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FICHE LECTURE : La fille de Joyce

FICHE LECTURE : La fille de Joyce
• TITRE V.O. : The Joyce Girl.
• AUTRICE : Annabel Abbs.
• ANNÉE : 2016 (ROYAUME-UNI) ; 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Biographie romancée, roman historique.
• THÈMES : Destin de femme - XXème siècle - Paris - Irlande - Londres - Zurich - Amour - Attirance sexuelle - Oppression familiale - Inspiration - Création littéraire - Danse - Affirmation de soi - Besoin d'émancipation - Rêves - Espoir - Thérapie - Maladies mentales - Psychiatrie...
• PAGES : 416.

Ma chronique de Frieda : ici.

James Joyce était son père. Samuel Beckett, son grand amour. Voici son histoire.

Paris, 1928. Lucia Joyce vient de se produire sur la scène avant-gardiste du théâtre des Champs-Élysées et les journaux ne parlent plus que d'elle. Ils voient dans cette danseuse de génie, autodidacte et pionnière de la danse contemporaine, un avenir brillant... prédisant même qu'elle fera oublier qu'elle est la fille de James Joyce. C'est sans compter sur la puissance dévastatrice de cette famille, dont chaque membre va laisser doucement Lucia s'enfoncer dans la folie.

Zurich, 1934. Alors que sa vie est en lambeaux, Lucia est envoyée par son père chez le psychanalyste Carl Jung. Restée muette pendant des années, elle a décidé de parler.

Avec une grande finesse, Annabel Abbs livre l'histoire terrifiante d'une femme et d'une artiste dont le talent a été annihilé par une société corsetée et conservatrice. Elle est ainsi devenue l'une de ces « artistes sans ½uvre », comme Camille Claudel et tant d'autres femmes au début du XXe siècle.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour mon avis sur La fille de Joyce, premier roman de la romancière anglaise Annabel Abbs. Je remercie infiniment les éditions Hervé Chopin pour ce très bel envoi !

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : ce roman m'a fait mal, mais MAL. J'étais extrêmement curieuse à l'idée de lire ce titre basé sur une histoire vraie pour le moins singulière et incroyable mais je ne m'attendais pas à être autant indignée et folle de rage pendant ma lecture. J'ai même eu énormément de mal à finir le livre à cause de cela, c'est dire...

J'apprécie immensément le travail de recherches d'Annabel Abbs, son dévouement, sa volonté farouche de mettre en avant des femmes extraordinaires, talentueuses, ambitieuses, passionnées et pourtant injustement brimées et oubliées comme cela avait déjà été le cas avec Frieda (second roman de l'autrice mais premier traduit en France chez le même éditeur). J'ai véritablement souffert avec notre héroïne Lucia en lisant ce livre. Comme elle, je me suis sentie profondément trahie, bafouée, emprisonnée et j'ai ainsi refermé La fille de Joyce le c½ur purement et simplement brisé mais également le cerveau en ébullition. Ce roman m'a mise hors de moi mais m'a aussi rappelé à quel point il était important de me battre aujourd'hui encore pour mes droits fondamentaux de femme, pour ma liberté d'expression et de choisir ma carrière et de façon plus générale mon destin sans laisser cette société patriarcale qui est malheureusement la nôtre me mettre des barrières.

En conclusion, je vous recommande fortement ce roman. Il vous fera faire la connaissance d'une jeune femme de chair et d'os d'un autre temps hors-du-commun qui méritait infiniment mieux... ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service de presse, éditions Hervé Chopin, La fille de Joyce, Annabel Abbs, Littérature anglaise, 2016, 2021, Biographie romancée, Roman historique, Destin de femme, XXème siècle, Paris, Irlande, Londres, Zurich, Amour, Attirance sexuelle, Oppression familiale, Inspiration, Création littéraire, Danse, Affirmation de soi, Besoin d'émancipation, Rêves, Espoir, Thérapie, Maladies mentales, Psychiatrie, Très bonne lecture
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#Posté le lundi 31 mai 2021 15:05

Modifié le lundi 31 mai 2021 15:18

FICHE MANGA : Love so life - T1

FICHE MANGA : Love so life - T1
• MANGAKA : Kaede Kouchi.
• ANNÉE : 2009 (JAPON) ; 2012 (FRANCE).
• GENRE (S) : Shojo.
• THÈMES : Baby-sitter - Enfants - Adolescence - Puériculture - Rêves - Espoir - Tendresse - Amour - Famille - Joie de vivre - Tranche de vie - Confiance - Générosité - Patience - Entraide - Passif difficile...
• PAGES : 180.

Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

Shiharu Nakamura est une orpheline de seize ans qui désire devenir puéricultrice ! Pour réaliser son rêve, elle travaille à mi-temps dans une garderie en plus de ses cours au lycée, jusqu'au jour où Seiji Matsunaga, un client de la crèche, lui propose de devenir la baby-sitter des jumeaux dont il a la garde. Shiharu accepte, ignorant alors que Seiji Matsunaga est une star de la télé...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un shojo manga dont je n'avais jamais entendu parler avant de tomber dessus par hasard en médiathèque, j'ai nommé Love so life de la mangaka Kaede Kouchi. Malgré le fait que je ne connaissais ce titre ni d'Eve ni d'Adam et que je n'avais ainsi pas d'avis/arguments concrets sur lesquels me baser pour me décider à lui laisser ou non sa chance, j'ai été d'emblée convaincue que ce premier tome de la série devait repartir avec moi sans plus de discussion. La raison à cela est on-ne-peut-plus simple : dès que j'ai vu la couverture de ce premier volume, j'ai littéralement fondu. Vous voyez la Méchante Sorcière de l'Ouest qui se liquéfie à la fin du Magicien d'Oz ? Bah, c'était moi à ce moment-là. Et après avoir contemplé et bavé face à cette magnifique illustration pendant 1 poignée de secondes (je vous l'ai dit, ça a été du rapide), je me suis in fine décidée à emprunter ce tome 1 et à le ramener illico presto chez moi. Et pour une fois, je suis bien contente d'avoir cédé à mon penchant pour le kawaii à outrance (non mais vous avez vu ces deux bouilles d'amour qu'ont les jumeaux ?! Je suis désolée, moi, je vois ça, je craque !) car Love so life m'a assurément séduite !

Vous l'aurez compris, ce qui m'a tout d'abord conquise avec ce titre, c'est son graphisme. Certes criant de simplicité, il ne paye pas forcément de mine mais personnellement, j'ai trouvé que cela servait l'intrigue de la meilleure des manières. En effet, cette dernière nous parle essentiellement de la vie quotidienne, de personnages qui souhaitent tous simplement aller de l'avant, surmonter leur chagrin et être heureux, donc il n'y avait pas besoin à mon sens de fioritures dans les planches ou d'un trait de crayon particulièrement singulier. Au contraire, j'ai grandement apprécié le fait que l'on reste au plus proche du réel, de sa banalité qui est à mon sens d'une immense et lumineuse beauté. Par ailleurs, les protagonistes, de même que la façon dont ils sont dessinés reflètent à merveille cela : ils sont comme tout le monde, ils ont leurs rêves, leurs faiblesses, leurs défauts et leurs moments de découragement et cela ne les rend que plus rayonnants. Enfants comme adultes doivent pourtant souvent porter des masques pour mieux dissimuler leurs espoirs déçus et leur douleur incommensurable, béante, et ce "costume", ce sont justement ces cases de bande dessinée en noir et blanc que l'on pourrait aisément imaginer parées de couleurs pastels des plus "fifilles" et naïves. En réalité, ces illustrations sont tout ce qu'il y a de plus trompeuses car elles cachent une profondeur et une intelligence insoupçonnées au premier abord.

Cependant, si l'on y regarde d'un peu plus près, celles-ci se révèlent rapidement à leur maximum d'éclat. Pour vous donner un exemple de cette double-lecture que l'on peut faire du graphisme vichy du manga, je peux citer tout naturellement les jumeaux, tellement mignons que cela en est à proprement parler étourdissant comme le dirait si bien notre héroïne principale. Paraissant limite "trop beau pour être vrai" et répondre à une superficialité artistique et avant tout marketing ayant pour volonté de faire couiner dans les chaumières, le chara design de nos petits bouts de choux a tout simplement pour visée de nous rappeler la beauté et l'innocence tout bonnement indescriptibles des enfants. C'est à tout le moins comme cela que j'ai perçu et interprété les choses en lisant ce manga qui nous rappelle avec une franchise et un naturel désarmants de ne pas prendre la magnificence des choses élémentaires (la sincérité du c½ur d'un pitchoune, la douceur d'une étreinte maternelle/féminine...) pour acquise.

L'ingéniosité et la puissante humanité et sagesse du manga sont également représentées par le caractère de nos protagonistes, doués d'indéniables qualités et d'un charme purement et simplement ravageur. C'est tout spécialement par leur façon d'agir entre eux et de percevoir le monde qui a un savant goût de miracle que ces formidables personnages m'ont le plus touchée et marquée. En écrivant ces lignes, je pense notamment à Shiharu, notre héroïne, cette admirable jeune fille tout ce qu'il y a de plus mature et réfléchie à son âge ingrat (ne m'en voulez pas les teenagers, on est tous passés par là - et puis, qui aime bien châtie bien après tout) dont la relation avec les jumeaux Aoi et Akane est purement et simplement exceptionnelle et émouvante, magnifique. Notre baby-sitter au grand c½ur cache comme tout un chacun sa part de noirceur, elle qui a vécu des choses extrêmement difficiles mais elle continue envers et contre tout à se battre pour mériter chaque petit instant de bonheur qu'elle expérimente au quotidien. C'est cette leçon de vie que je retiens de ce manga : celle de rester digne et fidèle à vous-même malgré toutes les épreuves que la vie peut vous envoyer.

Vous l'aurez sans doute compris, la dernière chose à faire est de juger ce manga d'après ses apparences extrêmement girly et mièvres... et son appellation aussi. Le titre a effectivement l'air peu recherché et même incorrect grammaticalement parlant (à moins que ce ne soit I love so life mais là encore, ça sonne faux) mais qu'importe, c'est le contenu qui compte et autant vous dire que ce dernier est tout bonnement incroyable. En même temps, Love so life rassemble tous les bons ingrédients pour séduire : la paire de jumeaux (je n'ai pas pu résister à ce pléonasme) la plus adorable et attachante du monde + une héroïne qui est, sans mentir, la gentillesse incarnée et qui a définitivement le c½ur sur la main + un séduisant et très touchant protagoniste masculin loin du stéréotype du beau gosse du shojo manga classique (contrairement à ce que l'on pourrait une fois encore penser) qui fait clairement de son mieux (pauvre chou) + une ribambelle d'autres personnages profondément humains et émouvants + une intrigue qui nous rappelle la préciosité de chaque petit instant = que demande le peuple ? J'ose même affirmer que ce manga pétillant et chaleureux m'a beaucoup rappelé mon manga favori de tous les temps, Fruits Basket, avec son humour décapant et sa sensibilité à fleur de peau, dans un style très différent cependant. En bref, je ne pouvais qu'adorer de toutes mes forces Love so life et c'est avec un plaisir non dissimulé que je vais me jeter sur la suite ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, Love so Life ♥, Tome 1 ♥, Kaede Kouchi, éditions Delcourt, 2009, 2012, Shojo ♥, Baby-sitter, Enfants ♥., Adolescence, Puériculture, Rêves, Espoir, tendresse, Amour ♥., Famille ♥, Joie de vivre ♥, tranche de vie, confiance, générosité, patience. ♥, entraide, passif difficile, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 01 septembre 2020 11:19

Modifié le jeudi 10 juin 2021 05:16

FICHE LECTURE : Les archives de Roshar - T1, partie 1 : La voie des rois

FICHE LECTURE : Les archives de Roshar - T1, partie 1 : La voie des rois
• TITRE V.O. : The Stormlight Archive, book 1: The Way of Kings, part 1.
• AUTEUR : Brandon Sanderson.
• ANNÉE : 2010 (ETATS-UNIS) ; 2014, 2015 (FRANCE).
• GENRE (S) : Heroic fantasy.
• THÈMES : Magie - Guerre - Royaumes - Sagesse - Vengeance - Pacte - Aventure - Combats - Action - Famille - Souffrance - Deuil - Divinités - Mystère - Noirceur - Suspens - Pouvoirs - Espoir...
• PAGES : 990.

Roshar, monde de pierres et de tempêtes. Des siècles ont passé depuis la chute des Chevaliers Radieux, mais leurs avatars, des épées et des armures mystiques qui transforment des hommes ordinaires en guerriers invincibles, sont toujours là. Pour elles, les hommes s'entre-déchirent. Dans le paysage dévasté des Plaines Brisées, Kaladin, enrôlé de force, lutte dans une guerre insensée qui dure depuis dix ans, où plusieurs armées combattent séparément un unique ennemi. Dalinar Kholin, chef de l'une de ces armées, est fasciné par un texte ancien appelé La Voie des Rois. Hanté par des visions des temps anciens, il commence à douter de sa santé mentale. De l'autre côté de l'océan, la jeune et ambivalente Shallan apprend la magie, et découvre certains secrets des Chevaliers Radieux...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un joli pavé, j'ai nommé la première partie (oui, vous avez bien lu) du premier tome des Archives de Roshar, La voie des Rois, par Brandon Sanderson.

Je ne vous cacherai pas que le début de ma lecture fut des plus laborieux. À dire vrai, j'ai bien failli abandonner ce livre au bout d'une petite centaine de pages. Moi qui tenais tant à enfin découvrir la plume et l'imaginaire du grand auteur de fantasy de notre génération, c'était loupé ! Et pourtant, ce n'était certainement pas l'écriture de Brandon Sanderson qui me posait problème, bien au contraire : je la trouvais digne des meilleurs des conteurs, tout simplement entraînante et d'une beauté sans mesure. Seulement voilà, je ne parvenais pas à accrocher avec cet univers extrêmement dense qu'on me présentait, ni avec ces personnages. Ce roman n'était tout bonnement pas fait pour moi à ce moment précis. Je l'ai donc reposé et laissé mariner pendant environ deux semaines... puis je me suis sentie prête. Et c'est alors que la plus extraordinaire des aventures a commencé pour moi.

Je ne vais pas vous mentir, je ne reste pas à 200% convaincue par ce que la plume foisonnante d'idées de Brandon Sanderson a bien voulu nous proposer dans cette première partie de tome un. Par exemple, je ne vois pas encore tout à fait l'intérêt des passages du récit dits "intermédiaires" qui séparent chacune des parties de ce dernier. Alors en effet, cela permet de souffler un peu avec notamment des chapitres beaucoup plus courts (du moins, c'est ainsi que je les perçois) mais à part quand l'on nous partage le point de vue de Szeth dans ces moments là, je ne vois clairement pas ce que les autres intermèdes apportent à l'intrigue. Cela me perd plus qu'autre chose, j'ai l'impression...

Ce détail un tantinet dérangeant mis à part, j'ai adoré tout le reste : la plume de l'auteur, comme je l'ai mentionné précédemment, juste exquise ; la mythologie et les contrées que celui-ci est parvenu à créer et les protagonistes que j'ai par la suite fini par trouver tous tout ce qu'il y a de plus fascinants, avec en outre une psychologie et un passif creusés en profondeur. Il me tarde d'en apprendre plus sur l'ensemble d'entre eux ! Et personnellement, j'ai déjà mes petits chouchous, Dalinar et Kaladin en tête pour les personnages principaux.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander ce livre. Ne vous angoissez pas à cause des presque mille pages qu'il comporte, elles se tournent d'elles-même une fois que l'on est embarqué par le récit ! Et ce dernier ne manquera pas de vous épater tant il est d'une richesse émotionnelle et créatrice infinie. Mais justement, pour pouvoir savourer tout ce qu'il a à nous offrir sans risquer d'être totalement déboussolé, mieux vaut s'asseoir confortablement et prendre la peine de le savourer comme il se doit. Et surtout, il faut avoir envie de recevoir ce qu'il va nous apporter, attendre le bon moment et ne pas forcer l'instant de notre rencontre avec ce livre juste magique et délicieusement éprouvant (faut croire que j'aime me faire du mal au petit c½ur, pour ne pas changer...) - j'ai retenu la leçon ! ★★★★★

Nanette ♥

« Les mots ne sont pas censés rester à l'intérieur. Ce sont des créatures libres qui dérangent l'estomac lorsqu'elles sont enfermées. »
Tags : Fiche lecture, Livre de Poche, Les archives de Roshar, Tome 1 ♥, partie 1, La voie des rois, Brandon Sanderson, Littérature américaine, 2010, 2014, Héroïc fantasy, Magie, Guerre, Royaumes, Sagesse, Vengeance, Pacte, Aventure, Combats, Action, Famille, Souffrance, Deuil, Divinités, Mystère, Noirceur, Suspens, Pouvoirs, Espoir, Excellente lecture !
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#Posté le lundi 20 avril 2020 16:40

Modifié le jeudi 25 juin 2020 09:33

FICHE LECTURE : Le Faiseur de Rêves

FICHE LECTURE : Le Faiseur de Rêves
• TITRE V.O. : Strange the Dreamer, book 1.
• AUTRICE : Laini Taylor.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult, fantasy.
• THÈMES : Dieux - Pouvoir - Onirisme - Illusions - Guerre - Deuil - Souffrance - Amertume - Vengeance - Noirceur - Mystère - Légendes - Amour - Magie - Rêves - Monstres - Cruauté - Haine - Aventure - Découvertes - Savoir - Espoir...
• PAGES : 664.

Ma chronique du tome 2 : ici.

C'est le rêve qui choisit le rêveur, et non l'inverse...

Il est une ville, au centre du désert, où nul n'a le droit de se rendre sous peine de mort. De ses entrailles sortaient autrefois d'interminables caravanes chargées de trésors mais, depuis deux cents ans, la cité est coupée du reste du monde... Pire encore, un soir d'hiver, le nom de ce lieu de légende s'évanouit en un clin d'½il de la mémoire de tous – Lazlo Lestrange, orphelin de cinq ans à peine, ne fait pas exception à la règle. Frappé au c½ur, le petit garçon restera irrémédiablement fasciné par cette énigme.

Quinze ans plus tard, il travaille dans la plus grande bibliothèque du monde, à Zosma, en rêvant de fabuleuses découvertes quand, de la Cité oubliée, émerge tout à coup une curieuse expédition venue recruter les meilleurs scientifiques du continent. Pourquoi diable s'obstiner à réunir ces esprits éminents ? Mystère... Et pourquoi Lazlo voit-il donc ses songes se peupler de visions étranges – à commencer par une déesse à la peau bleue pourtant assassinée, des années plus tôt, par les habitants de la ville interdite ? Qui est-elle vraiment ? Comment le jeune homme, qui ignore tout de sa légende, peut-il bien la voir en rêve ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de la fameuse duologie Le Faiseur de rêves que l'on doit à l'autrice américaine Laini Taylor. Je vous préviens sans préambule : cette critique sera aussi rapide que l'éclair, pour la simple et bonne raison que j'ai lu ce roman il y a déjà près de deux ans maintenant et que même ma mémoire peut sérieusement me jouer des tours parfois ! Si, si, je vous le promets !

Histoire d'être la plus efficace et concise possible, je dirais que Le Faiseur de rêves est un livre qui m'a tout bonnement époustouflée, tant au niveau de l'écriture de l'autrice, extrêmement fluide et limpide, qui se boit comme du petit lait, que de l'imagination de cette dernière qui ne semble clairement pas avoir de limites.Très sincèrement, je me rappelle avoir été littéralement sciée à chaque page qui se tournait. C'était comme de se prendre un tourbillon de pure magie et d'émotions à l'état brute en pleine figure à chaque fois ! Désolée de ne pas pouvoir m'exprimer mieux que ça, mais c'est l'effet que produit ce roman sur nous : il nous tourneboule tous nos sens au point de ne plus savoir où l'on en est et comment articuler nos opinions correctement. Je me revois avachie sur mon lit, cette authentique brique de papier entre les mains, à devoir proférer une série d'onomatopées pour toute réaction tant les mots me manquaient pour décrire ce que je ressentais à tel ou tel instant T du récit. Je vous l'assure, Le Faiseur de rêves a de quoi véritablement laisser sans voix, foi de Nanette.

Cependant, ce que j'ai le plus apprécié avec cette intrigue, plus encore que tous les beaux mirages que l'autrice peut mettre sous nos yeux ébahis, ce sont ses deux protagonistes centraux, à savoir Lazlo et Sarai. Ce duo, les amis, ce duo ! J'en suis purement et simplement tombée amoureuse. Séparément, je trouvais déjà ces deux personnages juste merveilleux mais ensemble ! Comment vous dire qu'au moment où le récit les fait se rejoindre, mon petit coeur a fondu comme neige au soleil. Il ne pouvait en être autrement : mettez un héros aussi extraordinaire, érudit, tendre, généreux, d'une bonté sans commune mesure, rêveur invétéré tel que Lazlo avec une héroïne aussi impressionnante, forte, charismatique mais aussi craquelée et à la vulnérabilité désarmante telle que Sarai et cela vous donnera (des Chocapic ! - non, je plaisante, bien entendu !) un couple d'exception. Une chose est sûre mes agneaux, c'est que ces deux-là se sont emparés de mon petit coeur sensible et ils ne sont assurément pas prêts de me le rendre.

Pour conclure, je dirais que Le Faiseur de Rêves est une parution d'une richesse inventive et émotionnelle rare. Je ne vous cache pas que j'aurais fortement aimé pouvoir vous en faire la chronique à chaud afin de rendre au mieux justice à cette véritable petite merveille de livre Young Adult fantasy qui mériterait amplement que l'on en chante les louanges sans discontinuer en en tartinant ainsi des pages et des pages et des pages mais je reconnais qu'à cette époque-là, je n'en ai tout simplement pas eu la force. Il faut me comprendre, je venais de me recevoir en pleine poire un trop-plein de tout : trop plein d'action, de rebondissements, de révélations fracassantes qui vous font saigner le coeur pour finir par briser ce dernier en un milliard de morceaux et le laisser à ramasser à la petite cuillère sur le bord de la route, trop plein d'émerveillement total et de génie indiscutable qui nous aveugle tant il est brillant, lumineux, évident. En fait, Le Faiseur de Rêves, c'est typiquement le genre de bouquins qui vous font vivre des expériences de lecture qui ne s'expliquent pas : il faut les lire pour comprendre, un point c'est tout. Donc foncez dans la librairie ou la bibliothèque municipale la plus proche de chez vous, procurez vous cet ouvrage par tous les moyens légaux (je ne vais pas vous inciter au crime non plus, nous sommes sur un blog clean ici, que diable !) en votre possession, puis installez-vous confortablement dans votre spot favori (vous aurez résolument besoin de vous asseoir pour ce qui va suivre) et laissez-vous embarquer dans le monde fantasmagorique et sans commune mesure de Lazlo et Sarai. Le voyage en vaut sacrément le détour, parole de scout ! Par contre, je ne vous garantis pas que le réveil sera aisé et agréable. Ce serait plutôt tout l'inverse en réalité... Mais il y a des univers qui valent la peine que l'on souffre pour eux et celui du Faiseur de Rêves en fait indéniablement partie ! Alors, prêts pour votre séjour mouvementé (et encore, le mot est faible) à Désolation ? COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, éditions Lumen, Le Faiseur de Rêves, Laini Taylor, 2017, 2018, Littérature américaine, Young Adult, Fantasy, Dieux, Pouvoir, Onirisme, Guerre, Illusions, Deuil, Souffrance, Amertume, Vengeance, Noirceur, Mystère, Légendes, Amour ♥., Magie, Rêves, Monstres, Cruauté, Haine, Aventure, Découvertes, Savoir, Espoir, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 26 décembre 2019 04:27

Modifié le vendredi 03 janvier 2020 09:41

FICHE LECTURE : Si loin de l'arbre

FICHE LECTURE : Si loin de l'arbre
• TITRE V.O. : Far from the tree.
• AUTRICE : Robin Benway.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Young adult.
• THÈMES : Famille - Adolescence - Retrouvailles - Fratrie - Adoption - Espoir - Amour - Miracle - Soutien - Aller de l'avant...
• PAGES : 368.

Grace, 16 ans, a passé une année difficile au lycée : elle est tombée enceinte, a donné naissance à une fille le jour du bal de promo, puis l'a faite adopter. Elle-même adoptée, elle décide alors de retrouver sa mère biologique. Mais ce qu'elle trouve, c'est une soeur et un frère. Maya, avec son tempérament explosif et sa famille d'adoption au bord de la crise de nerfs. Joaquin, la douceur incarnée, qui a été malmenée par la vie.
Trois adolescents dont les vies se mêlent, tissant un portrait remarquable de la famille sous toutes ses formes.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman que j'avais reçu de façon totalement impromptue de la part des éditions Nathan, Si loin de l'arbre, et je les remercie du fond du coeur pour cette magnifique surprise qui change une vie (j'exagère à peine). Peut-être est-ce justement pour cela que j'ai laissé ce livre patienter si longtemps dans ma bibliothèque avant d'enfin aller à sa rencontre, parce que je savais au plus profond de moi que ce moment-là où je m'y plongerais vraiment constituerait un point de non retour dans mon existence et que j'en ressortirais à jamais changée. Et je ne m'y suis pas trompée (comme toujours, j'ai envie de dire ! - oui, ça va les chevilles, je vous assure).

Si loin de l'arbre est un roman pétri d'humanité et d'amour à l'état pur, souvent brutal, asphyxiant mais aussi nécessaire que l'air que l'on respire. Ses personnages m'ont ému à un point que je ne pensais pas être possible. Joaquin, Grace et Maya sont aussi réels que des êtres de chair et de sang à mes yeux. Leur extraordinaire complicité qui se tisse au fur et à mesure, leurs fêlures, leurs souffrances, leurs espoirs et leurs joies m'ont parus tout ce qu'il y a de plus crédibles et tangibles.

Chacun des personnages de ce récit a su faire naître en moi une véritable boule d'amour à son égard (mention spéciale à mon Raph adoré, ou probablement le meilleur être qui soit - une véritable crème). Certains ont beau avoir été plus agaçants que d'autres, tous ont su me montrer que, malgré leurs mauvaises décisions, malgré leurs pétages de plomb qui prennent des proportions démesurées parfois, ils parvenaient à aller de l'avant et à se réjouir des petits riens fondamentaux de l'existence. Notre trio d'or en particulier a su me faire rire aux éclats, me donner envie de pleurer recroquevillée en boule sur moi-même, m'inspirer à voir au-delà du négatif pour me concentrer sur ce qui compte vraiment, à commencer par les personnes autour de moi qui me veulent du bien, entre autres ma famille.

Je crois que c'est bien la première fois qu'un roman ait parvenu à me faire prendre conscience de la beauté et de la préciosité des mots "maman" et "papa". Ces mots, nous les prononçons tous un nombre incalculable de fois par jour depuis notre naissance mais l'on oublie aisément que beaucoup d'enfants des quatre coins du monde n'ont pas cette chance exceptionnelle de les susurrer ne serait-ce qu'une fois au cours de leur vie en en savourant pleinement toute l'importance et la magnificence. Désormais, je ne prendrai plus ces cinq et quatre lettres à la légère. Plus jamais.

Pour conclure, Si loin de l'arbre est un roman sublime en tout point qui m'a assurément conquise. Il aborde des thèmes extrêmement forts tels que l'adoption, la recherche de ses origines, la reconstruction de soi et la quête du bonheur menée par chaque être humain avec un brio et une sensibilité qui force l'admiration et il m'a rappelé à quel point il est essentiel de se rapprocher de ceux que l'on aime et de ne pas avoir peur de s'ouvrir aux autres et de s'appuyer sur eux. Le chemin vers la lumière n'est jamais aussi simple qu'il le semblerait à arpenter mais il vaut largement la peine que l'on prenne pour lui tous les risques. Je suis sincèrement heureuse que Joaquin, Grace et Maya m'aient montré cette voie-là et m'aient permis de réaliser qu'on mérite tous de trouver notre place au sein de ce drôle de macrocosme qu'est notre planète Terre, témoin de toutes sortes de miracles qui en illumine sa surface. Si loin de l'arbre est définitivement l'un d'eux et je ne peux ainsi que vous recommander cette petite pépite, à mon sens sérieux équivalent de la superbe série télévisée This is Us en format papier et pour adolescents/jeunes adultes. En clair, si vous cherchez une histoire intimement réaliste, avec des personnages et des émotions qui valent plus que tout l'or du monde, alors foncez sur Si loin de l'arbre-! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

“That's what parents do. They catch you before you fall. That's what family is.”
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Si loin de l'arbre, Robin Benway, 2017, Littérature américaine, Young Adult, Famille ♥, Adolescence, Retrouvailles, Fratrie, Adoption, Espoir, Amour, miracle, soutien, aller de l'avant, Coup de foudre ♥
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#Posté le mercredi 30 octobre 2019 05:27

Modifié le jeudi 31 octobre 2019 18:52

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