
FILM DE GUERRE | 2017 | RÉALISÉ PAR CHRISTOPHER NOLAN | 2 H 04 | SECONDE GUERRE MONDIALE, ARMEE ANGLAISE, ALLIES, DRAME, SAUVETAGE, COMBATS AERIENS, EVENEMENT DECISIF | AVEC FIONN WHITEHEAD, TOM GLYNN-CARNEY, MARK RYLANCE, TOM HARDY, CILLIAN MURPHY, HARRY STYLES, KENNETH BRANAGH...
➜ Au début de la Seconde Guerre mondiale, en mai 1940, environ 400 000 soldats britanniques et français se retrouvent encerclés par les troupes allemandes dans la poche de Dunkerque. L'Opération Dynamo est mise en place pour évacuer le Corps expéditionnaire britannique (CEB) vers l'Angleterre.
L'histoire s'intéresse aux destins croisés des soldats, pilotes, marins et civils anglais durant l'Opération Dynamo. Alors que le CEB est évacué par le port et les plages de Dunkerque, trois soldats britanniques, avec un peu d'ingéniosité et de chance, arrivent à embarquer sous les bombardements. Un périple bien plus grand les attend : la traversée du détroit.
L'histoire s'intéresse aux destins croisés des soldats, pilotes, marins et civils anglais durant l'Opération Dynamo. Alors que le CEB est évacué par le port et les plages de Dunkerque, trois soldats britanniques, avec un peu d'ingéniosité et de chance, arrivent à embarquer sous les bombardements. Un périple bien plus grand les attend : la traversée du détroit.
ஜ MON AVIS :
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Dunkerque signé par le grand Christopher Nolan, dont j'avais notamment juste adoré les précédents chefs-d'½uvre Inception et Interstellar. Il me tardait donc de voir ce qu'il allait nous proposer avec cette adaptation sur grand écran de ce moment indéniablement décisif de notre Histoire... et bon sang, quelle déception !
Très sincèrement, je m'attendais à ce que ce film soit un coup de foudre, une révélation, et il n'en fut rien. Je dirais même qu'à l'inverse, en le regardant, j'avais la sensation extrêmement désagréable et dérangeante d'être complètement en dehors du film tout du long. Pour être tout à fait franche avec vous, je me demande comment j'ai fait pour tenir les 1 h 47 que dure très exactement ce film car ce fut long mes amis, ce fut interminablement long, avant que toute cette folle exfiltration n'en arrive enfin à son dénouement qui fut de mon côté tout aussi décevant et fade que le reste.
Au fond, l'image qui correspondrait le mieux à mon ressenti vis-à-vis de ce long-métrage, c'est un soufflé fort appétissant et savoureux en apparence qui retombe instantanément une fois que l'on s'en est approché d'un peu trop près afin d'en découvrir toutes les qualités pour les yeux et les papilles, qui s'apparenteraient plutôt ici à de jolis artifices qui ne convainquent guère sur la durée tant ils ne parviennent pas à nous dissimuler le vide intersidéral de notre soufflé bien enrobé. Car oui, Dunkerque est une authentique réussite en matière d'esthétisme, de visuels grandioses et d'effets spéciaux spectaculaires. En même temps, avec Nolan, on s'attend toujours à du WAW, donc cela n'a rien d'étonnant. Pas de mauvaise surprise de ce côté-là donc, au contraire. Cependant, un film ne se résume pas qu'à son aspect technique, aussi travaillé et soigné soit-il. Ce serait beaucoup trop simple, sinon. Dans le cas présent, Dunkerque m'a éblouie par ses décors, son incroyable colorimétrie essentiellement dans les tons de bleu et de gris absolument magnifique, sa photographie impeccable. Mais niveau émotions, comment vous dire... Cela ne l'a clairement pas fait. En toute honnêteté, je comprends tout à fait la démarche qu'a entreprise Nolan, les choix scénaristiques qu'il a opérés, avec entre autres cette volonté de conserver l'anonymat des nombreux protagonistes de ce récit car au fond, ces soldats héros de l'ombre nous restent aujourd'hui encore totalement inconnus, ce qui ne signifie pas pour autant que nous ne devons pas nous montrer reconnaissants pour ce qu'ils ont fait, le véritable exploit qu'ils ont accompli et qui nous permet d'être qui nous sommes aujourd'hui, des Français libérés de la domination allemande. Néanmoins, cette profusion impressionnante de figurants et cet anonymat assumé m'ont pour ma part totalement déroutée et cette absence d'informations sur le passif des personnages, sur leur vie, leurs sentiments m'a empêché de m'attacher à eux et même de ressentir quoique ce soit à leur encontre. Résultat, je me suis sentie extrêmement coupable et mal à l'aise de ne pas parvenir à me soucier suffisamment de leur sort pour véritablement accrocher avec le propos du film. Un autre point qui m'a profondément dérangé, c'est le cruel manque de dialogues. Encore une fois, je comprends l'intérêt de laisser les images, juste somptueuses au demeurant, parler à la place des personnages à certains moments-clés mais pas durant l'intégralité du film ou presque. Ici, cela a fait clairement ressortir l'absence d'un réel fil rouge conducteur et m'a d'autant plus donné envie d'éteindre ma télévision à de nombreuses prises tant je me sentais confuse et ennuyée (dans les deux sens du terme) face à ce que je regardais. In fine, Dunkerque n'aura su capter mon attention à aucun moment donné. La musique de Hans Zimmer est parfois parvenue à me sortir de ma torpeur mais là encore, j'ai été désappointée de constater à quel point cette bande soundtrack, que l'on doit pourtant à l'un des compositeurs de musiques de films les plus prodigieux de notre époque, était peu mémorable. Certes, elle accompagne à merveille le propos du film lors de certaines scènes clés qui font résolument montrer le suspens d'un cran mais ça s'en arrête là.
D'ailleurs, ma critique assurément négative touche à sa fin elle aussi. Vous l'aurez certainement compris je pense, mais Dunkerque aura été de mon côté un flop total. Malgré son casting cinq étoiles, qui au passage est très mal mis en avant, et ses aspects techniques de toute beauté qui méritaient sans aucun doute leurs Oscars, ce film reste à mes yeux tout ce qu'il y a de plus plat, fade et sans intérêt. Autrement dit, la chute a fait mal, très mal. Croyez-m'en bien qu'il m'en coûte de terminer mon article dédié à ce film sur cette note. ★★★★★
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Dunkerque signé par le grand Christopher Nolan, dont j'avais notamment juste adoré les précédents chefs-d'½uvre Inception et Interstellar. Il me tardait donc de voir ce qu'il allait nous proposer avec cette adaptation sur grand écran de ce moment indéniablement décisif de notre Histoire... et bon sang, quelle déception !
Très sincèrement, je m'attendais à ce que ce film soit un coup de foudre, une révélation, et il n'en fut rien. Je dirais même qu'à l'inverse, en le regardant, j'avais la sensation extrêmement désagréable et dérangeante d'être complètement en dehors du film tout du long. Pour être tout à fait franche avec vous, je me demande comment j'ai fait pour tenir les 1 h 47 que dure très exactement ce film car ce fut long mes amis, ce fut interminablement long, avant que toute cette folle exfiltration n'en arrive enfin à son dénouement qui fut de mon côté tout aussi décevant et fade que le reste.
Au fond, l'image qui correspondrait le mieux à mon ressenti vis-à-vis de ce long-métrage, c'est un soufflé fort appétissant et savoureux en apparence qui retombe instantanément une fois que l'on s'en est approché d'un peu trop près afin d'en découvrir toutes les qualités pour les yeux et les papilles, qui s'apparenteraient plutôt ici à de jolis artifices qui ne convainquent guère sur la durée tant ils ne parviennent pas à nous dissimuler le vide intersidéral de notre soufflé bien enrobé. Car oui, Dunkerque est une authentique réussite en matière d'esthétisme, de visuels grandioses et d'effets spéciaux spectaculaires. En même temps, avec Nolan, on s'attend toujours à du WAW, donc cela n'a rien d'étonnant. Pas de mauvaise surprise de ce côté-là donc, au contraire. Cependant, un film ne se résume pas qu'à son aspect technique, aussi travaillé et soigné soit-il. Ce serait beaucoup trop simple, sinon. Dans le cas présent, Dunkerque m'a éblouie par ses décors, son incroyable colorimétrie essentiellement dans les tons de bleu et de gris absolument magnifique, sa photographie impeccable. Mais niveau émotions, comment vous dire... Cela ne l'a clairement pas fait. En toute honnêteté, je comprends tout à fait la démarche qu'a entreprise Nolan, les choix scénaristiques qu'il a opérés, avec entre autres cette volonté de conserver l'anonymat des nombreux protagonistes de ce récit car au fond, ces soldats héros de l'ombre nous restent aujourd'hui encore totalement inconnus, ce qui ne signifie pas pour autant que nous ne devons pas nous montrer reconnaissants pour ce qu'ils ont fait, le véritable exploit qu'ils ont accompli et qui nous permet d'être qui nous sommes aujourd'hui, des Français libérés de la domination allemande. Néanmoins, cette profusion impressionnante de figurants et cet anonymat assumé m'ont pour ma part totalement déroutée et cette absence d'informations sur le passif des personnages, sur leur vie, leurs sentiments m'a empêché de m'attacher à eux et même de ressentir quoique ce soit à leur encontre. Résultat, je me suis sentie extrêmement coupable et mal à l'aise de ne pas parvenir à me soucier suffisamment de leur sort pour véritablement accrocher avec le propos du film. Un autre point qui m'a profondément dérangé, c'est le cruel manque de dialogues. Encore une fois, je comprends l'intérêt de laisser les images, juste somptueuses au demeurant, parler à la place des personnages à certains moments-clés mais pas durant l'intégralité du film ou presque. Ici, cela a fait clairement ressortir l'absence d'un réel fil rouge conducteur et m'a d'autant plus donné envie d'éteindre ma télévision à de nombreuses prises tant je me sentais confuse et ennuyée (dans les deux sens du terme) face à ce que je regardais. In fine, Dunkerque n'aura su capter mon attention à aucun moment donné. La musique de Hans Zimmer est parfois parvenue à me sortir de ma torpeur mais là encore, j'ai été désappointée de constater à quel point cette bande soundtrack, que l'on doit pourtant à l'un des compositeurs de musiques de films les plus prodigieux de notre époque, était peu mémorable. Certes, elle accompagne à merveille le propos du film lors de certaines scènes clés qui font résolument montrer le suspens d'un cran mais ça s'en arrête là.
D'ailleurs, ma critique assurément négative touche à sa fin elle aussi. Vous l'aurez certainement compris je pense, mais Dunkerque aura été de mon côté un flop total. Malgré son casting cinq étoiles, qui au passage est très mal mis en avant, et ses aspects techniques de toute beauté qui méritaient sans aucun doute leurs Oscars, ce film reste à mes yeux tout ce qu'il y a de plus plat, fade et sans intérêt. Autrement dit, la chute a fait mal, très mal. Croyez-m'en bien qu'il m'en coûte de terminer mon article dédié à ce film sur cette note. ★★★★★
Nanette ♥
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