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FICHE LECTURE : Le berceau

FICHE LECTURE : Le berceau

• AUTRICE : Fanny Chesnel.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Drame, deuil, accident, sédentarisme, ferme, campagne, ruralité, coupé du monde, famille, chagrin, solidarité, souffrance, douleur, tristesse, accablement, noirceur, morosité, routine, électrochoc, bouleversement, prise de conscience, rage, aventure, voyage, nouveaux horizons, Canada, Acadie, communauté, fierté, rencontre, quête, âme s½ur, petite-fille, espoir, renouveau, miracle, naissance, vie, lumière, amour, souvenirs, nostalgie, contemplation, avenir, doutes, incertitude, préjugés, enfermement, révolte, fête, célébration, révélation, liens, famille recomposée, jeunesse, vieillesse, énergie, joie, courage, promesse, aller de l'avant...
• PAGES : 263.

Joseph fabrique le berceau de sa première petite-fille, lorsqu'un coup de téléphone l'interrompt. Un crash d'avion : son fils dedans, son gendre aussi. Et la petite alors ? Sauve, bien vivante ! Prête à naître, car grandissant dans le ventre d'une mère porteuse canadienne choisie par le couple homosexuel. Joseph n'a jamais foutu les pieds hors de sa Normandie natale, il a passé sa vie dans une ferme, vendu ses vaches, enterré sa femme : il n'a plus que cette enfant en tête. Alors il part. À la rencontre de la minuscule promesse qui prolonge l'existence de son fils. À la rencontre de la jeune étrangère, farouche et indomptable, qui la couve. Rien n'est simple dans cette histoire, mais il se lance, à plein régime, dans une réinvention audacieuse et poignante de la famille contemporaine.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman contemporain lumineux et porteur d'espoir, d'un roman qui nous parle de la vraie vie et des sentiments humains avec beaucoup de fraîcheur, et une sincérité désarmante aussi. Je vais vous inviter avec ma critique à vous laisser emporter par Le berceau de Fanny Chesnel, une jeune autrice que j'ai découvert avec un immense plaisir grâce à ce livre qui sait nous prendre par la main et nous rassurer, sans pour autant nous bercer d'illusions. Comme je vous l'ai dit un peu plus tôt, ce titre nous parle de la réalité, sans chichis ni artifices. Cette réalité peut nous frapper de plein fouet, nous faire mal, nous forcer à nous réveiller et à faire face à un monde qui nous dégoûte, dans lequel on ne trouve généralement pas notre place. Mais elle peut aussi avoir un petit goût de miracle, qu'il faut prendre le temps de savourer à chaque seconde qui passe. Et je remercie infiniment le site lecteurs.com pour l'envoi de ce livre. Cette piqûre de rappel fut salvatrice.

Pour commencer, ce que j'ai énormément aimé avec ce roman, c'est la manière dont il est écrit. Non seulement on vit l'histoire à travers les yeux de Joseph, un retraité pas comme les autres qui s'est très vite fait une grande place dans mon petit c½ur, mais en plus, j'avais l'impression d'avoir constamment accès à ses pensées en temps direct. C'était comme si je lisais littéralement son flot de pensées, c'est le cas de le dire. Enfin, presque, car Fanny Chesnel y met tout de même les formes. Si cela avait été écrit de façon toute spontanée, sans même corriger le premier jet comme pouvaient le faire d'immenses auteurs comme Virginia Woolf ou James Joyce, qui ont justement instauré le fameux principe du "stream of consciousness", j'aurais trouvé cela brillant mais aussi sûrement passablement indigeste. Ici, on suit ce qui se passe dans la petite caboche tourmentée de mon cher Joseph sans que l'on se sente perdu ou agacé. Juste profondément fasciné par la manière de réfléchir de cet être humain d'apparence insignifiant mais qui va accomplir de grandes et belles choses.

En effet, Joseph pourrait être M. Tout-le-monde, et c'est justement le rôle qu'il a joué une bonne partie de sa vie durant. Ce qui fait toute la différence avec Le berceau, c'est qu'à aucun moment l'autrice ne se permet de juger le personnage principal de son intrigue, de faire preuve de condescendance. Au contraire, elle traite son évolution avec énormément de tendresse et de sensibilité. Joseph m'a fortement rappelé le protagoniste décrit dans la superbe chanson des Innocents, Un homme extraordinaire, exception faite que l'on délaisse ici la Bretagne, son Finistère et ses longues plages de silence pour la beauté brute de pomme et sans fard de la Normandie. Joseph est tel l'homme dépeint dans les paroles extrêmement vraies et pleines de justesse de ce morceau : on se demande sérieusement si l'on se souviendra un jour de lui, de cet homme dont le seul exploit a été de construire sa vie autour de sa famille et des bêtes dont il a toujours pris soin dans sa ferme qui sent bon l'amour du bien fait et du solide. Eh bien moi, je peux vous assurer que je ne suis pas prête d'oublier Joseph. Cela serait fortement difficile et je n'en ai même pas la moindre envie. Je suis tombée amoureuse de la simplicité d'être profondément touchante de ce vieil homme éprouvé par la vie et par la perte, comme tout un chacun, de son petit côté taciturne irrésistible dans lequel je me suis beaucoup reconnue, et surtout de la façon dont il se sert de ses cinq sens. Joseph, dans sa façon d'être, vit profondément les choses, même celles les plus élémentaires, et, à travers lui, j'avais la sensation que ma vue s'était accrue, que mon ouïe s'était affinée, que mon toucher était plus alerte, que mon odorat était plus éveillé, que les choses de l'existence avaient plus de saveur. C'était comme si mon environnement, ou plutôt le sien, me paraissait plus lumineux, plus attirant, plus vibrant, plus savoureux, plus palpable. Il y avait définitivement quelque chose en plus, quelque chose d'indescriptible que Joseph m'a permis de ressentir, comme si cet éclat de magie que l'on recherche tous à un moment donné était à portée de main au cours de ma lecture. Cela n'a duré qu'un bref instant, le temps que je dévore ce livre et que j'atteigne à vitesse grand V son point final, à regret, mais cette étincelle était là. Elle a brillé, j'ai pu l'apercevoir, la ressentir au plus profond de mon être. En réalité, elle a toujours été là, et c'est Joseph qui me l'a rappelé. Je lui en serai toujours infiniment reconnaissante.

Ce récit est aussi teinté de nostalgie, une nostalgie qui broie notre c½ur dans son étau mais qui panse aussi les blessures les plus béantes. Ces moments où Joseph se souvient de son fils qui était à la fois si différent de lui et dont il était tellement fier m'ont touchée en plein c½ur. J'ai trouvé cela très fort car ces flashbacks qui ont un goût amer de bonheur perdu à tout jamais sont notre unique moyen de nous rapprocher d'Emmanuel, le fils bien-aimé qui a rejoint les étoiles, ou plutôt les profondeurs insalubres de l'océan Atlantique. En effet, en tant que lecteur, on ne rencontrera jamais cet homme accompli et qui se préparait à être un père formidable en chair et en os, si je peux m'exprimer ainsi. Il ne vit qu'à travers les instantanées que Joseph garde précieusement de lui dans sa mémoire, ces moments de vie commune, ces instants capturés aussi puissants et captivants que la plus époustouflante des magies. Et cela suffit. Cela suffit à nous faire ressentir tout l'amour que ce père taciturne, un peu rabougri, profondément touchant avait, a toujours pour son fils prodige. Cela suffit pour que nous entrapercevions le véritable Emmanuel, l'enfant rêveur, meilleur ami des livres et de tout leur savoir, baroudeur-en-devenir au c½ur grand comme ça et à la volonté de titan. Surtout, cela nous rappelle l'amour qui nous étreint le c½ur quand l'on songe à sa propre famille et à la préciosité de ce lien qui nous unit à elle, un lien qui demande à être soigneusement entretenu car il peut se briser en un instant, qu'on l'ait décidé ou non.

Concernant les deux autres personnages principaux de ce récit, ils ne sont pas non plus en reste. J'ai tout simplement adoré ce trio de choc qui se consolide progressivement, dont les trois membres apprennent à se connaître petit à petit, à se pardonner aussi les erreurs que chacun a pu faire par le passé pour mieux regarder vers l'avenir ensemble. Si Abigail, la fameuse mère porteuse, m'a pas mal agacée au début, je me suis vite rendue compte que je me permettais de la juger sans aucun scrupule, alors que son estime de soi est déjà faible et qu'elle essaye de s'en sortir comme elle peut. Ce roman m'a aussi appris à regarder au-delà de mon petit nombril, et je pense que c'est un travail auquel on doit tous s'exercer chaque jour de notre vie, qui que nous soyons. Mon plus gros coup de c½ur va à l'enfant d'Abigail, Ava, cette petite fille qui est définitivement la chair de sa chair et qui m'a impressionnée de par sa déconcertante maturité, qui contraste singulièrement avec l'innocence et la joie de vivre qui se dégagent de ce si jeune être.

Pour conclure, je vous invite tous chaleureusement à plonger dans la lecture du Berceau, à faire la démarche de suivre Joseph, mon cher petit Bichon, dans son aventure trépidante en Acadie, région canadienne aux souches françaises que j'avais adoré étudier en cours et que j'ai été ravie de retrouver au c½ur de ce récit. Ce qui fait surtout plaisir à voir, c'est cette communauté unie qui continue de célébrer ses racines, ses traditions immuables qui rendent ses membres à part, qui construisent leur identité, qui leur apportent félicité et fierté au quotidien, même quand ils l'oublient, ce qui arrive bien trop souvent. Cela résume bien le principal message véhiculé par ce roman : ne jamais oublier d'où l'on vient, toujours garder l'esprit ouvert et se soutenir les uns les autres. Il y a toujours une famille qui nous attend quelque part... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, Lecteurs.com, Flammarion, 2019, Fanny Chesnel, Le berceau, Littérature française, Roman contemporain français, Drame, deuil, accident, sédentarisme, ferme, campagne, ruralité, coupé du monde, famille, chagrin, solidarité, souffrance, douleur, tristesse, accablement, noirceur, morosité, routine, électrochoc, bouleversement, prise de conscience, rage, aventure, voyage, nouveaux horizons, Canada, Acadie, communauté, fierté, rencontre, quête, âme s½ur, petite-fille, espoir, renouveau, miracle, naissance, vie, lumière, amour, souvenirs, nostalgie, contemplation, avenir, doutes, incertitude, préjugés, enfermement, révolte, fête, célébration, révélation, liens, famille recomposée, jeunesse, vieillesse, énergie, joie, courage, promesse, aller de l'avant, Très bonne lecture
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#Posté le dimanche 07 avril 2019 16:54

Modifié le samedi 13 avril 2019 09:54

FICHE LECTURE : Tous les âges me diront bienheureuse

FICHE LECTURE : Tous les âges me diront bienheureuse
• AUTRICE : Emmanuelle Caron.
• ANNÉE : 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Destin de femme, Russie, France, Angleterre, bolchévisme, mafia russe, violence, mort, drame, secrets, mystères, Histoire, bouleversements, confession, vérité,...
• PAGES : 272.

Qui est Ilona Serginski ? Qui est cette vieille femme, que sa petite fille, Eva, croit si bien connaître, et qui vit recluse dans une maison de retraite bretonne ? Aux portes de la mort, Ilona se met à parler une langue inconnue et réclame un prêtre pour confesser les crimes d'une existence dont il apparaît soudain que personne n'a démêlé les secrets. D'où vient-elle vraiment, quelle est son histoire ? Pour y répondre, il faudra plonger dans les replis de la tragédie russe et soviétique, et suivre la lignée d'Ilona, depuis les remous de la guerre civile en 1917, jusqu'à aujourd'hui. Traversant tous les âges, Ilona sera tour à tour la fille adorée d'un assassin, l'idole prostituée d'un ogre mafieux et la mère sacrifiée d'une enfant trop brillante. Ce premier roman dévoile le destin d'une femme, emblème de son siècle passionné et violent.

FICHE LECTURE : Tous les âges me diront bienheureuse
ஜ MON AVIS :

Que dire, que dire...

Tout d'abord, un immense merci aux éditions Grasset de m'avoir à nouveau accordé leur confiance et pour ce chaleureux envoi qui me faisait grande envie (merci Emilie aka Bulledop d'avoir présenté ce livre dans C'est au Programme). Paru à cette rentrée littéraire, ce premier roman signé Emmanuelle Caron m'a donc permis de découvrir une nouvelle autrice au sein du paysage littéraire, par le biais de l'histoire rocambolesque, teintée de faibles lueurs de lumière jusqu'à la sortie tant attendue de ce tunnel de mort, de fuite, d'errance et de soumission pour une femme à la beauté glacée de Russie prénommée Ilona.

Cette histoire de toute une vie va nous ramener loin de notre époque actuelle, dans une URSS bolchévique, violente et sanglante, où l'on tue ou bien l'on est tué. C'est dans cette environnement particulièrement hostile et malsain que va grandir la jeune Ilona Serginski. Suivant l'idéal de son père, un pope dévoué au communisme, elle va devenir assassine et vendre son corps et son âme à une cause qui la dépasse entièrement. La vie ne lui aura fait aucun cadeau, si ce n'est en la personne du petit poupon Eva, mais à quel prix... En tout cas, Ilona ne lui pardonne pas, à cette existence tâchée, et elle ne se le pardonne pas non plus. Ce passé qui lui ronge les entrailles et qui continue à hanter sa conscience, Eva, sa petite-fille bien aimée, n'en sait strictement rien. A ses yeux, Ilona est sa baba chérie, sa Babouchka à laquelle elle est tant attachée, et qu'elle relie dans son esprit à la Bretagne de son enfance, faite de douceur, de crêpes, et d'une atmosphère paisible et rassurante. Mais derrière le soleil, se cache la lune...

Ce récit avait toute l'étoffe pour en devenir un grand, une épopée humaine spectaculaire qui nous amène sur le chemin à reculons de la rédemption d'une femme, de sa prise de conscience qu'elle était manipulée et abîmée entre les mains d'un marionnettiste effarant et terriblement séducteur qui en avait fait sa poupée de chair et de sang. Or, ce combat de femme sur lequel l'épée de Damoclès plane constamment ne m'a pas entièrement convaincue. Je refais mon expérience de lecture avec beaucoup de "si". Je me dis que, si j'avais été dans de meilleures dispositions, moins fatiguée de ma semaine d'études (qui m'ont fait repoussé cette lecture à beaucoup plus tard que prévu par ailleurs, toutes mes plus sincères excuses), si je n'avais pas lu ce roman de moins de trois cent pages d'une traite, si j'avais pris le temps d'étudier plus en profondeur les spécimens humains qui y sont présentés, en m'arrêtant plus sur les détails, peut-être que mon ressenti en demi-teinte aurait été différent. En tout cas, je retiens une chose importante, et un bon point sur ce roman : il nous donne envie de le redécouvrir. Rares sont les livres qui nous font un tel effet dans notre société de consommation.

Je déplore néanmoins une narration trop fragmentaire à mon goût, avec quelques allers-retours et la suite d'une autre trame qui m'ont soit semblé inutiles, soit m'a déroutée. Je m'attendais à un récit plus linéaire, avec un flashback permanent entre le passé tumultueux et traumatisant d'Ilona, son cheminement semé d'embûches et de souffrance vers la libération émotionnelle, physique et morale, et le passé entre la Babouchka et sa petite fille adorée, la reconstruction d'une femme forte au c½ur et l'âme meurtris, qui peut enfin goûter à un amour et à un mode de vie purs. Tel était ma vision des choses. Or, le récit ne nous présente qu'une infime partie de la relation entre la Baba et sa petite Eva, qui a permis à la Eva désormais adulte de grandir choyée et forgée pour affronter le réel, éduquée par une femme aimante, reconnaissante, et si brave. Même si cela peut sembler évident, cet amour si enraciné et puissant que les deux femmes se portent, d'une génération à une autre, ces moments de tendresse et de bonheur entre elles m'ont manqués, cela aurait alloué un parallèle frappant et intéressant entre le pan d'Histoire sombre et tragique qu'a vécu la Russe sur le territoire soviétique et l'autre moitié de sa vie, nettement plus lumineuse et gratifiante.

D'autre part, j'ai trouvé qu'Eva avait une place infime dans l'intrigue, excepté pour la fin de la narration des malheurs d'Ilona, qui est juste déchirante, à fendre le c½ur et qui rattrape largement les trois quarts de l'histoire qui m'ont laissée mi-figue mi-raisin, avec des étincelles dans cette trame de narration inhabituelle, parfois brouillonne et la plupart du temps brumeuse, de moments forts, durs, intenses, bouleversants et absolument saisissants, qui ne peuvent PAS vous laisser de marbre, par-ci par-là. Des instants de récit criant de vérité, de cruauté qui vous glace le sang dans les veines et qui vous foudroie le c½ur et votre sensibilité.

Je sais qu'Ilona est le personnage central du roman, la femme "bienheureuse" du titre (qui est, par ailleurs, diantrement bien choisi et marquant), elle a su vaincre dans l'adversité et aimer brutalement, quitte à s'embraser, mais Eva est un personnage-clé dans l'histoire de son existence, elle constitue le moteur qui lui a donné la force inexorable d'aller de l'avant. On en revient donc au fait que ces moments de l'enfance d'Eva, de l'après épisode traumatique (je ne suis pas prête de m'en remettre pour ma part), étaient nécessaires à mes yeux pour faire la lumière sur ce passé qui ne passe pas et dont la vieille femme a le besoin indispensable de confesser avant de mourir de sa bonne mort, et pour mieux le mettre en connexion avec le présent.

Oui, on sait quand même des choses d'Eva, qu'elle a été actrice, qu'à sa façon elle a été une femme remarquable comme sa grand-mère, à la beauté inoubliable, puis qu'elle a perdu son aura, sa flamme, qui commence seulement à renaître, et cela nous permet de mieux comprendre la personnalité énigmatique d'Ilona, mais j'en aurai voulu tellement plus ! Je crie haut et fort ma frustration ! Je sais que, quand l'auteur nous donne toutes les clés de son récit, ce n'est pas drôle. C'est presque rebutant. Mais là, c'est comme si on m'avait donné une miette de pain alors que la miche est juste sous mes yeux, si alléchante (les métaphores de nourriture et moi, c'est une grande histoire d'amour). J'ai l'impression d'être passé à un côté d'une potentiel pépite, à tous les niveaux, et cela m'énerve. Et cette amourette avec un autre personnage, pourtant fort sympathique, je ne dis pas, qui arrive comme un cheveu sur la soupe, NON NON NON ! Quel est l'intérêt ? De dire que la vie continue, "the show must go on" dans le cadre du spectacle et du théâtre ici, qu'on peut trouver l'amour même avec les personnes les plus improbables ? C'est un très joli discours, mais soit on le développe suffisamment, au point qu'il empiète sur la trame principale ou qu'il la complémente (ce qui serait tout de même mieux), soit on l'évoque le temps d'un minuscule chapitre, comme c'est le cas présent, et pour ma part, je ne vois pas ce que ça vient faire là.

Et enfin la chose, ou plutôt la personne, la plus incompréhensible, qui m'a clairement décontenancée, pour mon petit esprit malmené : Siméon. OK, Ilona a besoin d'un prêtre pour se confesser. OK, le fait qu'il parle russe, la langue maternelle que la vieille femme ne cesse plus de déblatérer à cause de son esprit rongé de remords, j'avoue que c'est un bon point pour lui. Mais j'ai eu l'amère sensation qu'il ne servait UNIQUEMENT qu'à ça dans toute cette aventure sens-dessus dessous. Certes, on a le droit à quelques chapitres de son background personnel, mais cela m'a plus mis dans la panade et dans l'ennui qu'autre chose. J'ai trouvé que ce personnage manquait particulièrement de consistance pour qu'on s'attache, que son histoire, qui avait pourtant de quoi nous parler et nous émouvoir, était mal ficelée, mal amenée et donc qu'elle m'est restée hermétique et froide. Impossible de compatir ou de comprendre quel était l'enjeu de cette sous-intrigue. A part le fait que Siméon arrive comme une fleur à la fin dans la chambre d'hôpital, sur les talons d'Eva, dans l'unique visée de recueillir la confession d'Ilona. Point barre. Un personnage en somme très plat, qui a pourtant sa place de choix dans le récit, et auquel je ne me suis ni identifiée, ni attachée un tant soit peu. Le néant total.

Pour conclure, je dirais que Tous les âges me diront bienheureuse est un roman en définitive assez inégal, avec des éclairs de moments narratifs qui sauront marquer l'imaginaire et la mémoire du lecteur, mais aussi avec des phases d'incompréhension qui nous laissent perplexes et incertains, faites de métaphores peut-être trop élaborées pour mon cerveau bouillonnant et de réminiscences qui restent dans le flou, et un ramdam de cavales en tous genres, de la Russie au Caucase en passant par le sud de la France et l'Angleterre, à l'issue qui se dessine assez rapidement et facilement, tout en ne nous laissant pas au bout de nos peines. Cet oscillation constante entre désapprobation, déception et frustration d'un côté et surprise, voir stupéfaction, chamboulement de la petite âme fragile et admiration face à cette femme aux multiples facettes et à la force de caractère impressionnante, tant face à la relation nocive entretenue avec un mafieux russe, aux deux tempéraments de feu mère/fille qui vont s'affronter, qu'à son amour dévorant et empli de bienveillance et de calme pour la petite fille Eva, ce yo-yo émotionnel m'a désemparée et fait donc que je suis à moitié convaincue. Néanmoins, je ne regrette pas cette lecture car elle m'a fait découvrir une écriture forte et fragile à la fois, qui n'hésite pas à prendre des risques et à nous manipuler par le bout du nez, une écriture pleine de douceur et d'âpreté que j'ai hâte de retrouver. Je salue tout de même Emmanuelle Caron pour ce premier roman, première pierre à l'édifice qui sera constitué de romans plus aboutis, polis encore par la suite au fur et à mesure que cette plume singulière s'aiguisera et se fera plus mordante, structurée et généreuse. La gemme a besoin de travail et de patience avant de briller mais son éclat se fait déjà remarquer. Je ne peux vous dire qu'une chose : laissez sa chance à cet ouvrage, tout comme moi je lui en laisserai une seconde, afin qu'on fasse plus ample connaissance et qu'on soit plus tolérants l'un envers l'autre.

« Je me suis donnée au Mal. J'ai tué beaucoup de gens. »
Tags : Fiche Lecture, Éditions Grasset, Tous les âges me diront bienheureuse, Emmanuelle Caron, Rentrée Littéraire 2017, Roman contemporain français, Destin de femme, Russie, Bolchévisme, Mafia russe, violence, mort, drame, Secrets, mystère, Histoire, bouleversements, confession, vérité, Angleterre ♥
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#Posté le jeudi 16 novembre 2017 04:40

Modifié le mardi 28 novembre 2017 09:02

FICHE LECTURE : Neverland

FICHE LECTURE : Neverland
• AUTEUR : Timothée de Fombelle.
• ANNÉE : 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman contemporain ; livre-mémoire.
• THÈMES : Enfance, nostalgie, aventure, souvenirs, beauté, mémoire, passé, amour, famille, joie, grandir, imagination, espoir, réflexion, apprendre...
• PAGES : 117.

« Je suis parti un matin d'hiver en chasse de l'enfance. J'avais décidé de la capturer entière et vivante. "Regarde, elle est là, tu la vois ?". Je l'avais toujours sentie battre en moi, elle ne m'avait jamais quitté. Mais c'était le vol d'un papillon obscur à l'intérieur, le frôlement d'ailes invisibles, dont je ne retrouvais qu'un peu de poudre sur mes bras au réveil. »

Neverland est un retour au pays d'enfance, un irrésistible voyage vers ces hauts territoires perdus que nous portons tous en nous.

Après ses immenses succès en littérature jeunesse (Tobie Lolness, Gallimard, 2006 ; Vango, Gallimard, 2010 ; Le Livre de Perle, Gallimard, 2014), Timothée de Fombelle signe ici son premier livre pour adultes.

ஜ MON AVIS :

Après avoir fait un trip d'acide et de sang qui se retrouve en flacon dans le frigo, je me suis dit qu'un peu de douceur dans ce monde de brutes, cela me ferait le plus grand bien. Cette goulée d'air frais,-c'est Timothée de Tombelle qui me l'a insufflé, grâce à son nouvel ouvrage, intitulé Neverland. Un symbole fort quand on connaît la réputation de l'auteur en tant que star de la littérature jeunesse. Tobie Lolness, Vango, Le livre de Perle... Ces livres ont su enchanter beaucoup de lecteurs, petits et grands, et faire parler d'eux. J'ai donc trouvé cela particulièrement touchant que, pour sa première fois dans le monde des adultes, exclusivement, l'auteur ne garde jamais sa tendresse toute prononcée pour son jeune lectorat bien loin de lui, allant jusqu'à rallumer la flamme pour que notre âme d'enfant se revigore. C'était juste l'étincelle qu'il fallait, cette seconde étoile tout droit jusqu'au matin. Or, ce chemin jusqu'au firmament se fera par des voies de terre, sous de grands arbres à l'ombrage réconfortant et salutaire, et au détour de la rivière. Timothée de Tombelle aurait dit : « Si je dois faire un livre pour les grands, autant parler des touts petits. » (merci Piko) Cette sollicitude et cette intention toutes particulières m'ont touchée jusqu'au plus profond de mon c½ur. Ajoutez à cela que j'ai pu acheter ce merveilleux livre à l'auteur en personne. Il a été si accueillant et sympathique, ce fut un immense plaisir. Avec d'autres visiteurs, qui lorgnaient sur les titres cités ci-dessus, j'ai pu discuter de l'effet que des milliers d'histoires nous procuraient. Impossible de se souvenir de toutes dans le moindre détail, mais en garder une empreinte, une trace indélébile, une odeur, une sensation, un instant de grâce, c'est ce qui rend l'action de lire aussi belle.

Si Le Livre de Perle, pour ne citer que lui, m'évoquait un doux marshmallow, au vu de la fabrique de guimauve qui est en background de l'histoire, ou la texture d'un rêve dont on ne parvient pas à se réveiller totalement, Neverland, quand à lui, a une empreinte sensorielle qui prend la forme d'un nuage. Un nuage cotonneux, moelleux à souhait, qui prend toutes les formes qu'on lui prêterait au gré de notre imagination, lapin, c½ur, une personne qu'on aime, et où l'on perçoit Peter Pan, Wendy, Michael et John ou encore Mary Poppins et son indémodable parapluie, se préparant à se laisser porter par un vent sauvage, libre. Ce nuage prenait le goût de tous les parfums de notre enfance, la confiture de grand-mère, la pomme d'amour, l'odeur du pin dans la forêt parsemée de feuilles, au sol recouvert de boue et à l'air revivifiant. La saveur de la neige qu'on s'essaye désespérément d'attraper et de faire fondre sur la langue. Les flaques d'eau qui n'attendent que de se faire éclater par des enfants en imper jaune et aux bottes caoutchouteuses, toujours prêtes pour un petit moment d'insouciance (tu vas attraper froid !) et de légèreté. L'auteur évoque à un moment donné l'image de la barbe-à-papa, symbole de l'enfance éphémère et miroitante. Cette fumée traditionnellement rose n'a jamais été l'un de mes péchés mignons, j'ai dû en manger deux, trois fois lors des instants dorés de mon enfance. Mais elle amène instantanément à notre esprit des images de fêtes foraines, de célébration de la famille, du bonheur d'être ensemble, une douceur sucrée. Timothée de Fombelle l'assimile à un caillou sec une fois qu'elle entre en bouche, son volume s'évapore, tel le temps traître qui passe. Cet ouvrage, c'est un peu comme une boîte à trésors. Vous savez, cette boîte à chaussures, à bonbons, ou bien ce petit coffret qu'on vous a offert, afin de rassembler tous vos souvenirs. Brochures, photos, emballages de nourriture, articles de journaux, lettres, billets de concert, tickets de cinéma, petits mots fugaces, dessins, vos premiers bijoux scintillant de préciosité,... Toutes ces babioles qui ne valent rien en argent mais qui sont chères à votre c½ur, elles sont là, ici, à portée de main et votre attachement presque absurde vous empêche de vous en séparer. Eh bien, Neverland, c'est la collection des souvenirs. Ceux qui vous ont rendus plus grand, plus fort, ces instants qui n'arrivent qu'une seule fois dans une vie, ce que vous ne rencontrerez plus jamais car cela est le propre de l'enfance. Ce court récit est un sublime cheminement vers ce que l'on croit avoir perdu, ne se remémorer que par des traces minimes, survivances d'un passé révolu, où tout semblait être mieux. En réalité, notre mémoire nous joue de sacrées tours et fait parfois des merveilles. Les sentiments éprouvés s'incrustent dans votre chair, qui est colorée d'autant de marques indélébiles. Et tant que nous avons encore la force de rêver, on se retrouvera toujours, et le sentier menant à l'enfance, bien caché dans un énième détour dans une forêt touffue, vous ouvrira grande la porte à une sublime cascade.

Timothée de Fombelle m'a fait tomber amoureuse de son récit, incurablement. Une fois de plus, son écriture faite du matériau même de la poésie m'a emporté vers d'autres cieux, sa grandeur est sans pareille. Je me suis retrouvée capturée dans une bulle bien chaude, où l'amour explosait à profusion, les arbres étaient vigoureux et au vert frais, la rivière limpide. Je sentais qu'une grande aventure avait commencé. Pourtant, il a fallu que je reste immobile plantée de l'autre côté de la rive, tandis que mon moi enfant sautillait gaiement de rocher en rocher et s'élevait dans les hauteurs, visant toujours plus haut. Lorsqu'il a fallu refermer le livre, cela fut retentissant. Je m'étais évadée le temps d'une matinée, en compagnie de la plume ciselée et des mots plein de sagesse, de beauté et de vie de Timothée de Fombelle. Je l'avais entendu dire que, pendant la rédaction de cet ouvrage, il lui arrivait parfois de n'écrire que trois maigres lignes après avoir cheminé à grandes enjambées dans les bois tout un après-midi, ingurgitant de l'air vivifiant et pur dans ses poumons, la tête tendue vers le ciel et ses yeux en capturant le bleu. Cela semblait fort peu mais il en était satisfait car ainsi, cela représentait exactement ce qu'il avait voulu dire, par essence. Effectivement, chaque mot dans cette histoire est pesé, mûrement réfléchi, et correspond à un état d'âme, une sensation, une envolée, qui prend des ampleurs lyriques. Timothée de Fombelle a l'art de faire résonner joliment ses mots, de rendre ses tournures de phrases belles, intenses, à l'image de la vie. Comme si cela coulait de source, tel un flot jaillissant qu'on ne peut endiguer et qui déferle sur nous comme autant de caresses entraînantes et bienveillantes. On pourrait dire aisément qu'il a un certain pouvoir magique, une belle âme et un c½ur accordé, et cela est à chérir à tout jamais.

Tout comme notre enfance par ailleurs. Des fois, certes, elle incise, elle fait mal, elle nous donne des bleus au c½ur à cause de ce que l'on voudrait vivre à nouveau, de cette nostalgie qui fait de notre c½ur un lourd fardeau et qui avachit nos épaules, qui ont déjà tant donné d'elles-mêmes, en portant de tout leur poids l'amour, le chagrin, le deuil, la souffrance, le mépris, l'incompréhension. J'aime pour ma part imaginer l'enfance comme étant un arc-en-ciel, le contraire de la vie soi-disant morne et grisonnante d'un adulte qui marche indubitablement vers la tombe. L'enfance est à l'image de la montagne que l'on gravit. On sue, on en perd son souffle, on manque d'air,
on a les jambes qui flagellent, un poing sur le côté, des ampoules au pied, des égratignures aux genoux, et pourtant... Et pourtant, l'arrivée vaut le détour. Un panorama inimaginable s'ouvre devant nos yeux hagards et incrédules. Puis vient le temps de redescendre vers la plaine tranquille, qui panse nos blessures. Bien que celles-ci restent inscrites en nous... Le temps érode nos c½urs, la nostalgie, bien que souvent mélancolique, sert de baume pour nos petits c½urs fragiles. Pour reprendre une autre image utilisée par l'auteur, l'enfance est telle la lumière réchauffante et dorée qui vient baigner notre maison, nos fenêtres lorsque le soleil va aller trouver son sommeil. Cette lueur orangée, aveuglante, a enveloppé ma propre enfance et j'en garde un souvenir vivace, qui fait office de bouillotte quand mon c½ur a trop froid. Ce cocon tout doux tout chaud, c'est aussi la famille qui nous entoure, qui nous soutient, qui prend soin de nous et place leur confiance sur nos frêles épaules d'enfant qui se cherche et veut se prouver à lui-même et à ceux qu'il aime. Vous êtes prévenus, à travers le prisme de l'enfance de l'auteur, c'est nos souvenirs qui vont être revigorés. Préparez-vous à vous exclamer : « Mais, de Fombelle, c'est moi ! » (Flaubert style)

Pour conclure, je vous conseillerai juste de grimper sur votre cheval, de vous engager dans cette balade qui vous promet de belles escales mais aussi des moments de remise en question. Il suffit de se laisser aller, de lâcher prise, et de plonger à pic dans ce tourbillon de vie. Votre c½ur est en vrac comme vos vêtements dans vos tiroirs mais vous aurez le courage de chasser vos propres dragons, vous verrez. Ecrivez des poèmes, célébrez l'amitié. Emportez avec vous vos filets à papillon car vous avez une chasse difficile qui vous attend : celle de l'enfance. Suivez les lucioles (pas les araignées, ouf !), courez après le feu follet de l'enfance. Dites à vos proches que vous les aimez, car ils vont et viennent, dans ce drôle de tourbillon. Vous allez découvrir ce que signifie l'appellation pain perdu. Vous allez voir de la lumière poindre sous la porte car une âme livresque comme la vôtre se cache derrière. Vous allez aimer, intensément, rire, douter de vous, avoir peur mais des bras seront toujours là pour vous enserrer. Vous allez apprendre à vivre et vous en aller. Croquez dans cette madeleine de Proust, laissez-là fondre dans la bouche et reprenez-en même une seconde bouchée si vous le souhaitez. Laissez votre bonne étoile vous guider. Partez à l'aventure. Neverland est telle une ode à la vie, un rêve éveillé qui offre un regard nouveau sur le monde. C'est un parcours initiatique qui vous ébranle et qui vous saisit l'âme. Le coup de foudre ϟ s'impose. Magique.

« [...] quand j'ouvris, alors qu'ils avaient déjà tous les deux disparu depuis longtemps, cette lettre écrite à vingt ans, je ressentis le tremblement de terre que provoque en nous la parole tenue toute une vie. Le même bruit que font les rêves d'enfants quand ils se réalisent. »
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#Posté le jeudi 12 octobre 2017 17:06

Modifié le jeudi 11 juillet 2019 08:50

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