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FICHE FILM : Kim Possible

FICHE FILM : Kim Possible

DISNEY CHANNEL ORIGINAL MOVIE | 2019 | ZACH LIPOVSKY, ADAM B. STEIN | ESPIONNAGE, LIVE ACTION, ADOLESCENCE, LYCÉE, INTÉGRATION, APPRENTISSAGE, GRANDIR, MÛRIR, AMITIÉ, COURAGE, FAMILLE, ENTRAIDE, VALEURS, ACTION, COMBATS, MÉCHANTS, COMPLOTS, SAUVER LE MONDE, AVENTURE | 1H22 | AVEC SADIE STANLEY, SEAN GIAMBRONE, CIARA WILSON, TAYLOR ORTEGA, TODD STASHWICK...

➜ Kim Possible est l'adolescente la plus célèbre d'Amérique car, en plus d'être une lycéenne normale, elle est aussi un agent ultra douée qui sauve le monde des plans diabolique de génies du mal. Avec son acolyte et meilleur ami, Robin Trépide, et son jeune associé, Wallace, elle forme l'équipe Possible. Mais cette année tous semble différent, Kim n'a plus l'impression d'être aussi douée et chanceuse qu'avant. Cette impression se renforce quand elle fait la rencontre d'Athena, une nouvelle élève qui va se joindre à son équipe. Parallèlement, le maléfique mais idiot Dr Drakken a été libéré de prison par son acolyte Shego. Prêt à tout pour se venger de Kim, le Dr Drakken va encore mettre en place un plan dans le but de devenir plus puissant. Il est temps pour Kim et son équipe de l'arrêter, une fois de plus.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un Disney Channel Original Movie que j'attendais avec grande impatience. En effet, la chaîne aux grandes oreilles a décidé pour la première fois de produire un reboot en live action d'un de leurs dessins animés phares et pas des moindres, j'ai nommé Kim Possible. C'est amusant car je vous reparlais il n'y a pas si longtemps dans l'une de mes dernières chroniques (pour la lire, c'est par ici que ça se passe) de cette série qui avait tout simplement bercé mon enfance, ainsi que celle de bien d'autres téléspectateurs de la génération 90. Si l'annonce de cette adaptation en téléfilm live avait sérieusement fait jaser, notamment du côté des Américains, pour ma part, j'étais extrêmement enthousiaste. Les deux jeunes acteurs principaux, jusqu'alors inconnus au bataillon, m'avaient inspiré confiance, leurs bouilles trop craquantes m'avaient fait fondre et fait sentir qu'ils étaient prêts à s'investir pour jouer ces personnages avec lesquels ils ont dû grandir également - j'ai été d'ailleurs choquée d'apprendre qu'ils étaient à peine plus jeunes que moi alors qu'en les voyant pour la première fois, je leur donnais 14 ans, pas plus. Allez, 15 comme leur personnage, pour la peine. Bref, j'avais un bon feeling avec eux, et j'avais été très contente qu'une ancienne star de Disney, à savoir Cole Sprouse, les défendent ardemment en demandant de ne pas les juger avant de les avoir vus à l'½uvre. Je trouvais qu'il avait tout à fait raison, qu'il fallait d'abord laisser sa chance à ces deux graines d'acteurs avant de cracher dans la soupe. « Ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué », telle est ma devise. Les premières images du film avec deux autres membres du casting sur le set et en costume avaient achevé de me convaincre : j'y découvrais un Dr Drakken et une Shego plus vrais que nature, au teint respectivement extraordinairement bleu électrique pâle et vert serpent particulièrement réussi. J'applaudis à deux mains l'équipe maquillage pour ce travail superbement réalisé ! À mes yeux, c'était un véritable défi à relever. En clair, toute cette longue introduction pour vous expliquer à quel point je soutenais ce projet mordicus... avant de visionner le résultat.

En effet, j'en ressors in fine très partagée. Selon moi, le téléfilm a un gros point fort et un gros point faible/lacune. J'aimerais tout d'abord souligner le positif car telle est ma nature. Qui plus est, c'est ce qui m'a sauté aux yeux dès les premières secondes du film, et cela ne s'est pas démenti par la suite : le film respecte totalement l'essence de Kim Possible. Il s'en dégage une atmosphère à la fois extrêmement bon enfant si caractéristique de la série animée d'origine que cela m'en a fait chaud au c½ur. C'est simple : pour moi, on ne peut pas dire ne pas aimer ce téléfilm si on est fan ou si l'on aime Kim Possible, c'est, et à juste titre, impossible à mes yeux. Cela m'a fait tellement plaisir de constater que les deux réalisateurs de ce DCOM avaient pris leurs rôles de successeurs aux deux créateurs géniaux de la série avec un grand sérieux. On sent une réelle passion qui émane de cet univers recrée en live action, une intense envie de transmettre l'adrénaline Kim Possible à de plus jeunes générations qui n'ont pas eu la chance de grandir avec ce dessin animé. Je crois même que les créateurs du Kim Possible originel sont les producteurs exécutifs de ce téléfilm, à revérifier mais c'est dire. Donc la volonté de faire quelque chose de bien était là, assurément.

Par ailleurs, j'aimerais souligner à quel point les décors sont bien faits et rappellent le design du dessin animé. Mention spéciale au Bueno Nacho, ou littéralement la seconde maison de nos deux acolytes et meilleurs amis, car c'est exactement comme ça que je m'imaginais cet antre de la gastronomie (Robin vous l'expliquera mieux que moi) en vrai. Honnêtement, ils n'auraient pas pu faire mieux. Pour la petite fille qui rêvait de goûter à un naco, cette invention culinaire de génie, dans ce lieu merveilleux, j'ai été gâtée. J'aurais même voulu qu'il y ait plus de scènes dans cet endroit tant je trouve le décor réussi. Mais je n'ai pas été déçue du reste, que ce soit la maison des Possible, le lycée Middleton, l'antre de Drakken et même le dojo de Nana Possible, la grand-mère experte en arts martiaux. On explore les lieux phares du dessin animé en à peine un téléfilm et le contrat est rempli à ce niveau là. Pour la peine, ils nous ont même refait le générique culte du dessin animé en raccourci, cette fois-ci chanté par Sadie Stanley aka la Kim de 2019, avec les mêmes scènes de légende : Robin qui s'accapare les pom-poms de Kim pour faire la cheerleader endiablée, le même Robin qui perd son pantalon en mission à cause d'un des nombreux grappins de Kim, la réplique incontournable « Quelle est la mission ? »... En clair, un générique 2.0 qui en jette et qui a fait battre plus fort mon c½ur de fan, à l'instar de la première fois où j'ai vu le Bueno Nacho en vrai !

Mais alors, qu'est-ce qui cloche avec ce Disney Channel Original Movie ? Je dirais que le gros du problème réside dans le scénario qui est, selon moi, pas assez étoffé. Tout va trop vite et cette intrigue n'a vraiment pas assez de consistance. J'avais l'impression de visionner un énième épisode de Kim Possible mais en beaucoup plus long et avec de vrais acteurs. Et en moins bien aussi. Cela m'amène à vous parler de ce qui me dérange véritablement avec ce reboot, ainsi qu'avec beaucoup d'autres : on n'y prend pas la peine de corriger le matériau d'origine et le remettre en valeur. Kim Possible est un dessin animé que j'estime beaucoup, certes, mais, et j'imagine que c'est parce que je suis désormais une adulte qui voit donc les choses différemment, je lui reconnais pas mal de défauts. Mais, à la rigueur, le dessin animé arrivait à les faire passer grâce à son humour, à ses scènes d'action, à son suspens, et à ce vent frais dans l'univers kitsch de l'espionnage qu'apportait alors des productions comme Kim Possible justement, mais aussi la saga des Spy Kids au cinéma ou encore les fameuses Totally Spies, qui mettaient en scène des enfants/ados courageux comme c'est pas permis et très ingénieux. Ici, ça sent clairement le réchauffé et, si j'ai beaucoup apprécié le petit hommage rendu tout au long du film aux ½uvres citées précédemment, avec cette ambiance générale qui oscille entre drame et bonhomie, et avec tous ces gadgets rétros que Kim utilise, le contenu du film en soi m'a semblé bien plat en comparaison. Pourtant, je vous l'ai dit, c'est du Kim Possible pur et dur donc je ne peux pas dire que la nature même du dessin animé et son atmosphère n'ont pas été respectés. Simplement, les réalisateurs n'ont utilisé que la base qu'ils avaient déjà avec le DA et ne sont pas allés plus loin. Honnêtement, je n'aurais été pas contre vingt minutes de film en plus, déjà que le téléfilm dure une heure vingt-deux au lieu de la durée d'une heure trente habituelle des DCOM, afin de donner plus de profondeur à leur script ! Et encore, je ne devrais pas leur accorder cette clémence car des films comme Z-O-M-B-I-E-S, diffusé à la même période en France l'an dernier sur Disney Channel, se contentent très bien des 1 h 30 impartis pour nous proposer quelque chose de véritablement intéressant et de bien construit ! Donc non, au fond, je ne comprends pas tant de vide et ce cruel manque de saveur... J'ai réussi à un moment donné à trouver le temps long devant un téléfilm d'1 h 20 tout de même ! Alors, est-ce vraiment l'intrigue élaborée par les scénaristes qui pêche, ou plutôt mes goûts qui ont à ce point changé ? Mystère...

Le réel souci que j'ai avec le Kim Possible de 2019, ce n'est pas qu'il se soit clairement reposé sur ses lauriers en se basant sur ce qui était déjà acquis, à savoir le dessin animé d'origine et la nostalgie de l'audience de Disney Channel à son égard. Non, ce qui m'embête profondément, c'est qu'il y a un énorme potentiel qui est là, juste sous nos yeux, mais que l'équipe du film n'a tout simplement pas exploité ! Ceux qui se sont chargés de ce reboot ont effectivement voulu insérer des changements. Le problème, c'est qu'ils ne servent à rien, ou à pas grand chose ! Quel est l'intérêt, dans ce cas ? Et le pire, c'est que, parfois, cela crée carrément des incohérences entre les scènes. Vous vous souvenez du fameux générique spécialement recrée pour ce téléfilm ? Eh bien, si Kim avait effectivement l'intention de tenter ses chances pour devenir pom-pom girl au lycée, il faut croire que là-bas, ils considèrent ça comme une activité sportive de femmelettes ! Du coup, exit les cheerleaders et place à l'équipe de foot féminine ! Cela aurait pu être super mais le problème, c'est qu'il n'y a aucun message important qui est passé à travers ce changement symbolique ! On voit juste Kim être discriminée et perdre sa confiance en soi à cause de ses coéquipières.

Et quand un semblant de sagesse et de valeurs fortes sont transmises par la grand-mère de Kim, on a à peine le temps de s'en rendre compte que ce moment de partage et d'épanchement est déjà passé. Je peux comprendre qu'ils aient voulu montrer des jeunes filles faisant un sport masculin pour aller avec l'idée que les femmes peuvent être supérieures aux hommes, notamment dans des domaines qui leur sont soi-disant prédestinés, mais, dans ce cas, ils auraient dû y aller à fond et le faire bien ! Par exemple, le DCOM Z-O-M-B-I-E-S, pour en revenir toujours à lui, avait très bien su le faire dans le sens inverse en nous montrant qu'un garçon pouvait très bien non seulement faire partie d'une équipe de cheerleaders, mais aussi en être le leader et s'en montrer extrêmement fier ! Vous l'aurez compris, Kim Possible aurait eu beaucoup à apprendre de ce DCOM précédent car, si ce dernier s'est révélé être une totale réussite pour ma part, Kim Possible commet bien des erreurs qu'il aurait pu s'éviter. Cela me peine de l'admettre, mais je ne peux faire autrement...

Pour terminer sur une note plus positive avant de passer à la conclusion, la plupart des acteurs ont su me convaincre grâce à leur proximité physique et de caractère avec leur personnage. Celui qui m'a le plus impressionnée, c'est Sean Giambrone qui joue Robin. Il n'est peut-être pas très présent et actif pour un protagoniste, quel dommage d'ailleurs, mais à mes yeux, il incarne à merveille ce personnage loufoque, tendre et si attachant que j'adore depuis l'enfance. Pour moi, je VOYAIS Robin en regardant ce DCOM. L'acteur a su s'approprier ses mimiques, sa gestuelle, son sourire et même son « BOUYAH » légendaire ! C'est simple, il était devenu Robin. J'en profite pour également féliciter le doubleur français, lui aussi totalement inconnu - du moins, de mon côté, pour son travail très fidèle à la version française d'origine de Robin. En effet, c'est le grand doubleur Donald Reignoux (qui se chargeait également de la voix VF de David Henrie pour Disney Channel, entre autres choses) qui se chargeait auparavant de la voix française de Robin mais le nouveau doubleur a su prendre la relève avec brio, tout en faisant cela à sa manière. À certains moments, j'avais véritablement l'impression d'entendre le Robin Trépide que j'ai toujours connu, notamment lorsqu'il crie « BOUYAH » à deux ou trois reprises dans le film. Je regrette presque que le film n'ait pas été centré sur Robin, cela aurait été tellement mieux ! En effet, j'ai eu un petit souci avec Sadie Stanley, qui interprète Kim. Elle est juste trop mignonne et le costume reconnaissable entre mille de Kim lui va comme un gant mais cela s'arrête là. J'exagère sûrement mais, honnêtement, j'ai eu la sensation tout au long du film de voir une actrice jouer Kim et non la véritable Kim-Kimmie-Kim.P, whatever you wish to call her, en action. Il m'a manqué un petit quelque chose pour que je sois un minimum convaincue. Et je ne parle pas du personnage d'Athéna, que j'ai quand même réussi à trouver plus touchante que Kim à un moment donné, même si, la plupart du temps, elle m'agaçait profondément. Enfin, pour véritablement clore cette chronique sur une bonne note, les deux autres acteurs que j'ai trouvés tout bonnement géniaux en dehors de mon Robin aux boucles d'or parfaites - une grande différence avec le dessin animé d'origine qui ne me gêne absolument pas, bien au contraire, ce sont ceux qui incarnent Shego et Drakken. Non seulement leur look à chacun est impeccable, mais ils ont su aussi respecter à merveille la personnalité et le comportement tout à fait absurde de leur personnage respectif. Ils sont déjantés, frappadingues même, et il y a une réelle complicité entre eux, bien plus flagrante que celle entre Kim et Robin, quasi inexistante, ou qu'entre ce dernier et Rufus, animal de compagnie juste unique et formidable dans Kim Possible premier du nom qui est ici juste là pour faire le deus ex machina.

Pour conclure, je dirais que Kim Possible est un Disney Channel Original Movie qui se regarde plutôt bien, que je revisionnerai certainement pour pouvoir me vider la tête ou pour faire plus attention aux détails des différentes scènes. On sent que ce téléfilm a été fait avec passion, avec l'envie d'être autre chose qu'un pur produit marketing, mais cela ne suffit pas. La preuve en est avec les audiences de démarrage désastreuses qu'il a connu Outre-Atlantique. Quand on voit le rendu, ce n'est effectivement pas étonnant. Il manque à Kim Possible un sérieux supplément d'âme qui lui aurait donné beaucoup plus crédibilité et d'intensité à mon sens. Les idées sont bien présentes mais elles ne sont pas exploitées, trop fugaces pour être mémorables : l'équipe de foot féminine, la crise d'identité de Kim, dans laquelle je me suis fortement reconnue à ce moment-là, le caméo de Christy Carlson Romano, ancienne star Disney Channel et voix originelle de Kim - forcément, nous en France, on ne pouvait pas le savoir... Bref, de la volonté, que de la volonté, mais les fruits de cet effort ne sont pas obtenus à l'arrivée. Selon moi, il aurait fallu essayer plus fort et prendre le temps de faire quelque chose de beaucoup plus abouti. Et ce n'est pas une question de budget à mes yeux mais clairement de scénario, donc il y a eu un problème là où il n'y aurait pas dû en avoir un. Disney Channel nous a habitués à beaucoup mieux que ça en matière de profondeur du script et de construction des personnages. Alors oui, selon moi, Kim Possible surpasse largement un autre reboot de la chaîne, son prédécesseur Freaky Friday, dont l'apport musical ne sert strictement à rien et vient même gâcher le film, qui aurait pu être potable sans cela mais qui reste quoiqu'il en soit tout à fait oubliable. Pour tout vous avouer, la fin de Kim Possible m'a même donné envie de voir la suite qu'il suggère ! Je considère donc que cela reste un relativement bon film, même si j'attends clairement mieux de la production Disney Channel suivante. Prochaine étape : Descendants 3 ! En espérant que la saga continue dans sa marge de progression et ne retombe pas dans les énormes clichés et facilités de ses tout débuts... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Kim Possible, live-action, téléfilm, Disney channel ♥, Disney ♥, 2019, DCOM ♥, Zach Lipovsky, Adam B. Stein, Espionnage, Live action, adolescence, lycée, intégration, apprentissage, grandir, mûrir, amitié, courage, famille, entraide, valeurs, action, combats, méchants, complots, sauver le monde, aventure, Sadie Stanley, Sean Giambrone, Ciara Wilson, Taylor Ortega, Todd Stashwick, Bon film
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#Posté le vendredi 03 mai 2019 15:08

Modifié le vendredi 10 mai 2019 15:51

FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T4 : Orphéa Fabula et l'étoile de Saint-Pétersbourg

FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T4 : Orphéa Fabula et l'étoile de Saint-Pétersbourg

• AUTRICE : Marie Alhinho.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Russie, empire, vingtième siècle, danse classique, ballet, rigueur, raffinement, compétition, intégration, entraînement, ressources, déguisement, dissimulation, alliances, personnages historiques, quête, cristal, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, tensions politiques, conflits sociétaux, révolte, révolution, insurrection, colère, famille royale, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie...
• PAGES : 200.

9,95¤.

Ma chronique du tome 3 : ici.

Orphéa découvre la Russie impériale !

Cette fois, c'est dans la Russie des tsars qu'est envoyée Orphéa ! Projetée en 1903 à Saint-Pétersbourg dans un contexte politique tendu, elle se retrouve sous la protection de l'exigeant maître de ballet Marius Petipa. Malheureusement, cet allié inattendu pourrait bien lui mettre des bâtons dans les roues : il convoite l'Étoile du Soir, le cristal qu'est justement venu récupérer Orphéa ! L'aide de ses nouveaux amis danseurs ne sera pas de trop pour permettre à la jeune espionne de réussir sa mission...

L'AUTRICE : Marie Alhinho est une jeune autrice passionnée de littérature jeunesse et d'Histoire, dont le ton frais et contemporain nous fait voyager dans le temps avec une grande facilité !

L'ILLUSTRATRICE : Miss Paty est une illustratrice de bandes dessinées et de romans pour la jeunesse.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du quatrième tome d'une saga historique pour enfants pétillante et haute en couleurs, Orphéa Fabula ou une intrépide héroïne qui nous fait à chaque opus de ses aventures voyager dans le temps et de l'espace. Cette fois-ci, c'est pour Saint-Pétersbourg et la Russie tsariste de Nicolas II qu'elle nous embarque et je remercie infiniment les éditions Poulpe Fictions pour l'envoi de ce très beau roman qui fonctionne comme une véritable capsule temporelle !

Avant toute chose, je tiens à préciser que je n'avais pas lu les trois premiers tomes d'Orphéa Fabula avant d'entamer celui-ci. On m'avait assuré que les tomes étaient suffisamment indépendants les uns les autres, chacun nous proposant une mission inédite de la jeune espionne, pour être lus séparément, sans même forcément respecter un ordre. Et c'est effectivement le cas. Je ne me suis pas sentie perdue ou perplexe lors de ma lecture. J'avais plutôt la sensation très agréable de regarder l'épisode d'un de mes dessins animés d'enfance, au hasard, et j'ai simplement savouré ce pur instant de nostalgie que m'a offert ici Marie Alhinho, dont je découvrais alors la plume très dynamique et enjouée.

Par ailleurs, si je devais comparer ce livre à un dessin animé, ce serait certainement Kim Possible ! Les deux intrigues ont en effet beaucoup de points communs : une jeune héroïne, espionne, jolie, courageuse et ingénieuse, avec aussi ses tracas d'adolescente ; ses deux petits frères, des jumeaux qui sont de vraies piles électriques et qui lui mènent la vie dure ; des parents exemplaires mais qui font des cachotteries ; des gadgets à gogo mais surtout beaucoup de matière grise et d'agilité ; des contacts réguliers avec une société d'espionnage secrète par le biais d'un intermédiaire indispensable et tout aussi jeune que l'héroïne qui fait office d'associé, un animal de compagnie qui fait un super sidekick... Même la grand-mère délurée et incomparable à aucune autre est présente ! La seule différence majeure au fond, et qui fait qu'à mes yeux Orphéa est encore plus incroyable que ma chère Kim Possible, si cela est justement possible, c'est que la première voyage dans le temps (et qu'il lui manque un Robin Trépide bébé d'amour aussi) ! Si ce n'est pas trop stylé, ça ! Enfin, le voyage dans le temps bien sûr car, ne pas avoir son Robin Trépide, c'est triste...

Cependant, le but de cette chronique n'est pas de présenter Orphéa Fabula comme étant la pâle copie de Kim Possible car ce n'est pas la réalité. En effet, la patte de Marie Alhinho se ressent tout au long du récit. C'est son univers, son imaginaire, sa trame narrative qu'elle nous livre entre ces pages. Son écriture, tout comme l'héroïne de sa saga, a une réelle personnalité. Par ailleurs, j'ai ressenti au cours de ma lecture un réel lien entre Orphéa et sa créatrice, Marie Alhinho. Je ne connais pas cette dernière personnellement, bien sûr, mais je reste persuadée, et cette impression s'est renforcée avec mon "analyse" d'après-lecture que j'essaye d'effectuer avec chaque ½uvre dans laquelle je me suis plongée, que l'autrice a mis beaucoup d'elle-même dans la série littéraire qu'elle a créé, c'est juste indéniable. Orphéa et elle sont, je pense, très semblables : malicieuses, pleines d'énergie, captivantes et joliment culottées. Bref, elles ne sont pas comme les autres, elles ont leur personnalité bien affirmée et qui nous éblouit. Cela me donne d'autant plus envie de me délecter des autres ouvrages de l'autrice. Cela me plairait effectivement énormément de retrouver sa plume qui a le pouvoir de charmer petits et grands.

Avant d'aborder d'autres points de ma chronique, je tenais aussi à souligner que la comparaison que j'ai fait avec Kim Possible est à mes yeux très flatteuse car ce dessin animé m'a profondément marqué et a une petite place spéciale qui lui est attribué dans mon c½ur. Justement, ce parallèle que j'ai établi entre Orphéa Fabula et Kim Possible m'a permis de réaliser que j'aurais adoré lire une telle série livresque durant mon enfance. De l'aventure, des péripéties, des complots déjoués, des personnages attachants aux fortes personnalités, un brin d'humour juste ce qu'il faut pour égayer ma journée bénie de petite lectrice insouciante et toujours joyeuse, la tête dans les nuages et les yeux dans les étoiles... Que demander de plus ? Orphéa Fabula regorge de cette magie bienveillante et extraordinaire de l'enfance. Ce livre dégage une aura qui nous apaise et qui nous enferme comme dans un cocon de douceur. Il a un savant goût de nostalgie, telle une madeleine de Proust salvatrice qui viendrait nous rappeler nos jours heureux et notre innocence quand cela ne va pas. Je dis sûrement cela parce que j'ai lu ce roman à un moment où je me sentais patraque, tant physiquement que moralement, le premier état influant sur le second. Orphéa Fabula a agi sur moi à ce moment-là comme un pansement pour mes bobos de fillette en quête de palpitant et de compagnons de route qui lui ressemblent.

En effet, je me suis pas mal identifiée à Orphéa, ainsi qu'aux deux amis qu'elle va se faire au cours de son incroyable quête. Comment ne pas les aimer tous les trois ? J'avoue adorer particulièrement les grands yeux si expressifs que Miss Paty, une illustratrice fabuleuse dont je vais décidément suivre de très près le minutieux et adorable travail à partir de maintenant, a fait à Orphéa, qui est d'autant plus mignonne dans mon imaginaire grâce à elle, je trouve ! Mascha et Kostia (et non Mischka) sont eux aussi deux personnages absolument charmants, j'aurais voulu en savoir beaucoup plus sur eux ! J'ai trouvé cela dommage qu'ils n'aient pas un rôle plus important que ça mais, la discrétion d'Orphéa pour garder sa mission secrète oblige, il ne pouvait en être autrement.

Cela me permet d'aborder un des seuls "véritables" points négatifs que j'ai pu trouver au roman, si je peux le dire ainsi : son manque de contenu. Certes, c'est palpitant, l'histoire se boit comme du petit lait et m'a indéniablement fait retomber en enfance. Cependant, elle m'a aussi permis de réaliser qu'en tant qu'adulte, mes attentes étaient désormais différentes. Pourtant, j'ai souvent lu des livres jeunesse au nombre de pages certes petit mais ces dernières contenaient juste ce qu'il faut, à la bonne mesure, pour pleinement me satisfaire. Rien ne manquait et il n'y avait pas forcément besoin d'épiloguer davantage sur des pages et des pages, bien au contraire. Ici, j'ai trouvé que ce livre, L'étoile de Saint-Petersbourg, manquait de beaucoup d'informations sur la période qu'il couvrait, ainsi que sur les personnages historiques qu'il mettait en scène. Par ailleurs, en parlant de la fameuse étoile de Saint-Pétersbourg, à savoir la pierre précieuse qu'Orphéa doit aller chercher, on n'en parle in fine pas tant que ça ! On sait qu'il est urgent de la mettre en lieu sûr, entre de bonnes mains, mais on ne sait pas pourquoi ! Le mystère reste entier et j'imagine que, si j'avais lu les tomes précédents, j'aurais compris l'importance de ces artéfacts... Mea culpa.

J'ai aussi trouvé cela bizarre qu'Orphéa soit acceptée aussi facilement au sein des ballets russes. Car oui, la danse classique est au c½ur de l'histoire également et du coup, cela m'a fait d'autant plus plaisir de lire ce livre. Toutefois, je déplore la facilité de l'avancement de l'intrigue. Certes, on nous explique qu'Orphéa pratique régulièrement la gymnastique et a fait de la danse classique par le passé. Néanmoins, cela fait longtemps qu'elle ne s'y est pas remis et, si la gymnastique aide sûrement grandement à la pratique de la danse classique, l'un ne peut remplacer l'autre ! Surtout qu'Orphéa n'a jamais connu les conditions d'apprentissage au sein des ballets russes, ni ce qui y était clairement requis pour y assurer sa place. Or, elle arrive à s'intégrer avec une aisance déconcertante ! Cela m'a pas mal perturbée au début mais in fine, j'ai réussi à passer outre.

Malgré ces petits bémols que j'ai soulevé, je considère néanmoins que ce tome quatre, à défaut de pouvoir le comparer à ses prédécesseurs, est une jolie petite réussite. En effet, je suis d'avis que, si un livre parvient à allumer la flamme vibrante et vorace de l'insatiable curiosité dans l'esprit éveillé d'un jeune lecteur, ou même d'un moins jeune d'ailleurs, le combat est déjà gagné selon moi. Surtout qu'un roman, quelqu'il soit, n'est pas censé se substituer au thème/domaine qu'il aborde, ou ici à un livre d'histoire. J'aurais juste aimé un peu plus de profondeur et de détails mais je suis sûre que Marie Alhinho n'a pas lésiné en matière de recherches et de véracité. Elle a romancé son sujet de façon à le rendre attractif et vivant aux yeux de son lectorat, et c'est tout à son honneur car cela fonctionne très bien. Oui, j'en attendais plus, c'est certain. Néanmoins, je n'oublie pas le fait que ce roman a su me prendre par la main et me faire m'évader le temps de deux cent pages qui ont passé bien trop vite à mon goût, ni la volonté de Marie Alhinho d'insuffler de la fraîcheur et son petit grain d'écrivaine passionnée au sujet déjà bien sombre qu'est la naissance du communisme en Russie. Cela permet au moins aux jeunes lecteurs comme aux grands nostalgiques de ne pas avoir comme seule image des Romanov et de leur pays celle du film d'animation Anastasia, aussi belle, triste, grandiose, fantastiquement racontée soit-elle. En tout cas, j'espère que ce roman se basant sur un sujet d'histoire qui me fascine depuis toujours saura donner l'envie à quiconque de se renseigner par lui-même et d'élargir ainsi son champ de connaissances. Mais je ne m'inquiète pas trop pour ça !

Et puis, je suis assez médisante à ce niveau là car les pages de fin d'ouvrage nous offrent de beaux renseignements sur cette Russie tsariste qui a pris l'ampleur d'un véritable mythe au fil des décennies et sur laquelle il y aurait encore tant à dire.

Au fond, je dirais pour conclure que j'ai juste essayé de mettre à mal avec cette chronique un livre dans lequel j'aurais tout simplement souhaité rester beaucoup plus longtemps.
Trois cent, quatre cent, même cinq cent pages d'Orphéa Fabula ne m'auraient pas dérangées, bien au contraire. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et toutes mes histoires d'enfance, comme un opus d'Orphéa, se terminaient bien trop rapidement, au point que je m'y replongeais inlassablement. Ce sera sûrement le cas avec ce livre. Mais, avant cela, et avant de découvrir avec une excitation folle le cinquième tome de la saga, j'ai déjà trois missions spéciales qui m'attendent ! Et je suis prête à relever le défi à trois reprises avec panache et ferveur, comme Orphéa ! Cette héroïne colorée, très attirante, attachante, tellement bien dessinée par la brillante Miss Paty, dont je découvrais pour la première fois aussi le superbe travail, m'aura résolument séduite. Je la remercie infiniment d'être devenue l'héroïne de mes jours d'enfance alternatifs, dirons-nous. Mais l'enfance a-t-elle véritablement une fin ? Avec Orphéa, la réponse est indéniablement non. J'ai retrouvé avec ce livre le goût des chocolats chauds, de mes innombrables peluches qui m'entourent durant ma lecture, de mes rêves de voir la vie en grand et constellée de paillettes, de tout simplement ouvrir mon c½ur et mon esprit à l'aventure avec un grand A et de me montrer toujours courageuse et fidèle à mes valeurs. Eh oui, un petit livre comme celui-là a in fine beaucoup de choses à nous apprendre quand on y pense... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Poulpe Fictions, 2019, Orphéa Fabula, Tome 4 ♥, L'étoile de Saint-Pétersbourg, Marie Alhinho, Littérature française, Jeunesse, Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Russie, empire, vingtième siècle, danse classique, ballet, rigueur, raffinement, compétition, intégration, entraînement, ressources, déguisement, dissimulation, alliances, personnages historiques, quête, cristal, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, tensions politiques, conflits sociétaux, révolte, révolution, insurrection, colère, famille royale, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie, Bonne lecture
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#Posté le lundi 08 avril 2019 17:24

Modifié le vendredi 28 février 2020 15:49

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 1 : Les menhirs maudits

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 1 : Les menhirs maudits

« Léo, avec son talent de rattacheuse superbe, m'aide à redevenir entier très vite.
- C'était super, Wesley.
- Merci beaucoup.
Gus se gratte le menton, pensif.
- Léonora... Ça fait très nom de crème hydratante, quand même.
- J'ai fait quel temps ? je lui demande.
- Quarante secondes. Pas mal. Mais t'enflamme pas, c'était des nénuphars, pas des menhirs maudits.
- Vas y Wesley, dit Léo, refais-le !
- Wowowow ! s'exclame Gus. Pas si vite, madame J'ai-Un-Nom-De-Déodorant. C'est moi qui dirige l'entraînement.
Léo s'agenouille devant lui.
- Augustus, on doit travailler en équipe pour aider Wesley à battre Drake. Tu n'es pas d'accord ?
- Bah euh, si. Mais dans une équipe, il y a un capitaine. C'est moi le capitaine. Et j'apprécie pas les mutineries. »

Parution du 1er tome le 3 mai 2018.

• AUTEUR : Erwan Ji.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, zombies, cohabitation, yétis, amitié, discrimination, violence, silence, humour, aventure, courage, duel, rivalité, intégration, tolérance, absurde, gentillesse, entraide, enfance, collège, ingéniosité, intelligence, maturité, douceur, couleurs, extraordinaire, ahurissement, adrénaline, compagnon robotique, protection, tendresse, folie, mystère...
• PAGES : 224.

A partir de 9 ans | 14,95¤.

Une nouvelle série de quatre romans pour les 9-13 ans !

Un cocktail déjanté d'aventure et d'amitié.

Bienvenue à Cayou-des-Gringoles ! En cette fin d'été, Wesley vient d'emménager avec sa famille zombie sur la pittoresque île de Cayou-des-Gringoles, terre de légendes et de mystères. Il est temps pour le jeune zombi d'entrer au collège et d'y côtoyer des humains, dont il ne comprend pas les coutumes. L'occasion pour lui de se faire de nouveaux amis, Augustus et Léonora, mais aussi un ennemi en la personne de Drake, un sombre humain affublé d'un pigeon-robot, qui le prend rapidement en grippe et lui lance un défi sur les Menhirs maudits...

Un monde original plein d'humour et d'inventivité : des zombis végétariens, une ville fondée par une mangouste portant la cravate, des champinéons en guise de lampadaire...

De nombreuses illustrations modernes et aux couleurs éclatantes.

La nouvelle série d'Erwan Ji !

L'AUTEUR : Erwan Ji est né en 1986 à Quimper. Après un bac scientifique, il a passé une licence d'anglais en France et au Pays de Galles, puis un master de littérature aux Etats-Unis. Il a ensuite enseigné le français pendant trois ans près de Philadelphie, dans un lycée préparatoire atypique qui lui a inspiré celui de son premier roman, J'ai avalé un arc-en-ciel. Après un bref retour en France, il est allé chercher l'inspiration au Japon, où il est resté près d'un an pour enseigner le français et préparer ses prochaines histoires.
Son roman J'ai avalé un arc-en-ciel a été salué par la critique, et a reçu le prestigieux prix 15/17 de la Foire du Livre de Brive 2017. La suite, J'ai égaré la lune, paraîtra le 15 mars 2018. Avec Les Chevaliers des Gringoles, Erwan Ji s'aventure dans un nouveau registre, celui de l'aventure et de l'amitié pleine de fantasy (et de fantaisie !).

L'ILLUSTRATRICE : Papaya est née en 1987 en Russie, mais vit en Allemagne depuis qu'elle a deux ans. Sortie du lycée, elle a très vite commencé à travailler comme artiste conceptuelle pour un studio de jeux vidéo, et a participé à la création de jeux comme Black Mirror 2. Après cinq ans dans l'industrie du jeu vidéo, elle s'est orientée vers la réalisation d'illustrations à son propre compte. En 2013, ses dessins ont tapé dans l'½il d'Erwan Ji, qui l'a alors contactée pour réaliser les premières ébauches de ce qui deviendrait par la suite Les Chevaliers des Gringoles. Passionnée d'aventures et de fantasy, Papaya collabore depuis étroitement avec Erwan en anglais pour donner vie à la série.
FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 1 : Les menhirs maudits
ஜ MON AVIS :

« Les Menhirs maudits sont beaucoup plus hauts que je les imaginais. La clairière où ils se trouvent est couverte de rochers et de cailloux. Si tu tombes d'un menhir, tu n'atterris pas délicatement dans une mousse douce et moelleuse comme je l'espérais, tu t'écrases violemment sur des cailloux coupants. C'est ça qui est bien à Cayou-des-Gringoles, on n'est jamais à court de bonnes nouvelles. »

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour l'envoi de ce roman jeunesse absolument adorable et palpitant. Déjà, prenez juste le temps d'admirer cet objet-livre magnifique. A tenir en main, c'est un pur délice, et les illustrations de la prodigieuse Papaya sont si mignonnes, pleines de vie et de couleurs. Elles apportent un vrai plus à ce sublime ouvrage et à la dynamique de l'histoire.

Cette aventure nouvelle qui s'offre à nous nous propose de faire la rencontre d'un zombi (sans le 'e') tout simplement à croquer qui se prénomme Wesley. Dans ce monde où humains et zombis se côtoient somme toute assez fréquemment, il n'y a plus grande place pour d'autres créatures et pour l'émerveillement face à quoi que ce soit d'autre de surnaturel ou de magique...

Et pourtant, l'univers crée sous la plume mordante, vivace et regorgeant d'humour d'Erwan Ji et sous les pinceaux et crayons multicolores et pétillants d'imagination de Papaya, regorge d'espèces fantastiques, de mondes parallèles inexplorés et de magie qui se cache dans tous les recoins. C'était tellement intense à vivre comme lecture que je l'ai ressenti jusqu'au bout de mes doigts, tel un crépitement tout bonnement exaltant et perpétuel. Je suis si impatiente d'en savoir plus sur tous les secrets et légendes dont recèle le fascinant et si riche village de Cayou-des-Gringoles. Je n'ai qu'une seule envie : y retourner à nouveau lors de ma rentrée en septembre 2018 ! Ça fait du bien de rajeunir un peu et de reprendre le chemin du collège avec Wesley et ses nouveaux amis géniaux. Surtout que l'établissement scolaire de Cayou est particulièrement fantasque et captivant, on ne s'y ennuie pas une seconde ! On aurait envie de ne jamais quitter ce ravissant petit village même si, sous ses apparences proprettes, se cachent de sombres mystères...

Pour en revenir à l'explosive ambiance du collège, en ces lieux qui peuvent être si effrayants, en particulier pour les petits nouveaux, mon cher petit Wesley-chou saura y trouver des amis en or massif qui se montreront absolument formidables à chaque pépin que Wesley va rencontrer dans ce petit village pas si tranquille que ça. A de nombreuses reprises, le scepticisme de Wesley va être mis à rude épreuve et être in fine détrompé. L'hilarant et haut en couleurs, l'irremplaçable Augustus, et l'exceptionnelle et mystérieuse Léonora sauront prouver à notre zombi chéri que bon nombre de ses certitudes n'étaient pas fondées et lui apprendront qu'il faut savoir voir au-delà de ce que les choses, et les êtres, veulent bien nous montrer. Ces trois-là forment un trio d'or à eux seuls extrêmement touchant et solide. Ils savent s'épauler et combattre l'adversité ensemble avec beaucoup de malice et d'ingéniosité. Leurs chamailleries m'ont aussi énormément fait rire ! Heureusement que la superbe Léonora est là pour maîtriser nos deux gaillards. Je l'aime ma fifille d'amour ! ♥

Malheureusement, mon petit Wesley chéri, si chou, si gentil et brillant, ne va pas faire que des rencontres avenantes. Le personnage de Diego m'a particulièrement intriguée : au départ, il donne l'illusion de se servir de l'excuse de sa cécité pour mieux martyriser les autres à l'aide de la haute-technologie que son père a conçue pour lui faciliter la vie. Mais j'avais en réalité tout faux : au fond, Diego est un personnage qui ne suscite ni la pitié ni le mépris, même si je suis loin de cautionner ses actes pour le second point. Il est juste un être humain remarquablement impressionnant et habile (même si mon Wesley d'amour va se montrer plus rusé, huhu) qui veut à tout prix se débrouiller par lui-même et qui est au fond un gros nounours. Je voulais juste le serrer tout fort dans mes bras jusqu'à l'en étouffer afin de lui apporter tout l'amour et le soutien dont il avait besoin. Son acolyte, le robot Pigeon (le pauvre, il n'a même pas droit à un prénom digne de ce nom !), semblait être un simple robot programmé pour suivre les directives parfois (souvent) bien crétines de Diego, mais il semblerait que je me sois fourvoyée sur le pigeon (d'où son nom actuel ! Pauvre piou-piou... Oui, j'aime enfoncer le clou, ça se sent ou pas ?) en acier également. J'ai beaucoup aimé le fait qu'il soit doté d'une conscience et qu'il soit ainsi un loyal serviteur qui sache faire ce qu'il y a de mieux pour son maître et pour les autres.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à plonger dans cette histoire tout à fait ravissante, qui m'a mis du baume au c½ur grâce à ses personnages chaleureux, extrêmement touchants et crédibles, et à son univers féerique qui croise la modernité et qu'on quitte à contrec½ur bien trop vite... Heureusement que le tome deux va tout aussi vite arriver, je bous d'impatience !!

Nanette ♥

« Je me tourne vers Drake, fou de rage. C'est pas bien ce qu'il fait, c'est entre lui et moi que ça se passe. Quiconque a vu quelques films sait que lors d'un conflit d'homme à homme, ou d'homme à zombi, il faut laisser les femmes et les oeufants en dehors de ça. »

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 1 : Les menhirs maudits
COUP DE C¼UR gros comme ça pour ce début de saga absolument démentiel ! ♥

✓ - Toute cette mise en abyme entre les ½uvres d'Erwan Ji, je trouve ça fabuleux ! Je vous conseille fortement de lire au moins J'ai égaré la lune (ma chronique ici) pour comprendre mon propos... ;)
- Cayou-les-Gringoles, ou la définition même du home sweet home ! Je veux définitivement y poser mes valises ! Et rencontrer le maire-mangouste fondateur du village ! Je n'abandonne pas ce rêve !


✗- C'était beaucoup trop court !! Pourquoi ??!! TT

« Aujourd'hui, c'est mon premier entraînement pour mon duel sur les Menhirs maudits. J'ai proposé à Léo d'aller la chercher chez elle en vélo, hier, mais ça n'a pas eu l'air de lui faire plaisir. Je croyais que pour marquer des points avec les humaines, il fallait leur offrir des trucs ou aller les chercher avant un rendez-vous. Léo a refusé mes bonbons l'autre jour, et elle n'avait pas du tout envie que je vienne chez elle. Conclusion : les films humains racontent des saucisses. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Erwan Ji, Papaya, éditions Nathan, Les chevaliers des Gringoles, Livre 1, Les menhirs maudits, 2018, Jeunesse, Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, cohabitation, yétis, amitié, discrimination, violence, silence, humour, aventure, courage, duel, rivalité, intégration, tolérance, absurde, gentillesse, entraide, enfance, collège, ingéniosité, intelligence, maturité, douceur, couleurs, extraordinaire, ahurissement, adrénaline, compagnon robotique, protection, tendresse, folie, mystère, zombies, coup de coeur ♥
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#Posté le samedi 22 septembre 2018 15:01

Modifié le samedi 06 juillet 2019 07:38

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