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FICHE LECTURE : 20, allée de la danse - T7 : La tournée au Japon

FICHE LECTURE : 20, allée de la danse - T7 : La tournée au Japon
• AUTRICE : Elizabeth Barféty.
• ANNÉE : 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse - Roman d'apprentissage - Maturité - Amitié - Grandir - Timidité - Correspondance - Diversité - Doutes - Rencontres marquantes - Japon - Tournée - Gala - Nouvelles expériences - Enthousiasme - Exaltation - Confiance - Entraide...
• PAGES : 154.

Les petits rats de l'École de danse de l'Opéra vont partir en tournée au Japon ! Ils se donneront en spectacle dans plusieurs grandes villes. Depuis qu'elle le sait, Maïna ne pense qu'à une chose : elle va enfin pouvoir rencontrer Daisuke, un garçon japonais de son âge, avec qui elle a commencé à échanger sur un forum en ligne consacré aux petits chats porte-bonheur dont elle raffole. Daisuke par-ci, Daisuke par-là... Sa bande de copains finirait presque par être jalouse !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, on se retrouve pour ma chronique du tome 7 de 20, allée de la Danse, j'ai nommé La tournée au Japon.

J'étais surexcitée à l'idée de lire cet opus de ma série jeunesse chouchou pour deux raisons. La première, c'est qu'il a pour personnage principal ma petite chérie au sein de notre bande de petits rats au c½ur d'or, à savoir Maïna. La seconde, c'est bien entendu parce qu'il se déroule au Japon, pays que je rêve de visiter un jour !

Autant vous dire que je n'ai pas été déçue par ce récit qui m'a juste donné envie de voyager et de faire tout plein d'expériences qui me sont encore inédites ! J'ai été contaminée par l'enthousiasme qui émanait de ce livre, impossible de ne pas avoir un grand sourire peint sur nos lèvres en le lisant ainsi que des étoiles plein les yeux. Je dois cependant reconnaître que j'ai été décontenancée par les pensées et l'attitude de Maïna pendant une bonne partie de l'intrigue. Je m'attendais en effet à beaucoup plus de positivisme de sa part mais je peux aussi comprendre les inquiétudes qui lui passent par l'esprit au début du roman. En fin de compte, la conclusion de ce volume m'aura permis de retrouver la Maïna que j'adore, pétillante et qui voit toujours la vie du bon côté !

Concernant Daisuke, le pen pal japonais de notre adorable Martiniquaise, je l'ai tout bonnement adoré. Il est juste si gentil et prévenant, il a toujours plein de choses intéressantes à raconter et je trouve que Maïna et lui vont super bien ensemble, ils sont si mignons ! Oui, je ship des pré-ados de 11-12 ans qui ont toute la vie devant eux, tout va bien dans le meilleur des mondes, haha. Plus sérieusement, vous l'aurez compris je pense, Daisuke aura su faire instantanément fondre mon c½ur. Si seulement il avait dix ans de plus, ça m'arrangerait...

Pour conclure, j'ai passé un merveilleux moment nippon entre les pages de ce fantastique roman jeunesse qui m'a remis du baume au c½ur et l'espoir de pouvoir réaliser de beaux projets et rêves dans un avenir plus ou moins proche. Rien que pour ça, je pardonne sans problèmes à cet ouvrage ces menus défauts ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, 20 allée de la Danse, Tome 7, La tournée au Japon, éditions Nathan, Elizabeth Barféty, Littérature française, 2017, Jeunesse, Danse, roman d'apprentissage, maturité, amitié, grandir, timidité, correspondance, diversité, doutes, rencontres marquantes, Japon, tournée, gala, nouvelles expériences, enthousiasme, exaltation, confiance, entraide, Très bonne lecture
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#Posté le mercredi 10 mars 2021 14:11

Modifié le jeudi 11 mars 2021 03:23

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T2 : Les Dévoreurs d'âme

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T2 : Les Dévoreurs d'âme
• TITRE V.O. : Spirit Hunters, book two : The Island of Monsters.
• AUTRICE : Ellen Oh.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Horreur.
• THÈMES : Jeunesse, noirceur, forêt hantée, fantôme, hôtel, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Caraïbes, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère, deuil, délivrance, pardon...
• PAGES : 256.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Harper, sa famille et sa meilleure amie Dayo partent pour Halloween sur une île des Caraïbes. L'apprentie chasseuse d'esprit sent dès son arrivée que l'île est hantée par des créatures très différentes de ce qu'elle a pu rencontrer jusqu'à ce jour. Avec ses pouvoirs de plus en plus puissants, elle tente de comprendre de quoi les fantômes du coin ont peur... et d'où viennent les traces de morsure sur le cou des enfants. Grâce à sa grand-mère, Harper réalise que des dévoreurs d'âmes sont prisonniers de l'île. Ces créatures se nourrissent des âmes des fantômes mais aussi de celles des vivants... Pour se libérer, ils vont procéder, le soir d'Halloween, à de nombreux sacrifices humains. Á charge d'Harper et de ses amis de les arrêter !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux d'Esprits maléfiques, Les Dévoreurs d'âme, que j'étais très excitée à l'idée de lire au vu des sueurs froides et aussi du ravissement que m'avait procurés le tome un. En effet, j'avais été très agréablement surprise par ce mélange extrêmement efficace d'horreur et de représentation culturelle asiatique que nous proposait alors Ellen Oh avec les origines sud-coréennes de notre fascinante et courageuse héroïne Harper. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de ce second opus à la couverture moins impressionnante que celle du premier tome mais qui fait néanmoins son petit effet, force est de le reconnaître.

Je ne vais pas vous mentir, je m'attendais à plus et surtout à autre chose avec ce second volet des aventures franchement mouvementées et éprouvantes de notre chasseuse d'esprits en herbe. Avant même de commencer ce livre, je trouvais que son titre, Les Dévoreurs d'âme, possédait un certain cachet et avait de quoi me fiche les chocottes alors qu'in fine, je n'ai pas été si effrayée que ça en découvrant le contenu du roman. Pourtant, le principe même de ce type de créatures qui avalent sans scrupule les pauvres âmes en perdition est tout bonnement effarant sur le papier mais je ne sais pas... Je dirais qu'il m'a manqué un petit quelque chose pour je sois véritablement saisie et scotchée à mon fauteuil d'effroi. Pour être tout à fait honnête, j'aurais aimé que l'autrice creuse beaucoup plus la background story autour de l'île et des dits dévoreurs, qu'elle prenne le temps d'instaurer un réel suspens au lieu de se précipiter comme elle l'a fait avec l'intrigue de ce tome-ci. Si je compare avec La Maison des possédés, Les Dévoreurs d'âme comporte à peu près le même nombre de pages (en revérifiant afin de rédiger cette chronique, je me suis rendue compte qu'il y avait un peu moins de pages dans le tome deux que dans le un et cela se ressent assez fortement à mon sens - trente pages d'écart, ce n'est peut-être pas grand chose mais cela change tout pour moi) ; cependant, on sentait que le tome un allait crescendo au niveau de la terreur engendrée par sa situation de base franchement pas des plus ragoûtantes, que l'autrice prenait la peine d'accroître notre angoisse à juste titre dévorante au fur et à mesure des pages qui se tournent telle une marmite bouillonnante que l'on surveillait constamment sur le feu et qui finirait malgré tout par nous exploser à la figure. Ici, tous les éléments à proprement parler épouvantables nous sont livrés d'un seul coup sur un plateau et cela gâche tout le mystère à mes yeux. J'ai eu la très dérangeante et décevante l'impression en lisant ce roman que l'effet de surprise était passé, totalement inefficace une fois que les révélations ahurissantes, à vous faire bondir de votre siège, du tome un avaient été faites. Je trouve effectivement cela franchement dommage car Ellen Oh avait encore du potentiel et les moyens de nous offrir un successeur digne de ce nom à La Maison des possédés, tout aussi accrocheur et démentiel que ce dernier avait pu l'être de mon côté en tout cas, j'en suis persuadée. Ou alors, c'est moi qui deviendrais trop exigeante en cessant petit à petit (presque un an sépare ma lecture du tome un et du tome deux de cette duologie), et ce sans même m'en rendre compte, d'être une sacrée pouille mouillée qui arrive à cauchemarder à propos de TOUT (c'est véridique). Si cela est le cas présentement, je dis alléluia, MIRACULUM ! Mais très sincèrement, j'en doute...

Mon autre regret avec ce livre, c'est le fait que les traditions asiatiques, ou plutôt essentiellement sud-coréennes, introduites à la fin du premier tome (et qui avaient manqué de déclencher mon coup de c½ur pour ce dernier) soient totalement relayées au second plan, voire quasi inexistantes, ici. Cela m'a immensément désappointée car j'escomptais justement en apprendre beaucoup plus à ce propos en me plongeant dans la lecture des Dévoreurs d'âme. Puis, j'ai essayé de refréner ma frustration en me disant que cette décision prise par l'autrice avait certainement un lien avec le nouveau cadre de cette histoire, à savoir les Caraïbes. Personnellement, j'aurais adoré que l'autrice explore en long, en large et en travers le folklore de ces îles dites de rêve dans l'imaginaire d'une multitude d'individus (petite remarque au passage : j'ai justement énormément apprécié le fait qu'Ellen Oh n'idéalise pas entièrement cet endroit source de bien des fantasmes de voyage mais lui rende au contraire toute sa simplicité et son authenticité - un très bon point pour elle), surtout quand on voit le captivant voyage temporel dans lequel elle a choisi de nous embarquer (bien qu'encore une fois, elle n'aille pas au bout de sa remarquable idée - c'est du moins mon humble opinion) mais malheureusement, ce n'est décidément pas ce qu'elle a in fine décidé de faire, à mon grand désarroi.

Cependant, ne vous y trompez pas, j'ai beaucoup aimé ce livre ! Je réalise seulement que, depuis le début, je ne fais que de vous parler de ce qui m'a contrariée avec ce roman, alors que j'ai en réalité passé un moment tout ce qu'il y a de plus agréable en le lisant. Par ailleurs, je tiens à souligner que cette duologie dans son ensemble a un gros, pour ne pas dire un énorme, plus qui m'en aurait (notez l'utilisation du conditionnel - j'aurais vraiment voulu qu'il en soit autrement) presque fait oublier tout le reste, fait passer outre mes profondes frustrations entre autres, à savoir ses protagonistes. J'ai pris un immense plaisir non dissimulé à retrouver ici ma petite Harper chérie, toujours aussi vaillante, déterminée à accomplir sa dure (oh, doux euphémisme !) mission à bien, à la langue bien pendue qui n'est effectivement certainement pas de bois, sa meilleure amie de choc Dayo, qui mériterait bien une médaille tant sa gentillesse et sa générosité (surtout lorsqu'il s'agit de ses cookies faits maison, miam !) sont exemplaires à mon sens, notre douce et intrépide, bouleversante également Rose, le petit garçon le plus adorable et drôle du monde, celui qui est presque devenu un petit frère pour moi, j'ai nommé Michael "Mikey" Raine, Kelly, la grande s½ur pas si superficielle que ça et qui sait jouer son rôle d'aînée à la perfection quand cet instant se présente, mais aussi des petits nouveaux tels que Léo, en apparence le cousin le plus énervant et lourd du monde mais qui s'est révélé in fine être franchement amusant (j'en ai encore mal au ventre) et bienveillant quand il le veut, et la pétillante et extrêmement touchante Olivia, dont j'ai adoré faire la connaissance dans ce tome-ci. D'autres personnages qui m'étaient auparavant assez antipathiques m'ont aussi réservé de sacrément belles surprises. Vous l'aurez compris, je me suis profondément attachée à ces êtres d'encre et de papier tellement humains et formidables et je peux vous assurer que je n'étais absolument pas prête pour les quitter, n'en doutez pas !

Pour conclure, je dirais que Les Dévoreurs d'âme ne fut malheureusement pas à la hauteur de son prédécesseur de mon côté. Celui-ci avait en effet été pour moi, âme sensible qui goûte bien peu aux histoires horrifiques en temps général, une bien belle révélation qui m'avait filé une sacrée frousse et fait passer une nuit fort tourmentée que je n'oublierai pas de sitôt. Néanmoins, malgré mes attentes qui n'ont pas été remplies, mon bonheur insoutenable à l'idée de vivre une autre grande épopée spirituelle et mystique au côté de personnages, jeunes et moins jeunes, que j'adore est quant à lui resté intacte. Il s'est même amplifié au cours de ma lecture de ce second tome, c'est dire ! Et puis, pour ce qui est de la cible éditoriale principale de cette série livresque, à savoir les enfants, je trouve qu'Esprits maléfiques est une excellente entrée en matière pour eux pour tout ce qui tourne autour du paranormal, de l'au-delà, des fantômes et autres bizarreries pas si complexes et saugrenues que ça quand on y réfléchit bien, de l'acceptation du moment de deuil aussi. En bref, cette saga littéraire fait parfaitement le job auprès du lectorat concerné et sait également séduire les plus grands ! Pour ma part, je ne regrette pas de lui avoir laissé sa chance et je ne peux que vous encourager à découvrir cette duologie par vous-même. Une chose est sûre : vous n'allez pas en revenir ! ★★★★(★)

Nanette ♥

P.S. : Si jamais l'autrice passe par-là, ou que ce message puisse lui être retransmis, mon souhait le plus cher serait un troisième tome centré sur la Jamaïque, pays d'origine de ma Dayo d'amour, et sur les esprits qui peuplent ce pays, sur ses traditions ancestrales et autres coutumes (notamment culinaires, même si nous avons déjà eu un aperçu fort alléchant de cela dans le tome un - j'en salive encore ! Je sais, je suis incorrigible...). Ce serait juste DINGUE, c'est le mot, si ce potentiel tome trois soit publié un jour ! J'ai bien le droit de rêver... Dans tous les cas, je serais extrêmement curieuse et contente à l'idée de dévorer les prochains romans de l'autrice et de suivre ses différents projets futurs. De mon côté, je n'y manquerai pas, foi de Nanette !
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Esprits maléfiques, Tome 2 ♥, Duologie, Les Dévoreurs d'âme, Ellen Oh, 2018, 2019, Littérature américaine, Corée du Sud❤, Horreur, Jeunesse, noirceur, forêt hantée, fantôme, hôtel, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Caraïbes, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère, deuil, délivrance, pardon, Très bonne lecture
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#Posté le lundi 09 septembre 2019 05:01

Modifié le lundi 09 septembre 2019 11:47

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T1 : La Maison des possédés

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T1 : La Maison des possédés

• TITRE V.O. : Spirit hunters.
• AUTRICE : Ellen Oh.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Horreur.
• THÈMES : Jeunesse, noirceur, maison hantée, fantôme, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Corée, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère...
• PAGES : 288.

Tome 2, Les dévoreurs d'âmes, à paraître au printemps 2019.

Dès 11 ans | 15,95¤.

Quand Harper emménage dans sa nouvelle maison, elle a un mauvais pressentiment. Très vite, son petit frère change de comportement : il parle avec un ami imaginaire et a des crises de violence. Les accidents étranges se multiplient, Harper est assaillie de cauchemars... Aidée de sa nouvelle amie Dayo, elle va devoir découvrir la vérité si elle veut sauver son frère !

Frayeur garantie ! Un roman d'effroi efficace (en deux tomes) où la tension monte pour ne plus vous lâcher ! Une lecture parfaitement adaptée au middle-grade : une palette de personnages tous différents et très attachants, qui permettent de s'identifier et de dépasser ses peurs. Une famille d'origine coréenne dépeinte avec justesse, apportant une touche de diversité culturelle.

L'AUTEURE : Ellen Oh, d'origine coréenne, vit aux Etats-Unis dans l'Etat de Washington. Elle a étudié le droit et a exercé le métier d'avocate avant de se lancer dans l'écriture. Esprits maléfiques est sa première série traduite en français. Elle est également cofondatrice et présidente de "We Need Diverse Books", une association qui promeut aux Etats-Unis la diversité dans la littérature jeunesse pour « un monde dans lequel chaque enfant peut se reconnaître dans les pages d'un livre. »

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T1 : La Maison des possédés

ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour cet envoi inattendu. En tout cas, ce colis a été pour moi une bien agréable surprise pour commencer ma semaine de vacances ! Après, je n'aurais peut-être pas dû le lire juste avant de me coucher. Déjà parce que, malgré mes petits yeux qui se fermaient à cause de la fatigue due à la longue journée que j'avais passée, j'étais incapable de le refermer et de le reposer sur ma table de chevet. Ensuite, parce que l'angoisse était à ce point à ce comble qu'une fois que je me suis retrouvée dans le noir prête à rejoindre le royaume de Morphée, mes yeux sont restés grands ouverts, écarquillés, tant j'avais peur de ce qui se cachait dans la pénombre et que je ne pouvais percevoir... Du moins, grâce à mon sens de la vue... Parce que je peux vous assurer que j'avais la chair de poule et que j'entendais de drôles de bruits près de mon lit... Je ressentais également de drôles de picotements au niveau de mes pieds et du bout de mes doigts, comme si une électricité insoutenable dans l'air m'entourait tout entière. Bref, même si ce roman est destiné à un jeune lectorat, ne vous fiez pas aux apparences ! La Maison des possédés porte sacrément bien son nom et ne vous fera pas de cadeaux, je vous le garantis ! Et je refuse que vous me traitiez de mauviette... Tout comme Marty McFly Jr (et comme le père de ce dernier aussi, d'ailleurs), je ne supporte pas ça. Mes peurs sont tout à fait rationnelles et sensées, si, si... Vous verrez qu'avec la plume et l'imagination d'Ellen Oh, une autrice que je ne connaissais pas jusqu'alors et je remercie sincèrement encore une fois Nathan de me l'avoir fait découvrir grâce à ce titre si addictif et prenant, vous ne serez plus si confiants et que vous aurez très envie d'appeler votre maman au secours ! Et là, ce sera moi qui rirai de vous, mwahahahaha !

L'histoire se commence de façon très simple, on-ne-peut-plus basique : l'héroïne, Harper, douze ans, emménage avec sa petite famille dans la ville de Washington. Après avoir connu la modernité et le faste de New York City, qui grouille constamment d'activité et qui fait pétiller les yeux des jeunes comme des plus grands, on peut comprendre que notre pré-adolescente manque d'enthousiasme face à la vieille bâtisse décrépie que ses parents ont élue comme nouveau domicile familial et lieu de travail. Surtout qu'on ne nous laisse pas de répit car, dès les premières pages, on sent que cette maison n'est pas comme les autres et qu'elle est loin de constituer le cocon idéal pour une famille en pleine reconstruction psychologique et qui a définitivement besoin d'un nouveau départ : à certains endroits de la maison, on suffoque, à d'autres, le froid nous transperce les os comme s'il voulait nous changer en statues de glace... On ressent immédiatement les mêmes impressions d'Harper : il y a un sentiment ambiant d'oppression et de mal-être dans cette maison. Comme si cette dernière faisait ressentir à ses nouveaux habitants, à un degré plus ou moins élevé, tout le lourd passif dont elle est chargée. Résultat, tout au long de ma lecture, j'ai eu envie de m'enfuir loin de cet endroit et d'aller me blottir dans les bras de mes parents chéris. Chochotte, moi-? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler... Je sais que vous allez me dire que, les maisons hantés, ce n'est pas l'élément fantastique/surnaturel le plus original du monde ni celui qui prend le plus aux tripes, et pourtant, notre fascination stupide pour ce genre d'endroits est encore bien vivante... En tout cas, l'écriture d'Ellen Oh la rend sacrément vivante. Je suis sûre que vous auriez bien ri en me voyant dévorer ce livre comme une frénétique puis le refermer subitement après avoir eu un coup de panique. J'oscillais constamment entre l'envoûtement, la fascination morbide, et le plus pur effroi. J'avais envie de résoudre la grande énigme que cette maison maudite cachait tout en ayant l'irrépressible besoin de prendre l'ensemble de la charmante famille Raine avec moi pour les emmener tous le plus loin possible d'elle .

In fine, il a bien fallu que je surmonte mes peurs et que je fasse preuve d'un grand courage, que j'ai puisé dans les réserves d'Harper. Passé l'agacement que j'ai pu ressentir pour cette jeune fille au tout début de l'histoire (et à tort), je me suis ensuite profondément attachée à elle. J'ai compris tout ce qu'elle ressentait en elle, tout ce magma d'incompréhension, de jalousie, de tristesse enracinée, cette révolte face à l'injustice qu'elle connait depuis qu'elle est toute petite. En effet, si le résumé nous laisse à penser que Michael, le petit frère absolument trop chou d'Harper, est au centre du récit (ce qui n'est pas faux), il n'est cependant pas le seul à occuper cette place de choix, dont il n'avait certainement pas envie au vu de ce qui va lui arriver. Harper doit elle aussi démêler les secrets de son passé qui refusent de se révéler à elle, et, pour son jeune âge, elle a déjà subi beaucoup de choses. Beaucoup trop, même. J'ai trouvé qu'Ellen Oh en avait un peu trop rajouté concernant tout ce qui tombe sur la tête d'Harper parce que, à ce stade, cette dernière n'en devient plus un aimant à catastrophes, mais une porteuse de poisse vivante. Toutes les fractures et les cicatrices, les bleus au c½ur et au corps qu'elle s'est déjà fait à seulement douze ans, le tout au cours de situations plus variées et rocambolesques les unes que les autres, ça dépasse l'entendement. Mais on oublie assez vite ce léger manque de crédibilité à mes yeux pour se replonger d'autant plus dans le récit et éprouver une empathie des plus fortes et sincères envers Harper. Pas étonnant qu'elle soit tentée de se laisser submerger par une mélancolie des plus profondes et des plus noires. Le monde réel, aussi calme et plat soit-il (ou plutôt, semble-t-il l'être), a beaucoup plus d'attraits que la réalité cauchemardesque qu'Harper vit depuis toujours. Dans ce premier tome, notre héroïne de choc va devoir faire face à la vérité, celle que va lui délivrer son passé et son présent, afin d'affronter au mieux l'avenir et embrasser la personne qu'elle est vraiment. Cette révélation va se faire de façon très progressive, ce qui ajoute beaucoup de suspens et d'intérêt au récit. Disons qu'Harper a une connexion assez particulière avec le monde des esprits, et qu'elle va être la clé du mystère qui entoure son petit frère. Elle va faire preuve d'une grande force de caractère, elle va décider de ne plus se laisser faire et elle va être prête à tout pour sauver son petit frère adoré. Elle va faire preuve d'un sang-froid impressionnant, alors qu'elle aurait eu toutes les raisons de vouloir baisser les bras et de s'enfuir à toutes jambes, rien ne lui facilite la tâche, et pourtant, elle y va quand même, la tête haute, les jambes certes tremblotantes, mais elle n'en laisse rien paraître. J'ai éprouvé beaucoup d'admiration à son égard.

Je pense que ce personnage féminin principal asiatique saura inspirer beaucoup d'enfants, que beaucoup d'entre eux pourront s'identifier à elle, autant à ses sentiments négatifs, à son désarroi face au racisme banalisé et à toutes ses craintes, qu'à l'amour poignant et magnifique qu'elle porte à son petit frère et à l'ensemble de sa très attachante famille.
Tous les personnages de ce récit, même ceux qui viennent de l'au-delà (Allez y, chantez la chanson du docteur Facilier maintenant. Ne me remerciez pas.), sont extrêmement réalistes et bien pensés, tout comme le développement des thèmes abordés et la progression de l'histoire. L'autrice ne fait pas que nous plonger dans le quotidien horrifique de la famille Raine au sein de la maison dite "du vieux Grady", elle aborde aussi de façon tout à fait naturelle des thématiques très importantes et introduit ces sujets forts aux jeunes lecteurs de manière très douce et pédagogique, tout en rendant cela tout à fait évident : le racisme, venant même de personnes n'étant pas foncièrement mauvaises, la diversité culturelle et ethnique, l'amour de soi, la force de l'amitié et de la famille, les différentes croyances religieuses et le spiritisme. Ellen Oh sait se montrer extrêmement ouverte d'esprit et tolérante et cela se ressent fortement dans sa plume. Elle ne porte aucun jugement sur qui que ce soit, même les "méchants". Elle est plutôt comme la mère ou la meilleure amie réconfortante qui va nous apporter tout son soutien et nous rappeler de faire preuve de bonté et de générosité en tout temps. Les différents personnages de l'intrigue vont faire face et être les victimes de beaucoup de violence, physique, verbale et morale. Pourtant, malgré leur chagrin et leur désespoir, ils ne vont jamais faire preuve de mesquinerie, mais toujours d'une grande intelligence et gentillesse. Cela m'a véritablement réchauffé le c½ur. Ce sont eux les vrais gagnants dans la roue de la vie.

Comme mentionnée plus haut dans la partie concernant l'autrice, Ellen Oh prône une littérature où chaque enfant, peu importe la couleur de sa peau, son âge, ses origines ethniques et sociales, saura trouver un personnage fort qui lui correspond dans un livre. Je ne peux qu'applaudir à deux mains cette initiative, que je trouve fondamentale. Le monde n'est pas tout blanc, ou plutôt, il contient toutes les couleurs dans son prisme. Il y a aussi de multiples modes de vie, en fonction de la situation pécuniaire, des croyances, des us et coutumes d'antan qui ont perduré jusqu'à nos jours, de la culture d'un pays. Il faut savoir accepter nos différences et les aimer de toutes nos forces. Ainsi, si Harper et sa petite famille sont coréens, Dayo, la nouvelle meilleure amie qu'Harper se fait à Washington, est jamaïcaine. J'ai trouvé cette jeune fille tellement formidable. Non seulement elle va aiguiller Harper concernant le mystère qui entoure la maison et ne jamais cesser de l'épauler, malgré la peur et les dangers, mais elle va aussi devenir un vrai petit rayon de soleil qui perce la vie jusqu'alors pleine de questions et d'incertitude de notre héroïne. Dayo, c'est ce genre de personnes qu'on mériterait tous d'avoir dans notre vie, compatissante, drôle, d'une générosité sans bornes et qui est là pour vous aimer pour deux alors que vous n'arrivez pas à vous accepter tel que vous êtes, intérieurement et extérieurement. Mais, in fine, vous y parvenez car vous avez une Dayo près de vous, et c'est ce qu'il y a de plus précieux. Et, comme si cela ne suffisait pas, telle fille, telle mère, car la maman de Dayo est un vrai soleil à elle toute seule, elle aussi. Je rêve de croquer dans l'un de ses cookies préparés avec amour et beaucoup de réflexion sur les meilleures associations possibles. Le ragoût de queue de b½uf jamaïcain m'a l'air divin également. Les personnes qui savent bien cuisiner sont de bonnes personnes, c'est obligé. Toujours écouter son estomac. Et s'ouvrir à de nouvelles choses, embrasser l'inconnu. Je suis toute disposée à le faire pour le ragoût de queue de boeuf jamaïcain ET coréen pour ma part. Je souhaiterais tester les deux. Je suis incorrigible, que voulez-vous... Et encore, avec toutes ces histoires de soleil et de nourriture, je ne vous parle même pas de Citrouille (Même son nom est raccord avec la période d'Halloween, c'est fou !!), la petite chienne de la grand-mère de Dayo, dont cette dernière se prend d'affection. Elle ne pourra que vous faire fondre le c½ur à chaque fois. Elle est une vraie boule de poils d'amour. Avec un sacré caractère, certes, mais on ne peut que l'aimer, je suis formelle.

En tout cas, Ellen Oh nous apprend aussi que, même si on compte nos ami(e)s sur les doigts de la main, nous ne serons jamais seuls, bien au contraire, car ce sont ces ami(e)s-là qui sont authentiques et qui valent plus que tout l'or du monde. Vous verrez qu'Harper ne compte pas ses ami(e)s sur un seul doigt. Il y en a un deuxième, de doigt, qui avait toujours été là, levé, présent pour notre héroïne... Je ne vous en dis pas plus, vous devrez le lire par vous-même. Simplement, ce que j'ai trouvé amusant, c'est qu'Harper soit fan de Totoro et du Voyage de Chihiro, les deux films Ghibli qui regorgent le plus (et essentiellement) d'esprits. D'un côté, nous avons les Totoro bienveillants, et de l'autre, le monde des esprits, qui est peuplé d'âmes beaucoup plus complexes... Ou pas ? Où se trouve la méchanceté in fine ? Est-il bon de catégoriser les gens, même les morts ? Ellen Oh vous apprendra à suivre votre c½ur et votre instinct, ou plutôt la voix des esprits. Cela lui permet d'intégrer les mudangs à son récit, ces chamanes coréennes qui portent des tenues de rituel très impressionnantes et qui arrivent à parler aux esprits et à les faire passer de l'autre côté. Leur aura est extrêmement forte et elles ont une belle grandeur d'esprit. Pour ce qui est de la grand-mère Lee, en tout cas, cette dernière sait à toute épreuve faire preuve d'une grande sagesse et d'une audace redoutable. Cette grand-mère-là, c'est la meilleure de toutes : elle est aimante, extrêmement compréhensive et chasseuse d'esprit, bon sang ! Je suis si heureuse que ce personnage incarne le respect et la fierté des traditions et d'un pays, des anciens, de la part de l'autrice. Je trouve cela tout simplement magnifique. Quel dommage que Yuna, sa fille, mère de Kelly, Harper et Michael, ait du mal à le comprendre. Je ne crois pas qu'elle ait honte de ses racines, mais elle se montre souvent très dure envers sa mère et aussi bornée dans ses erreurs. Après, comment lui en vouloir ? Elle porte encore une lourde culpabilité dans son c½ur et on peut largement comprendre pourquoi elle se renferme autant face au monde des esprits. Néanmoins, je lui ai préféré son mari, Peter, qui est clairement dépassé par tout cela, mais qui ne va jamais se montrer blessant ou distant. Le papa de la famille Raine, c'est la présence silencieuse qui va juste vous apporter tout le soutien et l'amour qu'il vous faut, qui ne va jamais douter de vous et qui va vous le faire sentir. Bref, c½ur sur Peter, je l'aime trop ♥ En vrai, toute cette petite famille, celles d'Harper et de Dayo rassemblées, mérite tout notre amour inconditionnel.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger dans ce roman d'épouvante jeunesse qui n'a rien à envier aux plus grands. Avec Halloween qui approche à grands pas, c'est le genre de livre parfait à dévorer avec la main constamment plongée dans les fraises Tagada (C'est mon kiff, O.K. ?), emmitouflé dans un bon plaid, une robe de chambre et confortablement installé dans son lit tandis que le froid et la pluie font rage dehors. Je peux vous assurer qu'une fois que vous vous retrouverez dans la maison du vieux Grady, vous n'aurez qu'une envie, c'est de serrer Michael dans vos bras à l'en étouffer comme s'il était une peluche humaine et le sauver de cette influence néfaste qui pèse sur lui. Impossible de ne pas fondre face à cet adorable petit bout d'chou qui a tant d'amour à donner et que la haine va cependant tenter d'envahir afin de ravager en lui toute son innocence d'enfant choyé et toute lumière d'espoir. Vous aurez vous aussi la tentation de succomber aux ténèbres lors de cette course contre la montre pour contrer le mal et la possession. Mais rappelez-vous toujours ceci si la morosité vous donne encore plus envie de sombrer : où que vous soyez, regardez autour de vous, il y aura toujours des personnes pour vous aider, pour illuminer votre existence grâce à leur gentillesse et tout ce qui les rend spéciaux et dignes d'amour, et ce, que ce soit chez les humains ou chez les fantômes. Il suffit d'ouvrir grands les yeux et notre c½ur. Ce sera la dernière chose que je retiendrai de cette belle oeuvre signée Ellen Oh, et c'est sur cette note que je vais clore ma chronique. Je dirai juste que je suis tout bonnement impatiente de la sortie du tome deux, qui sera aussi le dernier (Voyez, on ne peut pas dire non à une duologie ! Argument imparable !), Les dévoreurs d'âmes, dont le titre est aussi terrifiant et intriguant que celui du premier, et dans lequel j'ai hâte de voir l'évolution de ma petite Harper chérie se poursuivre. Cela promet d'envoyer du lourd, je vous le dis ! Alors, on se donne rendez-vous au printemps 2019 ? D'ici là, rattrapez votre train - fantôme - de retard !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T1 : La Maison des possédés

★★★★★
Frissons garantis avec ce roman d'épouvante jeunesse écrit par une autrice ouverte d'esprit et juste géniale !

« - Je n'étais jamais tombée sur une personne âgée raciste, bredouilla Harper, encore sous le choc.
- Des racistes, dit sa mère d'un air triste, il y en a de toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs et de tous les âges. Mais ne les laisse pas te blesser. Cela leur donne un pouvoir qu'ils ne méritent pas.
- Elle a dit qu'avec la tête que j'avais, je ne pouvais pas être américaine.
- Elle est simplement jalouse de ta beauté, dit Yuna en prenant le visage de sa fille entre ses mains pour déposer un baiser sur son nez.
- Ouais ! s'exclama Michael. C'est vrai, Harper ! Toi, tu es super belle, alors qu'elle, elle était super moche !
- Michael ! le rabroua sa mère. Ce n'est pas très gentil !
- Et alors ? Elle, elle a été méchante avec Harper ! Je ne l'aime pas, ajouta-t-il en croisant les bras. En plus, elle avait les dents toutes jaunes et elle sentait mauvais.
- Michael ! répéta sa mère d'un ton sévère.
Mais Harper vit qu'elle se retenait de rire. Et elle-même ne put s'empêcher de sourire de la véhémence de son frère. Bientôt, le babillage du petit garçon dissipa sa colère et sa peine. »
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#Posté le jeudi 25 octobre 2018 13:27

Modifié le lundi 09 septembre 2019 04:53

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