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FICHE LECTURE : Le dernier dragon sur Terre

FICHE LECTURE : Le dernier dragon sur Terre
• TITRE V.O. : Highfire.
• AUTEUR : Eoin Colfer.
• ANNÉE : 2020 (IRLANDE, FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique.
• THÈMES : Action - Dragons - Amitié - Humour - Bayou - Menace - Danger - Violence...
• PAGES : 400.

Autrefois, il était connu sous le nom de Wyvern, Seigneur du Haut Feu, et son ombre terrifiait les masses. Aujourd'hui, il n'est que Vern, vautré dans le bayou où il se cache, matant Netflix non-stop en tee-shirt Flashdance et sifflant de la vodka à longueur de journée. Mais, contrairement aux autres membres de son espèce, il a survécu. Malheureusement, aucune quantité d'alcool ne peut combler son immense solitude. C'est alors que le hasard lui propose une alliance inattendue... Aboutira-t-elle à l'extinction de sa race ou au retour de ses jours de gloire?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Le dernier dragon sur Terre d'Eoin Colfer que j'ai gracieusement reçu de la part des éditions Pygmalion. Je les remercie infiniment pour l'envoi de ce roman dont la lecture s'est malheureusement révélée pour le moins laborieuse de mon côté...

Non pas que la plume de l'auteur n'ait pas su me happer, bien au contraire. S'il y a bien une qualité que je peux concéder à ce roman, c'est qu'il se lit extrêmement bien, l'écriture étant tout ce qu'il y a de plus fluide et ne manquant certainement pas de verve. L'on reconnaît bien là la patte si caractéristique de cet auteur de fantasy qui était jusque là réputé pour en mettre plein les mirettes à un jeune lectorat sans pour autant y aller par le dos de la cuillère, si vous voyez ce que je veux dire. Que ce soit dans ses récits jeunesse tels que l'illustre Artemis Fowl ou dans son premier roman pour adultes, Eoin Colfer n'a pas l'habitude de prendre ses lecteurs pour des imbéciles et encore moins pour des mauviettes. De ce fait, il n'hésite pas à se montrer direct, parfois même acerbe dans les tournures qu'il emploie et c'est à nous, enfants comme adultes, de trouver la meilleure manière de se prendre l'uppercut en pleine figure sans qu'il n'en résulte trop de dégats. Dans le cas présent, je n'ai pas su comment m'y prendre face à cette déferlante de violence et d'irrévérance et autant vous dire que la soufflante n'en n'a été que plus douloureuse.

Ne vous méprenez pas : en temps normal, j'aime quand les auteurs sortent des sentiers battus, quand ils font montre de culot tant dans leurs idées que dans le langage qu'ils employent et qu'ils mettent dans la bouche de leurs personnages. J'avais par ailleurs immensément apprécié cela dans la saga culte de l'auteur, où tout le bestiaire des créatures fantastiques se retrouve ingénieusement revisité à la sauce vingt-et-unième siècle. Pas de poussière de fée et de paillette qui tiennent : la technologie a pris le pas sur les bonnes moeurs des temps anciens et le flagrant manque de scrupule de la plupart des protagonistes d'Artemis, humains comme surnaturels, était parvenu à clairement me transporter pour le coup.

Ici cependant, la mayonnaise n'a assurément pas pris. Je ne saurais mettre exactement le doigt sur ce qui a flanché. Je dirais que ce qui m'a le plus contrariée, c'est la vulgarité du texte. Trop de trash et de boyaux qui sortent de partout, trop de cruauté, d'immoralité, de noirceur pour que je puisse le supporter. Surtout que je ne voyais absolument pas quelle était le but dans tout ça. J'aime la sanguinolence, la brutalité, le dégoûtant quand cela a un sens bien précis, quand cela fait avancer l'histoire et que cela lui donne un certain cachet comme dans les Tarantino par exemple, mais n'est pas Tarantino qui veut et avec Le dernier dragon sur Terre, je suis en l'occurence ressortie de ma lecture résolument perplexe et écoeurée. Certains éclats d'humour m'auront permis au cours de mon avancée dans l'intrigue de relâcher un peu la pression mais cela n'a pas du tout suffi pour sauver ce livre et le faire remonter dans mon estime. Si encore j'avais éprouvé un tant soit peu d'attachement envers les personnages mais là encore, je suis restée de marbre, je ne suis pas parvenue à éprouver la compassion que j'étais censée ressentir à leur égard. Sur la fin, je reconnais que le duo Vern-Squib aura accompli l'exploit de m'attendrir un minumum mais dans l'ensemble, ce roman aura été pour ma part une jolie petite déception. Croyez-bien que je suis la première à le déplorer.

Pour conclure, si vous recherchez un récit bien écrit, qui n'a définitivement pas froid aux yeux et qui vous dépeint les dragons d'une façon telle que votre perception de ces créatures mythologiques s'en retrouvera à tout jamais altérée, alors foncez sans hésiter sur Le dernier dragon sur Terre ! Frissons et senteurs marécageuses garentis ! En ce qui me concerne, je crois bien qu'à vouloir jouer avec le feu en sortant coûte que coûte de mes sentiers battus, je m'en suis brûlée les ailes. Autrement dit, je ne souhaite qu'une chose à ce livre, c'est qu'il trouve son public et je ne doute pas qu'il le fera mais personnellement, je préfère retourner me blottir dans les pages moins tourmentées (quoique...) d'Artemis Fowl. C'est mon Vodka-Martini (si vous lisez ce livre, vous comprendrez rapidement de quoi je parle) à moi ! ★★(★)★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Pygmalion, Le dernier dragon sur Terre, Eoin Colfer, Fantastique, 2020, Action, Dragons, Amitié ♥, Humour, Bayou, Menace, Danger, Violence, Déception
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#Posté le jeudi 03 septembre 2020 11:05

Modifié le mardi 22 septembre 2020 15:37

FICHE LECTURE : Gardiens des Cités Perdues - T1

FICHE LECTURE : Gardiens des Cités Perdues - T1
• TITRE V.O. : Keeper of the lost cities, book 1.
• AUTRICE : Shannon Messenger.
• ANNÉE : 2012 (USA) ; 2014, 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique.
• THÈMES : Aventure - Magie - Elfes - Longévité - Ecole spéciale - Amitié - Mystère - Pouvoirs - Suspens - Univers parallèle - Adolescence - Humour - Découvertes - Créatures fantastiques - Courage - Danger - Énigme - Dissensions...
• PAGES : 488.

Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

Depuis des années, Sophie sait qu'elle n'est pas comme tout le monde. Elle se sent à part à l'école, où elle n'a pas besoin d'écouter les cours pour comprendre. La raison ? Elle est dotée d'une mémoire photographique... Mais ce n'est pas tout : ce qu'elle n'a jamais révélé à personne, c'est qu'elle entend penser les autres comme s'ils lui parlaient à voix haute. Un casque vissé sur la tête pour empêcher ce bruit de fond permanent de la rendre folle, elle se promène un matin avec sa classe au musée d'Histoire naturelle quand un étrange garçon l'aborde. Dès cet instant, la vie qu'elle connaissait est terminée : elle n'est pas humaine et doit abandonner son existence entière pour rejoindre un autre univers, qu'elle a quitté douze ans plus tôt. L'y attendent une pléiade de nouveaux condisciples, amis et ennemis, et une question obsédante : qui est-elle ? Pourquoi l'a-t-on cachée dans le monde des humains ? Pourquoi n'a-t-elle que des souvenirs partiels de son passé ? Un premier roman baigné de magie, dont la fantaisie et le sens du suspense font des miracles, et où éclate le talent indéniable de Shannon Messenger. Un nom à retenir !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un premier tome de saga et pas n'importe laquelle puisque celle-ci fait grandement parler d'elle depuis quelques années déjà, j'ai nommé Gardiens des cités perdues parue aux éditions Lumen. Il était grand temps que j'entame le premier volume de cette série livresque à la popularité désormais bien entérinée et force est de constater que j'ai été absolument conquise par cette lecture aussi palpitante que féerique !

Dans un premier temps, j'ai été tout bonnement fascinée et séduite par la richesse de l'univers élaboré par Shannon Messenger. Cette dernière a su s'inspirer d'un certain nombre de légendes et d'histoires bien connues de tous pour créer un monde à part, parallèle au nôtre, celui des Cités perdues où je me suis instantanément sentie comme chez moi. J'ai particulièrement apprécié chaque instant passé entre les quatre murs de Foxfire, l'extraordinaire école magique qu'intègre Sophie en début d'ouvrage et qui m'a semblé être telle une seconde maison.

Dans un second temps, l'intrigue que nous propose Shannon Messenger est tout aussi intense et captivante que l'arrière-plan dans lequel elle se déroule. À chaque chapitre que je tournais, il me fallait sans plus attendre commencer le suivant tant je prenais plaisir à suivre les journées rocambolesques de Sophie au sein de son nouvel établissement scolaire définitivement pas comme les autres et à découvrir tous les mystères de ces fabuleuses contrées peuplées d'elfes et de créatures fantastiques plus impressionnantes les unes que les autres à ses côtés.

Pour conclure, je ne peux que fortement vous encourager à laisser sa chance à cette saga. Beaucoup de lecteurs l'encensent (à raison à mon sens), d'autres la trouvent sympathiques sans véritablement accrocher... Au fond, c'est à vous et vous seuls de décider si cette saga vaut la peine de lui accorder de votre temps et de votre attention. Pour ma part, je ne regrette assurément pas d'avoir sauté le pas ; chaque minute passée entre les pages de ce premier tome était en tout cas pour moi un moment de pur régal. Pour tout vous dire, je suis d'ores et déjà immergée jusqu'au cou dans ma lecture du tome deux et, sans trop pouvoir me tromper, j'ose affirmer que ma critique de ce deuxième tome sera du même acabit que celle-ci... COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥

« Chaque espèce existe pour une raison. Qu'on en laisse disparaître une seule, et c'est la planète qui se trouve privée de la beauté et des qualité uniques dont elle était porteuse. »
Tags : Fiche lecture, éditions Lumen, Gardiens des cités perdues, Tome 1 ♥, Shannon Messenger, Littérature américaine, 2012, 2014, 2017, Fantastique, Aventure, magie, elfes, longévité, école spéciale, Amitié ♥, mystère, pouvoirs, suspens, univers parallèle, adolescence, humour, découvertes, créatures fantastiques, courage, danger, énigme, dissensions, coup de coeur ♥
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#Posté le samedi 05 septembre 2020 03:40

Modifié le samedi 05 septembre 2020 11:24

FICHE LECTURE : Age tendre

FICHE LECTURE : Age tendre
• AUTRICE : Clémentine Beauvais.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman d'apprentissage, YA.
• THÈMES : Années 60-70 - Alzheimer - Adolescence - Service civique - Grandir - Ouverture d'esprit - Bienveillance - Amitié - Musique - Vintage - Françoise Hardy - Tendresse - Humanité - Famille - Humour...
• PAGES : 392.

La Présidente de la République l'a décidé : tout élève doit faire, entre sa troisième et sa seconde, une année de service civique quelque part en France. Valentin Lemonnier n'a pas de chance : ses v½ux ne sont pas respectés, et il est envoyé dans le Pas-de-Calais, dans un centre pour personnes âgées atteintes d'Alzheimer, minutieusement reconstitué pour ressembler à un village des années 60.

Sa première mission semble assez simple : écrire une lettre à une pensionnaire qui a répondu à un concours dans un Salut les Copains de 1967, pour lui annoncer que, malheureusement, Françoise Hardy ne va pas pouvoir venir chanter dans leur ville.

Sauf que c'est difficile d'annoncer une telle mauvaise nouvelle. Alors il annonce l'inverse. Françoise Hardy viendra ! Il s'y engage personnellement. Et pour ce faire, il va falloir trouver un sosie de la star, qui vienne chanter son tube La maison où j'ai grandi à tous les pensionnaires.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman que je me suis procurée dès sa sortie tant j'étais impatiente de le lire, j'ai nommé le petit dernier de Clémentine Beauvais, Age tendre. Ayant tout bonnement adoré le titre Les petites reines de la même autrice et Age tendre semblant faire partie du même univers (après lecture, je confirme que cela est définitivement le cas, pour mon plus grand bonheur - un rien me rend heureuse, je sais), en plus de dégager une aura terriblement sixties qui ne pouvait que m'attirer tel un aimant, je ne pouvais donc résolument pas passer à côté de cette nouvelle sortie issue de la géniale collection X'Prim de chez Sarbacane. In fine, qu'en ai-je pensé ? Eh bien, big spoiler alert : cela a été une réussite totale de mon côté !

Très sincèrement, je suis tombée en amour pour l'atmosphère si singulière et enivrante qui émanait de l'unité Mnémosyne. Tout comme Valentin, notre attachant et diantrement émouvant personnage principal auquel je me suis intensément identifiée, je me sentais là-bas comme chez moi et de ce fait, dès que je devais reposer ce roman pour une raison ou une autre, cela en devenait presque un déchirement car je n'avais nullement envie de prendre congés de mes bien-aimés pensionnaires et de tous les autres merveilleux personnages que nous croisons au cours de notre lecture de cette histoire empreinte d'humanité et de musique yéyé.

En parlant de musique, Clémentine Beauvais, dont je trouve au passage la coupe et le style, le physique dans son ensemble délicieusement années 60 et plus particulièrement Françoise Hardyesque, m'a permis par le biais de ce récit au charme et à l'humour sans commune mesure (comme toujours quand il s'agit d'une histoire signée de sa ravissante plume, soit dit en passant) de découvrir avec d'autres yeux (et surtout oreilles, à dire vrai) cette chanteuse française dont les mélodies désarmantes de douceur et de vérité ont bercé toute une génération et bien d'autres encore. Celle que jusqu'à présent je ne connaissais essentiellement que de nom et de réputation est devenue subitement pour moi comme une amie, une âme soeur. D'une certaine et étrangère manière, j'ai été irrémédiablement séduite par sa voix, sa mélancolie, sa profonde sensibilité comme Valentin l'a été : cela m'est tombé dessus sans crier gare, tel un étourdissement soudain qui donne au monde des couleurs plus rondes, plus lumineuses, un éclat d'âme qui change tout.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander ce livre drôle, intelligent, d'une justesse poignante qu'il m'a été bien difficile de refermer à la fin de ma lecture. C'est le coeur lourd mais la tête remplie de fabuleux et magnifiques souvenirs et les oreilles bourdonnantes d'une bande-son aux petits oignons sans aucun doute concoctée avec amour avec l'autrice et qui nous est proposée en tout début d'ouvrage que j'ai quitté ce centre de soins pas comme les autres et la ville de Boulogne-sur-Mer, qu'il me tarde désormais d'aller visiter pour de vrai, ainsi que les Hauts-de-France dans leur ensemble, sur les traces de Valentin, Sola, Marin et tous les autres inoubliables protagonistes de ce récit. Comme le chantait si bien Françoise Hardy (et plus tard Jimmy Sommerville), Comment te dire adieu, cher Age tendre ? Je l'ignore... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Age tendre, éditions Sarbacane, collection X'Prim, Clémentine Beauvais, Littérature française, 2020, roman d'apprentissage, Young Adult, Années 60-70, Alzheimer, Adolescence, Service civique, Grandir, ouverture d'esprit, bienveillance, Amitié ♥, Musique ♫, Vintage .♥, Françoise Hardy ♥, tendresse, humanité, Famille ♥, humour ♥♥♥, Excellente lecture !
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#Posté le lundi 24 août 2020 16:52

Modifié le jeudi 27 août 2020 07:46

FICHE LECTURE : Zazie dans le métro

FICHE LECTURE : Zazie dans le métro
• AUTEUR : Raymond Quenaud.
• ANNÉE : 1959 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Paris - Enfance - Découvertes - Famille - Argot - Absurde - Grandir - Apprentissage - Culot - Panache - Amitié - Amour - Mystère - Humour - Trente Glorieuses - Tourisme...
• PAGES : 192.

Zazie débarque à Paris pour la première fois chez Tonton Gabriel. Le Panthéon, Les Invalides et le tombeau du véritable Napoléon, elle n'en à que faire ! Mais kess-qui l'intéresse alors, Zazie ? Le métro ! Et quand elle apprend que les employés sont en grève, elle leur envoie une volée d'injures. Ne contrariez pas Zazie !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un véritable ovni de la littérature française, j'ai nommé Zazie dans le métro signé par le célèbre romancier, poète et dramaturge Raymond Quenaud. Roman phare des années 50-60, ce titre m'attirait particulièrement parce qu'il est tout ce qu'il y a de plus représentatif des méthodes d'écriture employées par l'OuLiPo, soit l'Ouvroir de Littérature Potentielle. Les écrivains membres de ce groupe dont Quenaud était par ailleurs le cofondateur défendaient mordicus l'idée qu'il fallait déjouer les habitudes pour atteindre à la nouveauté, ce que je ne peux qu'approuver. Et avec Zazie dans le métro, je puis vous assurer qu'il en a amené, Raymond Quenaud, un vent de fraîcheur et de nouveauté pour démarrer les Swinging Sixties sur les chapeaux de roues !

Très sincèrement, ce type d'histoires, ou ça passe ou ça casse. En effet, soit l'on adhère totalement au délire et dans ce cas, on prend un pied juste d'enfer à déambuler dans les rues de Paris réinventées par Zazie et sa drôle de troupe... soit ça casse car l'on ne comprend absolument rien à ce qui se passe, ça n'a ni-queue ni-tête à nos yeux et l'on peut carrément finir par abandonner le roman alors qu'il n'est déjà bien épais à cause de cela. Personnellement, je fais assurément partie du groupe de ceux qui adhèrent alors que pourtant, c'était loin d'être couru avance. Je ne m'attendais effectivement pas du tout à ce que ce titre me plaise autant, c'est dire. Sa tête ne me revenait franchement pas, voilà tout. Et puis surtout, je me disais avant même de le commencer que cela allait être un gloubi-boulga informe qui se pense intelligent sans l'être. Comme quoi, il ne faut pas juger un livre d'après son apparence et les racontars, ma leçon est désormais bien apprise !

La première chose qui détonne avec cet ouvrage en tout point pas comme les autres, c'est son écriture et en particulier la langue employée tout au long du récit. Zazie dans le métro se voulait entièrement rédigé en néofrançais. Construite à coup de franglais/américanismes en veux-tu en voilà, de fautes d'orthographe volontaires ou bien encore de phrases monosyllabiques, cette revisite de notre chère langue de Molière à la musicalité et au charme fort singuliers avait tout pour me débecter d'entrée de jeu. En réalité, c'est à mon sens l'un des aspects du récit qui lui donne le plus son aura indescriptible et son identité purement et simplement indéfinissable. À vrai dire, je me suis même surprise à la fin de ma lecture à reprendre malgré moi des expressions employées par Zazie et ses comparses ! Qui l'eût cru ?

Plus sérieusement, je n'ose imaginer tous les efforts qu'il a fallu déployer à Raymond Queneau, membre à l'époque de l'Académie française, pour laisser telles qu'elles toutes les fautes et autres contractions réalisées dans son manuscrit originel dans le but de rendre au mieux possible le parler du Français moyen des Trente Glorieuses. À sa façon résolument fantasque, Zazie dans le métro se veut indéniablement un témoin de son temps, de cette période d'après-guerre prospère où l'on fantasmait tout spécialement sur le rêve américain, où la moindre breloque vendue par les Amerloques valait tout l'or du monde et où la simple mention du "titi métro parisien" pour une jeune fille de Province lui mettait les sens en émoi. En émoi, mon cul ! que me répondrait sans doute Zazie - mais moi, j'ai su voir clair dans son petit jeu...

En parlant justement de métro, on n'en voit in fine guère la couleur dans cette intrigue qui en recèle pourtant tout un arc-en-ciel. On s'en va grimper tout en haut de la Tour Eiffel, on s'en va admirer la Sainte-Chapelle sans que l'on sache s'il s'agit véritablement de la Sainte-Chapelle mais alors que Zazie, elle, tout ce qu'elle voulait, c'était emprunter le métro, ben non, que nenni ! Si pendant une bonne partie du récit, je n'ai pas compris pourquoi le roman se nommait ainsi alors qu'on avait voulu voir l'métro mais qu'on n'avait pas vu l'métro, j'ai au dernier chapitre eu une révélation des plus étonnantes.

De mon côté, j'aime à voir ici le métro comme une métaphore de tout ce que Zazie a vécu au cours de sa brève mais intense journée à la découverte de Paris. Notre héroïne pré-adolescente, bien loin de se contenter de réaliser une simple virée touristique, va se retrouver sans vraiment le vouloir embarquée par le tourbillon fou de la vie au côté de personnages à la fois complètement déjantés et indubitablement touchants qui ont tous un vécu qui leur est propre suite à la guerre et à l'état déplorable dans lequel elle a laissé notre pauvre France. Même 15 ans après, il faut encore tout reconstruire et certains protagonistes opèrent leur renouveau de façon pour le moins... tordue. Raymond Queneau nous dépeint un Paris en fête malgré la souffrance, un Paris qui a su garder de sa superbe malgré l'Occupation passée, une Ville de l'Amour et Ville-Lumière assurément décadente et attrayante. Moi qui suis la première à dénigrer notre fameuse capitale, j'éprouve désormais l'irrésistible envie de m'y rendre pour arpenter les mêmes rues que notre jeune demoiselle à la répartie cinglante et sulfureuse et pour contempler dans ces endroits pour la plupart d'un gris morne toutes les nuances de son voyage initiatique.

Pour conclure, si vous souhaitez embarquer pour une histoire des plus rocambolesques, hilarantes et irrévérencieuses au côté d'une extraterrestre à la langue bien pendue qui ne perd rien pour attendre et que l'on désire pourtant à de multiples reprises applaudir à deux mains tant l'on se demande où elle va chercher tout ça, alors Zazie dans le métro est le roman qu'il vous faut ! Savoureux et burlesque jusqu'au bout, je n'escomptais néanmoins pas cette conclusion à la mélancolie et à la maturité désarmantes. S'il y a un roman qui répond à l'adage « La vie est une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi l'on va tomber », c'est bien celui-là ! ★★★★(★)

Nanette ♥

« Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire. »
Tags : Fiche lecture, Editions Livre de Poche, Zazie dans le métro, Raymond Queneau, 1959, Littérature française, Contemporain, Paris, Enfance, Découvertes, Famille ♥, Argot, Absurde, Grandir, Apprentissage, Culot, Panache, Amour ♥., Amitié ♥, Mystère, Humour, Trente Glorieuses, Tourisme, Très bonne/excellente lecture
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#Posté le vendredi 24 juillet 2020 05:41

Modifié le samedi 25 juillet 2020 10:25

FICHE LECTURE : Alma - Livre I : Le vent se lève

FICHE LECTURE : Alma - Livre I : Le vent se lève
• AUTEUR : Timothée de Fombelle.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, roman historique, fantastique.
• THÈMES : Esclavage - XVIIIe siècle - Famille - Traite négrière - Commerce triangulaire - Aventure - Piraterie - Ingéniosité - Malice - Amitié - Amour inconditionnel - Voyage naval - Liberté - Espoir - Quête - Combativité - Suspens - Mystère - Trésor...
• PAGES : 400.

Ma chronique de Neverland : ici.

1786. Le jour où son petit frère disparaît, Alma part sur ses traces, loin de sa famille et de la vallée d'Afrique qui les protégeait du reste du monde. Au même moment, dans le port de Lisbonne, Joseph Mars se glisse clandestinement à bord d'un navire de traite, La Douce Amélie. Il est à la recherche d'un immense trésor. Dans le tourbillon de l'Atlantique, entre l'Afrique, l'Europe et les Caraïbes, leurs quêtes et leurs destins les mènent irrésistiblement l'un vers l'autre.

Le premier volet éblouissant d'une trilogie d'aventure sur l'esclavage et le combat de l'abolition.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un livre qui a sacrément fait parler de lui depuis sa sortie il y a de cela un peu plus d'un mois, j'ai nommé Le vent se lève ou le premier tome d'Alma, la nouvelle trilogie jeunesse signée Timothée de Fombelle chez Gallimard Jeunesse.

Je préfère d'ores et déjà vous prévenir, ce premier livre (oui, comme les ouvrages à l'ancienne, c'est un détail qui m'a beaucoup plu) des aventures d'Alma vous embarque dès les premières lignes pour un voyage des plus périlleux et éprouvants pour les nerfs. En effet, Le vent se lève consiste en une succession de chassés-croisés où des destins inextricablement liés se rassemblent sans jamais véritablement se rencontrer et cet état de faits m'a semblé aussi terriblement frustrant qu'indubitablement enivrant. J'entends par là que l'auteur a construit son récit avec un brio tel que toutes les pièces du puzzle en apparence éparpillées aux quatre vents finissent par s'imbriquer l'une dans l'autre à la perfection et j'ai trouvé cela tout bonnement grandiose. Certes, il s'agit là d'une lecture qui nous demande énormément de patience et d'endurance mais la traversée épique que nous propose de vivre Timothée de Fombelle en vaut largement le coup. Personnellement, j'ai cru vouloir m'arracher les cheveux plus d'une fois au cours de l'intrigue en prenant conscience que certains protagonistes s'étaient retrouvés au même endroit sans le savoir et qu'il faudrait attendre probablement le troisième et dernier tome pour que leurs chemins se rejoignent enfin, si l'auteur le veut... et j'espère bien qu'il le voudra, sinon j'en aurai le coeur purement et simplement brisé. Voilà, ça, c'est dit.

Veuillez m'excuser si mon propos vous paraît sens dessus dessous, c'est tout simplement parce que c'est l'état dans lequel ce roman m'a mis tout au long de ma lecture. Mon coeur a tout simplement battu au rythme des folles péripéties dont les personnages font l'expérience. En parlant des protagonistes comme des antagonistes de ce titre, ils en représentent à mon sens l'un des grands points forts : quelque soit leur âge, leurs origines ou bien encore leurs motivations, il émane de chacun d'entre eux une aura indescriptible, un charisme certain qui me les aura rendus tout ce qu'il y a de plus captivants à suivre. Leur personnalité enflammée et leur psychologie complexe aura eu raison de ma petite personne et donné fortement envie d'en apprendre plus sur leur vécu respectif. Mais avant toute chose, il me tarde sincèrement de savoir ce qu'il va advenir d'eux tous. Vont-ils trouver ce qu'ils recherchent ardemment ? Qu'est-ce que Timothée de Fombelle a prévu à leur encontre ? Tant de questions qui restent à l'heure actuelle sans réponse...

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette critique littéraire sans aborder (aborder, abordage, vous avez saisis ? OK, je sors...) un aspect essentiel de cet ouvrage, à savoir la plume de l'auteur et la façon dont cette dernière traite de la question éminemment épineuse de l'esclavagisme. De mon point de vue, Timothée de Fombelle est parvenu à mettre le doigt là où ça fait mal avec une poésie et un onirisme qui m'a prise à la gorge et laissée, je le reconnais volontiers, sans voix. Sans prendre ses jeunes lecteurs pour des idiots, il les amène à se pencher sur le sujet aujourd'hui encore brûlant de l'esclavage avec une douceur et une justesse qui n'appartienne qu'à lui. Concernant la polémique qui serait née autour de la publication d'Alma sur Twitter, réseau social que je fréquente fort peu au demeurant, je n'en aurais pas grand chose à dire si ce n'est que, même si j'aurais comme la plupart des gens je pense préféré que cette série livresque soit un own voice comme on le dit dans le jargon, cela ne me gêne malgré tout absolument pas qu'un auteur blanc prenne la parole par le biais ici de son imaginaire sur une Histoire qui ne le concerne certes pas directement, mais dont il se fait le transmetteur, le bâton de relais, afin que jamais on ne n'oublie ce qui s'est passé. Plus que cela, je suis intimement convaincue que la rédaction d'Alma est la façon pour Timothée de Fombelle d'apporter sa contribution à une cause qui lui semble juste, de démontrer son amour et son soutien à un groupe d'individus qui mérite infiniment plus que le mépris et la haine dont on l'a abreuvé au fil des siècles. Cette saga, ce cadeau si précieux, c'est sa manière à lui de dire qu'à défaut de pouvoir véritablement se mettre dans leurs chaussures, il peut grâce à son don d'écrivain à la plume enchanteresse chanter la beauté de leur couleur et de leur héritage et ainsi dénoncer les atrocités d'hier et d'aujourd'hui, en se battant à leurs côtés avec son arme si singulière.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à monter à bord de La Douce Amélie pour une odyssée aux douces saveurs de rhum (Jack Sparrow approves, always) dont vous n'allez certainement pas revenir. Voilà une intrigue rondement bien menée et brille par son intelligence, son halo de mystère et ses acteurs indéniablement saisissants qui n'a pas manqué de me séduire ! ★★★★★

Nanette ♥

« Chez les Okos, le mot "alma" signifie "libre". Mais ce genre de liberté n'existe dans aucune autre langue. C'est un mot rare, une liberté imprenable, une liberté qui remplit l'être pour toujours. »
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Alma, Livre I, Trilogie, Le vent se lève, Timothée de Fombelle, Littérature française, 2020, Jeunesse, Roman historique, fantastique, esclavage, XVIIIe siècle, Famille ♥, traite négrière, aventure, piraterie, ingéniosité, malice, commerce triangulaire, Amitié ♥, Amour inconditionnel ♥, voyage naval, liberté, espoir, quête, combativité, suspens, mystère, trésor, Excellente lecture !
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#Posté le mercredi 15 juillet 2020 15:28

Modifié le jeudi 16 juillet 2020 09:43

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