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FICHE LECTURE : Les Puissants - T3 : Libres

FICHE LECTURE : Les Puissants - T3 : Libres

• TITRE VO : Bright Ruin.
• AUTRICE : Vic James.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy, YA.
• THÈMES : Magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, prison, sadisme, faux semblants, mystères, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre, suspens, drame...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.

Dernier tome de la série, un final spectaculaire : des combats magiques, de multiples rebondissements et un dénouement inattendu.

Meurtrie, trahie, choquée, Abi a rejoint les rangs de la rébellion. Mais peut-elle encore croire à la paix ? Et si la violence était la seule arme à opposer à la tyrannie ?
Évadé de prison, Luke n'a pas d'autre choix que de s'allier à son ennemi, le mystérieux Silyen Jardine. Pour le meilleur ou pour le pire ?
Les manipulations politiques et les combats magiques déchirent un pays à feu et en sang. Alors que le chaos menace, Abi, Luke et Silyen ont le pouvoir de transformer leur pays – ou de le détruire.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du troisième tome d'une de mes sagas préférées de tous les temps, je peux l'affirmer désormais, j'ai nommé Les Puissants. Avant de me plonger dans la lecture de cet ultime opus à la série, l'excitation était palpable, l'appréhension aussi. Je n'avais même pas encore lu le livre que je sentais déjà mon c½ur se briser dans ma poitrine et mon estomac se tordre. J'étais toute chamboulée à l'idée de me dire que ça y est, c'était vraiment la fin de cette extraordinaire épopée. Je remercie infiniment les éditions Nathan de m'avoir donné l'occasion de vivre cette grande et sombre aventure et sans plus tarder, place à mon avis sur Libres !

Première chose que je tenais d'abord à souligner, et j'insiste fortement là-dessus : on ne sait JAMAIS, et je dis bien JAMAIS, à quoi s'attendre avec Vic James. En effet, cette autrice a le don pour nous mener par le bout du nez et nous faire retenir notre souffle jusqu'au bout. A chaque fois avec elle, l'intensité du récit ne faiblit pas un seul instant, il n'y a aucune longueur, aucun passage qui ne paraisse superflu à l'avancement de l'intrigue. Avec Libres peut-être plus qu'avec les deux premiers titres de la trilogie, j'avais l'impression d'avoir les yeux constamment grands écarquillés, à l'affut du moindre indice qui pourrait me permettre de deviner le dénouement de l'histoire. Autant vous dire que j'étais aux aguets et que je tournais les pages de ce bouquin avec une grande fébrilité et angoisse. Et cela n'a fait qu'empirer au fur et à mesure que je progressais dans ma lecture, pour la simple et bonne raison que jusqu'au tout dernier chapitre, RIEN n'est certain. Je ne saurais trouver les mots justes pour expliquer cela, il faut lire l'ensemble de la saga pour le comprendre, il s'agit là d'une lecture QUI SE VIT, INTENSÉMENT. Une chose est sûre cependant, c'est que j'ai vécu une expérience inoubliable en tant que lectrice grâce à ces trois livres qui forment une trinitas (clin d'½il à l'une de mes autres séries livresques chouchoutes, Lady Helen, qui a elle aussi le chic pour éparpiller les mille morceaux de votre petit c½ur tourmenté sur le bas-côté de la route avant d'in fine les ramasser à la petite cuillère - mes métaphores sont toujours aussi éloquentes, je sais) d'exception. La tension est telle en les lisant que vous auriez presque la sensation d'être enveloppé par l'atmosphère électrique du récit en vous immergeant totalement dans l'univers de ce livre, de pouvoir même la toucher, l'attraper, ou la couper avec un couteau comme diraient nos amis anglo-saxons. Et ce ne sont pas Luke et Silyen, ou le duo le plus improbable et évident à la fois que j'ai jamais rencontré au cours d'une de mes lectures, qui vous diront le contraire. Je dis ça, je dis rien, humhum... En résumé : le suspens est à son comble à chaque page qui se tourne (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?).

Pour ce qui est des personnages, eux non plus n'auront pas cessé de me surprendre et de me malmener tout au long de cette folle rébellion que j'ai eu le privilège (je suis complètement frappadingue, on me le dit souvent...) de vivre à leur côté. Il faut dire en même temps que l'autrice les mène également à la baguette et ne leur laisse absolument aucun répit. C'est bien simple, aucun d'entre eux n'est épargné, même si certains s'en sortent mieux que d'autres, pour mon plus grand soulagement. De façon générale, j'ai trouvé que la psychologie de chacun des protagonistes des Puissants avait été extrêmement bien travaillée par Vic James, de manière à rendre toutes les figures emblématiques de cette intrigue résolument épique et versée dans la noirceur tout bonnement inoubliables. Les moments d'anthologie que j'ai passés avec eux, instants de grâce comme échappées au parfum de cauchemars, resteront gravés dans ma mémoire à tout jamais, n'en doutez pas. Au niveau de ce tome-ci, j'ai été littéralement impressionnée par la combativité et l'abnégation de Midsummer, un personnage qui jusque-là n'était pas apprécié à sa juste valeur de mon côté. Et pourtant, WHAT AN HEROINE. Par ailleurs, tous les personnages féminins des Puissants ne manquent pas de courage et de caractère, et ce quelque soit leur âge et leur origine ethnique ou sociale. Et ça, J'ACHÈTE ! Quel plaisir d'être représentée par des protagonistes aussi fortes et mémorables qui, sous la plume de Vic James, ont le droit de se montrer ambitieuses, farouches, malicieuses, insoumises, imposantes et conquérantes. Une autre jeune femme qui n'aura eu de cesse de m'épater au cours de cette saga, c'est Abi. Je reste encore bouche bée face à l'évolution remarquable et éblouissante que lui a fait connaître sa très intelligente créatrice. Abi a en effet fait preuve d'un courage et d'une détermination à toute épreuve au fil de son histoire, elle a dû aussi apprendre à faire d'immenses sacrifices et au cours de cette lutte acharnée contre l'oppression de son peuple, j'ai porté avec elle le fardeau de sa souffrance insoutenable et j'en ai écopé des blessures encore béantes. Retenez ceci si jamais vous vous lancez dans la lecture des Puissants, je pense vous l'avoir suffisamment répété dans mes chroniques de chacun des trois tomes de cette série littéraire : VOUS N'EN SORTIREZ PAS INDEMNES. Mon c½ur saigne rien que d'y repenser et je n'ai même pas envie de panser la plaie au fond. Voilà, vous aurez été prévenus à moult reprises, c'est à vos risques et périls désormais.

Pour conclure, car oui, je n'irai pas plus avant dans cette critique afin de ne pas gâcher votre potentielle lecture de cette saga du feu de Dieu, je ne peux que vous recommander de découvrir par vous-même cet univers d'une richesse infinie et d'un réalisme tout ce qu'il y a de plus malheureux et tragique, dans lequel chaque petit acte a des conséquences et qui ne laisse la place ni à des adieux dignes de ce nom, ni au pardon. L'horreur survient, et on ne peut alors que survivre et espérer voir le jour suivant en compagnie de nos personnages adorés ou détestés avec délectation, fêlés sur les bords mais qui ne manquent pas de persévérance et d'autres qualités indispensables pour vaincre. En d'autres termes, l'autrice n'a clairement pas peur de prendre le risque qu'on se la mette à dos et je trouve cela d'une effronterie admirable. J'apprécie en effet grandement quand les écrivains se mouillent et nous prennent de court. En tout cas, avec Les Puissants, je n'ai pu rester indifférente. Il me tarde de retrouver la merveilleuse mais aussi sadique plume, prenez garde, de Vic James avec son nouveau bébé Sanctuary qui, je l'espère de tout c½ur, sera traduit pour le bien du plus grand nombre ! En attendant de découvrir ce nouveau bijou, je dois encore encaisser les coups et blessures qui m'ont été infligés durant ma lecture des Puissants et tourner lentement mais sûrement la page... COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Les Puissants, Libres, Tome 3 ♥, Trilogie, éditions Nathan, Vic James, Littérature américaine, 2018, 2019, Fantasy, YA, Magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, prison, sadisme, faux semblants, mystères, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre, suspens, Coup de foudre ♥
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#Posté le mercredi 10 juillet 2019 11:26

Modifié le jeudi 11 juillet 2019 10:17

FICHE LECTURE : Zouck

FICHE LECTURE : Zouck

« Nous vivons dans un monde où l'apparence est reine. Tant pis pour ceux qui ne sont beaux que dedans. Sinon comment expliquer qu'un expert comme Alonzo Perez se soit focalisé sur mes fesses et non sur mon bonheur de danser ? »

• AUTEUR : Pierre Bottero.
• ANNÉE : 2004, 2010, 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse, anorexie, amitié, monde contemporain, adolescence, obsession, maladie, passion, lycée, acharnement, dépendance, manipulation, aveuglement, objectif, se faire du mal, avenir, famille, troubles, danger, noirceur, repli sur soi, effondrement, déception, éloignement, isolement, solitude, complexes, premiers émois, relations toxiques, désillusions, perte, abandon, nourriture, souffrance, rage, combat, reprendre goût à la vie, se relever, réalité terne, retrouvailles, cicatrices, menace, rencontres en ligne, Internet, comportement malsain...
• PAGES : 154.

« La musique était une onde qui me portait. Toujours plus haut. Je me sentais légère, presque éthérée. J'avais la sensation que mes gestes pouvaient s'affiner jusqu'à devenir parfaits. »

Anouck, dite Zouck, a une passion : la danse. Qu'elle partage avec sa meilleure amie-: Maiwenn. Jusqu'au jour où elles s'éloignent l'une de l'autre. Zouck, obsédée par l'idée de perdre quelques kilos superflus, se coupe du monde. De son côté, Maiwenn, follement amoureuse, devient de plus en plus distante

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Comme vous pouvez le voir, j'avais tourné il y a de cela fort longtemps (durant mes vacances d'avril 2018, c'est dire) une petite (lol) vidéo pour vous parler à chaud de mon gros coup de foudre pour Zouck.

J'ai décidé de compléter cette vidéo avec un petit avis écrit car je me suis rendue compte que je parlais essentiellement de moi dans la vidéo, de mon propre vécu et de comment j'avais fait la paix avec ma frustration et mes angoisses passées. Je pense que j'avais vraiment besoin de dire tout cela à voix haute, de trouver les bons mots pour vous en parler, et de tout simplement partager cela avec qui voudra l'entendre.

J'ai bien conscience que cela donne l'impression que je suis quelqu'un de très égocentrique quand on regarde cette vidéo car je zappe beaucoup de choses sur le personnage principal et sur le roman (pour ma défense, le roman est très, très court donc autant vous dire que cela a été une tâche particulièrement ardue que de ne pas trop vous en dévoiler), et que je traite à peine de l'écriture du grand Pierre Bottero que je découvrais enfin.

Concernant le personnage d'Anouck, je l'ai trouvé extrêmement touchant et humain. Même si l'on n'a pas fait soi-même l'expérience de l'anorexie ou d'un autre trouble alimentaire, je pense qu'on peut tous se reconnaître dans ce personnage car cette jeune femme veut juste simplement être à la hauteur des objectifs qu'elle s'était fixée et ne pas abandonner ses rêves. J'ai aussi trouvé les personnages des parents et celui de Laura, la petite s½ur, très intéressants. D'un côté, nous avons des adultes qui se retrouvent complètement dépassés par la situation cauchemardesque que vit leur fille aînée d'habitude si bonne vivante et si pétillante, et de l'autre, nous avons une collégienne qui peut nous sembler passablement agaçante au début mais qui souhaite au fond simplement être moins seule et qui ne sait pas comment aborder la question de son mal-être. Quant à Maïwenn, que j'ai carrément boudée dans ma vidéo, j'ai eu beaucoup plus de mal à m'identifier à sa situation, à ses sentiments, car je n'ai tout simplement jamais vécu la même chose qu'elle. Néanmoins, cette jeune femme d'apparence si solide et inaccessible possède une véritable fragilité intérieure et elle ne pouvait que m'émouvoir, que me faire compatir à l'injustice de son triste sort. Au fond, je dirais que j'avais juste envie de les protéger de toutes mes forces, ces deux adolescentes qui se sont chacune perdues sur le chemin de la vie, semé d'embûches qui peuvent sembler insurmontables, mais dont elles ont cependant survécu pour mieux affronter ce qui leur reste encore à découvrir, et notamment de belles surprises au goût de rédemption.

Rien qu'au travers de ses personnages, on découvre la véritable force de la plume de Pierre Bottero je pense : celle de décrire la réalité avec d'un côté ses instants de magie, de féerie, qui nous capturent dans des bulles de cocon qui nous réconfortent et qui nous protègent de la noirceur de l'existence, et de l'autre justement sa part beaucoup plus sombre, celle qui met notre humanité et nos espoirs à rude épreuve. Cela m'a tout simplement impressionnée de me retrouver dans chaque sentiment qu'il décrivait, dans chaque petit instant du récit, dans chaque parole. J'avais aussi une sensation de déjà vu car cet auteur décrit tout bonnement la vraie vie, je ne pourrais pas dire mieux. Il a ce pouvoir magique de capturer chaque éclat de c½ur brisé, chaque parcelle de lumière, chaque ombre, et à recoller les morceaux, à tout assembler ensemble pour nous délivrer un roman tout ce qu'il y a de plus crédible et d'authentique. Voilà, si je devais décrire ce livre en un seul mot, ce serait : AUTHENTIQUE (en lettres majuscules, s'il vous plaît).

Il me tarde vraiment de découvrir la plume de Pierre Bottero dans son genre de prédilection, à savoir la fantasy jeunesse. M'est avis qu'un auteur aussi méticuleux et apte à décrire le réel sous toutes ses coutures, sans faux semblant aucun, devait être capable de son vivant de créer les univers imaginaires les plus extraordinaires et immersifs qui soient. Sur ce, je vous laisse avec la vidéo concoctée par mes soins. Vous m'excuserez pour la qualité du son et de l'image mais j'ai fait avec ce que j'avais, ma petite dame. Je vous conseille de prendre une boisson, chaude ou froide, et un petit en-cas car vous allez rester encore longtemps avec moi. N'hésitez pas à me partager votre avis sur ce petit récit lumineux et sacrément poignant, je serais ravie d'échanger sur ce sujet avec vous ! Et n'oubliez pas : gardez-vous des chemins sombres...

Nanette ♥


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Un COUP DE FOUDRE ϟ aussi lumineux que la passion d'Anouck pour la danse, qui nous donne des ailes pour nous envoler loin des chemins sombres, qui ressemble à un vrai miracle...

« Personne ne quitte jamais totalement les chemins sombres. Les fouler laisse des traces indélébiles, au mieux des cicatrices, au pire des plaies qui jusqu'à la fin resteront ouvertes. Et la guérison est longue. Très longue... »
Tags : Fiche Lecture, Flammarion Jeunesse, Zouck, 2004, Pierre Bottero ♥, Littérature française, Jeunesse, Danse, anorexie, amitié, monde contemporain, adolescence, obsession, maladie, passion, lycée, acharnement, dépendance, manipulation, aveuglement, objectif, se faire du mal, avenir, famille, troubles, danger, noirceur, repli sur soi, effondrement, déception, éloignement, isolement, solitude, complexes, premiers émois, relations toxiques, désillusions, perte, abandon, nourriture, souffrance, rage, combat, reprendre goût à la vie, se relever, réalité terne, retrouvailles, cicatrices, menace, rencontres en ligne, Internet, comportement malsain, Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 17 février 2019 18:04

Modifié le mardi 05 mars 2019 02:30

FICHE LECTURE : Les Puissants - T2 : Égaux

FICHE LECTURE : Les Puissants - T2 : Égaux

« Gavar n'avait absolument aucune envie de purger les villes d'esclaves. Ses deux passages à Millmoor lui avaient largement suffi. Millmoor était un endroit épouvantable - et ce, de façon tout à fait inutile. Bien sûr, l'esclavage n'était pas une partie de plaisir. Mais pourquoi en faire quelque chose d'aussi dégradant ? Le meilleur moyen de pacifier les occupants de ses trous à rats serait certainement de rendre leurs villes un peu plus vivables. Alors, il y aurait moins d'insatisfaction. Et donc moins d'émeutes et de troubles.
Et voilà : la prescription de Gavar Jardine pour la paix en Grande-Bretagne.
Sauf que cela n'arriverait jamais. Les gens comme Père et Bouda, et beaucoup d'autres, considéraient presque que les villes d'esclaves avaient une vocation punitive. Punir les gens pour quoi ? Parce qu'ils avaient commis le crime de naître sans Don ? In-Égaux ? »

• TITRE VO : Fardished City.
• AUTRICE : Vic James.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy, YA.
• THÈMES : Magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, prison, sadisme, faux semblants, mystères, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre, suspens, drame...
• PAGES : 462.

Dès 14 ans | 17,95¤.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

VOUS LEUR DONNEREZ 10 ANS DE VOTRE VIE EN ESCLAVAGE.

Dans un pays gouverné par une caste aux pouvoirs surnaturels, chacun doit donner dix ans de sa vie en esclavage.

Luke, condamné pour son rôle dans la rébellion, est exilé chez le terrible Lord Crovan. Personne n'est jamais ressorti vivant ou sain d'esprit des prisons de ce tortionnaire.

Abi, quant à elle, est en cavale. Pour faire libérer son frère, elle entre en contact avec la rébellion. Mais est-elle prête à tout risquer, jusqu'à ses idéaux ? Alors que le régime se durcit et que le sang coule dans les rues de Londres, l'amour et le courage peuvent-ils vaincre la tyrannie et la magie ?

Intrigues politiques, complots, familles ennemies, romance et pouvoirs surnaturels... Un récit exaltant et plein de rebondissements !

L'AUTRICE : Vic James est journaliste. Elle produit et dirige des programmes d'investigation politique pour la télévision britannique. C'est aussi une amatrice d'histoires sous toutes leurs formes. La trilogie Les Puissants est sa première série. Avant d'être publié, le premier tome, Esclaves, a connu un immense succès sur Wattpad.com, plateforme d'auto-publication sur Internet. Vic James vit et travaille à Londres.

« Iter pervenimus. »
FICHE LECTURE : Les Puissants - T2 : Égaux
ஜ MON AVIS :

Pour commencer, je tiens à encore remercier les éditions Nathan pour l'envoi de ce second tome de la trilogie. Après avoir fini le premier en PLS (oui, carrément), j'étais à la fois surexcitée à l'idée de me jeter sur la suite, et aussi apeurée. Ce tome deux serait-il à la hauteur du précédent ? Ou même mieux ? Ou moins bien ? Je ne savais pas trop à quoi m'attendre après la déferlante d'émotions fortes que j'avais éprouvée grâce au premier tome. Eh bien, dites-vous que tout ce qui se passe dans le tome un se retrouve amplifié dans le tome deux. L'action, l'évolution des personnages, les sensations, les dons, la cruauté des Égaux... TOUT.

Pour ceux qui n'ont pas lu le tome un, la dernière chose que je souhaiterais faire, ce serait de vous spoiler. Je vous conseillerais donc d'éviter de lire les lignes qui vont suivre. Pour les autres, disons que le tome un nous avait laissé esseulés, et la famille Hadley se retrouve dans une situation pour le moins critique à la fin de ce tome. Tout autant que celle des Jardine d'ailleurs. Tandis qu'Abi et ses parents sont envoyés à l'enfer industriel tant redouté de Millmoor, Daisy, quant à elle, reste dans la prison dorée et bien tordue sur les bords de Kyneston, sous la protection du grincheux grand Gavar, aîné et présumé héritier de cette famille aristocratique. Si cette relation exclusive entre la petite roturière et Monsieur Armoire-à-glaces Je-fais-exploser-mon-don-quand-je-suis-contrarié m'avait semblé malsaine dans le premier tome, il se pourrait que je me sois montrée un peu trop méfiante, je le reconnais. Une relation sincère et bienveillante me semblait trop belle pour être vraie dans un monde de faux-semblants comme celui-ci. Alors, entre une petite fille du peuple et un Égal, vous imaginez !

Et pourtant, l'affection que ressent Gavar pour la mignonne petite Daisy n'est pas feinte, elle est même tout à fait réelle. Si l'adoration que portait la jeune enfant à son maître m'inquiétait fortement dans le premier tome, celle-ci a disparu pour laisser place à de la sagesse, de la clairvoyance et à une profonde tendresse émanant d'une petite fille que je considère toujours comme étant trop jeune pour avoir été ainsi arrachée à sa famille et occuper le rôle de maman de substitution auprès d'un adorable nourrisson qui en a été privé. C'est là la cruauté de cet univers, bien trop authentique. Si Daisy, du haut de ses dix pommes, encaisse cette situation sans broncher avec un stoïcisme impressionnant pour son jeune âge, c'est un véritable vent de rébellion qui souffle dans la tignasse désormais courte et brune de son aînée. J'adorais déjà Abi dans le tome un mais là, la témérité et l'audace qu'elle acquiert, ce shoot d'adrénaline qu'elle se prend d'un coup dans les veines, cette fulgurance qu'il faut changer résolument les choses dans ce monde injuste grâce à l'exemple donné par son petit frère Luke, tout ça m'en a tout bonnement scié les bras. Abi prend des risques inconsidérés pour défier les lois aberrantes de son pays, elle devient véritablement intrépide et ce fut un réel plaisir que d'assister au fil des événements à son évolution.

Même si, bien sûr, on frissonne à l'idée de ce qui pourrait lui arriver au cours de ses périlleuses missions. Mon c½ur en a loupé un battement à de nombreuses reprises mais je l'ai accompagnée et soutenue à 200% dans ses choix, et ce jusqu'au bout. Et Luke alors, que devient-il ? Si Millmoor semblait être dans le tome un le pire endroit où il puisse se retrouver aux yeux de sa famille et aux nôtres aussi par ailleurs, à côté d'Eilean Dòchais, Millmoor a tout d'un Nirvana, d'un doux paradis sur Terre. Ce manoir sinistre et aristocratique recèle bien des mystères qui, en temps normal, auraient fait palpité mon c½ur de lectrice assidue, curieuse à l'extrême, avide de les résoudre tous un par un. Là, ma curiosité maladive a cédé le pas à une peur panique et à un besoin pressant, que dis-je, vital, de prendre mes jambes à mon cou. Alors que je me trouvais au sein d'une magnifique propriété en Ecosse, GODDAMN ! J'avais envie de fuir l'Ecosse, bordel !! Oui, j'en deviens vulgaire, et alors ? Il faut dire que Sir Crovan est LE pire hôte de la Terre entière. Pour me dégoûter de l'Ecosse, il faut déjà y aller... Son système de serviteurs et d'invités pour diviser ses prisonniers et leur faire vivre un véritable enfer est juste aberrant. Son penchant pour la cruauté n'a pas de limites et son raisonnement concernant l'existence même de l'humanité de la caste inférieure est tout simplement à vomir. Mon bon Monsieur, vous êtes OFF PARTY. Sachez que je vous méprise. De tout mon être.

Mais rien ne saurait faire fléchir mon petit Luke d'amour, RIEN. Tu t'es trouvé un adversaire aussi fort de caractère, déterminé et intelligent que tu es cruel et imbuvable, Lord Crovan. Nous, les Sans-Don, nous sommes forts nous aussi. Les Doués dans ce tome révèlent d'ailleurs leur puissance phénoménale tout autant que leurs faiblesses les plus béantes et inavouées. Dans un tel climat de mort imminente où personne n'est épargné, rien ne doit être ébruité concernant les failles du Don. C'était sans compter sur Abi et sur ses alliés qui ont bien l'intention de ne plus se laisser réduire au silence. Je suis tellement fière de cette jeune fille qui brave tous les dangers pour faire s'élever la voix de la vérité et de la liberté, si vous saviez ! D'autant plus que la mort, terrible dictatrice, se cache dans tous les recoins de ce livre et frappe telle une épée de Damoclès qui m'a transpercé le c½ur à plusieurs reprises. Si cela continue comme ça, le prochain tome sera une vraie boucherie. En parlant de ça, Vic James nous en donne un joli avant-goût lors du dénouement de ce tome... Bon appétit, c'est tout ce que j'ai à dire. Alors que sa plume nous insufflait une dernière bouffée d'espoir, l'autrice ose nous planter un véritable poignard dans le dos. Cruauté à l'état pur, quand tu nous tiens... TRAHISON. DISGRÂCE.

Pour ce qui est de nos trois frères Jardine infernaux, Silyen est de loin celui qui continue à me déconcerter le plus. Je ne parviens toujours pas à dire si ses intentions sont louables sur le long terme ou dignes d'un vrai petit démon. Son ascension politique et sociale soudaine et époustouflante m'a tout l'air d'avoir été savamment programmée et pourtant, je ne crois pas que Silyen recherche à en tirer une quelconque gloire comme c'est le cas flagrant de son père, qui est décidément un odieux personnage. Et je ne vous parle même pas de la façon dont ce dernier traite les femmes qu'il désire comme des objets à consommer et auxquels faire du chantage. Je remercie vivement Vic James pour cette dénonciation de la sexualisation de la femme et de tous les crimes que celles-ci subissent sous silence, c'est juste im-monde. Mais pour en revenir à notre benjamin des Jardine, alors quoi ? Quel est l'objectif de Silyen, bon sang ? J'aimerais bien savoir ce qu'il se passe dans sa petite tête et avoir ainsi connaissance de la moindre de ses pensées. Cela m'éviterait d'avoir à me triturer autant les méninges pour deviner un semblant de vérité. Ce qui est sûr, c'est qu'il y a quelque chose que Silyen a commise que je ne peux cautionner. SILYEN, BOY, I'LL NEVER FORGIVE YOU. Quoique, je dis ça maintenant, mais ma volonté n'étant pas aussi rodée et résistante que celle de Luke, il se peut que j'abaisse vite mes défenses et que je retourne ma veste... En tout cas, Silyen, mon garçon, tu as intérêt à me donner des explications sur ta conduite, et fissa. Je n'aurai pas de répit tant que je n'aurai pas le fin mot de cette histoire atroce.

Concernant mon petit chéri de la fratrie, Jenner... La souffrance est encore trop grande. Étant donné que la manipulation de l'esprit d'autrui est monnaie courante dans cet univers, surtout sur un esprit non-doué comme celui de mon Jenner-chou, je lui laisse sérieusement le bénéfice du doute. Sinon, ça va barder pour tes fesses Jenner, je te préviens, je ne serai pas tendre avec toi si tu n'as pas d'excuses à me donner. Mais alors pas du tout. Je ne pense pas que son ascension sociale aussi surprenante et justement extrêmement louche soit-elle soit à l'origine de son changement drastique de comportement, ce n'est tout simplement pas possible... Mieux vaut ne pas y penser...

Enfin, venons-en à la plus belle surprise de ce roman, celle qui m'a consolée de tous ces malheurs (Vic James n'est en effet pas très gentille avec nous, pauvres diables que nous sommes) : l'évolution spectaculaire de Gavar Jardine, alias Monsieur-Grognon-qui-est-en-réalité-un-gros-nounours. Déjà, il réalise quelle est sa véritable famille (non, ne pas pleurer. SOUFFLE, ANAÏS, SOUFFLE.) et est désormais prêt à la protéger de toutes ses forces. Ensuite, il OUVRE. ENFIN. LES. YEUX. SUR. LA. RÉALITÉ. DÉSASTREUSE. DE. SON. PAYS et il se REBELLE (désolée pour toutes ces majuscules mais j'étais obligée). Alléluia ! Retenez bien ces paroles : Gavar va mettre le feu dans le tome trois. Une fois qu'il sera pleinement conscient de ce qu'on lui a fait, ça va barder sec. Je suis si fière de lui aussi, mais à un point, vous n'imaginez même pas. Il est enfin sur la bonne voie et je serai là pour l'épauler quand tout ce système foireux explosera. Et il est grand temps qu'il explose, je vous le dis moi ! Cela va se produire, il le faut. FIGHT FOR IT, Gavar.

Pour conclure, je peux vous assurer que cette saga est purement démentielle et qu'elle en vaut largement le détour. Si vous aimez les pouvoirs surnaturels, les univers imaginaires aux parallèles et références épatantes et passionnantes avec la politique de notre monde et avec son histoire, si vous aimez les personnages intenses, remarquables ou qui vous font au contraire froid dans le dos, si vous aimez la noirceur mais aussi l'étincelle du combat et de l'espoir alors cette incroyable saga est faite pour vous ! Je ne sais pas encore ce que le troisième tome nous réserve mais on n'est pas au bout de nos peines, ça, je peux vous le garantir...

Nanette ♥

« Je voyage pour arriver. »
FICHE LECTURE : Les Puissants - T2 : Égaux
COUP DE FOUDRE ϟ aussi puissant que le Don de Silyen, inarrêtable...

✓ - Abi et Gavar, mes deux nouveaux chouchous ! Ils m'en ont mis plein les mirettes, je les applaudis, ce sont les meilleurs.
- La découverte de nouveaux lieux, tels le glaçant et dangereux Eilean Dòchais ; la région pionnière et majeure de Riverhead, d'où notre chère (*tousse* ironie *tousse*) Bouda est originaire...


✗ - Tous ces morts... J'avais à peine le temps de faire mon deuil d'un des personnages qu'un autre mourait aussi dans la foulée...

« - Les opinions de Meilyr n'étaient pas partagées par beaucoup d'entre vous. Surtout du côté de la nouvelle famille de ma s½ur. Mais la seule chose en laquelle il croyait vraiment, c'était en l'amour. Pas seulement en l'amour pour ceux que nous connaissons et que nous avons choisis, mais pour ceux que nous n'avons jamais rencontrés. Les sans Don. Les roturiers. Assis ici dans cet endroit magnifique, à profiter des privilèges de notre position, nous ne devrions pas oublier que nous avons aussi de l'amour dans notre c½ur pour les moins fortunés. En réalité, c'est à notre propre péril que nous oublions notre humanité partagée. Ma s½ur et son mari s'embarquent dans une grande entreprise. La fondation d'une nouvelle famille. La prochaine génération de cette dynastie qui a mis notre classe au pouvoir. Mais ce n'est pas l'unique tâche qui les attend. On leur a demandé de purger les villes d'esclaves, afin de discipliner les roturiers. De faire perdurer notre façon de vivre. Il semblerait qu'il faille, pour cela, user de la force. De la répression. Mais à toi, Bouda, et à toi, Gavar, je voudrais dire une chose : on peut aussi procéder avec amour.
[...]
- Arrête ça, ordonna-t-elle.
Gavar baissa les yeux.
C'était lu qui avait produit les applaudissements les plus enthousiastes. »
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, éditions Nathan, 2018, Saga littéraire, Les Puissants, Tome 2 ♥, Egaux, Vic James, Fantasy, YA, Magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, prison, sadisme, faux semblants, mystères, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre, suspens, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 05 juillet 2018 04:30

Modifié le lundi 15 juillet 2019 10:45

FICHE LECTURE : Les Puissants ~ T1 : Esclaves

FICHE LECTURE : Les Puissants ~ T1 : Esclaves

• TITRE VO : Dark Gifts : Gilded Cage.
• AUTRICE : Vic James.
• ANNÉE : 2017 (USA ; FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy, YA.
• THÈMES : Magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre...
• PAGES : 428.

Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

Dans une Angleterre gouvernée par une poignée d'aristocrates aux pouvoirs surnaturels, chacun doit donner 10 ans de sa vie en esclavage.

Abi, 18 ans, et son frère Luke, 16 ans, voient ainsi leur destin bouleversé quand leurs parents les emmènent accomplir en famille leurs jours d'esclavage.
Abi devient domestique au service de la puissante famille Jardine. Le décor est somptueux, pourtant il dissimule des luttes de pouvoir sans pitié.
Luke est exilé dans la ville industrielle de Millmoor. Loin de sa famille, dans un environnement brutal et pollué, il s'épuise à la tâche. Mais d'autres, comme lui, partagent ses idéaux de liberté.
Il découvre alors qu'il existe un pouvoir bien plus grand que la magie : la rébellion.
FICHE LECTURE : Les Puissants ~ T1 : Esclaves
ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, un immense merci aux éditions Nathan pour l'envoi de ces deux tomes ! N'entendant que du bien de cette saga véritable page turner, je mourais d'envie de me plonger entre ses pages. Et je n'en ai pas été déçue ! Je suis si heureuse de constater que de plus en plus d'histoires dont le succès est né sur Internet (plus précisément sur Wattpad, entre autres) parviennent à nous être aussi délivrée en format papier et dans d'aussi beaux livres, à la hauteur de leur contenu. Surtout quand ces intrigues et univers sont aussi fascinants, magnétiques, élaborés, sans empêcher une certaine spontanéité dans le style d'écriture qui apporte un vrai souffle de fraîcheur, et à couper le souffle que ce que Vic James nous propose.

Ce récit mêlant savamment pouvoirs surnaturels et dystopies nous entraîne dans une réalité parallèle à la nôtre diamétralement opposée à ce que nous connaissons. Ou pas tant que ça, au bout du compte... Disons que l'année 1642 a une valeur toute particulière pour les personnages de cette histoire, et qu'elle s'est déroulée d'une façon bien différente que pour nous. Cependant, pour les lecteurs anglais qui ont tous dû étudier l'histoire de leur pays à un moment donné, au moins ses rudiments, la réalité historique de cet univers comporte bien des échos avec la leur. Au lieu des révolutions et de la guerre civile de l'impitoyable Cromwell, place à la Révolution (avec un grand R, s'il vous plaît) des Égaux : nette et sans bavure. Un régicide (du véritable roi de l'époque), une révolution sans appel, une Grande Révélation : celle de la magnificence des Égaux et de leurs pouvoirs extraordinaires, qui font d'eux des surhommes. Mais ces derniers ne pouvaient pas porter plus mal leur appellation : ils ne sont égaux qu'entre eux et encore, certains le sont plus que d'autres. Pour ce qui est du commun des mortels, ceux-ci leur doivent dévotion et... dix ans de leur vie en esclavage pour faire montre de leur gratitude pour le régicide, la Grande Révélation et tout le tsouin tsouin, pour avoir mis fin à ce monde corrompu et injuste de l'Ancien temps (lol, la bonne blague), pour l'instauration du Consulat et du Conseil aussi, où certains représentants de la caste inférieure ont "l'honneur" d'y assister en tant que simples spectateurs, avec aucun droit d'action. Soit-disant gratitude (pour quoi ?) qui date de 1642 tout de même. C'en est à vomir, vous ne trouvez pas ?

« - Ils se sont servis du Don ?
- C'est ce que je viens de dire.
Son futur mari croisa les bras et s'empourpra, exaspéré par le scepticisme de Bouda.
Elle soupira. Était-ce à ça que ressemblerait leur mariage ? Gavar devenant agressif à la moindre provocation ? "C'était bien la marmelade que tu voulais, chéri ?" Regard mauvais. "C'est ce que je viens de dire." "Est-ce que ta grand-tante vient prendre le thé aujourd'hui, mon amour ?" Sourcils froncés. "C'est ce que je viens de dire." »

En Angleterre, les dix ans d'esclavage équivalent à trimer à l'usine dans des conditions désastreuses et à être considéré, non plus comme un citoyen lambda, mais comme un OBJET appartenant à l'état. Il y a de quoi s'insurger, pas vrai ? Heureusement, l'ingénieuse et brillante Abi va réussir à épargner à sa famille l'air pollué et la dangerosité de Millmoor (quartier d'esclaves de la région de Manchester) en les inscrivant comme domestiques à la résidence des Jardine, une des familles égales les plus influentes. J'ai beaucoup aimé ce personnage au sang froid impressionnant, prêt à tout pour protéger sa famille et la maintenir unie, et qui porte un lourd fardeau sur ses épaules de toute jeune femme de dix-huit ans. Abi m'a émue comme décontenancée. Elle fait preuve d'une intelligence et d'une détermination redoutables, tout en étant aussi fragile qu'un petit oiseau par moments, et en se laissant aller à des rêveries naïves au sujet du cadet des garçons Jardine, Jenner. Je me rends compte désormais que le problème ne vient pas d'Abi, mais du monde inégalitaire et cruel dans lequel elle vit : un monde qui la force à grandir trop vite, ainsi que sa s½ur de dix ans Daisy, qui devient une vraie petite femme nourrice, un monde qui les force toutes deux à sacrifier leur jeunesse au profit de dix ans d'esclavage totalement injustifiés (comme si l'esclavage pouvait se justifier). Abi se sent constamment rabaissée, opprimée, craintive de ce que ses maîtres d'égaux pourraient lui faire, et empêchée d'aimer qui elle veut. Je ressens à présent une tristesse sincère à son égard, et je la respecte véritablement pour tout ce qu'elle a réussi à sacrifier : ses études de médecin qui lui tenaient tant à c½ur, sa vie de jeune femme, sa dignité en tant qu'être humain. Ils ne sont que des objets, remember ? Eh bien, Abi est peut-être un objet dans ce système-là, mais elle ne laissera jamais s'éteindre ses sentiments. THAT'S MY GIRL.

Il n'empêche que c'est le Jardine sujet de son affection qui va la faire se sentir libérée et femme. Oh, la douce ironie... Et par pitié, ne commencez pas à me chanter Femme libérée, je n'ai pas fait exprès, D'ACCORD ?!! Il faut dire que Jenner, en plus d'avoir le nom de famille des demi-s½urs des Kardashian comme prénom, le pauvre, est un peu (carrément, même) le vilain petit canard de cette prestigieuse famille : il n'a pas de Don (pas de pouvoirs, quoi). Le fait que des Cracmols puissent exister au sein de cet univers me perturbe beaucoup et je pense que, quand on aura le fin mot de tout ça, j'en aurai la mâchoire décrochée. Du lourd is coming. En tout cas, Jenner m'a été beaucoup plus sympathique que ses deux frérots, Silyen (prononcez "Silyung") et Gavar. Où vont-ils chercher leurs prénoms ?! Plus sérieusement, je pense que, même s'il avait été un Égal dit "normal" (la belle et douce ironie, encore), il serait resté le plus doux, gentil, généreux et enclin à la compassion des Jardine. Jenner possède une profonde empathie qu'il va tenter d'entériner une bonne partie du roman sous une passivité franchement agaçante. Mais ce petit coquinou de Jenner a aussi une certaine fougue qui lui court dans les veines. Même si, à ce niveau-là, le benjamin chéri de la fratrie, Silyen, le bat à plat de couture. Cet adolescent à la beauté glaciale et saisissante a un feu ardent qui brûle en lui, et le fait que je ne sache absolument pas quelles sont ses véritables intentions me fait très, très peur. Personne ne veut d'un ennemi comme Silyen. PERSONNE.

« Mère appela un esclave pour s'occuper de la valise de Crovan et Gavar vit qu'il s'agissait du garçon qu'il avait extrait de Millmoor. Daisy le lui avait montré du doigt un jour où ils se promenaient avec Libby. Un gamin à l'air en colère portant un sac d'outils en bandoulière. Il ne lui avait pas semblé particulièrement heureux d'être là. Encore un ingrat.
Ou du moins, c'est ce qu'il avait pensé à ce moment-là. Mais lorsqu'il était tombé sur lui par hasard, quelques semaines plus tard, on aurait dit que le garçon avait subi une sorte de transplantation de comportement. Il avait regardé Gavar non seulement comme son libérateur, mais comme s'il avait conduit lui-même la camionnette jusqu'à Kyneston puis organisé pour lui une fête de bienvenue avec des strip-teaseuses. Il lui avait présenté ses sincères remerciements et ajouté que s'il pouvait un jour faire quelque chose pour lui, il le ferait. »

Quant à Gavar... Cette grande armoire à glace bafouée dans son amour propre par son insupportable père et sa tête-à-claques, qui mériterait qu'on la lui fracasse contre un mur, de future épouse Bouda (où vont-ils chercher leurs prénoms, AGAIN ?!), a accompli le miracle de m'émouvoir. Son amour inconditionnel et si pur, si transcendant pour son adorable, petite mais puissante Libby, bout d'chou ♥ qui nous réserve beaucoup de surprises, est en tel contraste avec sa façon de penser rétrograde et tout ce qu'il a fait de mal que c'en est réellement troublant.

Malgré les précautions d'Abi, son petit frère Luke ne va pas pouvoir échapper à l'enfer industriel de Millmoor au profit de la frustration et de la torture psychologique que propose sur un plateau d'argent la résidence de Ky(Kaille)neston. Vous la sentez, ma colère qui bout ? Bref. Même si les hormones d'adolescent en émoi de Luke m'ont aussi fait lever les yeux au ciel, je l'ai néanmoins en ce tome préféré à sa s½ur, car Luke prend pleinement conscience de cette réalité insoutenable (et encore, le mot est faible) et il AGIT, il se bat pour une cause juste et pour une vie meilleure pour tous les citoyens. Il ne baisse pas les bras et, même si son humanité est souvent mise à rude épreuve, il la conserve précieusement. THAT'S MY BOY EVEN MORE.

« Il prit sa fille dans ses bras et la serra contre lui, lui couvrant le visage de baisers. Le bébé se tortilla en gloussant.
- Elle sait que son papa est fier d'elle, en tout cas. N'est-ce pas, Libby ? Papa t'aime très fort.
- Baba, acquiesça Libby en lui tapotant la joue de sa main potelée. Baba.
Et là, pensa Gavar - juste là, chez cette enfant - résidait plus de magie que Silyen ne serait jamais capable d'en manifester. »

Ce qui m'a fait encore plus accrocher à ce récit, où il m'était quasi impossible de m'arrêter tant je dévorais l'histoire par portions de cent pages et plus, c'est bien sûr l'écriture de Vic James, d'où découle cette noirceur, ces scènes coup de théâtre crèves-c½ur qui m'ont glacée le sang, ces révélations qui ont eu l'effet d'une foudre qui s'abat sur les personnages et sur nous lecteurs. Cette plume est cruelle, envoûtante, elle nous torture et nous séduit à la fois. Elle s'accorde parfaitement bien à l'atmosphère froide, sans c½ur mais aussi terriblement captivante du roman. I'M CONQUERED GUYS.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander cette saga qui porte bien son nom, Les Puissants, et qui nous fait mettre un genou à terre face à sa grandeur, à la richesse de son univers, du background historique impressionnant de ce dernier, de ses personnages, tour à tour agaçants, effrayants, effarants, stupéfiants, admirables ou à condamner. Bref, ce sont des personnages qui nous font vibrer et qui vivent à travers l'encre et le papier, et qui nous transportent totalement, pour le meilleur comme pour le pire du pire. Préparez-vous aussi à des montagnes russes de sensations et d'émotions, impossible de rester de marbre car autant vous dire que Vic James aime malmener ses personnages. Tante Euterpe de la maison Parva-Jardine en prend particulièrement cher, pourquoi tant d'acharnement sur celle qui fut autrefois une jeune femme splendide et pleine de vie ?! J'en ai encore le c½ur déchiré rien que d'y penser... Même si les Égaux n'ont pas de sens de l'honneur à l'égard des règles qu'ils ont eux-même établies, ils ne sont pas tous à mettre dans le même panier, contrairement à ce que Lukounet aurait tendance à penser... MARK MY WORDS. Vous allez avoir des surprises. In the end, qui sont les vrais Puissants : les humains "normaux" ? les "monstres" Égaux ? Je vais aller vite me jeter sur le tome 2 pour tirer ça au clair...

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Les Puissants ~ T1 : Esclaves
COUP DE C¼UR A L'ETAT PUR DIGNE D'UNE GRANDE RÉVÉLATION ♥

✓ - L'univers extrêmement bien construit, qui nous embarque dès les premières pages.
- Les échos historiques : le roi Charles Ier, l'industrie textile du coton de Manchester, la colère qui gronde chez les ouvriers comme au temps de l'ère Margaret Thatcher, l'évocation d'autres pays comme la France, pays des Droits de l'Homme avec la Révolution de 1789 et un régime anti-Égaux (la fin de l'Ancien Régime et de la suprématie des aristocrates), etc.
- Les personnages qui ont chacun une personnalité propre, une existence dans l'intrigue, des motivations, parfois même une face cachée...
- L'écriture de l'autrice, qui nous captive d'emblée. Et on aime qu'elle nous fasse du mal et joue avec notre patience.


✗ La façon de penser et d'agir totalement abjecte de la plupart des Égaux.

« Que pouvait-on répondre à ça ? Abi se creusa la cervelle, en vain. Elle n'y connaissait rien en relations humaines, bon sang ! Elle s'y connaissait en livres. Entre les deux, il y avait un monde.-»
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Les Puissants, Tome 1 ♥, Esclaves, Vic James, Fantasy, YA, magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 06 juillet 2018 03:15

Modifié le lundi 15 juillet 2019 10:44

FICHE LECTURE : Requiem pour un chat

FICHE LECTURE : Requiem pour un chat

• AUTEUR : Olivier Bellamy.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Animal de compagnie, relation fusionnelle, amour inconditionnel, félins, chats, maladie, famille, nostalgie, souvenirs, passé, présent, avenir, flashbacks, musique, lettre M, nombre 13, douleur, souffrance, perte, mélancolie, chagrin, espoir, continuation, lien, complicité, journalisme radio, sensibilité, sincérité, récit de vie...
• PAGES : 243.

La mort d'un animal de compagnie nous bouleverse parfois au-delà de ce que nous aurions pu imaginer. Pourtant c'est encore un sujet tabou, difficile à partager par peur des moqueries, et rare en littérature...
Apprenant la disparition imminente de sa jeune chatte Margot, Olivier Bellamy confie dans ce Requiem ce qu'il a ressenti avec la sensibilité à vif non dénuée d'humour qui le caractérise, et qui lui vaut l'affection de ses nombreux auditeurs.
Dévoilant des blessures anciennes que ce drame a réveillées en lui, et ne se privant pas d'associations inattendues qui font notamment voisiner sa mère et Mozart, il nous livre en confiance le récit d'une authentique et déchirante histoire d'amour.

Olivier Bellamy anime sur Radio Classique une émission quotidienne de référence, plusieurs fois récompensée. Il est l'auteur d'ouvrages marquants sur la musique, dont le Dictionnaire amoureux du piano (Plon, 2014) et Un hiver avec Schubert (Buchet-Chastel, 2016).
FICHE LECTURE : Requiem pour un chat
ஜ MON AVIS :

« Les larmes sont comme l'amour : inutile de les maîtriser ou de chercher à les analyser, c'est un irrépressible abandon. »


Tout d'abord, je remercie du fond du c½ur les éditions Grasset pour cet envoi. A chaque fois, je me sens extrêmement honorée de chaque nouvelle lecture qui s'offre à moi. C'est une aventure toute neuve et pleinement de sentiments que chaque livre nous donne à vivre. Et dans celui-ci, ce n'est pas rien de le dire... J'aimerais donc aussi les remercier pour leur extrême patience car, pour x raisons, j'ai mis beaucoup de temps avant de pouvoir lire et chroniquer ce livre, et je m'en excuse sincèrement.

L'histoire que nous propose Olivier Bellamy, c'est la sienne. Du moins, celle de son narrateur qui porte le même prénom et exerce le même métier que lui. C'est celle d'un amour si inconditionnel entre un être humain et son animal qu'ils en viennent à ne plus faire qu'un tant leur complicité et leur besoin dévorant l'un de l'autre sont évidents. Cela ne peut que nous transpercer en plein c½ur, qu'on soit propriétaire d'un animal ou non. Cet amour-là, increvable, on l'éprouve tous et on en est tous aussi la victime.

Je suis si heureuse d'avoir pu découvrir l'écriture d'Olivier Bellamy, ainsi que l'ingéniosité de cette plume. En effet, tout tourne autour de la lettre M dans ce récit. M comme Maman, M comme Mozart, comme Moïse, comme Monde, mais surtout M comme Margot, la prunelle des yeux de l'écrivain, son bébé, son animal. J'ai été tout simplement impressionnée qu'en partant de ce simple M, milieu de l'alphabet (M comme Milieu, voyez ?), l'auteur réussisse à faire, à établir autant de connections entre la famille, la musique classique qui lui est si chère, la religion, l'Amour, la Vie, la Mort, tout ce cycle ; le monde... Tant de liens qui se révèlent inébranlables et véridiques. Olivier Bellamy a écrit son roman comme un compositeur l'aurait fait d'une partition où chaque note est parfaitement accordée à la suivante, et où celles-ci justement se suivent sans aucune dissonance. Tout est exactement à sa place et fonctionne à merveille. La magie de ce requiem a totalement opéré sur ma personne et c'est purement et tout simplement brillant. Merci au chef d'orchestre d'exception qu'est Olivier Bellamy pour ce délice exquis qui nous enveloppe tout entier.

Là où Olivier Bellamy sait trouver les mots exacts pour décrire une palette d'émotions et de vérités qui nous dépassent et qui pourtant nous enveloppent tout entier, à moi justement les mots me manquent pour rendre un digne hommage à ce roman de vie. Cela vous arrive-t-il d'éprouver un sentiment tel qu'à la fin d'une lecture, vous vous sentez baigné d'une lumière révélatrice, sans pour autant réussir à trouver les bons mots pour le décrire car ce que vous avez vécu lors de la dite expérience de lecture se suffit à lui-même et parce que tout a été dit ? Il n'y a rien à ajouter, tout est à sa place et marche à la perfection, de façon naturelle, telle la démarche chaloupée et irrésistiblement féline de Margot. Je ne saurais trouver les mots justes pour vous expliquer ce que j'ai ressenti en lisant ce livre car Olivier Bellamy nous narre si bien son histoire d'amour fusionnel avec Margot, il nous dresse un portrait si authentique et beau de cet animal fascinant et maître de son monde qu'est Margot, que cela s'impose comme une évidence à nous. Il n'y a pas à tergiverser. Olivier Bellamy nous fait éprouver ses sentiments pour Margot, la reine de son univers, de manière si naturelle, qu'on s'en retrouve tout chamboulés, en émoi : l'animal de compagnie devient le maître, celui qui nous apprivoise à coups de rituels du soir avec la danse lascive et obsédante du pied de table de chevet, il fait de notre chambre, de notre lit, de nos bras avides de caresser et d'aimer, comme une drogue, son territoire privilégié. Et on le laisse faire, parce que c'est notre petit bébé, on veut le protéger à l'aide de nos maigres forces, et l'amour qu'il fait naître en nous nous consume tout entier, de notre tête à la raison défaillante quand il s'agit de le sauver ou de tempérer notre amour débordant et carrément vital jusqu'à nos doigts de pied frémissants sous l'effet des câlins prolongés, ces retrouvailles tant désirées. Grâce à Olivier Bellamy, j'ai pu vraiment faire l'expérience de ce sentiment d'appartenance que peut ressentir un maître envers son animal, et inversement, cette empreinte indélébile qui marque deux êtres vivants au lien incassable, réunis dans une bulle de bonheur et d'amour éternelle rien que pour eux deux, que l'extérieur ne saurait briser. Ou du moins, ne se risquerait pas à le faire. Comment oser ruiner, menacer l'existence, aussi dispensable que l'air qu'on respire, de Margot et de son maître ? Impensable, et pourtant... Je me suis amourachée de cette chatte si farouche, câline, féminine, séduisante, au charme imparable de chatte fatale, aux yeux et à la frimousse si expressifs qu'ils en rendent le langage parlé obsolète. Margot ne peut être prise pour une imbécile : elle affronte sa dégradation de santé avec beaucoup de dignité et de courage, sans en perdre sa superbe. Force et honneur jusqu'au bout. Olivier Bellamy nous dépeint le portrait d'une guerrière, d'une battante que l'impuissance ne met pas à genoux, là où nous, humains lamentables, avons juste envie de nous rouler en boule, de pleurer toutes les larmes de notre corps et de ne plus jamais lâcher le corps amaigri de Margot tant elle va nous manquer. Mais Margot est tel un souvenir immuable. Je ne suis pas prête d'oublier cette chatte admirable, unique, exceptionnelle, centre de son univers à tout jamais, comme si elle avait été mon animal à moi, qui n'en ai jamais eu. Ce lien noué avec elle, si spécial, ne se brisera jamais. Grâce à la plume d'Olivier Bellamy, je sais enfin ce qu'un propriétaire d'animal peut ressentir. Son animal est à lui et il appartient à son animal, corps et âme. Cela dépasse les strates des relations humaines pour atteindre un tout autre sentiment de connexion entre deux âmes s½urs qui ne font plus qu'une. Cet extase amoureux, cette tendresse sans bornes et cette complicité de tous les instants m'en ont fait exploser le c½ur dans ma poitrine. WAW. Juste WAW.

Ce à quoi je m'attendais moins en ouvrant ce livre, ce que le récit de la vie de Margot soit entremêlé à des souvenirs de l'enfance du narrateur, de sa vie de famille et des différents chats que le narrateur avait eus avant l'arrivée de la seule et unique Margot. En effet, je pensais tout bêtement que cette histoire ne se focaliserait que sur le chat désigné par le titre sacrément accrocheur et singulier de l'oeuvre. Mais que nenni, ce que j'étais bête ! (ne te flagelle pas Anaïs, voyons !) Ce requiem a été savamment composé par Olivier Bellamy, ce chef d'orchestre hors-pair, en l'honneur de la vie même, et de toutes les formes d'Amour qui peuvent la peupler. Tout cet amour XXL qui prend toutes les intensités et visages possibles se concentre en chacun de nous et se transmet au fur et à mesure que le cycle de la vie suit son cours. Notre âme, notre mémoire et nos sentiments continuent à exister et à briller de toutes leurs forces. The show must go on, le rythme tantôt doux, tantôt endiablé de la musique ne cesse jamais de nous embarquer, de résonner à nos oreilles. Cet air est sempiternel. L'air de la vie, de l'Amour, de la Beauté, du Bonheur et de la peine, telle une bulle de chaleur qui nous rassemble tous et qui nous fait garder espoir en l'Humanité, en l'existence et sa lumière vacillante. Merci Olivier Bellamy de m'avoir rappelé tout cela.

Sur ce, amis des animaux ou non, que vous en possédiez un ou non, je vous encourage de tout c½ur à lire la partition du requiem d'Olivier Bellamy. C'est beau, c'est raffiné, ça coule de source, ça nous pénètre et ça nous transporte vers d'autres sphères. Je n'ai pas été déçue d'entendre cette mélodie ; au contraire, je me suis sentie privilégiée. Pénétrez-vous aussi en tant que voyeur invité (ooouuuh, la belle oxymore !) dans la vie de chat de la ravissante Margot. Mais, dites-moi, un chat, ça a neuf vies, n'est-ce pas ?

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Requiem pour un chat

★★★★★
Très bonne lecture, excellente découverte !

✓ - L'écriture élégante, fluide, absolument envoûtante d'Olivier Bellamy. Ca se lit tout naturellement et mes sept heures dans le train vers mes vacances dans le Sud vous disent : « Merci » !
- Margoooot ♥
- Tout cet amour et cet espoir qui nous inondent, tel un bain de lumière réconfortant et vivifiant.


✗ Eh bien... Ce roman s'intitule bien "Requiem", non ? Je vous laisse deviner ce qui me chafouine dans tout ça...

« Quand je repense à ces jours heureux, je regrette de ne pas avoir pris de notes, comme j'en ai pris tout au long de la maladie de Margot. Il ne nous reste qu'un souvenir ébloui avec quelques détails touristiques, mais tout ce qui en constituait le cours, le contenu de nos échanges, la raison de nos fous rires, tout a disparu. Et si nous refaisions les mêmes plats, avec les mêmes ingrédients, et que nous rejouions la scène de ce tourbillon éphémère, jamais nous ne retrouverions le goût de ces mets succulents que nous partageâmes goulûment.
A croire que seul le malheur trouve refuge dans les méandres du passé et s'enroule dans les herbes folles de notre histoire, tandis que le bonheur se perd dans un océan d'oubli d'où ne surnagent que des impressions vagues, comme des bouteilles jetées à la mer, ballottées par les flots, indifférents à l'idée de trouver ou non un destinataire. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Éditions Grasset, 2018, Requiem pour un chat, Olivier Bellamy, Contemporain, Animal de compagnie, relation fusionnelle, amour inconditionnel, félins, chats, maladie, famille, nostalgie, souvenirs, passé, présent, avenir, flashbacks, musique, lettre M, nombre 13, douleur, souffrance, perte, mélancolie, chagrin, espoir, continuation, lien, complicité, journalisme radio, sensibilité, sincérité, récit de vie, Très bon roman
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#Posté le vendredi 29 juin 2018 11:00

Modifié le lundi 02 juillet 2018 07:18

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