Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Plus d'actions ▼
  • Offrir un cadeau
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 43 771 Visites
  • 5 045 Kiffs
  • 23 425 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • drame
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • noirceur
  • service de presse

430 archives

  • FICHE LECTURE : Je t'aime jusqu'au bout du monde
  • FICHE LECTURE : Les AutresMondes de Tara Duncan - T1 : La Danse de la Licorne
  • FICHE LECTURE : 100% Bio - T5 : Cléopâtre vue par une ado
  • FICHE LECTURE : Gardiens des Cités Perdues - T1
  • FICHE LECTURE : Miguel, dauphin rebelle

646 fans

  • repryse
  • dailyhollandobrien
  • lempire-du-feu
  • Herrmoso
  • Mamzelle-Lie

382 sources

  • xAnywayx
  • ProdigalS0n
  • Bibliotekk
  • SelenGomez
  • Larson-Brie

Son morceau préféré

In Your Eyes

Jouer The Weeknd In Your Eyes

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

2 articles taggés histoire vraie

Rechercher tous les articles taggés histoire vraie

FICHE LECTURE : Les Victorieuses

FICHE LECTURE : Les Victorieuses
• AUTRICE : Lætitia Colombani.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Liberté, espoir, humanité, solidarité, portraits de femmes, force, courage, révolte, détermination, persévérance, abnégation, foi, générosité, lutte contre la précarité, croyance, espérance, combat d'une vie, amour de son prochain, colère, indignation, désarroi, impuissance, être utile, bonté, tendresse, chagrin, chaleur humaine, dépression, se réinventer, trouver un sens à sa vie, histoire vraie, destins extraordinaires, bienfaiteurs de l'ombre, reconnaissance, faire le bien autour de soi, se battre pour un monde meilleur...
• PAGES : 222.

A 40 ans, Solène a tout sacrifié à sa carrière d'avocate : ses rêves, ses amis, ses amours. Un jour, elle craque, s'effondre. C'est la dépression, le burn-out.

Tandis qu'elle cherche à remonter la pente, son psychiatre l'oriente vers le bénévolat : sortez de vous-même, tournez-vous vers les autres, lui dit-il. Peu convaincue, Solène répond pourtant à une petite annonce : « association cherche volontaire pour mission d'écrivain public ». Elle déchante lorsqu'elle est envoyée dans un foyer pour femmes en difficultés... Dans le hall de l'immense Palais de la Femme où elle pose son ordinateur, elle se sent perdue. Loin de l'accueillir à bras ouverts, les résidentes se montrent distantes, insaisissables. A la faveur d'un cours de Zumba, d'une lettre à la Reine d'Angleterre ou d'une tasse de thé à la menthe, Solène va découvrir des femmes aux parcours singuliers, issues de toutes les traditions, venant du monde entier. Auprès de Binta, Sumeya, Cynthia, Iris, Salma, Viviane, La Renée et les autres, elle va se révéler étonnamment vivante, et comprendre le sens de sa vocation-: l'écriture.

Près d'un siècle plus tôt, Blanche Peyron a un combat. Capitaine de l'Armée de Salut, elle rêve d'offrir un toit à toutes les femmes exclues de la société. Sa bataille porte un nom : le Palais de la Femme.

Le Palais de la Femme existe. Lætitia Colombani nous invite à y entrer pour découvrir ses habitantes, leurs drames et leur misère, mais aussi leurs passions, leur puissance de vie, leur générosité.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique des Victorieuses, ou un livre que j'avais une envie folle de dévorer à l'instant même où j'ai découvert son existence. La raison à cela est simple : il y a un peu plus de deux ans, j'avais eu un énorme COUP DE C¼UR ♥ pour le premier roman de Laetitia Colombani, à savoir La Tresse (que tout le monde devrait avoir déjà lu, soit dit en passant), dont vous pouvez consulter ma chronique ici. J'étais donc juste impatiente à l'idée de retrouver la plume lumineuse, pleine de sagesse et de justesse, de cette autrice selon moi incontournable de la littérature française contemporaine actuelle. Je remercie infiniment les éditions Grasset de m'avoir fait une nouvelle fois confiance en me faisant parvenir ce merveilleux roman qu'est Les Victorieuses et sur ce, place à ma critique littéraire qui, je l'espère fortement, sera à la hauteur de ce magnifique récit de vie(s) que nous offre à lire Lætitia Colombani et vous donnera le désir irrépressible de découvrir cette petite pépite par vous-même !

Ce que j'ai particulièrement apprécié avec ce livre, c'est le fait que Lætitia Colombani nous propose de suivre de façon parallèle deux récits rondement bien menés qui, pardonnez-moi l'expression, nous prennent aux tripes dès le départ. On reconnait bien là toute l'intelligence et la sensibilité de l'autrice qui a décidé une fois encore, et à raison, de nous parler de destins fictifs ou non (par ailleurs, ici, l'un d'entre eux, et certainement le plus époustouflant de tous de surcroît, ne relève guère de la fiction) de femmes extraordinaires qui nous touchent en plein c½ur et qui nous bouleversent l'âme. J'ajouterai que ce qui rend ce roman si beau et poignant, c'est que Lætitia Colombani nous narre l'histoire de ces figures féminines d'exception avec un naturel déconcertant. Ce que je souhaite dire par là, c'est que la romancière dépeint ses protagonistes de telle façon que c'est comme si elles étaient là, sous nos yeux, sans fard et sans artifice, avec leurs sentiments complètement mis à nus, plus magnifiques et victorieuses que quiconque, c'est le cas de le dire. Comme pour La Tresse, j'ai trouvé son écriture limpide, claire comme de l'eau de roche ; dans ce qu'elle a à dire, à poser sur le papier tel un véritable épanchement du c½ur, Lætitia Colombani va droit au but, au fond des choses, elle nous présente et décrit le réel tel qu'il est vraiment, avec toutes ses horreurs qu'on considère depuis belle lurette comme "acceptables", ce qui est à mon sens une véritable infamie, mais aussi avec ses instants de grâce au goût de petit miracle. Une chose est sûre : en lisant ce roman, je me suis sentie directement concernée, interpellée. J'avais la sensation que Lætitia Colombani avait su briser son quatrième mur d'encre et de papier pour mieux nous prendre à parti et nous faire comprendre que, cette histoire qu'elle nous livre avec beaucoup de clairvoyance et de grandeur d'âme et d'esprit, c'est la nôtre aussi. On peut en être les acteurs au lieu de jouer constamment aux spectateurs passifs. Ce monde qui déraille complètement, il nous appartient comme nous lui appartenons et c'est donc à nous qu'il incombe de faire changer les choses si c'est cela que nous souhaitons de tout notre être.

Pour ce qui est des personnages, je me suis instantanément attachée à eux tous. Il ne pouvait tout simplement pas en être autrement. Ils n'existent peut-être pas exactement tels que Lætitia Colombani les a inventés mais, si on y réfléchit rapidement et simplement, ils pourraient être n'importe qui de notre connaissance directe ou indirecte. Au fond, pour la plupart d'entre eux, j'ai même envie de vous dire pour l'ensemble des personnages de ce récit, on les rencontre tous les jours ou presque mais on ne les REGARDE jamais. A bien y repenser, Les Victorieuses est à mes yeux une sorte d'équivalent en version roman de la superbe chanson Another Day in Paradise ♫ de Phil Collins qui nous prêche (je ne pouvais pas utiliser meilleur verbe pour cette chronique je pense) d'ouvrir les yeux sur la cruauté sans nom et l'injustice effarante du monde dans lequel nous vivons et d'apprécier à leur juste valeur les plus petites choses de la vie, celles qui nous semblent garanties comme avoir un toit au-dessus de la tête et de quoi s'acheter ce que l'on veut en courses sans trop se restreindre alors qu'en réalité, nous avons une chance inouïe de pouvoir bénéficier d'un tel confort et d'éprouver une telle sensation de sécurité. Mais avant toute chose, cette musique et ce livre nous apprennent à voir l'autre, le miséreux, non pas comme un repoussoir auquel se comparer afin de se sentir mieux dans sa peau car on sait que l'on a beaucoup plus que lui ou comme un déchet, dommage collatéral d'une société de surconsommation et du chacun pour soi qui sature à tous les niveaux, mais comme un individu qui possède son identité qu'on ne peut pas lui arracher contrairement à tout le reste (et encore, même ça, cela se vole ou se nie, c'est tout bonnement monstrueux), ses rêves, ses espoirs, son passé qui l'a mené dans cette fort mauvaise passe et qui, comme tout un chacun, a le droit de tourner son regard vers l'avenir et d'y croire encore. Certes, c'est aller un peu vite en besogne que de tout de suite faire l'amalgame avec ce morceau légendaire, l'un de mes grands favoris, pour ne pas dire mon préféré de tous les temps, de Phil Collins. Bien sûr que les deux ½uvres ont leurs caractéristiques et leur personnalité qui leur sont propres ; en revanche, ce qui est certain, c'est qu'elles nous font toutes deux ressentir un similaire sentiment d'authentiques indignation et désarroi, de culpabilité, de honte et de dégoût de soi-même aussi. Que ce soit la vieille femme aux pieds calleux qui ne semblent même pas digne de porter des chaussures aux yeux des ignobles âmes qui se croient soit-disant bien-pensantes d'Another Day in Paradise ou les laissées-pour-comptes, écorchées vives des Victorieuses, chaque expérience de vie narrée par le biais d'une douce et tragique mélodie ou grâce à la plume brutale mais éclairante de Laetitia Colombani m'a purement et simplement brisé le c½ur en mille morceaux et m'a rappelé également l'importance, la nécessité de voir au-delà des apparences et des préjugés qui nous polluent l'esprit afin de mieux nous rendre aveugles à la souffrance et aux besoin d'autrui, afin de nous épargner à nous-même de porter ce fléau qu'on laisse volontiers sur les épaules de personnes bien plus courageuses et honorables que nous. Ce roman m'a rappelé que, plus que jamais, nous ne prenons la peine de regarder plus loin que le bout de notre nez. Qui plus est, nous faisons généralement montre d'une condescendance, voire pire, d'une indifférence, indubitablement insupportable alors que ces personnes dites "marginales" (parce qu'on le veut bien, soyons-en au moins conscients) telles que l'immigrée Binta, l'orpheline Cynthia, la transsexuelle Iris, l'ancienne SDF La Renée ou encore l'enfant déracinée pour son propre bien Sumeya pour ne citer qu'elles ont énormément à nous inculquer, notamment en ce qui concerne le respect de notre dignité et de celle d'autrui, ainsi que l'écoute de notre conscience. En clair, en lisant Les Victorieuses, on se prend UNE CLAQUE EN PLEINE FIGURE. Et ce n'est pas plus mal car il serait grand temps qu'on se réveille et qu'on agisse sérieusement, et ce à tous les points de vues.

Concernant les deux héroïnes centrales de l'histoire, je me suis énormément identifiée à Solène qui, au début du roman, était encore une femme résolument moderne, brillante, pressée, qui prenait tout sur elle afin de ne pas décevoir ses proches et sa clientèle, toujours à faire des concessions et à mettre ses véritables désirs et aspirations entre parenthèses et qui, par la suite, va se révéler être une personne fatiguée, esseulée, perdue, anéantie, brisée, lessivée par une existence qui ne lui convient plus, par les colossales et abrutissantes attentes de ses proches qui l'enfermaient jusque là dans un carcan étouffant, insoutenable, à l'empathie néanmoins extrême et tout ce qu'il y a de plus affectée par ce qui se passe autour d'elle, par ce qu'elle entend et assimile (ou plutôt justement, n'accepte pas et se bat de toutes ses forces pour que de telles effroyables réalités ne subsistent plus), et qui souhaite avant tout se rendre UTILE. Avec nos nombreux points communs, je ne pouvais que profondément et sincèrement affectionner Solène et l'encourager du fond du c½ur dans sa nouvelle voie vers une meilleure, une version beaucoup plus fidèle et saine d'elle-même à la volonté inébranlable d'aider les autres et de faire de son maximum pour leur rendre ce qu'ils sont parvenus à lui apporter de précieux et d'inestimable. Néanmoins, ma véritable révélation avec ce roman a été le personnage de Blanche Peyron qui a bel et bien existé. Et j'ai envie de dire heureusement car cela réchauffe le c½ur. Comment vous résumer le parcours résolument atypique et hors du commun de cette femme qui se passe de mots, de superlatifs pour la décrire ? Eh bien, je ne le ferai point car il suffit de lire ce roman pour faire la connaissance de ce bon ange, de cette soldate dont les armes étaient la générosité et la persévérance. Persévérance dans son chemin de foi menant à un monde égalitaire où la pauvreté serait enfin nulle et non avenue, comme elle aurait dû toujours l'être depuis la nuit des temps. Rien que pour m'avoir fait découvrir le tempérament assurément inspirant et exemplaire de Blanche ainsi que son incroyable (mais vrai) destin, ce roman est devenu de façon foudroyante et immédiate une valeur sûre de ma bibliothèque vers laquelle je retournerai sans cesse afin d'obtenir des réponses à la multitude de questions qui m'assaillent infatigablement. Très sérieusement, je me demande comment j'ai fait pour vivre vingt-et-un ans de ma vie sans avoir connaissance du vécu de cette femme et de son remarquable époux qui forcent l'admiration. A vrai dire, je considère cette bévue de ma part, et de celle de la plupart d'entre nous, je n'en doute pas, comme le plus abominable des scandales. J'adresse toute ma gratitude à Laetitia Colombani d'avoir été celle qui a rectifiée le tir en rendant, près d'un siècle plus tard, enfin justice avec Les Victorieuses à cet admirable couple et à tout ce qu'ils ont accompli de gigantesque au nom de leur honneur et de leur devoir. Une grande femme qui rend hommage à une autre, je dirais qu'on ne pouvait faire mieux.

Pour conclure, je dirais que Les Victorieuses est un roman à lire ABSOLUMENT, séance tenante, au moins une fois dans sa vie. Ou même plusieurs fois, après tout, pourquoi s'en priver ? Ne vous gênez surtout pas. Je le dis très sincèrement, vous ne pourrez que tomber amoureux de ce livre pétri d'humanité et dont chaque phrase, chaque mot choisi, est criante de vérité. Vous l'aurez compris, Les Victorieuses est un diamant brut, un véritable petit bijou qui ne vous laissera certainement pas de marbre. En effet, il aurait de quoi faire fondre le c½ur de glace le plus résistant tant il parvient à nous frapper en plein c½ur et tant sa beauté compatissante est violente, indéniable, prodigieuse, croyez-m'en sur parole. Pour ma part, j'ai été véritablement saisie et séduite face une telle sensibilité et lucidité. J'espère sincèrement qu'une adaptation cinématographique des Victorieuses sera envisagée comme c'est le cas présentement pour La Tresse car il y a de quoi en faire un film coup de poing et définitivement mémorable. Mais en attendant qu'un éventuel scénariste (Lætitia Colombani herself, qui sait, personne ne saurait faire cela mieux qu'elle) se penche sur la question et polisse ce petit joyau pour le rendre conforme au domaine du septième art, il y a un long-métrage qui, lui, ne se laisse pas prier et c'est bien celui de notre vie quotidienne qui n'espère qu'une chose : qu'on la prenne en main et qu'on en fasse quelque chose qui en vaille considérablement la peine ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Éditions Grasset, Les victorieuses, Laetitia Colombani, 2019, contemporain, Liberté, espoir, humanité, solidarité, portraits de femmes, force, courage, révolte, détermination, persévérance, abnégation, foi, générosité, lutte contre la précarité, croyance, espérance, combat d'une vie, amour de son prochain, colère, indignation, désarroi, impuissance, être utile, bonté, tendresse, chagrin, chaleur humaine, dépression, se réinventer, trouver un sens à sa vie, histoire vraie, destins extraordinaires, bienfaiteurs de l'ombre, reconnaissance, faire le bien autour de soi, se battre pour un monde meilleur, Littérature française, Coup de foudre ♥
​ 9 | 14 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.156.34) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 11 septembre 2019 04:26

Modifié le mercredi 11 septembre 2019 09:58

FICHE LECTURE : Dans la gueule du loup

FICHE LECTURE : Dans la gueule du loup

• TITRE V.O. : In The Mouth of the Wolf.
• AUTEUR : Michael Morpurgo.
• ANNÉE : 2018 (GRANDE-BRETAGNE, FRANCE).
• GENRE(S) : Roman historique.
• THÈMES : Fratrie - Guerre - Famille - Seconde Guerre mondiale - Engagement - Pacifisme - Résistance - Amour - Espoir - Humanité - Combat - Courage - Entraide - Solidarité - Histoire vraie - Récit biographique...
• PAGES : 192.

« Ce qu'ont affronté mes deux oncles m'a profondément marqué. Ce livre est, d'une certaine façon, le plus personnel que j'aie jamais écrit. »
- Michael Morpurgo.

Francis et Pieter ont toujours été très différents. Lorsque la guerre éclate en 1939, ils choisissent deux chemins opposés : l'un est pacifiste, l'autre s'engage comme soldat dans la Royal Air Force et part au combat. La suite de l'histoire va bouleverser leurs vies pour toujours. Et Francis doit se jeter à son tour dans la gueule du loup.

L'histoire vraie de deux frères dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Un récit limpide et chaleureux par le grand conteur Michael Morpurgo, magnifiquement illustré par Barroux.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'une des dernières parutions en date de Michael Morpurgo, Dans la gueule du loup. Comment vous faire comprendre que, dès que j'ai découvert l'existence de ce titre, il me le fallait absolument tant mon amour pour les écrits de son auteur est incommensurable ? En effet, j'éprouve une admiration sans bornes pour ce grand, que dis-je, cet immense auteur de la littérature jeunesse britannique. Cheval de guerre est l'un de mes romans préférés de tous les temps (voir ma chronique dans le cadre de BB en Livre édition 2018 ici), donc tout ne pouvait que m'attirer en contemplant l'objet-livre de Dans la gueule du loup. Je m'explique : un résumé qui nous promet un récit poignant se passant durant la Seconde Guerre mondiale + inspiré de faits réels, et l'écrivain fait même plus que cela, puisqu'il nous narre l'authentique expérience d'un résistant ayant véritablement existé et faisant partie de sa propre famille + un titre percutant rendant compte de la violence meurtrière des champs de bataille, de la sanglante et ahurissante boucherie qu'ont été les conflits, pièges sans issue pour des millions de soldats qui voulaient seulement défendre l'honneur de leur patrie + une illustration de couverture réalisée dans un style très sombre tout ce qu'il y a de plus singulier et qui accroche résolument le regard = CE LIVRE M'APPELAIT, TOUT SIMPLEMENT. J'ai donc répondu à sa très séductrice ½illade sans me faire prier et je ne le regrette pas !

Je ne vous cacherai pas qu'il m'est difficile d'exprimer mon opinion sur cet ouvrage pour la simple et bonne raison qu'il s'agit comme je l'ai mentionné dans le paragraphe ci-dessus d'une histoire vraie et que, qui plus est, chaque personnage ou presque de l'intrigue est connu de l'auteur et représente pour lui un membre de sa famille ou quelqu'un d'important ayant porté secours à cette dernière, en clair un véritable être de chair et de sang, qui a une réelle consistance, un certain poids dans son héritage. Je ne peux donc pas me permettre de juger de la véracité, d'estimer le degré de crédibilité de ce que Michael Morpurgo nous raconte car le petit garçon qu'il était autrefois a justement grandi avec ce testament du passé sur les épaules, il est pour ainsi dire littéralement né dedans, et il nous transmet ici ce témoin inestimable avec beaucoup de pudeur, caractéristique de ses ½uvres, de respect pour son illustre aïeul, et d'humilité. Il s'agit là à mon sens d'un magnifique acte de générosité, doublé d'une preuve de courage d'être parvenu à se replonger dans ces eaux troubles que sont les douloureux, insupportables souvenirs de cette traversée de l'enfer qu'a été la lutte anti-nazie entre autres, à se remémorer la miraculeuse survie de cet oncle bien-aimé, et cela ne peut que profondément nous émouvoir et nous secouer. Je vais m'en arrêter là pour ce qui est de la puissance du contenu de ce livre car celui-ci est déjà bien assez court, et j'ajouterais même qu'il se dévore à la vitesse d'un avion de la Air Force, mais retenez juste ceci : l'écriture de Michael Morpurgo est de mon point de vue toujours d'une simplicité touchante, désarmante, sublime et d'une justesse magnifique, magistrale, qui fait à chaque fois résolument mouche. C'est pour moi un réel plaisir que de m'enrichir à tous les niveaux au contact de cette plume grandiose et de la bibliographie extrêmement fournie, diversifiée et à tout le moins impressionnante de ce monument de la littérature enfantine. Dans la gueule du loup ne fait pas exception à cette règle d'or et constitue une nouvelle pierre polie apportée à ce gigantesque, somptueux édifice littéraire et culturel.

Concernant les dessins signés Barroux, ces derniers donnent une certaine identité à ce titre réalisé à quatre mains, ainsi qu'une réelle teneur au récit que nous livre l'auteur. En outre, ils nous aident à mieux imaginer ce qu'a vécu le héros de cette grande épopée vécue au nom de la paix et de la liberté, Francis Cammaerts, et à véritablement nous figurer toutes les personnes importantes de sa vie, rencontres éphémères ou non. Je tiens également à souligner que ces illustrations essentiellement produites dans les tons de gris et de noirs m'ont fortement rappelé mes toutes premières lectures en tant que petite fille : il s'en dégage effectivement un minimalisme tout à fait ingénieux, qui stimule notre imaginaire, nous invite à la contemplation et suffit à faire naître en nous les émotions les plus intenses et transcendantes. S'ajoute à cela le fait que Barroux a réussi à créer une atmosphère unique grâce à son trait de crayon très marqué et mémorable, ce qui confère au livre une mélancolie et une poésie saisissantes, indéniablement bouleversantes.

Pour conclure, je dirais que Cheval de guerre et Soldat Peaceful restent à mes yeux les meilleurs romans de l'auteur dans le genre « récits de guerre », même si tous les deux restent de façon quasi intégrale des fictions, contrairement à Dans la gueule du loup. Et puis, c'est triste à dire, mais je pense que j'ai sûrement lu beaucoup trop d'ouvrages de ce type en particulier pour en être encore véritablement renversée. A force de parcourir les romans historiques, albums/beaux-livres, bandes-dessinées et mangas à ce propos, j'en deviens d'autant plus exigeante à chaque titre issu de cette catégorie bien spécifique que j'expérimente (chacune de mes lectures est une authentique expérience incomparable à aucune autre, vous le saurez). En tout cas, ce qui est certain, c'est que Dans la gueule du loup constitue un superbe conte initiatique, une excellente entrée en matière sur le sujet encore aujourd'hui très épineux des conflits mondiaux pour les enfants, ainsi qu'un très bel et sincère hommage aux nombreux héros de l'ombre, hommes extraordinaires méconnus à qui nous devons la vie, de cette période mouvementée. ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, Gallimard Jeunesse, Dans la gueule du Loup, 2018, Littérature britannique, Michael Morpurgo, Roman historique, Fratrie, guerre, Famille ♥, Seconde Guerre Mondiale, engagement, pacifisme, résistance, Amour ♥., espoir, humanité, combat, courage, entraide, solidarité, histoire vraie, récit biographique, Excellente lecture !
​ 7 | 25 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.156.34) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 17 juillet 2019 10:39

Modifié le jeudi 18 juillet 2019 08:53

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (2 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile