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FICHE LECTURE : The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters

FICHE LECTURE : The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters
• TITRE VO : The Wicked Deep.
• AUTRICE : Shea Earnshaw.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, YA.
• THÈMES : Sorcières, famille, dix-neuvième siècle, vengeance, malédiction, s½urs, condamnation à mort, injustice, cruauté, différence, été, méfiance, dangers, résurrection, immortalité, secret, mensonge, magie, deuil, souffrance, poids du passé, avancer, aimer, amour, romance...
• PAGES : 381.

C'est une histoire de vengeance... Il y a près de deux siècles, Marguerite, Aurora et Hazel Swan, trois jeunes femmes belles, libres et indépendantes, furent accusées de sorcellerie par les habitants de la ville de Sparrow. Des pierres accrochées aux chevilles, les trois s½urs furent noyées. Exécutées. Depuis ce jour, chaque année au mois de juin, les s½urs Swan sortent des eaux de la baie pour choisir trois jeunes filles, trois hôtes. Dans le corps de ces adolescentes, Marguerite, Aurora et Hazel reviennent se venger. Et cette année encore, Penny le sait, alors que les touristes afflueront, on retrouvera des cadavres de jeunes hommes sur la plage... Car cette malédiction, rien ne semble pouvoir l'arrêter.

Une fiction d'une force envoûtante aux frontières de la sorcellerie et de la magie. Êtes-vous prêts à rencontrer les Swan Sisters ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters par Shea Earnshaw, ou l'un des cadeaux que j'avais reçus à Noël et qui m'attendait sagement dans ma PAL.

Qui plus est, je mourais d'envie de l'en sortir et cela a pu enfin être chose faite grâce à cette période de confinement qui m'a accordé le temps nécessaire pour découvrir ce roman qui me tentait tant comme il se doit... et in fine, je pense sincèrement que ce livre aurait mieux fait de poireauter encore un peu dans ma bibliothèque. Pour toujours et à jamais, même, ne faisons pas nos langues de bois. En effet, je ressors indéniablement mitigée, pour ne pas dire déçue de cette lecture dont j'attendais tout bonnement autre chose. Pourtant, la première partie de l'intrigue m'avait totalement emballée et augurait un retentissant coup de c½ur. Puis est venue la seconde moitié du récit avec ce climax que j'aurais dû résolument sentir venir et dont la nature ne m'a pour autant pas un instant effleuré l'esprit. Et là mes amis... Ce fut le drame.

Je sais que mes propos vous semblent pour le moment extrêmement obscurs, tout comme l'est l'atmosphère de ce roman soit dit en passant, mais c'est pour mieux refléter l'état de tourmente et de profond désarroi dans lequel je me trouve actuellement en rédigeant ces lignes à chaud.

Reprenons depuis le début et commençons donc par le commencement : ce roman très alléchant (et au travail d'édition purement et simplement magnifique, il est important de le souligner) me promettait une ambiance halloweenesque en été, des meurtres et un mystère d'une épaisseur telle qu'on aurait pu le fendre au couteau pour reprendre l'expression anglophone tout à fait adéquate dans le cas présent.

À ce niveau là, je n'ai définitivement rien à redire : le roman est haletant à souhait et il s'en dégage un authentique je-ne-sais-quoi, un charme certain, une irrésistible saveur de brouillard et de soleil mêlés, pour ne pas dire une véritable personnalité, comme si la ville fictive de Sparrow en soi était un personnage à part entière du récit et au fond, c'est ce qu'elle est. Pour ma part, malgré les terribles événements qui s'y déroulaient, je n'avais absolument pas envie d'en être délogée tant j'étais moi aussi irrémédiablement envoûtée par l'aura assurément indescriptible qui émanait de cet endroit pas comme les autres ployant inlassablement les épaules (autant continuer dans la personnification) d'un bien lourd passif. Je dirais même que j'avais le désir impérieux de sauver cette ville, de la protéger, de lui pardonner malgré le crime qu'elle avait vu commettre en ses eaux presque deux cent ans auparavant.

Je n'ai également rien à reprocher à l'écriture de l'autrice, d'une fluidité impeccable et diantrement entraînante. En toute honnêteté, je peux vous le garantir, ce roman se lit comme le plus addictif des page turners, aucun problème là-dessus. Si vous cherchez un titre pour vous déloger d'une panne de lecture, vous pouvez y aller les yeux fermés.

Mais alors, qu'est-ce qui a coincé avec cette histoire ? Eh bien, je n'en ai tout simplement apprécié le dénouement. Je n'ai pas du tout été d'accord avec la tournure qu'ont pris les choses après ce fameux point de non-retour que j'évoquais plus haut, la révélation qui a tout changé dans le mauvais sens du terme de mon côté. Histoire de ne pas trop m'appesantie là-dessus afin de ne pas trop vous en dévoiler, disons que d'habitude, j'aime être menée en bateau (une image rondement appropriée ici), que l'auteur fasse preuve d'audace et parvienne à me surprendre. Sauf qu'ici, la surprise m'a fait l'effet d'une douche froide. Autant vous dire que ce n'était clairement pas ce que j'escomptais en lisant ce livre et mon humeur désormais massacrante et ombrageuse ne s'est pas arrangée au fur et à mesure que j'avançais dans l'intrigue, bien au contraire.

Pour conclure, je dirais que The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters avait tout pour me plaire, notamment un cadre ensorcelant et une plume dynamique et ingénieuse, a l'évident talent de conteuse, qui n'ont pas manqué de me séduire. Malheureusement, je n'ai pas approuvé les choix scénaristiques que Shea Earnshaw a réalisés, la façon dont elle a traité la thématique fort intéressante au demeurant de la sorcière et le message qui en découle. J'ai eu en outre la sensation d'avoir été trahie en renfermant ce livre et j'en garderai donc très certainement un souvenir assez désagréable teinté d'amertume, à mon grand regret. À vous désormais de vous faire votre propre opinion sur la question en vous prenant des vacances estivales anticipées à Sparrow. Les eaux hantées du lac auront-elles également raison de vous ? ★★(★)★★

Nanette ♥

« Peut-être que je l'aime.

Aimer, c'est dangereux. Aimer, c'est avoir quelque chose à perdre. »
Tags : Fiche lecture, éditions Rageot, The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters, Shea Earnshaw, Littérature américaine, 2018, 2019, Fantastique, Young Adult, Sorcières, famille, dix-neuvième siècle, vengeance, malédiction, s½urs, condamnation à mort, injustice, cruauté, différence, été, méfiance, dangers, résurrection, immortalité, secret, mensonge, magie, deuil, souffrance, poids du passé, avancer, aimer, amour, romance, lecture décevante
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#Posté le samedi 21 mars 2020 15:03

Modifié le dimanche 05 avril 2020 15:13

FICHE LECTURE : Trouble vérité

FICHE LECTURE : Trouble vérité

• TITRE VO : Genuine Fraud.
• AUTRICE : e.lockhart.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain, YA.
• THÈMES : Amitié toxique, suspense, mensonge, identité, revanche sociale, haine, désir, jalousie, psychologies complexes, tensions, romance, meurtre, drame, deuil, manipulation, liberté, briser ses chaînes, pression de la société, normalité/singularité, mener sa propre existence, mystère, enquête, course poursuite, déguisement, dissimulation, usurpation d'identité, délits, cavale, mensonges, fugue, caméléon, révolte identitaire...
• PAGES : 350.

DEUX HÉROÏNES FASCINANTES ET COMPLEXES.
Allez-vous les haïr ? Ou les défendre ?

Que fait JULE dans un hôtel de luxe au Mexique, avec une valise pleine de perruques, de maquillages et de déguisements ? Et où a disparu la mystérieuse et charismatique IMOGEN à qui rien ni personne ne résiste ?

Désir, jalousie, meurtre(s), romance et une amitié intense, de Las Vegas à New York, en passant par Londres et San Francisco.

RETROUVEZ L'ART VÉNÉNEUX DU SUSPENSE ET L'ECRITURE AIGUISÉE QUI ONT FAIT LA FORCE DE Nous les menteurs.

FICHE LECTURE : Trouble vérité

ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour ce sublime envoi. Après l'exceptionnel Nous les menteurs, j'avais hâte de retrouver la plume absolument à couper le souffle d'e.lockhart. Le coup de c½ur a-t-il été de nouveau au rendez-vous ? Eh bien, ça aurait pu être le cas, car cette lecture à rebours s'est révélée haletante et captivante. Néanmoins, certaines choses m'ont chiffonnée...

A commencer par le personnage principal de Jule. Le résumé laisse à penser que ce sont deux héroïnes qui mènent la cadence dans cette histoire, un duo infernal composé de deux jeunes femmes presque indissociable l'une de l'autre. Ce n'est pas entièrement faux, loin de là quand on y réfléchit bien, sauf que c'est Jule qui a clairement l'ascendance sur Imogen. C'est Jule l'essence même de ce roman, la "vérité trouble". Ou la "fraude authentique" comme le suggère le titre V.O., qui est une fois de plus plus approprié au contenu du livre. Elle sait en effet bien tromper son monde et son second prénom pourrait tout à fait être, à mon humble avis, "confusion", ou "perplexité". C'est l'état dans lequel elle m'a plongée tout au long de l'histoire en tout cas. Tout l'intérêt du roman, c'est que rien n'est certain à son propos. Ni son passé, ni comment elle a été élevée, ni même son véritable prénom. A force d'en découvrir plus sur les affaires sordides de Jule, j'ai commencé à douter de tout concernant cette héroïne pour le moins atypique et diantrement complexe. C'était un sentiment extrêmement grisant et en même temps profondément perturbant, déroutant. In fine, je n'ai pas pu m'attacher à Jule car je savais que je ne pouvais PAS avoir confiance en elle.

Imogen, Immie pour les intimes, quant à elle, n'aurait pas dû laisser entrer le diable frappant à sa porte. A contrario de Jule, Imogen, elle, est limpide comme de l'eau de roche. Elle a des parents, des passions, des livres favoris, des amis, un petit ami, une vie à la fac et en tant qu'être humain normal... avant de mettre tout ça en stand by, son portable en mode off, et de se réfugier dans la maison de vacances familiale afin de ne plus subir la pression constante de cette société qui exige constamment de la perfection, en chaque chose, en particulier envers les gens de son milieu privilégié. Imogen peut paraître très irresponsable et pourrie gâtée mais, pour ma part, je l'ai comprise. J'ai moi aussi souvent envie d'échapper à toutes ces étiquettes qu'on me colle, à ces personnes que je n'ai pas envie de voir, à ces sources de stress ambiantes qui me rongent à petit feu. La vie est un combat souvent violent et injuste donc je comprends parfaitement pourquoi Imogen a voulu embrasser la vie plutôt que de l'étrangler par ses nombreux tracas. On est sur la même longueur d'onde, au fond. Imogen m'a offert l'échappatoire dont j'avais besoin.

Maintenant que je rédige cette chronique, je me rends compte du véritable intérêt de ce roman-: de nous parler et de pointer du doigt les attentes trop oppressantes que la société place en nous, ce moule dans lequel l'on devrait tous entrer alors qu'en réalité, on aimerait juste être qui l'on veut, faire tout ce qu'on veut (dans la limite du moralement possible, bien sûr), avoir une liberté pleine et totale de vivre. Seulement voilà, Jule se révolte de manière pas du tout orthodoxe (c'est très contradictoire ce que je dis, j'en ai conscience). Je veux bien, moi, qu'elle dise "Fuck" à la société, qu'elle laisse éclater sa rage en paroles et en actes, qu'elle soit au centre de sa propre histoire, mais, très sérieusement, j'aimerais bien qu'elle consulte un psy parce qu'elle me fait peur et que c'est urgent. Certes, je peux comprendre qu'elle se sente étouffée dans une société qui n'a pas de place pour elle, dans un monde où elle s'est toujours sentie seule et abandonnée. Mais, à force d'usurper l'identité des autres à coups de perruques, de maquillage, de vols de permis de conduire et de passeports, et à force de plans diaboliquement manigancés de A à Z, elle en est passée à côté du vrai bonheur, qui était pourtant juste en face d'elle, à côté des maigres lueurs d'espoir de son existence qu'elle n'a pas laissé briller. En écrivant cela, je pense notamment à Paolo, un personnage que Jule va rencontrer au cours de ses pérégrinations mémorables. Si je rencontrais un homme aussi doux et apte à la tendresse, à la gentillesse et à l'autodérision que lui, je me jetterais à son cou direct. Au fond, je ne sais pas si j'ai véritablement saisi l'enjeu central du roman : est-ce que nous devons constamment nous échapper, fuir la réalité et ce monde à l'esprit si étriqué pour les personnes si singulières que nous sommes, avoir absolument une autre idée du bonheur et de qui nous devons être ? Sincerely, I don't know.

Pour conclure, je ne sais pas vraiment trouver les mots pour dire ce que j'ai ressenti au cours de cette lecture fort mouvementée. D'un côté, j'ai suivi avec frénésie les aventures de Jule, qui met en oeuvre tous les moyens pour prendre son destin en main et être aussi insaisissable que le vent. De l'autre, je ne cautionne absolument pas ses actes et je ne voyais pas où cela voulait en venir. Du moins, je pense l'avoir compris mais je ne l'approuve pas. Il semblerait que ce roman soit une catharsis de toutes les choses immorales et illégales qu'on s'interdit de faire afin de pouvoir encore se regarder dans le miroir mais que, parfois, on mourrait d'envie de faire. Là, j'ai envie de vous dire, heureusement que Trouble vérité n'est qu'un roman. Même si Jule existent en ce bas monde, j'en suis convaincue. Quant à la révélation finale, le retournement de situation qui vous scie les bras comme seule e.lockhart est capable d'en produire, je l'ai attendu avec impatience, à chaque page que je tournais, et j'avoue avoir été très surprise. Néanmoins, j'en suis quand même restée sur ma faim. Je vous recommande ce roman, chaque e.lockhart en vaut la peine, même si celui-ci ne m'a pas véritablement emballée.

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Trouble vérité

★★★★★
Un bon roman, avec une écriture au top et un suspens insoutenable, mais je ne vois toujours pas où cela voulait en venir...

✓ L'écriture d'e.lockhart, qui nous embarque instantanément et qui nous réserve de sacrées surprises, comme seule elle sait en concocter, à chaque coin de page. On a à peine le temps de dire "ouf" que le roman est déjà fini. Cette plume si entraînante et ensorcelante que j'avais adoré dans Nous les menteurs est une fois de plus au rendez-vous !

✗- L'héroïne, manipulatrice, profiteuse, et j'en passe...
- Je ne me suis pas vraiment retrouvée dans ce récit... A part dans le personnage d'Immie, et encore...

« Elle ne savait plus si elle était capable d'aimer son petit c½ur tordu et écorché. Elle aurait voulu que quelqu'un d'autre le fasse pour elle, le regarde battre derrière sa cage thoracique et lui dise, Je vois au fond de toi. Je te vois telle que tu es, rare et précieuse. Et je t'aime. »
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, service de presse, Trouble vérité, E.Lockhart, 2018, Contemporain, Young Adult, Amitié toxique, suspense, mensonge, identité, revanche sociale, haine, désir, jalousie, psychologies complexes, tensions, romance, meurtre, drame, deuil, manipulation, liberté, briser ses chaînes, pression de la société, normalité/singularité, mener sa propre existence, mystère, enquête, course poursuite, déguisement, dissimulation, usurpation d'identité, délits, cavale, mensonges, fugue, caméléon, révolte identitaire, bon roman
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Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.228.250) si quelqu'un porte plainte.

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#Posté le vendredi 22 juin 2018 10:00

Modifié le samedi 29 décembre 2018 04:31

FICHE LECTURE : Si c'est pour l'éternité

FICHE LECTURE : Si c'est pour l'éternité

• TITRE VO : Thanks for the Trouble.
• AUTEUR : Tommy Wallach.
• ANNÉE : 2016 (GRANDE-BRETAGNE) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Objet-livre non identifié.
• THÈMES : Immortalité, étrangeté, amour, péripéties, deuil, mal-être, traumatisme, drame, éternité, jeunesse, adolescence, amitié, perte, avenir, espoir, vie, mutisme, repli sur soi, confiance, émerveillement, aventure, courage, singularité, rencontre, adrénaline, changement, dépression, anxiété, suicide, folie, mensonge, amitié, pardon...
• PAGES : 320.

DES 14 ANS - 16, 95¤.

Et si vous tombiez amoureux d'une immortelle ?

ENCHANTE. MOI, C'EST PARKER.

J'ai 17 ans, je suis moyennement mignon et j'aime sécher les cours pour traîner dans les halls des hôtels chics de San Francisco. J'en profite pour perfectionner mes techniques de pickpocket.

Ah, et je n'ai pas prononcé un mot depuis la mort de mon père, il y a 5 ans.

Voilà, vous savez (presque) tout.

Mais laissez-moi vous raconter l'événement le plus marquant de mon existence : ma rencontre avec Zelda Toth et ce jour où j'ai décidé de tout faire pour lui redonner goût à la vie.

Un narrateur masculin attachant, porté par un ton et un humour corrosif. Un récit qui tient en haleine et qui fait douter du dénouement jusqu'à la dernière page.

L'AUTEUR : Tommy Wallach est un écrivain et auteur-compositeur. Il est originaire de Portland et vit aujourd'hui à Brooklyn. Son premier roman, Si c'est la fin du monde (Nathan, janvier 2016) a été traduit dans une dizaine de langues. Si c'est pour l'éternité est son deuxième roman.


ஜ MON AVIS : Ou quand une fille vraiment pas comme les autres débarque dans votre vie pour tout y chambouler...

Tout d'abord, une fois n'est pas coutume, je remercie du fond du c½ur les éditions Nathan pour cet envoi, ainsi que pour tous les autres reçus ces derniers temps. C'est tellement merveilleux que je me crois être une gamine ouvrant ses cadeaux de Noël à chaque fois. Cette confiance que placent en moi diverses maisons d'édition m'émeut au plus profond et m'honore grandement, je tenais à le rappeler une fois de plus.

Mais cessons cette sentimentalité dégoulinante de bons sentiments (qui n'en restent pas moins sincères) pour nous concentrer sur le vif du sujet. Cependant (comment je détourne votre attention en cinq secondes chrono), dans un premier temps, regardez moi cette couverture : n'est-elle pas d'une beauté sans pareille ? Pour une fille comme moi qui a le regard accroché dès qu'elle voit quelque chose de délicieusement rétro, c'était une sacrée aubaine.

Si cette tapisserie en arrière-plan vous rappelle celle détestable et old-fashioned de l'intérieur de vos grands-parents, moi, elle m'a directement happée dans cet univers d'hôtels californiens (Non, ne vous mettez pas cette chanson dans la tête à cause de moi !) datant du début vingtième qui ont l'air de receler de mystères ; façon American Horror Story - Hotel mais sans les meurtres et les fantômes ; et qui ont su conserver leur charme d'antan imparable.

Et cette grande élégance presque majestueuse se dégage également fortement du personnage principal de cette histoire improbable, mais à laquelle j'ai cru jusqu'au bout des ongles et du parcours, à savoir : Zelda Toth, qui se prétend immortelle depuis presque deux cent cinquante ans. Non, non, je n'invente rien. Cette fille, cette nana super géniale que j'adore du plus profond de mon petit c½ur pour son côté bizarroïde et toutes les anecdotes passionnantes qui sortent de sa bouche dès qu'elle parle, est vraisemblablement celle qui crève l'écran d'encre et de papier au cours de cette virée, au savant goût d'adolescence et donc d'âge ingrat, rocambolesque, qui n'aura duré qu'une poignée de jours.

On a beau nous le remettre en mémoire au cours du découpage des chapitres en grosses lettres bien grasses et bien évidentes à remarquer, moi, en lisant ce roman, j'avais plus l'impression de connaître Zelda, l'immortelle sans qu'on sache véritablement comment (pour ceux qui crissent les dents à l'idée de "vampire", pas d'inquiétude donc), depuis des années et de l'avoir suivie jusqu'au bout du monde dans sa cavalcade depuis bien plus longtemps que la durée d'un "simple" long week-end.

Car ici, ce sont bien quatre jours de pure folie que nous fait vivre l'auteur. Et quel tourbillon de décadence et de bonheur éphémère et délicieux au sein de la si belle ville de San Francisco, elle aussi personnage-clé de l'histoire, vibrante de vie et qui va prendre les personnages par la main et les accompagner jusqu'à la fin inéluctable de cette incroyable virée shopping, cinéma avec bagarre en prime à la machine à pop-corn pour pimenter votre séance, Golden Gate Bridge (lieu incontournable bien entendu) ou encore préparation de dossiers de fac à la bibliothèque du lycée même un dimanche !

Oui, on se demande ce que cette activité saugrenue vient faire dans le programme de rêve de nos deux ados paumés et en quête de LA chose qui donnerait envie de vivre pour toujours, sans jamais lasser. C'est ça qu'est capable de pondre Zelda de son esprit si cultivé et altruiste, profondément humain après tout ce qu'elle a traversé, vécu intensément, l'amour comme les guerres et le chagrin.

C'est un personnage au lourd passif et à l'expérience de vie qui impressionne et qui enrichit votre réflexion sur le sens de votre existence et ce que vous souhaitez en faire. Zelda vous fait reprendre votre vie en main et y apporte couleurs, exubérance et gaité sans en attendre la pareille car elle en a assez vu et c'est la touche finale, la cerise sur le gâteau au spectacle théâtral de son existence, digne du personnage qu'elle s'est forgé, avec sa longue chevelure argentée, sa façon de s'exprimer et d'être à la Zelda Fitzgerald, née Sayre, son accent sudiste qui sonne de façon exquise à mes oreilles dès que je l'entends et la façon dont ses yeux et tout ce qui la constitue brillent et vibrent à l'idée de vivre une adolescence 2.0., bien loin de l'année 1770 où elle est née.

Et Parker Santé (belle trouvaille pour le nom de famille !) n'est pas en reste non plus. Nous aussi, simples mortels, nous pouvons nous révéler intéressants. Ce garçon nonchalant, je-m'en-foutiste à l'extrême et voleur à ses heures perdues peut vous sembler très antipathique et fade face à la magnifique Zelda qui rayonne sur chaque personnage qu'elle rencontre (le lecteur y compris) de prime abord mais, pour ma part, je me suis instantanément attachée à lui, dès les premières pages, lors de cet instant mémorable et gravé dans les annales où, assis seul comme un imbécile à une table d'hôtel en buvant un café noir sans sucre, car la vie est déjà bien assez mièvre et édulcorée comme ça sans en devoir en rajouter, il vit une fille de son âge incarnant la tristesse parfaite, l'exprimant de tout son être, tous ses pores la laissant transparaître, sortir une liasse de billets verts avec Benjamin Franklin dessiné dessus et vous narguant de loin.

Et elle arrive à oublier la fameuse liasse sur sa table. Si ce n'est pas une invitation à profiter de cet argent avec elle, alors je ne sais pas ce que c'est. Cette scène d'intro et tout ce qui va en découler peut sembler digne d'un film, complètement fictif de bout en bout, mais le fait d'avoir vécu tout cela avec ces deux personnages si bien assortis, si étonnamment complémentaires, deux personnalités bien trempées et si uniques, dans le contraste saisissant entre eux, qui s'apportent énormément de soutien l'un à l'autre, ça m'a fait d'autant plus adhérer à cette histoire qui, sous son apparence fantastique qui peut sembler assez incongrue, mais en réalité parfaitement justifiée, traite de sujets très sérieux et qu'il est toujours difficile d'aborder, et ce à n'importe quel âge : la dépression, celle de la mère alcoolique de Parker, qui vit continuellement dans les souvenirs heureux du passé, et de ce dernier, enfermé dans l'action d'écrire, qui le relie à feu son père écrivain de profession ; le suicide, cette envie qui pousse Zelda à quitter ce monde une fois que sera mort son second mari, Nathaniel, qui, lui, est mortel, je le précise ; et enfin bien sûr le deuil de ceux qui nous sont chers.

J'ai trouvé que Tommy Wallach a réussi à faire cela de façon remarquable, incroyablement ingénieuse et originale. D'une part, il fait parler directement son jeune héros à travers la narration, qui nous immerge dans le dernier carnet en date de Parker, aligneur de mots professionnel depuis qu'il a pris la décision de ne plus parler, qui décide de nous faire part de l'événement le plus marquant de sa vie (et quel événement !). S'ajoute à cela des récits, des petites nouvelles nées de l'imagination épatante de Parker, qui sous-estime beaucoup trop son talent.

Avec Zelda pour muse et mécène, il invente des courtes histoires des temps anciens des chevaliers, des royaumes lointains et des créatures magiques peuplant les bois dignes des contes de fées de notre enfance. D'ailleurs, à bien y réfléchir, ce roman a clairement l'apparence d'un conte, à la saveur douce-amère splendide et qui nous balance notre c½ur en boule dans un coin, empli de sentiments différents à la fin de ce voyage presque hors du temps. Néanmoins, tout cela est fait avec une grande douceur à la texture de cocon douillet. Je peux donc sans conteste qualifier cette parution de lecture doudou, de livre de chevet dont je ne veux pas me séparer.

Qui plus est, la plume de ce jeune écrivain en herbe est mordante, cynique à souhait, très humoristique et pleine d'auto-dérision, agréable à lire et amusante, vu que Parker ne cesse d'insérer son ressenti direct sur ce qu'il nous raconte entre parenthèses, presque comme des didascalies de pièce de théâtre, ce qui nous donne un récit extrêmement dynamique, vivant et captivant, où le personnage laisse bel et bien sa propre empreinte. « All the world's a stage / And all the men and women merely players, [...] » comme le disait si bien l'ami Shakespeare, et je suis sûre que Zelda et Parker auraient approuvé cette citation. Oui, oui.

Quant aux paroles de sagesse et de réflexion sur la vie et la mort et les "désagréments" encourus entre les deux, là, c'est Zelda qui s'en charge. Dès que ses somptueuses lèvres (c'est pas moi qui le dis !) s'entrouvrent, que ce soit face à Parker et à ses camarades de classe, que j'ai adorés eux aussi et qui vont apprendre à mieux connaître ce dernier et à devenir ses amis grâce à cette drôle de fille au charisme dingue et qui est la classe incarnée, ou bien encore face à la mère de notre chouchou, complètement à la dérive au vu de sa façon de percevoir le monde (on est tous un peu largués à ce niveau-là je pense), ce sont des propos lucides et percutants qui en sortent, qu'on se prend en pleine figure tel un enfant qui se ferait sermonner par sa maman et dont on tire de sacrées leçons.

« Imaginer ses parents jeunes, c'est un peu comme penser que Winnie l'Ourson fait caca : c'est gênant. »


En bref, je ne peux que vous encourager à ouvrir ce roman et à le laisser vous emporter. La plume accrocheuse et inventive de Tommy Wallach fera opérer sa magie. Moi qui n'ai pas lu son premier roman, dont les avis dithyrambiques à son propos sont très alléchants, Si c'est la fin du monde, maintenant que j'ai découvert la plume et l'imagination foisonnante et excitante de cet auteur, j'en veux encore !

En attendant impatiemment le troisième roman qui naîtra de sa tête regorgeant de jolies surprises, je vais me rassasier avec ce premier best-seller, qui me fait encore plus de l'½il qu'avant. En tout cas, pour parler de ce avec quoi je suis déjà familière, je vous recommande mille fois Si c'est pour l'éternité ou Thanks for the trouble en anglais.

Effectivement, ça valait bien la peine de se déranger pour lire cet ouvrage, d'accorder du temps à cette pépite d'or qui m'a rendu le c½ur plus léger avec cette plume explosive et cet humour qui m'a définitivement conquise, et plus lourd tout à la fois, avec cette histoire d'amour, cette rencontre incroyable de deux destins de personnages extraordinaires, qui va bien au-delà du romantisme bafouillant et mignon dans ses imperfections flagrantes des adolescents, qui nous dépasse et qui nous fend le c½ur en deux tout comme elle nous éblouit grâce à sa sincérité touchante et ses confidences désarmantes. Et je peux vous l'assurer, mon histoire d'amour avec ce livre durera pour l'éternité, c'est certain ! COUP DE COEUR ♥


« Je vais te confier un secret, Parker : on ne cesse jamais de se sentir jeune. On a beau avoir un travail, une vie de famille, une maison, l'âge adulte nous apparaît toujours comme un grand mystère. Nous faisons tous semblant de grandir. Sais-tu quel est l'objet le plus cruel jamais inventé ? (J'ai fait non de la tête.) Le miroir. Parce qu'il brise l'illusion. »
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Nathan, Tommy Wallach, Si c'est pour l'éternité, Thanks for the Trouble, 2018, Immortalité, étrangeté, amour, péripéties, deuil, mal-être, traumatisme, drame, éternité, jeunesse, adolescence, amitié, perte, avenir, espoir, vie, mutisme, repli sur soi, confiance, émerveillement, aventure, courage, singularité, rencontre, adrénaline, changement, dépression, anxiété, suicide, folie, mensonge, pardon, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 18 février 2018 16:29

Modifié le mercredi 10 juillet 2019 05:54

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