inscrit dans une période de l'histoire et vient rappeler que, même quand les loups hurlent à la mort, des femmes et des hommes savent rester fidèles à leur humanité. »

La Guerre de Catherine a été adapté en BD chez Rue de Sèvres.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du roman La Guerre de Catherine signé Julia Billet paru pour la première fois en 2012 et réédité cette année dans cette sublime édition poche à la superbe couverture que l'on doit à la talentueuse illustratrice Julia Billet. Ayant tout bonnement adoré l'adaptation en bande dessinée de cet ouvrage, il me tardait d'en découvrir le roman d'origine... et quel bonheur mes agneaux, quel bonheur !

Que vous dire sur ce livre ? Il s'agit là véritablement d'une ode à la vie, à l'amour, à l'humanité ; d'un tourbillon d'espoir et de lumière qui vous emporte et ne vous relâche qu'une fois le roman terminé. Pour ma part, j'ai pris un réel plaisir à redécouvrir les pérégrinations de Rachel/Catherine comme si c'était la toute première fois, à revoir la guerre à travers ses yeux de photographie amateur d'ores et déjà aguerris, qui parviennent à déceler l'indicible et à transformer les petits instants du quotidien en véritables capsules de magie sur la pellicule.

Plus qu'une intrigue captivante et poignante sur fond de Seconde Guerre mondiale, La Guerre de Catherine est une authentique leçon de vie qui vous apprend au fil des pages qui se tournent à un rythme effréné tant la plume est belle et entraînante à voir les choses sous un autre angle et à contempler la beauté de l'existence.

De mon côté, je suis tombée amoureuse de la personnalité de l'héroïne, un joli petit bout de femme si courageux, généreux, altruiste, brillant, qui va devoir en affronter des épreuves au cours de cette guerre, connaître bien des déchirures et malgré tout s'en relever avec brio. Ce roman et ses protagonistes en général sont pétris de bienveillance et de tendresse. L'autrice a réussi selon moi l'exploit de nous faire ressentir le plus intensément possible toute l'horreur de cette guerre, de cette période d'occupation qui a fait des ravages tout bonnement impardonnables, tout en démontrant qu'au fond, l'étincelle d'espoir en chacun n'a jamais cessé de briller. Julia Billet nous fait tout simplement passer avec ce titre un magnifique message de combativité, de tolérance et d'amour inconditionnel de son prochain. A nous désormais de tirer les bons enseignements de sa plume débordant de bon sens et d'intelligence.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger dans la lecture de ce roman qui ne manquera certainement pas de vous faire fondre et de s'emparer de votre c½ur pour ne jamais vous le rendre. Il est de ces lectures qui ne s'oublient pas et La guerre de Catherine en fait assurément partie. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Ecole des Loisirs, Médium +, La Guerre de Catherine, Julia Billet, 2012, 2020, Littérature française, roman d'apprentissage, Roman historique, Seconde Guerre Mondiale, XXe siècle, France, Résistance, Photographie, antisémitisme, Shoah, Nazisme, occupation, fuite, survie, solidarité, entraide, générosité, espoir, amitié, amour, Coup de foudre ♥
​ 5 | 28 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.156.34) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 08 juin 2020 04:02

Modifié le lundi 08 juin 2020 05:46

FICHE LECTURE : Un palais d'épines et de roses - T1

FICHE LECTURE : Un palais d'épines et de roses - T1
• TITRE V.O. : A Court of Thorns and Roses, book 1.
• AUTRICE : Sarah J. Maas.
• ANNÉE : 2015 (ETATS-UNIS), 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult, fantasy.
• THÈMES : Amour - Romance - Aventure - Conte revisité - Légendes - Malédiction - Secrets - Lourd passif - Souffrance - Dissimulation - Guerre - Cruauté - Torture - Faës - Surnaturel - Pouvoir - Courage - Famille - Survie - Abnégation - Fausses premières impressions...
• PAGES : 528.

En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l'irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n'a rien d'un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ?
A l'évidence, Feyre n'est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d'origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour mon avis sur Un palais d'épines et de roses, le premier tome de la saga éponyme événement depuis quelque temps déjà écrit par Sarah J. Maas. Je remercie infiniment ma petite Junette de m'avoir donné ce livre. Cela faisait si longtemps que je souhaitais le découvrir ! Il s'agit en effet non seulement d'une réécriture de contes, ou le genre de lecture dont je raffole totalement, mais aussi de la réadaptation d'un de mes contes préférés de tous les temps, à savoir La belle et la bête. Vous l'aurez compris, il n'en fallait pas plus pour m'attirer telle l'abeille par le bon miel. Et force est de constater qu'Un palais d'épines et de roses m'a tout bonnement conquise !

Déjà, pour ce qui est de la réécriture de cette fable légendaire qu'est La belle et la bête en soi, je trouve que Sarah J. Maas s'est tout à fait bien débrouillée. Elle a su reprendre tous les éléments fondamentaux du conte et les remanier à sa sauce sans dénaturer ce dernier et tout en créant un univers à part qui n'appartient qu'à elle et à son imagination fourmillant de bonnes idées qui ont eu de quoi me laisser bouche bée et les mirettes grandes ouvertes et scintillantes de mille feux. J'ai effectivement été fascinée par tout l'historique partagé par les faes et les humains, toute cette mythologie et ces traditions inventés quasiment ex nihilo par l'écrivaine et qui donnent au monde de l'héroïne Feyre tout son charme et sa personnalité. La Cour du Printemps, qui est le lieu où se déroule essentiellement l'intrigue dans ce premier tome, n'a clairement rien à envier au château de la Bête de Jeanne-Marie le Prince de Beaumont (ou de Gabrielle de Villeneuve, en fonction de la version du conte que vous préférez), bien au contraire ! Cette vaste propriété m'a littéralement enchantée et à mon sens, elle dégage une aura à la Cocteau ou la Disney, un savant mélange de l'esthétique et de l'ambiance de mes deux adaptations cinématographiques préférées de ce conte si cher à mes yeux qui produit à la lecture une atmosphère incomparable a aucune autre et assurément enivrante. J'avais purement et simplement le désir impérieux de rester dans ce palais pour toujours, sans jamais que l'on m'en déloge.

Concernant Feyre, je l'ai immédiatement adoré. Bon, d'accord, je l'admets, je mens un peu car le crime qu'elle commet au tout début de l'histoire et qui est le véritable élément déclencheur de tout ce qui suit m'est resté un bon bout de temps en travers de la gorge. Cependant, cela m'a justement bien prouvé que Feyre n'était pas une jolie princesse/demoiselle en détresse irréprochable, loin de là. Sarah J. Maas a choisi de prendre le personnage de la Belle tel qu'on le connaît, gracile, à la beauté parfaite et pure, d'une gentillesse et d'une bienveillance sans nom, totalement à contre-courant, même en ce qui concerne la grande et vorace passion que les studios Disney lui ont attribué, j'ai nommé... la lecture ! En effet, Feyre sait à peine lire avant d'être embarquée à la Cour du Printemps. Son talent à elle, c'est la peinture (et le tir à l'arc aussi). C'est sa façon bien personnelle de déchiffrer, de "lire" le monde qui l'entoure, dans toute la magnificence de sa myriade de couleurs, et cette manière de percevoir les choses et les êtres m'a profondément émue. Pour résumer le personnage qu'est Feyre, je dirais que c'est une protagoniste de sa propre histoire extrêmement courageuse, qui met sa famille pourtant peu reconnaissante de la multitude de ses sacrifices au centre de tout, et qui ne manque certainement pas de répartie et d'audace. J'ai également beaucoup apprécié le fait que l'autrice n'en ait pas fait un parangon de beauté classique mais une jeune femme forte au magnétisme presque bestial, tout bonnement singulier. Feyre est une héroïne de fantasy ou même simplement un protagoniste féminin qui sort du lot, c'est indéniable et elle n'a pas manqué de me surprendre à moult reprises au fil de l'avancée de l'intrigue. Chapeau la demoiselle !

Pour ce qui est des autres figures importantes de l'histoire, j'ai personnellement instantanément succombé au sex-appeal (oui, oui, sortons les grands mots !) de Tamlin, le protagoniste masculin de cette aventure épique que nous propose Sarah J. Maas au pays des grands faes. Je sais que mon beau et noble seigneur de la Cour du Printemps est très peu tenu en estime par les autres innombrables lecteurs de la saga mais qu'importe : malgré le fait que le gaillard ne soit assurément pas exempt de défauts, cela ne m'empêche pas de l'aimer de toutes mes forces et de le soutenir mordicus face à ses réfractaires de la conséquente team Rhysand. Eh oui, je fais ma marginale en déclamant à corps et à cri à qui veut bien l'entendre que je n'apprécie pas le moins du monde Rhysand. C'est même pire que cela : je ne peux clairement pas voir le loustic en peinture ! Je sens que je vais m'attirer les foudres de ses nombreux partisans et partisanes mais je l'assume fièrement, vous pouvez le croire. D'où ma réticence coriace à me procurer la suite de la série malgré la délectation évidente avec laquelle j'ai dévoré ce premier tome. Je vous explique : si j'ai adoré chaque petit moment de complicité et d'engueulades croustillantes entre Feyre et Tamlin, si je suis tombée en pâmoison face à la puissance de leur amour (voyons, je ne spoile personne ici, vous vous y attendiez, non ?), en revanche, l'arrivée de Rhysand dans la seconde partie du récit m'a laissée totalement de marbre. Ou plutôt, non : je ne peux pas dire qu'elle ne m'a fait ni chaud, ni froid car elle m'a donné envie de m'arracher les cheveux et de me cogner la tête contre les murs. Tout le contraire d'une preuve d'indifférence, donc. Déjà que cette seconde partie est d'une atrocité sans nom au niveau de ce qui s'y passe et une torture infinie à lire comparée à la douceur et à la beauté pure (ou peut-être pas tant que ça...) de la première, l'introduction de Rhysand dans le récit a été le pompon sur la pomponette comme dirait l'adage. Très sincèrement, je ne comprends pas comment autant de lecteurs ont réussi à être séduits par un tel bellâtre. Je ne dis pas que Tamlin est un modèle de vertu à côté, loin de là, mais j'ai fait mon choix et je ne le renierai certainement pas ici. J'aurais à la rigueur largement préféré que Feyre doive se rapprocher comme elle le fait avec Rhysand de Lucien, c'est dire ! Non pas que j'ai une dent contre Lucien, bien au contraire (même s'il est vrai que nos relations n'aient pas débuté de la meilleure des manières), simplement, c'est le meilleur ami de Tamlin, son bras droit, son pilier, et de l'imaginer avec Feyre, ce serait la pire des trahisons que je pourrais commettre envers mon petit bichon (pas le surnom idéal à donner à un individu mi-homme mi-bête, n'est-ce pas ?) ! Néanmoins, Lucien serait un bien meilleur parti que Rhysand à mes yeux, qu'on se le dise ! Il peut paraître antipathique au premier abord mais c'est en réalité un homme loyal, droit dans ses bottes, plein de ressources et qui ne manque pas de bons conseils à donner à qui sait les entendre. C'est aussi une oreille attentive qui prendra toujours la peine de vous écouter. Il m'a fait penser à un savant mix entre Lumière et Big Ben : extrêmement taquin et consciencieux à la fois, la meilleure addition qui soit ! D'ailleurs, puisque l'on part dans les comparaisons, Rhysand ferait à mon sens un Gaston parfait... en mille fois plus ignoble et insupportable. D'accord, d'accord, j'arrête de cracher mon venin, mais il fallait bien que ça sorte !

Pour conclure, je dirais que ce premier tome d'Un palais d'épines et de roses m'a véritablement conquise : la Cour du Printemps m'a purement et simplement enchantée, je suis tombée en amour pour Feyre et Tamlin (et pour Lucien aussi, pauvre choupinours, il ne faut pas le laisser dans un coin) et je sens que d'autres personnages du récit nous réservent de sacrément belles surprises dans les tomes à venir. Malheureusement, je ne sais toujours pas si je me lancerai dans la lecture de ces derniers car le peu que j'en ai entendu n'envisage rien de bon, à mes yeux du moins. Du coup, je préfère me contenter du COUP DE C¼UR somme toute monumental que j'ai eu pour ce tome 1, cela me convient parfaitement pour le moment. Mais après tout, il ne faut jamais dire jamais... L'avenir nous dira si j'aurais in fine changé d'avis et laissé sa chance au reste de la saga !

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La Martinière jeunesse, un palais d'épines et de roses, Trilogie, Tome 1 ♥, Sarah J. Maas, Littérature américaine, 2015, 2017, Young Adult, Fantasy, Amour ♥., Romance ♥, aventure, conte revisité, légendes, malédiction, secrets, lourd passif, souffrance, dissimulation, guerre, cruauté, torture, faës, surnaturel, pouvoir, courage, famille, survie, abnégation, fausses premières impressions, coup de coeur ♥
​ 12 | 22 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.156.34) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 12 décembre 2019 12:54

Modifié le mardi 18 février 2020 05:28

FICHE LECTURE : Par le feu

FICHE LECTURE : Par le feu
• TITRE V.O. : After the fire.
• AUTEUR : Will Hill.
• ANNÉE : 2017 (ROYAUME-UNI) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult, contemporain, drame.
• THÈMES : Secte - Religion - Manipulation - Croyances - Vie en communauté - Marginalisation - Témoignage - Violence - Traumatisme - Survie - Courage - Famille - Soutien - Espoir - Combat - Enfance volée...
• PAGES : 478.

Ce que j'ai vu continue de brûler en moi...

Avant, elle vivait derrière la clôture.
Elle n'avait pas le droit de quitter la Base.
Ni de parler à qui que ce soit.
Parce que le Père John contrôlait tout et qu'il établissait des règles.
Lui désobéir pouvait avoir des conséquences terribles.
Puis il y a eu les mensonges du Père John.
Puis il y a eu le feu...

Inspiré par l'histoire vraie de Waco, Par le feu est un grand roman sur la folie des hommes et le courage d'une adolescente. Livre-événement en Angleterre, il a remporté le prestigieux YA Book Prize 2018.

« Un roman vraiment à part.
Palpitant et envoûtant. »

Patrick Ness

ஜ MON AVIS : Un roman nécessaire et percutant !

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je m'en viens vous parler de ma toute dernière lecture en date, j'ai nommé le roman Par le feu de Will Hill. Ce titre avait été annoncé comme étant l'un des grands incontournables Young Adult de l'année 2019 par la merveilleuse équipe de la toute aussi remarquable box Mille et un livres grâce à laquelle je me l'étais procuré et je comprends désormais totalement pourquoi !

En effet, Par le feu est indéniablement un YA pas comme les autres qui traite d'un sujet fort peu abordé quand il s'agit de viser ce type de lectorat, à savoir celui diantrement épineux des sectes. Personnellement, je ne vous cacherai pas que j'y suis allée à reculons avant d'in fine me jeter la tête la première dans ce livre car j'avais encore en tête en outre les abombinables histoires autour de Charles Manson et de sa Famille que j'avais découvertes avec pertes et fracas lors de mes années collège. L'effroyable sordidité qui émane de la plupart des témoignages donnés pendant le procès de ce qui est toujours considéré comme étant le "Crime du Siècle" aux Etats-Unis me hante encore... Et je savais avant même de tourner la première page de ce livre que les déclarations de l'héroïne ici certes fictive mais qui aurait pu/pourrait tout à fait exister qu'est Moonbeam allait me faire un similaire effet de douche froide, pour ne pas dire glaçante jusqu'aux os.

Cependant, malgré la peur panique que je ressentais à l'idée de prendre connaissance de tout ce que cet ouvrage allait me révéler, j'ai été incapable de décrocher avant de connaître le fin mot de l'histoire. J'étais littéralement suspendue aux lèvres de Moonbeam et je revivais avec elle chaque moment-clé de son existence au sein de la Base comme si j'en avais moi-même véritablement fait l'expérience à ses côtés à l'instant T. Je ne pouvais tout simplement plus m'arrêter de faire défiler les chapitres qui prenaient vie sous mes yeux effarés au fur et à mesure qu'ils se succédaient. A maintes reprises, j'ai senti dans ma poitrine mon coeur se briser en mille morceaux, puis ces derniers en être réduits à n'être plus que des fragments infiniment plus minuscules et irrécupérables à grands coups de massue. C'est du moins ainsi que je représenterais l'émotion vivace et déchirante que ce roman m'a fait éprouver : celle d'un marteau phénoménal qui écrabouille tout sur son passage - notre foi en l'Humanité toute entière, nos sentiments les plus purs, sincères et bienveillants et notre innocence d'enfant entre autres choses.

Je ne vous mentirai pas, et vous l'aurez de toute façon probablement compris par vous-même, en vous affirmant Par le feu est un roman qui fait mal, qui perturbe, qui ébranle nos convictions les plus profondes. A dire vrai, le contraste saisissant entre la plume fluide et captivante de Will Hill qui distille à merveille des éléments de suspens pour nous maintenir en haleine jusqu'au bout et le contenu fracassant des révélations de Moonbeam a fait qu'à de nombreuses reprises, j'ai eu envie de reposer ce livre afin de digérer tout ce qui j'y apprenais tout en désirant à tout prix savoir la suite. En fin de compte, ce n'est pas seulement l'écriture addictive de Will Hill qui m'aura convaincue de me laisser engloutir intégralement par les flammes de l'Enfer le plus innomable qui soit mais le feu sacré de Moonbeam, ou l'une des jeunes protagonistes féminines les plus impressionnantes de bravoure, de lucidité et d'abnégation que j'ai pu rencontrer au fil de mes dernières lectures. Je suis tout bonnement tombée en admiration face à cette adolescente qui, à l'orée de sa vie d'adulte, a déjà tant souffert mais qui garde néanmoins la tête haute et dont le regard ne cille pas, comme représentée sur la couverture de l'ouvrage. La relation de confiance et d'écoute qui s'instaure au fil de l'intrigue entre Moonbeam, son psychiâtre et l'agent du FBI chargé de collecter ses propos vis-à-vis de l'incendie et de la vie menée sous la tyrannie du Père John m'a également particulièrement marquée et a fait office de rayon de lumière sacrément bienvenu au beau milieu d'un tel méandre de noirceur et d'aberration.

Sur ce, je n'irai pas plus avant dans ma chronique afin de pas trop vous en dévoiler. Sachez juste que, que vous connaissiez déjà la tragédie de Waco ou non (pour ma part, ce n'était absolument pas mon cas et je ne compte pas me renseigner plus avant par souci pour ma santé mentale et afin de préserver mon sommeil de tout cauchemar possiblement traumatisant), que vous vous intéressiez tout spécialement au sujet des sectes ou non, Par le feu mérite assurément d'être lu. Ce n'est certes pas une promenade de santé que Will Hill nous promet là, bien au contraire, mais c'est néanmoins un baptême qu'il nous est indispensable de faire afin de garder en nous la mémoire de toutes ces âmes anonymes, brisées sous le joug d'authentiques monstres qui se sont joués de leurs rêves et de leur intégrité, et que l'on se dise une bonne fois pour toutes « plus jamais ça ». ★★★★(★)

Nanette ♥

« Le père John affirmait que la frontière qui sépare le mensonge de la vérité est une grosse ligne noire, solide et immuable. Il avait tort, comme sur tant d'autres choses. Cette ligne est parfois tellement floue qu'on ne sait plus de quel côté on se tient. On peut tout à fait dire la vérité en omettant un détail important, ou raconter un mensonge qui contient une part de vérité. »
Tags : Fiche lecture, Par le feu, Casterman, Will Hill, Littérature britannique, 2017, 2019, Young Adult, Contemporain, Drame, secte, religion, manipulation, croyances, vie en communauté, marginalisation, témoignage, violence, traumatisme, survie, courage, Famille ♥, soutien, espoir, combat, enfance volée, Excellente lecture !
​ 7 | 15 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.156.34) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 24 janvier 2020 14:55

Modifié le lundi 27 janvier 2020 07:44

FICHE FILM : 1917

FICHE FILM : 1917
FILM HISTORIQUE | 2019 | RÉALISÉ PAR SAM MENDES | 1 H 59 | DRAME, GRANDE GUERRE, VINGTIEME SIECLE, MISSION, AMITIE, COURAGE, SURVIE, HORREUR, SUSPENS, TRANCHEES, DESTRUCTION, COURSE CONTRE LA MONTRE | AVEC GEORGE MACKAY, DEAN-CHARLES CHAPMAN, MARK STRONG, RICHARD MADDEN...

➜ Pris dans la tourmente de la Première Guerre Mondiale, Schofield et Blake, deux jeunes soldats britanniques, se voient assigner une mission à proprement parler impossible. Porteurs d'un message qui pourrait empêcher une attaque dévastatrice et la mort de centaines de soldats, dont le frère de Blake, ils se lancent dans une véritable course contre la montre, derrière les lignes ennemies.

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du dernier film que je suis allée voir au cinéma (oui, j'enchaîne les séances en ce moment), j'ai nommé 1917. Pour la petite histoire, je n'avais absolument pas connaissance de l'existence de ce long-métrage avant la tenue de la cérémonie des Golden Globes le 5 janvier soit il y a un peu près deux semaines. Je me souviens que, lorsque les la liste des lauréats est sortie, j'avais été outrée (bon, n'exagérons rien mais vous saisissez l'idée) de constater que Joker et Todd Phillips ne l'avaient pas emporté dans les catégories Meilleur film dramatique et Meilleur réalisateur : ce sont en effet 1917 et Sam Mendes qui se sont vus décerner cet honneur.

Sauf que cette fois-ci, au lieu de me lamenter sur le fait que mes favoris ne soient pas repartis victorieux, j'ai décidé de laisser sa chance à la concurrence parce qu'après tout, on ne peut pas juger avant d'avoir goûté ou, dans le cas présent, d'avoir vu ! Autant vous dire que j'ai sacrément bien fait de suivre l'une de mes nouvelles bonnes résolutions (si on peut appeler cela ainsi) car 1917 est résolument un film à découvrir !

En même temps, comment pouvais-je passer à côté ? C'est un film de guerre et ce sujet, plus particulièrement lorsqu'il est traité à travers le prisme de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, me fascine depuis toujours ou presque. Alors certes, je ne vous cacherai pas que 1917 n'apporte rien de véritablement nouveau sur le plan scénaristique à la thématique qu'il aborde. Il faut dire que la guerre se passe facilement du filtre merveilleux de l'imagination tant la réalité dépasse en tout point la plus extraordinaire et incroyable des fictions en de telles périodes de grands tourments. Néanmoins, on ne peut lui nier son extraordinaire qualité narrative et visuelle, qui transforme la caméra en troisième homme qui va accompagner nos deux protagonistes dont on ne sait en réalité pas grand chose mais auxquels on va instantanément s'attacher et nous entraîner dans leur sillage pour une course contre la montre absolument captivante et qui nous réservera son lot de surprises, de frayeurs et de bouleversements qui resteront assurément gravés dans ma mémoire.

Très sincèrement, ce film m'a sciée : sa photographie est impeccable, cette cohabitation qu'il nous propose à contempler entre nature sauvage, ravissante, pour ainsi dire immaculée et paysages ravagés dignes de nos pires cauchemars relève à la fois du sublime et du plus pur réalisme. Bien sûr, 1917 comporte aussi des incohérences chronologiques, géographiques et d'ordre technique mais ce n'est pas cela qui importe durant le visionnage. Non, ce que le film parvient à nous faire remarquer, c'est l'époustouflant et poignant contraste entre la violence inouïe de cette Grande Guerre qui n'épargne rien ni personne et la sobriété des sentiments éprouvés par les divers acteurs de cette folie, et ce quels que soient leurs origines, leur âge ou leur sexe. Il se dégage en effet de chaque personnage une certaine retenue qui m'a pour la part profondément émue et ébranlée. En tant que spectateurs du vingt-et-unième siècle, on se retrouve face à des hommes et des femmes démunis, dépassés par quelque chose de bien plus grand qu'eux qui, sans en prendre pleinement conscience, tentent de conserver leur humanité aussi intacte que possible. Car que sommes-nous sans cette étincelle de vie et de compassion qui sommeille en nous ? Des bêtes, des poupées de chiffon, de la charogne, de la vermine. Tout cela, Sam Mendes nous le montre également, sans faire dans la pudibonderie. Ce film est en effet pétri de boue, de sang, de chair fétide, de feu, de noirceur mais aussi de verdure, de beauté et de lumière.

Au fond, je dirais simplement que 1917 a su tirer son jeu d'une part grâce ses remarquables attributs techniques (réalisation, photographie, musique - tout est au poil et fout juste les frissons) qui nous immergent au c½ur de la guerre comme si l'on y était et d'autre part grâce au magnifique message qu'il fait passer sur la résilience et la magnificence méconnue de l'être humain notamment par le biais de la remarquable performance que nous livre son casting cinq étoiles. Sur ce, je conclurai sur ces paroles : en choisissant de faire se dérouler l'intrigue sur une courte durée d'un jour et d'une nuit, Sam Mendes nous fait réaliser plus que jamais à quel point la vie peut tenir à un fil, surtout en temps de conflit, et rend un sublime hommage, probablement le plus authentique et touchant qui soit, sans grandes pompes ou grandiloquence mais avec un minimalisme et une ingéniosité qui l'honore, à ces héros qui n'étaient in fine que des personnes comme vous et moi. Honnêtement, si je ne vous ai pas donné envie de voir 1917 avec tout ça, je ne sais pas ce qu'il vous faut de plus ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche film, 1917, film historique, 2019, Sam Mendes, Drame, Grande guerre, vingtième siècle, mission, amitié, courage, survie, horreur, suspens, tranchées, destruction, course contre la montre, George MacKay, Dean-Charles Chapman, Mark Strong, Richard Madden, Coup de foudre ♥
​ 9 | 45 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.156.34) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 19 janvier 2020 12:11

Modifié le lundi 23 mars 2020 09:24

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2
• TITRE V.O. : Carve the mark, book 2: The Fates Divide.
• AUTRICE : Veronica Roth.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, fantasy, science-fiction, YA, dystopie.
• THÈMES : Pouvoir - Tyrannie - Rébellion - Insurrection - Galaxie - Espace - Lutte - Survie - Courage - Amour - Désarroi - Combativité - Violence - Affrontement - Politique - Destinée - Acceptation de soi - Entraide - Solidarité - Générosité - Force physique et mentale - Psychologie - Manipulation - Mystère - Suspens - Guerre - Oracle - Famille - Communauté - Crise d'identité - Secret - Révélation - Bouleversement...
• PAGES : 464.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Elle tuerait pour lui.
Il mourrait pour elle.

Plus que jamais, les vies de Cyra Noavek et Akos Kereseth sont étroitement liées. Mais leurs peuples sont ennemis, leur planète est à feu et à sang, et les oracles ont prédit qu'Akos mourrait au service de la famille Noavek.
Cyra et Akos se lancent dans une tentative désespérée de mettre fin à la guerre. Quitte, pour Cyra, à tuer sa famille. Quitte, pour Akos, à donner sa vie. Ils vont découvrir à quel point leurs destins déterminent leurs vies, d'une manière qu'ils ne soupçonnaient pas .

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais avec une impatience folle, à savoir l'opus final de la duologie Marquer les ombres de l'autrice américaine Veronica Roth, avant tout connue pour sa trilogie Divergente qui, je dois vous l'avouer, m'avait laissée plutôt mi-figue mi-raisin (le fait que j'ai été spoilée au sujet dénouement de l'ensemble de la saga à la sortie VF du troisième et dernier tome a joué pour beaucoup). En revanche, Marquer les ombres est une série qui m'a totalement conquise et je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce merveilleux envoi !

Cependant, ne vous y trompez pas : les deux romans qui constituent Marquer les ombres laissent sur quiconque les lit une marque indélébile comme le suggère le titre VO de la série, Carve the mark ou littéralement "graver la marque" en français. En effet, la violence et la profonde noirceur de cette série vous entaille tel un couteau que l'on voudrait vous planter en plein c½ur. Et au bout du compte, le second tome de cette saga indéniablement poignante et palpitante, sanguinolente aussi et d'une brutalité sans pareille, finit par atteindre sa cible. Pour ma part, j'en garderai la cicatrice béante à tout jamais.

Néanmoins, malgré la souffrance déchirante, la plupart du temps insoutenable, que l'on éprouve tout au long de ce tome deux, impossible de se détacher de ce récit qui nous emporte telle la plus déchaînée des tempêtes. A de nombreuses reprises, j'ai ressenti le besoin de reposer mon livre afin d'assimiler les horreurs que je venais d'apprendre ou de penser, de voir sous mes propres yeux de lectrice innocente, et pourtant je ne l'ai pas fait car il fallait que je sache ce qui allait advenir de mes personnages bien-aimés, si leur plan pour ainsi dire suicidaire allait réussir. IL LE FALLAIT A TOUT PRIX.

D'ailleurs, en parlant des protagonistes de cette remarquable histoire, quel plaisir incommensurable j'ai eu à les retrouver - et ce en faisant fi des circonstances désastreuses avec lesquelles ils doivent composer. En écrivant cela, je pense notamment à mes Akos et Cyra d'amour qui, une fois encore, doivent affronter les épreuves les plus abominables que l'on puisse s'imaginer et qui pourtant s'en sortent avec un aplomb et une détermination, un espoir contagieux qui forcent l'admiration. Je les aime et les estime d'autant plus que dans ce tome, une révélation fracassante est faite à leur propos. Et, si l'on pouvait certes s'y attendre, j'en suis pour ma part tout de même restée sur mon séant et je leur dis CHAPEAU d'avoir su affronter ce cataclysme comme ils l'ont fait. Vous l'aurez compris, l'attachement et l'affection que j'éprouve à leur égard se passe résolument de mots.

Toutefois, je pense que le personnage qui m'a le plus surpris et saisi dans ce second tome, c'est indubitablement Cisi, ou la petite s½ur de mon Akos chéri (qui appartient à ma Cyra adorée, donc pas touche ! - oui, c'est plus à moi-même que je dis ça, humhum...). Personnellement, je ne comprends pas pourquoi cette protagoniste féminine qui connaît dans ce livre-ci une si spectaculaire évolution est autant honnie. En réalité, je le conçois mais je ne suis néanmoins pas du tout d'accord avec l'opinion générale la concernant. A mes yeux, Cisi est une fille et une s½ur d'exception, ainsi qu'une compagne attentionnée, extrêmement forte et profondément inspirante. Elle doit certes composer avec un don-flux qui se révèle généralement être une malédiction ou un puissant avantage en fonction de la manière dont elle décide de l'utiliser mais de mon côté, je perçois sa façon d'employer toute la noirceur dont elle recèle comme un véritable tour de force. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne point vous gâcher l'époustouflante surprise que ce personnage que j'ai pour ainsi dire totalement redécouvert ici vous réserve, mais je crois que le message est décidément passé : j'ai décidé d'aller à contre-courant de la majorité des avis en soutenant cet épatant petit bout de femme qu'est Cisi à 200% ! Et je vous mets au défi de parvenir à me faire retourner ma veste à son propos (vous n'y arriverez pas, c'est un fait avéré) !

Last but not least, il était selon moi essentiel, fondamental, bref, tous les adjectifs de cet acabit, que je vous parle de la nouvelle planète que ce livre nous fait découvrir, j'ai nommé Ogra qui, au passage, porte diantrement bien son nom. En effet, l'écosystème de cette dernière mène la vie dure aux êtres humains qui la peuple. Autant vous dire que, pour habiter Ogra, vous vous devez d'être extrêmement résistant et prêt à affronter tous les dangers que la vie peut vous mettre sur votre chemin. Personnellement, je suis restée admirative face à la persévérance des Ograns au sein d'un tel environnement alors qu'on aurait juste envie de prendre ses jambes à son cou et de se choisir un lieu de vie nettement plus agréable et sain dès qu'on pose le pied sur cette planète dont le maître mot est "auto-destruction". J'y ai vu là une très intelligente et pertinente double métaphore réalisée par l'autrice : selon moi, Ogra serait effectivement l'expression imagée et descriptive d'une Nature qui reprend ses droits après avoir été tant de fois exploitée et bafouée, à l'instar de notre Terre dont tous les éléments se déchaînent plus que jamais, au point d'en devenir toxique pour l'Homme (cette vision et anticipation des choses m'a beaucoup rappelée le film d'animation Nausicäa qui est un petit chef d'oeuvre de science-fiction pouvant devenir réalité à mon sens). D'autre part, Ogra est également l'incarnation de notre Humanité dans toute sa complexité, dans ce qu'elle est capable de pire comme de meilleur comme les Ograns nous le prouvent à maintes reprises au cours de l'intrigue. En clair, cette planète et surtout sa communauté m'a à proprement parler charmée, même si je n'y retournai probablement jamais. Pas de mon propre gré en tout cas.

Pour conclure, il est temps désormais pour moi de dire « Adieu » pour de bon à cette expérience de lecture tout bonnement unique et mémorable que fut de mon côté Marquer les ombres. Je ne vous le cacherai pas, j'ai longtemps repoussé l'écriture de cette chronique afin de ne pas mettre le point final à la relation très particulière et d'une sincérité qui ne se questionne nullement que j'entretiens avec cette duologie. Cela n'empêche pas qu'il fallait bien que ce jour arrive à un moment donné, et le voilà. Malgré ma tristesse de prendre congé d'une saga tant aimée et encensée, je ne me rappellerai que des bons souvenirs, c'est une certitude, et en tapant ces mots sur mon clavier, je pense notamment au dénouement épique, gravé dans le marbre, tout ce qu'il y a de plus ingénieux et vibrant d'émotions d'une intensité rare de l'ensemble de cette duologie qui aura su tenir ses promesses jusqu'au bout. J'ai énormément aimé ce soupçon de mystère que l'autrice est parvenue à distiller jusqu'au bout, qui nous laisse à penser qu'une suite aurait peut-être pu être possible alors que la boucle est définitivement bouclée. Cet alanguissement mêlé à un sentiment d'authentique satiété relève à mon sens du pur génie. J'en reste donc à ce que j'avais affirmé dans ma chronique du premier tome, à savoir que je préfère nettement Marquer les ombres à la fameuse Divergente, qui avait, et ce n'est là que mon humble opinion, perdu en qualité au fil des tomes. Ce sera mon dernier mot, Jean-Pierre. Il n'y a tout simplement rien à ajouter. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Un c½ur aimant était un cadeau précieux, qu'il soit offert avec plaisir ou avec réticence, et j'étais bien décidée à ne plus jamais prendre cela à la légère. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Marquer les ombres, Tome 2 ♥, Duologie, Veronica Roth, 2017, 2018, Littérature américaine, fantastique, fantasy, science-fiction, Young Adult, dystopie, pouvoir, tyrannie, rébellion, insurrection, galaxie, espace, lutte, survie, courage, amour, désarroi, combativité, violence, affrontement, politique, destinée, acceptation de soi, entraide, solidarité, générosité, force physique et mentale, psychologie, manipulation, mystère, suspens, guerre, oracle, famille, communauté, crise d'identité, secret, révélation, bouleversement, éditions Nathan, Coup de foudre ♥
​ 8 | 16 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.156.34) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 08 octobre 2019 04:13

Modifié le vendredi 18 octobre 2019 02:44

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (2 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile