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16 articles taggés Fiche manga

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FICHE MANGA : Love so life - T1

FICHE MANGA : Love so life - T1
• MANGAKA : Kaede Kouchi.
• ANNÉE : 2009 (JAPON) ; 2012 (FRANCE).
• GENRE (S) : Shojo.
• THÈMES : Baby-sitter - Enfants - Adolescence - Puériculture - Rêves - Espoir - Tendresse - Amour - Famille - Joie de vivre - Tranche de vie - Confiance - Générosité - Patience - Entraide - Passif difficile...
• PAGES : 180.

Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

Shiharu Nakamura est une orpheline de seize ans qui désire devenir puéricultrice ! Pour réaliser son rêve, elle travaille à mi-temps dans une garderie en plus de ses cours au lycée, jusqu'au jour où Seiji Matsunaga, un client de la crèche, lui propose de devenir la baby-sitter des jumeaux dont il a la garde. Shiharu accepte, ignorant alors que Seiji Matsunaga est une star de la télé...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un shojo manga dont je n'avais jamais entendu parler avant de tomber dessus par hasard en médiathèque, j'ai nommé Love so life de la mangaka Kaede Kouchi. Malgré le fait que je ne connaissais ce titre ni d'Eve ni d'Adam et que je n'avais ainsi pas d'avis/arguments concrets sur lesquels me baser pour me décider à lui laisser ou non sa chance, j'ai été d'emblée convaincue que ce premier tome de la série devait repartir avec moi sans plus de discussion. La raison à cela est on-ne-peut-plus simple : dès que j'ai vu la couverture de ce premier volume, j'ai littéralement fondu. Vous voyez la Méchante Sorcière de l'Ouest qui se liquéfie à la fin du Magicien d'Oz ? Bah, c'était moi à ce moment-là. Et après avoir contemplé et bavé face à cette magnifique illustration pendant 1 poignée de secondes (je vous l'ai dit, ça a été du rapide), je me suis in fine décidée à emprunter ce tome 1 et à le ramener illico presto chez moi. Et pour une fois, je suis bien contente d'avoir cédé à mon penchant pour le kawaii à outrance (non mais vous avez vu ces deux bouilles d'amour qu'ont les jumeaux ?! Je suis désolée, moi, je vois ça, je craque !) car Love so life m'a assurément séduite !

Vous l'aurez compris, ce qui m'a tout d'abord conquise avec ce titre, c'est son graphisme. Certes criant de simplicité, il ne paye pas forcément de mine mais personnellement, j'ai trouvé que cela servait l'intrigue de la meilleure des manières. En effet, cette dernière nous parle essentiellement de la vie quotidienne, de personnages qui souhaitent tous simplement aller de l'avant, surmonter leur chagrin et être heureux, donc il n'y avait pas besoin à mon sens de fioritures dans les planches ou d'un trait de crayon particulièrement singulier. Au contraire, j'ai grandement apprécié le fait que l'on reste au plus proche du réel, de sa banalité qui est à mon sens d'une immense et lumineuse beauté. Par ailleurs, les protagonistes, de même que la façon dont ils sont dessinés reflètent à merveille cela : ils sont comme tout le monde, ils ont leurs rêves, leurs faiblesses, leurs défauts et leurs moments de découragement et cela ne les rend que plus rayonnants. Enfants comme adultes doivent pourtant souvent porter des masques pour mieux dissimuler leurs espoirs déçus et leur douleur incommensurable, béante, et ce "costume", ce sont justement ces cases de bande dessinée en noir et blanc que l'on pourrait aisément imaginer parées de couleurs pastels des plus "fifilles" et naïves. En réalité, ces illustrations sont tout ce qu'il y a de plus trompeuses car elles cachent une profondeur et une intelligence insoupçonnées au premier abord.

Cependant, si l'on y regarde d'un peu plus près, celles-ci se révèlent rapidement à leur maximum d'éclat. Pour vous donner un exemple de cette double-lecture que l'on peut faire du graphisme vichy du manga, je peux citer tout naturellement les jumeaux, tellement mignons que cela en est à proprement parler étourdissant comme le dirait si bien notre héroïne principale. Paraissant limite "trop beau pour être vrai" et répondre à une superficialité artistique et avant tout marketing ayant pour volonté de faire couiner dans les chaumières, le chara design de nos petits bouts de choux a tout simplement pour visée de nous rappeler la beauté et l'innocence tout bonnement indescriptibles des enfants. C'est à tout le moins comme cela que j'ai perçu et interprété les choses en lisant ce manga qui nous rappelle avec une franchise et un naturel désarmants de ne pas prendre la magnificence des choses élémentaires (la sincérité du c½ur d'un pitchoune, la douceur d'une étreinte maternelle/féminine...) pour acquise.

L'ingéniosité et la puissante humanité et sagesse du manga sont également représentées par le caractère de nos protagonistes, doués d'indéniables qualités et d'un charme purement et simplement ravageur. C'est tout spécialement par leur façon d'agir entre eux et de percevoir le monde qui a un savant goût de miracle que ces formidables personnages m'ont le plus touchée et marquée. En écrivant ces lignes, je pense notamment à Shiharu, notre héroïne, cette admirable jeune fille tout ce qu'il y a de plus mature et réfléchie à son âge ingrat (ne m'en voulez pas les teenagers, on est tous passés par là - et puis, qui aime bien châtie bien après tout) dont la relation avec les jumeaux Aoi et Akane est purement et simplement exceptionnelle et émouvante, magnifique. Notre baby-sitter au grand c½ur cache comme tout un chacun sa part de noirceur, elle qui a vécu des choses extrêmement difficiles mais elle continue envers et contre tout à se battre pour mériter chaque petit instant de bonheur qu'elle expérimente au quotidien. C'est cette leçon de vie que je retiens de ce manga : celle de rester digne et fidèle à vous-même malgré toutes les épreuves que la vie peut vous envoyer.

Vous l'aurez sans doute compris, la dernière chose à faire est de juger ce manga d'après ses apparences extrêmement girly et mièvres... et son appellation aussi. Le titre a effectivement l'air peu recherché et même incorrect grammaticalement parlant (à moins que ce ne soit I love so life mais là encore, ça sonne faux) mais qu'importe, c'est le contenu qui compte et autant vous dire que ce dernier est tout bonnement incroyable. En même temps, Love so life rassemble tous les bons ingrédients pour séduire : la paire de jumeaux (je n'ai pas pu résister à ce pléonasme) la plus adorable et attachante du monde + une héroïne qui est, sans mentir, la gentillesse incarnée et qui a définitivement le c½ur sur la main + un séduisant et très touchant protagoniste masculin loin du stéréotype du beau gosse du shojo manga classique (contrairement à ce que l'on pourrait une fois encore penser) qui fait clairement de son mieux (pauvre chou) + une ribambelle d'autres personnages profondément humains et émouvants + une intrigue qui nous rappelle la préciosité de chaque petit instant = que demande le peuple ? J'ose même affirmer que ce manga pétillant et chaleureux m'a beaucoup rappelé mon manga favori de tous les temps, Fruits Basket, avec son humour décapant et sa sensibilité à fleur de peau, dans un style très différent cependant. En bref, je ne pouvais qu'adorer de toutes mes forces Love so life et c'est avec un plaisir non dissimulé que je vais me jeter sur la suite ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, Love so Life ♥, Tome 1 ♥, Kaede Kouchi, éditions Delcourt, 2009, 2012, Shojo ♥, Baby-sitter, Enfants ♥., Adolescence, Puériculture, Rêves, Espoir, tendresse, Amour ♥., Famille ♥, Joie de vivre ♥, tranche de vie, confiance, générosité, patience. ♥, entraide, passif difficile, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 01 septembre 2020 11:19

Modifié le jeudi 10 juin 2021 05:16

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T4

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T4
Série en 4 tomes.

• TITRE V.O. : Seikan Bridge, book 4.
• MANGAKA : Kyukkyupon.
• ANNÉE : 2016 (JAPON) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Adolescence, manga historique, pacifisme, haine, deuil, amitié, tensions, noirceur, Seconde Guerre mondiale, xénophobie, patriotisme, nationalisme, honneur, dévotion, Asie, Japon, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions, espoir...
• PAGES : 208.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

Xing, toujours en proie à la tristesse, s'est enrôlé dans la résistance anti-japonaise. Haru, de son côté, subit de plus en plus violemment la pression du nationalisme et de l'embrigadement. Et tandis que l'heure est à la guerre et au terrorisme, les retrouvailles entre ces deux-là semblent s'annoncer sous une bien sombre étoile... Leur amitié pourra-t-elle survivre à la haine ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée au quatrième et dernier tome d'Un pont entre les étoiles que je me suis empressée de dévorer à la suite du troisième comme je l'avais annoncé (pour une fois-!). Et je ne vous cache pas que cet ultime opus me laisse un goût légèrement amer en bouche...

Concernant le contenu tant scénaristique que graphique de ce tome en soi, je n'épiloguerai pas plus avant car c'est tout à fait à la hauteur de ce que Kyukkyupon nous a proposé auparavant avec les trois précédents tomes : les illustrations sont comme toujours de toute beauté et je me suis diantrement amusée à scruter la moindre petite case constituant cette parution à la loupe tant Kyukkyupon possède l'art et la manière de remplir le plus petit recoin de chacune de ses planches de détails absolument somptueux et plus éclairants et percutants encore que la plus grandiloquente des explications.

Quant à l'histoire en elle-même, elle m'a fait vivre un véritable ascenseur émotionnel, me faisant passer de la joie la plus immense, de l'excitation la plus euphorisante à une tristesse sans nom au fur et à mesure que je progressais dans ma lecture des divers chapitres qui composent ce manga. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce tome quatre m'aura retournée dans tous les sens et donné bien des fois l'envie de m'arracher les cheveux et de pleurer toutes les larmes de mon corps tant le désarroi et le chagrin profond exprimé par les personnages me mettait moi-même dans tous mes états.

Ce qui m'a d'autant plus accablée, c'est le fait que la mangaka se focalise ici tout particulièrement sur la question du nationalisme et notamment ce que l'on est prêt à faire pour défendre l'honneur de sa patrie. Nous narrant l'histoire du point de vue d'une Japonaise depuis le début, Kyukkyupon nous dresse ici à la fois un portrait très concis et complet du peuple nippon en temps de guerre, et plus particulièrement de Seconde Guerre mondiale. Comme je l'avais appris au cours d'autres lectures ou visionnages, les civils japonais considéraient la possibilité d'une défaite de leur Empire face aux Alliés (dont la Chine - Shanghai incluse - faisait indirectement partie en tant que pays pro-communiste et surtout anti-japonais) comme un échec pur et simple, presque comme une trahison envers la mère-patrie pour ne pas s'être suffisamment investi dans l'effort de guerre, que ce soit en partant directement au front ou en prenant soin de son foyer et en donnant naissance à de robustes futurs citoyens nippons pour les femmes par exemple.

Pourquoi cet aspect pédagogique de l'intrigue m'a-t-il tout spécialement affligée ? Tout simplement parce qu'il m'a permis de prendre une fois de plus conscience, comme si cela n'était pas déjà assez évident comme cela, que la guerre et surtout ses conséquences catastrophiques est un authentique fléau qui nous empêche de voir clairement et de suivre la voix de notre coeur et de notre conscience. Haru comme Xing vont chèrement l'apprendre au fil du récit. Soucieux tous les deux de rester fidèles aux êtres qui leur sont chers, la guerre et ses ravages multiples va en outre leur enseigner que l'Amour, le seul, l'unique, n'a pas de frontière et de nationnalité. Il est, un point c'est tout. Peu importe les différences socio-professionnelles, ethniques, religieuses, absolument rien ne l'arrête si on le laisse nous guider. Mais à la guerre, c'est la haine la maîtresse du jeu et à bien des moments, j'ai cru que mes protagonistes chéris avaient enfin cédé à son appel de sirène et que la lumière de l'espoir s'était définitivement éteinte pour eux.

Fort heureusement, Kyukkyupon m'a détrompée de la plus magnifique, spectaculaire des manières. Alors, qu'est-ce qui m'a in fine gênée au point que ce tome final, qui aurait dû être synonyme de l'Apothéose la plus magistrale à mes yeux, m'ait pour ainsi dire séduit moins que les autres ? Cela se résume en deux tout petits mots : sa fin. Disons simplement que la posture dans laquelle se tiennent les jeunes adultes Haru et Xing sur la couverture m'avait laissé suggérer un dénouement bien plus théâtral, romanesque, larmoyant que ce qu'il m'a été donné de lire au bout du compte. Les quatre toutes dernières pages auront été celle à l'origine de mon incompréhension et de ma frustration la plus totale. En y réfléchissant à deux fois, j'ai réalisé que la conclusion que Kyukkyupon a donné à sa saga est en réalité extrêmement ouverte, laissant l'opportunité à tout un champ des possibles de se concrétiser. Tout ou presque est imaginable avec une fin pareille ! Et c'est bien là ce qui m'a chafouinée. Avec Un pont entre les étoiles, j'escomptais une fin beaucoup plus arrêtée, nette et précise, un final ébourrifant avec feux d'artifices et papillons dans le ventre qui m'aurait pour le coup pleinement satisfaite et rassurée quant au destin de mon couple favori ensemble. Ici, pas de grandes déclarations enflammées, mais un silence et une parcimonie d'or et un soupçon éternel de mystère dans le coeur des Hommes, encore et toujours. Kyukkyupon est résolument restée fidèle à son mode opératoire jusqu'au bout et cela l'honore. De plus, la toute dernière page représentant le bonus de l'ouvrage m'a rappelé que la figure d'Haru s'inspirait de la véritable grand-mère de Kyukkyupon. Oui, je l'avais oublié tant j'avais été emportée par cette intrigue purement et simplement transcendante et à la saveur d'un rêve et d'un cauchemar mêlés. Or, il s'agit de l'existence tumultueuse d'une véritable personne de chair et d'os et non d'une époustouflante mais simple fantaisie qui doit assouvrir les désirs de son lecteur. Ce que j'entends par là, c'est que peut-être Kyukkyupon avait d'autres souhaits pour Haru et Xing tout comme moi mais ces personnages ne sont que les avatars d'êtres humains tout ce qu'il y a de plus réels qui ne lui appartiennent pas. Autrement dit, tant que l'histoire a été contée dans un souci de véracité absolue et ce jusqu'au bout du bout, c'est tout ce qui m'importe, même si, encore une fois, ce n'était pas tout à fait ce que j'attendais... Il me faut cependant m'incliner face à la vénérable grand-mère de la mangaka qui a accepté de nous parler de son bouleversant vécu. Arigato gozaimasu, obaasan.

Pour conclure, je dirais que ce tome quatre d'Un pont entre les étoiles aura su moins me convaincre que ses prédécesseurs mais la saga dans son ensemble n'en reste pas moins une lecture nécessaire, extrêmement instructive sur les relations entre Japonais et Chinois et sur bien des choses de la vie en général en outre, à faire ! Pour ma part, je la garderai dans mon coeur pour toujours et à jamais. COUP DE COEUR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, Editions Akata, Un pont entre les étoiles, Tome 4 ♥, Tétralogie, Kyukkyupon, 2016, 2019, Seinen, Adolescence, manga historique, pacifisme, haine, deuil, amitié, tensions, noirceur, Seconde Guerre mondiale, xénophobie, patriotisme, nationalisme, honneur, dévotion, Asie, Japon, Chine, Shanghai, années trente, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions, espoir, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 21 février 2020 16:35

Modifié le dimanche 23 février 2020 16:37

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T3

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T3
Série en 4 tomes.

• TITRE V.O. : Seikan Bridge, book 3.
• MANGAKA : Kyukkyupon.
• ANNÉE : 2016 (JAPON) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Enfance, adolescence, manga historique, pacifisme, amitié, tensions, noirceur, guerre, xénophobie, patriotisme, Asie, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, harcèlement, hiérarchie sociétale, classes sociales, déménagement, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions...
• PAGES : 208.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Plusieurs mois ont passé depuis que Haru a déménagé à Shanghai. Elle s'y sent désormais chez elle, malgré les différences culturelles, malgré la haine qu'elle sent de part et d'autre des peuples. Son amitié envers Xing semble plus forte que jamais, et sa mère, aimante, la soutien au quotidien. Mais ce temps de félicité ne peut durer, et bientôt l'Histoire doit reprendre son cours...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du troisième tome de ce qui est sans aucun doute permis ma série de mangas chouchoute de ces dernières années, j'ai nommé Un pont entre étoiles que l'on doit à la remarquable Kyukkyupon laquelle, soit dit en passant, devrait avoir honte d'encore douter de son formidable talent pour raconter des histoires d'un réalisme et d'une authenticité juste saisissantes (il faudra lire le manga pour comprendre de quoi je parle - voyez comment je vous incite à l'achat/l'emprunt bibliothèque sans plus attendre !).

Sérieusement, comment cette jeune mangaka ose-t-elle ne serait-ce qu'une seconde s'interroger sur son éventuel avenir au sein du monde merveilleux (humour, je me doute que le chemin à parcourir est loin d'être aisé) du manga alors que son illustre carrière est toute tracée ? A mon sens, elle a en effet su signer dès sa première parution en relié un chef d'oeuvre d'exception avec Un pont entre étoiles, manga qui restera assurément dans les annales, à tout le moins dans les miennes ; ça, c'est sûr et certain.

Les deux premiers tomes avaient déjà réussi le redoutable pari de me bluffer mais alors ce troisième volume... On peut sans conteste affirmer que Kyukkyupon est clairement passée au niveau supérieur tant pour ce qui est du graphisme, de l'aspect proprement visuel de l'intrigue en soi que de la force dramatique du récit.

Concernant l'esthétisme du manga, Kyukkyupon m'avait dès les premières pages du tome un habituée à son extrême minutie, l'importance capitale qu'elle accorde à chaque détail et qui rend à mes yeux son extraordinaire fresque historique criante de vérité, incroyablement immersive et indubitablement poignante. Dans ce troisième opus, la mangaka s'est accordée plus de libertés, notamment celle de déborder sur plusieurs cases afin de nous donner à contempler des illustrations purement et simplement colossales qui s'étendent parfois sur toute une double page, comme pour nous faire prendre véritablement conscience de la monumentalité ébouriffante de Shanghai mais aussi de l'immensité vorace et dévastatrice de la guerre. Pour ma part, je suis restée sans voix à de nombreuses reprises face un tel génie artistique tant les dessins pétris d'humanité de Kyukkyupon étaient dans ces moments-clés du récit bien plus parlants et pertinents que n'importe quel ensemble de mots ne l'aurait été. Ces douloureux instants de silence où un regard, une expression du visage ou une vaine ébauche de mouvement suffisait à résumer les états d'âme des personnages m'ont en outre permis de me sentir en totale communion avec eux, de porter à ma façon une part de leur incommensurable chagrin sur les épaules.

Justement, en parlant des protagonistes et de leurs tourments... Je ne vais pas vous le cacher, j'ai vécu ma lecture de ce tome trois comme une insoutenable déchirure. Si sa première partie m'a fait l'impression d'une bouffée d'air frais franchement bienvenue, si elle m'a donné la sensation d'un relatif et salvateur calme avant la tempête effarante qui s'annonçait depuis le début, d'une brève mais magnifique, mémorable bulle de douceur, de tendresse et d'harmonie avant le déchaînement du plus monstrueux des chaos, la seconde en revanche m'a coupé les bras et littéralement brisé le coeur en deux morceaux nets. Pas de temps pour les milliers, les millions de morceaux, l'ouragan de noirceur et de violence fut aussi destructeur qu'efficace. Sans pli ni bavure, il est parvenu à tout emporter sur son passage, y compris mon incurable joie de vivre. J'en ai terriblement voulu à Kyukkyupon de faire subir l'horreur absolue à mes protagonistes adorés, mon adorable Xing et ma pétillante Haru, ainsi qu'à tous les autres fabuleux acteurs de cette sombre traversée du conflit sino-japonais : l'épatante petite Xinlin, la diantrement touchante Ama qui a parfaitement compris que le silence était d'or massif et qu'il portait nos sentiments mieux que personne, les agréablement surprenants parents de mon écolière nippone à l'optimisme et à l'énergie tout simplement contagieux, l'indéniablement bouleversant papa de Xing... et bien sûr, je n'oublie pas notre nouveau compagnon à quatre pattes de ce tome, j'ai nommé le mignon tout plein petit chiot qui deviendra grand Bis et dont les pensées retranscrites par la mangaka m'ont dessiné un large sourire sur le visage tout du long malgré la souffrance qui avait alors emprise sur mon mon petit coeur sensible tel un étau. Cependant, j'ai rapidement réalisé que ce troisième tome ne pouvait se finir autrement au vu des révélations fracassantes qui avaient été faites au fil des pages qui se tournaient de mon côté à une vitesse diablement folle sur le passif de deux personnages en particulier et de la façon à laquelle ces derniers avaient réagi après avoir surmonté de telles épreuves aussi traumatisantes que celles-ci. In fine, le dénouement était hautement prévisible et tout à fait cohérent par rapport à la manière dont les choses évoluaient mais je n'ai néanmoins rien vu venir, absolument rien. Nada. Niente. Je vous laisse deviner l'état de stupéfaction dans lequel j'étais lorsque je me suis rendue compte que j'en étais arrivée à la fin de ce tome trois. Fort heureusement, j'ai le quatre sous la main que je vais pouvoir dévorer dans la foulée. Soulagement intense (même si je sens que le calvaire émotionnel est encore loin d'être terminé...).

Pour conclure, je n'ai rien d'autre à vous dire si ce n'est : lisez Un pont entre les étoiles DE TOUTE URGENCE ! Non seulement vous en apprendrez beaucoup sur la guerre sino-japonaise de 1937 (à tout le moins, cela vous donnera l'irrépressible envie de vous renseigner à ce sujet comme c'est le cas pour moi présentement), mais en plus, vous vous attacherez comme jamais à des personnages profondément humains qui vous feront rire aux éclats, pleurer à chaudes larmes, saigner à blanc votre petit coeur fragile... Et en prime, vous en prendrez plein les mirettes et vous aurez après toute cette myriade d'émotions le désir impérieux de vous rendre à Shanghai séance tenante ! En clair, c'est une expérience à ne résolument pas manquer ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, Editions Akata, Un pont entre les étoiles, Tome 3 ♥, Tétralogie, Kyukkyupon, 2016, 2019, Seinen, Enfance, manga historique, pacifisme, amitié, tensions, noirceur, guerre, xénophobie, patriotisme, Asie, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, harcèlement, hiérarchie sociétale, classes sociales, déménagement, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions, adolescence, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 20 février 2020 15:35

Modifié le lundi 24 février 2020 05:59

FICHE MANGA : Chobits - Vol. 1

FICHE MANGA : Chobits - Vol. 1
• MANGAKA (collectif) : CLAMP.
• ANNÉE : 2001 (JAPON) ; 2002, 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Robots - Romance - Science-Fiction - Drame - Mystère - Humour - Evolution de la société - Intelligence Artificielle - Réflexion philosophique...
• PAGES : 182.

À une époque où la technologie s'invite désormais dans tous les foyers sous la forme de "Personal Computers", Hideki rêve lui aussi de disposer de l'un d'entre eux. Seulement, difficile pour le jeune étudiant fauché qu'il est de s'en procurer un ! La chance lui sourit le soir où il découvre un ordinateur jeté aux ordures, arborant les traits d'une splendide jeune fille. Problème : elle ne sait dire que "chii" ! Mais loin d'être cassé, ce PC dispose en fait d'un potentiel dont Hideki n'a pas idée et que beaucoup convoitent...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de Chobits ou une saga manga culte qu'il me tardait de découvrir après avoir vu et adoré son adaptation en animé il y a quelques années de ça déjà !

En effet, les mangas Chobits ainsi que l'adaptation qui en a été faite ne sont plus tout jeunes : cette année 2020 est celle de leur vingtième anniversaire, cela se fête ! J'ai donc profité de l'opportunité unique que nous offre les éditions Pika en rééditant un par un les huit tomes de cette série futuriste que l'on doit au mythique collectif CLAMP pour enfin me procurer ce premier tome et je ne le regrette assurément pas !

Quel plaisir cela fut pour moi de me replonger dans cette histoire d'emblée si visionnaire et pertinente pour l'époque ! Je dirais même que les messages véhiculés par ce titre nous parlent aujourd'hui plus que jamais avec tous les outils de technologie avancée que nous utilisons au quotidien et qui continuent à se développer ainsi qu'à prendre une place colossale dans nos existences. Chobits pour moi, c'est avant toute chose une sonnette d'alarme pour nous rappeler la frontière nécessaire entre le virtuel et le réel, l'informatique et l'humain, afin de rester au mieux connecté au monde qui nous entoure, éviter de nous rendre aveugle à ce qu'il se passe autour de nous et notamment aux sentiments d'autrui.

Bien sûr, le comique de situation propre à ce manga vient vite prendre le pas sur la vocation plus intellectuelle et philosophique de l'histoire, en particulier dans ce premier tome qui ne sert essentiellement que d'excellente introduction à l'énigme Chii et à toutes les révélations fracassantes et éclairantes sur bien des points qui vont découler de la résolution de cette dernière. Personnellement, cet humour très centré sur le fan service suscité par la beauté phénoménale et adorablement innocente de la si gentille et agréable Chii ne m'a pas gênée dans le sens où il est totalement assumé et suffisamment bien dosé pour que cela n'en perde nullement de sa fraîcheur et de son efficacité au fil du récit. C'est en outre ce qui fait le charme de Chobits à mon sens, ces quiproquos complètement barrés et franchement douteux qui ont provoqué de mon côté bien des fous rires. Je les considère même comme une marque de fabrique de ce manga/animé, ils font partie intégrante de l'histoire et de son redoutable dynamisme.

Pour conclure, Chobits est mes yeux un manga d'anthologie à côté duquel il ne faut certainement pas passer. Il s'agit d'un titre certes de la "vieille école" (et encore, les dessins des CLAMP n'ont rien à envier aux techniques graphiques actuelles en terme d'illustration de manga) mais néanmoins indéniablement en avance sur son temps qui a encore beaucoup à nous apprendre sur notre relation avec les nouvelles technologies et les dérives négatives que celle-ci peut avoir, le tout en faisant preuve de légèreté bienvenue et d'humour qui a fait indubitablement mouche pour ma part. Alors, pourquoi s'en priver ? ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, Chobits ♥, Volume 1, Pika éditions, CLAMP., Seinen, 2001, 2020, réédition, robots, romance, science-fiction, drame, mystère, humour, évolution de la société, Intelligence Artificielle, reflexion philosophique, Excellente lecture !
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#Posté le jeudi 20 février 2020 04:56

Modifié le jeudi 04 juin 2020 16:27

FICHE MANGA : Bride Stories - T1

FICHE MANGA : Bride Stories - T1
• TITRE V.O. : Otoyomegatari, book 01.
• MANGAKA : Kaoru Mori.
• ANNÉE : 2009 (JAPON) ; 2012 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen historique.
• THÈMES : XIXème siècle - Tribus - Mariage arrangé - M½urs - Société patriarcale - Place de la femme - Us et coutumes - Asie centrale - Famille - Solidarité - Communauté - Acceptation - Adaptation - Nouvelle vie - Voyage - Découverte de l'autre - Amour naissant - Nomadisme - Rapport avec la nature - Chasse - Mode de vie ancestral...
• PAGES : 186.

La vie d'Amir, 20 ans, est bouleversée le jour où elle est envoyée dans le clan voisin pour y être mariée. Elle y rencontre Karluk, son futur époux... un garçon de huit ans son cadet ! Autre village, autres m½urs... La jeune fille, chasseuse accomplie, découvre une existence différente, entre l'aïeule acariâtre, une ribambelle d'enfants et Smith, l'explorateur anglais venu étudier leurs traditions.
Mais avant même que le jeune couple ait eu le temps de se faire à sa nouvelle vie, le couperet tombe : pour conclure une alliance plus avantageuse avec un puissant voisin, le clan d'Amir décide de récupérer la jeune femme coûte que coûte...

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier de Bride Stories, une série de mangas dont j'ai commencé la lecture au mois de juin et dont je suis pour le moment tout simplement fan !

Pour commencer, j'étais extrêmement attirée par l'aspect pédagogique de cette saga. Cette dernière m'a en effet permis de découvrir une contrée qui m'était jusqu'alors quasi inconnue, à savoir l'Asie centrale, qui plus est au dix-neuvième siècle. J'ai été particulièrement séduite par le fait que l'on plonge véritablement dans le quotidien d'une tribu nouvellement, ou à tout le moins à demi sédentaire, et la mangaka décortique également très méticuleusement et à sa manière chaque tradition de ces peuples. Personnellement, j'ai pris un immense plaisir à élargir mon champ de connaissance, ici en ce qui concerne la région du Caucase et sa population en des temps pas si reculés que ça, et la beauté des arts ancestraux et des coutumes orientales décrits au cours de l'intrigue m'a tout bonnement fascinée.

Ensuite, l'esthétisme du manga est à mon sens purement et simplement éblouissant, c'est le mot. C'est simple : j'ai été saisie dès la première page par la somptuosité du coup de crayon fabuleux de Kaoru Mori. Les graphismes recèlent d'une telle richesse dans la finesse du détail, dans le foisonnement ahurissant et splendide de petits éléments visuels qui changent tout, dans la représentation très précise, minutieuse à l'extrême, réaliste, brute et majestueuse de l'ensemble des personnages, des paysages, des broderies, du travail du bois et des autres matériaux et des animaux. Ce que j'ai ressenti avant toute chose en m'attardant sur chacune des planches, c'est cette impression extrêmement vivace que les dessins étaient comme habités, animés par un souffle de vive vivifiant et stupéfiant. On ne peut que se perdre véritablement dans la contemplation de chaque case tant il y a des choses à y voir et admirer.

Cependant, je dirais que ceux qui ont su le plus me conquérir dans ce manga, ce sont définitivement ses personnages. Je me suis effectivement instantanément attachée à cette belle et grande famille qu'Amir, notre pétillante héroïne, intègre au tout début de l'histoire. En parlant d'Amir, je suis indéniablement tombée sous le charme de cette dernière, plus que sous celui d'aucun autre personnage de ce récit. Il s'agit selon moi d'une protagoniste féminine à la fois forte, assurément badass, indépendante, débrouillarde comme pas deux (c'est une véritable pro du tir à l'arc qui sait parfaitement se défendre et chasser le gibier seule pour rapporter de la nourriture au reste de la maisonnée) mais aussi d'une douceur et d'une innocence incroyables. Cette dualité en elle m'a profondément émue et j'ai aussi trouvé que CELA FAISAIT DU BIEN, un personnage féminin tout en nuances, ni tout blanc, ni tout noir et dont la générosité et la gentillesse n'annulent en rien son immense courage et sa volonté de se montrer utile et, sans en avoir pleinement conscience, l'égale des hommes. En tout cas, pour ma part, j'ai trouvé que ses compétences traditionnellement dites "masculines" (oui, avec les gros guillemets) n'enlevaient en rien à sa féminité. Vous l'aurez compris, Amir ne possède que de merveilleuses qualités selon moi. S'ajoutent à celles déjà énoncées une spontanéité touchante, une fabuleuse sollicitude et une magnifique humanité. Rien que ça. L'élaboration d'un tel personnage reflète selon moi toute la chaleur humaine et l'authenticité qui se dégagent de ce captivant manga.

In fine, je retire ce que j'ai dit : au fond, ce qui m'a VÉRITABLEMENT captivée dans ce manga, encore plus que ses merveilleux et extrêmement complexes personnages, c'est la relation encore plus ambiguë et naissante entre deux des personnages principaux, Amir et Karluk, qui serait considérée comme tout ce qu'il y a de plus incongrue à notre époque actuelle (du moins dans notre partie du monde occidentale). En effet, nous avons d'un côté une épousée qui est déjà pleinement femme, même si elle a su indubitablement conserver son âme d'enfant, pure, naïve et innocente ; de l'autre, nous avons un tout jeune garçon pourtant déjà élevé au rang d'homme et qui joue donc d'emblée un rôle crucial au sein de son village. Cependant, la mangaka pose un regard sans jugement aucun sur ce mariage très particulier. Au contraire, elle décrit les premiers balbutiements de leur relation incomparable à aucune autre avec une tendresse presque palpable et en tout cas indéniablement contagieuse. Pour ma part, j'ai trouvé la progression de la très belle relation de ce couple vraiment bien amenée par Kaoru Mori, avec beaucoup de bienveillance et de patience. Ce couple est peut-être tout ce qu'il y a de plus improbable aux yeux de nous occidentaux mais le temps de la lecture, il nous semble résolument crédible, authentique, réel. Vous l'aurez compris, je suis tombée amoureuse de cette incroyable histoire qui s'annonce grande et, je l'espère, heureuse.

Pour conclure, je dirais que ce premier tome a su tenir toutes ses promesses avec entre autres un graphisme absolument sublime et extrêmement soigné et une intrigue qui tient la route et met en avant un mode de vie issu d'un autre temps tout bonnement passionnant. En clair : Nanette est conquise ! Alors, qu'est-ce que vous attendez pour foncer vous aussi ?! Je vous le garantis : vous ne reviendrez pas de cet extraordinaire voyage que Kaoru Mori nous propose de faire ici, c'est moi qui vous le dis ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, Bride Stories ♥, Ki-OOn, Kaoru Mori, Japon, 2009, 2012, Seinen historique, XIXe siècle, tribus, Mariage Arrangé ♥, moeurs, société patriarcale, place de la femme, Asie centrale, Famille ♥, Solidarité ♥, communauté, acceptation, adaptation, nouvelle vie, voyage, découverte de l'autre, amour naissant, nomadisme, rapport avec la nature, chasse, mode de vie ancestral, us et coutumes, coup de coeur ♥
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#Posté le jeudi 21 novembre 2019 14:29

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