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FICHE LECTURE : Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac

FICHE LECTURE : Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac
• AUTEUR : Pierre-Marie Beaude.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Moyen Age - Légendes arthuriennes - Aventure - Magie - Equipe - Entraide - Amitié - Famille - Courage - Abnégation - Amour - Deuil - Destinée extraordinaire - Combats - Tournois - Chevalerie - Honneur - Disgrâce - Quête - Vengeance - Esclavagisme - Ingéniosité - Humour - Féminisme - Religion - Croyances - Nature...
• PAGES : 416.

En cette fin du XIIIe siècle, des guerriers nordiques attaquent les côtes d'Irlande et d'Écosse, enlèvent les jeunes gens pour repeupler leurs terres lointaines cachées derrière la mer des Brumes. Morgane l'enchanteresse et Calogrenant, chevalier de la Table ronde, embarquent pour l'Irlande, à la recherche de Robert de Laomer, mystérieux chevalier qui a vu sa femme et son fils périr dans l'incendie de son château.

Porteurs d'une nouvelle qui devrait lui redonner le goût de vivre, Morgane et Calogrenant le retrouveront-ils ? De la Sicile aux terres gelées du Nord, de la Cornouailles à Venise, de joyeuses rencontres en dangereuses péripéties, jusqu'où les mènera ce périple ?

Conteur hors pair, Pierre-Marie Beaude imagine avec brio une suite aux chevaliers de la Table Ronde. Un roman d'aventures au souffle épique dans un Moyen-Âge fascinant.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac écrit par Pierre-Marie Beaude et paru aux éditions Gallimard Jeunesse.

Comment vous dire que j'ai tout bonnement adoré ma lecture de ce roman juste palpitant ? Très honnêtement, je me demande comment j'ai fait pour le laisser traîner pratiquement deux ans dans ma PAL, c'est juste une honte ! Comme quoi ce confinement a eu résolument du bon quand on y pense... En effet, sans la fermeture entre autres des bibliothèques municipales, je n'aurais jamais pris la peine de découvrir ce livre comme il se doit et cela aurait été fort dommage, je puis vous l'assurer ! D'ailleurs, je ne comprends pas comment on a pu aussi peu en parler à sa sortie alors qu'il s'agit là d'une authentique petite pépite !

Je vous l'avoue en toute franchise, je n'attendais pour ainsi dire rien de ce truculent roman jeunesse que j'ai portant fini par adorer. Si les légendes arthuriennes m'ont toujours intéressée, je n'étais en revanche pas la plus grande fan de Sire Lancelot avant ma découverte de cet ouvrage : trop parfait pour moi, le gaillard. Et puis, sérieusement, les histoires d'amour impossible qui font du tort (même involontairement) à autrui, cela va bien cinq minutes. Alors, toute une intrigue centrée sur la figure chevaleresque de Lancelot du Lac, merci bien mais je passe. Ou à tout le moins, j'étais prête à ne jamais laisser sa chance à Laomer précisément pour cette raison.

Et je n'aurais pas pu plus me tromper car ce roman ne se concentre absolument pas sur la passion dévorante et interdite entre Guenièvre et Lancelot ! Bien sûr, ce détail a son importance dans le récit, il en constitue même le fondamental point de départ mais Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac, c'est avant tout une formidable histoire d'amitié, de tolérance religieuse et ethnique, de bravoure, de chevalerie à l'état pur qui ne verse pas dans l'obséquiosité et l'exagération mélodramatique (coucou Yvain ou le chevalier au lion ou l'une de mes pires lectures de cinquième) mais qui a tout à voir avec le respect des autres et de leur dignité. D'amour filial aussi, débordant de sincérité.

Laomer, ce sont aussi et avant toute chose des protagonistes féminins forts qui ne se laissent pas marcher sur les pieds et qui savent faire preuve d'autant d'hardiesse, de combativité et d'ingéniosité que les hommes, si ce n'est plus. Pour ma part, je suis tombée amoureuse de chacune des filles et femmes de cette folle épopée, Morgane en premier. La mythique enchanteresse irradie ici de vie et de chaleur, elle est suivie et écoutée et cela fait extrêmement plaisir à voir. De mon côté, je me suis véritablement abreuvée de ses paroles qui sont d'une sagesse infinie. Sinon, j'ai également énormément apprécié que les "mâles" de ce récit n'hésitent pas à mettre leur vie entre les mains des femmes, à reconnaître leur immense audace et intelligence ainsi que leur propre part de féminité. Les chevaliers de ce récit font effectivement montre d'une touchante et épatante sensibilité en se serrant notamment dans les bras l'un de l'autre sans que leurs accolades soient forcément d'une virilité sans conteste et n'ont pas peur en outre de montrer leur chagrin en laissant couler de sincères larmes sur leurs visages éplorés.

Vous l'aurez compris je pense, cela fut un véritable enchantement que de dévorer Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac ou une intrigue trépidante parsemée de forts jolies touches de modernité et aux personnages masculins comme féminins purement et simplement remarquables ainsi que diantrement attachants ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac, Pierre-Marie Beaude, 2018, Littérature française, Jeunesse, Moyen Age, Légendes arthuriennes, aventure, magie, équipe, entraide, amitié, Famille ♥, courage, abnégation, amour, deuil, destinée extraordinaire, combats, tournois, chevalerie, honneur, disgrâce, quête, vengeance, esclavagisme, ingéniosité, humour, féminisme, religion, croyance, nature, Coup de foudre ♥
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#Posté le mercredi 29 avril 2020 16:40

Modifié le vendredi 22 mai 2020 15:21

FICHE LECTURE : Aurora Squad - Épisode 1

FICHE LECTURE : Aurora Squad - Épisode 1
• TITRE V.O. : Aurora Cycle, book 1: Aurora Rising.
• AUTEURS : Amie Kaufman, Jay Kristoff.
• ANNÉE : 2019 (USA), 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Science-fiction, space opera, young adult.
• THÈMES : Aventure - Espace - Equipe - Entraide - Amitié - Famille - Courage - Abnégation - Amour - Deuil - Destinée extraordinaire - Combats - Menace - Sauver la galaxie - Mission - Ingéniosité - Action - Humour...
• PAGES : 522.

Vous vouliez des héros ? Désolé, on n'a trouvé qu'eux !

2380, quelque part dans la galaxie. Tyler, jeune pilote prometteur, est impatient de former l'escadron de ses rêves. Alors qu'il sort faire un tour dans l'espace pour se calmer les nerfs avant l'Affectation, il tombe nez à nez sur un vaisseau disparu depuis des années. À bord, Aurora, une jeune fille cryogénisée depuis 200 ans...

Commence pour Tyler une odyssée dangereuse où il devra protéger Aurora de ceux qui la traquent pour une raison inconnue. Et diriger une bande d'anti-héros fantasques et courageux, insolents et sarcastiques...

Et si le sort de l'humanité dépendait de sept têtes brûlées à l'humour ravageur ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier épisode (pas "tome", "épisode" - cela change un peu !) d'Aurora Squad, saga signée à quatre mains par les auteurs américains Amie Kaufmann et Jay Kristoff.

Alors déjà pour commencer, il faut savoir que je n'ai pas lu l'autre série littéraire de ce duo de choc, à savoir le space opera Illuminae. Une chose est sûre, je ne manquerai pas de me procurer cette trilogie renommée une fois que nous serons enfin déconfinés, tout simplement parce que ce tandem d'écrivains parfaitement assortis semble receler d'un certain talent pour nous proposer des intrigues intergalactiques tout ce qu'il y a de plus rocambolesques chargées en adrénaline et autres émotions fortes ! En effet, après avoir entendu tant de bien d'Illuminae et d'Aurora Squad, je m'attendais avec ce dernier à quelque chose qui déménage, qui retourne assurément le cerveau et les tripes, pardonnez la manière dont je m'exprime, et c'est effectivement ce que j'ai eu. En ouvrant Aurora Squad, attendez vous à tomber sur le plus merveilleux des trous noirs interstellaires livresques qui soit. Celui-ci ne manquera qui plus est pas de vous engloutir tout entier et ne vous régurgitera qu'une fois le roman terminé. Autrement dit, vous serez purement et simplement incapable de relâcher ce bouquin avant de l'avoir achevé (et qu'il vous ait achevé en retour au passage), foi de Nanette. Franchement, j'aurais pu vous éviter ma métaphore du trou noir fort peu ragoûtante mais je n'ai pas trouvé mieux, que voulez vous...

D'une part, j'escomptais d'Aurora Squad un univers extrêmement bien construit et riche en diversité et imagination doublé d'une intrigue forte en chocolat, qui déchire radicalement sa maman et à ce niveau-là, je n'ai absolument pas été déçue. D'autre part, l'on m'avait aussi promis un récit à la sauce Gardiens de la Galaxie, avec en outre cet humour caractéristique, reconnaissable entre mille, que j'aime tant dans les deux films des Gardiens ainsi que des personnages marginaux, bras cassés qui vont produire un véritable ramdam du tonnerre réunis ensemble et former une authentique famille recomposée diantrement touchante et unique - le tout s'adressant à un public beaucoup plus ado/young adult que celui définitivement grand public des Gardiens. Là encore, j'ai obtenu ce que je recherchais avec l'escadron 312 ou six membres d'équipage de dix à quinze ans que moins que celui du Milano dans Les Gardiens de la Galaxie qui ont tous leur personnalité bien affirmée ainsi que leur vulnérabilité sous-jacente qu'ils vont chacun petit à petit laisser transparaître. Personnellement, je serais incapable de vous désigner mon favori parmi les sept. Entre la maternelle et extrêmement séduisante Scarlett, le leader né Tyler, le syldrathi (une espèce d'elfe de l'espace - on adore !) en conflit permanent avec lui même Kaliis, la navigatrice au tempérament explosif Cat, la réfléchie et émouvante Aurora ou bien encore l'asociale et exceptionnellement brillante Zila, vous concéderez que le choix est difficile ! Mais comme vous l'aurez sûrement remarqué, j'ai oublié de mentionner l'un des sept, à savoir Finian (Finn pour les intimes), et il s'agit très probablement de mon petit chouchou pour le moment. Pour ma part, je suis tombée sous le charme du côté bout en train et du caractère solaire de ce protagoniste, un peu à la Star Lord ou mon gardien de la galaxie préféré justement !

Pour conclure, je ne peux que vous recommander la lecture d'Aurora Squad : c'est palpitant, drôle, fascinant, surprenant, déchirant... Bref, ce titre réunit tous les ingrédients nécessaires pour faire passer à ses lecteurs un très agréable moment dont ils se souviendront pendant encore très longtemps. De mon côté, j'ai été indubitablement conquise et il me tarde désormais de mettre la main sur le tome deux ! ★★★★★

Nanette ♥

« Je préfère les gens qui sont légèrement hors normes ; au moins, ça les rend exceptionnels, non ? »⁣
Tags : Fiche lecture, Aurora Squad, épisode 1, éditions Casterman, Amie Kaufman, Jay Kristoff, Littérature américaine, 2019, 2020, science-fiction, space opera, young adult, aventure, espace, équipe, entraide, Amitié ♥, Famille ♥, courage, abnégation, amour, deuil, destinée extraordinaire, combats, menace, sauver la galaxie, mission, ingéniosité, action, humour, Excellente lecture !
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#Posté le lundi 04 mai 2020 08:26

FICHE BD : 20, allée de la danse - T1 : Amies et rivales

FICHE BD : 20, allée de la danse - T1 : Amies et rivales
• AUTRICE/SCENARISTE : Elizabeth Barfety.
• ILLUSTRATRICE : Laure Ngo.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse - Apprentissage - Grandir - Maturité - Compétition - Pression - Amitié - Entraide - Ambition - Angoisse - Solitude - Chagrin - Réconfort - Générosité - Abnégation...
• PAGES : 48.

Ma chronique de 20, allée de la danse - T13 : Le rêve américain : ici.
Ma chronique de 20, allée de la danse - T14 : Sous les projecteurs : ici.

La directrice vient de l'annoncer : deux élèves seront bientôt choisis pour danser sur la scène du Palais Garnier ! Etre sélectionné, tous les petits rats en rêvent... Mais Maïna a du mal à entrer en compétition avec ses amies. Elle préfère largement les aider, quitte à ne pas décrocher de rôle. Comment pourra-t-elle vivre sa passion pour la danse sans avoir l'esprit de compétition ?

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée à mon UNIQUE (voyez comme j'en suis fière, et je le revendique) achat de Montreuil, j'ai nommé le tome 1 de 20, allée de la danse en version BD. Ayant découvert cette série livresque sur le tard, j'étais extrêmement heureuse d'en découvrir le début par le biais d'un autre format, et ce, même si, étant donné que les tomes sont indépendants les uns des autres, il n'y a pas besoin d'avoir lu dans un ordre précis l'ensemble de la saga pour comprendre le gros de l'intrigue. Qu'importe, il me tenait à c½ur de suivre les aventures de mes petits rats d'opéra chéris depuis le tout début ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai été tout ce qu'il y a de plus satisfaite par cette lecture graphique !

En effet, j'ai vécu un moment tout doux de pur bonheur grâce à ce titre. J'y ai retrouvé toute la saveur et l'atmosphère espiègle et indéniablement stimulante des derniers volets de 20, allée de la danse ou ceux que j'ai pu lire jusqu'à présent. Cette histoire, c'est juste un authentique bonbon à déguster confortablement installé dans son lit la tête dans les nuages et les yeux parsemés d'étoiles, brillant d'un éclat tout nouveau et qui change la vie. Quant aux personnages, ils sont tellement attachants qu'on aurait juste envie d'entrer dans les pages pour être avec eux et vivre tous les chamboulements de leurs existences respectives à leur côté. En parlant des protagonistes, j'ai été ravie de constater que Maïna était l'héroïne centrale de ce premier tome. J'adore chacun des membres de ma bande de choc adorée mais Maïna reste résolument ma chouchoute et cet ouvrage me l'a bien prouvé ! Elle est si bienveillante, attentionnée et épatante qu'on ne peut que l'aimer de tout notre être.

Bien sûr, je ne peux pas clore cette critique sans vous parler de l'indéniable talent d'illustratrice de Laure Ngo. Je la remercie infiniment de m'avoir fait une Maïna si adorable en guise de dédicace, c'est certainement l'une des plus remarquables que j'ai pu recevoir de la part d'un auteur ou d'un dessinateur et je ne suis encore moins prête à me séparer de mon exemplaire d'Amies et rivales avec ça, vous pouvez me croire sur parole ! Plus sérieusement, je ne dirai qu'une chose au sujet de l'admirable travail que Laure Ngo a abattu pour donner vie en cases et en bulles à cette formidable série qu'est 20, allée de la danse, si ce n'est que personne n'aurait pu accomplir cette prouesse à sa place. PERSONNE. Il me tarde dès à présent de me procurer les prochains tomes quand ils sortiront pour continuer de m'extasier sur la finesse de son trait de crayon et la beauté des couleurs délicieusement pastel de cette BD, qui correspondent à mon sens à merveille à cet univers si particulier et magique qu'est celui de la danse classique.

Pour conclure, je vous recommande chaudement de vous jeter sur ce premier tome de 20, allée de la danse. Que vous connaissiez la série livresque d'origine parue chez Nathan ou pas, foncez sur ce titre qui saura vous redonner du baume au c½ur et une foi farouche en vos rêves les plus grandioses (et également d'aller assister à une représentation de ballet séance tenante). Vous ne le regretterez certainement pas ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche BD, éditions Jungle, Miss Jungle, éditions Nathan, 20 allée de la Danse, Tome 1 ♥, adaptation de roman, Elizabeth Barféty, Laure Ngo, 2019, Littérature française, Jeunesse, Danse, apprentissage, grandir, maturité, compétition, pression, amitié, entraide, ambition, angoisse, solitude, chagrin, réconfort, générosité, abnégation, coup de coeur ♥
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#Posté le lundi 09 décembre 2019 16:14

Modifié le mercredi 19 février 2020 16:45

FICHE LECTURE : Un palais d'épines et de roses - T1

FICHE LECTURE : Un palais d'épines et de roses - T1
• TITRE V.O. : A Court of Thorns and Roses, book 1.
• AUTRICE : Sarah J. Maas.
• ANNÉE : 2015 (ETATS-UNIS), 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult, fantasy.
• THÈMES : Amour - Romance - Aventure - Conte revisité - Légendes - Malédiction - Secrets - Lourd passif - Souffrance - Dissimulation - Guerre - Cruauté - Torture - Faës - Surnaturel - Pouvoir - Courage - Famille - Survie - Abnégation - Fausses premières impressions...
• PAGES : 528.

En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l'irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n'a rien d'un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ?
A l'évidence, Feyre n'est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d'origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour mon avis sur Un palais d'épines et de roses, le premier tome de la saga éponyme événement depuis quelque temps déjà écrit par Sarah J. Maas. Je remercie infiniment ma petite Junette de m'avoir donné ce livre. Cela faisait si longtemps que je souhaitais le découvrir ! Il s'agit en effet non seulement d'une réécriture de contes, ou le genre de lecture dont je raffole totalement, mais aussi de la réadaptation d'un de mes contes préférés de tous les temps, à savoir La belle et la bête. Vous l'aurez compris, il n'en fallait pas plus pour m'attirer telle l'abeille par le bon miel. Et force est de constater qu'Un palais d'épines et de roses m'a tout bonnement conquise !

Déjà, pour ce qui est de la réécriture de cette fable légendaire qu'est La belle et la bête en soi, je trouve que Sarah J. Maas s'est tout à fait bien débrouillée. Elle a su reprendre tous les éléments fondamentaux du conte et les remanier à sa sauce sans dénaturer ce dernier et tout en créant un univers à part qui n'appartient qu'à elle et à son imagination fourmillant de bonnes idées qui ont eu de quoi me laisser bouche bée et les mirettes grandes ouvertes et scintillantes de mille feux. J'ai effectivement été fascinée par tout l'historique partagé par les faes et les humains, toute cette mythologie et ces traditions inventés quasiment ex nihilo par l'écrivaine et qui donnent au monde de l'héroïne Feyre tout son charme et sa personnalité. La Cour du Printemps, qui est le lieu où se déroule essentiellement l'intrigue dans ce premier tome, n'a clairement rien à envier au château de la Bête de Jeanne-Marie le Prince de Beaumont (ou de Gabrielle de Villeneuve, en fonction de la version du conte que vous préférez), bien au contraire ! Cette vaste propriété m'a littéralement enchantée et à mon sens, elle dégage une aura à la Cocteau ou la Disney, un savant mélange de l'esthétique et de l'ambiance de mes deux adaptations cinématographiques préférées de ce conte si cher à mes yeux qui produit à la lecture une atmosphère incomparable a aucune autre et assurément enivrante. J'avais purement et simplement le désir impérieux de rester dans ce palais pour toujours, sans jamais que l'on m'en déloge.

Concernant Feyre, je l'ai immédiatement adoré. Bon, d'accord, je l'admets, je mens un peu car le crime qu'elle commet au tout début de l'histoire et qui est le véritable élément déclencheur de tout ce qui suit m'est resté un bon bout de temps en travers de la gorge. Cependant, cela m'a justement bien prouvé que Feyre n'était pas une jolie princesse/demoiselle en détresse irréprochable, loin de là. Sarah J. Maas a choisi de prendre le personnage de la Belle tel qu'on le connaît, gracile, à la beauté parfaite et pure, d'une gentillesse et d'une bienveillance sans nom, totalement à contre-courant, même en ce qui concerne la grande et vorace passion que les studios Disney lui ont attribué, j'ai nommé... la lecture ! En effet, Feyre sait à peine lire avant d'être embarquée à la Cour du Printemps. Son talent à elle, c'est la peinture (et le tir à l'arc aussi). C'est sa façon bien personnelle de déchiffrer, de "lire" le monde qui l'entoure, dans toute la magnificence de sa myriade de couleurs, et cette manière de percevoir les choses et les êtres m'a profondément émue. Pour résumer le personnage qu'est Feyre, je dirais que c'est une protagoniste de sa propre histoire extrêmement courageuse, qui met sa famille pourtant peu reconnaissante de la multitude de ses sacrifices au centre de tout, et qui ne manque certainement pas de répartie et d'audace. J'ai également beaucoup apprécié le fait que l'autrice n'en ait pas fait un parangon de beauté classique mais une jeune femme forte au magnétisme presque bestial, tout bonnement singulier. Feyre est une héroïne de fantasy ou même simplement un protagoniste féminin qui sort du lot, c'est indéniable et elle n'a pas manqué de me surprendre à moult reprises au fil de l'avancée de l'intrigue. Chapeau la demoiselle !

Pour ce qui est des autres figures importantes de l'histoire, j'ai personnellement instantanément succombé au sex-appeal (oui, oui, sortons les grands mots !) de Tamlin, le protagoniste masculin de cette aventure épique que nous propose Sarah J. Maas au pays des grands faes. Je sais que mon beau et noble seigneur de la Cour du Printemps est très peu tenu en estime par les autres innombrables lecteurs de la saga mais qu'importe : malgré le fait que le gaillard ne soit assurément pas exempt de défauts, cela ne m'empêche pas de l'aimer de toutes mes forces et de le soutenir mordicus face à ses réfractaires de la conséquente team Rhysand. Eh oui, je fais ma marginale en déclamant à corps et à cri à qui veut bien l'entendre que je n'apprécie pas le moins du monde Rhysand. C'est même pire que cela : je ne peux clairement pas voir le loustic en peinture ! Je sens que je vais m'attirer les foudres de ses nombreux partisans et partisanes mais je l'assume fièrement, vous pouvez le croire. D'où ma réticence coriace à me procurer la suite de la série malgré la délectation évidente avec laquelle j'ai dévoré ce premier tome. Je vous explique : si j'ai adoré chaque petit moment de complicité et d'engueulades croustillantes entre Feyre et Tamlin, si je suis tombée en pâmoison face à la puissance de leur amour (voyons, je ne spoile personne ici, vous vous y attendiez, non ?), en revanche, l'arrivée de Rhysand dans la seconde partie du récit m'a laissée totalement de marbre. Ou plutôt, non : je ne peux pas dire qu'elle ne m'a fait ni chaud, ni froid car elle m'a donné envie de m'arracher les cheveux et de me cogner la tête contre les murs. Tout le contraire d'une preuve d'indifférence, donc. Déjà que cette seconde partie est d'une atrocité sans nom au niveau de ce qui s'y passe et une torture infinie à lire comparée à la douceur et à la beauté pure (ou peut-être pas tant que ça...) de la première, l'introduction de Rhysand dans le récit a été le pompon sur la pomponette comme dirait l'adage. Très sincèrement, je ne comprends pas comment autant de lecteurs ont réussi à être séduits par un tel bellâtre. Je ne dis pas que Tamlin est un modèle de vertu à côté, loin de là, mais j'ai fait mon choix et je ne le renierai certainement pas ici. J'aurais à la rigueur largement préféré que Feyre doive se rapprocher comme elle le fait avec Rhysand de Lucien, c'est dire ! Non pas que j'ai une dent contre Lucien, bien au contraire (même s'il est vrai que nos relations n'aient pas débuté de la meilleure des manières), simplement, c'est le meilleur ami de Tamlin, son bras droit, son pilier, et de l'imaginer avec Feyre, ce serait la pire des trahisons que je pourrais commettre envers mon petit bichon (pas le surnom idéal à donner à un individu mi-homme mi-bête, n'est-ce pas ?) ! Néanmoins, Lucien serait un bien meilleur parti que Rhysand à mes yeux, qu'on se le dise ! Il peut paraître antipathique au premier abord mais c'est en réalité un homme loyal, droit dans ses bottes, plein de ressources et qui ne manque pas de bons conseils à donner à qui sait les entendre. C'est aussi une oreille attentive qui prendra toujours la peine de vous écouter. Il m'a fait penser à un savant mix entre Lumière et Big Ben : extrêmement taquin et consciencieux à la fois, la meilleure addition qui soit ! D'ailleurs, puisque l'on part dans les comparaisons, Rhysand ferait à mon sens un Gaston parfait... en mille fois plus ignoble et insupportable. D'accord, d'accord, j'arrête de cracher mon venin, mais il fallait bien que ça sorte !

Pour conclure, je dirais que ce premier tome d'Un palais d'épines et de roses m'a véritablement conquise : la Cour du Printemps m'a purement et simplement enchantée, je suis tombée en amour pour Feyre et Tamlin (et pour Lucien aussi, pauvre choupinours, il ne faut pas le laisser dans un coin) et je sens que d'autres personnages du récit nous réservent de sacrément belles surprises dans les tomes à venir. Malheureusement, je ne sais toujours pas si je me lancerai dans la lecture de ces derniers car le peu que j'en ai entendu n'envisage rien de bon, à mes yeux du moins. Du coup, je préfère me contenter du COUP DE C¼UR somme toute monumental que j'ai eu pour ce tome 1, cela me convient parfaitement pour le moment. Mais après tout, il ne faut jamais dire jamais... L'avenir nous dira si j'aurais in fine changé d'avis et laissé sa chance au reste de la saga !

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La Martinière jeunesse, un palais d'épines et de roses, Trilogie, Tome 1 ♥, Sarah J. Maas, Littérature américaine, 2015, 2017, Young Adult, Fantasy, Amour ♥., Romance ♥, aventure, conte revisité, légendes, malédiction, secrets, lourd passif, souffrance, dissimulation, guerre, cruauté, torture, faës, surnaturel, pouvoir, courage, famille, survie, abnégation, fausses premières impressions, coup de coeur ♥
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#Posté le jeudi 12 décembre 2019 12:54

Modifié le mardi 18 février 2020 05:28

FICHE LECTURE : Les Victorieuses

FICHE LECTURE : Les Victorieuses
• AUTRICE : Lætitia Colombani.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Liberté, espoir, humanité, solidarité, portraits de femmes, force, courage, révolte, détermination, persévérance, abnégation, foi, générosité, lutte contre la précarité, croyance, espérance, combat d'une vie, amour de son prochain, colère, indignation, désarroi, impuissance, être utile, bonté, tendresse, chagrin, chaleur humaine, dépression, se réinventer, trouver un sens à sa vie, histoire vraie, destins extraordinaires, bienfaiteurs de l'ombre, reconnaissance, faire le bien autour de soi, se battre pour un monde meilleur...
• PAGES : 222.

A 40 ans, Solène a tout sacrifié à sa carrière d'avocate : ses rêves, ses amis, ses amours. Un jour, elle craque, s'effondre. C'est la dépression, le burn-out.

Tandis qu'elle cherche à remonter la pente, son psychiatre l'oriente vers le bénévolat : sortez de vous-même, tournez-vous vers les autres, lui dit-il. Peu convaincue, Solène répond pourtant à une petite annonce : « association cherche volontaire pour mission d'écrivain public ». Elle déchante lorsqu'elle est envoyée dans un foyer pour femmes en difficultés... Dans le hall de l'immense Palais de la Femme où elle pose son ordinateur, elle se sent perdue. Loin de l'accueillir à bras ouverts, les résidentes se montrent distantes, insaisissables. A la faveur d'un cours de Zumba, d'une lettre à la Reine d'Angleterre ou d'une tasse de thé à la menthe, Solène va découvrir des femmes aux parcours singuliers, issues de toutes les traditions, venant du monde entier. Auprès de Binta, Sumeya, Cynthia, Iris, Salma, Viviane, La Renée et les autres, elle va se révéler étonnamment vivante, et comprendre le sens de sa vocation-: l'écriture.

Près d'un siècle plus tôt, Blanche Peyron a un combat. Capitaine de l'Armée de Salut, elle rêve d'offrir un toit à toutes les femmes exclues de la société. Sa bataille porte un nom : le Palais de la Femme.

Le Palais de la Femme existe. Lætitia Colombani nous invite à y entrer pour découvrir ses habitantes, leurs drames et leur misère, mais aussi leurs passions, leur puissance de vie, leur générosité.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique des Victorieuses, ou un livre que j'avais une envie folle de dévorer à l'instant même où j'ai découvert son existence. La raison à cela est simple : il y a un peu plus de deux ans, j'avais eu un énorme COUP DE C¼UR ♥ pour le premier roman de Laetitia Colombani, à savoir La Tresse (que tout le monde devrait avoir déjà lu, soit dit en passant), dont vous pouvez consulter ma chronique ici. J'étais donc juste impatiente à l'idée de retrouver la plume lumineuse, pleine de sagesse et de justesse, de cette autrice selon moi incontournable de la littérature française contemporaine actuelle. Je remercie infiniment les éditions Grasset de m'avoir fait une nouvelle fois confiance en me faisant parvenir ce merveilleux roman qu'est Les Victorieuses et sur ce, place à ma critique littéraire qui, je l'espère fortement, sera à la hauteur de ce magnifique récit de vie(s) que nous offre à lire Lætitia Colombani et vous donnera le désir irrépressible de découvrir cette petite pépite par vous-même !

Ce que j'ai particulièrement apprécié avec ce livre, c'est le fait que Lætitia Colombani nous propose de suivre de façon parallèle deux récits rondement bien menés qui, pardonnez-moi l'expression, nous prennent aux tripes dès le départ. On reconnait bien là toute l'intelligence et la sensibilité de l'autrice qui a décidé une fois encore, et à raison, de nous parler de destins fictifs ou non (par ailleurs, ici, l'un d'entre eux, et certainement le plus époustouflant de tous de surcroît, ne relève guère de la fiction) de femmes extraordinaires qui nous touchent en plein c½ur et qui nous bouleversent l'âme. J'ajouterai que ce qui rend ce roman si beau et poignant, c'est que Lætitia Colombani nous narre l'histoire de ces figures féminines d'exception avec un naturel déconcertant. Ce que je souhaite dire par là, c'est que la romancière dépeint ses protagonistes de telle façon que c'est comme si elles étaient là, sous nos yeux, sans fard et sans artifice, avec leurs sentiments complètement mis à nus, plus magnifiques et victorieuses que quiconque, c'est le cas de le dire. Comme pour La Tresse, j'ai trouvé son écriture limpide, claire comme de l'eau de roche ; dans ce qu'elle a à dire, à poser sur le papier tel un véritable épanchement du c½ur, Lætitia Colombani va droit au but, au fond des choses, elle nous présente et décrit le réel tel qu'il est vraiment, avec toutes ses horreurs qu'on considère depuis belle lurette comme "acceptables", ce qui est à mon sens une véritable infamie, mais aussi avec ses instants de grâce au goût de petit miracle. Une chose est sûre : en lisant ce roman, je me suis sentie directement concernée, interpellée. J'avais la sensation que Lætitia Colombani avait su briser son quatrième mur d'encre et de papier pour mieux nous prendre à parti et nous faire comprendre que, cette histoire qu'elle nous livre avec beaucoup de clairvoyance et de grandeur d'âme et d'esprit, c'est la nôtre aussi. On peut en être les acteurs au lieu de jouer constamment aux spectateurs passifs. Ce monde qui déraille complètement, il nous appartient comme nous lui appartenons et c'est donc à nous qu'il incombe de faire changer les choses si c'est cela que nous souhaitons de tout notre être.

Pour ce qui est des personnages, je me suis instantanément attachée à eux tous. Il ne pouvait tout simplement pas en être autrement. Ils n'existent peut-être pas exactement tels que Lætitia Colombani les a inventés mais, si on y réfléchit rapidement et simplement, ils pourraient être n'importe qui de notre connaissance directe ou indirecte. Au fond, pour la plupart d'entre eux, j'ai même envie de vous dire pour l'ensemble des personnages de ce récit, on les rencontre tous les jours ou presque mais on ne les REGARDE jamais. A bien y repenser, Les Victorieuses est à mes yeux une sorte d'équivalent en version roman de la superbe chanson Another Day in Paradise ♫ de Phil Collins qui nous prêche (je ne pouvais pas utiliser meilleur verbe pour cette chronique je pense) d'ouvrir les yeux sur la cruauté sans nom et l'injustice effarante du monde dans lequel nous vivons et d'apprécier à leur juste valeur les plus petites choses de la vie, celles qui nous semblent garanties comme avoir un toit au-dessus de la tête et de quoi s'acheter ce que l'on veut en courses sans trop se restreindre alors qu'en réalité, nous avons une chance inouïe de pouvoir bénéficier d'un tel confort et d'éprouver une telle sensation de sécurité. Mais avant toute chose, cette musique et ce livre nous apprennent à voir l'autre, le miséreux, non pas comme un repoussoir auquel se comparer afin de se sentir mieux dans sa peau car on sait que l'on a beaucoup plus que lui ou comme un déchet, dommage collatéral d'une société de surconsommation et du chacun pour soi qui sature à tous les niveaux, mais comme un individu qui possède son identité qu'on ne peut pas lui arracher contrairement à tout le reste (et encore, même ça, cela se vole ou se nie, c'est tout bonnement monstrueux), ses rêves, ses espoirs, son passé qui l'a mené dans cette fort mauvaise passe et qui, comme tout un chacun, a le droit de tourner son regard vers l'avenir et d'y croire encore. Certes, c'est aller un peu vite en besogne que de tout de suite faire l'amalgame avec ce morceau légendaire, l'un de mes grands favoris, pour ne pas dire mon préféré de tous les temps, de Phil Collins. Bien sûr que les deux ½uvres ont leurs caractéristiques et leur personnalité qui leur sont propres ; en revanche, ce qui est certain, c'est qu'elles nous font toutes deux ressentir un similaire sentiment d'authentiques indignation et désarroi, de culpabilité, de honte et de dégoût de soi-même aussi. Que ce soit la vieille femme aux pieds calleux qui ne semblent même pas digne de porter des chaussures aux yeux des ignobles âmes qui se croient soit-disant bien-pensantes d'Another Day in Paradise ou les laissées-pour-comptes, écorchées vives des Victorieuses, chaque expérience de vie narrée par le biais d'une douce et tragique mélodie ou grâce à la plume brutale mais éclairante de Laetitia Colombani m'a purement et simplement brisé le c½ur en mille morceaux et m'a rappelé également l'importance, la nécessité de voir au-delà des apparences et des préjugés qui nous polluent l'esprit afin de mieux nous rendre aveugles à la souffrance et aux besoin d'autrui, afin de nous épargner à nous-même de porter ce fléau qu'on laisse volontiers sur les épaules de personnes bien plus courageuses et honorables que nous. Ce roman m'a rappelé que, plus que jamais, nous ne prenons la peine de regarder plus loin que le bout de notre nez. Qui plus est, nous faisons généralement montre d'une condescendance, voire pire, d'une indifférence, indubitablement insupportable alors que ces personnes dites "marginales" (parce qu'on le veut bien, soyons-en au moins conscients) telles que l'immigrée Binta, l'orpheline Cynthia, la transsexuelle Iris, l'ancienne SDF La Renée ou encore l'enfant déracinée pour son propre bien Sumeya pour ne citer qu'elles ont énormément à nous inculquer, notamment en ce qui concerne le respect de notre dignité et de celle d'autrui, ainsi que l'écoute de notre conscience. En clair, en lisant Les Victorieuses, on se prend UNE CLAQUE EN PLEINE FIGURE. Et ce n'est pas plus mal car il serait grand temps qu'on se réveille et qu'on agisse sérieusement, et ce à tous les points de vues.

Concernant les deux héroïnes centrales de l'histoire, je me suis énormément identifiée à Solène qui, au début du roman, était encore une femme résolument moderne, brillante, pressée, qui prenait tout sur elle afin de ne pas décevoir ses proches et sa clientèle, toujours à faire des concessions et à mettre ses véritables désirs et aspirations entre parenthèses et qui, par la suite, va se révéler être une personne fatiguée, esseulée, perdue, anéantie, brisée, lessivée par une existence qui ne lui convient plus, par les colossales et abrutissantes attentes de ses proches qui l'enfermaient jusque là dans un carcan étouffant, insoutenable, à l'empathie néanmoins extrême et tout ce qu'il y a de plus affectée par ce qui se passe autour d'elle, par ce qu'elle entend et assimile (ou plutôt justement, n'accepte pas et se bat de toutes ses forces pour que de telles effroyables réalités ne subsistent plus), et qui souhaite avant tout se rendre UTILE. Avec nos nombreux points communs, je ne pouvais que profondément et sincèrement affectionner Solène et l'encourager du fond du c½ur dans sa nouvelle voie vers une meilleure, une version beaucoup plus fidèle et saine d'elle-même à la volonté inébranlable d'aider les autres et de faire de son maximum pour leur rendre ce qu'ils sont parvenus à lui apporter de précieux et d'inestimable. Néanmoins, ma véritable révélation avec ce roman a été le personnage de Blanche Peyron qui a bel et bien existé. Et j'ai envie de dire heureusement car cela réchauffe le c½ur. Comment vous résumer le parcours résolument atypique et hors du commun de cette femme qui se passe de mots, de superlatifs pour la décrire ? Eh bien, je ne le ferai point car il suffit de lire ce roman pour faire la connaissance de ce bon ange, de cette soldate dont les armes étaient la générosité et la persévérance. Persévérance dans son chemin de foi menant à un monde égalitaire où la pauvreté serait enfin nulle et non avenue, comme elle aurait dû toujours l'être depuis la nuit des temps. Rien que pour m'avoir fait découvrir le tempérament assurément inspirant et exemplaire de Blanche ainsi que son incroyable (mais vrai) destin, ce roman est devenu de façon foudroyante et immédiate une valeur sûre de ma bibliothèque vers laquelle je retournerai sans cesse afin d'obtenir des réponses à la multitude de questions qui m'assaillent infatigablement. Très sérieusement, je me demande comment j'ai fait pour vivre vingt-et-un ans de ma vie sans avoir connaissance du vécu de cette femme et de son remarquable époux qui forcent l'admiration. A vrai dire, je considère cette bévue de ma part, et de celle de la plupart d'entre nous, je n'en doute pas, comme le plus abominable des scandales. J'adresse toute ma gratitude à Laetitia Colombani d'avoir été celle qui a rectifiée le tir en rendant, près d'un siècle plus tard, enfin justice avec Les Victorieuses à cet admirable couple et à tout ce qu'ils ont accompli de gigantesque au nom de leur honneur et de leur devoir. Une grande femme qui rend hommage à une autre, je dirais qu'on ne pouvait faire mieux.

Pour conclure, je dirais que Les Victorieuses est un roman à lire ABSOLUMENT, séance tenante, au moins une fois dans sa vie. Ou même plusieurs fois, après tout, pourquoi s'en priver ? Ne vous gênez surtout pas. Je le dis très sincèrement, vous ne pourrez que tomber amoureux de ce livre pétri d'humanité et dont chaque phrase, chaque mot choisi, est criante de vérité. Vous l'aurez compris, Les Victorieuses est un diamant brut, un véritable petit bijou qui ne vous laissera certainement pas de marbre. En effet, il aurait de quoi faire fondre le c½ur de glace le plus résistant tant il parvient à nous frapper en plein c½ur et tant sa beauté compatissante est violente, indéniable, prodigieuse, croyez-m'en sur parole. Pour ma part, j'ai été véritablement saisie et séduite face une telle sensibilité et lucidité. J'espère sincèrement qu'une adaptation cinématographique des Victorieuses sera envisagée comme c'est le cas présentement pour La Tresse car il y a de quoi en faire un film coup de poing et définitivement mémorable. Mais en attendant qu'un éventuel scénariste (Lætitia Colombani herself, qui sait, personne ne saurait faire cela mieux qu'elle) se penche sur la question et polisse ce petit joyau pour le rendre conforme au domaine du septième art, il y a un long-métrage qui, lui, ne se laisse pas prier et c'est bien celui de notre vie quotidienne qui n'espère qu'une chose : qu'on la prenne en main et qu'on en fasse quelque chose qui en vaille considérablement la peine ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Éditions Grasset, Les victorieuses, Laetitia Colombani, 2019, contemporain, Liberté, espoir, humanité, solidarité, portraits de femmes, force, courage, révolte, détermination, persévérance, abnégation, foi, générosité, lutte contre la précarité, croyance, espérance, combat d'une vie, amour de son prochain, colère, indignation, désarroi, impuissance, être utile, bonté, tendresse, chagrin, chaleur humaine, dépression, se réinventer, trouver un sens à sa vie, histoire vraie, destins extraordinaires, bienfaiteurs de l'ombre, reconnaissance, faire le bien autour de soi, se battre pour un monde meilleur, Littérature française, Coup de foudre ♥
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#Posté le mercredi 11 septembre 2019 04:26

Modifié le mercredi 11 septembre 2019 09:58

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