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FICHE ANIME : Arte - Saison 1

FICHE ANIME : Arte - Saison 1
Source image : gvrejubi (tumblr).

SEINEN, HISTORIQUE, SLICE OF LIFE | 2020 | RÉALISÉ PAR HAMANA TAKAYUKI D'APRÈS L'¼UVRE ORIGINALE DE KEI OHKUBO | AVENTURE, APPRENTISSAGE, ITALIE, ART, RENAISSANCE, XVIe SIÈCLE, RENCONTRES DÉCISIVES, ENTRAIDE, AMITIÉ, FAMILLE, MISOGYNIE, LIBERTÉ, INDÉPENDANCE, COURAGE, HUMOUR | 1 SAISON DE 12 ÉPISODES (PRODUCTION EN PAUSE) | AVEC LES VOIX ORIGINALES DE MIKAKO KOMATSU, KATSUYUKI KONISHI, JUNYA ENOKI, SAYAKA OHARA...

➜ Florence, début du XVIe siècle.

Dans ce berceau de la Renaissance qui vit l'art s'épanouir dans toute sa splendeur, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve de devenir artiste peintre et aspire à entrer en apprentissage dans un des nombreux ateliers de la ville...
Hélas ! Cette époque de foisonnement culturel était aussi celle de la misogynie, et il n'était pas concevable qu'une jeune femme ambitionne de vivre de son art et de son travail. Les nombreux obstacles qui se dresseront sur le chemin d'Arte auront-ils raison de la folle énergie de cette jeune femme déterminée ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un anime que je mourais d'envie de voir dès l'annonce de sa diffusion sur Wakanim, j'ai nommé Arte.

Bien que je sois loin d'avoir avancé dans ma lecture du manga originel (en réalité, je n'en suis qu'au tome un, j'ai honte), il m'était impossible de ne pas visionner séance tenante cette adaptation dont la simple mention de l'existence me fait tout bonnement chavirer le coeur - je n'exagère même pas, c'est promis juré !

En effet, j'aime tellement l'univers d'Arte qu'il me fallait vite, vite y retourner ! Et cette somptueuse, renversante première saison était bien le meilleur moyen d'accéder à ce splendide monde dédié à l'art et à la beauté de chaque chose et de chaque être en attendant que je puisse aller emprunter les autres tomes du manga à ma médiathèque. Ce qui m'a frappée d'emblée dans cette retranscription tout ce qu'il y a de plus réussie de l'atmosphère du manga, c'est la magnificence de son esthétisme et de sa colorimétrie. Les studios SEVEN·ARCS ont réalisé là de véritables prouesses avec cette palette de couleurs extrêmement lumineuse et ce foisonnement de détails dans le plus profond respect du style du mangaka, Kei Ohkubo. L'on a ainsi droit à des paysages et décors plus merveilleux les uns que les autres ainsi qu'à un chara design des plus élaborés. C'est comme si les planches en noir et blanc du manga prenaient vie sous nos yeux ! De quoi en avoir les mirettes ébahies du début jusqu'à la fin.

Dans un second temps, quelle joie cela fut pour moi de retrouver ma petite Arte et de pouvoir l'accompagner dans la suite de ses enthousiasmantes aventures ! En visionnant cet anime, j'ai pris au passage conscience que ce dernier, et donc le manga originel également, cela va de soi, s'inspirait (très) librement de la vie d'Artemisia Gentileschi (Artemisia, Arte... Comment n'ai-je pas pu faire le lien plus tôt ? Je me fatigue, sérieusement...), ou l'une des premières femmes-peintres de son temps et sans doute la plus renommée. Si la vie de notre Arte de fiction est loin d'être aussi sombre et tourmentée (pour le moment...) que celle de la véritable Artemisia, son incroyable et émouvant parcours met en exergue la difficulté tout ce qu'il y a de plus réelle pour une femme d'être reconnue pour son talent artistique à l'époque et même encore aujourd'hui, où le domaine notamment de la peinture demeure essentiellement masculin. Je ne sais malheureusement pas grand chose sur l'existence de cette femme exceptionnelle et en avance sur son temps qu'était Artemisia Gentileschi mais je reste néanmoins persuadée que ce manga-anime rend le plus vibrant des hommages à son combat pour la liberté et la reconnaissance qu'elle méritait de la part de ses pairs.

Je pourrais vous parler encore des heures de cet anime, de ses protagonistes qui m'ont fait couiner et chouiner comme pas possible (cette phrase commence bizarrement, je sais), de l'importance des messages qu'il véhicule, de la palette (c'est le cas de le dire) de sentiments par laquelle il nous fait passer tout au long de ses 12 épisodes mais je pense que je serai plus éloquente dans mes critiques des tomes du manga. Cela m'encouragera d'autant plus à les dévorer, comme ça ! Une dernier élément que je pourrais souligner au sujet de cette saison 1 d'Arte, c'est qu'elle se conclut de façon suffisamment arrêtée et nette pour nous satisfaire. Pour l'instant, la production de l'anime ne peut qu'être en stand-by, tout simplement parce que cette première saison couvre tous les tomes parus à ce jour. Autrement dit, il faudra attendre que la suite paraisse en manga pour espérer avoir une saison 2 un jour ! Et même si j'apprécie sincèrement qu'ils aient offert une fin relativement fermée à cette saison 1 afin que l'on ne se retrouve pas cruellement dans l'expectative d'une suite, je devrais me résigner la mort dans l'âme et le coeur en berne si jamais les producteurs décidaient d'in fine ne pas adapté la suite et la fin de ce manga qui mérite assurément d'être adapté dans son intégralité tant il est puissant, solaire et captivant. Pour l'heure, prions donc le dieu (ou la déesse, qui sait) des animes pour mes espoirs soient exaucés comme il se doit... COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥

FICHE ANIME : Arte - Saison 1
Source gif : rouge d portgas (tumblr).
Tags : Fiche anime, Arte, 1 saison, 12 épisodes, 2020, Seinen, historique, slice of life, Hamana Takayuki, Adaptation de manga, Kei Ohkubo, Aventure, Apprentissage, Italie ♥, Art, Renaissance, XVIe siècle, rencontres décisives, entraide, amitié, famille, mysogynie, liberté, indépendance, courage, humour, Mikako Komatsu, Katsuyuki Konishi, Junya Enoki, Sayaka Ohara, coup de coeur ♥
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#Posté le mardi 21 juillet 2020 08:34

Modifié le jeudi 23 juillet 2020 10:12

FICHE LECTURE : Exceptionnelle Coco Chanel

FICHE LECTURE : Exceptionnelle Coco Chanel
• TITRE V.O. : Different like Coco.
• AUTRICE : Elizabeth Matthews.
• ANNÉE : 2007 (GRANDE-BRETAGNE) ; 2009, 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Album jeunesse.
• THÈMES : Mode - Style - Incroyable destin - Récit de vie - Portrait de femme - Indépendance - Différence - Acceptation de soi - Élégance - Raffinement - Simplicité - Inspiration - Talent - Don - Persévérance...
• PAGES : 34.

Gabrielle Chanel, petite fille pauvre, a eu très tôt la conviction qu'elle ferait de grandes choses. Cet ouvrage retrace sa vie et sa carrière : celles de Coco, une femme libre, inépuisable et exceptionnelle créatrice. Elle reste aujourd'hui encore un modèle d'audace et d'anticonformisme.
Réédition à l'occasion de l'exposition Chanel au Palais Galliera, musée de la Mode de la ville de Paris.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un ravissant album jeunesse, j'ai nommé Exceptionnelle Coco Chanel par Elizabeth Matthews. Je remercie sincèrement les éditions Gründ pour ce superbe envoi ainsi que pour la réédition de cet ouvrage paru il y a déjà plus de dix ans et qui méritait résolument d'être remis sur le devant de la scène à mon sens.

Exceptionnelle Coco Chanel nous permet en effet de (re)découvrir l'extraordinaire destin d'une véritable pionnière de la mode qui ne s'est pas laissée définir par ses origines sociales extrêmement modestes et par les carcans patriarcaux et tout ce qu'il y a de plus rétrogrades de son époque. Personnellement, je ne m'y connais pas plus que ça en matière de styles vestimentaires et cela m'importe toujours fort peu mais ce n'est assurément pas ce qui compte ici.

Bien plus qu'une biographie sacrément bien condensée, merveilleusement illustrée et complète de l'illustre Gabrielle Chanel, ce livre est une authentique bouffée d'air frais et d'espérance qui nous rappelle à tous, les petits comme les grands, que ce n'est pas à nous de changer mais à la société de nous accepter tels que nous sommes, et que notre différence est un super pouvoir, une flamme qui ne demande chaque jour qu'à briller plus ardemment encore.

En clair, Exceptionnelle Coco Chanel est un savoureux petit bijou qui aura su instantanément me séduire. Je ressors de cette lecture des étoiles pleins les yeux, le coeur battant et enrichie d'informations qui sembleront certes rudimentaires pour tout fashionista qui se respecte mais après tout, on ne cesse jamais d'apprendre et c'est bien pour cela que j'ai laissé sa chance à ce livre entre autres raisons. Cependant, vous l'aurez compris, il m'aura apporté bien plus que ça : à l'instar de sa magnifique couleur jaune, cet album est un fabuleux rayon de soleil ! Je le recommande chaudement ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Gründ, Elizabeth Matthews, 2007, 2009, 2020, Album Jeunesse, Exceptionnelle Coco Chanel, Littérature britannique, Mode, Style, Incroyable destin, récit de vie, portrait de femme, indépendance, différence, acceptation de soi, élégance, raffinement, simplicité, inspiration, talent, don, persévérance, coup de coeur ♥
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#Posté le mardi 21 janvier 2020 06:34

Modifié le samedi 25 janvier 2020 16:31

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T3 : L'élixir ultime

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T3 : L’élixir ultime
• AUTRICE : Lucie Pierrat-Pajot.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantastique.
• THÈMES : Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, urbanisme, légendes, complot...
• PAGES : 358.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.

La comtesse Vérité rêve de posséder l'élixir ultime permettant de contrôler les foules par la seule pensée. Qui pourra arrêter celle qui s'apprête à déclencher une guerre internationale, à la veille du nouveau siècle ? Nathanaël, parti à la recherche de ses origines hors de Larispem ? Liberté, enfermée dans la sinistre prison de la Petite Roquette ? Ou Carmine, tiraillée entre son indéfectible amitié et sa loyauté envers les louchébems ?

Révélations, complots, sentiments, intrigues politiques... le dénouement haletant de la trilogie rétrofuturiste.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome trois des Mystères de Larispem, L'élixir ultime, ou le tome final d'une trilogie qui est définitivement allée crescendo pour moi. En effet, le tome un fut de mon côté une excellente lecture, le tome deux un véritable COUP DE C¼UR ♥ ; quant à ce troisième tome, il s'agit tout simplement d'un COUP DE FOUDRE ϟ retentissant. Un grand MERCI aux éditions Gallimard jeunesse pour cette bien jolie surprise qu'ils m'avaient faite là en m'envoyant ce livre de façon impromptue à l'époque (le livre est sorti en septembre/octobre 2018), juste merci infiniment. Il est désormais temps pour moi de dire adieu à Larispem comme il se doit ! Je n'étais résolument pas prête (et je ne l'aurais probablement jamais été) à le faire mais il le fallait bien... Sans plus attendre, place à ma critique qui s'annonce dithyrambique, vous êtes prévenus !

Pour commencer, parlons de ma révélation dans cet ultime (ha, ha, quel humour !) tome qui fut sans aucun doute le personnage jusque là secondaire de Maxime Sévère. Grâce à ce troisième opus, j'ai pu effectivement totalement redécouvrir ce désormais protagoniste jusqu'alors d'apparence extrêmement guindée et froide, pour ne pas dire sévère (je suis décidément d'humeur blagueuse aujourd'hui - plus sérieusement, ce nom de famille lui va comme un gant à mon sens ; bravo à Lucie Pierrat-Pajot pour sa grande perspicacité, tout est dans la minutie du détail) qui s'est révélé être in fine un homme plein de ressources et assurément la loyauté incarnée. Très sincèrement, j'ai beaucoup, allez, soyons francs, énormément d'estime pour cet individu qui n'a jamais cessé de servir les intérêts de sa nation et ainsi de croire de toutes ses forces en un monde plus impartial et égalitaire pour tous même si, que ce soit au dix-neuvième siècle ou de nos jours, nous ne sommes toujours pas parvenus à réaliser ce rêve qu'une pléthore de grands hommes et femmes ont fait au fil des décennies. Ce constat d'échec et d'impuissance est tout bonnement accablant à mon sens. Au fond, la cité-état de Larispem si chère à Maxime (je ne sais pas si celui-ci aimerait ma familiarité présente mais je n'en ai cure, je suis une rebelle moi, messieurs dames !) au point qu'elle s'en retrouve véritablement au centre, au c½ur, de son existence et qu'il soit inextricablement relié à cette dernière (Larispem pourrait être son deuxième prénom je pense - ceci n'est pas une moquerie ou une insulte ; comme je vous l'affirmais plus haut, j'admire immensément la dévotion dont fait preuve cet homme) est aussi visionnaire et épatante que criante d'hypocrisie, l'on s'en rend compte plus que jamais avec L'élixir ultime. Néanmoins, cela ne m'a pas empêché de tomber amoureuse de ce surprenant et extraordinaire endroit où la mécanique la plus pointue croise les vestiges immuables, inébranlables, à tout le moins dans nos mémoires (big up en particulier à la Cathédrale Notre-Dame qui a énormément souffert mais qui reste malgré tout debout comme une vraie reine), intemporels de la métropole parisienne et je suis également tombée sous le charme de ses inénarrables habitants. Dans ce tome, j'ai été tout spécialement séduite par le tandem de choc hautement improbable formé par Maxime et Nathanaël, ou THE DUET I NEVER KNEW I NEEDED. Pour la peine, je laisse Ne-yo leur chanter la sérénade tellement je les aime d'amour tous les deux ♫ (attention, je ne les considère pas comme l'un de mes OTPs ! Ce serait la chose la plus bizarroïde et malsaine du monde, sinon - yeurk !) Et puis sinon, oui, je sais, cela n'a rien à voir avec la choucroute, c'était simplement histoire de partager avec vous cette sublime chanson en la casant quelque part dans l'une des chroniques. Voilà, c'est chose faite et cela me permet de la réécouter et de m'en délecter au passage, héhé ! Bref, pour en revenir à notre duo de merveilleux moutons (je joue avec le feu actuellement - ils le prendrait tellement mal mes deux chéris mais j'aime les enquiquiner en écrivant ces lignes, je suis machiavélique, mwahaha !), je le dis très honnêtement, j'ai été extrêmement émue par ce merveilleux et authentique lien qui se tisse entre eux dès le début de L'élixir ultime. Et cette magnifique et poignante relation ne va faire qu'évoluer progressivement au fil du récit, au mieux, vous vous en doutez. En clair, j'ai été séduite par le personnage de Maxime Sévère que j'ai vu sous un jour totalement nouveau dans ce récit-ci (par ailleurs, je m'excuse infiniment de l'avoir aussi mal jugé auparavant !). Quant à mon petit Nathan, il a indubitablement grandi depuis le tome un et il ne fait que continuer à mûrir dans ce tome-ci. En outre, il sait désormais s'affirmer et se jeter à l'eau, prendre des décisions difficiles et les assumer. Et encore, ce n'est qu'un résumé fort sommaire de tout ce que Nath (les fans d'Amour sucré verront la référence avec ce joli surnom ♥) est désormais capable de faire sans ciller, le regard frondeur et la langue bien aiguisée. Je n'ai qu'une chose à dire : I'M A PROUD MOM (again), FELLAS !!!!

Au niveau toujours des personnages, j'ai aussi énormément aimé celui de Félix introduit ici : cet homme de prime abord facétieux et prodigieusement nonchalant m'a immensément touchée car à mes yeux, il essaye assurément de faire de son mieux et de réparer ses nombreuses erreurs. Je dirais que ce que j'aime le plus avec ce personnage, c'est qu'il ne prétend pas être un héros, loin de là, et qu'au contraire, il s'assume en tant que pauvre mortel qu'il est, portant entre autres sur son dos sa pléiade de regrets et arborant presque fièrement, à tout le moins avec une sincérité désarmante, chacune de ses imperfections. Il peut certes souvent nous agacer et faire lever nos yeux au ciel mais personnellement, je préfère mille fois mieux un protagoniste cassé, cabossé, lâche sur les bords, qui se sait être humain et qui accepte donc naturellement le fait indéniable qu'il a commis des impairs et qu'il en commettra sans doute encore une bonne poignée à une figure masculine arrogante, badass à outrance, qui se croit supérieure au commun des mortels et qui nous le fait clairement comprendre, que ce soit par le langage verbal ou corporel. Vous l'aurez compris, la myriade de défauts de Félix et son caractère définitivement changeant et craintif sur une bonne partie du livre me vont parfaitement. C¼UR SUR LUI ♥

Cependant, les meilleurs personnages de la saga selon moi sont et resteront les figures principales féminines de cette histoire. Pour ma part, il m'est tout simplement impossible de choisir entre la battante et exceptionnelle Carmine Noir et la tout aussi téméraire et époustouflante Liberté Chardon. JE LES AIME D'AMOUR CES NANAS-LA. J'ai l'impression que je ne fais que de vous rabâcher cela depuis ma critique livresque du tome un et cela doit être sûrement le cas mais elle le mérite à un tel point qu'il ne pouvait en être autrement. Pour ce qui est des femmes dans cette folle aventure, je n'oublierai certainement pas de sitôt une méchante aussi glaçante et fascinante que la remarquable et saisissante Vérité de Maugardin, soyez en assurés. Au fond, j'aurais juste aimé que le personnage de femme au pouvoir de Michelle Lancien soit plus étoffé, que son background personnel soit plus creusé surtout. Cela aurait permis à mon sens de rendre cette figure de proue incontournable du système politique de Larispem d'autant plus bouleversante et réelle, marquante, à mes yeux. Malheureusement pour moi, je l'ai trouvé moins iconique et captivante, palpable que notre redoutable antagoniste Vérité et je trouve cela fort dommage. Je regrette également que l'aspect spirituel, pour ne pas dire religieux, du symbole incarné par le Taureau n'ait pas été plus creusé que cela. Souvenez-vous, dans ma chronique du premier tome, je vous avais déclaré que j'étais tout bonnement persuadée que quelque chose de louche et qui dépassait carrément notre entendement se cachait derrière cette référence au Taureau en tant qu'étendard et entité supérieur de Larispem. Je soutenais alors mordicus que ce simple dessin frappant les pièces de monnaie des Larispemois et étant l'incarnation bestiale de leur indépendance et de leur victoire passée nous dissimulait quelque chose d'aussi énorme que la vénération que ses citoyens lui portent. Sauf qu'in fine... Cela ne s'est pas du tout révélé être le cas, à mon grand désarroi. Bon, j'admets jouer dans le mélodrame en tapant cela sur mon clavier ; il n'empêche que, bien que Lucie Pierrat-Pajot avait réussi à totalement me faire oublier mon engouement pour ce que je considérais être "le mystère du Taureau", je reste frustrée à ce niveau-là. Au fond, cela rejoint ce que j'évoquais avec le personnage de Michelle Lancien : ce manque d'informations au sujet de l'avant, du pendant et de l'après-Commune. Que voulez-vous, ma curiosité et mes attentes sont insatiables, j'en veux toujours plus. Et puis, ces "petits" bémols ne m'ont pas gâché mon plaisir, rassurez-vous. Au contraire, j'aime immensément cette merveilleuse saga qu'est Les Mystères de Larispem et je le crie haut et fort.

Dernier point pour lequel j'estime autant cette série littéraire et pas des moindres : Les Mystères de Larispem a accompli l'impensable exploit de m'avoir fait prendre conscience de l'incontestable beauté et somptuosité de Paris, ville que je détestais (le mot est fort, mais disons que je ne l'aimais franchement pas histoire d'être plus proches de la vérité vraie). Certes, la plupart des incroyables lieux de Larispem qui m'ont fait juste rêver de m'y rendre sont fictifs, sortis tout droit de la fabuleuse imagination de l'autrice ; cependant, ils côtoient d'authentiques prouesses architecturales qu'il me tarde dorénavant d'aller découvrir par moi-même lors de mon week-end parisien qui aura lieu du 12 au 13 octobre (j'ai hâte !). M'est avis que je vais voir notre majestueuse (mais tout de même sale et sacrément polluée par endroits, je n'en démords pas) capitale sous un autre angle à l'avenir. Et ce sera en grande partie grâce à Lucie Pierrat-Pajot ! Au passage, je vote pour que cette autrice d'exception revisite Paris à sa façon comme elle le fait dans Les Mystères de Larispem en vrai en devenant une sorte de Baron Haussmann 2.0. Ses idées de génie à la sauce délicieusement steampunk pourraient grandement aider les architectes en charge de l'immense chantier parisien, j'en suis certaine ! Si jamais Mme Anne Hidalgo passe par là... Voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire. A bon entendeur.

Pour conclure, je dirais que la saga des Mystères de Larispem dans son ensemble est de celles à laquelle je ne regrette résolument pas d'avoir laissé sa chance. Cet extraordinaire univers, ses remarquables personnages ainsi que son irrésistible argot de louchébem vont atrocement me manquer mais je les quitte le c½ur apaisé et la tête remplie d'impérissables souvenirs. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Editions Gallimard Jeunesse, Lucie Pierrat-Pajot, 2018, Littérature française, Fantastique, Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, urbanisme, légendes, complot, Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 15 septembre 2019 11:13

Modifié le mardi 17 septembre 2019 15:43

FICHE MANGA : Isabella Bird, femme exploratrice - T1

FICHE MANGA : Isabella Bird, femme exploratrice - T1
• TITRE V.O. : Fushigi no Kuni no Bird, book 1.
• MANGAKA : Taiga Sassa.
• ANNÉE : 2013 (JAPON) ; 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Aventure, Japon, XIXème siècle, voyage, exploration, découvertes, us et coutumes, indépendance, émancipation, curiosité, traditions, fin d'une époque, choc des cultures, occidentalisation, identité nippone, autochtones, persévérance, courage, générosité, gentillesse, rencontres, périple, dangers, précarité, enthousiasme, spontanéité, aristocratie, mépris, dédain, discrimination, gouffre social, détachement, préciosité, liberté, expression, carnet de bord, modernité, sortir des sentiers battus (littéralement), destin de femme...
• PAGES : 224.

A la fin du xixe siècle, le Japon s'ouvre au monde et s'occidentalise à marche forcée. Mais le pays reste un vrai mystère pour la plupart des Européens, ce qui en fait une destination de choix pour la célèbre exploratrice anglaise Isabella Bird ! Malgré son jeune âge, elle est déjà connue pour ses écrits sur les terres les plus sauvages. Isabella ne choisit jamais les chemins les plus faciles et, cette fois encore, elle étonne son entourage par son objectif incongru : Ezo, le territoire des Aïnous, une terre encore quasi inexplorée aux confins de l'archipel...
Le voyage s'annonce long et difficile, mais rien n'arrête la pétillante jeune femme ! Accompagnée de son guide-interprète, le stoïque M. Ito, la jeune femme parcourt un pays en plein bouleversement. Dans ses lettres quotidiennes à sa s½ur, elle narre avec sincérité et force détails la suite de chocs culturels qu'elle expérimente. Elle veut tout voir, tout essayer, quitte à endurer chaleur, fatigue, maladie ainsi que les sarcasmes de ses pairs !
Lancez-vous à la découverte d'un Japon traditionnel désormais disparu à travers les yeux de l'intrépide Isabella Bird ! Basé sur les écrits réels de l'aventurière, Isabella Bird, femme exploratrice est un récit passionnant sur la rencontre de deux mondes, dessiné avec un rare souci du détail par Taiga Sassa, nouveau talent prometteur !

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'Isabella Bird, femme exploratrice ou un manga que j'étais extrêmement heureuse à l'idée de découvrir, et ce notamment parce qu'il met en lumière le destin méconnu et pourtant époustouflant, tout bonnement abracadabrant d'une extraordinaire femme exploratrice absolument visionnaire et merveilleuse, j'ai nommé Isabella Bird. Et puis sérieusement, au vu de l'équation à laquelle répondait ce manga, à savoir seconde moitié du dix-neuvième siècle + voyage + Japon + portrait de femme exceptionnelle = JE NE POUVAIS QUE FONCER !!!! Je remercie infiniment ma collègue de boulot Noémie de m'avoir prêté les trois premiers tomes de cette épopée qui s'annonce aussi périlleuse que fabuleuse ! Je suis tout simplement AUX ANGES, encore merci mille fois !! Vous l'aurez compris, ce premier tome m'a résolument exaltée. Laissez-moi donc vous expliquer pourquoi...

Ce que je tiens tout d'abord à souligner dans cette chronique, c'est le magnifique travail éditorial des éditions Ki-OOn qui rend à mon sens parfaitement justice a l'indéniable talent d'illustratrice du mangaka Taiga Sassa. Rien qu'avec le fourmillement impressionnant de détails de la jaquette, j'étais tout éblouie. De façon générale, je dirais que ce manga est extrêmement riche, et ce autant dans le fond que dans la forme. Personnellement, j'ai littéralement succombé au charme brut et saisissant des dessins réalisés par le trait de crayon du mangaka. J'ai trouvé cet oscillation constante qu'il y avait entre le raffinement et la préciosité du graphisme et la simplicité désarmante de ce qui est dépeint avec ce titre, à savoir le mode de vie souvent rudimentaire des personnages et leur spontanéité à toute épreuve, juste exquis. Qui plus est, le mangaka adepte du deux en un, en effet autant scénariste qu'illustrateur de sa glorieuse ½uvre, ne fait pas dans la pudibonderie quand il s'agit de représenter les corps dénudés ou se dessinant sous les vêtements portés par l'ensemble de ses personnages, qu'ils soient principaux, secondaires ou tout simplement figurants au sein du véritable décor de rêve que constituent les paysages urbains et ruraux nippons. Sous son crayon et son encrier, il n'y a pas de place pour la réserve et la pudeur excessive, à la limite du déplacé, des hautes sphères britanniques desquelles provient notre aventurière et écrivaine de récits de voyage chevronnée. Les physionomies, autant celles des hommes que des femmes et des bambins, sont tout ce qu'il y a de plus respectées et je dirais même presque vénérées. Les rides, les courbes, la douceur ou la sécheresse, la callosité d'une peau, la nudité des diverses parties de notre corps, notamment celles considérées comme définitivement intimes, sont autant de sources de sanité et d'émerveillement sans que cela en paraisse être vulgaire ou choquant. C'est un aspect de la mentalité du mangaka que j'ai tout particulièrement goûté car je trouve que nous sommes de nos jours résolument trop prudes, guindés, craintifs de l'anatomie d'autrui et de l'exposition de notre vulnérabilité physique alors que notre corps devrait être une source de joie et propice à une reconnexion avec la Nature qui nous entoure et la nôtre intérieure et profonde. Je ne dis pas que vous devez sans hésiter aller passer vos prochaines vacances ou long week-end dans un camp de nudistes/naturistes, loin s'en faut ! Néanmoins, je pense sincèrement que nous devrions cesser pour la plupart d'entre nous d'être de telles mijaurées tant face à la nature intrinsèque de notre enveloppe corporelle qu'à l'existence de toutes ces petites créatures autour de nous car cet état d'esprit dans lequel nous nous trouvons actuellement me donne la très désagréable impression que nous avons rétrogradés plutôt qu'autre chose. Nous sommes incapables de faire face au monde qui nous environne sans être protégés par des couches et des couches de tissu, approvisionnés de médicaments en tout genre et de tous types de conforts possible, avec l'angoisse constante, qui nous dévore les entrailles, que notre sécurité puisse être un jour, ne serait-ce qu'un instant, compromise et que nous pussions être jugés par le regard soi-disant inquisiteur d'autrui. Comparé aux gens d'autrefois et même à une poignée de personnalités de la noblesse telle qu'Isabella Bird, nous sommes de vraies poules mouillées. Ça a été sacrément dur à assimiler, à avaler tout rond, mais je suis bien contente qu'à l'aide de ses somptueuses planches tout ce qu'il y a de plus éloquentes Taiga Sassa nous ait fait passer le message bien comme il faut. A nous désormais d'agir pour que la témérité prenne le pas sur un courage certes affirmé mais encore beaucoup trop couard et vacillant !

Néanmoins, ce qui m'a le plus convaincue et séduite avec Isabella Bird, femme exploratrice, c'est l'incroyable (mais vrai, ne jamais oublier que la réalité dépasse souvent la fiction) histoire qu'il nous raconte. En effet, l'intrigue se déroule à la frontière entre le Japon d'antan et celui qui se modernise singulièrement et qui va devenir le Pays du Soleil levant d'aujourd'hui. Tout comme Isabella, on va découvrir de façon simultanée les premières modifications dans les appellations de petites et grandes villes japonaises (pour les autochtones, "Ezo" était déjà devenu "Tokyo" à cette période-là par exemple), l'instauration de mesures officielles et la prise d'habitudes qui nous rapprochent avec beaucoup de tendresse et d'émoi considérablement de notre époque et en même temps, on ressent une certaine nostalgie vis-à-vis de siècles de civilisations orientales que nous n'avons pas connues (heureusement que les historiens et des personnes passionnées et motivées comme Taiga Sassa sont là pour nous partager le fruit de leurs laborieuses et fascinantes recherches), ainsi que la perte d'authenticité du peuple japonais. Il est effectivement évident que le Japon connaît à ce moment-là un changement progressif mais néanmoins présent de son identité avec entre autres l'abandon de ses valeurs et coutumes ancestrales. Ce premier tome nous fait comprendre que cette métamorphose désastreuse vers une société totalement ou presque occidentalisée ne s'est pas encore tout à fait effectué ; cependant, cela ne nous empêche pas de clairement le pressentir et cela a provoqué en moi un profond sentiment de tristesse et même d'abattement. En contemplant cette catastrophe sociétale et culturelle de mes propres yeux, pratiquement comme si j'y étais, je me suis dis « Encore une population que l'on a voulu brimer, faire entrer dans le moule européen essentiellement et nous y sommes parvenus ». Mais au moins, grâce au sublime don de Taiga Sassa qui est de réussir à nous conter d'extraordinaires et poignants récits de la vie quotidienne de tout un peuple tant sur le plan visuel, esthétique que scénaristique, on (re)découvre tout un pan de ce passé révolu et je ne le remercierai jamais assez pour cela je pense.

L'autre gros point fort de ce manga à mon sens en dehors de sa consistance historique et de sa grande ouverture d'esprit, c'est son héroïne éponyme. Isabella, Miss Bird, est une jeune femme forte, déterminée, extrêmement curieuse et enthousiaste de tout, sa passion pour les voyages et les découvertes est indubitablement contagieuse et nous donne sérieusement envie de faire de même ! Et pour en revenir à ce que je disais un peu plus haut, notre baroudeuse de choc n'est bizarrement pas toujours très téméraire mais cela peut in fine facilement se comprendre quand on y réfléchit à deux fois - et puis, je serais de mon côté incapable de réaliser le dixième, pour ne pas dire, le centième de ce qu'elle accomplit à l'orée de son exploration ! Cependant, elle fait preuve dans ce premier tome d'un épatant et admirable courage que j'ai trouvé pour ma part assurément inspirant et motivant. S'ajoute à ces ravissantes qualités un respect des croyances d'autrui qui honore notre lady rebelle qui s'ignore encore et une tendance à l'expressivité décidément charmante. En effet, Isabella Bird a beau être une adulte, une figure féminine éminemment respectable, sa candeur, sa gaité et son innocence sont aussi immaculées et intactes que celles d'un petit enfant et je peux vous garantir qu'un tel spectacle fait véritablement chaud au c½ur. En comparaison, le compagnon de notre héroïne enflammée est tout ce qu'il y a de plus inexpressif et énigmatique. Si on lit en Isabella comme dans un livre ouvert et au passage rempli de belles couleurs éblouissantes, Ito est quant à lui aussi fermé qu'une huître : il grimace, ou plutôt "esquisse" car "grimacer" est sans aucun doute un verbe trop intense pour lui, toujours les mêmes expressions renfrognées, hostiles, froides, blasées sur son visage de marbre. Tiens, "blasé" aurait certainement été le second prénom d'Ito si ce terme avait existé en ce temps-là ! "Rabat-joie" lui aurait aussi convenu à merveille par ailleurs. Je sais, je me montre sacrément enquiquineuse à son propos mais pour une fois que je pousse un tant soit peu le bouchon, hein ! En tout cas, quand on pense qu'Ito signifie probablement "soie" en japonais, il y a de quoi sacrément en rire car notre comparse masculin n'est certainement pas précieux et délicat ! Une chose est sûre, on ne parvient nullement à deviner les attentions d'Ito dans ce tome introducteur et cela a de quoi en être un tantinet inquiétant. Je ne doute certes pas de sa loyauté et de sa servitude envers notre irremplaçable Miss Bird mais j'ai senti au cours de ma lecture qu'on nous cachait quelque chose par rapport à ce guide-interprète décidément pas comme les autres et ça m'a paru être franchement louche... La suite au prochain épisode...

Pour conclure, je dirais qu'au vu de ce premier tome de qualité que j'ai englouti à vitesse grand V sans vergogne aucune, Isabella Bird, femme exploratrice est une saga de mangas qui s'annonce pour ma part tout ce qu'il y a de plus prometteuse et digne d'intérêt ! Il m'a certes manqué un petit je-ne-sais-quoi pour être totalement convaincue mais cela ne m'inquiète absolument pas car ce premier tome fait résolument bien son job en posant les bases d'un récit de vie assurément unique en son genre et en nous immergeant dans l'univers décidément enchanteur et surprenant qu'est celui des Japonais de la nouvelle ère Meiji. J'ajouterais que tout cela présage d'une suite qui sera, je le crois dur comme fer, au rendez-vous de ses promesses. Et oui, même la fameuse chanson de David & Jonathan sait m'inspirer pour ce qui est de rédiger une critique littéraire qui n'a clairement rien à voir avec la choucroute, dis donc ! Trêve de plaisanteries, je ne peux que vous encourager à vous plonger dans la lecture de cet fantastique manga mêlant savamment histoire, aventure, diversité et avec un joli soupçon de féminisme séance tenante, vous ne serez pas déçus ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, Ki-OOn éditions, Isabella Bird - femme exploratrice, Tome 1 ♥, Taiga Sassa, 2013, 2017, Seinen, Aventure, Japon, XIXème siècle, voyage, exploration, découvertes, us et coutumes, indépendance, émancipation, curiosité, traditions, fin d'une époque, choc des cultures, occidentalisation, identité nippone, autochtones, persévérance, courage, générosité, gentillesse, rencontres, périple, dangers, précarité, enthousiasme, spontanéité, aristocratie, mépris, dédain, discrimination, gouffre social, détachement, préciosité, liberté, expression, carnet de bord, modernité, sortir des sentiers battus (littéralement), destin de femme, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 14 septembre 2019 07:08

Modifié le dimanche 15 septembre 2019 10:41

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T2 : Les Jeux du siècle

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T2 : Les Jeux du siècle

• AUTRICE : Lucie Pierrat-Pajot.
• ANNÉE : 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantastique.
• THÈMES : Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, urbanisme, légendes...
• PAGES : 322.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

A l'aube du XXe siècle, les jeux de Larispem sont lancés ! Carmine, la fougueuse louchébem, Nathanaël, nouvellement apprenti au Cochon Volant, et Liberté, technicienne à la tour Verne, forment l'une des six équipes de ce Jeu de l'oie à l'échelle humaine. Pendant ce temps, la comtesse Vérité ½uvre dans l'ombre pour s'emparer de la Cité-Etat. L'intrépide trio parviendra-t-il à déjouer ses plans ? Et sauront-ils décoder le Livre de Louis d'Ombreville, qui suscite tant de convoitises ?

Course-poursuite dans le cimetière Lachaise ou chevauchée sauvage d'un taureau mécanique... D'un arrondissement à l'autre, les épreuves se succèdent et le danger grandit. La suite audacieuse du livre qui a remporté la 2e édition du concours du premier roman jeunesse.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'avais juste hâte de dévorer, à savoir celui des Mystères de Larispem ou la formidable saga signée Lucie Pierrat-Pajot. En tout cas, je ne suis pour l'instant absolument pas déçue de cette trilogie : le premier tome m'avait tout bonnement passionnée ; je l'avais trouvé pour ma part déjà très explosif et tout ce qu'il y a de plus prometteur, annonçant quelque chose de tout simplement é-norme pour la suite et je ne m'y suis résolument pas trompée. En effet, j'ai pour ainsi dire a-do-ré ce second tome, encore plus que le premier. Je l'avais pressenti que Les Jeux du siècle serait encore mieux que son prédécesseur, je le sentais, j'en étais convaincue et mon instinct, mon flair pour dénicher et prévoir les petites pépites littéraires, ne m'a nullement fait faux bond, bien au contraire ! Je suis si heureuse d'avoir pu continuer cette fabuleuse série livresque et je remercie pour cela les éditions Gallimard Jeunesse. Merci du fond du c½ur pour ce somptueux envoi qui m'a résolument charmée et que j'ai savouré avec une authentique délectation !

Pour commencer, l'une des qualités indéniables de ce livre, c'est qu'il se lit littéralement comme un rien, c'est-à-dire qu'une fois que vous l'avez ouvert, il en devient à proprement parler impossible à lâcher avant de l'avoir terminé. Les Jeux du siècle est en effet assurément addictif. Ses pages se tournent toutes seules et les différents rebondissements du récit s'imbriquent parfaitement les uns avec les autres, tout s'enchaîne sans anicroche, ce qui rend la lecture de ce livre extrêmement fluide et haletante. Qui plus est, l'univers délicieusement steampunk crée par l'autrice est à mon sens aussi fascinant que terrifiant, tout ce qu'il y a de plus approfondi, creusé et passionnant. On sent véritablement à chaque ligne que l'on lit l'implication directe et entière de Lucie Pierrat-Pajot pour donner à son intrigue et au monde alternatif au nôtre dans lequel évoluent les personnages une réelle consistance et crédibilité.

Un autre point fort juste flagrant de cette incontournable série livresque, ce sont ses divers protagonistes, que je trouve une fois encore tout à fait surprenants, épatants et que l'on prend un authentique plaisir à suivre dans les méandres de cette cité-état modernisée qui recèle bien des coins sombres. Et justement, même si l'on s'inquiète constamment du sort de ses habitants et autres individus qui y déambulent, on ne peut pas s'empêcher de vouloir accompagner ces personnages d'encre et de papier jusqu'au bout. Le désir impérieux de braver tous les dangers qui pavent leur chemin à leur côté se fait in fine le plus fort ! Pour ma part, je ressentais avant ma lecture de ce tome deux une vibrante excitation et une impatience à peine contenue à l'idée de retrouver ma farouche et magnifique Carmine, mon adorable et tout aussi superbe Liberté ainsi que mon choupinounours adoré Nathanaël et ce que je pressentais et espérais de toutes mes forces s'est produit : les trois réunis forment ensemble un trio du tonnerre que j'aime tout bonnement d'amour. Voilà, ça, c'est dit. Ce qui m'a aussi agréablement surprise pour ce qui est du traitement accordé aux personnages dans ce tome deux, c'est le fait que l'autrice ait décidé de laisser transparaître la vulnérabilité, même une part infime, et la culpabilité que chacun d'entre eux a pu ou peut encore éprouver. On perçoit la fébrilité et le chagrin qui rongent la plupart des figures emblématiques de ce récit comme si on lisait dans un livre ouvert et ce choix de mise à nue de leurs c½urs, de leurs sentiments, de faire montre entre eux et envers nous lecteurs d'une sensibilité et d'une honnêteté désarmante (et également bien souvent tranchante comme un couteau), permet à mon sens de les rendre plus proches de nous, plus humains et palpables. Cela en rend l'empathie que l'on ressent à leur égard d'autant plus intense et sincère. Et ça vaut notamment en ce qui concerne les antagonistes de l'intrigue qui sont selon moi indéniablement charismatiques et extrêmement attirants. Ce qui est grandement appréciable avec eux, c'est que Lucie Pierrat-Pajot a évité de se précipiter dans le piège traditionnel du manichéisme trop facile et évident. Les nombreux (mais pas trop non plus pour éviter de se perdre, rassurez-vous) personnages sont ainsi en réalité tout en nuances et on a envie alors d'épouser autant les ambitions et projets des uns que ceux des autres. Tout est in fine uniquement question de fierté et d'acquérir du pouvoir, toujours plus de pouvoir, afin d'avoir main basse sur la ville et la population et ne plus jamais se sentir en situation de faiblesse et de rabaissement de soi. A vrai dire, ceux que l'on prend pour les grands méchants loups de l'histoire sont, d'une part, tout ce qu'il y a de plus intéressants et creusés psychologiquement parlant ainsi qu'au niveau de leur background, de leur histoire personnelle ; on comprend en effet, et d'autant mieux dans ce tome deux, la démarche qu'ils suivent, comment ils en ont arrivés là. Ils font certes toujours autant froid dans le dos, et, pour être tout à fait franche, je dirais même plus qu'avant ; néanmoins, cela ne nous empêche pas de vouloir compatir à leur pitoyable, en terme de perte d'humanité et de dignité morale, sort. D'autre part, ils sont loin d'être les seuls à représenter une véritable menace pour Larispem et l'état de paix et de progrès relatif de la dite cité-état et de son idéologie égalitaire. La situation dans Les Jeux du siècle est effectivement beaucoup plus compliquée qu'il n'y paraît car, une fois encore, les personnages et leurs agissements, leur façon de penser, ne sont pas ni tout blancs ni tout noirs mais plutôt d'une teinte de gris aussi affirmée et frappante que celle du crayon de Donatien Mary qui a donné naissance aux remarquables illustrations qui ouvre majestueusement chaque chapitre et qui donnent d'autant plus vie au récit. Encore un indubitable et imparable atout dans la manche de ce livre que je me permets à juste titre de souligner en passant. Pour en revenir à mon propos originel, je dirais que la plume de Lucie Pierrat-Pajot a brillé ici par son intelligence brillante et redoutable car l'intrigue de ce tome deux nous réserve en effet bien des surprises et encore, nous ne sommes pas au bout de nos peines. Que ce soit au niveau de l'avancement de l'intrigue ou du développement des personnages, tout s'accélère, les tenants et aboutissants de la saga se précisent et le tout nous promet un ultime dénouement tout simplement détonant et époustouflant, mark my words.

Avant de clore cette chronique, je souhaiterais juste consacrer un paragraphe à part à celle qui à mes yeux a vécu le plus impressionnant des glow up (terme anglophone qui désigne une incroyable transformation physique et/ou psychologique, ce qui est le cas ici pour la seconde catégorie), à savoir Liberté. Dans le tome un Le sang jamais n'oublie, elle était déjà ma petite chouchoute, mon personnage favori entre tous, mais là, elle m'en a franchement bouché un coin tant elle est parvenue à me faire passer par une pléthore, notez la magnificence du mot employé, et ce n'est pas à la légère, d'émotions si complexes et électrisantes que j'en suis ressortie véritablement toute retournée. Je trouve que Lucie Pierrat-Pajot a réussi à faire vivre à cette héroïne qu'on n'apprécie pas suffisamment à sa juste valeur, et la principale concernée est elle-même la première à commettre cette impardonnable bévue, une évolution absolument in-cro-yable. Très sincèrement, les mots me manquent pour décrire l'ahurissante métamorphose de Liberté qui, au fil des pages et des épreuves des fameux Jeux du siècle, qui se trouvent être résolument à la hauteur de l'engouement qu'ils suscitent, passe d'une nature assurément prudente et réservée à déterminée à une autre sous le signe d'une détermination, d'un culot et d'une insoumission frondeuse et on ne peut plus contagieuse. En clair, Liberté porte plus que jamais bien son prénom au vu de son attitude flamboyante et extrêmement courageuse tendue vers un souffle nouveau, un besoin viscéral d'assumer son identité et de ne plus jamais se laisser manipuler, ni marcher sur les pieds. Il me tarde avant toute chose de savoir ce qu'il va advenir d'elle dans le troisième et dernier tome. Une chose est sûre, elle a tout mon soutien et mon approbation et je serai toujours de son côté, il n'y a pas à en douter !

Pour conclure, je dirais simplement que Les Jeux du siècle m'a pour ainsi dire littéralement laissée sur les fesses. Je ne vois pas très bien ce que je pourrais ajouter à tout ce que j'ai déblatéré de positif dans cette chronique, à part de foncer sans hésiter sur cette saga steampunk, thriller politique et fantastique (oui, tout ça à la fois) qui en vaut sacrément le détour. Pour ma part, je suis bien heureuse d'avoir le troisième opus, L'élixir ultime, en ma possession afin de pouvoir le dévorer séance tenante ! Même si cela signifiera que j'aurai alors terminé la saga et je ne suis absolument pas prête à faire mes adieux à Larispem, croyez-moi ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, Les Mystères de Larispem, Tome 2 ♥, Trilogie, Les Jeux du siècle, Lucie Pierrat-Pajot, 2017, Littérature française, Fantastique, Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, urbanisme, légendes, coup de coeur ♥
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#Posté le lundi 19 août 2019 04:54

Modifié le mardi 17 septembre 2019 15:47

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