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7 articles taggés adaptation de roman

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FICHE LECTURE : Miss Charity - T1 : L'Enfance de l'art

FICHE LECTURE : Miss Charity - T1 : L'Enfance de l'art
• AUTEUR : Loïc Clément.
• ILLUSTRATRICE : Anne Montel.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Bande-dessinée jeunesse.
• THÈMES : Angleterre - XIXe siècle - Époque victorienne - Enfance - Maturité - Animaux - Éducation - Récit d'apprentissage - Nature - Amitié - Liberté - Non-conformisme - Humour - Amour - Intelligence - Créativité - Religion - Imaginaire...
• PAGES : 120.

Charity, en digne petite fille de la bonne société anglaise des années 1880, n'a d'autre choix que de se taire et rester invisible. Comme personne ne fait attention à elle, Charity se réfugie dans la nursery, au troisième étage de la maison, avec Tabitha, la bonne, et Blanche, sa préceptrice qui lui enseigne l'aquarelle. Pour ne pas mourir d'ennui ou même sombrer dans la folie, elle élève des souris, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par coeur et dessine inlassablement des corbeaux par temps de neige. Sa rencontre avec ses cousin et cousines ainsi que leur séduisant ami Kenneth Ashley va lui faire réaliser qu'à l'extérieur existe un vaste monde qui ne demande qu'à être exploré...

Les plumes harmonieuses de Loïc Clément et d'Anne Montel révèlent une splendide version naturaliste du chef d'½uvre de Marie-Aude Murail.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'une bande-dessinée jeunesse absolument somptueuse, j'ai nommé le tome 1 de Miss Charity, L'Enfance de l'art, que l'on doit au duo de choc Loïc Clément et Anne Montel. En effet, difficile de qualifier leur tandem autrement quand on voit la beauté, que dis-je la magnificence, de leur travail à deux !

Je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas lu le roman dont cette bande-dessinée est adaptée. Je sais, je sais, je devrais avoir honte ! Surtout que j'ai déjà eu l'occasion de dévorer des romans de Marie-Aude Murail, ou l'autrice à l'origine de l'univers merveilleusement scientifique et haut en couleurs de notre inénarrable Charity, et que j'ai donc bien conscience que tout ce qui naît de la plume de cette écrivaine de renom constitue une valeur sûre. So why ? Pourquoi ? Warum ? Si vous souhaitez comprendre pourquoi j'ai décliné mon interrogation existentielle en ces trois langues en particulier, il vous faudra absolument lire cette BD. Oui, c'est l'hôpital qui se fout de la charité (promis, je n'ai pas fait exprès ! Oh, j'en ai marre de moi...)'! Mystère et boule de gomme mais, ce que je puis vous assurer, c'est que maintenant que je n'ai fait qu'une bouchée de cette bande-dessinée jeunesse purement et simplement enchanteresse, me voilà décidée à me procurer le roman originel séance tenante ! C'est comme si je m'étais reçue un sacré coup de pied au derrière tiens, et ce n'est résolument pas plus mal !

Plus sérieusement, j'étais déjà extrêmement curieuse de découvrir le magnifique pavé qu'est Miss Charity tout simplement parce que cette fabuleuse intrigue réinvente l'enfance d'une romancière et aquarelliste de grand talent que j'admire immensément et à laquelle je dois beaucoup, Beatrix Potter. Cette remarquable femme n'étant autre que la "maman" de Pierre Lapin, ou l'un des personnages de fiction ayant ensoleillé mes journées de petite fille de par ses folles et formidables aventures, je me devais de faire connaissance avec la fillette exceptionnelle qu'elle a été. Et quelle rencontre marquante et tourneboulante j'ai fait là !

Comment résumer Charity en quelques mots ? Cette petite fille est pour ainsi dire un véritable phénomène, un électron libre, une force de cette nature qu'elle chérit tant et qui le lui rend bien... Enfin, façon de parler. Les expériences hautement savantes de notre petite naturaliste en herbe ne vont effectivement pas toujours se révéler fructueuses, loin de là, mais cela ne va en rien entamer sa farouche détermination, bien au contraire. Charity est une enfant à contre-courant de son époque. Ce qui lui importe, ce ne sont pas les bonnes manières, une foi pieuse ou bien encore la démonstration d'un certain raffinement au passage intelligemment tourné en ridicule par notre duo de choc, mais la beauté et la richesse du monde qui l'entoure. Pour ma part, je suis tombée sous le charme de cette protagoniste à la curiosité insatiable éprise de liberté dans laquelle je me suis énormément retrouvée. Certes, je ne suis pas passionnée de sciences à la façon flamboyante et acharnée de Charity mais je sais ce que cela fait quand les personnes de notre entourage ne prennent pas nos aspirations au sérieux et nous relayent dans un coin alors que nous sommes faits pour irradier de mille feux.

A plusieurs reprises, j'avais envie de serrer ma petite Charity dans mes bras, de lui dire que cela irait, qu'un jour, l'on reconnaîtrait son don exceptionnel pour prendre soin des animaux, raconter des histoires et user de la technique de l'aquarelle comme personne, au point d'inspirer Anne Montel à réaliser les somptueuses illustrations de cet ouvrage de la même manière. Cela m'a semblé là un merveilleux hommage envers celle qui à mes yeux a donné ses lettres de noblesse à cette peinture tout en délicatesse et en couleurs lumineuses par le biais de ses scènes animalières plus vraies que nature. Pour faire simple, tout dans cet ouvrage m'a transportée : la splendeur de ses planches, le grain et l'onctuosité au toucher de ses pages, la finesse de son humour, la richesse de son histoire, la complexité et la construction de ses personnages dont il me tarde sincèrement d'en apprendre plus, en particulier sur un certain garçon renard au charisme indéniable et au magnétisme juste saisissant. En bref, je me suis délectée de cette bande-dessinée du début jusqu'à la fin. Mon seul regret, c'est que cela se soit terminé beaucoup trop vite à mon goût et qu'il va falloir désormais attendre la parution du tome deux pour découvrir la suite de l'incroyable vie de Charity !

Pour conclure, je ne peux vivement vous encourager à aller observer l'aristocratie et la campagne anglaises à la loupe aux côtés de notre enthousiasmante et brillante héroïne. Entre frissons et grandes expectations, vous ne regretterez assurément pas le voyage ! De mon côté, j'ai passé un moment divin entre les pages de cet époustouflant livre que je suis extrêmement fière de posséder. Je n'ai peut-être pas (pas encore, à tout le moins) lu le roman originel de Marie-Aude Murail mais l'amour et la déférence que Loïc Clément et Anne Montel éprouvent à l'égard de son écriture et de son imaginaire crèvent à ce point les yeux que je ne doute pas de tout le respect dont ils ont pu faire montre en retranscrivant son intrigue en images et en bulles de bande dessinée. Vous l'aurez compris je pense, cette BD, à défaut d'être un coup de c½ur absolu pour une raison sur laquelle je n'arrive pas à mettre le doigt, représente pour moi une franche réussite dans le domaine des adaptations de romans en BDs. Il en faudrait définitivement plus des objets-livres de cette qualité pour démontrer que la BD a elle aussi son mot à dire et pèse son poids dans le "game" de la littérature. En tout cas, ce titre-ci ne manquera certainement pas de convaincre les réfractaires qu'une BD ou autre forme de mise en bulles d'un scénario peut être un excellent investissement. En ce qui me concerne, je sais pertinemment que le mien valait le détour ! ★★★★★(♥)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Editions Rue de Sèvres, Bande dessinée ♥, Miss Charity, Tome 1 ♥, Trilogie, L'Enfance de l'art, Littérature française, adaptation de roman, Jeunesse, Angleterre ♥, XIXe siècle, Epoque victorienne, enfance, maturité, animaux, éducation, récit d'apprentissage, nature, amitié, liberté, non-conformisme, humour, amour, intelligence, créativité, religion, imaginaire, Mini coup de coeur
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#Posté le lundi 13 juillet 2020 09:44

Modifié le samedi 18 juillet 2020 10:14

FICHE FILM : Les aventures de Bernard et Bianca

FICHE FILM : Les aventures de Bernard et Bianca
FILM D'ANIMATION | 1977 | RÉALISÉ PAR WOLFGANG REITHERMAN | DISNEY, ADAPTATION DE ROMAN, AVENTURE, ANTHROPOMORPHISME, ENLÈVEMENT, ORPHELINE, ENFANCE, TENDRESSE, SOLITUDE, CHAGRIN, TRÉSOR, CUPIDITÉ, ENTRAIDE, ESPOIR, HUMOUR | 1 H 33 | AVEC LES VOIX FRANÇAISES DE ROGER CAREL, PERRETTE PRADIER, BÉATRICE DELFE, PHILIPPE DUMAT...

➜ La jeune orpheline Penny, qui a été kidnappée par l'horrible Mme Médusa, jette à la mer une bouteille contenant un message de détresse. Quelque temps plus tard dans les caves du bâtiment des Nations unies, le président de la SOS Société, sorte d'ONU rassemblant toutes les souris du monde, convoque une assemblée afin d'organiser une expédition de secours. Miss Bianca, une charmante souris blanche déléguée de Hongrie, se porte volontaire. Après un temps d'hésitation, le Président de la SOS Société suggère de lui adjoindre un coéquipier. Ne sachant qui choisir, Miss Bianca jette finalement son dévolu sur Bernard, le concierge. C'est alors que commence pour eux une longue suite de péripéties.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour vous parler très rapidement d'un Disney cher à mon c½ur que j'ai visionné pour la énième fois avec un plaisir non dissimulé tout récemment, j'ai nommé le premier volet des aventures de Bernard et Bianca.

Que vous dire sur ce grand classique du cinéma d'animation si ce n'est qu'il s'agit là d'un véritable bonbon à consommer sans modération qui n'a absolument pas pris une ride (à mes yeux à tout le moins) ? Pour ma part, j'ai passé un pur moment de douceur en le regardant de nouveau. C'est tendre, c'est drôle, c'est palpitant, cela fait passer un beau message d'espoir, de gentillesse et de solidarité, c'est bien écrit, bien doublé avec des voix tout bonnement cultes du doublage français, et l'intrigue à la fois palpitante et émouvante est servie par de sublimes, merveilleuses chansons qui vous restent assurément en tête. On ajoute à cela des protagonistes et antagonistes absolument incontournables et on obtient ce premier opus de Bernard et Bianca, ou une jolie réussite cinématographique à tous les niveaux'!

Pour conclure, si jamais vous n'avez pas encore vu ce Disney, qu'est-ce que vous attendez ? Il serait fortement dommage de passer à côté de cette bulle de fraîcheur au style graphique délicieusement old school qui vous fera vivre la plus incroyable et captivante des aventures auprès du plus formidable duo de souris sauveteurs qui soit. Soyez assurés que vos enfants ou ceux de votre entourage seront eux aussi purement et simplement ravis de cette découverte ! Alors, prêts à embarquer pour le bayou à la recherche de l'½il du Diable ? ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Film d'animation, 1977, Les aventures de Bernard et Bianca ♥, Wolfgang Reitherman, Disney ♥, adaptation de roman, aventure, anthropomorphisme, enlèvement, orpheline, enfance, tendresse, solitude, chagrin, trésor, cupidité, entraide, espoir, humour, Roger Carel, Perrette Pradier, Béatrice Delfe, Philippe Dumat, Excellent film !
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#Posté le mercredi 10 juin 2020 14:08

Modifié le vendredi 12 juin 2020 16:25

FICHE BD : 20, allée de la danse - T1 : Amies et rivales

FICHE BD : 20, allée de la danse - T1 : Amies et rivales
• AUTRICE/SCENARISTE : Elizabeth Barfety.
• ILLUSTRATRICE : Laure Ngo.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse - Apprentissage - Grandir - Maturité - Compétition - Pression - Amitié - Entraide - Ambition - Angoisse - Solitude - Chagrin - Réconfort - Générosité - Abnégation...
• PAGES : 48.

Ma chronique de 20, allée de la danse - T13 : Le rêve américain : ici.
Ma chronique de 20, allée de la danse - T14 : Sous les projecteurs : ici.

La directrice vient de l'annoncer : deux élèves seront bientôt choisis pour danser sur la scène du Palais Garnier ! Etre sélectionné, tous les petits rats en rêvent... Mais Maïna a du mal à entrer en compétition avec ses amies. Elle préfère largement les aider, quitte à ne pas décrocher de rôle. Comment pourra-t-elle vivre sa passion pour la danse sans avoir l'esprit de compétition ?

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée à mon UNIQUE (voyez comme j'en suis fière, et je le revendique) achat de Montreuil, j'ai nommé le tome 1 de 20, allée de la danse en version BD. Ayant découvert cette série livresque sur le tard, j'étais extrêmement heureuse d'en découvrir le début par le biais d'un autre format, et ce, même si, étant donné que les tomes sont indépendants les uns des autres, il n'y a pas besoin d'avoir lu dans un ordre précis l'ensemble de la saga pour comprendre le gros de l'intrigue. Qu'importe, il me tenait à c½ur de suivre les aventures de mes petits rats d'opéra chéris depuis le tout début ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai été tout ce qu'il y a de plus satisfaite par cette lecture graphique !

En effet, j'ai vécu un moment tout doux de pur bonheur grâce à ce titre. J'y ai retrouvé toute la saveur et l'atmosphère espiègle et indéniablement stimulante des derniers volets de 20, allée de la danse ou ceux que j'ai pu lire jusqu'à présent. Cette histoire, c'est juste un authentique bonbon à déguster confortablement installé dans son lit la tête dans les nuages et les yeux parsemés d'étoiles, brillant d'un éclat tout nouveau et qui change la vie. Quant aux personnages, ils sont tellement attachants qu'on aurait juste envie d'entrer dans les pages pour être avec eux et vivre tous les chamboulements de leurs existences respectives à leur côté. En parlant des protagonistes, j'ai été ravie de constater que Maïna était l'héroïne centrale de ce premier tome. J'adore chacun des membres de ma bande de choc adorée mais Maïna reste résolument ma chouchoute et cet ouvrage me l'a bien prouvé ! Elle est si bienveillante, attentionnée et épatante qu'on ne peut que l'aimer de tout notre être.

Bien sûr, je ne peux pas clore cette critique sans vous parler de l'indéniable talent d'illustratrice de Laure Ngo. Je la remercie infiniment de m'avoir fait une Maïna si adorable en guise de dédicace, c'est certainement l'une des plus remarquables que j'ai pu recevoir de la part d'un auteur ou d'un dessinateur et je ne suis encore moins prête à me séparer de mon exemplaire d'Amies et rivales avec ça, vous pouvez me croire sur parole ! Plus sérieusement, je ne dirai qu'une chose au sujet de l'admirable travail que Laure Ngo a abattu pour donner vie en cases et en bulles à cette formidable série qu'est 20, allée de la danse, si ce n'est que personne n'aurait pu accomplir cette prouesse à sa place. PERSONNE. Il me tarde dès à présent de me procurer les prochains tomes quand ils sortiront pour continuer de m'extasier sur la finesse de son trait de crayon et la beauté des couleurs délicieusement pastel de cette BD, qui correspondent à mon sens à merveille à cet univers si particulier et magique qu'est celui de la danse classique.

Pour conclure, je vous recommande chaudement de vous jeter sur ce premier tome de 20, allée de la danse. Que vous connaissiez la série livresque d'origine parue chez Nathan ou pas, foncez sur ce titre qui saura vous redonner du baume au c½ur et une foi farouche en vos rêves les plus grandioses (et également d'aller assister à une représentation de ballet séance tenante). Vous ne le regretterez certainement pas ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche BD, éditions Jungle, Miss Jungle, éditions Nathan, 20 allée de la Danse, Tome 1 ♥, adaptation de roman, Elizabeth Barféty, Laure Ngo, 2019, Littérature française, Jeunesse, Danse, apprentissage, grandir, maturité, compétition, pression, amitié, entraide, ambition, angoisse, solitude, chagrin, réconfort, générosité, abnégation, coup de coeur ♥
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#Posté le lundi 09 décembre 2019 16:14

Modifié le mercredi 19 février 2020 16:45

FICHE FILM : Les Filles du Docteur March

FICHE FILM : Les Filles du Docteur March
ADAPTATION DE ROMAN | 2019 | RÉALISÉ PAR GRETA GERWIG | 2 H 15 | DRAME, CHEMINEMENT, IMAGINATION, INTELLIGENCE, FÉMINISME, TENDRESSE, BONHEUR, ÉCRITURE, FAMILLE, AMITIÉ, ROMANCE | AVEC SAOIRSE RONAN, EMMA WATSON, FLORENCE PUGH, TIMOTHÉE CHALAMET...

➜ Une nouvelle adaptation des Quatre Filles du Docteur March qui s'inspire à la fois du grand classique de la littérature du même nom et des écrits personnels de Louisa May Alcott. Relecture inédite et intimiste du livre, Les Filles du Docteur March est un film à la fois atemporel et actuel où Jo March, alter ego fictif de l'auteur, repense à sa vie.

ஜ MON AVIS : /!\ Attention, risque de spoiler ! /!\

Une énième revisite moderne et lumineuse du chef d'½uvre originel mais qui manque cependant d'un petit supplément d'âme pour être véritablement mémorable !

Dimanche dernier, je suis allée voir la nouvelle adaptation des Quatre Filles du Docteur March signée Greta Gerwig. Je remercie pour cela infiniment Lecteurs.com qui m'a fourni deux places de cinéma pour ce film en échange d'une chronique. Place donc à ma critique.

Je me suis rendue à la séance avec ma petite poupée, j'ai nommé ma mamoune chérie, qui affectionne énormément cette histoire, et en particulier la version qui en a été faite en 1994. Pour ma part, je suis moi aussi très attachée à cette réinterprétation à mon sens juste culte de cet immense classique de la littérature jeunesse qui, en réalité, se lit ou se redécouvre à tous les âges. Moi même, je n'ai pas hésité à le dévorer à plusieurs reprises au cours de ma pré-adolescence avec chaque fois le même plaisir non dissimulé.

Vous l'aurez sûrement compris, j'attendais in fine beaucoup de cette nouvelles adaptation des Quatre Filles du Docteur March et je ne vous cache pas que je ressors un tant soit peu déçue de mon visionnage. L'esprit du livre originel est bien là, son essence est parfaitement respectée à mes yeux, les acteurs campent à merveille les différents personnages de cette histoire absolument magnifique, inoubliable et poignante, la bande soundtrack est à certains moments d'une beauté vertigineuse et l'esthétisme du film est à tout point de vue impeccable. En clair, je n'ai clairement rien à redire sur la forme et le fond de ce long-métrage... ou presque.

Pour être tout à fait honnête avec vous, ce qui m'a gênée avec Les Filles du Docteur March, c'est sa narration. Greta Gerwig a pris le parti de commencer en quelque sorte son récit par la fin et ensuite d'alterner tout du long entre fragments choisis de ce qui pourrait être appelé le passé, avec 1864 et la fin de la Guerre de Sécession qui s'amorce, et le présent sept ans après, soit en 1871, dessinant ainsi deux temporalités en apparence bien distinctes mais pourtant ici presque constamment entremêlées. Ce choix de dérouler le fil narratif de cette façon ne me dérange pas le moins du monde habituellement. Je le trouve même extrêmement stimulant pour le spectateur et cela fait montre d'une certaine originalité et ingéniosité de la part de l'équipe scénaristique ; c'est probablement d'ailleurs pour cela que Greta Gerwig a décider d'adopter ce procédé bien particulier : afin de se démarquer de ce qui avait déjà pu être fait du matériel originel des Quatre Filles avec des adaptations à la pelle qu'on ne compte en effet même plus depuis le début du vingtième siècle.

J'imagine qu'il s'agit effectivement là d'une manière tout ce qu'il y a de plus inédite de raconter cette histoire qui plus est connue de tous (à moins d'habiter dans une grotte). Néanmoins, je reste intimement convaincue que ce n'était pas la meilleure façon de développer ce type d'intrigue, qui repose à mon sens essentiellement sur une certaine linéarité, un schéma narratif certes très classique avec une chronologie traditionnelle partant d'un point A à un point Z, pour ainsi dire réglée comme du papier à musique, mais qui a cependant su faire ses preuves. Ici, cela aurait selon moi permis de mieux comprendre les relations entre les divers protagonistes et surtout de mieux les ressentir. Ce n'est là que mon humble opinion, mais le fait de n'avoir droit qu'à de simples moments choisis qui se succèdent sans qu'ils ne soient reliés par une réelle continuité, à tout le moins par une continuité immédiate, notre petit cerveau devant d'abord reconstituer le puzzle en rassemblant l'ensemble des pièces pour pouvoir par la suite enfin assimiler les informations qu'on lui a distillé au compte-gouttes, nous empêche véritablement de prendre la pleine mesure des sentiments tout de ce qu'il y a de plus intenses qui unissent les formidables figures de cette folle aventure historique, familiale et romantique. En écrivant cela, je pense notamment aux tandems Jo & Laurie, Laurie & Amy et surtout Jo & Friedrich, dont je trouve l'histoire commune complètement bâclée, ce qui m'a rendu leur amour partagé assez peu crédible, même si je ne vous cache pas avoir versé ma petite larme lors de la déclaration de leurs sentiment amoureux réciproques l'un envers l'autre.

En réalité, ce qui m'a perturbée par dessus tout, ce n'est pas tant l'absence d'authenticité vis-à-vis des émotions véhiculées par le film car elles sont justement d'une sincérité tout bonnement désarmante, mais plutôt un cruel manque d'approfondissement, d'apesanteur concernant les états d'âme et la complicité naissante entre certains personnages. Et ce problème là aurait pu à mes yeux être réglé grâce à une temporalité unique qui aurait ainsi donné lieu à un schéma narratif peut-être simplifié, moins élaboré et brillant d'intelligence et de complexité, mais qui aurait beaucoup mieux rendu justice à la teneur émotionnelle de l'intrigue ainsi donc qu'à la puissance des liens qui se tissent entre certains personnages. Ces relations prennent des années à se construire, des sentiments extrêmement intenses et vrais comme ceux-là ont en effet besoin de tout autant de temps pour bourgeonner, toute cette évolution interne et externe dans le cadre familial et celui du voisinage/ de la communauté s'inscrit dans un cadre spatio-temporel bien précis, assurément rigoureux. Or, j'avais l'impression désagréable en regardant le film que tout allait trop vite (c'est d'ailleurs ce qu'un des personnages déclare à un moment donné : « Tout est allé si vite ») et que cette précipitation, qui ne sied guère ce genre de films/séries period drama dont le corps scénaristique a tendance à s'étaler dans le temps et dans l'espace pour plus de réalisme et d'intensité dramatique, desservait totalement la crédibilité et l'impact global du film.

Pour ne pas conclure sur une note entièrement négative vis-à-vis de la narration des Filles du Docteur March, j'ai tout de même trouvé qu'à certains moments-clés, les parallèles dessinés entre le passé et le présent étaient tout à fait justifiés et mettaient pour le coup véritablement l'émotion de la scène en question au centre de l'attention, ce qui m'a justement tiré parfois une petite larmichette pour parler familièrement tant j'étais bouleversée, pour ne pas dire sérieusement ébranlée, par ce qui se déroulait à l'écran. Une séquence magistrale du film sera même parvenue à me toucher en plein c½ur, au sens tout ce qu'il y a de plus littéral du terme, tant elle m'a semblé avoir été faite pour moi, que ce soit au niveau du message qu'elle fait passer que de la manière dont les deux actrices concernées ont réussi à la porter à bout de bras grâce à leur impressionnante et tout bonnement remarquable performance.

Pour conclure, je dirais donc que Les Filles du Docteur March est un film très touchant et plaisant à regarder, qui va à mes yeux au-delà du simple divertissement sur fond historique. Néanmoins, et comme tant de fois avec les sorties cinéma que j'ai pu faire ces derniers mois (exception faite de Joker, ce pur chef-d'½uvre), il m'a manqué ce petit je-ne-sais-quoi indescriptible qui aurait tout changé. Cependant, cela ne m'empêchera pas de vivement vous encourager à aller le voir et de mon côté, de découvrir les autres longs métrages que Greta Gerwig a pu réaliser ! Il me tarde en effet de désormais découvrir le reste de son travail qui me réserve, j'en suis certaine, de belles surprises ! ★★★★★

Nanette ♥

FICHE FILM : Les Filles du Docteur March
Source gif : stardustkylos (tumblr).
Tags : Fiche film, Lecteurs.com, Les filles du Docteur March, Greta Gerwig, adaptation de roman, Louisa May Alcott ♥, 2019, Drame, cheminement, imagination, intelligence, féminisme, tendresse, bonheur, écriture, famille, Amitié ♥, Romance ♥, Saoirse Ronan ♥, Emma Watson ♥, Florence Pugh, Timothée Chalamet, très bon film
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#Posté le samedi 18 janvier 2020 09:41

Modifié le samedi 18 janvier 2020 10:10

FICHE SERIE : Anne with an E - Saison 3

FICHE SERIE : Anne with an E - Saison 3
ADAPTATION LIBRE DE ROMANS | 2019 | CREEE PAR MOIRA WALLEY-BECKET D'APRÈS LES RÉCITS DE LUCY MAUD MONTGOMERY | 10 EPISODES DE 45 MIN. | DRAME, CHEMINEMENT, IMAGINATION, INTELLIGENCE, POÉSIE, FÉMINISME, TENDRESSE, BONHEUR, LIBERTÉ D'EXPRESSION, DISCRIMINATION, TOLÉRANCE, ESPOIR, MIRACLE, FAMILLE, AMITIÉ, AMOUR | AVEC AMYBETH MCNULTY, LUCAS JADE ZUMANN, GERALDINE JAMES, R.H. THOMSON...

➜ L'histoire d'une jeune fille adoptée qui se bat envers et contre tout pour se faire accepter et gagner l'affection de son nouvel entourage. Dans les années 1890, une adolescente qui a été maltraitée des années durant en orphelinat et par un chapelet de familles d'accueil atterrit par erreur dans le foyer d'un frère et d'une soeur qui n'ont jamais quitté la demeure familiale, affectueusement nommée les Pignons Verts. Avec le temps, Anne, 13 ans, va illuminer leur vie et celle de leur petite communauté grâce à son esprit fantasque, sa vive intelligence et son imagination débordante.

Ma chronique du Bonheur au bout du chemin/Anne of Green Gables : ici.

ஜ MON AVIS : Très probablement l'une de mes programmes télévisés préférés de ces dernières années, pour ne pas dire le meilleur. Une série au savant goût de miracle qui me semble avoir été faite sur mesure pour moi et qui restera gravée dans ma mémoire pour toujours et à jamais.

Hier, j'ai terminé la saison trois d'Anne with an E. Je m'étais promis de visionner cette saison le plus lentement possiblement afin de pouvoir pleinement la savourer et ainsi digérer le fait qu'il s'agirait de la dernière. Mais comme toujours quand il s'agit de ma chère Anne, je n'ai pas pu résister et je me suis enfilée les épisodes sans même m'accorder le temps de dire « OUF ! ». Résultat : j'ai fini par littéralement fondre en larmes comme une belle loque encore incapable de se remettre de ce qu'elle vient de vivre à l'heure où elle vous écrit ces lignes.

J'ai hésité avant de rédiger cet article car Anne compte tellement pour moi et il me tenait ainsi tout spécialement à c½ur de réfléchir à ce que j'allais bien pouvoir vous dire et de trouver les bons mots pour rendre justice à cette remarquable série comme elle le mérite. Tout bien considéré, j'ai in fine décidé de laisser ma spontanéité et mon c½ur prendre le pas sur ma raison ou toute forme de solennité parce qu'au fond, Anne, c'est avant tout une histoire de sincérité - celle du c½ur, de l'esprit et de la pensée. Je vais donc m'accorder le droit de m'exprimer librement sans craindre de ne pas en faire assez ou assez bien.

Honnêtement, je vous le déclare sans détour : Anne with an E et plus particulièrement le domaine des Pignons Verts, c'est comme ma seconde maison. Cela a beau être un endroit fictif, tout comme l'ensemble du merveilleux petit village d'Avonlea, mais cela n'empêche pas qu'il s'agit de mon chez-moi, plus que n'importe quel recoin de cette grande et fabuleuse planète.

Le foyer et la communauté d'accueil de ma formidable Anne, c'est tout simplement le refuge de mon âme et cette saison trois me l'a confirmé d'autant plus que les deux précédentes. J'ai été entre autres profondément ébranlée de constater que nos écoliers d'Avonlea avaient bien grandi, qu'ils formaient désormais tous une véritable famille, une équipe soudée qui a su tirer le meilleur de chacun de ses membres, même des éléments les plus récalcitrants, dans le but de défendre des valeurs justes, nobles, fondamentales, que l'on prend aujourd'hui pour acquises alors que c'était et que cela reste loin d'être le cas. Si au départ, j'étais assez gênée que la réinterprétation faite du cheminement d'Anne par Moira Walley-Becket s'éloigne autant du canon originel tel qu'il avait été imaginé par Lucy Maud Montgomery, j'ai considéré par la suite qu'il s'agissait là d'une idée de pur génie que celle de faire se sentir concernés par nos thématiques sociétales actuelles Anne, ses amis et même les adultes de la bourgade, qui m'ont eux aussi épatés au cours de cette saison trois. Cette dernière m'a permis de réaliser d'à quel point tous les protagonistes de cette fantastique histoire, petits ou grands, avaient mûri, évolué, et surtout pris conscience de leur valeur respective, de l'importance de leur voix et de leurs idéaux. Personnellement, je me suis sentie extrêmement fière de chacun d'entre eux et définitivement appartenir à l'incroyable et résolument surprenante société d'Avonlea. Les adieux n'en furent que plus dur.

Sans vous mentir, j'ai eu l'impression que l'on m'arrachait le c½ur et qu'on me l'exposait hors de ma poitrine en regardant cette saison finale. Le tout dernier épisode m'a quant à lui purement et simplement achevée, réchauffé et brisé le c½ur tout à la fois pour des raisons que je ne peux expliciter ici. Ce n'est pas là mon rôle, c'est tout ce que je peux vous dévoiler.

Comme vous l'aurez certainement remarqué, telle une Anne bis, j'ai une légère tendance à l'exagération lyrique et depuis que je suis la série, je le revendique sans rougir. Le personnage indescriptible d'Anne (avec un "e", ne l'oublions pas) et son spectaculaire voyage initiatique m'ont fait comprendre la beauté inouïe, grandiose, d'être différent ou devrais-je dire particulièrement insolite. Ce qui me faisait autrefois me demander ce qui ne tourne pas rond chez moi me rend ainsi aujourd'hui indubitablement heureuse d'être telle que je suis. Je peux assurément me targuer avoir de nombreux points communs avec l'authentique fille du feu, la seule et unique pirate du lac aux mille miroirs, celle au c½ur fort et courageux, j'ai nommé Anne Shirley-Cuthbert et il s'agit très sincèrement de ma plus immense joie et fierté. Je vous le dis, cette série m'a apporté tellement de choses : le courage d'être moi, de ne pas avoir honte de mes goûts, de ma personnalité, de mes rêves et de mes opinions, de pouvoir le regarder dans la glace et de me sourire sans hypocrisie aucune. Lorsque ma Junette m'a annoncé la sortie de la première saison d'Anne with an E en mai 2017, j'ai failli m'en pincer tant cette opportunité inespérée de retourner me ressourcer au sein de la somptueuse bulle de romantisme et de poésie tragique d'Anne aka la princesse Cordélia me semblait être à ce moment-là pour ainsi dire irréelle, trop belle pour être vraie. Et pourtant, c'est devenu une réalité qui a su dépasser toutes mes espérances. Je ne remercierai jamais assez celle que je surnomme ma petite et incurable Dory de m'avoir introduite à l'extraordinaire épopée introspective et sentimentale de l'inénarrable et irremplaçable Anne, d'abord par le biais de la série de téléfilms Le Bonheur au bout du chemin puis avec cette production-ci signée CBS et distribuée à l'internationale par Netflix. De faire l'expérience d'une telle aventure à la fois romanesque et tout ce qu'il y a de plus humaine, cela n'a pas de prix.

À l'heure actuelle, je ne dirais pas qu'Anne with an E a pris la place du Bonheur au bout du chemin dans mon c½ur. Les deux adaptations à mon sens n'ont pas lieu d'être comparées car elles dégagent chacune leur propre aura, elles ont leur identité et leur impact bien distincts. Néanmoins, Anne with an E est celle des deux qui sera parvenue à véritablement me bluffer au fil des saisons car cette série a accompli la prouesse de sortir des sentiers battus du genre period drama (que j'aime infiniment, ne vous y trompez pas) pour nous proposer un contenu d'une pertinence, d'une justesse et d'une force absolument magistrale. Cette saison trois en particulier m'aura fait vivre d'authentiques instants de grâce d'une magnificence juste exceptionnelle, ahurissante. Rien que d'y repenser, j'en ai encore les bras ballants. Que cela est frustrant de ne rien pouvoir vous dire et de demeurer ainsi évasive ! Mais je ne tiens pas à vous gâcher toutes les somptueuses surprises que cette saison trois vous réserve, je ne le me pardonnerai jamais autrement.

Pour ce qui est mon tandem favori de la série, qui représente aussi indéniablement mon duo chouchou de tous les temps tout couples fictifs confondus, à savoir Anne et Gilbert, ces deux-là m'auront fait vivre de sacrés ascenseurs émotionnels au cours de cette troisième saison. J'ai bien failli y rester tant l'équipe scénaristique est parvenue à maintenir le suspens les concernant, et ce jusqu'au bout du bout ! Cependant, je leur pardonne mille fois sans aucune hésitation pour toutes les frayeurs qu'ils m'ont causée parce que leur admirable complicité, leur saisissante alchimie est tout bonnement. Ces deux-là sont faits pour être ensemble, il n'y a pas de doute à avoir. Pour ma part, je chéris ce ship de tout mon être. THEY ARE DEFINITELY ENDGAME (oui, en majuscules, en rouge, souligné et en gras pour que le message passe plus vite).

En bref, j'ai quitté mon couple favori Anne et Gilbert (Shibert pour les fans hardcore dont je fais résolument partie) ainsi que le reste des habitants d'Avonlea le c½ur lourd mais aussi empli de félicité et d'un amour débordant et incommensurable à l'égard de ce superbe microcosme de verdure, de magie et de vitalité. Par fidélité pour cette époustouflante série, je garde toujours espoir qu'elle soit reprise par un autre diffuseur et ainsi renouvelée pour une saison quatre qui serait assurément légitime au vu de tout le potentiel encore non développé des arcs narratifs que les showrunners ont dû clore dans la précipitation (mais avec toujours autant de minutie et de soin par respect pour la fandom et le reste des téléspectateurs) ; mais en attendant, le dénouement de cette saison trois m'a fait l'effet d'une page qui se tourne, d'un énième chapitre entier de ma vie qui s'achève afin de laisser la place à une nouvelle histoire qui commence déjà à s'écrire sans que j'en prenne forcément conscience pour le moment. Je croise fort les doigts pour qu'Anne with an E ait la suite qu'elle mérite. S'il y a bien une chose que cette série m'a inculquée, c'est qu'il faut croire aux miracles car ils existent, ils sont présents tout autour de nous sous de multiples formes et expressions. Donc à mes yeux cette sorte de mettre d'adieux équivaudrait plus à un au revoir tout ce qu'il y a de plus temporaire. De toute manière, quoiqu'il advienne, nos c½urs à Anne et moi resteront à tout jamais accrochés. Kindred spirits forever. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

PS : Promis, je vous posterai également mon avis sur les saisons 1 et 2. C'est en cours de rédaction !

FICHE SERIE : Anne with an E - Saison 3
Source gif : Broken inside (we♥it).
Tags : Fiche série, Anne with an E, Saison 3 ♥, adaptation de roman, 2019, Moira-Walley Becket, Anne aux pignons verts, Lucy Maud Montgomery, Drame, cheminement, imagination, intelligence, poésie, féminisme, tendresse, bonheur, liberté d'expression, discrimination, tolérance, espoir, miracle, Famille ♥, Amitié ♥, Amour ♥., Amybeth McNulty, Lucas Jade Zumann, Geraldine James, R.H. Thomson, Coup de foudre ♥
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#Posté le samedi 11 janvier 2020 10:05

Modifié le samedi 18 janvier 2020 09:46

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