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FICHE LECTURE : La Team Collège - T2 : Tous en jupe

FICHE LECTURE : La Team Collège - T2 : Tous en jupe
• AUTRICE : Delphine Pessin.
• ANNÉE : 2022 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, roman d'apprentissage.
• THÈMES : Collège - Adolescence - Grandir - S'affirmer - Amitié - Tensions - Moqueries - Sexisme - Complexes - Chagrin - Différence - Manque de confiance en soi - Harcèlement - Entraide - Solidarité - Journal - Travail d'équipe - Humour - Acceptation de soi - Espoir - Enseignement...
• PAGES : 168.

Alerte sexisme au collège !

Au collège de Louna et Valentine, une « journée chic » est organisée durant l'année et les élèves peuvent venir vêtus de tenues élégantes. Les deux jeunes filles sont ravies de pouvoir enfiler leur plus jolie robe ! Mais le bonheur est de courte durée : des photos d'elles circulent bientôt sur les réseaux sociaux, exposant leurs jambes dénudées sans leur autorisation. Louna et Valentine sont désemparées face aux nombreux commentaires sexistes qui accompagnent ces clichés. Une prise de conscience collective est nécessaire et les filles et leurs amis feront tout pour la faire naître !

ஜ MON AVIS :

Je remercie infiniment les éditions Poulpe Fictions pour cet envoi.

Un second tome dans la lignée du premier. C'est juste, pertinent, engagé, à mettre entre toutes les jeunes mains de votre connaissance. Une fois encore, on aborde la question des apparences mais pas que : le sexisme et toutes ses dérives patriarcales sont bien évoquées avec leurs conséquences s'avérant la plupart du temps (pour ne pas dire toujours) désastreuses. Personnellement, je n'ai pas connu une situation telle que celle de Valentine et Louna dans le livre mais je me souviens qu'au collège, on avait interdiction de porter des débardeurs et des sandales l'été et cela me mettait hors de moi. Beaucoup des échanges qu'ont les collégiens entre eux ou avec des adultes dans le livre m'ont ramenée à mes années collège dix ans en arrière et cela est triste de constater que rien ne change jamais vraiment, ou plutôt qu'il faille accepter d'avancer à pas de tortue pour obtenir des droits qui nous semblent pourtant évidents. Le roman propose un bon équilibre selon moi dans le sens où il nous dresse un portrait très réaliste de la situation actuelle des femmes et de l'oppression, voire même du harcèlement, qu'elles subissent sur leur façon d'être et de s'habiller, de se montrer au monde, tout en faisant jaillir une étincelle d'espoir. En effet, tant qu'il y aura des gens pour se battre, il y a raison d'espérer et de voir les choses définitivement changer un jour. En clair, une très belle saga jeunesse sur le fait de grandir et de s'affirmer face à l'injustice. Delphine Pessin signe là une fabuleuse ode au pouvoir de l'amitié et de l'entraide dont je serais très heureuse de lire un potentiel tome 3 ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La Team Collège, Editions Poulpe Fictions, service de presse, Delphine Pessin, 2022, Littérature française, Jeunesse, roman d'apprentissage, collège, adolescence, grandir, s'affirmer, amitié, tensions, moqueries, sexisme, complexes, chagrin, différence, Manque de confiance en soi, harcèlement, entraide, solidarité, journal, travail d'équipe, humour, acceptation de soi, espoir, enseignement, Très bonne lecture
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#Posté le mardi 09 août 2022 10:49

Modifié le mercredi 14 septembre 2022 02:50

FICHE LECTURE : La Team Collège

FICHE LECTURE : La Team Collège
• AUTRICE : Delphine Pessin.
• ANNÉE : 2021 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, roman d'apprentissage.
• THÈMES : Collège - Adolescence - Grandir - S'affirmer - Amitié - Tensions - Moqueries - Complexes - Chagrin - Différence - Manque de confiance en soi - Harcèlement - Entraide - Solidarité - Journal - Travail d'équipe - Humour - Acceptation de soi - Espoir - Enseignement...
• PAGES : 192.

Malika et Valentine viennent d'intégrer l'équipe du journal du collège. Tout commence bien, mais lorsque l'illustrateur du groupe, Jorge, se met à dessiner les participants, la situation dégénère. La caricature de Malika devient virale et la jeune fille se retrouve la cible de moqueries des autres élèves. Heureusement, l'équipe compte bien se serrer les coudes pour désamorcer ce harcèlement !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre La Team Collège écrit par Delphine Pessin. Je remercie infiniment les éditions Poulpe Fiction pour ce fabuleux envoi !

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, notamment parce que ce roman est relativement court : ce livre m'a procuré un sentiment de réconfort comme j'en ai rarement ressenti. Il aura su illuminer mon visage de la plus éclatante et éclairante des lumières mais il m'aura aussi donné envie de pleurer toutes les larmes de mon corps et de serrer les poings de rage à m'en blanchir les phalanges.

C'est comme si j'étais retournée dix ans en arrière, à l'époque où j'étais une adolescente en surpoids important cataloguée intello, rêveuse et asociale de service qui a eu la chance d'éviter les injures et moqueries régulières parce qu'une autre jugée pire qu'elle se les prenait en pleine poire ou façon coups de poignard dans le dos à sa place. J'ai réussi à aller de l'avant mais cette période continue malgré tout à me hanter, et j'aurais aimé à ce moment-là avoir un roman aussi bienveillant et bien pensé que La Team Collège pour me rappeler que je suis belle, importante et qu'on ne peut pas plaire à tout le monde, qu'il faut parvenir à se hisser au-dessus de tout ça, de cette bassesse humaine et de cette méchanceté gratuite et répugnante, dans les paroles, les actes comme dans son affirmation pleine et entière de soi.

Vous l'aurez compris, je n'ai pu que profondément compatir pour Linh et Malika face aux situations terriblement injustes qu'elles doivent affronter : être pris pour ce que l'on n'est pas, avoir sans cesse une ou des étiquettes sur le dos tel un chewing-gum bien immonde sous la basket qui nous empêche d'avancer d'une démarche assurée, se dire que notre corps ne convient pas aux standards de beauté et en souffrir au point de constamment le punir de ne pas être "comme il faut"... Je suis passée par tout ça et aujourd'hui encore, ces démons ne me quittent pas mais au moins, je suis rodée, je sais les accueillir comme il se doit. Ce roman est véritablement d'utilité publique et devrait être mis entre toutes les mains, dès le plus jeune âge, mais des lecteurs plus avertis devraient également accorder un peu de leur temps à cet ouvrage car malheureusement, on trouve des cas de harcèlement dans toutes les strates de notre société et cela ne semble que s'aggraver avec le temps...

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à laisser sa chance à La Team Collège. C'est un roman fort, essentiel, intelligent, empli de sagesse et de bons conseils qui nous aident à affronter les parasites, tant internes qu'externes, pouvant se dresser sur notre route. Pour ma part, j'ai eu l'impression qu'on me faisait un énorme câlin tout au long de ma lecture, le plus chaleureux et satisfaisant qui soit, et quelque part en moi, j'ai senti l'ado de treize ans que j'étais, discrète et mal assurée qui, quelques mois après, allait sombrer dans l'anorexie, faire la paix avec soi-même et ça, c'est le plus des cadeaux qu'on pouvait me faire. ★★★★★

Nanette ♥

« L'adolescente avait assisté à la scène et ne se décidait pas à bouger. Elle voyait bien que Linh était blessée, et le rire des garçons résonnait comme un écho malsain. [...] Elle aurait aimé avoir assez de cran pour exprimer sa pensée à voix haute, sans craindre les conséquences. Elle s'imaginait en train d'envoyer cette bande de crétins balader, mais... il aurait fallu qu'elle soit une autre Malika. Une Malika courageuse et forte, une fille qui n'existait que dans son imagination. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Poulpe Fictions, La Team Collège, Delphine Pessin, 2021, Littérature française, Jeunesse, roman d'apprentissage, collège, adolescence, grandir, S'affirmer ♥, amitié, tensions, moqueries, complexes, chagrin, différence, Manque de confiance en soi, harcèlement, entraide, solidarité, journal, travail d'équipe, humour, acceptation de soi, espoir, enseignement, Excellente lecture !
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#Posté le jeudi 23 septembre 2021 03:32

Modifié le mercredi 06 octobre 2021 09:04

FICHE LECTURE : Léon et Gustave : Au c½ur de la mine

FICHE LECTURE : Léon et Gustave : Au c½ur de la mine
• AUTRICE : Sophie de Mullenheim.
• ANNÉE : 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Roman d'apprentissage, historique.
• THÈMES : Révolution industrielle - XIXe siècle - Nord de la France - Paris - Mines - Corons - Précarité - Enseignement - Ecole - Ingénierie - Rêves - Espoir - Tour Eiffel - Famille - Entraide - Complicité professeur/élève - Jument - Amitié - Courage - Ambition...
• PAGES : 233.

Nord de la France, juin 1888.

Léon va bientôt avoir douze ans. Il est fils et petit-fils de mineur. Pour lui, l'avenir est tout tracé : il sera mineur également.
Mais Léon va à l'école et, contrairement à ses parents, il sait lire et écrire. Il lit beaucoup d'ailleurs : surtout le journal dans lequel il suit avec passion l'avancée des travaux de la Tour Eiffel.
A mesure que l'immense tour s'élève, le rêve de Léon grandit : il veut devenir apprenti dans les ateliers du grand Gustave Eiffel !
La famille de Léon, pourtant, est loin de partager son enthousiasme. Plus vite le garçon travaillera à la mine et plus vite il rapportera des sous à la maison.
Un jour, son père lui lance un ultimatum : soit il descend à la mine avec lui, soit il vent sa jument Cachou pour qu'elle aille travailler à sa place...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Léon et Gustave : Au c½ur de la mine par Sophie de Mullenheim. Je remercie infiniment les éditions Fleurus pour cet envoi !

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : j'ai immensément apprécié ma lecture de ce roman qui nous propulse tout droit dans l'univers sombre et périlleux de la mine. Ce livre a fonctionné sur moi telle une véritable capsule temporelle qui m'a fait revivre les années de fin XIXème siècle dans le Nord de la France ainsi qu'à Paris comme si j'y étais.

Au-delà de la véracité historique dont l'autrice a assurément su faire preuve, j'ai été frappée par la très belle leçon de vie et d'humilité que nous donne ce roman en nous rappelant notamment qu'à cette époque-là, il était difficile pour la plupart des enfants d'espérer avoir un autre avenir que celui que leur classe sociale leur dictait tout naturellement. En voyant Léon renoncer à ses rêves pour pouvoir nourrir et faire vivre convenablement sa famille à seulement 12 ans, j'ai réalisé à quel point le droit à l'éducation était une chance et aussi le privilège que j'avais de pouvoir compter sur mes parents pour me soutenir financièrement et me laisser prendre le temps de choisir ma voie comme je l'entends sans avoir de couteau sous la gorge de devoir à tout prix ramener un pécule à la maison, sous peine de sombrer dans la précarité. En décrivant les conditions de travail extrêmement rudes de la mine et tous les sacrifices que cela impliquait, Sophie de Mullenheim m'a mis une jolie claque dans la figure tout en faisant preuve d'une grande bienveillance. Je sais que cela sonne on-ne-peut-plus contradictoire mais je vous assure que ce petit livre sait vous remettre les points sur les "i" tout en défendant des valeurs d'amitié, de tendresse et de solidarité extrêmement fortes.

Pour conclure, je dirais aussi que Léon et Gustave a changé mon regard du tout au tout concernant la Tour Eiffel. Avant le COVID, il nous semblait tout ce qu'il y a de plus aisé de pouvoir se rendre à ce monument et le contempler de près mais pour certains, elle s'apparentait à un miracle. J'ajouterais même qu'elle incarnait et qu'elle continue de symboliser leurs espérances les plus folles de millions de personnes à travers le monde. Donc, quand j'aurai de nouveau l'occasion de pouvoir grimper dans cette ravissante dame en fer emblématique de notre beau pays, je penserai très fort à mon ami Léon et à tous les merveilleux personnages de ce récit profondément humain et touchant, le sourire aux lèvres. Merci de tout c½ur à Sophie de Mullenheim pour ce sublime petit roman jeunesse qui représente pour moi un délicieux souvenir de lecture dont je suis déjà fortement nostalgique. Vous l'aurez compris, je pense : ce roman m'a tout bonnement conquise ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Léon et Gustave - Au coeur de la mine, éditions Fleurus, service de presse, Sophie de Mullenheim, 2021, Littérature française, roman d'apprentissage, Roman historique, révolution industrielle, XIXème siècle, Nord de la France, Paris, Mines, Corons, Précarité, enseignement, école, ingénierie, rêves, espoir, Tour Eiffel, famille, entraide, complicité professeur/élève, jument, amitié, courage, ambition, Excellente lecture !
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#Posté le vendredi 26 mars 2021 09:00

Modifié le dimanche 28 mars 2021 03:30

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour
• TITRE V.O. : Spellslinger, book 5: Queenslayer.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2019 (CANADA, USA) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Kelen, le mage sans pouvoir, a commis un acte impardonnable. Il sera pendu haut et court... à moins qu'il parvienne à obtenir la grâce de la Reine de Darome. Mais le palais est un guépier où les alliés d'hier sont les ennemis de demain : pour sauver leur peau, Kelen et le féroce Chacureuil Rakis n'auront pas droit à l'erreur.

Complots machiavéliques, pouvoirs explosifs et dangereuses rencontres: un héros qui détonne au c½ur d'une grande fresque pleine d'humour et d'action.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la suite de saga que j'attendais sans doute le plus impatiemment cette année, j'ai nommé le tome cinq de L'Anti-Magicien, Les Traîtres de la cour, par Sebastien de Castell. Je remercie du fond du c½ur les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir fait parvenir ce cinquième opus en service de presse tout comme ses prédécesseurs. Depuis le tout début, cette série livresque a été une véritable révélation pour moi et je me surprends à chaque parution d'un nouveau tome à aimer ce dernier presque plus que le précédent, Les Traîtres de la cour ne faisant assurément pas exception à la règle.

Comme toujours avec un tome de L'Anti-Magicien, l'on a droit à une intrigue avec une entrée en matière tout bonnement tonitruante et une conclusion du même acabit. Entre les deux : une série de rebondissements chocs et de vérités éclatant au grand jour qui ont de quoi vous laisser sonnés. Une fois n'est pas coutume, Sebastian de Castell est parvenu à m'emporter dans son univers qui ne ressemble à aucun autre et à me faire vivre comme si j'y étais un récit des plus palpitants et sombres, le tout sans se dépareiller de son humour si caractéristique qui ne manque jamais de faire mouche (avec moi en tout cas).

En clair, j'ai retrouvé avec ce volume cinq tant espéré tous les ingrédients qui font de cette saga littéraire un authentique petit bijou à mes yeux. Pour autant, la partie n'était pas forcément gagnée d'avance : en effet, pendant un bon tiers, pour ne pas dire la moitié du récit, un sentiment désagréable me troublait sans que j'en puisse expliquer la raison. Puis j'ai réalisé "ce qui n'allait pas" (je mets cela entre guillemets car ce n'est pas un tort en réalité) : l'intrigue avait considérablement gagné en noirceur, en cynique avec ce cinquième opus ; cela se ressentait même jusque dans l'écriture et surtout dans les dialogues, beaucoup plus "clash". Le monde de l'Anti-Magicien n'était déjà pas un royaume de Bisounours à la base mais jusqu'à présent, il s'en dégageait toujours une certaine légèreté qui permettait de relâcher la pression ambiante. Là, malgré l'humour toujours omniprésent, la tension continuait à monter crescendo, sans nous accorder véritablement de répit, jusqu'à l'explosion finale qui m'a purement et simplement soufflée. Jusqu'alors, je parvenais toujours à m'émerveiller des aventures et exploits de Kelen, aussi dangereux soit-il, à trouver une certaine part de magie et de pureté dans cet univers essentiellement corrompu et au bord de l'implosion. Dans Les Traîtres de la cour, l'on sent que la fin d'une grande épopée est proche, que l'heure des révélations va bientôt sonner et que celles-ci ne vont probablement pas nous plaire. S'ajoute à cela que la Darome, contrée inspectée à la loupe dans ce récit, est sans conteste le royaume le plus hypocrite et froid de tout cet univers à mes yeux, et vous comprendrez aisément le sentiment de malaise et de suffocation que j'ai éprouvé pendant une bonne partie du récit. Sebastien de Castell nous prouve avec cet avant-dernier tome qui a déjà un déchirant goût d'adieu qu'il n'est pas là pour plaisanter et nous en mettre plein les mirettes mais au contraire pour aller jusqu'au bout de son histoire ayant pour coeur battant à 100/h une certaine ombre au noir dont la soi-disant propension à la cruauté et au mal n'a certainement rien à envier à la nature démoniaque et effarante de bien des actions perpétrées par les protagonistes principaux comme secondaires de cette remarquable fresque de fantasy.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette chronique sans vous parler du plus grand bouleversement que m'a procuré ce cinquième tome, à savoir l'évolution que connaît mon petit chouchou Kelen, au passage plus si petit que ça. Le tout jeune Jan'Tep de 15 ans avide d'amour et de reconnaissance de la part de sa famille comme de son peuple que je rencontrais dans le premier tome a effectivement laissé sa place à un jeune adulte de 18 ans beaucoup moins naïf et innocent, qui possède désormais un état d'âme d'homme, une maturité d'homme et qui nourrit aussi des désirs d'homme mûr (suivez mon regard, humhum). Cette constatation a été dure à encaisser car je voyais auparavant Kelen comme un petit frère, un petit garçon qu'il était de mon devoir de protéger de toutes mes forces. Il m'est maintenant impossible de porter un regard aussi candide, quasi maternel et attendri sur ce bout d'homme qui s'est sacrément endurci sans pour autant perdre ce qui fait qu'il est lui, cet anti-magicien à l'intelligence folle et au sarcasme ravageur dont je suis tombée éperdument amoureuse dans ce cinquième tome. Au fond, j'avais toujours considéré Kelen comme un fictional crush potentiel malgré le fait que je ressentais à chaque fois le besoin irrépressible de le serrer dans mes bras comme je l'aurais fait d'un de mes petits-cousins ou d'un enfant apeuré et en cruel manque d'affection et de soutien dès qu'il se retrouvait déçu/en danger de mort/enragé/désespéré, autrement dit à presque chaque page qui se tournait. Aujourd'hui, je peux affirmer haut et fort que Kelen fait partie de ce box tout ce qu'il y a de plus V.I.P. de mon petit c½ur et je l'assume pleinement, même si je sens que je vais regretter cette décision avec le tome six qui s'annonce des plus mouvementés et déchirants...

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans la lecture de L'Anti-Magicien si ce n'est pas déjà fait. Au programme : de l'action, des combats à couper le souffle, un suspens insoutenable, des personnages complexes et captivants à suivre, une relation désarmante d'amour/haine à la magie, un humour aux petits oignons et des morceaux indénombrables de votre c½ur qui s'éparpilleront le long du chemin jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, foi de Nanette. Alors, vous vous sentez d'attaque ? COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Tome 5, Les Traîtres de la couronne, hexalogie, Sébastien de Castell, Littérature américaine, Fantasy, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥, Les Traîtres de la cour
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#Posté le jeudi 06 août 2020 12:51

Modifié le jeudi 10 juin 2021 05:19

FICHE LECTURE : Le Renard de Morlange

FICHE LECTURE : Le Renard de Morlange
• AUTEUR : Alain Surget.
• ANNÉE : 1995, 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Renard, malédiction, magie, sorcellerie, Lorraine, aristocratie, noblesse, hiérarchie sociale, cruauté, violence, rédemption, forêt, dangers, métamorphoses, pleine lune, réincarnation, Moyen Age, conte, fable, légende, seigneurie, comté, serviteurs, rivalité, jalousie, haine, méchanceté, oppression, extorsion, interdiction, liberté, vengeance, ruse, malice, revanche, désarroi, désespoir, pardon, apprentissage, maturité, enseignement, religion, chrétienté, orgueil, péché...
• PAGES : 224.

Violences, humiliations : rien n'arrête le cruel comte de Morlange. Rien ? Jusqu'au jour où un vieil ermite lui prédit que, s'il ne change pas sa conduite, il sera transformé en jeune renard les nuits de pleine lune... tout en conservant son esprit humain, et ainsi jusqu'à ce qu'il ait fait pénitence ! Si Renaud de Morlange est un fin chasseur, Renard a, lui, bien des choses à apprendre pour affronter les dangers de la forêt...

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du Renard de Morlange d'Alain Surget, ou un récit que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam avant que les éditions Nathan ne me l'envoie inopinément. Je les en remercie par ailleurs chaleureusement car j'ai passé un joli petit moment de lecture avec ce très court roman qui s'apparente plus à un long conte à dire vrai.

La réédition de ce livre jeunesse m'a permis de découvrir une collection de chez Nathan, j'ai nommé Dyscool, dont je salue grandement l'initiative, à savoir faciliter la lecture aux jeunes et moins jeunes dyslexiques ainsi qu'aux malvoyants à l'aide d'une grande taille de police agréable à lire, avec une forme des caractère ronde et claire qui ne fatigue résolument pas les yeux, et d'une pagination extrêmement aérée qui simplifie la tâche à notre vue parfois vacillante. Personnellement, pour moi qui doit porter des lunettes depuis que je suis enfant et qui adore lire, ça m'a fait énormément plaisir de pouvoir reposer mes mirettes constamment ou à tout le moins la plupart du temps plissées afin de se concentrer et avancer dans des lectures généralement conséquentes avec un ravissant petit ouvrage qui a tout pour donner envie, et ce même aux récalcitrants qui ont l'impression que la lecture n'est pas une activité faite pour eux, que ce soient pour des raisons de santé ou d'origine sociale. Vous l'aurez compris, cela fait déjà un bon point pour cette nouvelle (ou plutôt devrais-je dire "dernière" au vu de la date de parution) édition du Renard de Morlange.

L'autre caractéristique de cette histoire d'antan qui m'intéressait immensément, c'est son cadre : la folle quête initiatique vers un retour, pour ne pas dire une découverte et appréhension totale, à l'humanité de Renaud de Morlange se déroule en Lorraine, ma région adorée. Ça peut sembler n'être pas grand chose dit comme ça mais pour moi, le simple fait que le récit se passe dans mon petit coin de Grand Est (enfin, je ne suis pas mosellane, encore moins messine, mais vosgienne - quelle importance, on fait tous partie de la même famille après tout !), cela compte énormément et change pour ainsi dire carrément tout ! J'exagère sans doute un tantinet mais, histoire de parler un peu plus sérieusement, j'adore en apprendre plus sur les anciens ducs et seigneurs de Lorraine, sur le mode de vie et la hiérarchie sociale d'autrefois, sur le passé entre autres glorieux de ma contrée au fil de mes lectures, surtout lorsque cela se produit de manière aussi impromptue ! La surprise n'en est que plus agréable et délectable à mon sens. Et puis, quand on connaît déjà le territoire qu'une intrigue nous fait explorer, on se repère immédiatement, on parvient de suite à se représenter mentalement le paysage visuel - quoique, le jour où j'ai dévoré telle une louve affamée ce récit, j'ai fait une splendide balade en forêt déodatienne donc autant vous dire que j'avais un sacré bon équivalent de la forêt de Renaud-renard juste sous mes yeux ébahis et qui ne lassent jamais de cette superbe vue... Bref, c'est comme si l'on était à la maison ! Ce qui était doublement mon cas à ce moment-là, comme j'aime encore une fois à m'en vanter (promis, j'arrête dès à présent de radoter comme une vieille grand-mère). En ce qui concerne la légende du Renard de Morlange, même si celle-ci a été inventée de A à Z par l'auteur et ne se base donc probablement pas sur des faits réels, ou fort s'en peut, je remercie infiniment cette dernière d'avoir rendu un si belle hommage à notre terre sacrée des mirabelles (cette appellation provient à 100% de mon imagination farfelue, merci de ne pas en tenir compte) avec ce que je considère être digne d'une authentique fable venue tout droit des temps anciens pour nous enchanter et nous emporter dans une bulle temporelle absolument magique.

Néanmoins, ce à quoi je ne m'attendais véritablement pas et qui m'a tout bonnement conquise, envoutée, exaltée, fait vibrer (bref, vous visualisez le tableau) et que je ne peux que vigoureusement approuver, c'est la dimension profondément humaine de cette histoire de châtiment divin et de cheminement vers une bien meilleure version de soi-même, respectueuse d'autrui et de ses droits. S'ajoute à cela un rapprochement très intelligent qu'Alain Surget réalise entre nous, pauvres fous et mortels, êtres à quatre pattes, et les merveilleuses créatures que sont les animaux et qui permet à icelui de véhiculer par le biais de son ½uvre un fabuleux et nécessaire message, une ingénieuse et somptueuse morale axée sur la déférence, l'ouverture d'esprit et la bonté dont nous devons faire preuve les uns envers les autres, que ce soient envers nos semblables hommes et ou femmes ou vis-à-vis des êtres vivants, tous autant qu'ils sont. Avec Le Renard de Morlange, le romancier nous inculque en effet une leçon mémorable de savoir-vivre et de décence. Il nous rappelle qu'il faut être apte un jour à se mettre à la place du plus petit et du plus humble et que nous sommes tous, SANS EXCEPTION, dignes de l'estime d'autrui, que tout un chacun a sa place sur cette Terre et qu'il faut savoir l'apprécier à sa juste valeur, qui qu'il soit. Cela peut paraître évident mais, pour une multitude de personnes, essentiellement des hommes soit dit en passant (je n'ai pas peur de clasher, moi, madame !), ce n'est pas encore le cas - et pour ce qui est de certains spécimens particulièrement affolants (je ne cite personne tant cela me semble gros comme une maison - et encore, ces figures de proue de la stupidité crasse et de l'ignominie sont loin d'être les seules, il y en a une pléthore de phénomènes comme ceux-là éparpillés sur la nature), cela ne leur rentrera sans aucun doute jamais dans le crâne. C'est fort malheureux, n'est-ce pas ? Et encore, le mot est faible... Pour en revenir à mon propos, je confirme qu'une petite piqûre de rappel de ce genre en ce qui concerne notre nature intrinsèquement humaine, cela fait toujours le plus grand bien !

Au fond, les seuls petits "bémols" que j'ai relevés avec ce livre, les "regrets" que j'éprouve personnellement de mon côté, concernent dans un premier temps la cruelle atténuation (je préfère utiliser ce mot-ci plutôt que celui de "manque" qui serait totalement injuste dans le cas présent) de l'identité et de la personnalité des protagonistes de cette histoire. Ou plutôt, ce qui m'a en réalité extrêmement frustrée car je ne tiens certainement pas à être mauvaise langue, c'est le fait que l'auteur n'ait fait le travail qu'à moitié au niveau de l'élaboration de leur caractère à chacun. Je m'explique : si, d'un côté, leur comportement est digne des parfaites figures stéréotypes des histoires moyenâgeuses (le seigneur sans pitié, la damoiselle en détresse, le fringuant amant et rival, le monarque magnanime mais souvent bourru), de l'autre, leur façon de penser et de se percevoir soi-même et les uns les autres est à proprement parler visionnaire, bien en avance sur leur époque. J'ai immensément goûté cette facette-là de nos personnages-types mais je regrette amèrement qu'Alain Surget ne soit pas allé plus loin, notamment en étoffant le passif de chacun et en leur donnant ainsi une réelle consistance et singularité. Très honnêtement, je trouve cela tout ce qu'il y a de plus dommage parce que Le Renard de Morlange avait in fine le potentiel pour devenir un roman-fleuve historique unique en son genre avec une histoire bien plus approfondie, épique et bouleversante. Le fait que ce véritable petit trésor en soit réduit in the end à une simple comptine pour enfants me navre sincèrement. Peut-être que je vois trop grand pour un mignon petit récit qui recèle déjà bien des qualités et qui fait parfaitement le job auprès de sa cible éditoriale principale mais au vu des connaissances de l'auteur en ce qui concerne la géographie, l'Histoire de sa région mais aussi le langage que l'on tenait en ce temps-là, il y avait moyen de faire beaucoup fort et marquant. Ce n'est là que mon humble opinion, je ne cesserai jamais de vous le rappeler. D'autre part, je déplore la quasi (je me montre extrêmement gentille en employant ce mot-là car en réalité, pour parler franchement, il n'y a qu'une maigre illustration en fin d'ouvrage pour contenter nos pupilles) absence d'illustrations pour agrémenter le récit qui auraient justement permis d'égayer ce dernier et de le rendre d'autant plus vivace, dynamique, prenant et attrayant que le trait de crayon de Philippe Mignon est absolument charmant. Il suffit de voir l'adorable, exquise couverture de cet ouvrage pour le comprendre. En clair, cette inexistence flagrante d'ambition dans le cas du Renard de Morlange m'a sans conteste déçue, je ne vous le cache pas. L'ancien Renaud de Morlange n'aurait sûrement pas approuvé cela et, pour une fois, j'aurais été bien d'accord avec lui...

Pour conclure, je dirais que Renard de Morlange est une très jolie petite histoire que je suis bien heureuse d'avoir découverte, même si, en tant que lectrice adulte, mes exigences sont clairement insatisfaites. Mais afin de tempérer mon propos car je n'apprécie pas du tout le ton précieux que je suis en train de prendre à l'heure où j'écris ces lignes, je suis persuadée que la petite fille que j'étais aurait adoré vivre une aventure aussi palpitante et périlleuse qu'est celle d'un goupil au fin fond des bois. Et ce qui est encore plus certain, c'est que j'aurais largement préféré étudier Le Renard de Morlange en cinquième plutôt que l'abrutissant et tout ce qu'il y a de plus ennuyeux Yvain ou le chevalier au lion de Chrétien de Troyes, ou l'un des titres que je peux me targuer d'avoir tout bonnement détesté en matière de lecture scolaire ! J'achèverais donc cette chronique en assertant sans trop pouvoir me tromper que la plume d'Alain Surget constitue une excellente porte d'entrée vers l'univers indéniablement extraordinaire de la lecture et ce peu importe notre âge et les horizons desquels nous provenons ! ★★★★★

Nanette ♥
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#Posté le jeudi 12 septembre 2019 07:29

Modifié le jeudi 12 septembre 2019 10:28

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