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FICHE LECTURE : Les Travaux d'Apollon - T4 : Le tombeau du tyran

FICHE LECTURE : Les Travaux d'Apollon - T4 : Le tombeau du tyran
• TITRE V.O. : The Trials of Apollo, book 4: The Tyrant's Tomb.
• AUTEUR : Rick Riordan.
• ANNÉE : 2019 (ETATS-UNIS, FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Dieux grecs et romains, divinités, mythologie grecque, empereurs, histoire, ennemis, dangers, menace, prophétie, quête, héroïsme, courage, bravoure, aventure, déchéance, faiblesse, fantasy, humour, action, amitié, servitude, grandir, apprentissage, humanité, maturité, solidarité, entraide, combats, souffrance, soumission, peur, angoisse, repentance, famille, retrouvailles, créatures fantastiques, surnaturel, poésie, nature, fanatisme, autorité, psychopathes, musique, deuil, guerre...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 3 : ici.

Zeus est vraiment excessif dans ses châtiments, non ? Faire de moi, Apollon, un simple mortel, passe encore. M'imposer deux trois petites épreuves avant de regagner l'Olympe, pourquoi pas ? M'envoyer protéger le Camp Jupiter d'une armée de morts-vivants et affronter une deuxième fois le redoutable Python, je dis stop, je ne joue plus.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du quatrième tome de la saga Les Travaux d'Apollon signée Rick Riordan. Ou quand le maître de la fantasy mythologique (je ne sais pas si cela existe mais si c'était le cas, Rick Riordan en serait assurément le maître) nous pond encore un chef d'oeuvre d'humour et d'émotion !

Comme vous le savez sûrement, j'éprouve une tendresse toute particulière pour le personnage divin d'Apollon tel qu'il est traité par Rick Riordan. Ce dernier a en effet su insuffler au Dieu du soleil, de la musique, de la poésie et de la médecine entre tant d'autres choses une humanité à fleur de peau qui ne cesse jamais de m'émouvoir. Néanmoins, et en dépit de tout l'amour qui je ressens à son encontre, ce tome encore plus que les autres m'a rappelé qu'en tant que divinité, Apollon, comme l'essentiel des autres dieux du panthéon gréco-romain, a accompli dans le passé bien des actes condamnables et qu'il s'agissait donc là d'un personnage nettement plus nuancé qu'il n'y paraissait, avec en outre une zone d'ombre résolument conséquente pour un Dieu du soleil. Pour ma part, cela m'a fortement embêtée que l'on me rappelle ainsi de la même manière qu'on me foutrait une belle poire en pleine figure que le monstre vert qu'est la jalousie, bien pire que n'importe quelle créature mythologique un tant soit peu affamée qu'Apollon a pu et peut encore et toujours rencontrer au cours de ses folles péripéties, a souvent eu raison de mon génie du tir à l'arc et que les actions abominables dont le soleil de mes jours livresques (oui, en amour, il n'y a assurément pas de limites, surtout en matière de petits surnoms affectueux tout ce qu'il y a de plus ridicules et pompeux) a été à l'origine, même si elles ont été perpétrées il y a de cela plus de 4000 ans, restent irréversibles. Cela a considérablement noirci mon tableau concernant cette lecture et surtout mon rapport très spécial à la divinité des prophéties (il a tellement d'attributs mon Apollon, c'est juste fou - c'est le meilleur en même temps) dans un premier temps. Cependant, j'ai très vite réalisé que Rick Riordan n'y pouvait rien de rien : en effet, il ne peut pas réécrire les mythes en en modifiant la substantifique moelle, cela est impossible et même sacrilège, en particulier pour un professeur d'histoire comme lui. En revanche, il peut s'approprier des personnages mythologiques tels qu'Apollon (mais pas que lui, loin s'en faut) et en tirer les bons enseignements. Malgré ses crimes (à ce stade là, ce ne sont plus de simples erreurs, ce serait un euphémisme éhonté), Apollon va nous prouver qu'il est digne de son statut de dieu, de héros central de sa propre saga épique, notamment en se remettant constamment en question et en avançant pas à pas sur le chemin de sa rédemption. Même si cela était déjà le propre des écrits de Rick Riordan dans leur ensemble, Le tombeau du tyran met particulièrement l'accent sur des valeurs et des qualités telles que le courage, la sagesse, l'entraide, l'estime de soi et l'abnégation et nous apprend avant toute chose qu'il est possible de changer, que cela, contrairement à tout le reste, est tout sauf un mythe et qu'un être ne naît pas foncièrement mauvais. Il ne tient qu'à nous de faire les bons choix en choisissant entre autres de ne jamais emprunter la voie la plus facile. Il y aura certes bien des embûches en apparence insupportables tout au long du chemin mais le voyage comme la destination en vaudront largement la peine comme ce quatrième tome me l'a habilement prouvé.

Autre point que je souhaitais rapidement aborder : comme dans les tomes précédents, la rocambolesque quête d'Apollon nous permet de renouer avec des protagonistes issus des Héros de l'Olympe, pour mon plus grand bonheur. Ces derniers m'avaient tellement manqué, tout autant qu'ils sont, et cela m'a procuré une immense fierté de découvrir ce qu'ils sont devenus, à savoir des guerriers redoutables qui ne baissent jamais les bras quelque soit le combat à affronter et qui nous donnent ainsi de formidables leçons de vie qui de mon côté resteront gravées, en plus de constater qu'ils vont tous à peu près bien - enfin, façon de parler dans les romans de Rick Riordan. Par ailleurs, je ne vous remercie pas de m'avoir flanqué la plus grosse trouille de ma vie de lectrice, monsieur ! Je risque d'avoir diantrement du mal à vous pardonner, vous savez... Plus sérieusement, Rick Riordan a le don de vous faire à chaque fois vivre de véritables ascenseurs émotionnels sans en éprouver le moindre remords. C'est tout lui, ça, et cela finira bien par causer un jour ma perte...

Pour conclure, je ne vous recommanderai jamais assez la saga des Travaux d'Apollon. De l'action, de l'aventure, un humour ravageur qui vous fera rire aux éclats (ou à tout le moins vous donnera le sourire jusqu'aux oreilles) à presque chaque ligne, un suspens souvent à la limite de l'insoutenable... Tout y est pour vous faire passer un moment de lecture absolument mémorable ! Désormais, il me tarde de dévorer le tome cinq car oui, la saga ne sera pas une tétralogie comme cela avait été auparavant annoncé, oh joie ! En même temps, Rick Riordan n'aurait pas pu nous laisser sur une telle fin, c'était tout bonnement impensable de clore la série de cette effroyable façon... Je vais donc maintenant ronger mon frein en attendant la parution française de ce cinquième et normalement ultime tome qui à n'en pas douter sera encore meilleur que le précédent, comme toujours avec un auteur d'exception tel que Rick Riordan. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Comment reconnaître un cauchemar d'un simple rêve ? Si on y brûle des livres, c'est sans doute un cauchemar. »
Tags : Fiche lecture, Les travaux d'Apollon, Le Livre de Poche Jeunesse, Tome 4 ♥, Littérature américaine, Rick Riordan, 2019, Jeunesse, Dieux grecs et romains, divinités, mythologie grecque, empereurs, histoire, ennemis, dangers, menace, prophétie, quête, héroïsme, courage, bravoure, aventure, déchéance, faiblesse, fantasy, humour, action, amitié, servitude, grandir, apprentissage, humanité, maturité, solidarité, entraide, combats, souffrance, soumission, peur, angoisse, repentance, famille, retrouvailles, créatures fantastiques, surnaturel, poésie, nature, fanatisme, autorité, psychopathes, musique, deuil, guerre, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 25 mai 2020 08:07

Modifié le mercredi 03 juin 2020 06:31

FICHE LECTURE : La Trilogie de la Poussière - T1 : La Belle Sauvage

FICHE LECTURE : La Trilogie de la Poussière - T1 : La Belle Sauvage
• TITRE V.O. : The Book of Dust, book 1: La Belle Sauvage.
• AUTEUR : Philip Pullman.
• ANNÉE : 2017 (GRANDE-BRETAGNE, FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, fantasy, jeunesse, préquelle.
• THÈMES : Aventure - Mondes parallèles - Religion - Endoctrinement - Propagande - Manipulation des masses - Autorité - Église - Curiosité - Savoir - Découvertes - Secrets - Pouvoirs - Suspens - Phénomène mystérieux - Courage - Quête - Violence - Roman d'apprentissage - Cruauté - Cupidité - Espionnage - Épreuves - Entraide - Affection - Espoir - Amitié - Acceptation de l'autre - Dévotion - Protection - Combativité - Bravoure - Récit épique/légendaire - Merveilleux...
• PAGES : 530.

À l'Auberge de la Truite, tenue par ses parents, Malcolm, onze ans, voit passer de nombreux visiteurs. Tous apportent leurs aventures et leur mystère dans ce lieu chaleureux. Certains sont étrangement intéressés par le bébé nommé Lyra et son dæmon Pantalaimon, gardés par les nonnes du prieuré tout proche.

Qui est cette enfant ? Pourquoi est-elle ici ? Quels secrets, quelles menaces entourent son existence ?

Pour la sauver, Malcolm et Alice, sa compagne d'équipée, doivent s'enfuir avec elle. Dans une nature déchaînée, le fragile trio embarque à bord de La Belle Sauvage, le bien le plus précieux de Malcolm.

Tandis que despotisme totalitaire et liberté de penser s'affrontent autour de la Poussière, une particule mystérieuse, deux jeunes héros malgré eux, liés par leur amour indéfectible pour la petite Lyra, vivent une aventure qui les changera pour toujours.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour mon avis sur le premier tome de la Trilogie de la Poussière, La Belle Sauvage (titre également francophone en anglais, cocorico !) qu'il y a deux ans, j'attendais comme le Saint Graal tant j'étais impatiente à l'idée de retrouver cet époustouflant univers d'A la croisée des mondes crée d'une main de maître par le conteur de génie Philip Pullman et que j'aime de façon incommensurable. Et l'attente en valait résolument la peine, je peux vous l'affirmer !

En effet, dès qu'il s'agit de Philip Pullman, ou cet immense auteur pour la jeunesse britannique qu'on ne présente même plus, on escompte toujours du lourd et de l'extraordinaire, de la haute voltige car son écriture et son imagination sont tout bonnement prodigieuses et leur réputation n'est purement et simplement plus à faire. Et même si ce grand romancier de renom n'avait plus rien à nous prouver en matière d'histoires monumentales dignes des légendes les plus magiques et saisissantes, il a décidé de nous faire un exceptionnel cadeau avec ce tome préquel à l'incontournable saga d'A la croisée des mondes avec La Belle Sauvage, titre enchanteur et poétique qui m'a embarquée pour la plus grandiose et périlleuse des aventures.

Mais au fait, pourquoi cette chronique deux ans après ? La raison en est en réalité bête comme chou : Gallimard Jeunesse a tout récemment teasé la sortie prochaine (la parution VO est normalement prévue pour début 2020) du tome deux de cette remarquable seconde trilogie qui s'annonce aussi prometteuse et inoubliable que la première et je me suis ainsi dit qu'il était grand temps que je consacre un article dûment mérité à ce premier tome qui m'avait à l'époque fait vivre un moment d'une beauté inouïe et aussi affronter les pires dangers au côté de personnages extraordinaires, j'ai nommé mon petit chéri Malcolm, si altruiste, si généreux et curieux de tout, avide de savoir et de comprendre le monde qui l'entoure (et qui ne tourne décidément pas rond), et mon admirable Alice, que j'avais pourtant fort mal jugée au départ alors que sous ses airs revêches se cache une jeune fille au c½ur noble et qui ne manque pas de courage, ni de ressources. Encore une fois, notre héros ne s'en serait certainement pas sorti sans une compagne de route aussi intelligente et lucide pour lui porter secours. Que j'aime lorsque les relations s'inversent et que l'on nous propose de suivre les folles élucubrations de protagonistes féminines fortes, déterminées, ingénieuses, qui ne se laissent pas marcher sur les pieds et qui n'ont pas leur langue dans leur poche et de figures masculines qui nous donnent à voir toute leur sensibilité ainsi que leurs failles ! Qu'est-ce que cela FAIT DU BIEN, sérieusement ! Tous autant que nous sommes, nous ne méritons pas d'être bêtement enfermés dans des cases (voilà, c'était le petit instant de réflexion/crise identitaire de cette critique). Et il est important de faire comprendre cela aux enfants dès le départ, afin qu'ils puissent se construire au mieux et être pleinement eux-même (in fine, ma petite envolée philosophique n'était pas terminée, oups). Je remercie donc du fond du c½ur des auteurs comme Philip Pullman ou encore sa compatriote Frances Hardinge (autrice des magnifiques L'île aux mensonges et La Voix des Ombres parus également chez Gallimard Jeunesse) de rappeler à nous cette liberté fondamentale qui est celle de pouvoir choisir qui l'on souhaite être et de ne pas se laisser enfermer, stigmatiser par des stéréotypes abrutissants et répugnants, pour ne pas dire ignobles. Merci à eux pour l'authenticité désarmante de leur plume et pour la magnificence de leurs idées, véritable phare dans la nuit sans fin d'un monde où l'injustice et ignominie atteint depuis quelques années déjà (depuis toujours ?) son paroxysme.

Parlons désormais justement de ce qui a pu fâcher et qui continue encore à susciter la polémique chez les écrits de Pullman, à savoir sa critique à peine voilée de la religion catholique et du gouvernement (de la politique de façon plus générale). De mon côté, en tant que croyante pas tant que ça pratiquante (je remets assez souvent ma foi en question, je le reconnais - telle une Malcolm bis, je me pose énormément de questions qui ont un besoin crucial de réponses), je n'en ai pas pris ombrage, bien au contraire car je le dis en toute honnêteté : je ne pense pas que Pullman ait une dent particulière contre le catholicisme. Selon moi, il ne fait que dévoiler au grand jour tout ce qui peut se tapir de mauvais, d'hypocrite et même de profondément pervers et malsain dans l'ombre colossale de cette institution toute puissante depuis des siècles et siècles et nier que tous ces non-dits et ces actions et décisions abjectes existent serait à mon sens la pire des félonies et des bêtises. Je dirais que l'auteur cherche simplement à nous faire réaliser que l'Homme est capable de transformer quelque chose de beau, de pur et source de rassemblement de l'ensemble de l'Humanité, à savoir nos croyances quel qu'elles soient, en un outil d'obscurantisme, de haine et de destruction massive. Vous pouvez me considérer comme une lectrice naïve si vous le souhaitez, mais je vous prierai de respecter ma vision des choses. Pour ce qui est de la politique, je ne me montrerai pas aussi loquace car je pourrais vous parler des heures durant de tout ce qui ne fonctionne pas dans ce domaine, mais disons que l'auteur a su très habilement appuyer ici pile poil là où il faut et nous rappeler avec beaucoup de bon sens et de clairvoyance à quel point tout peut dégénérer très vite. Voilà une leçon du passé que l'on se garderait mal d'oublier.

Last but not least (mais j'aurais peut-être dû commencer par cela - cette chronique part résolument dans tous les sens ; voilà ce qui arrive quand je tombe irrémédiablement amoureuse d'un bouquin au point d'en perdre la tête et tous mes repères) : si jamais vous n'avez pas lu A la croisée des mondes, rassurez-vous car ce tome préquel, comme son appellation l'indique, peut très bien se lire avant la saga mère. Cependant, je vous conseille vivement de commencer par A la croisée des mondes car de 1/ Comment est-ce possible que vous n'ayez pas ENCORE lu cette pépite de la littérature jeunesse-?!! C'EST UN VÉRITABLE SCANDALE !!!! (*humour* - quoique...) et de 2/ Vous manqueriez les nombreux petits mais signifiants clins d'½il que Philip Pullman fait à la première trilogie et vous auriez plus de mal à comprendre le sincère et puissant attachement qui unit Malcolm et Alice ainsi que l'ensemble des fans de His Dark Materials (titre V.O. de la première saga) à Lyra et ça, ce serait franchement dommage-! Allez hop, vous avez de la formidable lecture qui vous attend (si on additionne la trilogie mère + La Belle Sauvage, tout cela fait près de 1666 pages, pas de risques de s'ennuyer avec ça !), ça ne se refuse pas !

Pour conclure, je dirais que La Belle Sauvage est assurément à la hauteur de ses prédécesseurs (ou plutôt de ses successeurs en terme de chronologie de l'intrigue) et sera parfait pour accompagner vos journées de grand froid/grisaille/pluie tonitruante dans votre lit/canapé/fauteuil sous votre plaid favori avec un bon chocolat chaud/thé pour agrémenter le tout ! Il suffit juste de ne pas avoir trop peur des intempéries car ça va sacrément brinquebaler à bord de La Belle Sauvage - trombes d'eau et haut-le-c½ur garantis (sur ce, bon appétit !) ! En clair, si vous avez le désir de faire l'expérience de la plus intense épopée de votre vie tout en restant confortablement affalé dans votre spot de lecture préféré, alors La Belle Sauvage est définitivement fait pour vous ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La Trilogie de la Poussière, Tome 1 ♥, La Belle Sauvage, Philip Pullman, 2017, Fantastique, fantasy, jeunesse, préquelle, aventure, mondes parallèles, religion, endoctrinement, propagande, manipulation des masses, autorité, église, curiosité, savoir, découvertes, secrets, pouvoirs, suspens, phénomène mystérieux, courage, quête, violence, roman d'apprentissage, cruauté, cupidité, espionnage, épreuves, entraide, affection, espoir, amitié, acceptation de l'autre, dévotion, protection, combativité, bravoure, récit épique, légendes, merveilleux, Gallimard Jeunesse, Coup de foudre ♥
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#Posté le samedi 19 octobre 2019 08:24

Modifié le lundi 21 octobre 2019 05:38

FICHE LECTURE : L'Héritage - T2 : L'Aîné

FICHE LECTURE : L'Héritage - T2 : L'Aîné

• TITRE V.O. : Inheritance, book 1 : Eldest.
• AUTEUR : Christopher Paolini.
• ANNÉE : 2005 (ÉTATS-UNIS) ; 2006 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Heroic fantasy - Aventure - Magie - Roman d'apprentissage - Guerre - Tyrannie - Dragons - Légendes - Famille - Amitié - Courage - Bravoure - Quête - Combats - Hardiesse - Action - Épopée - Espoir - Évolution - Noirceur - Mystère - Secrets - Suspens - Créatures fantastiques - Elfes - Nains - Trolls - Ombres - Cruauté - Violence - Persévérance - Lutte bien/mal - Nature - Univers d'inspiration médiévale...
• PAGES : 793.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Un Dragonnier, un nouveau rebelle, une princesse. L'épopée continue...

Eragon et Saphira, sa dragonne, sont à peine sortis vainqueurs de la bataille de Farthen Dûr que des Urgals attaquent de nouveau et tuent le chef des Vardens... Nasuada, sa fille, est nommée à la tête des rebelles. Après lui avoir prêté allégeance, Eragon entreprend avec Saphira un long et périlleux voyage vers Ellesméra, le royaume des elfes, où ils recevront les enseignements d'un vieux Dragonnier.
Pendant ce temps, Roran, le cousin d'Eragon, organise la défense de son village contre les Ra'zacs, qui au cours d'un assaut enlèvent sa fiancée. Ces épreuves ont endurci le jeune homme. Plus que jamais déterminé à lutter contre l'Empire de Galbatorix, il convainc les villageois de rejoindre les rebelles au Surda.
Désormais, Eragon et Roran poursuivent un seul et même but: détruire les forces du Mal.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux entouré de mystères et au titre véritablement intriguant, j'ai nommé L'Aîné issu de la saga L'Héritage écrite par le seul et l'unique Christopher Paolini.

Comme pour le premier tome, cela fait déjà quelques années que je l'ai lu donc je ne pourrai pas entrer dans les détails comme j'ai l'habitude de le faire afin d'exprimer concrètement mon ressenti sur tel ou tel élément de l'intrigue mais une chose est sûre, c'est que les nombreuses émotions que m'a fait ressentir ce roman, elles, sont restées gravées dans mon c½ur et dans ma mémoire. En fait, je me souviens avant toute chose que c'est avec cet opus-ci de la série que l'on se retrouve véritablement pris dans le feu de l'action. J'avais aussi trouvé L'Aîné meilleur en tout par rapport à son prédécesseur qui plaçait quand même déjà la barre haut : plus intense, avec BEAUCOUP plus de révélations pour la plupart choquantes... Bref, tout simplement plus haletant, plus fort, plus marquant et percutant, avec des enjeux fondamentaux qui se précisent pour l'avenir de l'Alagaësia et un avancement dans l'histoire qui annonce le meilleur en matière d'évolution pour certains protagonistes ou le pire pour d'autres (dans le sens OMFG !!!! du terme, attention). Tout est question de point de vue...

Concernant la plume de l'auteur, celle-ci est bien entendu toujours aussi addictive et envoûtante. C'est simple : L'Aîné, comme tous les autres tomes de la saga, c'est un roman qui se DÉVORE, peu importe son volume colossal. On ne voit pas les pages défiler, c'est comme une bulle hors du temps et de l'espace tels que nous les connaissons. L'immersion en terre d'Alagaësia est pour ainsi dire totale et l'on a guère envie de quitter cet univers extraordinaire une fois le livre terminé, et ce malgré son degré extrêmement élevé de dangerosité qui ne fait qui plus est que de grimper de manière accélérée dans ce tome-ci. Certes, on tremble véritablement pour sa vie, comme si nous aussi, nous faisions partie intégrante de cette histoire et qu'on pouvait influer sur la façon dont cette dernière va se terminer, en bien comme en mal, mais on ne peut que ressentir une affection toute particulière, un amour absolument débordant, inconditionnel pour ce monde fantastique à tous les niveaux et aux mille visages, à savoir ceux de ses nombreux, merveilleux peuples et de leur environnement à chacun.

Pour ce qui est des personnages, et notamment du protagoniste-clé de l'histoire, on sent véritablement que notre petit Eragon a bien grandi. Ce n'est pas tant au niveau de l'âge qu'il a changé car il y a très peu d'ellipses au sein de l'½uvre de Christopher Paolini (elles sont même quasiment inexistantes il me semble), mais surtout au niveau de son comportement et de son caractère. Notre jeune héros s'est assagi, même s'il a encore beaucoup, BEAUCOUP de choses à apprendre. En tout cas, déjà à cette époque, je le considérais comme un authentique compagnon de route, un ami fidèle qui m'était et qui m'est toujours extrêmement cher. Pour être tout à fait honnête avec vous, notre dragonnier en herbe a assurément fait chavirer mon c½ur depuis belle lurette. Comment pouvait-il en être autrement en même temps ? Ce courageux et empathique jeune homme ne cesse de défendre de magnifiques valeurs de témérité et d'abnégation tout au long de son éprouvant périple, il fait preuve d'une compassion sans failles et son c½ur est des plus nobles. Forcément, il ne pouvait que ravir le mien de cette manière. J'ai également adoré suivre dans ce tome-ci son apprentissage de la magie afin de parfaire son éducation en tant que dragonnier. J'ai trouvé cela juste passionnant, d'autant plus que ses leçons très ardues se déroulent au sein de la magnifique cité d'Ellesméra auprès du peuple des elfes, que j'ai mieux appris à connaître avec ce tome et rien n'aurait pu me faire plus plaisir. En effet, j'éprouve un sentiment de profond respect envers cette admirable communauté et surtout envers la beauté et la sincérité de leur lien avec la nature et les autres êtres vivants. Et puis, le Du Weldenwarden est une contrée tout bonnement à couper le souffle telle que je me l'imagine dans mon imaginaire. Voilà clairement un univers fictif dans lequel j'aimerais franchement bien me rendre (qui sait, ce sera peut-être le sujet d'un prochain tag, je dis ça, je dis rien...) !

Pour conclure, je dirais simplement que L'Aîné est un roman qui ne peut que nous faire réagir. Au cours de la lecture, il nous fait effectivement vivre des instants de grâce infinis, des moments d'horreur absolue aussi (un indice : cela a un lien avec le titre de ce second tome - si vous ne l'avez pas encore englouti goulument (oui, à ce stade-là, je parle carrément d'engloutir un livre, vous n'avez pas la berlue), vous n'êtes pas prêts pour en découvrir la signification, croyez-moi) ; il nous donne le besoin irrépressible de pleurer toutes les larmes de notre corps, de hurler à s'en vider les poumons, de s'arracher les cheveux un par un (oui, j'en rajoute dans le sado-masochisme), de se rouler en boule dans un recoin de sa couette afin d'oublier la cruauté abjecte de ce bas monde ainsi que celle des écrivains et de ne plus jamais s'en déloger. Bref, ce livre nous touche, nous atteint au plus profond de nous-même, c'est très sérieux. Vous l'aurez compris, l'aventure épique commencée avec Eragon continue dans ce tome-ci et y gagne même en profondeur et en maturité. Pour ma part, je suis toujours aussi captivée et je ne peux donc que vous encourager à découvrir cette saga de fantasy juste incontournable par vous-même si ce n'est pas encore fait ! COUP DE C¼UR (brisé...) ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Bayard jeunesse, L'Héritage, Tome 2 ♥, Tétralogie, Christopher Paolini, 2005, 2006, Littérature américaine, Jeunesse, Heroic fantasy, aventure, magie, roman d'apprentissage, guerre, tyrannie, dragons, légendes, famille, amitié, courage, bravoure, quête, hardiesse, action, trolls, ombres, cruauté, violence, persévérance, combats, lutte bien/mal, nature, univers d'inspiration médiévale, L'Aîné, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 18 août 2019 09:42

Modifié le lundi 02 septembre 2019 08:39

FICHE LECTURE : L'Héritage - T1 : Eragon

FICHE LECTURE : L'Héritage - T1 : Eragon

• TITRE V.O. : Inheritance, book 1 : Eragon.
• AUTEUR : Christopher Paolini.
• ANNÉE : 2003 (ÉTATS-UNIS) ; 2004 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Heroic fantasy - Aventure - Magie - Roman d'apprentissage - Guerre - Tyrannie - Dragons - Légendes - Famille - Amitié - Courage - Bravoure - Quête - Combats - Hardiesse - Action - Épopée - Espoir - Évolution - Noirceur - Mystère - Secrets - Suspens - Créatures fantastiques - Elfes - Nains - Trolls - Ombres - Cruauté - Violence - Persévérance - Lutte bien/mal - Nature - Univers d'inspiration médiévale...
• PAGES : 679.

Ma chronique du tome 2 : ici.

Un garçon...
Un dragon...
Une épopée...

Voilà bien longtemps que le mal règne dans l'Empire de l'Alagaësia... Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au c½ur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l'emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n'imagine pas alors qu'il s'agit d'une ½uf, et qu'un dragon, porteur d'un héritage ancestral, aussi vieux que l'Empire lui-même, va en éclore... Très vite, la vie d'Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s'engage dans une quête qui le mènera aux confins de l'Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n'a que quinze ans, mais le destin de l'Empire est désormais entre ses mains !

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une saga incomparable à aucune autre, j'ai nommé L'Héritage de Christopher Paolini. Cela fait des lustres que je dois rédiger cette critique littéraire (pour ma défense, je n'avais pas encore de blog lorsque j'ai lu ce livre) et il me faut vous avouer que j'ai mis des années avant même de commencer cette exceptionnelle série livresque. La raison à mon rechignement est simple : j'avais tout bonnement peur d'être déçue au vu de l'engouement suscité par cet univers fantastique incomparable à aucun autre et puis, pour être tout à fait honnête, je n'avais pas envie de "suivre le mouvement" non plus et d'apprécier ce qui faisait déjà vibrer les autres tel un gentil petit mouton (l'argument en carton, je sais). In fine, vous l'aurez compris, j'ai mis beaucoup de temps à laisser sa chance à L'Héritage et, cela va paraître très cliché ce que je vais dire (écrire, plutôt) là, mais je me demande encore sincèrement pourquoi je ne me suis pas lancée plus tôt. Une chose est sûre, c'est que la réputation de Christopher Paolini le précède et on comprend clairement pourquoi lorsque l'on découvre l'extraordinaire monde de son remarquable héros d'encre et de papier, Eragon. En réalité, j'aurais dû me plonger immédiatement dès la sortie du premier tome (bon, j'avais six ans à l'époque, c'était peut-être un peu tôt et encore, je savais déjà lire et cela aurait éveillé instantanément mon appétit pour les romans et notamment pour les gros pavés pour sûr - mais le passé est le passé, on ne le changera pas #instantphilosophie) dans la lecture de cette série de formidables bouquins de fantasy les yeux fermés et me laisser transporter en Alagaësia sur le dos de la somptueuse et majestueuse Saphira, aka MY QUEEN FOREVER. Bref, tout ça pour vous dire que la saga L'Héritage, c'est une véritable tuerie et que je vais vous expliquer dans un très court instant plus en détails pourquoi (même si, à mon avis, la plupart d'entre vous s'en doutent déjà...) !

Je vous l'annonce d'entrée en jeu : je ne vais pas épiloguer pendant des milles et des cents sur toutes les innombrables qualités de ce premier tome. En effet, la saga L'Héritage dans son ensemble n'a guère plus besoin de faire ses preuves depuis fort longtemps donc vous savez déjà un peu près ce que je vais souligner au cours de cette chronique et puis, force est de constater que mes souvenirs de ma lecture d'Eragon ne sont plus tout frais non plus étant donné que cette dernière remonte à un peu près 2013-2014 ou mon année scolaire préférée de toute mon existence, la période bénie de la classe de seconde 3 - j'ai suffisamment pleuré et fait mon deuil de ces instants de grâce pour ne pas encore larmoyer en tapant ces lignes. Cependant, malgré la quantité d'eau considérable qui a coulé sous les ponts, cette lecture et celles des deux tomes qui ont suivi (je n'ai pas encore lu le quatrième et ultime opus, honte à moi...) m'ont laissée avec une trace indélébile gravée dans mon c½ur et ma mémoire. Il faut dire que la magie indescriptible d'Eragon opère dès les toutes premières pages. Je me souviens m'être retrouvée éberluée, béate d'admiration face à la prodigieuse créativité de l'auteur qui, rappelons-le, n'avait que 19 ans seulement lorsque ce premier tome est paru. J'ai pu me rendre compte au cours de cette lecture et de celles qui lui ont succédé à quel point son génie était monstrueux et le succès de L'Héritage amplement mérité à mon sens. Pour ma part, j'ai été immédiatement charmée et tout bonnement impressionnée par la richesse exponentielle de l'univers d'Alagaësia (au passage, j'aime tellement ce nom et les autres appellations proposées dans les divers langages inventés par l'auteur, je trouve cela juste magnifique et fascinant), royaume aussi enchanteur que dangereux (on ne te remercie pas, Galbatorix) qui ne semble pas avoir de fin. A tout le moins, notre émerveillement vis-à-vis de lui n'est pas prêt de cesser, comment se lasser d'un microcosme fantastique pareil ? C'est simple : en Alagaësia, il y a toujours quelque chose à découvrir, un secret à déceler, un combat à mener, une contrée époustouflante à parcourir. Il faut s'armer de bravoure et de patience car le chemin nouvellement arpenté par Eragon est extrêmement rude et semé d'embûches et autres nombreux tourments mais on en prend également plein les yeux au cours de cette exceptionnelle aventure. Mon c½ur a aussi loupé un battement plus d'une fois mais, une fois encore, je ne vous apprends rien, sauf si vous n'avez toujours pas lu au moins le premier tome de cette saga résolument enchanteresse. Dans ce cas-là, je ne peux que vous exhorter à vous procurer les volets de cette série livresque de n'importe quelle manière possible et à les dévorer. Vous verrez, ce n'est vraiment pas compliqué : une fois qu'on est dedans, on ne peut que vibrer avec les personnages, trembler face à la pléthore d'épreuves qu'ils doivent affronter au cours de leur insoutenable périple et retenir constamment son souffle (la lecture est une activité tout ce qu'il y a de plus risquée, vous ne le saviez pas encore ?). En clair : on vit intensément le récit.

Un autre aspect de l'intrigue qui rend ce livre si addictif et attrayant, ce sont ses protagonistes que je trouve pour ma part extrêmement bien construits et intéressants, tant au niveau de leur personnalité que de leur histoire personnelle. L'auteur a pris la peine de creuser le passif de chacun et cela se ressent de façon flagrante, même si cela ne nous est révélé qu'en filigrane au fil des pages afin de nous tenir en haleine jusqu'au bout. Par ailleurs, Eragon est certainement l'un des livres dont les pages se tournent le plus facilement que j'ai pu lire jusqu'à présent. Ça a beau être une belle briquette, on en redemande encore une fois le livre refermé ! Cela passe tellement vite et personnellement, je n'étais pas rassasiée après avoir fini ma lecture. J'avais certes vécu un trop plein d'émotions (comment en aurait-il pu être autrement ?) avec ce livre et en même temps, j'avais envie de rester entre ses pages pour toujours et ne plus m'en déloger. Oui, avec la menace Galbatorix qui plane comme une épée de Damoclès au-dessus des têtes de nos trois jeunes héros, il faut être franchement sadomaso pour vouloir continuer à vivre dans l'angoisse la plus totale à leurs côtés ! Mais, et cela me permet justement d'en revenir à nos chers personnages (parfois, quand j'écris des chroniques sur des romans qui m'ont mise sens dessus dessous, il m'arrive de sérieusement m'égarer), impossible de faire et de vouloir autrement car on grandit véritablement avec Eragon au fur et à mesure de sa remarquable quête initiatique, on t'attache à lui et on ressent une profonde compassion et connexion à son égard, comme lui peut la vivre avec Saphira, que j'adore autant, si ce n'est plus (quoique, difficile de battre mon Eragon-chou dans mon c½ur - je suis un être faible et superficiel, je sais), que son maître, comme vous l'aurez sûrement compris au tout début de cette chronique. Quoiqu'il en soit, le lien qui unit ces deux êtres est à mon sens juste tout bonnement magnifique et saisissant. Il n'y a pas de mots assez forts selon moi pour décrire leur extraordinaire relation entre dragonne et dragonnier. Il faut assister à cette rencontre d'anthologie et vivre leur évolution spectaculaire en tant que tandem de choc pour le comprendre. Pour ma part, je suis assurément tombée littérairement amoureuse du duo si puissant et complémentaire qu'ils forment. Pour ce qui est du reste des personnages, je les ai tous énormément appréciés de façon générale, sauf Galbatorix, Durza et tous les partisans de l'Empire, bien évidemment. Mais même les figures les plus détestables, pour ne pas dire haïssables, parviennent à captiver notre attention. Personnellement, j'ai été autant fascinée qu'effarée face au pouvoir colossal et à la cruauté sans limites de Galbatorix et de son Ombre. Cependant, malgré le fait qu'ils paraissent tout ce qu'il y a de plus redoutables, les jeunes guerriers qui se retrouvent avec le lourd fardeau sur les épaules de devoir les affronter et les vaincre ne sont pas en reste non plus ! En dehors d'Eragon qui m'a juste fait fondre le c½ur, j'ai ressenti une grande tendresse également pour Murtaugh, un valeureux jeune homme qui va en quelque sorte le prendre sous son aile et devenir une sorte de grand frère à son égard (si seulement j'avais su à ce moment-là à quel point j'étais proche de la vérité, j'en aurais eu moins le c½ur brisé par la suite... ou pas). Quant à Arya ou le seul personnage féminin qui se distingue dans ce premier tome, si l'on ne compte pas Saphira, bien évidemment (ne t'en fais pas ma dragonne adorée, je ne t'oublie pas !), on tombe aisément sous son charme : elle est sublime, badass, pleine de ressources et heureusement qu'elle est là (avec Saphira, toujours) sinon les garçons ne s'en sortiraient pas tout seuls, je vous le dis, moi ! GIRL POWER ! Mais je reparlerai plus tard de cette question de la représentation féminine au sein des ½uvres de Christopher Paolini, en particulier dans ma critique livresque du tome trois, vu qu'il s'agit du titre de la saga que j'ai lu le plus récemment et dont je me souviens le mieux, donc, vous pouvez compter sur moi !

Pour conclure, Christopher Paolini nous fait vivre avec ce premier tome les prémices d'une aventure épique dont on ne ressortira résolument pas indemnes. L'histoire du jeune Eragon et de l'ensemble du territoire d'Alagaësia est digne des plus grandes légendes. Certes, il faut prendre le temps en tant que lecteur tout ce qu'il y a de plus terrestre, lambda et mortel de s'acclimater à ce nouvel environnement qui transpire la magie, l'adrénaline et la menace par tous ses pores mais une fois les cent premières pages dévorées, il devient à proprement parler impossible de lâcher ce livre. C'est juste palpitant, épatant, extrêmement grisant et grandiose. Qui plus est, on sent que l'auteur y a mis énormément de lui-même, de ses influences en matière de fantasy et de littérature au sens large et de sa passion vorace et contagieuse pour les cultures anciennes et les différents types de mythologies entre autres choses. Pour ma part, je lui suis sincèrement reconnaissante pour le travail phénoménal qu'il a accompli avec l'écriture ne serait-ce que d'Eragon et je lui tire même mon chapeau. Un immense BRAVO, Monsieur ! Et ce n'était là que le tout début d'une saga qui a bercé l'enfance et l'adolescence de millions de lecteurs et qui continue aujourd'hui encore à séduire un public extrêmement diversifié qui comprend en outre tous les âges. Je ne sais pas pour vous mais pour moi, cela veut dire beaucoup. Sur ces paroles tout ce qu'il y a de plus véridiques et pensées du fond du c½ur, je vous laisse et vous dis à très vite (plus vite que vous ne le pensez, par ailleurs) pour le prochain épisode, à savoir : L'Aîné ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Bayard jeunesse, Littérature américaine, L'Héritage, Tétralogie, Eragon, Christopher Paolini, 2004, Jeunesse, Heroic Fantasy., Aventure, Magie, Roman d'apprentissage, Guerre, Tyrannie, Dragons, Légendes, Famille, amitié, courage, bravoure, quête, combats, hardiesse, action, épopée, espoir, évolution, noirceur, mystère, secrets, suspens, créatures fantastiques, elfes, nains, trolls, ombres, cruauté, violence, persévérance, lutte bien/mal, nature, univers d'inspiration médiévale, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 11 août 2019 10:24

Modifié le jeudi 05 septembre 2019 09:07

FICHE LECTURE : Papa est en bas

FICHE LECTURE : Papa est en bas

• AUTRICE : Sophie Adriansen.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Contemporain, famille, maladie, souffrance, courage, épreuve, humour, nourriture, vie quotidienne, vivre, combat, espoir, souvenirs, nostalgie, amitié, chagrin, bonheur, douleur, injustice, incompréhension, rage, grandir, maturité, soutien, solidarité, générosité, joie, unité, amour, héritage, mémoire, douleur, patience, ennui, oubli, miracle, authenticité, bravoure, vaillance, amoindrissement des forces, mal inconnu, lutte, émotions, drame...
• PAGES : 128.

Dès 10 ans - 5,95¤.

Ça s'est fait petit à petit et à présent voilà, papa est en bas. Sans trop d'espoir que ça s'arrange. S'il ne peut plus monter les escaliers de la maison, c'est à cause de "la tartiflette", sa maladie. On a décidé de l'appeler comme ça car, dans la famille, on adore manger ! Tout notre quotidien se réorganise autour de lui et, malgré les larmes au milieu des rires, je veux profiter du fait qu'on soit encore tous ensemble : notre chat, maman, moi et surtout papa.

L'AUTEURE : Sophie Adriansen a écrit une trentaine d'ouvrages en littérature générale et jeunesse ainsi qu'en non-fiction. Elle est l'auteure chez Nathan de Max et les poissons (20 sélections pour des prix littéraires jeunesse) et Lise et les hirondelles. Elle anime des ateliers d'écriture en milieu scolaire et des discussions autour des livres et collabore à plusieurs sites littéraires.

L'ILLUSTRATEUR : Tom Haugomat réalise des films d'animation et travaille, en tant qu'illustrateur, autant pour la presse que pour l'édition jeunesse.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tout petit livre au titre tout ce qu'il y a de plus intriguant, Papa est en bas. Intriguant en effet car cela rappelle la célèbre comptine qui a bercé nos dodos d'enfant sauf que dans le cas présent, papa n'a pas choisi la raison pour laquelle il doit rester en bas. Et si celui de cette histoire aime le chocolat et même tout ce qui se mange de façon générale, il n'est ici nullement question d'en préparer mais plutôt de survivre à l'indicible, l'inimaginable, tout en continuant de savourer les plaisirs simples du quotidien, vous vous en rendrez compte au fil de cette critique. Ce livre m'offrait aussi la fabuleuse occasion de retrouver la très belle plume de Sophie Adriansen, qui avait signé en tout début d'année 2018 l'inspirant et extrêmement touchant Lise et les Hirondelles (voir ma chronique ici). Je remercie donc infiniment les éditions Nathan pour cet adorable et bouleversant envoi et, sans plus tarder, place à mon avis sur cette nouvelle histoire de l'autrice !

Au fond, je n'aurais qu'une chose à dire sur ce livre, c'est qu'il est certes très court mais tout simplement bouleversant de justesse et de force brute. En outre, les trois personnages principaux de cette poignante histoire sont extrêmement attachants et profondément humains. On s'identifie aisément à eux malgré leur situation peu commune qui est celle de la formation d'un front commun contre une maladie grave et qui plus est orpheline, bien que des cas comme ceux-là soient bien plus fréquents qu'on ne pourrait le croire.

Pour parler plus en détails des protagonistes de cette tranche-de-vie parsemée d'une pléthore d'épreuves douloureuses et déchirantes qui peuvent sembler insurmontables à n'importe lequel d'entre nous mais que cette formidable famille surmonte avec aplomb ensemble, j'ai été notamment véritablement admirative face à la maturité exceptionnelle de la toute jeune héroïne qu'est Olivia, une collégienne remarquable d'intelligence et de lucidité concernant l'ironique cruauté de l'existence. Malgré le colossal poids de l'impuissance qu'elle doit déjà porter sur ses frêles épaules, elle fait preuve au fil des pages d'un optimisme incurable et d'un courage inébranlable qui m'a tout bonnement émue, au point que je suis ressortie de ma lecture comme en apnée. J'avais besoin de prendre une nouvelle inspiration pour encaisser le vibrant message que Papa est en bas véhicule, à savoir que rien n'est jamais acquis, même les choses les plus élémentaires, et qu'il est absolument essentiel de prendre conscience sans plus attendre de leur préciosité. Ce roman m'a également rappelé l'importance de la communication avec les autres, et ici plus particulièrement avec les êtres qui nous sont le plus chers. Dans le cas présent, les parents d'Olivia sont de véritables perles car non seulement ils font preuve d'une adorable sollicitude envers leur fille unique afin de la protéger de l'impitoyable mort qui peut survenir à chaque instant au sein de leur chaleureux foyer menacé, mais ils se montrent aussi tout ce qu'il y a de plus honnêtes avec elle afin qu'elle ne se voile pas la face et qu'elle tienne le coup lorsque l'instant fatidique aura in fine lieu. Ce que je retiens de plus marquant avec ce livre, ce sont les nombreux dialogues entre la fille et le père, qui subit directement la maladie, cette pourriture qui le ronge et le fait s'éteindre à petit feu malgré le nom si alléchant et merveilleux qu'ils lui ont donné. L'intrigue est rythmée par ces authentiques moments de complicité qui ne peuvent que nous toucher en plein c½ur, impossible en effet de rester insensible. S'ajoute à cela un humour naturel et délicieux et un amour incommensurable pour la nourriture qui se ressent à chaque page qui se tourne, et vous comprendrez alors pourquoi Papa est en bas m'a autant parlé. Ce livre rassemble toutes les valeurs que je défends ardemment, tout ce(ux) que j'aime passionnément en un concentré de 128 pages à peine. Ce fut une expérience de lecture juste magique, éprouvante et instructrice aussi.

J'allais oublier de le mentionner mais cet ouvrage est également agrémenté d'illustrations qui à mon sens apportent un joli plus au récit, une simplicité, une douceur enfantine et attendrissante, désarmante qui permet d'alléger l'épouvantable tension engendrée par la fameux "tartiflette". De quoi avoir la réconfortante sensation d'être enveloppé dans un cocon en contemplant ces mignons petits dessins.

Je n'irai pas plus avant dans cette chronique afin de ne pas vous dévoiler l'intégralité du contenu de ce titre qui se dévore comme une bouchée de pain et dont le seul bémol par ailleurs est celui d'être bien trop rapide à parcourir à mon goût. On a à peine le temps de dire OUF ! que c'est déjà fini. Mais n'est pas là le propre de la vraie vie ? Vous avez quatre heures. Plus sérieusement, je conclurai en déclarant que la plume de l'autrice est toujours aussi sensible, au contact du réel, et qu'elle nous livre ici un roman sincère, émouvant, intense sur l'importance de profiter de chaque petit instant que nous offre l'existence, de se battre et de rester soudés en famille, entre amis, connectés avec l'humanité et ce jusqu'au bout pour ne pas oublier la beauté de ce monde et de nos souvenirs. Papa est en bas ou comment accueillir une invitée franchement indésirable avec panache et sans en perdre sa dignité. Une leçon de vie et de bravoure à garder religieusement dans nos c½urs et en mémoire. COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Nathan, Littérature française, Sophie Adriansen, 2018, Jeunesse, Contemporain, famille, maladie, souffrance, courage, épreuve, humour, nourriture, vie quotidienne, vivre, combat, espoir, souvenirs, nostalgie, amitié, chagrin, bonheur, douleur, injustice, incompréhension, rage, grandir, maturité, soutien, solidarité, générosité, joie, unité, amour, héritage, mémoire, patience, ennui, oubli, miracle, authenticité, bravoure, vaillance, amoindrissement des forces, mal inconnu, lutte, émotions, drame, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 07 avril 2019 08:50

Modifié le lundi 15 juillet 2019 08:34

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