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FICHE LECTURE : Zazie dans le métro

FICHE LECTURE : Zazie dans le métro
• AUTEUR : Raymond Quenaud.
• ANNÉE : 1959 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Paris - Enfance - Découvertes - Famille - Argot - Absurde - Grandir - Apprentissage - Culot - Panache - Amitié - Amour - Mystère - Humour - Trente Glorieuses - Tourisme...
• PAGES : 192.

Zazie débarque à Paris pour la première fois chez Tonton Gabriel. Le Panthéon, Les Invalides et le tombeau du véritable Napoléon, elle n'en à que faire ! Mais kess-qui l'intéresse alors, Zazie ? Le métro ! Et quand elle apprend que les employés sont en grève, elle leur envoie une volée d'injures. Ne contrariez pas Zazie !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un véritable ovni de la littérature française, j'ai nommé Zazie dans le métro signé par le célèbre romancier, poète et dramaturge Raymond Quenaud. Roman phare des années 50-60, ce titre m'attirait particulièrement parce qu'il est tout ce qu'il y a de plus représentatif des méthodes d'écriture employées par l'OuLiPo, soit l'Ouvroir de Littérature Potentielle. Les écrivains membres de ce groupe dont Quenaud était par ailleurs le cofondateur défendaient mordicus l'idée qu'il fallait déjouer les habitudes pour atteindre à la nouveauté, ce que je ne peux qu'approuver. Et avec Zazie dans le métro, je puis vous assurer qu'il en a amené, Raymond Quenaud, un vent de fraîcheur et de nouveauté pour démarrer les Swinging Sixties sur les chapeaux de roues !

Très sincèrement, ce type d'histoires, ou ça passe ou ça casse. En effet, soit l'on adhère totalement au délire et dans ce cas, on prend un pied juste d'enfer à déambuler dans les rues de Paris réinventées par Zazie et sa drôle de troupe... soit ça casse car l'on ne comprend absolument rien à ce qui se passe, ça n'a ni-queue ni-tête à nos yeux et l'on peut carrément finir par abandonner le roman alors qu'il n'est déjà bien épais à cause de cela. Personnellement, je fais assurément partie du groupe de ceux qui adhèrent alors que pourtant, c'était loin d'être couru avance. Je ne m'attendais effectivement pas du tout à ce que ce titre me plaise autant, c'est dire. Sa tête ne me revenait franchement pas, voilà tout. Et puis surtout, je me disais avant même de le commencer que cela allait être un gloubi-boulga informe qui se pense intelligent sans l'être. Comme quoi, il ne faut pas juger un livre d'après son apparence et les racontars, ma leçon est désormais bien apprise !

La première chose qui détonne avec cet ouvrage en tout point pas comme les autres, c'est son écriture et en particulier la langue employée tout au long du récit. Zazie dans le métro se voulait entièrement rédigé en néofrançais. Construite à coup de franglais/américanismes en veux-tu en voilà, de fautes d'orthographe volontaires ou bien encore de phrases monosyllabiques, cette revisite de notre chère langue de Molière à la musicalité et au charme fort singuliers avait tout pour me débecter d'entrée de jeu. En réalité, c'est à mon sens l'un des aspects du récit qui lui donne le plus son aura indescriptible et son identité purement et simplement indéfinissable. À vrai dire, je me suis même surprise à la fin de ma lecture à reprendre malgré moi des expressions employées par Zazie et ses comparses ! Qui l'eût cru ?

Plus sérieusement, je n'ose imaginer tous les efforts qu'il a fallu déployer à Raymond Queneau, membre à l'époque de l'Académie française, pour laisser telles qu'elles toutes les fautes et autres contractions réalisées dans son manuscrit originel dans le but de rendre au mieux possible le parler du Français moyen des Trente Glorieuses. À sa façon résolument fantasque, Zazie dans le métro se veut indéniablement un témoin de son temps, de cette période d'après-guerre prospère où l'on fantasmait tout spécialement sur le rêve américain, où la moindre breloque vendue par les Amerloques valait tout l'or du monde et où la simple mention du "titi métro parisien" pour une jeune fille de Province lui mettait les sens en émoi. En émoi, mon cul ! que me répondrait sans doute Zazie - mais moi, j'ai su voir clair dans son petit jeu...

En parlant justement de métro, on n'en voit in fine guère la couleur dans cette intrigue qui en recèle pourtant tout un arc-en-ciel. On s'en va grimper tout en haut de la Tour Eiffel, on s'en va admirer la Sainte-Chapelle sans que l'on sache s'il s'agit véritablement de la Sainte-Chapelle mais alors que Zazie, elle, tout ce qu'elle voulait, c'était emprunter le métro, ben non, que nenni ! Si pendant une bonne partie du récit, je n'ai pas compris pourquoi le roman se nommait ainsi alors qu'on avait voulu voir l'métro mais qu'on n'avait pas vu l'métro, j'ai au dernier chapitre eu une révélation des plus étonnantes.

De mon côté, j'aime à voir ici le métro comme une métaphore de tout ce que Zazie a vécu au cours de sa brève mais intense journée à la découverte de Paris. Notre héroïne pré-adolescente, bien loin de se contenter de réaliser une simple virée touristique, va se retrouver sans vraiment le vouloir embarquée par le tourbillon fou de la vie au côté de personnages à la fois complètement déjantés et indubitablement touchants qui ont tous un vécu qui leur est propre suite à la guerre et à l'état déplorable dans lequel elle a laissé notre pauvre France. Même 15 ans après, il faut encore tout reconstruire et certains protagonistes opèrent leur renouveau de façon pour le moins... tordue. Raymond Queneau nous dépeint un Paris en fête malgré la souffrance, un Paris qui a su garder de sa superbe malgré l'Occupation passée, une Ville de l'Amour et Ville-Lumière assurément décadente et attrayante. Moi qui suis la première à dénigrer notre fameuse capitale, j'éprouve désormais l'irrésistible envie de m'y rendre pour arpenter les mêmes rues que notre jeune demoiselle à la répartie cinglante et sulfureuse et pour contempler dans ces endroits pour la plupart d'un gris morne toutes les nuances de son voyage initiatique.

Pour conclure, si vous souhaitez embarquer pour une histoire des plus rocambolesques, hilarantes et irrévérencieuses au côté d'une extraterrestre à la langue bien pendue qui ne perd rien pour attendre et que l'on désire pourtant à de multiples reprises applaudir à deux mains tant l'on se demande où elle va chercher tout ça, alors Zazie dans le métro est le roman qu'il vous faut ! Savoureux et burlesque jusqu'au bout, je n'escomptais néanmoins pas cette conclusion à la mélancolie et à la maturité désarmantes. S'il y a un roman qui répond à l'adage « La vie est une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi l'on va tomber », c'est bien celui-là ! ★★★★(★)

Nanette ♥

« Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire. »
Tags : Fiche lecture, Editions Livre de Poche, Zazie dans le métro, Raymond Queneau, 1959, Littérature française, Contemporain, Paris, Enfance, Découvertes, Famille ♥, Argot, Absurde, Grandir, Apprentissage, Culot, Panache, Amour ♥., Amitié ♥, Mystère, Humour, Trente Glorieuses, Tourisme, Très bonne/excellente lecture
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#Posté le vendredi 24 juillet 2020 05:41

Modifié le samedi 25 juillet 2020 10:25

FICHE LECTURE : Alma - Livre I : Le vent se lève

FICHE LECTURE : Alma - Livre I : Le vent se lève
• AUTEUR : Timothée de Fombelle.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, roman historique, fantastique.
• THÈMES : Esclavage - XVIIIe siècle - Famille - Traite négrière - Commerce triangulaire - Aventure - Piraterie - Ingéniosité - Malice - Amitié - Amour inconditionnel - Voyage naval - Liberté - Espoir - Quête - Combativité - Suspens - Mystère - Trésor...
• PAGES : 400.

Ma chronique de Neverland : ici.

1786. Le jour où son petit frère disparaît, Alma part sur ses traces, loin de sa famille et de la vallée d'Afrique qui les protégeait du reste du monde. Au même moment, dans le port de Lisbonne, Joseph Mars se glisse clandestinement à bord d'un navire de traite, La Douce Amélie. Il est à la recherche d'un immense trésor. Dans le tourbillon de l'Atlantique, entre l'Afrique, l'Europe et les Caraïbes, leurs quêtes et leurs destins les mènent irrésistiblement l'un vers l'autre.

Le premier volet éblouissant d'une trilogie d'aventure sur l'esclavage et le combat de l'abolition.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un livre qui a sacrément fait parler de lui depuis sa sortie il y a de cela un peu plus d'un mois, j'ai nommé Le vent se lève ou le premier tome d'Alma, la nouvelle trilogie jeunesse signée Timothée de Fombelle chez Gallimard Jeunesse.

Je préfère d'ores et déjà vous prévenir, ce premier livre (oui, comme les ouvrages à l'ancienne, c'est un détail qui m'a beaucoup plu) des aventures d'Alma vous embarque dès les premières lignes pour un voyage des plus périlleux et éprouvants pour les nerfs. En effet, Le vent se lève consiste en une succession de chassés-croisés où des destins inextricablement liés se rassemblent sans jamais véritablement se rencontrer et cet état de faits m'a semblé aussi terriblement frustrant qu'indubitablement enivrant. J'entends par là que l'auteur a construit son récit avec un brio tel que toutes les pièces du puzzle en apparence éparpillées aux quatre vents finissent par s'imbriquer l'une dans l'autre à la perfection et j'ai trouvé cela tout bonnement grandiose. Certes, il s'agit là d'une lecture qui nous demande énormément de patience et d'endurance mais la traversée épique que nous propose de vivre Timothée de Fombelle en vaut largement le coup. Personnellement, j'ai cru vouloir m'arracher les cheveux plus d'une fois au cours de l'intrigue en prenant conscience que certains protagonistes s'étaient retrouvés au même endroit sans le savoir et qu'il faudrait attendre probablement le troisième et dernier tome pour que leurs chemins se rejoignent enfin, si l'auteur le veut... et j'espère bien qu'il le voudra, sinon j'en aurai le coeur purement et simplement brisé. Voilà, ça, c'est dit.

Veuillez m'excuser si mon propos vous paraît sens dessus dessous, c'est tout simplement parce que c'est l'état dans lequel ce roman m'a mis tout au long de ma lecture. Mon coeur a tout simplement battu au rythme des folles péripéties dont les personnages font l'expérience. En parlant des protagonistes comme des antagonistes de ce titre, ils en représentent à mon sens l'un des grands points forts : quelque soit leur âge, leurs origines ou bien encore leurs motivations, il émane de chacun d'entre eux une aura indescriptible, un charisme certain qui me les aura rendus tout ce qu'il y a de plus captivants à suivre. Leur personnalité enflammée et leur psychologie complexe aura eu raison de ma petite personne et donné fortement envie d'en apprendre plus sur leur vécu respectif. Mais avant toute chose, il me tarde sincèrement de savoir ce qu'il va advenir d'eux tous. Vont-ils trouver ce qu'ils recherchent ardemment ? Qu'est-ce que Timothée de Fombelle a prévu à leur encontre ? Tant de questions qui restent à l'heure actuelle sans réponse...

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette critique littéraire sans aborder (aborder, abordage, vous avez saisis ? OK, je sors...) un aspect essentiel de cet ouvrage, à savoir la plume de l'auteur et la façon dont cette dernière traite de la question éminemment épineuse de l'esclavagisme. De mon point de vue, Timothée de Fombelle est parvenu à mettre le doigt là où ça fait mal avec une poésie et un onirisme qui m'a prise à la gorge et laissée, je le reconnais volontiers, sans voix. Sans prendre ses jeunes lecteurs pour des idiots, il les amène à se pencher sur le sujet aujourd'hui encore brûlant de l'esclavage avec une douceur et une justesse qui n'appartienne qu'à lui. Concernant la polémique qui serait née autour de la publication d'Alma sur Twitter, réseau social que je fréquente fort peu au demeurant, je n'en aurais pas grand chose à dire si ce n'est que, même si j'aurais comme la plupart des gens je pense préféré que cette série livresque soit un own voice comme on le dit dans le jargon, cela ne me gêne malgré tout absolument pas qu'un auteur blanc prenne la parole par le biais ici de son imaginaire sur une Histoire qui ne le concerne certes pas directement, mais dont il se fait le transmetteur, le bâton de relais, afin que jamais on ne n'oublie ce qui s'est passé. Plus que cela, je suis intimement convaincue que la rédaction d'Alma est la façon pour Timothée de Fombelle d'apporter sa contribution à une cause qui lui semble juste, de démontrer son amour et son soutien à un groupe d'individus qui mérite infiniment plus que le mépris et la haine dont on l'a abreuvé au fil des siècles. Cette saga, ce cadeau si précieux, c'est sa manière à lui de dire qu'à défaut de pouvoir véritablement se mettre dans leurs chaussures, il peut grâce à son don d'écrivain à la plume enchanteresse chanter la beauté de leur couleur et de leur héritage et ainsi dénoncer les atrocités d'hier et d'aujourd'hui, en se battant à leurs côtés avec son arme si singulière.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à monter à bord de La Douce Amélie pour une odyssée aux douces saveurs de rhum (Jack Sparrow approves, always) dont vous n'allez certainement pas revenir. Voilà une intrigue rondement bien menée et brille par son intelligence, son halo de mystère et ses acteurs indéniablement saisissants qui n'a pas manqué de me séduire ! ★★★★★

Nanette ♥

« Chez les Okos, le mot "alma" signifie "libre". Mais ce genre de liberté n'existe dans aucune autre langue. C'est un mot rare, une liberté imprenable, une liberté qui remplit l'être pour toujours. »
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Alma, Livre I, Trilogie, Le vent se lève, Timothée de Fombelle, Littérature française, 2020, Jeunesse, Roman historique, fantastique, esclavage, XVIIIe siècle, Famille ♥, traite négrière, aventure, piraterie, ingéniosité, malice, commerce triangulaire, Amitié ♥, Amour inconditionnel ♥, voyage naval, liberté, espoir, quête, combativité, suspens, mystère, trésor, Excellente lecture !
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#Posté le mercredi 15 juillet 2020 15:28

Modifié le jeudi 16 juillet 2020 09:43

FICHE LECTURE : Moi, Arthur, maître du royaume perdu

FICHE LECTURE : Moi, Arthur, maître du royaume perdu
• TITRE V.O. : The Land of Roar.
• AUTRICE : Jenny McLachlan.
• ANNÉE : 2019 (ROYAUME-UNI ; FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, fantastique.
• THÈMES : Magie - Amitié - Famille - Enfance - Grandir - Maturité - Affection - Amour inconditionnel - Danger - Mystère - Noirceur - Imaginaire - Espoir - Courage - Entraide - Merveilleux - Dragons - Sorciers - Épouvantails - Corbeaux - Sirènes...
• PAGES : 346.

Arthur en est sûr : il y a un sorcier dans le grenier de son grand-père. Pourtant, il va entrer au collège et n'est plus le petit garçon qui, avec sa s½ur jumelle Rose, s'était inventé un monde imaginaire dans le grenier. Un Royaume rempli de choses qu'ils aimaient : des dragons, des sirènes, des sorciers ninjas ; et d'autres qui les effrayaient... Aujourd'hui, le Pays de Groaar est presque oublié et, de toute façon, Arthur et Rose ne jouent plus ensemble.
Mais quand leur grand-père disparaît sous ses yeux, Arthur n'a plus le choix : il doit retrouver le chemin du Royaume. Se pourrait-il que Groaar soit... réel ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du roman jeunesse Moi, Arthur, maître du royaume perdu signé Jenny McLachlan et paru en France aux éditions Auzou. Je les remercie infiniment pour ce magnifique envoi.

Que vous dire si ce n'est que j'ai été complètement embarquée par ma lecture de ce titre qui me promettait moult aventures magiques et qui m'a in fine entraînée dans une odyssée féérique encore plus folle et captivante que je ne l'escomptais ? Très sincèrement, j'ai vécu mon périple à Groaar comme si j'y étais. Je voyais devant moi la Forêt enchevêtrée, la Route Magique et les abominables zombies-épouvantails comme si cela était devenu ma nouvelle réalité. A bien des égards, ce récit m'a rappelé de nombreux univers ayant bercé mon enfance et ne m'étant jamais véritablement quitté, tels le Pays imaginaire de Peter Pan et de ses enfants perdus, le Fantasia de L'Histoire sans fin ou bien encore le fameux Pays d'Oz régi par le célèbre magicien éponyme. En rédigeant cette chronique, je me rends compte que cette histoire ébouriffante est truffée de bien d'autres références encore à de grands classiques de la littérature jeunesse et à des contes de fées que je n'ai jamais cessé de chérir au plus profond de moi et rien que ce détail qui vous semblera peut-être de peu d'importance me donne envie d'y replonger séance tenante afin de reconnaître d'autres intrigues bien aimées dans les méandres de Groaar et les profondeurs de ses eaux.

Moi, Arthur, maître du royaume perdu, ce sont aussi des protagonistes diantrement attachants auxquels il est tout aussi aisé de s'identifier, des illustrations à tomber par terre que l'on doit au talentueux Ben Mantle et qui facilite d'autant plus notre immersion dans ce monde merveilleux des plus extraordinaires, une plume toute aussi vivante et colorée avec laquelle on accroche dès les premières lignes et que l'on suivrait jusqu'aux confins de cette contrée dont il nous reste encore tant à découvrir mais surtout un message des plus véridiques et émouvants. En effet, la leçon que je retiendrai de cette lecture, c'est qu'il ne faut jamais abandonner ses rêves d'enfant. On doit certes à un moment charnière de notre vie les renier un tant soit peu afin d'aller de l'avant et de faire de nouvelles expériences qui nous permettront de nous construire et de devenir la meilleure version de nous-même mais il ne faut cependant pas les oublier pour autant. Jenny McLachlan nous enseigne avec beaucoup de subtilité et de sagesse que continuer à cultiver notre part d'imagination et préserver notre innocence d'enfant toute notre vie durant, loin de nous rendre faibles ou bizarres, fera de nous les adultes les plus remarquables et admirables qui soient.

Vous l'aurez compris, je pense, mais j'ai été totalement séduite par la créativité de l'autrice, par la richesse de son écriture, la profondeur et la complexité de son univers et de ses personnages. J'en redemande encore et rien que de savoir que le tome deux de cette formidable épopée doit normalement paraître chez nous en 2020, j'en ai le c½ur bondissant de joie et les yeux constellés d'étoiles à la façon de la robe de Prosecco, l'étalon étincelant ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Moi Arthur maître du royaume perdu, Jenny McLachlan, Littérature anglaise, 2019, Jeunesse, fantastique, magie, Famille ♥, Amitié ♥, enfance, grandir, maturité, affection, Amour inconditionnel ♥, danger, mystère, noirceur, imaginaire, espoir, courage, entraide, merveilleux, dragons, sorciers, épouvantails, corbeaux, sirènes, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 15 juillet 2020 07:26

Modifié le jeudi 16 juillet 2020 05:31

FICHE LECTURE : Plus tard, je serai... toujours à tes côtés

FICHE LECTURE : Plus tard, je serai... toujours à tes côtés
• AUTRICE : Marie Tibi.
• ILLUSTRATRICE : Soufie Regani.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Album jeunesse.
• THÈMES : Enfance - Famille - Amitié - Animal de compagnie - Tendresse - Grandir - Imagination - Insouciance - Rêves - Réconfort...
• PAGES : 22.

Ma chronique de Dans le bois de Coin Joli - Les petits bobos : ici.
Ma chronique de Dans le bois de Coin Joli - Le petit frère : ici.

Les premières histoires tendres dans un format adapté aux tout-petits.
Jules est un petit garçon qui fait souvent de petites bêtises, sa maman lui demande alors de grandir un peu car il n'est plus un bébé ! Elle espère que plus tard, il arrêtera toutes ses bêtises...
Le petit garçon s'interroge alors sur la vie de « plus tard », et c'est auprès de sa mamie qu'il trouvera une foule de réponses et sera rassuré. Demain, tout sera possible, mais en attendant de grandir, vite un gros câlin !
Un magnifique récit rempli d'amour et de bienveillance pour ouvrir le champ des possibles, car « plus tard » est plein de surprises et de promesses.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de l'adorable petit album jeunesse Plus tard, je serai... toujours à tes côtés signé Marie Tibi et Soufie Regani. Je remercie infiniment les éditions Langue au chat pour ce très bel envoi.

Étant une grande fan de la série d'ouvrages pour la jeunesse Dans le bois de Coin Joli que l'on doit également à Marie Tibi, je savais que ce nouveau titre issu de sa bibliographie risquait fortement de me plaire.

Ici, l'on fait la connaissance de Jules, un petit garçon espiègle qui ne souhaite absolument pas grandir... et on le comprend ! Cependant, aux côtés de ce petit fanfaron diantrement attachant, adultes comme enfants réapprennent à voir la vie de grand sous un autre angle grâce au regard plus sage et avisé de la super mamie de notre tout jeune héros.

En effet, au lieu de considérer le statut de grande personne comme une punition, la grand-mère va enseigner à Jules à voir cela plutôt comme un champ infini de possibilités qui s'ouvrira à lui quand le temps sera venu.

Pour ma part, j'ai énormément apprécié ma lecture de cet album lumineux et bienveillant dont se dégage toute l'insouciance et la pureté de l'enfance notamment par le biais des superbes illustrations tout en douceur et en gaieté signées Soufie Regani. La plume de Marie Tibi, quant à elle, est toujours digne des plus grands conteurs, tout en finesse et en sensibilité. Je regrette simplement que des thématiques plus sombres et fortes encore n'aient pas été abordées dans ce livre contrairement à ce que le titre me le laissait suggérer. Néanmoins, j'ai passé un très agréable moment suspendu dans le temps en compagnie de notre petit Jules, de son inséparable toutou tout ce qu'il y a de plus attendrissant et de sa géniale grand-mère. Et s'il y a bien une leçon que je dois retenir de cette histoire, c'est qu'il ne faut jamais cesser de croire en ses rêves, que s'il y a bien un cadeau que nous procure l'âge adulte, c'est celui de pouvoir enfin assumer ses choix et de suivre ses aspirations comme on l'entend tout en conservant notre innocence d'enfant ! Alors qu'attendons-nous pour croquer la vie à pleines dents ? ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service de presse, éditions Langue au Chat, Plus tard je serai... toujours à tes côtés, Marie Tibi, Soufie Regani, Album jeunesse, Littérature française, 2020, Famille ♥, enfance, Amitié ♥, animal de compagnie, tendresse, grandir, imagination, insouciance, Réconfort ♥, rêves, Très bonne/excellente lecture
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#Posté le jeudi 02 juillet 2020 03:38

Modifié le vendredi 10 juillet 2020 09:21

FICHE LECTURE : Aurora Squad - Épisode 1

FICHE LECTURE : Aurora Squad - Épisode 1
• TITRE V.O. : Aurora Cycle, book 1: Aurora Rising.
• AUTEURS : Amie Kaufman, Jay Kristoff.
• ANNÉE : 2019 (USA), 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Science-fiction, space opera, young adult.
• THÈMES : Aventure - Espace - Equipe - Entraide - Amitié - Famille - Courage - Abnégation - Amour - Deuil - Destinée extraordinaire - Combats - Menace - Sauver la galaxie - Mission - Ingéniosité - Action - Humour...
• PAGES : 522.

Vous vouliez des héros ? Désolé, on n'a trouvé qu'eux !

2380, quelque part dans la galaxie. Tyler, jeune pilote prometteur, est impatient de former l'escadron de ses rêves. Alors qu'il sort faire un tour dans l'espace pour se calmer les nerfs avant l'Affectation, il tombe nez à nez sur un vaisseau disparu depuis des années. À bord, Aurora, une jeune fille cryogénisée depuis 200 ans...

Commence pour Tyler une odyssée dangereuse où il devra protéger Aurora de ceux qui la traquent pour une raison inconnue. Et diriger une bande d'anti-héros fantasques et courageux, insolents et sarcastiques...

Et si le sort de l'humanité dépendait de sept têtes brûlées à l'humour ravageur ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier épisode (pas "tome", "épisode" - cela change un peu !) d'Aurora Squad, saga signée à quatre mains par les auteurs américains Amie Kaufmann et Jay Kristoff.

Alors déjà pour commencer, il faut savoir que je n'ai pas lu l'autre série littéraire de ce duo de choc, à savoir le space opera Illuminae. Une chose est sûre, je ne manquerai pas de me procurer cette trilogie renommée une fois que nous serons enfin déconfinés, tout simplement parce que ce tandem d'écrivains parfaitement assortis semble receler d'un certain talent pour nous proposer des intrigues intergalactiques tout ce qu'il y a de plus rocambolesques chargées en adrénaline et autres émotions fortes ! En effet, après avoir entendu tant de bien d'Illuminae et d'Aurora Squad, je m'attendais avec ce dernier à quelque chose qui déménage, qui retourne assurément le cerveau et les tripes, pardonnez la manière dont je m'exprime, et c'est effectivement ce que j'ai eu. En ouvrant Aurora Squad, attendez vous à tomber sur le plus merveilleux des trous noirs interstellaires livresques qui soit. Celui-ci ne manquera qui plus est pas de vous engloutir tout entier et ne vous régurgitera qu'une fois le roman terminé. Autrement dit, vous serez purement et simplement incapable de relâcher ce bouquin avant de l'avoir achevé (et qu'il vous ait achevé en retour au passage), foi de Nanette. Franchement, j'aurais pu vous éviter ma métaphore du trou noir fort peu ragoûtante mais je n'ai pas trouvé mieux, que voulez vous...

D'une part, j'escomptais d'Aurora Squad un univers extrêmement bien construit et riche en diversité et imagination doublé d'une intrigue forte en chocolat, qui déchire radicalement sa maman et à ce niveau-là, je n'ai absolument pas été déçue. D'autre part, l'on m'avait aussi promis un récit à la sauce Gardiens de la Galaxie, avec en outre cet humour caractéristique, reconnaissable entre mille, que j'aime tant dans les deux films des Gardiens ainsi que des personnages marginaux, bras cassés qui vont produire un véritable ramdam du tonnerre réunis ensemble et former une authentique famille recomposée diantrement touchante et unique - le tout s'adressant à un public beaucoup plus ado/young adult que celui définitivement grand public des Gardiens. Là encore, j'ai obtenu ce que je recherchais avec l'escadron 312 ou six membres d'équipage de dix à quinze ans que moins que celui du Milano dans Les Gardiens de la Galaxie qui ont tous leur personnalité bien affirmée ainsi que leur vulnérabilité sous-jacente qu'ils vont chacun petit à petit laisser transparaître. Personnellement, je serais incapable de vous désigner mon favori parmi les sept. Entre la maternelle et extrêmement séduisante Scarlett, le leader né Tyler, le syldrathi (une espèce d'elfe de l'espace - on adore !) en conflit permanent avec lui même Kaliis, la navigatrice au tempérament explosif Cat, la réfléchie et émouvante Aurora ou bien encore l'asociale et exceptionnellement brillante Zila, vous concéderez que le choix est difficile ! Mais comme vous l'aurez sûrement remarqué, j'ai oublié de mentionner l'un des sept, à savoir Finian (Finn pour les intimes), et il s'agit très probablement de mon petit chouchou pour le moment. Pour ma part, je suis tombée sous le charme du côté bout en train et du caractère solaire de ce protagoniste, un peu à la Star Lord ou mon gardien de la galaxie préféré justement !

Pour conclure, je ne peux que vous recommander la lecture d'Aurora Squad : c'est palpitant, drôle, fascinant, surprenant, déchirant... Bref, ce titre réunit tous les ingrédients nécessaires pour faire passer à ses lecteurs un très agréable moment dont ils se souviendront pendant encore très longtemps. De mon côté, j'ai été indubitablement conquise et il me tarde désormais de mettre la main sur le tome deux ! ★★★★★

Nanette ♥

« Je préfère les gens qui sont légèrement hors normes ; au moins, ça les rend exceptionnels, non ? »⁣
Tags : Fiche lecture, Aurora Squad, épisode 1, éditions Casterman, Amie Kaufman, Jay Kristoff, Littérature américaine, 2019, 2020, science-fiction, space opera, young adult, aventure, espace, équipe, entraide, Amitié ♥, Famille ♥, courage, abnégation, amour, deuil, destinée extraordinaire, combats, menace, sauver la galaxie, mission, ingéniosité, action, humour, Excellente lecture !
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#Posté le lundi 04 mai 2020 08:26

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