Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 73 133 Visites
  • 5 350 Kiffs
  • 25 304 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • grandir
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • secrets
  • service de presse

487 archives

  • FICHE LECTURE : Je ne voulais pas vous faire pleurer
  • FICHE LECTURE : Réputation
  • FICHE LECTURE : Découvrir Tokyo en manga
  • FICHE LECTURE : 100 % Bio - T9 : Les femmes artistes, vues par une ado (et par sa s½ur)
  • FICHE LECTURE : A(ni)mal

651 fans

  • Histoire-du-soir
  • Lady-Haddington
  • CarolinaBouquine
  • Critiquetoutgenre
  • aespa

395 sources

  • MyFamily-Life
  • myumyu
  • Histoire-du-soir
  • KarineLarrue
  • Treason

Son morceau préféré

Parallel Heart

Jouer    Parallel Heart

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

4 articles taggés dépendance

Rechercher tous les articles taggés dépendance

FICHE LECTURE : Connexion immédiate

FICHE LECTURE : Connexion immédiate
• TITRE V.O. : Emergency Contact.
• AUTRICE : Mary H.K. Choi.
• ANNÉE : 2018 (USA, FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult.
• THÈMES : Romance - Amitié - Famille - Grandir - Maturité - Université - Colocation - Interrogations - Complicité - Communication - Rêves - Confidences - Sincérité - Souffrance - Courage - Acceptation de soi - Faire face à la réalité - Monde virtuel - Téléphone portable - Dépendance - Stress - Craintes - Angoisses - Humour - Vie quotidienne - Liberté - Avancement - Aller vers l'autre - Différence...
• PAGES : 454.

Penny entre à l'université d'Austin, à des kilomètres de sa mère, de ses années lycée, de son ancienne vie, enfin !

Sam, lui, est bloqué. Dans sa tête, dans son c½ur... Avec 17 dollars en poche et un ordinateur moribond, il a un job dans un café, espérant travailler dans le cinéma.

Quand leurs chemins se croisent, ces deux êtres maladroits partagent rêves et angoisses par SMS et feraient tout pour ne surtout pas... se revoir !

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un des romans que j'avais le plus envie de découvrir depuis sa sortie il y a un peu plus d'un an, j'ai nommé Connexion immédiate de Mary H.K. Choi. En effet, dès que j'ai vu la couverture de cet ouvrage et que j'en ai parcouru le résumé (on dirait que je parle du C.V. d'un livre là, mais ce n'est pas tout à fait faux après tout !), j'ai su que la connexion entre lui et moi se ferait... de façon immédiate (haha, que je suis drôle ! - mais il ne s'agit là que de la stricte vérité, je persiste et je signe). Et je ne m'y suis résolument pas trompée !

Comment vous expliquer à quel point la lecture de ce titre m'a juste chamboulée au-delà de toute mesure et a su me toucher en plein c½ur ? De quoi vais-je vous parler en premier afin d'être la plus pertinente possible pour vous donner l'insatiable envie (jusqu'à achat potentiel, bien sûr) de vous ruer sur cette parution Gallimard Jeunesse (eh oui, encore eux et leurs choix éditoriaux forts judicieux... en tout cas, faits pour moi ! Trop de brio et de qualité tant en terme d'esthétique que de contenu littéraire, ça commence sérieusement à me fatiguer ! - cette chronique a été rédigée par un estomac affamé, veuillez lui pardonner son humour usé jusqu'à la corde) sans plus attendre ? En réalité, si j'obéissais à mon cerveau bien fatigué à l'heure qu'il est ainsi qu'à mon petit c½ur fragile indéniablement lessivé par tant d'émotions, je vous dirais juste de faire confiance à Gallimard, de me faire confiance à moi (vous savez que vous pouvez avoir foi en votre bonne vieille Nanette, n'est-ce pas ?), et de foncer les yeux fermés dans la librairie la plus proche de chez vous afin de vous procurer cette authentique petite pépite séance tenante. Cependant, je vais peut-être éviter de procéder ainsi car : de 1/ les yeux fermés et la route, à pied ou en voiture, ça ne fait jamais bon ménage (vous avez vu, je tiens à votre vie, quand même !) et de 2/ parce que ce livre et vous-même, chers visiteurs et amis, méritez beaucoup plus que ça, à savoir une critique livresque en bonne et due forme. Alors andiamo ! Et, si je ne vous promets pas un avis parfaitement structuré et bien sous tous les rapports, la sincérité la plus brute de pomme, elle, sera au rendez-vous !

Il faut dire que cette façon déconcertante et extrêmement dynamique de m'exprimer présentement, je la tiens des personnages même de ce récit, autrement dit du moteur, de la force vitale de celui-ci. Les extraordinaires protagonistes de Connexion immédiate en sont effectivement le point fort essentiel, ce qui distingue entre autres ce véritable bijou de roman YA du reste de ses "concurrents" avec des gros guillemets. Ce n'en est pas le seul, loin de là, mais je dirais néanmoins sans hésitation aucune que c'est mon inoubliable et décisive rencontre avec chacun d'entre eux qui m'a fait autant adoré ce roman, qui me l'a rendu tout bonnement impossible à lâcher pendant les deux merveilleux jours que j'ai eu la chance de passer entre ses somptueuses pages, si propres, si aérées, si délectables (OK, là, je n'ai plus d'excuses pour un tel pétage de plombs - ce livre m'a mis la tête et l'ensemble des organes à l'envers, je n'y peux rien), à Austin, au côté d'êtres humains purement et simplement magnifiques et remarquables.

Tout d'abord, permettez moi de consacrer tout un paragraphe, parce qu'ils le valent amplement, c'est une nette évidence, à nos deux héros centraux, mes bébés d'amour chéris, les deux personnes à contacter en cas d'urgence auxquelles je rêverais de me raccrocher comme on le ferait avec une bouée de sauvetage. Une bouée de sauvetage certes sacrément abîmée et qui ne paye franchement pas de mine de prime abord, mais qui ne manque pas de remplir ses fonctions, et même de réaliser bien plus que cela, à chaque fois que l'on a besoin d'elle. Pour moi, Penny et Sam se sont rendus indispensables tel l'air que l'on respire. C'est simple, je suis immédiatement tombée amoureuse de leur superbe connexion qui fut plus rapide que Lucky Luke face à son ombre, de leur désarmante et tout aussi réconfortante complicité, de leur personnalité à chacun à fleur de peau et profondément singulière et fissurée. J'ai aimé les voir se rapprocher l'un de l'autre, abaisser les barrières pour mieux se reconstruire et s'ouvrir à la vie. Cela sonne très ouvrage de développement personnel dit comme ça, mais en même temps, ce roman a définitivement une fonction thérapeutique et stimulante qui fait un bien fou indéniablement salvateur ! Histoire de ne pas trop m'épancher au sujet de ces deux fabuleux énergumènes que sont Penny et Sam, je dirais simplement que je me suis énormément retrouvée en Penny, figure solitaire et silencieuse qui passe son temps à se poser un milliard de questions, à se sous estimer et à penser à tort que son existence dérange les autres et qu'elle ne se sentira jamais à sa place, à rejeter également ses imperfections en bloc alors que ce sont ces dernières qui font d'elle ce qu'elle est, qui la rendent incomparable à aucune autre jeune femme sur Terre et aussi éblouissante et épatante comme fille. Quant à Sam, il est le jeune homme sur lequel je rêverais de tomber par hasard un jour et, quand ce moment inespéré qui ne se produit qu'une seule et unique fois dans une vie adviendrait, soyez convaincus que je ferais tout pour qu'un garçon absolument magique et miraculeux tel que Sam Becker ne sorte plus jamais de ma vie ! Il faut le lire pour le comprendre et tomber nez à nez avec ces deux jeunes gens pétris de rêves, de franchise et de sensibilité pour le croire, il n'y a clairement rien à ajouter de mon côté...

... du moins en ce qui concerne nos deux étudiants abîmés par la vie et qui ont la ferme intention de lui rendre son compte ! Je ne peux pas ne serait-ce qu'envisager de clore cette chronique sans vous parler de Céleste, la maman délicieusement frappadingue de Penny à la mentalité d'adolescente naïve et surexcitée qui fait pourtant tout pour être la meilleure mère célibataire possible, à sa sauce tout ce qu'il y a de plus décapante et déjanté bien entendu, pour son exceptionnel et unique enfant ; de Jude, ou celle qui remporterait la palme de la meilleure colocataire et nièce du monde si celle-ci était véritablement décerné, une amie sur qui l'on peut décidément compter, un petit bout de femme solaire, pétillant, à l'écoute des autres même et surtout quand ces derniers se renferment sur eux-même et qui sait dans ces moments là interpréter leurs douloureux silences, bref, Jude est une fille en or massif qui mériterait justement tout l'or du monde et bien plus ; et enfin de Mallory, ou la meilleure amie qui, sous son attitude scandaleusement nonchalante et volontairement piquante et provocatrice, cache un c½ur gros comme ça. Et puis, je dois bien vous avouer que son humour indubitablement incisif et sa franchise aussi acérée que le plus tranchant des couteaux de cuisine ont eu plus l'effet sur moi de cataplasmes bienveillants que d'armes de destruction massive et sans sommation d'autrui. Vous l'aurez compris, chaque personnage de ce livre, principal ou secondaire, a eu le chic pour me faire fondre. Et ils ne manqueront certainement pas leur cible avec vous non plus, je puis vous l'assurer.

J'en viens au dernier point de ma critique qu'il me semblait pour moi essentiel de garder pour la fin, la cerise sur le gâteau comme dirait l'adage, à savoir l'éblouissant message d'amour sous toutes ses formes, d'amitié qui chamboule des vies entières et de confiance en soi que Mary H.K. Choi nous fait passer par le biais de son premier roman, qui est à mon sens une sacrément belle réussite, un véritable coup de maître. Au passage, j'en profite pour déclarer mon amour incommensurable à sa plume extrêmement vivace, spontanée, empreinte d'un humour absolument exquis et redoutablement efficace (mes zygomatiques parlent pour moi à ce niveau là), incroyablement surprenante comme chaque jour qui se lève sur nos vies tourmentées mais qui valent résolument la peine d'être vécues pleinement, en leur faisant face fièrement, la tête haute, sans crainte et sans reproche, et certainement pas par procuration. C'est justement là la fondamentale leçon que Mary H.K. Choi nous enseigne avec ce livre, en nous faisant le portrait de deux êtres rongés par leurs doutes, leurs blessures ineffaçables du passé, manquant cruellement d'amour de soi et qui vont avoir peur de briser l'alchimie qui les a réunies en se détachant de leur mode de communication virtuel, si instantané, si exempt de complications malvenues telles que de regarder droit dans les yeux de l'autre, être prêt à affronter son éventuel jugement porté sur notre personne réelle, agglomérat de rêves encore intouchables, d'humanité bafouée, d'imperfections dont on passe notre temps à ignorer leurs vertus, entre autres la sagesse, le bien-être qu'elles pourraient nous apporter si on arrivait à les embrasser pour mieux les surmonter ou même les revendiquer. En clair, Mary H.K. Choi nous invite à sortir de notre bulle de confort, à ne surtout pas laisser nos soi-disant rassurants appareils technologiques prendre le pas sur notre réalité, qui est quant à elle bien palpable, atteignable, tangible et peuplée de personnes elles aussi accessibles, portant également leur croix et leurs cicatrices et qui ont tellement à nous apporter. Open your eyes and see, c'est avec ces quelques mots que je résumerais Connexion immédiate, ou une ode au bonheur et à la singularité que je ne risque pas le moins du monde d'oublier.

Pour conclure, je pense que vous aurez compris à quel point Connexion immédiate m'a marquée et que je le mettrais donc dans TOUTES les mains si je pouvais le faire littéralement parlant. Sinon, je déteste faire ça, assimiler un livre à un autre afin de faire du marketing, mais je ressentais véritablement la nécessité de le faire ici : si vous aimez le style d'écriture, les personnages et les idées de Rainbow Rowell et si Fangirl en particulier a su créer un écho en vous, alors je vous le dis sans entourloupe, vous adorerez Connexion immédiate. Rappelez-vous : vous pouvez avoir confiance en moi ! Pour ma part, autant l'un que l'autre ont su énormément me parler et m'émouvoir, et il semblerait que Mary H.K. Choi puisse devenir, à l'instar de Rainbow Rowell entre autres femmes écrivaines que j'admire, l'une de mes assurées valeurs sûres en matière d'autrices qui déchirent si elle continue ainsi dans son admirable lancée. Une chose est sûre : elle a débuté sa carrière d'écrivain en nous lâchant une véritable bombe atomique dans la mare (qui s'apparente depuis quelques temps déjà plus à un immense étang) de la littérature YA, je lui souhaite le meilleur pour la suite et je serai la première à vouloir dévorer son prochain bébé, comptez bien là-dessus ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Emergency Contact, Connexion immédiate, Mary H.K. Choi, 2018, Littérature américaine, Young adult, Romance ♥, Amitié ♥, Famille ♥, Grandir, Maturité, Université, Colocation, interrogations, complicité, communication, rêves, confidences, sincérité, souffrance, courage, acceptation de soi, faire face à la réalité, monde virtuel, Téléphone portable, dépendance, stress, craintes, angoisse, humour, vie quotidienne, liberté, avancement, aller vers l'autre, différence, Coup de foudre ♥
​ 8 | 6 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 23 octobre 2019 05:51

Modifié le samedi 26 octobre 2019 09:29

FICHE LECTURE : Catwoman - Soulstealer

FICHE LECTURE : Catwoman - Soulstealer

• AUTRICE : Sarah J. Maas.
• ANNÉE : 2018 (ETATS-UNIS) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult.
• THÈMES : Super-héros, super-vilaines, alliances, action, femme fatale, courage, combats, traumatisme, souffrance, lutte, abnégation, bravoure, quête, secrets, mystères, dissimulation, voleuses, braquages, culot, malice, panache, traque, menace, danger, assassins, noirceur, famille, maladie, misère, espoir, richesse, chic, amitié, confiance, folie, adrénaline, bien, mal, police, crimes, dépendance, solidarité, entraide, romance, amour, complicité, humour, rapprochement, identité secrète, découvrir l'autre, attirance, origin story, univers de comics...
• PAGES : 500.

Issue des quartiers pauvres de Gotham City, la jeune Selina Kyle est devenue assassin de la Ligue. De retour sous l'identité de la mystérieuse et riche Holly Vanderhees, elle endosse le costume de Catwoman pour semer le chaos chez les nantis de la ville à l'aide des criminelles Poison Ivy et Harley Quinn. En l'absence de Batman, le justicier Batwing tente de l'arrêter. Mais Catwoman a une mission secrète qu'elle entend mener à bien. Les deux ennemis parviendront-ils à trouver un terrain d'entente ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui décoiffe : Catwoman - Soulstealer, écrit par la géniale Sarah J. Maas. Parés à arpenter les rues sombres de Gotham auprès d'un personnage légendaire du DCU ?

En effet, Catwoman est une super-méchante/héroïne qui a toujours eu la côte au sein de la pop culture. Personnellement, m'y connaissant mal en comics et n'ayant vu que très peu de films se déroulant dans l'univers du Chevalier noir, j'avais donc forcément très peu d'affinités avec ce personnage féminin avant de me lancer dans la lecture de ce roman. Par ailleurs, je tiens à souligner que je trouve cela super qu'on nous propose une telle saga littéraire qui nous fait ainsi découvrir la jeunesse de super-héros et héroïnes du DCU, avec des tomes qui sont qui plus est indépendants les uns des autres. Pour l'instant, je n'ai lu que Catwoman - Soulstealer, mais je compte bien dévorer les autres parutions de cette série livresque tant j'ai été emballée par ce titre-ci !

Sinon, s'ils pouvaient faire la même chose pour le MCU, j'en serais fort aise ! Voilà, le message est passé, au cas où une maison d'édition passerait par là... On peut toujours rêver...

En même temps, avec une autrice telle que Sarah J. Maas pour nous narrer les incroyables aventures de la très complexe et fascinante femme-chat, il était difficile d'en être autrement. J'ai été totalement captivée par la version qu'elle nous propose de l'origin story de Selina Kyle. J'ignore si cela est fidèle aux comics d'origine mais une chose est sûre, sous la plume de Sarah J. Maas, Catwoman en voit des vertes et des pas mûres dès son plus jeune âge et fait preuve d'un immense courage et d'une volonté de fer à chaque instant de son existence. Un vrai exemple à suivre - ou presque...

Honnêtement, je ne peux qu'encourager toutes les jeunes filles, et même les jeunes garçons, à se plonger la tête la première dans la lecture de ce roman. Selina est une jeune femme qui m'a tout bonnement impressionnée, et pas que grâce à son extrême souplesse et à son talent indéniable de combattante. C'est même, je dirais, ce qui m'a le moins marquée chez elle, les scènes de combats n'étant pas ma tasse de thé. Cela peut sembler totalement paradoxal vu que j'adore l'univers des super-héros, que ce soit Marvel ou DC (membres des deux fandoms, je vous en prie, faites la paix, pas la guerre !), mais personnellement, ce qui me plaît dans ces histoires-là, c'est le nombre infini de thématiques fortes qui y sont traitées en profondeur. Et, avec Catwoman - Soulstealer, on est servis : la maladie, la violence, le fait de grandir dans un quartier difficile, la misère, la rage, les inégalités sociales, les relations toxiques, l'écologie... J'ai énormément apprécié l'intensité émotionnelle de ce récit, sa proximité avec le monde réel et tout ce que ce dernier a à affronter, et donc sa crédibilité. Selina, ce n'est pas qu'une guerrière aguerrie du côte obscur au physique de rêve qui nous met de la poudre aux yeux comme je pouvais le penser avant d'entamer ce livre, c'est même tout le contraire. Elle m'a laissée stupéfaite face à sa grande maturité, à son abnégation qui force l'admiration et à un bon nombre de qualités qu'il serait trop long d'énumérer ici. Et ses imperfections la rendent encore plus belle. Je dirais que je mettrais ce titre entre les mains de n'importe quel jeune lecteur car une figure féminine si forte telle que Catwoman ne pourra que l'inspirer à toujours se surpasser et à rester fidèle à ses valeurs.

Si c'est ma chère Selina qui est clairement sous les feux des projecteurs (c'est littéralement le cas, je puis dire !) dans ce récit, les autres personnages pourraient sérieusement lui faire de la concurrence ! Une chose qui m'avait rendue toute excitée avant même de commencer ma lecture était la mention de Poison Ivy et d'Harley Quinn dans le résumé. Rien que de voir leur nom, j'en avais le c½ur qui battait la chamade ! Et à raison. A ce niveau-là, Sarah J. Maas ne m'a pas déçue non plus : quel plaisir de retrouver ces deux magnifiques femmes auprès de ma féline ! J'ai adoré le fait qu'elle ne nous dépeigne pas Selina comme une figure solitaire. Certes, cette dernière a dû faire face à énormément de choses seule et, dans ces moments-là, elle a dû tout garder en elle, de peur de blesser ceux qu'elle aime. Cependant, au contact d'Ivy et d'Harley, elle va s'ouvrir et apprendre à compter sur les autres, non sans difficulté. Je n'ai pu que m'identifier à elle dans ces moments-là et cela me donnait envie de faire un réel travail sur moi-même, sur mon attitude envers autrui, de réfléchir sur ma place en ce bas monde. Cela peut sembler très philosophique et exagéré dit comme ça, mais je le pense sincèrement. Ce n'est peut-être que le début d'une réflexion très importante mais ce livre a fait naître cela en moi, notamment car ces trois personnages eux-même, malgré leur excentricité et leur grain de folie, prennent la peine de se remettre en question. Et cet effet que ce livre a eu sur ma petite personne, ça compte. Je dirais que ce qui m'a le plus touchée avec ce trio de choc, c'est la profonde humanité de chacune de ces trois super nanas. C'est l'autre aspect de l'univers super-héroïque qui m'attire irrésistiblement à chaque fois et qui me parle : le fait que ces personnages d'encre et de papier, ou de pellicule pour les films, ne sont pas juste là pour nous mettre des étoiles pleins les yeux et nous faire ouvrir grand la bouche comme un poisson hors de l'eau. Je suis convaincue qu'ils sont en réalité une énorme allégorie de tout ce qui nous constitue : nos forces, nos faiblesses, nos sentiments, la complexité de notre caractère, nos erreurs, nos exploits. Et c'est totalement ce que j'ai ressenti avec Catwoman, Ivy et Harley : j'ai éprouvé leur peine, leurs doutes, j'ai partagé avec elle cette intimité unique et bienveillante qu'elles entretiennent toutes les trois, j'ai compris leurs angoisses et j'ai vécu leurs victoires comme si c'étaient les miennes. Elles m'ont chacune agréablement surprise dans bien des domaines. Je les ai trouvées à la fois fidèles à elles-même d'après l'image dont je me faisais d'elles et en même temps, leur grande sensibilité et leur nature à fleur de peau m'ont laissées en grand désarroi. J'avais envie de les rejoindre dans le livre pour leur faire de gros câlins, à mes chéries d'amour - et pour parfois enguirlander Harley aussi, même si elle sait que je l'adore ! Bref, j'ai adoré apprendre à mieux connaître ces trois-là au cours de ma lecture, ce fut un réel bonheur.

Quant au seul personnage principal masculin de l'histoire, autant lui faire un petit paragraphe exclusivement pour lui ! Surtout qu'il en vaut largement la peine. Je connaissais le personnage de Batman, obviously, ainsi que Robin et Batgirl... mais pas un de ses autres sidekicks, Batwing. Mea culpa. Laissez-moi vous dire que j'ai été tout simplement ravie de faire sa connaissance. A bien des égards, Luke de son petit nom m'a rappelé mon Adrian adoré du Gang des Prodiges (voir ma chronique ici) : altruiste, extrêmement attirant à tous les niveaux et qui fait toujours ce qui lui semble juste, quel que soient les circonstances. Bref, je suis indéniablement tombée sous le charme. Et j'ai tout bonnement adoré le développement de sa relation très particulière avec Selina, leur évidente et remarquable complicité. C'est tellement bien amené par l'autrice, sans précipitation. Elle laisse en effet à ses personnages le temps de se connaître, de s'apprivoiser (autant rester dans la métaphore animale, avec cette chatte et cette chauve-souris), de se voir l'un l'autre sous un autre angle et l'on assiste à cela à travers leurs yeux ! Vous l'aurez compris, j'ai littéralement fondu !

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Catwoman - Soulstealer, que vous soyez fans d'aventures de super-héros/super-méchants ou non, que vous soyez même amateurs de DC Comics en particulier ou non. Pas besoin d'être incollable sur cet univers pour comprendre tous les tenants et aboutissants de ce récit, par ailleurs, si c'est cela qui vous inquiète ! Ayez confiance, vous ne pourrez qu'adorer ce titre qui se place sous le signe de la femme fière de qui elle est et d'où elle vient, foi de Nanette ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Catwoman, Soulstealer, Sarah J. Maas, Bayard jeunesse, 2018, 2019, Littérature américaine, Young Adult, Super-héros, super-vilaines, alliances, action, femme fatale, courage, combats, traumatisme, souffrance, lutte, abnégation, bravoure, quête, secrets, mystères, dissimulation, voleuses, braquages, culot, malice, panache, traque, menace, danger, assassins, noirceur, famille, maladie, misère, espoir, richesse, chic, amitié, confiance, folie, adrénaline, bien, mal, police, crimes, dépendance, solidarité, entraide, romance, amour, complicité, humour, rapprochement, identité secrète, découvrir l'autre, attirance, origin story, univers de comics, coup de coeur ♥
​ 10 | 17 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 18 avril 2019 12:09

Modifié le dimanche 21 avril 2019 17:56

FICHE LECTURE : Zouck

FICHE LECTURE : Zouck

« Nous vivons dans un monde où l'apparence est reine. Tant pis pour ceux qui ne sont beaux que dedans. Sinon comment expliquer qu'un expert comme Alonzo Perez se soit focalisé sur mes fesses et non sur mon bonheur de danser ? »

• AUTEUR : Pierre Bottero.
• ANNÉE : 2004, 2010, 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse, anorexie, amitié, monde contemporain, adolescence, obsession, maladie, passion, lycée, acharnement, dépendance, manipulation, aveuglement, objectif, se faire du mal, avenir, famille, troubles, danger, noirceur, repli sur soi, effondrement, déception, éloignement, isolement, solitude, complexes, premiers émois, relations toxiques, désillusions, perte, abandon, nourriture, souffrance, rage, combat, reprendre goût à la vie, se relever, réalité terne, retrouvailles, cicatrices, menace, rencontres en ligne, Internet, comportement malsain...
• PAGES : 154.

« La musique était une onde qui me portait. Toujours plus haut. Je me sentais légère, presque éthérée. J'avais la sensation que mes gestes pouvaient s'affiner jusqu'à devenir parfaits. »

Anouck, dite Zouck, a une passion : la danse. Qu'elle partage avec sa meilleure amie-: Maiwenn. Jusqu'au jour où elles s'éloignent l'une de l'autre. Zouck, obsédée par l'idée de perdre quelques kilos superflus, se coupe du monde. De son côté, Maiwenn, follement amoureuse, devient de plus en plus distante

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Comme vous pouvez le voir, j'avais tourné il y a de cela fort longtemps (durant mes vacances d'avril 2018, c'est dire) une petite (lol) vidéo pour vous parler à chaud de mon gros coup de foudre pour Zouck.

J'ai décidé de compléter cette vidéo avec un petit avis écrit car je me suis rendue compte que je parlais essentiellement de moi dans la vidéo, de mon propre vécu et de comment j'avais fait la paix avec ma frustration et mes angoisses passées. Je pense que j'avais vraiment besoin de dire tout cela à voix haute, de trouver les bons mots pour vous en parler, et de tout simplement partager cela avec qui voudra l'entendre.

J'ai bien conscience que cela donne l'impression que je suis quelqu'un de très égocentrique quand on regarde cette vidéo car je zappe beaucoup de choses sur le personnage principal et sur le roman (pour ma défense, le roman est très, très court donc autant vous dire que cela a été une tâche particulièrement ardue que de ne pas trop vous en dévoiler), et que je traite à peine de l'écriture du grand Pierre Bottero que je découvrais enfin.

Concernant le personnage d'Anouck, je l'ai trouvé extrêmement touchant et humain. Même si l'on n'a pas fait soi-même l'expérience de l'anorexie ou d'un autre trouble alimentaire, je pense qu'on peut tous se reconnaître dans ce personnage car cette jeune femme veut juste simplement être à la hauteur des objectifs qu'elle s'était fixée et ne pas abandonner ses rêves. J'ai aussi trouvé les personnages des parents et celui de Laura, la petite s½ur, très intéressants. D'un côté, nous avons des adultes qui se retrouvent complètement dépassés par la situation cauchemardesque que vit leur fille aînée d'habitude si bonne vivante et si pétillante, et de l'autre, nous avons une collégienne qui peut nous sembler passablement agaçante au début mais qui souhaite au fond simplement être moins seule et qui ne sait pas comment aborder la question de son mal-être. Quant à Maïwenn, que j'ai carrément boudée dans ma vidéo, j'ai eu beaucoup plus de mal à m'identifier à sa situation, à ses sentiments, car je n'ai tout simplement jamais vécu la même chose qu'elle. Néanmoins, cette jeune femme d'apparence si solide et inaccessible possède une véritable fragilité intérieure et elle ne pouvait que m'émouvoir, que me faire compatir à l'injustice de son triste sort. Au fond, je dirais que j'avais juste envie de les protéger de toutes mes forces, ces deux adolescentes qui se sont chacune perdues sur le chemin de la vie, semé d'embûches qui peuvent sembler insurmontables, mais dont elles ont cependant survécu pour mieux affronter ce qui leur reste encore à découvrir, et notamment de belles surprises au goût de rédemption.

Rien qu'au travers de ses personnages, on découvre la véritable force de la plume de Pierre Bottero je pense : celle de décrire la réalité avec d'un côté ses instants de magie, de féerie, qui nous capturent dans des bulles de cocon qui nous réconfortent et qui nous protègent de la noirceur de l'existence, et de l'autre justement sa part beaucoup plus sombre, celle qui met notre humanité et nos espoirs à rude épreuve. Cela m'a tout simplement impressionnée de me retrouver dans chaque sentiment qu'il décrivait, dans chaque petit instant du récit, dans chaque parole. J'avais aussi une sensation de déjà vu car cet auteur décrit tout bonnement la vraie vie, je ne pourrais pas dire mieux. Il a ce pouvoir magique de capturer chaque éclat de c½ur brisé, chaque parcelle de lumière, chaque ombre, et à recoller les morceaux, à tout assembler ensemble pour nous délivrer un roman tout ce qu'il y a de plus crédible et d'authentique. Voilà, si je devais décrire ce livre en un seul mot, ce serait : AUTHENTIQUE (en lettres majuscules, s'il vous plaît).

Il me tarde vraiment de découvrir la plume de Pierre Bottero dans son genre de prédilection, à savoir la fantasy jeunesse. M'est avis qu'un auteur aussi méticuleux et apte à décrire le réel sous toutes ses coutures, sans faux semblant aucun, devait être capable de son vivant de créer les univers imaginaires les plus extraordinaires et immersifs qui soient. Sur ce, je vous laisse avec la vidéo concoctée par mes soins. Vous m'excuserez pour la qualité du son et de l'image mais j'ai fait avec ce que j'avais, ma petite dame. Je vous conseille de prendre une boisson, chaude ou froide, et un petit en-cas car vous allez rester encore longtemps avec moi. N'hésitez pas à me partager votre avis sur ce petit récit lumineux et sacrément poignant, je serais ravie d'échanger sur ce sujet avec vous ! Et n'oubliez pas : gardez-vous des chemins sombres...

Nanette ♥


Ajouter cette vidéo à mon blog



Un COUP DE FOUDRE ϟ aussi lumineux que la passion d'Anouck pour la danse, qui nous donne des ailes pour nous envoler loin des chemins sombres, qui ressemble à un vrai miracle...

« Personne ne quitte jamais totalement les chemins sombres. Les fouler laisse des traces indélébiles, au mieux des cicatrices, au pire des plaies qui jusqu'à la fin resteront ouvertes. Et la guérison est longue. Très longue... »
Tags : Fiche Lecture, Flammarion Jeunesse, Zouck, 2004, Pierre Bottero ♥, Littérature française, Jeunesse, Danse, anorexie, amitié, monde contemporain, adolescence, obsession, maladie, passion, lycée, acharnement, dépendance, manipulation, aveuglement, objectif, se faire du mal, avenir, famille, troubles, danger, noirceur, repli sur soi, effondrement, déception, éloignement, isolement, solitude, complexes, premiers émois, relations toxiques, désillusions, perte, abandon, nourriture, souffrance, rage, combat, reprendre goût à la vie, se relever, réalité terne, retrouvailles, cicatrices, menace, rencontres en ligne, Internet, comportement malsain, Coup de foudre ♥
​ 11 | 17 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 17 février 2019 18:04

Modifié le mardi 05 mars 2019 02:30

FICHE LECTURE : Miss pain d'épices

FICHE LECTURE : Miss pain d'épices

• TITRE V.O. : Ginger Snaps.
• AUTRICE : Cathy Cassidy.
• ANNÉE : 2011 (GRANDE-BRETAGNE) ; 2015, 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Collège, adolescence, tranche-de-vie, harcèlement scolaire, amitié, influence, popularité, être soi-même, s'exprimer librement, journal, travail d'équipe, spontanéité, créativité, grandir, maturité, amour, romance, marginalité, originalité, crise d'identité, musique, couleurs, roman doudou, tendresse, douceur, complicité, tolérance, discrimination, bouc-émissaire, être mis à l'écart, regard des autres, acceptation de soi, amour de soi, ouverture d'esprit, insouciance, blessures, dépendance...
• PAGES : 210.

A l'école primaire, Cannelle était le bouc émissaire, celle que personne ne voulait avoir comme amie. Alors, à la rentrée de sixième, elle arrive au collège relookée et devient l'amie d'une fille cool. Depuis, elle tient son rôle de fille populaire à la perfection. Mais l'arrivée de Sam, un garçon décalé qui se moque du regard des autres, bouleverse tout. Cannelle craque pour lui, et c'est réciproque, mais sa meilleure amie le déteste. Cannelle réussira-t-elle à assumer ses sentiments, et surtout... à ne plus avoir peur d'être elle-même ?

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un livre que j'avais envie de lire depuis très longtemps : le premier one-shot de Cathy Cassidy paru en France, Miss pain d'épices. Vous l'aurez compris depuis le temps, mais j'ai cette autrice britannique en grande estime. Ses romans sont toujours d'une grande justesse, aussi sublimes que les magnifiques et sucrées couvertures qu'on leur a attribuées en version française. Ils parviennent à parler de sujets forts et importants à une jeunesse qui les éprouve, qui les vit au quotidien, qui a profondément besoin d'en parler mais qui est loin de savoir comment. Cathy Cassidy sait non seulement traiter de ce qui ne va pas, mais elle ouvre aussi la discussion, elle amorce un premier pas vers nous afin qu'on se sente en confiance et compris. A chacune de ses parutions, elle réalise un travail psychologique pertinent et le contenu de ses livres est adapté à tous les âges car, au fond, quand on a des blessures à l'intérieur (et nous en avons tous), on se sent aussi fragile qu'un petit enfant. Dans Miss pain d'épices, que j'ai eu l'aubaine inespérée de gagner grâce à un concours lancé par Cathy elle-même (et l'édition française en plus !), l'autrice nous parle de ce que cela fait de devoir changer son apparence et sa personnalité afin de plaire aux autres, de ne pas se sentir constamment rejeté. Je pense que, peu importe l'âge, cette angoisse du regard d'autrui et d'obtenir son approbation ne nous quitte jamais vraiment. C'est là que tata Cathy intervient, avec son écriture qui sent bon le chocolat chaud (ou plutôt devrais-je dire la cannelle ici !) pour nous dire qu'être soi-même, il n'y a rien de plus chouette.

Mais avant d'en arriver à cette conclusion délicieuse et salvatrice, Cannelle, l'héroïne de cette histoire, en aura du chemin à parcourir ! En classe de cinquième, Cannelle est une jeune fille qui a dû subir les moqueries de ses camarades de classe toute sa primaire durant. Alors qu'elle n'avait jamais rien fait de mal et cherchait simplement à se faire des amies, notre petite choupette se voyait toujours reléguée dans le coin le plus sombre de la récré, celui où personne ne fait attention à vous ou vers lequel on vous lance les regards les plus cruels et assassins, remplis d'une telle mesquinerie qu'ils vous donnent juste envie de ne plus exister. En clair, Cannelle n'a pas connu une enfance facile. Grandissant dans l'ombre d'une grande s½ur qui n'a jamais eu ce type de problèmes, étant dotée d'un physique plus qu'agréable à regarder et d'une popularité contre laquelle on ne peut pas rivaliser, et couvée par deux adorables parents qui sont cependant loin de se douter de la triste réalité (comment le pourraient-ils ? Leur petite fille est une vraie crème, impossible qu'on lui veuille du mal !), Cannelle n'a personne à qui parler de son mal-être. Elle encaisse, elle subit, c'est tout. Ses poignées d'amour sont là pour ça en fin de compte, pour amortir le choc face à tant de persécution silencieuse, à coups de regards qui en disent long, de lèvres qui se tordent en un sourire des plus atroces et de mains sur des hanches fines et bien courbées qui trahissent une vanité des plus excessives et déplacées et un dédain des plus criants envers l'interlocutrice boudinée qui n'avait rien demandé. Juste de l'amour et un semblant de tendresse. Des copines avec lesquelles rire, et non qui riraient d'elle. Des confidentes avec qui partager tous ses secrets naïfs d'enfant qui a encore le droit de rêver. Dans les beaux yeux de Cannelle, le rêve était toujours terne. Difficile de faire naître de sublimes étincelles quand votre soleil se retrouve caché par de sales pestes. Ce qui m'a bouleversée, c'est que Cannelle n'est pas à proprement parler harcelée. On ne la frappe pas, on ne lui met pas la tête dans les toilettes, on ne lui jette pas les plus ignobles des insultes au visage. Cependant, on détruit totalement sa confiance en soi, si fragile, à peine naissante à cet âge-là. On lui fait clairement comprendre, même avec une économie somme toute révélatrice de paroles et d'actes, qu'elle n'est qu'une moins que rien, qu'on ne veut pas d'elle. Et même si cela ne prend pas une tournure tragique dans ce roman-ci, cela reste mal, et Cathy Cassidy nous le fait clairement comprendre. Même s'il "y a pire", bien pire que ce que Cannelle subit, il n'y a au fond pas de harcèlement mineur ou majeur. Peu importe la proportion de la chose, cela reste grave et cela doit être pointé du doigt, dénoncé sans détour. C'est ce que Cathy fait avec beaucoup de subtilité. Elle nous fait comprendre qu'à partir du moment où l'on fait douter une personne d'elle-même, de sa valeur, de ce dont elle est capable, de son existence même sur cette Terre, ce que l'on fait est mal. Rien ne pourra changer ça. Je me suis rendue compte qu'enfant, j'avais subi à peu près le même traitement que l'on a réservé à Cannelle : soit on me faisait comprendre que je n'avais pas ma place là où j'étais, soit on ressentait de la pitié pour moi et l'on ne faisait guère plus que de me tolérer, sans jamais véritablement me considérer comme une amie. Quoiqu'il en soit, le message m'était toujours transmis par le biais d'une expression corporelle on-ne-peut-plus claire, comme si tout ce que la personne ressentait pour moi émanait directement de l'ensemble de son corps. Je m'étais alors construite une barrière des plus efficaces face à ce navrant constat : une bulle de coton inviolable, dans laquelle je me comprenais moi-même, ma mère et mon père. Ma Sainte Trinité face au reste de ce monde si méchant et ce dès le plus jeune âge. Reparler de tout cela me fait mal car, quand j'y repense, je me dis que j'ai eu tort de me laisser ainsi faire, de voir tout ce que j'aimais et moi-même réduits à presque rien par des personnes qui devaient sûrement éprouver des sentiments négatifs envers elles-même et qui ont préféré essayé de me briser plutôt que de se montrer meilleures que ça, meilleures que toute cette jalousie, cette rancune qui nous empoissonnent. Désormais, tout ça est derrière Cannelle et moi. Cependant, il ne faut jamais oublier car on en a toujours quelque chose à en apprendre.

C'est justement là où Cannelle va se tromper en arrivant au collège. Après un événement qui fut la goutte d'eau qui a fait déborder le vase et qui m'a tout simplement brisé le c½ur, Cannelle est bien déterminée à oublier, à ne plus laisser cette période néfaste de sa vie la définir. Ce que je comprends parfaitement, sauf qu'elle va tomber tout droit dans le panneau : notre héroïne, pour ne plus jamais souffrir et être humiliée de la sorte, décide de devenir "comme les autres". Quelle horreur, rien que de l'écrire, j'en frissonne, brrr ! Fini les bourrelets, les vêtements amples et gentillets : place au sacro-saint maquillage, aux tenues féminines et branchées, suivons le courant. La grosse chenille se métamorphose en filiforme papillon. Attention, dans ce roman, Cathy Cassidy n'aborde pas le thème de l'anorexie, chose qu'elle a déjà fait à merveille dans le tome trois des Filles en chocolat (une saga à dévorer sans modération aucune et je ne peux que vous inviter à faire de la sorte !), C½ur mandarine, qui est consacré à la belle et tourmentée danseuse qu'est Summer. Non, avec Cannelle, on découvre la joie du collège, ce paradoxe de sortir son épingle du jeu tout en faisant partie de la norme et en imitant son stupide comportement le mieux possible. Je ne vais pas jeter la première pierre à notre attachante héroïne car moi-même à un moment donné j'ai agi en ce sens. J'ai voulu ressembler aux autres, j'ai voulu m'intégrer. Je croyais que la clé de ma prison, de ma souffrance, se trouvait là et je n'aurais en réalité pas pu mieux me tromper. Ce qui s'est passé, c'est que je me suis enfermée d'autant plus dans mon corps, je me suis punie, inlassablement, jusqu'au point de rupture. J'étais devenue fade, effacée, je ne me reconnaissais presque plus. Je suis bien contente aujourd'hui d'avoir dit adieu à ce moi qui ne l'était pas vraiment. Voire pas du tout. Cannelle, au cours de l'intrigue, va elle aussi s'infliger beaucoup de tourments pour avoir l'approbation de celle dont l'opinion compte le plus à ses yeux : sa meilleure amie depuis qu'elle est entrée au collège, sa première, Shannon. Au point d'en négliger totalement ce qu'elle veut vraiment et qui elle veut véritablement être.

C'était tout bonnement insupportable de voir pendant une bonne partie du roman Cannelle essayer d'être le clone parfait de Shannon. Celle-ci, élève appréciée de tous unanimement, camarades de classe, élèves plus âgés (surtout les garçons), corps enseignant, maintient notre héroïne constamment dans son ombre, juge tout ce qu'elle dit ou fait, son regard se fait toujours scrutateur et invite à faire exactement ce que Mademoiselle Shannon veut si l'on souhaite rentrer dans ses bonnes grâces. Pourtant, malgré les très mauvaises impressions que Shannon nous renvoie, celle d'une jeune fille nombril de son monde et qui ne prend jamais les sentiments d'autrui en considération, celle-ci n'est pas foncièrement mauvaise. A travers ce personnage tour à tour détestable et surprenant, en tout point déroutant, Cathy Cassidy nous démontre que le monde et les personnes qui entrent et sortent de nos vies ne sont ni tout blancs ni tout noirs. Shannon a certes pour elle bien des défauts : elle est indubitablement égoïste, tout doit en effet tourner autour de sa petite personne, elle se met constamment en avant et, si on a le malheur de la contrarier, elle déploie des moyens assez fous et impensables pour vous le faire regretter. Même quand elle fait le bien autour d'elle, c'est en réalité pour mieux s'alléger la conscience ! Shannon sait effectivement bien berner son monde et nous dans le tas, même si, en tant que lecteurs, on sait se montrer plus perspicace que notre pauvre Cannelle qui était si heureuse à l'idée de satisfaire sa toute première, véritable amie. Avec tout ce que je viens de vous dire sur Shannon, difficile de se faire une bonne opinion d'elle. Et pourtant, et c'est sûrement ma bonne nature qui me perdra, je pense que cette dernière souffre d'un tel manque de confiance et d'amour de soi que toute cette assurance assumée n'est in fine qu'une belle façade, une carapace en béton armé que Cathy Cassidy a su fissurer afin de nous montrer ce qu'il y a derrière avec une parcimonie maîtrisée, de façon à ce que l'on croit presque l'avoir rêvé. Mais je ne suis pas dupe, Shannon ne m'aura pas, son charme n'opère pas sur moi. Celle-ci a tellement le désir de ne décevoir personne que cette obsession la dévore et l'empêche d'être authentique, d'arrêter de faire semblant. Au fond, toute cette mise en scène, ce théâtre dont Shannon est l'actrice principale, n'est là que pour duper une seule et unique personne : Shannon elle-même. Et là où Shannon a fait véritablement fort, c'est qu'elle est une si bonne actrice qu'elle y est in fine parvenue, à ériger ces murs qui l'empêchent de voir la réalité en face : qu'elle se déteste, qu'elle se dégoûte. J'ai sincèrement pitié d'elle car personne ne mérite d'avoir un tel gouffre en soi, qui vous consume tout entier. Et si jeune en plus... Là où Cannelle réussira à aller de l'avant et à embrasser sa véritable valeur, à s'aimer elle-même et à ne plus en avoir peur, Shannon continuera de se voiler la face. Pareil, qui peut l'en blâmer ? La plus belle des victoires est à mes yeux celle de l'amour de soi, et ce combat, Shannon n'est pas prêt de le gagner avec une telle attitude où la bassesse d'esprit, la méchanceté presque gratuite et la vanité se confondent de façon déconcertante avec un mal être abyssal.

Bien des gens se retrouvent au pied de ce mur qu'est l'estime de soi. Il est mal aisé de le remonter si notre corde est parsemée des épines sans pitié que l'on s'envoie les uns aux autres, ainsi qu'à soi-même pour commencer. En revanche, si cette dernière est pétrie avec beaucoup d'amour et de sucre candy, ça peut le faire... Je suis très fière de ce que Cannelle a réussi à entreprendre, avec du temps certes mais toutes les bonnes choses demandent de la patience : réussir à s'affranchir de l'influence effroyable qu'avait Shannon sur elle, se libérer de cette amitié toxique (parce qu'appelons les choses telles qu'elles sont) qui ne lui procurait que de la frustration et du chagrin, et enfin faire la paix avec ses vieux démons. Cela semble évident dit comme ça, mais cela demande en pratique beaucoup de courage et de sang froid. Cette façon qu'avait Cannelle de se rabaisser constamment, de douter de ses propres sentiments et de refuser d'écouter et la voix de la raison et celle de son c½ur, c'était comme je vous l'ai dit plus haut proprement insupportable pour moi. Cependant, il fallait que notre héroïne en passe par là, qu'elle se casse la figure face aux conséquences des mauvais choix qu'elle a d'abord décidé de prendre pour en tirer les bons enseignements et riposter, enfin élever la voix et s'affirmer. Et bon sang ce que ça a fait du bien quand ce moment est arrivé ! Il était grand temps, je vous le dis ! C'était fort, c'était intense, c'était vrai. Mais cela n'aurait jamais pu avoir lieu sans l'aide de deux personnages très importants et touchants car, ne l'oublions pas, nous sommes les principaux acteurs de notre bonheur mais accepter l'aide de ceux qui nous entourent et nous veulent du bien est l'une de nos plus grandes forces. Je n'attendais que ça, que cet instant dans ma chronique où je pourrai vous parler de mon personnage chouchou dans cette histoire, Sam. Sam, oh Sam, si seulement tu pouvais avoir dix ans de plus afin que je ne culpabilise pas autant de craquer sur toi ! Ce jeune homme vous fera littéralement fondre, foi de Nanette ! Qu'est-ce que je l'adore ♥ Sam, c'est ce collégien marginal qui n'a pas peur d'assumer haut et fort son excentricité, qui trouve toujours le moyen de vous surprendre et d'être le petit rayon de soleil de votre journée, même lorsque celle-ci ne vous annonçait pourtant rien de fort réjouissant. Avec Sam, la joie et la beauté de chaque instant passé en sa compagnie sont toujours au rendez-vous. Il est unique en son genre ce petit jeune homme, il a un sourire des plus joyeux et contagieux et il a le don de vous faire sentir spéciale et toute tourneboulée... Bref, je t'aime Sam, il en faudrait plus des comme toi, définitivement. Cannelle en a vraiment de la chance. C'est fou tout de même que j'ai réussi à beaucoup plus vous parler de Shannon que de Sam ! Mais quand la perfection est là, difficile de la capturer en mots. C'est déjà bien d'essayer. En revanche, les défauts et la noirceur ont de quoi faire courir mes doigts sur le clavier, instinctivement, de quoi noircir littéralement l'écran de mon ordinateur. C'est comme ça. Mettre des mots sur Sam, c'est comme essayer d'attraper un nuage ou un vent espiègle avec ses doigts. Ces derniers vous survolent ou vous effleurent mais impossible de dompter leur nature. C'est l'effet que m'a fait Sam : il est lui-même, sans concession, c'est à prendre ou à laisser. Eh bien, je prendrai le tout ma petite dame, assurément ! Je ne le répèterai jamais assez Sam, mais je t'aime très, très fort.

Dernier personnage dont je dois vous parler, et pas des moindres : celui d'Emily. Celle-ci a la particularité d'avoir connu Cannelle lorsque cette dernière était seule et avait simplement besoin d'une main tendue. Sans même en avoir conscience, Emily représentera cette main tendue, ce déclic qui va permettre à Cannelle de ne pas rester figée dans son désarroi, d'aller de l'avant, même si elle va faire beaucoup d'erreurs. Au moins, sa situation va évoluer et tous ces faux-pas vont lui faire apprendre beaucoup de choses essentielles sur la vie et sur elle-même. Emily va elle aussi tomber dans le piège irrésistible qu'incarne Shannon mais, au contraire de Cannelle, elle va tout de même se poser beaucoup de questions, notamment lorsque les actions de Shannon iront à l'encontre de sa personnalité à elle, Emily, intello' de la classe qui a le coeur en miettes depuis le déménagement. En effet, Emily comme Cannelle sont loin d'être des Shannon : elles sont réservées, elles ont leur pudeur, elles sont plus intelligentes que ça et ne veulent pas se laisser définir par leur physique, même si elles aiment à être plus féminines qu'avant. Surtout, elles ne cherchent pas à blesser délibérément les gens. J'ai vraiment beaucoup aimé le personnage d'Emily. Cela ne va pas être facile de tenir tête à Shannon et de lui faire comprendre que ce qu'elle fait est mal, notamment parce que cette dernière a tout le monde dans la poche, y compris elle-même, et pourtant Emily va s'y risquer et vouloir à tout prix protéger Cannelle et se rattraper envers elle, lui demander pardon de ne pas avoir su se montrer présente au primaire, quand Cannelle souffrait de la solitude, de l'indifférence comme de la haine, juste parce qu'elle n'était pas directement concernée. En effet, quand on est enfermés dans sa propre bulle de bonheur et de quiétude, on ferme souvent les yeux face à l'injustice qu'autrui subit. Mais il n'est jamais trop tard pour faire amende de ses erreurs. C'est ce qu'Emily a à enseigner à un jeune lectorat. Chaque jeune lecteur (ou même plus âgé) peut se reconnaitre dans les divers personnages de Cathy Cassidy, s'y trouver une âme jumelle et en apprendre beaucoup d'elle. C'est l'une des très nombreuses choses que j'aime dans les romans de cette autrice juste formidable.

Enfin, un autre point qui est absolument juste génial dans les romans de Cathy Cassidy, c'est que cette dernière met souvent en avant dans ses livres une jeunesse engagée, passionnée, qui ne reste pas passive et qui se bat pour ce qui lui semble être juste et pour prouver sa valeur. Par exemple, dans ce récit-ci, toute la classe de Cannelle va travailler de concert pour créer tous ensemble un magazine qui les représente, qui parle de ce qu'ils aiment, de ce qui leur tient à c½ur, et tous les élèves vont tout faire pour que ce magazine perdure dans le temps, devienne un vrai succès et ne reste pas juste un simple devoir de classe pour le cours d'anglais. J'ai tout simplement adoré ça, toute cette ardeur que les camarades de classe de Cannelle et cette dernière mettent dans leur magazine, dans ce petit bébé qu'ils mettent au monde avec un enthousiasme, une détermination et un investissement qui ont de quoi clouer le bec à tous ceux qui auraient pour discours que "la jeunesse se repose sur ses lauriers de nos jours" et "que les jeunes ne sont que des bons à rien". Allez dire à la classe d'anglais de Mr Hunter qu'ils ne font pas de zèle et qu'ils n'ont aucune motivation et créativité, ils sauront vous recevoir ! En parlant de ce jeune professeur, j'ai adoré le fait que ses méthodes soient peu orthodoxes et aient pour véritable objectif de captiver ses élèves, pas juste de leur bourrer le crâne d'informations. Cet enseignant a pour véritable vocation d'insuffler à ses chères petites têtes blondes une envie réelle de s'instruire, de créer, de communiquer au monde leur entrain et leur volonté d'occuper une place importante sur cette Terre, de faire ressentir leur présence et leur talent à chacun. Les romans de Cathy Cassidy ont toujours le don de vous remonter le moral et de vous donner l'envie d'accomplir de grandes choses. Au fond, peu importe la taille de nos exploits, tant que l'on avance, que l'on progresse, que l'on fait ce que l'on fait avec passion et espoir, avec un soleil dans les yeux, les lèvres, un soleil qui vient du c½ur et qui se partage. Merci Cathy pour ce partage, pour toutes ces bonnes ondes qui nous font lever la tête et regarder vers l'avenir avec plus de sérénité et de combativité.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à lire Miss pain d'épices, ainsi que le reste de l'½uvre de Cathy Cassidy. Je n'ai jamais été déçue par l'un de ses romans et je pense que ce jour n'est pas prêt d'arriver ! En tout cas, à chaque fois, Cathy arrive avec brio à me prouver que, malgré sa patte reconnaissable entre mille qui s'imprime sur chacune de ses intrigues, elle réussira toujours à me surprendre et à me faire ouvrir les yeux sur un sujet différent, à me faire avoir une vision du monde nouvelle et enrichie une fois le livre fini. J'aime à voir les romans de Cathy Cassidy comme des histoires qui comportent à chaque fois toutes les couleurs de l'arc-en-ciel et qui arrivent même à en créer des teintes inédites encore. Et chacune de ces nouvelles couleurs viennent ensuite me constituer après la lecture, elles font désormais partie de moi aussi. J'ai toujours la sensation en lisant un Cathy Cassidy que le nombre de couleurs qui se trouvent en nous est infinie et que nous avons juste à les faire rayonner afin d'inspirer les autres et de leur apporter plus de gaieté et d'amour dans leur vie. C'est à nous de leur ouvrir le chemin vers la paix et l'acceptation de soi. C'est un combat que l'on doit mener seul et accompagné en même temps, cela demande énormément de courage et de ténacité, mais justement, Cathy nous apporte tout ce dont nous avons besoin grâce à ses ouvrages aux milles saveurs : cannelle et brownie ici principalement (oui, parce que Cannelle a pour nom de famille Brownie ! Je trouve ça beaucoup trop mignon et stylé pour ma part !), mais aussi plein d'autres nuances sucrées qui n'attendent que vous au travers des différents one-shot et sagas de Cathy. Ça sent bon le chocolat, la douceur, la tendresse, le réconfort, ce sont comme des doudous d'encre et de papier qui vous feront vivre des aventures de la vie quotidienne mémorables et extrêmement instructives. Alors, qu'est-ce que vous attendez ? Vous (re)prendrez bien une part de brownie, non ? Avec des amandes, ce sont mes préférés !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Miss pain d'épices
★★★★★
Un excellent roman ! En même temps, je n'en attendais pas moins de la part de Cathy Cassidy ! ;)

« Il est illusoire de penser que l'on peut se réinventer. On peut essayer, bien sûr, mais il est impossible d'échapper à sa vraie nature. La vie est un voyage, une lente découverte de notre personnalité. Aujourd'hui, je m'aperçois que je ne suis encore qu'au début de l'aventure. »
Tags : Fiche lecture, pocket jeunesse, Cathy Cassidy, Littérature britannique, 2015, format poche 2018, jeunesse, collège, adolescence, tranche-de-vie, harcèlement scolaire, amitié, influence, popularité, être soi-même, s'exprimer librement, journal, travail d'équipe, spontanéité, créativité, grandir, maturité, amour, romance, marginalité, originalité, crise d'identité, musique, couleurs, roman doudou, tendresse, douceur, complicité, tolérance, discrimination, bouc-émissaire, être mis à l'écart, regard des autres, acceptation de soi, amour de soi, ouverture d'esprit, insouciance, blessures, dépendance, Excellente lecture !
​ 11 | 60 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 24 octobre 2018 06:34

Modifié le dimanche 25 novembre 2018 11:10

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile