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~ Ces artistes que j'ai découverts grâce à l'Eurovision

~ Ces artistes que j'ai découverts grâce à l'Eurovision

Hellow mes chamallows ! ~ Je pense que ceci n'est plus un secret pour vous mais depuis 2009, je ne loupe jamais ce que je considère comme mon grand rendez-vous musical incontournable de l'année, à savoir : l'Eurovision ! Cette passion, je la partage avec ma maman et c'est un plaisir de tous les instants à chaque fois. Néanmoins, l'Eurovision, ce n'est pas seulement ce moment crucial où tous les pays d'Europe élisent LA chanson européenne de l'année en cours, avec toute la singularité et le brio qu'on lui connaît. C'est aussi pour moi un grand concours qui m'a permis de découvrir des artistes que je continue à suivre après leur participation et dont je deviens fan. Un vrai instant de curiosité musicale qui m'a offert de jolies pépites pour mes oreilles et mes pieds rythmés et que je partage avec vous de ce pas ! ╰☆╮

~ Ces artistes que j'ai découverts grâce à l'Eurovision
On va commencer avec un artiste qui ne m'avait pas marquée plus que ça à l'époque de sa victoire, qui m'était même antipathique ce fameux soir de mai 2009 où mon aventure Eurovision commença par hasard. Que voulez-vous, à dix ans et demi, on est un peu bête parfois, et puis nos goûts évoluent... Ce sera le seul gagnant de l'ESC de ma sélection, et pas des moindres : Alexander Rybak, le représentant norvégien qui a obtenu la victoire la plus écrasante avec 389 points (si on se réfère à l'ancien système). Mais laissons le côté statistiques de côté. Il m'a fallu plusieurs écoutes quelques temps après cette finale dont l'issue avait été prévisible à l'avance et décevante pour moi à l'époque, mais in fine, moi aussi j'ai succombé à ce charme scandinave absolument irrésistible et je m'y suis même immergée jusqu'au cou ! Ce qui me plaît énormément chez Alexander Rybak (on n'évoque pas le physique car, chez chacun des chanteurs que je vais vous présenter, l'atout séduction est là, hum hum), c'est tout d'abord son violon. Il ne s'en dépare jamais, cela fait partie intégrante de son identité en tant qu'artiste.

Et cela a été indubitablement le point fort de sa prestation avec l'envoûtant à souhait Fairytale et c'est clairement un instrument à la sonorité somptueuse, intemporel, et qui me transporte vers d'autres univers à chaque écoute. Alexander a son violon greffé à son bras et moi, ça me va très bien, c'est un duo parfait ! On sent que c'est son instrument de prédilection et qu'il sait le manier à la perfection, en faisant prendre aux cordes toutes les directions musicales et toutes les sonorités possibles. Ce qui m'amène à mon deuxième point : l'univers musical du beau Norvégien ! On oscille constamment entre tendresse touchante et enveloppante comme un cocon, émotion pure, féerie splendide qui me replonge dans la magie de mon enfance et folie délirante qui m'entraîne avec elle par le bout du nez ! Alexander Rybak est un personnage franchement atypique et cela se ressent dans ses paroles et sa musique ! Et puis, cette voix résonne comme le plus beau des carillons à mes oreilles. Et puis ce sourire ! J'en suis tombée amoureuse et cette belle histoire va encore durer longtemps ♥ D'autant plus qu'Alexander va peut-être se présenter aux sélections 2018 pour la Norvège, d'après mes sources... Pour ma part, je croise clairement les doigts pour lui et je lui souhaite un doublé à la Johnny Logan (gagnant ESC 1980 & 1987) si il se présente vraiment comme candidat pour son pays cette année. Go Alexander !

Petite sélection musicale : Fairytale ♪ (chanson gagnante ESC 2009) ~ Roll with the Wind ♪ ~ Leave me Alone ♪ ~ Into a Fantasy ♪ (B.O. Dragons 2) ~ Suomi ♪ ~ Europe's Skies ♪ ~ Funny Little World ♪.

~ Ces artistes que j'ai découverts grâce à l'Eurovision
On va désormais faire un saut dans le temps de six ans après 2009... Atterrissage donc en 2015 avec l'un de mes groupes favoris, que je connaissais déjà un peu avant le concours, sans vraiment m'attarder sur leur musique. J'ai nommé Il Volo ! Les gagnants de mon c½ur pour cette "promotion" ESC. Certes, j'adore la chanson victorieuse de Mans Zelmerlöw et sa puissance fédératrice contagieuse, mais la chanson proposée par les grands gagnants du mythique festival de San Remo cette année-là... Mamma mia, elle a fait fondre mon c½ur comme du beurre chaud quoi. Certes,-le thème de l'amour en musique, c'est du vu et du re-vu mais là... C'est un amour tellement fort, inconditionnel, qui vous en coupe le souffle et vous laisse pantelant que j'en avais des petites perles aux coins des yeux. Et ma maman n'était pas en reste non plus ! Elle était si fière des représentants de son pays que les vannes se sont ouvertes chez elle.

Il faut dire que l'Italie nous gâte toujours en matière de candidats à l'Eurovision, rien à redire. Leur come-back en 2011 était vraiment le bienvenu. Mais pour en revenir à ce trio d'or, cet amour qui est le moteur de l'ensemble de leur répertoire, c'est tout d'abord l'amour de la langue et de l'identité italienne. Cette fierté et ce bonheur d'être italiens se ressentent dans leurs êtres, dans leur voix, à travers de nombreuses reprises de standards incontestés de la musique italienne réalisées avec brio, et ça fait plaisir de voir mes racines célébrées ainsi. Ajoutez à cela qu'Il Volo, c'est un style musical qui leur est propre : la pop-opéra, qu'ils revendiquent corps et âme. Oui, on peut être jeune (ils n'ont pas plus de vingt-ans ans) et être enivré à l'écoute de musiques lyriques et de voix de chanteurs d'opéra, tout en alliant cela à une musicalité plus moderne et rafraîchissante, tout en gardant des instruments "traditionnels". Pour moi, ce mélange fonctionne parfaitement et je dirais même qu'il est divin ! Néanmoins, la véritable cerise sur le gâteau, ce sont ces trois voix, ces trois organes qui produisent des merveilles, qui s'accordent ensemble avec une harmonie virtuose et qui m'ébahit à chaque fois. Je ne me lasse jamais et je continue à en rester baba. Ces trois-là, ils ont un talent inestimable et je les aime à la folie ! ♥

Petite sélection musicale : Grande Amore ♪ (chanson Italie ESC 2015) ~ L'Amore si Muove ♪ ~ I Bring You To My Senses ♪ ~ We Are Love ♪ ~ 'O Sole Mio ♪ ~ Nel blu, dipinto di blu (Volare) ♪ ~ Il Mondo ♪.

~ Ces artistes que j'ai découverts grâce à l'Eurovision
La présence des deux artistes suivants dans cet article ne vous étonnera nullement car ils font partie intégrante de mon blog depuis longtemps désormais, vous les voyez souvent ! Il s'agit de mes deux petits chouchous, huhu ♥ On va rester en 2015 avec celui qui est arrivé juste derrière Il Volo au classement. En France, il s'est plus particulièrement fait connaître grâce à sa victoire, à juste titre, dans Danse avec les Stars. Mais moi, je l'avais déjà repéré, ce petit prodige belge ! Il s'agit bien sûr de Loïc Nottet, vous l'aurez reconnu. Que j'ai eu la chance de voir en concert pour la première fois le 18 novembre 2017 à Nancy, une date qui restera gravée dans les annales... Je ne réalise encore pas... Loïc n'est pas seulement un perfectionniste dans l'âme, qui nous propose un petit chef-d'oeuvre de concert qui allie sa voix extraordinaire et singulière, son talent de danseur hors-normes et une scénographie digne d'un film.

A l'image d'ailleurs de l'album-projet Selfocracy, qui a un incipit, des chapitres et un final (comme au cinéma quoi). Mais en plus, ses chansons sont profondément uniques et prônent un message percutant de tolérance et de savoir s'aimer soi-même, malgré nos différences, que cela fait notre force and fuck the others ! Elles témoignent de son amour inconditionnel pour son art qui est la musique et ses paroles ont la force d'un coup de poing ! En clair, Loïc est un artiste complet et un être humain magnifique, qui me transporte et me bouleverse, qui s'adresse à mon c½ur et à mes blessures enfouies en moi. Ses chansons me font grandir et avancer à chaque nouvelle écoute. Je ne vois pas quoi dire de plus, si ce n'est Play again and again !

Petite sélection musicale : Rhythm Inside ♪ (chanson Belgique ESC 2015) ~ Mud Blood ♪ ~ Go to Sleep ♪ ~ Wolves (feat. Raphaella)-♪ ~ Million Eyes ♪ ~ Cure ♪ ~ Doctor ♪.

~ Ces artistes que j'ai découverts grâce à l'Eurovision
Cet artiste-ci aussi, vous le connaissez bien ! Peut-être même encore plus que le précédent, vu que mon amour pour lui est déjà devenu une habitude bien ancrée pour vous, mes chers visiteurs.-Eh oui, il s'agit d'Amir, celui qui a redoré notre blason à l'Eurovision avec sa très belle sixième place. Dûment méritée par ailleurs ! Pour une fois depuis que je suivais cette incroyable aventure qu'est l'ESC, j'étais fière du candidat de notre pays et je croyais en une possible victoire ! Il faut dire qu'on avait la côte auprès des Eurofans, qui nous classaient premier... Mais l'histoire s'est révélée être différente in the end. Alors certes, on n'a pas brisé la "malédiction" de la défaite, mais pour moi ça a été une victoire sur toute la ligne vu que j'ai pu découvrir au cours de cette soirée de mai 2016 un artiste merveilleux, solaire, qui a cette singularité de toujours réussir à vous redonner la banane grâce à son sourire Colgate qui n'appartient qu'à lui. C'est pas pour rien qu'il était dentiste avant d'être chanteur le coco ! Ce chantiste a su ravir mon c½ur grâce à sa si jolie voix, au package qui va avec (bah quoi, y'a rien à jeter chez ce charmant jeune homme, on va pas se mentir !) et à ses chansons qui redonnent de la chaleur à mon c½ur qui a froid et qui me remontent instantanément le moral,-qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige.

Quand je suis allée le voir en concert le 15.11.17, je n'ai pas pu un instant le quitter des yeux, je l'ai dévoré du regard et j'ai savouré chaque seconde de cet instant hors du temps. Même mon papa n'a pas su résister à ce smile toujours dessiné sur ses lèvres et à sa personnalité au plus proche de son public ! Il nous aime du fond du c½ur et on le lui rend bien, nous les Amirateurs/trices ! ♥

Petite sélection musicale : Oasis ♪ ~ J'ai cherché ♪ (Chanson France ESC 2016) ~ On dirait ♪ ~ Au c½ur de moi ♪ ~ No Vacancy (feat One Republic) ♪~ Higher ♪ (Lego Ninjago Soundtrack) ~ Etats d'Amour ♪.

~ Ces artistes que j'ai découverts grâce à l'Eurovision
Et encore un bond dans le temps, un ! Et ce sera le dernier pour l'instant, vu qu'on y est pas encore, à Lisbonne 2018 ! Même si ça approche à grands pas et que ça se prépare tout doucement... Si je guette chaque année avec une attention particulière qui sera notre représentant français (parce que faut bien soutenir son pays quand même), je zieute aussi également avec un grand intérêt du côté de San Remo dès le mois de février. Italian blood running also in my veins, of course ! Grazie a te, mamma !-♥ D'autant plus que, SR, c'est THE festival légendaire, incontournable, de musique italienne qui a inspiré la création de l'Eurovision dans les années cinquante tout de même ! Respect ! Il coule donc de source que le grand gagnant de ce concours musical à la réputation solidement plantée ait aussi l'honneur de représenter son pays lors du tremplin musical européen. Et l'an dernier, l'Italie avait comme porte-drapeau une chanson béton, de l'or en barre, un diamant brut de pop coloré et de musique italienne avec une véritable personnalité, bien loin des traditionnelles et démodées balades dont les ritals ont toujours été friands. Et c'est très bien hein, n'empêche qu'il était temps de dynamiter un peu tout ça, et Francesco Gabbani l'a fait remarquablement, en beauté, et de façon humble, touchante !

Ce chanteur déjanté, haut en couleur, à la voix rauque, un peu cassée et qui se démarque, et son gorille qui danse, a vite réussi à m'embarquer dans son univers aux paroles pleines de lucidité, chantées et écrites dans un italien guère standard, autant au niveau des mots, qui sont très modernes, presque néologistes, que de la syntaxe et du rythme, et qui savent parler de notre monde et de l'Homme d'aujourd'hui et parfaitement les dépeindre. Au moment de sa participation tant attendue à l'ESC, pour lequel j'ai cru à sa victoire jusqu'au bout, avant de constater que Francesco avait échoué à la même place que notre Mimir national un an plus tôt, l'album Magellan est sorti. Et quelle pépite d'or lui aussi ! D'ailleurs au couleur du soleil à son zénith, le jaune si cher à mon c½ur, ce petit bijou de pop italienne m'a fait tout mon estate. Et ça fonctionne pour toutes les saisons, bien évidemment ! Namaste, ale forever ! Et décidément, je me rends compte que tous les hommes de cet article ont un sorriso à tomber... #Jeveuxlesmêmesdents

Petite sélection musicale : Occidentali's Karma ♪ (Chanson Italie ESC 2017) ~ Tra Le Granite Et Le Granate ♪ ~ Magellano ♪ ~ Spogliami ♪ ~ La Mia Versione Dei Ricordi ♪ ~ Foglie al gelo ♪ ~ Amen ♪.

~ Ces artistes que j'ai découverts grâce à l'Eurovision
Et c'est presque finiii ! Ça passe trop vite, hein ? Le dernier artiste que je vous présente, c'est le premier à participer à l'Eurovision à être de la décennie 2000 ! Eh oui, Kristian Kostov, originaire de Bulgarie, n'a que dix-huit ans (dix-sept lors de sa participation donc) et il a du talent à revendre. Alors, ce so cute jeunot (je dis ça mais j'ai que deux ans de plus que lui, lol) n'a pas encore sorti d'album mais, le jour où cela se fera, je serai au rendez-vous et j'en écouterai chacun des morceaux ! C'est comme avec Loïc Nottet, il faut savoir être patient. Mais prendre son temps, c'est aussi accorder une grande importance et minutie à son travail, à la façon d'un orfèvre. Et je ne doute pas que, quand le grand jour sera là, Kristian nous délivrera une oeuvre polie comme une gemme scintillante, à l'image de sa voix si pure et puissante. Pour l'instant, on a peu à nous mettre sous la dent mais la qualité prime sur la quantité, ne jamais l'oublier ! Et puis, comment ne pas craquer face à cette bouille d'ange, face à ce chanteur qui nous fait penser à un chanteur de K-POP mais des Balkans ? Personnellement, j'ai craqué instantanément pour le mignon petit Kristian et sa jeunesse, sa fraîcheur, son grand professionnalisme à son jeune âge.

Et aussi pour la puissance des émotions qu'il véhicule. C'est fort et fragile à la fois, ça nous percute, ça nous fait vibrer, danser, et ça, j'achète ! Je suis inconditionnellement #TeamKris because our love is intouchable !

Petite sélection musicale : Beautiful Mess ♪ (Chanson ESC Bulgarie 2017) ~ Ne si za men ♪ ~ The One (I Need You) ♪ ~ Глубина ♪

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↑ Et pour conclure, une chanson franco-anglaise signée Mans Zelmerlow, petit clin d'½il à mon papou qui la kiffe grave depuis deux ans maintenant ♥
Tags : Eurovision, Fan ♥, Artistes, Musique ♫, Europe
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#Posté le vendredi 09 février 2018 02:49

Modifié le dimanche 18 février 2018 17:38

FICHE LECTURE : Trois filles en colère

FICHE LECTURE : Trois filles en colère

• AUTRICE : Isabelle Pandazopoulos.
• ANNÉE : 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Epistolaire.
• THÈMES : Années 60, mai 68, vie quotidienne, correspondance, journal intime, journaux, Europe, tourbillon, rébellion, révolte, soulèvement, colère, rage, jeunesse, adolescence, premiers émois, féminité, place de la femme, dictature, injustice, combat, conflit, tourmente, amitié, amour, famille, tensions, trahison, génération d'après-guerre, reconstruction, rêve de liberté, espoir, secrets du passé, étouffement, oppression...
• PAGES : 336.

DES 14 ANS - 13,50¤.

MAI 68, C'ÉTAIT IL Y A CINQUANTE ANS. 1966, UN VENT DE RÉVOLTE COMMENCE A SOUFFLER SUR LE MONDE.

A Paris, Suzanne l'insoumise étouffe dans une famille bourgeoise qui n'attend que de la voir bien mariée.

A Berlin-Ouest, la timide Magda espère éperdument retrouver sa famille qui vit de l'autre côté du mur,
à l'Est.

Au même moment, dans une Grèce écrasée par la dictature, la farouche Cléomèna tente de gagner sa vie en faisant la servante alors qu'elle rêve d'université et de lecture sans fin.

Dans cette Europe meurtrie, elles ont un rêve commun : tracer leur chemin, découvrir l'amour et devenir des femmes libres.

L'AUTRICE : ISABELLE PANDAZOPOULOS est née en 1968 d'un père grec et d'une mère allemande. Devenue professeur de lettres, sans doute pour le plaisir de partager sa passion des livres et de la lecture, elle a toujours enseigné dans des zones dites difficiles avant de se spécialiser pour travailler auprès d'adolescents en grande difficulté puis d'élèves en situation de handicap mental. Depuis trois ans, formatrice à l'ESPE (Ecole supérieure du Professorat et de l'Education), elle consacre le reste de son temps à l'écriture et à l'animation de ses ateliers. Isabelle a trois enfants. Elle habite Paris, qu'elle aime à la folie mais pas autant que sa datcha du Bazois où elle écrit ses livres.

ஜ MON AVIS : ♫ C'est le temps de l'amour, le temps des copains, et de l'aventure...

Tout d'abord, un grand et vif merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour leur gentillesse de m'avoir fait parvenir cet ouvrage aux couleurs bariolées et éclatantes, qui vous sautent aux yeux et qui se montrent féroces et imposantes, à l'image des trois jeunes femmes de cette histoire sur fond des années soixante, trois étudiantes qui se cherchent, qui ont leurs incertitudes et leurs angoisses mais aussi une vraie rage de lion.

Etant très intéressée par cette période, qui me fascine au vu de son foisonnement culturel, ne serait-ce qu'au niveau musical, et surtout des tabous d'ordre sexuels et sociaux qu'elle a permis de mettre en avant par la suite, mais la connaissant au fond fort peu, il me tardait de me jeter sur cette oeuvre et de découvrir ce qu'elle avait à m'offrir. Je n'ai pas été déçue du voyage, qui m'a fait découvrir une autrice formidable ainsi que tout ce qui pouvait naître de génial de sa plume.

Pour commencer, j'ai énormément apprécié la forme épistolaire proposée par l'autrice, que je trouvais tout à fait appropriée. Cela permet dans un premier temps de plonger in medias res dans la vie des divers personnages, de se sentir au plus près d'eux et d'être comme des lecteurs privilégiés de leur courrier, comme si on lisait au-dessus de leur épaule, courrier qui révèle un bon nombre de choses en matière de la complexité de leur temps, de leurs sentiments introspectifs, de leurs craintes, de leur espoir, de leurs motivations, de leur appel à l'aide, de leurs relations avec autrui.

On se sent au c½ur vibrant de ce récit mouvementé, loin d'être à bout de souffle, et décadent, aux premières loges, pile à la bonne place. Ensuite, cela offre au récit un champ multiple de points de vues, provenant de différentes générations, sexes, pays, époques, classes sociales. Cette pluralité de visions du monde est d'autant plus enrichissante et nous délivre un récit coloré, qui ne juge pas, qui écoute et qui retranscrit, tel un témoignage de la vie à brûle-pourpoint des personnages.

A ce niveau-là, j'ai trouvé le récit intense, bien amené, pertinent et très intelligent à de nombreux niveaux. Cela démontre aussi une certaine force insufflée dans l'écriture de l'autrice, qui est lumineuse, vivace, documentée et passionnée. C'est comme si le livre menait sa vie propre tant il nous parle et nous agrippe, notamment par le biais de coupures de journaux, de couvertures de magazine, d'extraits de journaux intimes, de cartes postales, de photographies et de rapports authentiques des événements relatés et des lieux où ils se déroulent, qui viennent agrémenter un ouvrage au contenu déjà riche et dense, à la contextualisation parfaitement maîtrisée et réussie et à la dynamique impressionnante.

Un autre élément au niveau du travail d'Isabelle Pandazopoulos qui est remarquable et fabuleux, c'est le fait que ses trois héroïnes, "ses" trois filles faites de chair d'encre et de papier, sont originaires des trois pays qui ont marqué la vie de l'autrice. En effet, cette dernière est gréco-allemande dû aux origines de ses deux parents et son lieu d'adoption est la France, et plus précisément Paris, qui se trouve être la ville centrale de l'histoire.

Ainsi, l'autrice nous fait vivre l'épopée de trois jeunes filles qui se retrouvent liées par les circonstances familiales, par le destin et par leurs idéaux tant politiques que sur leur existence même à travers une Europe qui peine à se reconstruire, à concilier les jeunes de la Seconde Guerre mondiale, désormais parents, leurs enfants nés de la vague déferlante du baby boom et même les grands-parents de ceux-ci, qui restent mutiques sur leurs éventuelles actions de collaboration... Secrets de famille seront au rendez-vous pour pimenter l'intrigue, sans pour autant en dénigrer le contenu historique et intellectuel, bien au contraire.

Ajoutez à cela que l'autrice est née en 1968, année charnière qui déchaînera les réformes pour une société moins sexiste, qui rend sa dignité aux femmes, qui laisse à la jeunesse sa chance de s'exprimer et qui est en faveur d'une Europe unie et solidaire (sur le papier du moins). Sans pour autant nous raconter une histoire qui aurait pu être exclusivement la sienne et celle de ses aïeux, l'autrice a préféré creuser ces pistes de son passé afin de nous livrer l'histoire rocambolesque d'un continent entier, multicolore et aux façons de penser parfois diamétralement opposées, qui nous laissent avec un paradoxe à l'ironie assez triste pour en pleurer.

Il suffit de voir le traitement imposé à la population d'Allemagne de l'Est par les communistes, quand ceux de Grèce luttent pour la liberté tout court et contre la dictature. Tout ça dans l'objectif de montrer les fruits d'un travail de recherche épatant et vigoureux dans le but de mieux comprendre pour moins diviser et aller de l'avant cinquante ans après. Brillant. Je suis admirative.

Chacune des trois filles a le droit à sa part du lion et, même si Cléomèna arrive un peu plus tardivement, elle fait très vite son entrée en matière dans l'histoire et son sacré ramdam, tant amoureux que politique et en tant que femme qui a réchappé au pire, ne manque pas d'attirer notre attention. Suzanne est cependant l'héroïne parmi les trois qui m'aura laissée la plus forte impression, on ne peut pas l'oublier notre petite Suzanne.

Née franco-allemande au sein d'une famille bourgeoise à première vue bien sous tous les rapports, la jeune femme à l'esprit libre et bouillonnant en a assez du confort étriqué de sa sublime demeure parisienne, auprès de parents qui jouent un rôle et qui l'étouffent et d'un frère qu'elle ne parvient pas à comprendre et inversement. Suzanne m'a beaucoup émue car, sous ses airs de jeune fille franchement trop spontanée qui cherche à être aimée et à s'intégrer à des groupes de personnes plus âgées et tapageuses, se cache une femme qui croque la vie à pleines dents, qui cherche à capturer l'essence même du monde, sa Beauté, sous ses formes multiples, qui veut s'accepter en tant que femme et se sentir bien dans sa peau, telle qu'elle est, sans pudeur et sans tabou.

On ne peut que comprendre son mal-être dans cette société de pète-secs et de non-dits, où la moindre évocation de la sexualité est d'une grossièreté vulgaire, inutile et scandaleuse. Suzanne est prête à se battre pour ce qui la fait vibrer, l'amour, la passion de la vie et de la lumière du monde, sa force et son essence de femme. Elle n'a pas envie d'entrer dans le moule ou de diluer ses couleurs chatoyantes sous prétexte que les femmes doivent rester dans l'ombre. Elle m'a apportée une vigueur, une témérité et une confiance en moi incroyables.

Sa mère, la pétillante et superbe Isle qui a perdu de son éclat, m'a touchée en plein de c½ur de par sa vulnérabilité. Bafouée dans son droit de femme par un mari qui la trompe et qui se cache dans les jupes de sa mère, cherchant désespérément à atteindre et à discuter avec ses deux aînés qui ont été pris dans les feux de l'adolescence dégoûtée et révoltée, n'ayant pas choisi d'avoir son troisième enfant, le bébé Léon (qui n'a rien demandé, pauvre petit), dont elle a souffert de la grossesse et accouchée dans la douleur, Isle est a l'image de la femme-objet, qui n'a pas de libre-arbitre, pas de sexualité, qui doit constamment endurer l'autorité patriarcale et se soumettre, encore et toujours, sans quoi elle ne serait pas une femme convenable aux yeux de la société. La façon dont elle est traitée et ignorée m'a donné envie de vomir, et heureusement que des personnes comme le député Neuwirth ou Simone Veil se seront battues pour que les voix de ces femmes bafouées et traînées dans la boue soient entendues.

Magda, sa bien-aimée cousine, semble être plus timide et réservée mais, en réalité, elle aspire au même idéal de liberté, au droit d'oser jouer avec sa sexualité, de vivre d'amour et d'eau fraîche, de vivre pleinement, d'être vivante. Moins mémorable que son phénomène de cousine qu'elle aime si tendrement et dont elle est inséparable, leur amitié qui connaîtra certes des remous m'a profondément touchée tant elle est authentique de façon désarmante, les filles se confiant l'une à l'autre comme si elles étaient des livres ouverts.

De plus, c'est grâce à Magda que le dénouement des langues aura lieu concernant un passé qui ne passe pas, celui de la collaboration et de ces grands-parents qui sont mystérieusement morts, sans que l'on sache pourquoi... Magda, c'est celle qui ne se contentera pas de ce qu'elle a, qui bravera les interdits, qui voudra savoir et comprendre ce funeste héritage de la guerre qui pèse encore les générations suivantes, qui n'en n'ont été ni actrices, ni responsables, et qui en souffrent des cuisantes conséquences, tel le Mur de la Honte qui va irrémédiablement changé la vie familiale de la famille de Magda et leur écoute les uns des autres, pour le meilleur comme pour le pire...

Bref, le personnage de Magda a été plus intéressant pour moi de par le mécanisme qu'il permet de déclencher, pour ce qui est de l'éclatement des mémoires et l'éveil des consciences familiales concernant la guerre, aussi pour découvrir les deux pans du Mur funèbre, ainsi que pour sa relation avec Suzanne, plutôt que pour le personnage en soi. Néanmoins, il fallait qu'elle soit là.

Enfin, Cléomèna. Elle nous a offert le pan d'histoire le plus énigmatique pour moi et aussi le plus intéressant. Dans un premier temps, il s'agit d'une beauté grecque notre Cléomèna, à laquelle il ne faut pas se frotter de trop près. Sa famille est également redoutable pour ce qui est de la question de la Liberté, source de vie et de dignité humaine.

J'ignorais pratiquement tout de la Grèce et de sa condition dans les années soixante, du fait que cette île regorgeant de trésors naturels et antiques, méritant toutes les louanges et l'émerveillement possibles, était sous le joug d'un fascisme qui se révèle être décidément increvable, grand amateur d'incarcération et aussi meurtrier. Tandis que son père a été tué pour avoir exprimer ses idées trop fort et de façon trop virulente, que son frère et sa mère sont emprisonnes, la vivacité d'esprit, quant à elle, ne va pas rester étouffée trop longtemps au service de ces riches Français exigeants et tyranniques séjournant en Grèce et reprochant à la jeune fille, portrait tout craché de son père vénéré et qui lui manque cruellement, tout ce qu'elle est en somme.

A Paris, sous la protection de la famille de Suzanne, elle va pouvoir accéder à l'université, à ce droit précieux à l'éducation et à la culture, la richesse intellectuelle dont elle se nourrit, mais aussi, elle va se rendre compte qu'elle peut agir, lutter contre l'injustice et le désarroi qui manque souvent de la noyer, et hurler sa rage à la face du monde. Esprit fort et fragile à la fois, Cléomèna ébranle, émeut, suscite notre compassion et ne nous laisse pas de marbre. Impossible en effet d'éviter cette tornade tout droit débarquée de cette Grèce aux eaux turquoise et tremblotantes.

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller cet ouvrage, qui saura sensibiliser un lectorat à partir de la pré-adolescence. Pour une oeuvre jeunesse qui ouvre un jeune lectorat à cette conscience de la révolte, du combat de la liberté et d'une époque qui a encore des répercussions et sa raison d'être aujourd'hui, le pari de l'autrice de nous sensibiliser et de nous interroger sur la question de notre identité, de notre conscience politique, de nos valeurs fondamentales, de notre pouvoir en tant que peuple, du vivre ensemble et de l'Europe aux multiples facettes est réussi et m'a donné envie d'approfondir encore plus le sujet, de me plonger de nouveau dans les sixties et de laisser ces dernières me parler, me raconter leur vécu et leurs innovations tout comme leurs horreurs.

En tout cas, Trois filles en colère a résonné dans mes oreilles tel un bon vieux rock de notre Jojo national des Yéyés de Salut les copains ! ou bien des gear Beatles et autres groupes qui swinguent de la British Invasion et je me suis laissée entraînée et emballée face à ce feu d'artifices qui explose de questions, de joie, de mots, d'insolence, d'un plaisir fou et contagieux !

Ce livre est comme une valise s'ouvrant sur un monde pluriel, déjà ancien et pourtant en pleine modernité, qui nous offre des reliques précieuses à voir, entendre, écouter, crier, sur lesquelles méditer et continuer l'avancée prodigieuse pour l'émancipation de la femme, le respect de ses droits et de ses décisions, le respect d'une jeunesse qui grandit et s'affirme aussi, l'égalité homme/femme, et la fondation d'un monde juste, tolérant et sans danger. Bon, c'est pas gagné mais ce livre m'a redonné ce regain d'énergie et d'insouciance de cette époque révolue et enchanteresse dans ses diverses nuances pour y croire, encore et toujours. Un livre qui trône fièrement dans ma bibliothèque, détonnant et vivifiant.

On s'en souvient... ♫

« Tu es en train de devenir une drôle de petite bonne femme ma Suzanne, tu sais. A la fois intrépide et joyeuse, et brusquement fragile et doutant de tout, et d'abord de toi-même. Moi, je sais, à te regarder grandir, que c'est aussi ta force, cette sensibilité singulière et ce regard étonné que tu poses sur le monde et sur les autres. »
Tags : Fiche lecture, trois filles en colère, service de presse, Gallimard Jeunesse, Scripto, Isabelle Pandazopoulos, 2017, roman épistolaire, Années 60, mai 68, vie quotidienne, correspondance, journal intime, journaux, Europe, tourbillon, rébellion, révolte, soulèvement, colère, rage, jeunesse, adolescence, premiers émois, féminité, place de la femme, dictature, injustice, combat, conflit, tourmente, amitié, amour, famille, tensions, trahison, génération d'après-guerre, reconstruction, rêve de liberté, espoir, secrets du passé, étouffement, oppression
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#Posté le vendredi 29 décembre 2017 16:09

Modifié le mercredi 10 juillet 2019 09:13

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