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FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T2 : Les Dévoreurs d'âme

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T2 : Les Dévoreurs d'âme
• TITRE V.O. : Spirit Hunters, book two : The Island of Monsters.
• AUTRICE : Ellen Oh.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Horreur.
• THÈMES : Jeunesse, noirceur, forêt hantée, fantôme, hôtel, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Caraïbes, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère, deuil, délivrance, pardon...
• PAGES : 256.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Harper, sa famille et sa meilleure amie Dayo partent pour Halloween sur une île des Caraïbes. L'apprentie chasseuse d'esprit sent dès son arrivée que l'île est hantée par des créatures très différentes de ce qu'elle a pu rencontrer jusqu'à ce jour. Avec ses pouvoirs de plus en plus puissants, elle tente de comprendre de quoi les fantômes du coin ont peur... et d'où viennent les traces de morsure sur le cou des enfants. Grâce à sa grand-mère, Harper réalise que des dévoreurs d'âmes sont prisonniers de l'île. Ces créatures se nourrissent des âmes des fantômes mais aussi de celles des vivants... Pour se libérer, ils vont procéder, le soir d'Halloween, à de nombreux sacrifices humains. Á charge d'Harper et de ses amis de les arrêter !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux d'Esprits maléfiques, Les Dévoreurs d'âme, que j'étais très excitée à l'idée de lire au vu des sueurs froides et aussi du ravissement que m'avait procurés le tome un. En effet, j'avais été très agréablement surprise par ce mélange extrêmement efficace d'horreur et de représentation culturelle asiatique que nous proposait alors Ellen Oh avec les origines sud-coréennes de notre fascinante et courageuse héroïne Harper. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de ce second opus à la couverture moins impressionnante que celle du premier tome mais qui fait néanmoins son petit effet, force est de le reconnaître.

Je ne vais pas vous mentir, je m'attendais à plus et surtout à autre chose avec ce second volet des aventures franchement mouvementées et éprouvantes de notre chasseuse d'esprits en herbe. Avant même de commencer ce livre, je trouvais que son titre, Les Dévoreurs d'âme, possédait un certain cachet et avait de quoi me fiche les chocottes alors qu'in fine, je n'ai pas été si effrayée que ça en découvrant le contenu du roman. Pourtant, le principe même de ce type de créatures qui avalent sans scrupule les pauvres âmes en perdition est tout bonnement effarant sur le papier mais je ne sais pas... Je dirais qu'il m'a manqué un petit quelque chose pour je sois véritablement saisie et scotchée à mon fauteuil d'effroi. Pour être tout à fait honnête, j'aurais aimé que l'autrice creuse beaucoup plus la background story autour de l'île et des dits dévoreurs, qu'elle prenne le temps d'instaurer un réel suspens au lieu de se précipiter comme elle l'a fait avec l'intrigue de ce tome-ci. Si je compare avec La Maison des possédés, Les Dévoreurs d'âme comporte à peu près le même nombre de pages (en revérifiant afin de rédiger cette chronique, je me suis rendue compte qu'il y avait un peu moins de pages dans le tome deux que dans le un et cela se ressent assez fortement à mon sens - trente pages d'écart, ce n'est peut-être pas grand chose mais cela change tout pour moi) ; cependant, on sentait que le tome un allait crescendo au niveau de la terreur engendrée par sa situation de base franchement pas des plus ragoûtantes, que l'autrice prenait la peine d'accroître notre angoisse à juste titre dévorante au fur et à mesure des pages qui se tournent telle une marmite bouillonnante que l'on surveillait constamment sur le feu et qui finirait malgré tout par nous exploser à la figure. Ici, tous les éléments à proprement parler épouvantables nous sont livrés d'un seul coup sur un plateau et cela gâche tout le mystère à mes yeux. J'ai eu la très dérangeante et décevante l'impression en lisant ce roman que l'effet de surprise était passé, totalement inefficace une fois que les révélations ahurissantes, à vous faire bondir de votre siège, du tome un avaient été faites. Je trouve effectivement cela franchement dommage car Ellen Oh avait encore du potentiel et les moyens de nous offrir un successeur digne de ce nom à La Maison des possédés, tout aussi accrocheur et démentiel que ce dernier avait pu l'être de mon côté en tout cas, j'en suis persuadée. Ou alors, c'est moi qui deviendrais trop exigeante en cessant petit à petit (presque un an sépare ma lecture du tome un et du tome deux de cette duologie), et ce sans même m'en rendre compte, d'être une sacrée pouille mouillée qui arrive à cauchemarder à propos de TOUT (c'est véridique). Si cela est le cas présentement, je dis alléluia, MIRACULUM ! Mais très sincèrement, j'en doute...

Mon autre regret avec ce livre, c'est le fait que les traditions asiatiques, ou plutôt essentiellement sud-coréennes, introduites à la fin du premier tome (et qui avaient manqué de déclencher mon coup de c½ur pour ce dernier) soient totalement relayées au second plan, voire quasi inexistantes, ici. Cela m'a immensément désappointée car j'escomptais justement en apprendre beaucoup plus à ce propos en me plongeant dans la lecture des Dévoreurs d'âme. Puis, j'ai essayé de refréner ma frustration en me disant que cette décision prise par l'autrice avait certainement un lien avec le nouveau cadre de cette histoire, à savoir les Caraïbes. Personnellement, j'aurais adoré que l'autrice explore en long, en large et en travers le folklore de ces îles dites de rêve dans l'imaginaire d'une multitude d'individus (petite remarque au passage : j'ai justement énormément apprécié le fait qu'Ellen Oh n'idéalise pas entièrement cet endroit source de bien des fantasmes de voyage mais lui rende au contraire toute sa simplicité et son authenticité - un très bon point pour elle), surtout quand on voit le captivant voyage temporel dans lequel elle a choisi de nous embarquer (bien qu'encore une fois, elle n'aille pas au bout de sa remarquable idée - c'est du moins mon humble opinion) mais malheureusement, ce n'est décidément pas ce qu'elle a in fine décidé de faire, à mon grand désarroi.

Cependant, ne vous y trompez pas, j'ai beaucoup aimé ce livre ! Je réalise seulement que, depuis le début, je ne fais que de vous parler de ce qui m'a contrariée avec ce roman, alors que j'ai en réalité passé un moment tout ce qu'il y a de plus agréable en le lisant. Par ailleurs, je tiens à souligner que cette duologie dans son ensemble a un gros, pour ne pas dire un énorme, plus qui m'en aurait (notez l'utilisation du conditionnel - j'aurais vraiment voulu qu'il en soit autrement) presque fait oublier tout le reste, fait passer outre mes profondes frustrations entre autres, à savoir ses protagonistes. J'ai pris un immense plaisir non dissimulé à retrouver ici ma petite Harper chérie, toujours aussi vaillante, déterminée à accomplir sa dure (oh, doux euphémisme !) mission à bien, à la langue bien pendue qui n'est effectivement certainement pas de bois, sa meilleure amie de choc Dayo, qui mériterait bien une médaille tant sa gentillesse et sa générosité (surtout lorsqu'il s'agit de ses cookies faits maison, miam !) sont exemplaires à mon sens, notre douce et intrépide, bouleversante également Rose, le petit garçon le plus adorable et drôle du monde, celui qui est presque devenu un petit frère pour moi, j'ai nommé Michael "Mikey" Raine, Kelly, la grande s½ur pas si superficielle que ça et qui sait jouer son rôle d'aînée à la perfection quand cet instant se présente, mais aussi des petits nouveaux tels que Léo, en apparence le cousin le plus énervant et lourd du monde mais qui s'est révélé in fine être franchement amusant (j'en ai encore mal au ventre) et bienveillant quand il le veut, et la pétillante et extrêmement touchante Olivia, dont j'ai adoré faire la connaissance dans ce tome-ci. D'autres personnages qui m'étaient auparavant assez antipathiques m'ont aussi réservé de sacrément belles surprises. Vous l'aurez compris, je me suis profondément attachée à ces êtres d'encre et de papier tellement humains et formidables et je peux vous assurer que je n'étais absolument pas prête pour les quitter, n'en doutez pas !

Pour conclure, je dirais que Les Dévoreurs d'âme ne fut malheureusement pas à la hauteur de son prédécesseur de mon côté. Celui-ci avait en effet été pour moi, âme sensible qui goûte bien peu aux histoires horrifiques en temps général, une bien belle révélation qui m'avait filé une sacrée frousse et fait passer une nuit fort tourmentée que je n'oublierai pas de sitôt. Néanmoins, malgré mes attentes qui n'ont pas été remplies, mon bonheur insoutenable à l'idée de vivre une autre grande épopée spirituelle et mystique au côté de personnages, jeunes et moins jeunes, que j'adore est quant à lui resté intacte. Il s'est même amplifié au cours de ma lecture de ce second tome, c'est dire ! Et puis, pour ce qui est de la cible éditoriale principale de cette série livresque, à savoir les enfants, je trouve qu'Esprits maléfiques est une excellente entrée en matière pour eux pour tout ce qui tourne autour du paranormal, de l'au-delà, des fantômes et autres bizarreries pas si complexes et saugrenues que ça quand on y réfléchit bien, de l'acceptation du moment de deuil aussi. En bref, cette saga littéraire fait parfaitement le job auprès du lectorat concerné et sait également séduire les plus grands ! Pour ma part, je ne regrette pas de lui avoir laissé sa chance et je ne peux que vous encourager à découvrir cette duologie par vous-même. Une chose est sûre : vous n'allez pas en revenir ! ★★★★(★)

Nanette ♥

P.S. : Si jamais l'autrice passe par-là, ou que ce message puisse lui être retransmis, mon souhait le plus cher serait un troisième tome centré sur la Jamaïque, pays d'origine de ma Dayo d'amour, et sur les esprits qui peuplent ce pays, sur ses traditions ancestrales et autres coutumes (notamment culinaires, même si nous avons déjà eu un aperçu fort alléchant de cela dans le tome un - j'en salive encore ! Je sais, je suis incorrigible...). Ce serait juste DINGUE, c'est le mot, si ce potentiel tome trois soit publié un jour ! J'ai bien le droit de rêver... Dans tous les cas, je serais extrêmement curieuse et contente à l'idée de dévorer les prochains romans de l'autrice et de suivre ses différents projets futurs. De mon côté, je n'y manquerai pas, foi de Nanette !
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Esprits maléfiques, Tome 2 ♥, Duologie, Les Dévoreurs d'âme, Ellen Oh, 2018, 2019, Littérature américaine, Corée du Sud❤, Horreur, Jeunesse, noirceur, forêt hantée, fantôme, hôtel, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Caraïbes, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère, deuil, délivrance, pardon, Très bonne lecture
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#Posté le lundi 09 septembre 2019 05:01

Modifié le lundi 09 septembre 2019 11:47

FICHE LECTURE : Les Carnets de Cerise - T1 à 5 (intégrale)

FICHE LECTURE : Les Carnets de Cerise - T1 à 5 (intégrale)
• SCÉNARISTE : Joris Chamblain.
• ILLUSTRATRICE : Aurélie Neyret.
• ANNÉE : 2012, 2013, 2014, 2016, 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Bande dessinée, enfance, espièglerie, culot, audace, enquête, peinture, aventure, détective et romancière en herbe, passion, curiosité, secrets, mensonges, mystère, péripéties, amitié, famille, relation mère/fille, grandir, s'épanouir, rêves, animaux, gentillesse, bonté, générosité, humanité, tendresse, entraide, espoir, miracles, exploits, suspens, animaux, évasion, émerveillement, beauté des choses qui nous entourent, magie du quotidien, nature, saisons, éveil de conscience, sentiments, émotions, deuil, absence, introspection, nostalgie, pardon...
• PAGES : 408.

Résumé du tome 1 : « Il était une fois...

Quand j'étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour, j'avais un journal intime, il commencerait comme ça.

Il était une fois... ben moi, Cerise !

J'ai dix ans et demi et mon rêve, c'est de devenir romancière. Mon truc à moi pour raconter les histoires, c'est d'observer les gens, imaginer leur vie, leurs secrets.

On a tous un secret enfoui que l'on ne dit pas, qui fait de nous ce que nous sommes... En ce moment, avec les copines, on observe quelqu'un de vraiment mystérieux... »

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la saga des Carnets de Cerise. Avant toute chose, je dois vous avouer que, des bandes dessinées, je n'en lis pas souvent, faute de temps à y consacrer (je privilégie toujours ou presque les romans dans mes envies lecture) et faute de n'en avoir généralement aucune dans ma PAL aussi. Je sais, c'est fort regrettable. Mais tout récemment, ou plutôt il y a un an et demi au vu de mon retard colossal dans la rédaction de cette chronique, j'ai dévoré intégralité de cette série de bandes dessinées fabuleuses que sont Les Carnets de Cerise et j'en ai juste eu les larmes aux yeux et le c½ur palpitant tout du long. Je vous avertis d'avance : cette intégrale n'est constituée que de cinq tomes seulement alors pas d'excuses et je veux que vous me l'ajoutiez fissa à votre wishlist, c'est un ordre (c'est décidément l'hôpital qui se fout de la charité, mais bon...)-! Désormais, permettez-moi de vous introduire au monde absolument magnifique, chaleureux, plein de vie et de couleurs douces (on remercie pour tout cela Aurélie Neyret, dont les dessins sont juste é-pous-tou-flants ♥ J'en reste encore sans voix rien que d'y repenser) de l'adorable et résolument curieuse Cerise. Vous me suivez ?

Dans l'univers de la jeune et toute mignonne Cerise, peintures, mystère, poésie, tendresse, amour et belles rencontres (non, ceci n'est pas une pub pour Meetic, rassurez-vous !) vous attendent. Autrement dit, tout un programme qui a pour objectif de vous bouleverser et de vous faire grandir et mûrir, et ce peu importe votre âge, comme cela va être le cas pour la plus si petite Cerise au fil de ces cinq magnifiques tomes. En effet, le désir insatiable de cette dernière, en véritable petite romancière dans l'âme qu'elle est déjà à son jeune âge, de découvrir les secrets qui pèsent sur les habitants de son charmant petit village dans un premier temps en échafaudant des stratagèmes délirants pour percer à jour les mystères autour des personnages que nous allons croiser en cours de route va donner naissance à des amitiés profondément touchantes et sincères et à des révélations juste à couper le souffle. Même si l'on peut trouver notre inoubliable héroïne un peu trop fouineuse et cachottière par moments, comme a tendance à le penser sa maman contrariée (et souvent à raison !), il n'empêche que Cerise va véritablement sauver de leur torpeur et de leurs étouffants regrets les personnes à qui elle invente d'incroyables histoires de tourments et de passion en les contemplant depuis sa fenêtre. Et la plupart du temps, la réalité va se révéler plus extraordinaire et émotionnellement intense et poignante que la fiction que Cerise peut se faire dans sa tête au fur et à mesure de l'avancée de ses trépidantes enquêtes.

C'est simple : à chaque fin de tome, je me retrouvais avec le c½ur qui battait la chamade, les yeux qui picotent et un authentique sourire fendant mon visage en deux. Il faut dire que celui peint sur la frimousse de Cerise est si solaire ! La candeur, l'optimisme et la détermination farouche à aider les autres à aller de l'avant de cette protagoniste unique en son genre nous donne tout bonnement le coup de fouet (entre sites de rencontres et sado-masochisme, on est bien avec cette chronique - vous ne trouvez pas ?) nécessaire pour prendre les rênes de notre destin en main et affronter comme il se doit les nombreux démons qui peuvent nous hanter. Partir à l'aventure avec l'espiègle Cerise, que ce soit dans les méandres de la somptueuse forêt bordant son splendide petit hameau dont elle est indubitablement une invitée de marque, dans les recoins saisissants de sa ravissante bibliothèque municipale, entre les murs d'un spectaculaire manoir hanté ou en haut d'une majestueuse falaise surplombant la mer, cela fait toujours l'effet d'ouvrir un cadeau de Noël... en mille fois plus magique et enchanteur. On se sent le compagnon privilégié d'une petite fille pas comme les autres à laquelle on s'attache instantanément et qu'on n'a plus envie de quitter quand il est temps de se dire au revoir. En clair, un tome des Carnets de Cerise, c'est un pur délice de tous les instants !

Néanmoins, aussi formidable et ingénieuse soit-elle, heureusement que Cerise peut compter également sur ses deux meilleures amies de toujours (enfin, c'est tout comme), à savoir la compréhensive et patiente Lindsey et la tout-feu tout-flammes et franche Erika pour l'accompagner dans ses petits (grands) délires de mystères non élucidés qui s'avèrent in fine tout ce qu'il y a de plus réels. Certes, Cerise va sans le vouloir leur faire du mal à force de cachotteries et de négligence afin de pouvoir aller jusqu'au bout de ses périlleuses enquêtes menées généralement de façon pas très orthodoxe. Mais malgré cela, Lindsey et Erika resteront toujours à ses côtés pour la soutenir dans ses folies qui finiront par payer, tels deux piliers inébranlables dont on aurait tous bien besoin dans notre vie de tous les jours afin que nos épaules ne s'affaissent pas sous le poids colossal du fardeau écrasant que constitue notre passé entre autres. Car, même si Cerise n'est encore qu'une toute jeune enfant, elle a déjà des traumatismes qui sommeillent en depuis longtemps en elle et des blessures béantes qui se dévoilent petit à petit pour nous offrir un final magistral et extrêmement poignant à cette saga de BDs juste incontournables. Préparez vos mouchoirs, vous en aurez probablement besoin plus que jamais !

Pour conclure, je dirais que c'est cela qui m'a le plus scotchée avec Les Carnets de Cerise : ce crescendo de la souffrance et de l'amertume d'une toute jeune enfant au c½ur si innocent et généreux qui cache bien des cicatrices et des blessures qui saignent encore, presque imperceptible jusqu'au moment fatidique de l'explosion d'un chagrin enfoui tout au fond d'un petit être aux souvenirs bienheureux entachés de tristesse. C'est seulement à ce moment-là que l'on se rend compte qu'à l'instar des personnes profondément émouvantes et magnifiques que Cerise a aidé tout au long de son histoire singulière et d'une beauté sans nom, elle aussi a besoin qu'on lui panse la plaie béante qui pèse sur son c½ur et sur son âme d'enfant meurtrie et encore sous le choc d'un événement de son passé qui ne passe pas (et cela se comprend parfaitement). Cette révélation foudroyante, celles qui s'en suivent et l'épanchement du c½ur de notre petite Cerise, l'apaisement de son esprit aussi malicieux que tourmenté, ça a été la cerise sur le gâteau à mes yeux, et cette célèbre expression (qui donne aussi très faim, veuillez me pardonner) ne pouvait pas être mieux appropriée qu'ici. En effet, Les Carnets de Cerise, c'est un véritable régal, un tourbillon d'émotions qui vous emporte puis qui vous repose sacrément ébranlé sur la terre plus si ferme que ça après avoir vécu une telle aventure humaine. Personnellement, en refermant le dernier tome, en en arrivant à la toute dernière page, ultime pierre à l'édifice de ce que je considère d'ores et déjà comme un monument de la bande dessinée jeunesse française, j'ai véritablement senti une page, ou plutôt tout un chapitre entier, se tourner dans mon petit c½ur sensible, ainsi qu'un saisissant sentiment de libération et d'amour à l'état pur m'envelopper. Je remercie pour cela infiniment Joris Chamblain et Aurélie Neyret. Merci pour ce petit bijou que sont Les Carnets de Cerise, juste MERCI ! COUP DE FOUDRE ϟ Les aventures de Cerise m'ont touchée en plein c½ur ! Je suis séduite !

Nanette ♥

✓ - La douceur, la tendresse, l'incomparable et indescriptible beauté qui se dégagent de chaque planche. Quand dessins et scénario se marient aussi bien pour créer une telle symbiose, une telle magnificence à eux deux, c'est selon moi juste du grand art ! Un immense BRAVO !
- Les personnages, profondément humains et inoubliables. Ils se sont faits à coup sûr une place dans mon c½ur vibrant d'amour débordant pour eux ainsi que dans ma mémoire !


✗ - NADA, NIET, NIENTE ! Allez lire fissa cette série de BDs, que diable !
Tags : Fiche Lecture, Les Carnets de Cerise, Tome 1 ♥, Tome 2 ♥, Tome 3 ♥, Tome 4 ♥, Tome 5 ♥, Intégrale, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Collection métamorphose, Soleil Productions, 2012, 2013, 2014, 2016, 2017, France, Jeunesse, Bande dessinée, enfance, espièglerie, culot, audace, enquête, peinture, aventure, détective et romancière en herbe, passion, curiosité, secrets, mensonges, mystère, péripéties, amitié, famille, relation mère/fille, grandir, s'épanouir, rêves, animaux, gentillesse, bonté, générosité, humanité, tendresse, entraide, espoir, miracles, exploits, suspens, évasion, émerveillement, beauté des choses qui nous entourent, magie du quotidien, nature, saisons, éveil de conscience, sentiments, émotions, deuil, absence, introspection, nostalgie, pardon, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 19 août 2019 17:21

Modifié le dimanche 25 août 2019 10:27

FICHE LECTURE : La Voix des Ombres

FICHE LECTURE : La Voix des Ombres

• TITRE V.O. : A Skinful of Shadows.
• AUTRICE : Frances Hardinge.
• ANNÉE : 2017 (ROYAUME-UNI) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantasy - Gothique - Historique - Fantômes - Angleterre - Guerre civile - Souffrance - Soumission - Bestialité - Intelligence - Famille - Pouvoir - Cupidité - Religion - Politique - Croyances - Confiance - Alliances - Manipulation - Cruauté - Humour - Deuil - Culpabilité - Désarroi - Libre-arbitre - Survie - Courage - Ingéniosité - Féminisme...
• PAGES : 512.

La jeune Makepeace avait pourtant appris à se défendre contre les fantômes. Mais aujourd'hui, un esprit habite en elle. Il est sauvage, fort, en colère... et il est aussi son seul rempart contre la cruelle dynastie de son père. Dans un pays déchiré par la guerre, Makepeace va devoir faire un choix difficile : la liberté ou la vie.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui avait tout pour me plaire : écrit par l'autrice Frances Hardinge, véritable petit génie de la littérature jeunesse britannique actuelle, avec un titre qui me promettait une histoire tourmentée, mystérieuse et magnifiquement ténébreuse et enfin paré d'une couverture absolument magistrale, tout bonnement exquise, La Voix des Ombres s'annonçait d'ores et déjà comme une valeur sûre de ma bibliothèque avant même que je ne me plonge entre ses pages. Je remercie du fond du c½ur les éditions Gallimard jeunesse pour cet envoi résolument gothique et juste irrésistible et sans plus attendre, place à ma critique livresque sur cette petite pépite !

Ce que j'ai tout d'abord énormément aimé avec ce livre, c'est le fait que, tout comme avec le précédent roman de l'autrice, L'île aux mensonges (voir ma chronique ici), l'intrigue prend le temps de nous dévoiler ses divers atouts au fil des pages afin de mieux nous séduire. Comme je vous le disais précédemment, j'ai senti immédiatement que ce livre était fait pour moi, mais il a tout de même fallu que je le laisse m'embarquer, me prendre par la main et me mener à la baguette afin que j'en ressorte véritablement satisfaite. A mon sens, le pouvoir magique et indescriptible de Frances Hardinge, c'est celui de parvenir à inventer des histoires qui viennent à notre rencontre et qui se soucient de nous apprivoiser en nous délivrant leurs secrets un par un, telle une fleur qui se fanerait pétale par pétale pour finir à nue avec toute sa vulnérabilité visible au grand jour. C'est comme lorsque l'on fait la connaissance d'une personne nouvelle au sein de notre microcosme intime dans la vraie vie : on ne lui déballe pas le pot-aux-roses instantanément, il faut s'armer de patience et de compréhensions afin de construire un lien tenace et aussi évident que l'air que l'on respire qui résistera aux affres du temps et des changements qui peuvent s'opérer dans nos vies et en nous même. Eh bien, avec les deux titres de Frances Hardinge que j'ai lus jusqu'à présent, c'est exactement la même chose : il s'agit là d'un livre qui se savoure et qui ne s'en laisse pas conter. Il faut prendre la peine d'emprunter le sentier sinueux et semé d'embûches qu'il nous demande d'arpenter afin de véritablement en saisir toute la subtilité et la beauté. Et puis, très honnêtement, cela n'en rend la destination finale que plus épatante et éblouissante, croyez-moi. En clair, ce livre ne vous fera pas de cadeaux tout au long de la route que vous suivrez avec lui ; comme le personnage principal du récit qu'il vous propose de vivre, vous aurez l'impression étouffante, insoutenable que vous ne retrouverez jamais plus le chemin qui mène à la lumière et à la liberté. Vous aurez également la sensation très désagréable et angoissante d'évoluer au sein d'un univers extrêmement hostile et sombre semblable à une purée de pois indigeste et aveuglante. Rien ne vous facilitera la tâche de la lecture, qui s'en retrouvera dans un premier temps ralentie et fastidieuse et par la suite, votre tête vous paraîtra abriter de nombreux fantômes elle aussi, ce qui vous procurera un sentiment de panique et d'emprisonnement au sein de votre propre corps et esprit. Le titre V.O. traduit entre outre sublimement cet état d'ébriété et de trop-plein avec le terme "skinful" qui désigne une conséquente dose d'alcool ingurgité. A mon sens, c'est exactement l'effet que La Voix des Ombres produit sur nous le temps que nous restons entre ses pages : celui d'être constamment groggy, brinquebalé d'un événement marquant à un autre, et de perdre pour une période qui nous semble interminable nos repères. Difficile alors d'en trouver ce roman sympathique et d'y voir un énième ami d'encre et de papier à chérir de tout notre être. Et pourtant, c'est ainsi que j'ai fini par le considérer : comme une nouvelle âme s½ur indispensable au bon cours de mon existence, qui a su me faire capituler face à la puissance magnétique de son essence.

Qui plus est, notre association avec Makepeace, l'héroïne de cette grande et mémorable histoire, est purement et simplement inévitable : sa lutte contre les nombreux oppresseurs du libre-arbitre et de la vérité qui peuplent les bourgades anglaises de ce récit devient la nôtre. Selon moi, c'est cette jeune femme fictive mais aux motivations profondément palpables et solides qui fait la force de ce roman avant toute chose. Makepeace est en effet une protagoniste remarquable, qui grandit et apprend à faire ses armes au sein d'un monde dangereux, sans pitié et d'une famille tout ce qu'il y a de plus toxique et malsaine. Cette fillette de prime abord craintive (et il y a de quoi) mais résolue également dès le départ à se faire entendre va aiguiser son immense intelligence telle la plus fine des lames ou encore... le plus pointu des bâtons. Tout au long de l'intrigue, elle porte un regard extrêmement lucide et avisé sur son environnement direct comme plus large et ce que j'ai particulièrement apprécié dans sa façon d'agir, c'est le fait qu'elle ne fonce jamais tête baissée comme la plupart des héros et héroïnes des romans adolescents/young adult ont tendance à inévitablement le faire. Certes, notre héroïne va devoir prendre une pléthore de risques car les enjeux sont entre autres de taille mais elle va faire preuve d'une ingéniosité sans failles en considérant justement d'abord les défauts que ses divers plans peuvent avoir avant leur éventuelle réussite. Quand je vous parlais de patience et également de persévérance à mots couverts, car c'est en effet clairement la manière dont ce livre parvient à conquérir notre c½ur éprouvé, en persévérant de toutes ses forces sans jamais rechigner à l'effort, je peux vous affirmer sans me tromper que Makepeace est la championne dans ce domaine. Sa technique, c'est de courber l'échine devant l'ennemi dans un premier temps pour mieux triompher de lui par la suite, le tout sans malice ni malveillance aucune. Je vais éviter d'aller plus loin à ce sujet afin de ne pas vous gâcher la ravissante surprise que fut pour moi le caractère et la robustesse stupéfiante de Makepeace mais je dirais simplement que cette dernière m'a à proprement parler juste BLUFFÉE. S'ajoute à cela que sa grande sensibilité et générosité n'entrave en rien sa puissance féminine et qu'au passage, ce personnage est tout bonnement une allégorie de la force brute de la femme résolument DINGUE. Il faut le lire et le découvrir par soi-même pour le comprendre, je n'irai pas plus avant sur la question du féminisme flagrant et tout à fait inattendu de ce bouquin, plus que L'île aux mensonges en tout cas ; ça, c'est certain.

Pour ce qui est du reste des personnages, je n'ai pas grand chose à en dire car c'est véritablement Makepeace qui porte le récit et qui en est l'incontestable vedette. Cependant, pour ne pas trop vous en dévoiler, attendez-vous à ce qu'eux aussi vous surprennent et vous émeuvent intensément. Pour ma part, je suis tout simplement allée de surprise en surprise avec cette lecture et je ne vous cache pas que j'ai refermé le roman le c½ur serré avec l'envie que cela continue, que je ne quitte jamais Makepeace, son demi-frère aussi agaçant qu'attendrissant et attachant (si, si, c'est possible - mon esprit de contradiction, bonjour) James et l'ensemble des fantômes qui habitent les différentes boîtes crâniennes de membres de leur illustre et abominable famille. Je soulignerai par ailleurs que la note d'humour apportée par les personnages spectres est franchement bienvenue au vu de toute la tension qui pèse sur les épaules de l'héroïne et par extension de ce roman au cours du déroulement de l'intrigue. C'est simple : ces personnages qui ont tous leur importance au sein de la quête fondamentale de Makepeace pour le choix d'une vie insurgée et peu convenable pour une fille de son siècle, le dix-septième, sauront tour à tour vous faire rire, pleurer et vous exaspérer aussi par moments mais cela pour mieux vous faire prendre conscience de leur superbe évolution à chacun à la fin. L'alliance improbable entre Makepeace et les revenants qu'abrite son esprit permet également de mettre en avant l'extraordinaire humanité de la plume de Frances Hardinge, qui s'est révélée être une nouvelle fois un véritable régal : poétique, empreinte d'une saisissante et somptueuse mélancolie et toute en justesse et en sensibilité. Il n'y a rien à ajouter, c'est du grand art à l'état pur. Personnellement, j'aime à comparer (je me fatigue avec mes comparaisons à tout va mais je trouve quand même cela plus éloquent qu'une flopée de mots) son écriture à un bijou finement ciselé : impossible de ne pas rester bouche bée face à une telle merveille.

Pour conclure, je dirais qu'avec ce nouveau roman, Frances Hardinge nous prouve une fois de plus à quel point son apport à la littérature jeunesse actuelle est conséquent : ses généralement jeunes personnages apprennent à faire face à la monstruosité épouvantable du monde et à se frayer leur propre voie au milieu de toutes ces immondices, cette hypocrisie et de ce manque flagrant de décence et de bonté. Qui plus est, les figures centrales de ses récits sont féminines et savent se montrer redoutables et ingénieuses, sans avoir besoin d'un homme ou d'une quelconque romance superflue au bon enchaînement des événements pour les sauver, les faire vibrer ou les rendre dignes d'intérêt, et pour ça, je dis ALLÉLUIA, ENFIN ! Le seul petit regret que je peux avoir concernant La Voix des Ombres et dont j'ai sciemment évité de traiter au cours de ma chronique car ce point-là du roman me laisse encore sincèrement et assurément confuse, c'est le fait que la période historique durant laquelle il se déroule, à savoir le règne de Charles Ier et l'éclatement de la première révolution en Angleterre, qui en mènera à une deuxième et à l'avènement du fameux Cromwell (ce qui n'est tout de même pas rien, vous le concèderez), sert plus de toile de fond au récit qu'autre chose. Certes, Frances Hardinge nous appelle à émettre une réflexion éminemment passionnante et essentielle sur les thèmes particulièrement complexes de la religion et des machinations politiques ; cependant, je ne saurais vous expliquer pourquoi mais je reste convaincue que le roman aurait pu se passer à n'importe quelle époque que cela n'en aurait pas changé la substantifique moelle. Je ne sais si cela est une bonne chose ou non mais pour ma part, j'aurais voulu que le côté historique de l'ouvrage ait plus de poids dans l'intrigue, qu'on en apprenne plus sur le fonctionnement de la vie politique et sociale de cette période bien spécifique de l'Histoire de l'Angleterre. Mais il s'agit là de l'unique point noir que j'ai pu soulever, et encore, il s'en retrouve bien vite oublié face aux innombrables qualités de cette trame extrêmement bien ficelée et prenante, vous verrez. De mon côté, je ne suis absolument pas déçue de l'aventure ahurissante que ce roman m'a vivre et cela m'a résolument donné envie de découvrir le tout premier livre de cette remarquable autrice, Le Voyage de Mosca, même si la suite de ce dernier n'a jamais été traduite en français (coucou Gallimard jeunesse, c'est à vous que je m'adresse). Je remercie une fois de plus infiniment la maison d'édition pour cet envoi d'exception et j'espère sincèrement vous avoir persuadés de laisser leur chance aux romans de Frances Hardinge, ce sont là des expériences inoubliables de lecture à ne pas louper ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, La Voix des Ombres, Littérature britannique, Frances Hardinge, 2017, 2019, Jeunesse, fantasy, historique, fantômes, Angleterre ♥, guerre civile, souffrance, soumission, bestialité, intelligence, famille, pouvoir, cupidité, religion, politique, croyances, confiance, alliances, humour, deuil, culpabilité, désarroi, libre-arbitre, survie, courage, ingéniosité, féminisme, manipulation, cruauté, roman gothique, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 09 août 2019 05:18

Modifié le samedi 10 août 2019 06:53

FICHE LECTURE : X ou Y

FICHE LECTURE : X ou Y

Sortie prévue le 23 octobre 2019.

• AUTRICE : Séverine de la Croix.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young adult.
• THÈMES : Adolescence - Deuil - Traumatisme - Alcoolisme - Violence - Vie détruite - Famille brisée - Reconstruction - Renaissance - Quête d'identité - Secret - Solitude - Puberté - Rencontres - Amitié - Complicité - Humour - Amour - Pardon...
• PAGES : 243.

Résumé indisponible pour le moment. Il faudra attendre octobre pour découvrir de quoi il en retourne ;)

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un livre lu dans le cadre de l'opération Explorateurs Young Adult du site lecteurs.com que je remercie au passage infiniment de m'avoir sélectionnée et envoyé ce roman que je ne connaissais ni d'Eve, ni d'Adam jusqu'à présent. En même temps, rien d'étonnant au vu du fait que ce roman ne sort officiellement que le 23 octobre à l'occasion de la rentrée littéraire. N'hésitez pas à noter cette date dans vos agendas si jamais ma chronique vous donne envie de vous le procurer le jour J d'une quelconque façon ! Pour ma part, je remercie une fois de plus lecteurs.com pour leur générosité et j'ajouterais que cela fait près d'un an que ce site me permet de faire beaucoup de belles découvertes littéraires mais pas que (voir ma chronique du film Aïlo - Une odyssée en Laponie ici). Ce livre, X ou Y, en fait assurément partie ; cependant, mon avis sur ce dernier est bien plus mitigé que pour les précédentes expériences livresques que j'ai pu faire grâce au site. Je m'en vais de ce pas vous expliquer pourquoi.

Commençons si vous le voulez bien par le gros point positif de ce roman selon moi : il se lit extrêmement bien. Je ne sais pas vous mais personnellement, je n'aime pas qu'une lecture s'étale sur plusieurs jours. De mon côté, il faut que cela aille vite et bien. Cette déclaration peut sembler aller en totale contradiction avec le fait avéré que j'adore dévorer des pavés de 500 pages et plus mais l'un n'empêche pas l'autre à mes yeux, dans le sens où si l'écriture est fluide, entraînante, si les chapitres sont courts ou à tout le moins découpés correctement, d'après le même modèle, sans qu'il y ait de disparités, et si la pagination est suffisamment aérée, cela passe tout seul. Il faut aussi que les caractères du texte soient d'une taille convenable pour de petits yeux fatigués comme les miens (#teamlunettesdepuisquejaitroisansetquelques). Ce roman coche sans problème toutes ces cases et qui plus est, pour ceux à qui cela importe, il ne fait que 243 pages précisément. Pas de grosse pavasse indigeste en vue donc mais plutôt un joli petit récit tout ce qu'il y a de plus addictif qui s'engloutit à vitesse grand V et parfait pour mettre fin à une frustrante panne de lecture ou en guise de transition entre deux lectures laborieuses et conséquentes. Pour ma part, j'ai commencé ce bouquin un soir vers dix-huit heures et je l'ai fini à vingt-trois heures, sachant que j'avais fait deux longues pauses de près d'une heure chacune au cours de la soirée. En clair, je n'avais pas dévoré un roman aussi rapidement depuis longtemps et je peux vous garantir que ce type de lecture express (mais intense émotionnellement parlant malgré tout), cela fait un bien fou.

Un autre atout indéniable, flagrant de ce livre, ce sont ses personnages, en particulier Camille, Thomas, Sonia et Marc. Camille est une héroïne d'un courage sans failles, qui encaisse tout ce que la vie lui balance comme épreuves insurmontables pour le commun des mortels sans broncher et sa capacité à pardonner est tout bonnement admirable, exemplaire. Thomas, c'est le petit copain dont toutes et tous rêveraient : gentil, compréhensif, patient, à l'écoute... A l'image de son formidable père Marc, il a un c½ur en or massif. Ce garçon, c'est un véritable rêve éveillé en somme. Quant à Sonia, c'est la meilleure amie de choc, fidèle au poste à chaque instant, heureux comme mauvais. Elle est drôle, farouche, audacieuse, bref, tout simplement éblouissante et sa complicité instantanée avec Camille est extrêmement touchante. Même le personnage censé être tout à fait détestable de M. Bertholot est parvenu à m'émouvoir alors que c'était loin d'être gagné à la base. C'est vous dire à quel point ce roman est pétri d'humanité et de sincérité et l'autrice avait à mon sens les meilleures des intentions en l'écrivant. Et pourtant...

Passons désormais justement à ce qui fâche, à savoir tout d'abord ma méprise concernant l'interprétation du titre de ce roman, X ou Y. Si vous aussi vous pensiez, comme j'ai également pu le faire avant de véritablement me plonger dans la lecture de ce livre, qu'X ou Y fait directement référence à la question épineuse mais nécessaire à se poser et à considérer comme existante de la transsexualité, sachez que vous vous trompiez lourdement. Personnellement, moi qui m'attendais à un récit bouleversant et qui change la vie et notre perception du monde et des autres sur l'identité sexuelle et l'acceptation de soi, j'ai été amèrement déçue. Certes, Séverine de la Croix aborde dans son texte des thématiques dures et importantes mais la façon dont elle le fait m'a pour ainsi dire particulièrement déroutée. Afin de ne pas trop m'étendre sur le sujet, je vous dirais simplement qu'X ou Y, c'est un mélange assez détonant et surprenant entre le film She's the man pour le principe de départ, et de drama à la Grey's Anatomy et autres séries télévisées contemporaines qui cartonnent depuis un moment déjà, le tout saupoudré d'une bonne dose de désir adolescent et de la magie euphorisante et dégoulinante de bons sentiments du premier amour. Vous l'aurez compris, impossible de s'ennuyer avec une intrigue concoctée avec de tels ingrédients qui ne cesseront jamais de trouver leur public mais pour ma part, la mayonnaise n'a pas vraiment prise avec moi. En outre, j'ai trouvé qu'il manquait trop souvent de réelle crédibilité à ce scénario explosif et haletant pour véritablement me happer et me transcender. Après, j'ai bien conscience que la réalité dépasse fréquemment la fiction, et que cela atteint parfois des pics d'impensabilité qui nous coupent le souffle d'effarement. Cependant, cette certitude n'a pas réussi à me convaincre entièrement de me laisser embarquer par ce récit mouvementé. Toutefois, ce n'est là que mon humble opinion, je ne le répèterai jamais assez.

Dernier point négatif à souligner mais sur ce coup-là, je vais prendre des pincettes car, comme vous l'aurez sans doute compris en ayant pris connaissance de la date de sortie officielle de ce roman en tout début d'article, j'en ai lu en réalité les ENC, soit les épreuves non corrigées et non la version finalisée : les nombreuses coquilles que l'on rencontre dans ce livre, surtout durant la lecture des 100 premières pages. Ça, passe encore mais ce que je ne pardonne pas en revanche, c'est le changement de prénom de la mère du personnage principal en cours de route par exemple. J'avais vraiment l'impression à ce moment-là de lire un texte de bâclé et de mal fignolé qui ne prend pas son lecteur tout à fait au sérieux. Cela provoquait un effet "brouillon" très désagréable à mon sens. Néanmoins, ce qui m'a horripilée plus qu'autre chose, c'est le langage SMS fréquemment employé au cours de l'intrigue pour retranscrire les messages que s'envoient les différents personnages. Je sais que vous allez me prendre pour une mamie de la vieille école en disant cela mais, si tous les "jeunes" (dire que je m'exclus déjà de cette tranche d'âge alors que j'en fais encore partie...) rédigent à l'heure actuelle L'INTÉGRALITÉ de leurs textos comme ceux de cette histoire le font alors au secours ! Et encore, ce qui m'a véritablement le plus dérangée, ce n'est pas que l'orthographe soit purement et simplement atroce à lire lors de ces interludes cellulaires mais plutôt le fait que cet outrage à la langue française puissance dix mille n'était pas DU TOUT raccord avec la personnalité de la plupart des dits personnages, avec ce qui se dégageait intrinsèquement d'eux. Bref, tout ça pour dire que j'ai trouvé ça dommage de renvoyer cette image là des adolescents, mièvres sur les bords et insouciants de tout, même de leur français, alors que Thomas est censé être un crac en la matière, justement. Je sais bien que ce problème est réel, cette mode à écrire constamment en abrégé au point de presque en oublier l'orthographe des mots, mais que voulez-vous, cela me met hors de moi à chaque fois que je croise cela dans une fiction, ce qui arrive assez souvent en fin de compte, pour mon plus grand malheur. Pour en revenir à X ou Y en soi, j'ai in fine beaucoup de regrets par rapport à ce roman. Je n'arrive pas à poser le doigt dessus mais pour résumer très, très grossièrement mon ressenti sur ce livre, j'ai trouvé cette histoire très agréable à lire mais il en aurait fallu bien plus pour véritablement me séduire.

Pour conclure, je dirais que X ou Y est un roman YA qui se lit extrêmement bien, que l'autrice a un style d'écriture très naturel, plaisant et contemporain. Cependant, j'attendais mieux de ce roman et surtout radicalement autre chose. J'escomptais un roman pour ados/jeunes adultes qui traite enfin avec justesse, sensibilité et profondeur de la transsexualité, qui soit en clair au c½ur des interrogations de notre monde actuel, mais ce n'est pas pour maintenant, on dirait. Malgré le fait que j'étais carrément à côté de la plaque en matière d'expectations concernant ce roman (pour ma gouverne, le titre est assez trompeur, voire presque mensonger, et le livre n'a pas encore de quatrième de couverture - je ne pouvais donc qu'être dans le flou total lorsque j'ai reçu cet ouvrage), j'ai su bien apprécier ma lecture, même si les quelques facilités dans le schéma narratif et ce melting-pot improbable de tout ce qui marche depuis plusieurs années au niveau des livres et séries à succès laissent un peu à désirer au bout du compte. Je pense tout simplement que je suis de moins en moins indulgente face à tout ce qui est teen drama, et notamment à la française. Je ne suis pas cocorico pour deux sous à ce niveau-là mais j'avoue que ça a franchement du mal à passer. Après, libre à vous de vous faire votre propre opinion de ce roman ! Pour ma part, cela reste une bonne lecture qui frise parfois le très bon, qui aurait pu se démarquer et qui en avait le potentiel avec entre autres de petites étincelles de génie en terme d'écriture, de poésie, de philosophie et d'élaboration des personnages à certains moments mais qui reste in fine sans grand plus. ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, lecteurs.com, X ou Y, éditions du Rocher, Séverine de la Croix, 2019, Littérature française, Young adult, adolescence, deuil, traumatisme, alcoolisme, violence, vie détruite, famille brisée, reconstruction, renaissance, quête d'identité, secret, solitude, puberté, rencontres, amitié, complicité, humour, Amour ♥., pardon, Bonne/très bonne lecture
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#Posté le dimanche 04 août 2019 11:02

Modifié le lundi 05 août 2019 10:06

FICHE LECTURE : 21 printemps comme un million d'années

FICHE LECTURE : 21 printemps comme un million d'années

• AUTRICE : Camille Brissot.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young adult.
• THÈMES : Amitié - Maladie - Deuil - Souvenirs - Hôpital - Combat - Courage - Leçon de vie - Espoir - Espièglerie - Spontanéité - Bonheur - Émerveillement - Personne extraordinaire - Beauté du quotidien - Complicité - Partage - Humour - Aller de l'avant - Prendre des risques - Grandir - S'épanouir...
• PAGES : 221.

Que feriez-vous si vous appreniez qu'il vous reste peu de temps à vivre ? Le nouveau roman young adult de Camille Brissot.

Victor et Juliette. Amis depuis toujours, ils se connaissent par c½ur. Elle fait tellement partie de sa vie qu'elle habite presque chez lui, il sait décrypter le moindre de ses éclats d'humeur, bons ou mauvais. Car Juliette est difficile à saisir, toujours en mouvement. Elle est capable de partir seule au bord de l'océan sur un coup de tête, et de revenir comme si de rien n'était, avec ses secrets. Elle vit intensément, sans penser à l'après, et Victor la suit, l'attend, prêt à la rattraper si elle trébuche. Cette histoire, Victor la raconte à une bande de filles très jeunes qui l'écoutent les yeux écarquillés. Elles ont connu Juliette à l'hôpital et veulent tout savoir de celle qui sera à jamais leur héroïne...

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un livre au titre juste magnifique (n'êtes-vous pas d'accord avec moi ?) et qui promettait de l'être tout autant, j'ai nommé 21 printemps comme un million d'années de Camille Brissot. Je remercie infiniment les éditions Syros pour l'envoi de ce merveilleux roman que j'ai trouvé pour ma part tout bonnement bouleversant et inoubliable !

Pour commencer, un aspect de l'intrigue qui m'a énormément plu, c'est sa narration, singulière et émouvante : l'histoire nous est contée de façon fragmentée, le récit reposant sur la seule mémoire de Victor, le protagoniste principal masculin. L'autrice laisse ainsi la parole à l'un de ses personnages centraux et cela rend le témoignage de ce dernier d'autant plus touchant, crédible et authentique car il nous le livre avec ses propres mots, sa propre façon de s'exprimer et de se souvenir, avec ses nombreuses hésitations et trous noirs. On a l'impression de l'avoir véritablement en face de nous, ce jeune homme encore fortement ébranlé par la tornade qui est passée dans sa vie et qui en est ressortie tout aussi vite et, me concernant, j'ai littéralement bu ses paroles pleines de souffrance mais aussi de sagesse et de vérité. Les pages défilent sans que l'on ait le temps de bien réaliser ce qui nous arrive. Ce roman est juste percutant, saisissant, transcendant. Il regorge de vitalité et d'espoir. Au vu de sa couverture digne d'une nuit étoilée, j'aime à le comparer à une étoile filante. On ne prend véritablement conscience de sa beauté et de sa force que quand on le referme. Il produit sur nous un effet résolument foudroyant et marquant.

Pour ce qui est des personnages, impossible de ne pas ressentir une profonde empathie, un puissant lien de connivence envers eux. Au fond, ces deux jeunes adultes que sont Victor et Juliette pourraient être n'importe qui, de la famille, des amis, des connaissances, voire nous-même. Ils nous ressemblent de façon intrinsèque et c'est ce qui rend notre identification avec eux deux si aisée et possible. De nombreux aspects de leur personnalité et de leur existence respective nous correspondent et correspondent également au quotidien de tout un chacun, ce qui nous permet de nous sentir beaucoup plus proches d'eux, comme s'ils étaient tangibles, palpables, comme si l'on avait traversé toutes les épreuves qu'ils doivent surmonter au fil des réminiscences de Victor à leur côté. Personnellement, je me suis autant reconnue en Juliette qu'en Victor. L'une est une Héroïne avec un grand H qui sait savourer la magnificence de chaque petit instant, une véritable boule d'énergie, aussi étincelante et époustouflante que les feux d'artifices, explosions de couleurs, de sons et de lumières qu'elle chérit inconditionnellement - et on a beau savoir dès le départ ce qu'il est advenu d'elle, elle brille par sa présence, elle est le c½ur battant de ce roman ; l'autre est un jeune homme tourmenté, prêt à tous les sacrifices pour ceux qu'il aime, loyal, dévoué, en clair le parfait confident, calme, serein et à l'écoute pour un petit bout de femme au tempérament de feu et à la malice incorrigible incapable de se poser, menant une vie à cent à l'heure et relevant tous les défis qu'elle croise sur sa route tumultueuse. Cependant, ils ont autant besoin l'un que de l'autre et je dirais même que celui de Victor à l'égard de Juliette est viscéral. Notre narrateur, contrairement à sa meilleure amie qui lui est si chère, a en effet justement beaucoup de mal à prendre des risques, à aller de l'avant, à placer ses rêves et ses envies avant ceux des autres. Ce personnage craintif face à l'incertitude déroutante de l'existence et à l'abnégation sans failles m'a profondément ému dans sa fragilité et dans son combat de tous les jours contre le chagrin dévorant et la mélancolie écrasante qui menacent de le submerger. Le soleil et la lune en somme, parfaitement assortis, qui nous éblouissent instantanément. Et, si jamais vous laissez sa chance à ce livre, vous pourrez constater que cela vaut pour l'ensemble du microcosme qui évolue autour d'eux deux. Tous les personnages de ce livre, et je dis bien TOUS, entrent dans notre c½ur sans préambule pour ne plus jamais en ressortir. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne pas vous gâcher la très agréable et renversante surprise que fut pour moi 21 printemps comme un million d'années mais, pour avoir conseillé ce roman à une amie qui était en panne de lecture depuis des lustres (j'exagère à peine), celui-ci a été pour elle une véritable révélation, LE livre qui lui a fait retrouver le goût de lire et de s'émerveiller des plus petites choses que nous pouvons rencontrer au cours de nos vies. Et rien ne peut me faire plus plaisir en tant que lectrice et blogueuse passionnée que d'avoir su conseiller le bon livre à la bonne personne, d'avoir été l'élément déclencheur d'un moment de pure magie, même atrocement éphémère comme dans le cas présent, pour quelqu'un. J'espère sincèrement que Juliette, Victor et tous les bons comme mauvais moments qu'ils ont partagés ensemble et avec leurs proches sauront vous toucher en plein c½ur et vous rappeler à quel point la vie et ce qu'elle a à nous offrir est précieuse.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger dans la lecture de ce roman pétri d'humanité et extrêmement inspirant. Il est certes court mais je peux vous assurer que son impact sur quiconque l'ouvre et le laisse lui conter son histoire est d'une puissance sans égale, je suis là pour en témoigner. 21 printemps comme un million d'années nous donne une magnifique leçon d'amitié et d'amour de la vie et de ses grands mystères, de ses instants de grâce, de ses petits miracles qui changent tout qui restera gravée dans ma mémoire à tout jamais. Je suis extrêmement contente et reconnaissante aux éditions Syros d'avoir pu découvrir avec ce titre la plume pétillante et lumineuse, assurément accrocheuse et entraînante, fascinante de Camille Brissot qui, je peux vous le garantir, est une autrice à suivre de très près. Pour ma part, c'est ce que je compte bien faire et, en attendant le prochain coup d'éclat de cette jeune écrivaine française de grand talent, je vais me blottir dans le souvenir indélébile et somptueux que ce roman m'a donné afin de ressentir encore l'empreinte si réconfortante et bienveillante, positive qu'il a laissé sur moi. ★★★★★

Nanette ♥

« Mais c'est quoi, le temps, au fond ? Est-ce qu'on en profite plus quand on en a moins? Et pourquoi est-ce qu'on a l'impression que c'est un contenant vide, un truc qu'on doit absolument remplir pour qu'il prenne de la valeur ? Est-ce qu'il n'est pas précieux par nature ? Une heure à réfléchir, allongée dans son lit, ça vaudrait moins qu'une heure à boire des cocktails sur le pont d'un yacht ? »
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#Posté le jeudi 01 août 2019 11:11

Modifié le vendredi 02 août 2019 08:17

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