Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 74 297 Visites
  • 5 355 Kiffs
  • 25 331 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • grandir
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • secrets
  • service de presse

488 archives

  • FICHE LECTURE : Je ne voulais pas vous faire pleurer
  • FICHE LECTURE : A un cheveu
  • FICHE LECTURE : Réputation
  • FICHE LECTURE : Découvrir Tokyo en manga
  • FICHE LECTURE : 100 % Bio - T9 : Les femmes artistes, vues par une ado (et par sa s½ur)

654 fans

  • WhenDisneySpeaks
  • KarineLarrue
  • flowerroad
  • BonheurBlog
  • mi-ange-mi-demon-04

396 sources

  • litterature-et-cinema
  • yingchun
  • lucie-feerie
  • Lady-Haddington
  • livre-passion

Son morceau préféré

Parallel Heart

Jouer    Parallel Heart

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

3 articles taggés se relever

Rechercher tous les articles taggés se relever

FICHE LECTURE : Zouck

FICHE LECTURE : Zouck

« Nous vivons dans un monde où l'apparence est reine. Tant pis pour ceux qui ne sont beaux que dedans. Sinon comment expliquer qu'un expert comme Alonzo Perez se soit focalisé sur mes fesses et non sur mon bonheur de danser ? »

• AUTEUR : Pierre Bottero.
• ANNÉE : 2004, 2010, 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse, anorexie, amitié, monde contemporain, adolescence, obsession, maladie, passion, lycée, acharnement, dépendance, manipulation, aveuglement, objectif, se faire du mal, avenir, famille, troubles, danger, noirceur, repli sur soi, effondrement, déception, éloignement, isolement, solitude, complexes, premiers émois, relations toxiques, désillusions, perte, abandon, nourriture, souffrance, rage, combat, reprendre goût à la vie, se relever, réalité terne, retrouvailles, cicatrices, menace, rencontres en ligne, Internet, comportement malsain...
• PAGES : 154.

« La musique était une onde qui me portait. Toujours plus haut. Je me sentais légère, presque éthérée. J'avais la sensation que mes gestes pouvaient s'affiner jusqu'à devenir parfaits. »

Anouck, dite Zouck, a une passion : la danse. Qu'elle partage avec sa meilleure amie-: Maiwenn. Jusqu'au jour où elles s'éloignent l'une de l'autre. Zouck, obsédée par l'idée de perdre quelques kilos superflus, se coupe du monde. De son côté, Maiwenn, follement amoureuse, devient de plus en plus distante

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Comme vous pouvez le voir, j'avais tourné il y a de cela fort longtemps (durant mes vacances d'avril 2018, c'est dire) une petite (lol) vidéo pour vous parler à chaud de mon gros coup de foudre pour Zouck.

J'ai décidé de compléter cette vidéo avec un petit avis écrit car je me suis rendue compte que je parlais essentiellement de moi dans la vidéo, de mon propre vécu et de comment j'avais fait la paix avec ma frustration et mes angoisses passées. Je pense que j'avais vraiment besoin de dire tout cela à voix haute, de trouver les bons mots pour vous en parler, et de tout simplement partager cela avec qui voudra l'entendre.

J'ai bien conscience que cela donne l'impression que je suis quelqu'un de très égocentrique quand on regarde cette vidéo car je zappe beaucoup de choses sur le personnage principal et sur le roman (pour ma défense, le roman est très, très court donc autant vous dire que cela a été une tâche particulièrement ardue que de ne pas trop vous en dévoiler), et que je traite à peine de l'écriture du grand Pierre Bottero que je découvrais enfin.

Concernant le personnage d'Anouck, je l'ai trouvé extrêmement touchant et humain. Même si l'on n'a pas fait soi-même l'expérience de l'anorexie ou d'un autre trouble alimentaire, je pense qu'on peut tous se reconnaître dans ce personnage car cette jeune femme veut juste simplement être à la hauteur des objectifs qu'elle s'était fixée et ne pas abandonner ses rêves. J'ai aussi trouvé les personnages des parents et celui de Laura, la petite s½ur, très intéressants. D'un côté, nous avons des adultes qui se retrouvent complètement dépassés par la situation cauchemardesque que vit leur fille aînée d'habitude si bonne vivante et si pétillante, et de l'autre, nous avons une collégienne qui peut nous sembler passablement agaçante au début mais qui souhaite au fond simplement être moins seule et qui ne sait pas comment aborder la question de son mal-être. Quant à Maïwenn, que j'ai carrément boudée dans ma vidéo, j'ai eu beaucoup plus de mal à m'identifier à sa situation, à ses sentiments, car je n'ai tout simplement jamais vécu la même chose qu'elle. Néanmoins, cette jeune femme d'apparence si solide et inaccessible possède une véritable fragilité intérieure et elle ne pouvait que m'émouvoir, que me faire compatir à l'injustice de son triste sort. Au fond, je dirais que j'avais juste envie de les protéger de toutes mes forces, ces deux adolescentes qui se sont chacune perdues sur le chemin de la vie, semé d'embûches qui peuvent sembler insurmontables, mais dont elles ont cependant survécu pour mieux affronter ce qui leur reste encore à découvrir, et notamment de belles surprises au goût de rédemption.

Rien qu'au travers de ses personnages, on découvre la véritable force de la plume de Pierre Bottero je pense : celle de décrire la réalité avec d'un côté ses instants de magie, de féerie, qui nous capturent dans des bulles de cocon qui nous réconfortent et qui nous protègent de la noirceur de l'existence, et de l'autre justement sa part beaucoup plus sombre, celle qui met notre humanité et nos espoirs à rude épreuve. Cela m'a tout simplement impressionnée de me retrouver dans chaque sentiment qu'il décrivait, dans chaque petit instant du récit, dans chaque parole. J'avais aussi une sensation de déjà vu car cet auteur décrit tout bonnement la vraie vie, je ne pourrais pas dire mieux. Il a ce pouvoir magique de capturer chaque éclat de c½ur brisé, chaque parcelle de lumière, chaque ombre, et à recoller les morceaux, à tout assembler ensemble pour nous délivrer un roman tout ce qu'il y a de plus crédible et d'authentique. Voilà, si je devais décrire ce livre en un seul mot, ce serait : AUTHENTIQUE (en lettres majuscules, s'il vous plaît).

Il me tarde vraiment de découvrir la plume de Pierre Bottero dans son genre de prédilection, à savoir la fantasy jeunesse. M'est avis qu'un auteur aussi méticuleux et apte à décrire le réel sous toutes ses coutures, sans faux semblant aucun, devait être capable de son vivant de créer les univers imaginaires les plus extraordinaires et immersifs qui soient. Sur ce, je vous laisse avec la vidéo concoctée par mes soins. Vous m'excuserez pour la qualité du son et de l'image mais j'ai fait avec ce que j'avais, ma petite dame. Je vous conseille de prendre une boisson, chaude ou froide, et un petit en-cas car vous allez rester encore longtemps avec moi. N'hésitez pas à me partager votre avis sur ce petit récit lumineux et sacrément poignant, je serais ravie d'échanger sur ce sujet avec vous ! Et n'oubliez pas : gardez-vous des chemins sombres...

Nanette ♥


Ajouter cette vidéo à mon blog



Un COUP DE FOUDRE ϟ aussi lumineux que la passion d'Anouck pour la danse, qui nous donne des ailes pour nous envoler loin des chemins sombres, qui ressemble à un vrai miracle...

« Personne ne quitte jamais totalement les chemins sombres. Les fouler laisse des traces indélébiles, au mieux des cicatrices, au pire des plaies qui jusqu'à la fin resteront ouvertes. Et la guérison est longue. Très longue... »
Tags : Fiche Lecture, Flammarion Jeunesse, Zouck, 2004, Pierre Bottero ♥, Littérature française, Jeunesse, Danse, anorexie, amitié, monde contemporain, adolescence, obsession, maladie, passion, lycée, acharnement, dépendance, manipulation, aveuglement, objectif, se faire du mal, avenir, famille, troubles, danger, noirceur, repli sur soi, effondrement, déception, éloignement, isolement, solitude, complexes, premiers émois, relations toxiques, désillusions, perte, abandon, nourriture, souffrance, rage, combat, reprendre goût à la vie, se relever, réalité terne, retrouvailles, cicatrices, menace, rencontres en ligne, Internet, comportement malsain, Coup de foudre ♥
​ 11 | 17 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.125.76) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 17 février 2019 18:04

Modifié le mardi 05 mars 2019 02:30

FICHE LECTURE : What Light

FICHE LECTURE : What Light

« - Sérieux ? dis-je. Tu vas te balader dans ta camionnette d'homme viril avec une photo de toi avec le Père Noël attachée à ton porte-clés ?
- Primo, c'est une photo de nous avec le Père Noël. Deuzio, ma camionnette est violette, ce qui fait de toi la première personne à employer le mot "viril" pour la décrire. »

• AUTEUR : Jay Asher.
• ANNÉE : 2016 (USA), 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Sapins, entreprise familiale, tradition, double vie, Oregon, Californie, amitié, dilemme, tiraillement, famille de c½ur, travail d'équipe, adolescence, rumeurs, souffrance, drame, traumatisme, famille, se relever, compréhension, être à l'écoute, pardon, famille brisée, recoller les morceaux, y aller pas à pas, chocolat chaud, sucre d'orge, douceurs de Noël, romance de Noël, grandir,...
• PAGES : 285.

UN PREMIER AMOUR INATTENDU - LE POISON DE LA RUMEUR - LE RÉCIT D'UNE SECONDE CHANCE

La famille de Sierra gère une ferme de sapin de Noël dans l'Oregon. C'est un cadre plutôt bucolique pour une fille qui a grandi ici. Sauf que, chaque année, ils rejoignent leur seconde maison en Californie pour y vendre leurs lots de sapin de Noël pour la saison. Ainsi, Sierra vit deux vies : sa vie dans l'Oregon et sa vie à Noël en Californie. En laisser une entraîne toujours un manque.
Jusqu'à ce Noël particulier, où Sierra rencontre Caleb, et où une vie en éclipse une autre.
Caleb n'a pas la réputation d'être un garçon parfait : il y a quelques années de ça, il a commis une énorme erreur et a payé pour cela depuis. Mais Sierra voit au-delà du passé de Caleb et devient déterminée à l'aider à trouver le pardon et, peut-être, la rédemption. Alors que les désapprobations et les soupçons tourbillonnent autour d'eux, Caleb et Sierra découvrent alors la seule chose qui transcende tout le reste : le véritable amour.

ஜ MON AVIS :

Jingle bells, jingle bells, jingle all the way... Last Christmas, I gave you my heart/But the very next day, you gave it away/This year, to save me from tears, I'll give it to someone special... Quoi ? Ce ne sont pas des mélodies à fredonner à cette période de l'année ? Ce sont pourtant des tubes de l'été, non ? Il me semblerait que je me sois emmêlée les pinceaux car j'ai lu un roman de Noël sous un cagnard de mois de juillet. Et je n'ai pas eu la ponctualité du papa Noël pour poster ma chronique visiblement... Je suis tout bonnement incorrigible. Bref, je me suis plongée dans une histoire qui donne juste envie de décorer son sapin, de boire des chocolats chauds (avec un sucre d'orge pour faire office de touillette s'il vous plaît) et de prendre une photo aux côtés de Santa Claus, alors que, pendant ce temps, j'étais en train de bronzer sur ma chaise longue et de littéralement me liquéfier comme Olaf au soleil. Si, si. Et en plus, ce roman est écrit de façon à ce que vous lisiez un chapitre par jour avant le jour fatidique du 25, comme vous ouvririez les cases d'un calendrier de l'Avent. Or, j'ai mangé tous les chocolats d'un coup. Que voulez-vous, on ne me changera pas à ce stade... Mais je vous rassure, je n'en ai pas fait d'indigestion. Avec cette chaleur qui plus est (merci les 40° ambiants), ça aurait été un véritable enfer... Mais au contraire, je me suis régalée. Un vrai petit délice.

Déjà, il faut savoir une chose : ce genre d'histoires avec moi, ça passe ou ça casse. Autant je trouve que la période des fêtes de Noël est celle qui regorge le plus de magie sur l'ensemble de l'année, autant la mièvrerie des téléfilms que l'on passe à la télévision à ce moment-là m'agace prodigieusement. A dire vrai, ce n'est pas tant tout cet étalage de bons sentiments qui m'ennuie mais plutôt le manque criant d'originalité de ce type de programmes. Je suis bien consciente que ce n'est pas de l'inventivité qu'on leur demande mais un dégoulinement d'amour à vous en faire fondre votre c½ur comme du beurre, il n'empêche qu'à chaque fois ça me fait lever les yeux au ciel. Or, je peux vous assurer qu'au niveau créativité, imaginatif, What Light ne nous déçoit pas : l'auteur décide de nous embarquer dans le quotidien d'une famille qui fait pousser des sapins une bonne partie de l'année dans leur ferme se situant dans la région montagnarde qu'est l'Oregon et qui les vendent lors de la période d'avant-fêtes sous le soleil de la Californie. Ce pitch m'a instantanément séduite et j'ai eu très vite l'impression de prendre part moi aussi à cette entreprise familiale qui prend très à c½ur le bien-être de leurs sapins et le bonheur de leurs acheteurs.

Et s'il y en a bien une qui prend le commerce des sapins très au sérieux, c'est Sierra. J'ai beaucoup apprécié cette héroïne qui ne se lasse jamais de son Noël sans neige en Californie car elle sait qu'elle va rendre heureux tout plein de foyers avec ses conifères qu'elle fait pousser avec amour, comme si chaque sapin de la plantation était unique. C'est ce que j'aime le plus chez elle : son immense générosité, son besoin de faire plaisir et sa capacité à rassembler les gens. Sierra, c'est tout simplement la magie de Noël incarnée : elle a un grand c½ur, elle est tolérante, extrêmement compréhensive et elle ne se permettrait jamais de juger quelqu'un avant d'avoir écouté ce que cette personne a à dire. Elle est toujours là pour aider les autres, elle est courageuse et elle possède un humour imparable. Vous voyez le topo-: Sierra, c'est la fille de vos rêves. Bon, elle a bien quelques défauts qui vous font lever les yeux au ciel et vous donnent une sérieuse envie de facepalm : elle est très (trop ?) curieuse (mais c'est pour la bonne cause), elle se mêle carrément de ce qui ne la regarde pas (idem) et elle peut être aussi parfois un peu hautaine et rabat-joie, ce qui contraste singulièrement avec la description que je viens de vous faire d'elle à l'instant. Cependant, on ne peut rien lui refuser, elle sait conquérir les c½urs, assurément.

Et ce n'est pas Caleb qui pourra vous dire le contraire ! Pour sa part, ce garçon est lui aussi irrésistible. La jolie paire qu'on a là ! Ce jeune homme a immédiatement rejoint mon harem, alors déjà bien fourni, de book boyfriends et y a même fait une entrée fracassante, bravo mon grand ! En même temps, comment ne pas craquer face à ce garçon si gentil, attentionné, qui fait toujours passer les sentiments et le bien être des autres avant les siens et au sourire véritablement magnétique et aveuglant ? Difficile de ne pas succomber dans de telles conditions. Plus sérieusement, on a juste envie de le délester du fardeau si pesant qu'il porte depuis beaucoup trop longtemps à mon goût sur ses épaules et de le serrer dans nos bras jusqu'à l'en étouffer comme pour lui faire passer corporellement le message "Ça va aller".

En effet, si What Light est beaucoup moins sombre que le premier roman de Jay Asher qu'on ne présente même plus, Treize Raisons - d'ailleurs le titre de What Light est plus qu'équivoque - cela ne signifie pas que What Light manque de profondeur, bien au contraire. L'auteur y aborde le thème des rumeurs colportées qui peuvent détruire une réputation et, dans le même coup, une vie entière, avec toujours autant de justesse. Dans le cas de Caleb, on comprend qu'une erreur qu'on a faite et que l'on assume, qu'on essaye à tout prix, de toute notre volonté, de dépasser, peut continuer malgré tout à nous coller à la peau et à nous définir auprès des gens, qui se permettent alors de façon éhontée de nous juger et de nous exclure. Je ne retire en rien à l'erreur de Caleb sa gravité mais ce dernier a su se rendre compte immédiatement qu'il pouvait aller trop loin s'il continuait sur cette voie. Il a embrassé sa culpabilité et en porte le lourd poids depuis déjà bien trop longtemps à mes yeux (je me répète mais je tenais à le souligner), il a reconnu la faiblesse émotionnelle dont il a fait preuve à ce moment précis de sa toute jeune vie encore et maintenant, il faut tout pour prendre soin de son entourage et pour changer la face de ce monde bien trop cruel à sa façon. Enfin, le seul pardon qui importe vraiment lui a été accordé. Au lieu de lui jeter la première pierre, essayez de votre mieux de le comprendre et de l'aimer. Je pense que Caleb a beaucoup de choses à nous apprendre, à commencer par s'écouter les uns les autres et ne pas se juger sans connaître autrui. Sierra va lui apporter l'oreille attentive et le soutien physique et moral, démonstratif, pour qu'il puisse enfin se dire pardon à lui-même et reconnaître ses qualités. A son contact, Sierra va aussi s'avouer que, oui, ses actes aussi importent et qu'elle est capable de faire de grandes choses à son échelle. De voir ces deux personnages reprendre confiance en eux et se rendre compte que oui, leur vie vaut quelque chose, m'a profondément émue.

Pour conclure, si vous n'aimez pas la mièvrerie assommante des traditionnels téléfilms de Noël ou les histoires lisses où tout va bien dans le meilleur des mondes sans nous parler un seul instant de la noirceur de certains moments de notre vie, sans pointer du doigt ce qui ne va pas, je peux vous assurer que les sapins de Sierra et donc que ce livre ne sont pas faits de ce bois-là. What a light !, certes, mais cette lumière éclatante et inspirante est teintée d'obscurité et sait se montrer franche et faire justement la lumière sur ce qu'on ne voudrait pas regarder en face. Voici un roman qui se déguste à toute saison, qui nous redonne un véritable élan de courage et qui nous en apprend beaucoup sur nous-même et sur les autres, sur notre importance en ce bas-monde. A chaque recoin sombre de notre vie se cache une lumière qu'il faut laisser briller. Nous sommes tous constitués de magie, de poussière d'étoile et nous sommes tous capable d'en produire. Merci à Jay Asher de me l'avoir rappelé et de m'avoir permis de m'émerveiller, encore et toujours !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : What Light
★★★★(★)
Un très beau roman authentique et irradiant de bonheur et de force !

✓ - Des personnages réalistes, drôles, attachants, avec leurs faiblesses et leurs préjugés mais qui vont tous grandir, ouvrir les yeux et réviser leur jugement.
- Un roman qui appuie là où ça fait mal, qui nous fait grandir et passer par un tourbillon d'émotions. Un roman sincère et réconfortant, un doux bonbon dont on ne se lasse pas du goût ! Délicieux en tout temps !
- C'est la magie de Noëëëëël ! Un peu de fraîcheur de l'hiver, ça fait toujours du bien (mais si !) !


✗ - La stupidité méchante de certains personnages, même de ceux pour lesquels on s'y attend le moins. C'est un tant soit peu compréhensible au vu des circonstances mais tout de même... Ma propre tolérance a des limites envers certains comportements et certains paroles proférées. Parfois, même Sierra s'est montrée hautaine et enquiquinante. Heureusement, ces moments-là ont été d'une rareté telle que j'en ai douté de leur existence parfois...

« - Ton père leur fait vraiment nettoyer les toilettes s'ils t'adressent la parole ?
- Ne serait-ce que s'ils envisagent de m'adresser la parole.
- Eh bien, vos toilettes doivent être impeccables.
C'est probablement la technique de drague la plus bizarre que j'aie entendue de ma vie - si c'en est une. »
Tags : Fiche Lecture, Editions Michel Lafon, What Light, Jay Asher, Littérature américaine, 2017, Contemporain, Sapins, entreprise familiale, tradition, double vie, Oregon, Californie, amitié, dilemme, tiraillement, famille de c½ur, travail d'équipe, adolescence, rumeurs, souffrance, drame, traumatisme, famille, se relever, compréhension, être à l'écoute, pardon, famille brisée, recoller les morceaux, y aller pas à pas, chocolat chaud, sucre d'orge, douceurs de Noël, romance de Noël, grandir, Très belle lecture
​ 12 | 37 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.125.76) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 27 décembre 2018 10:35

Modifié le dimanche 30 décembre 2018 16:38

FICHE LECTURE : On m'a volé ma vie

FICHE LECTURE : On m'a volé ma vie

• TITRE V.O. : A Stolen Life.
• AUTRICE : Jaycee Dugard.
• ANNÉE : 2011 (USA) ; 2012 (grand format - Michel Lafon), 2018 (format poche - L'Archipel) (FRANCE).
• GENRE (S) : Témoignage.
• THÈMES : Kidnapping, séquestration, pommes de pin, solitude, désespoir, isolement, bourreaux, conditionnement, captivité, manipulation, traumatisme, abomination, amie des animaux, viol, grossesse, maternité, peur, souffrance, innocence volée, adolescence et vie de jeune adulte manquées, dégoût, culpabilité, miracle, famille, liberté, choix, horreur, bonheur, chance, se relever, abnégation, aider son prochain, amour, amitié, positivisme, récit de vie, modèle...
• PAGES : 288.

7,80¤.

Kidnappée à 11 ans, séquestrée pendant 18 ans

« Jusqu'en 1991, j'étais une enfant comme les autres. Je faisais des choses normales. J'avais des amis et une mère aimante mais, un jour, on m'a volé ma vie...

Je suis restée prisonnière pendant dix-huit ans. J'ai été un objet dont quelqu'un a usé et abusé. Pendant dix-huit ans, on m'a interdit de prononcer mon nom.

Je suis devenue mère, et on m'a forcée à devenir la s½ur de mes enfants. Pendant dix-huit ans, j'ai supporté l'insoutenable.

Le 26 août 2009, j'ai retrouvé mon nom. Je m'appelle Jaycee Dugard. J'ai survécu. Ceci est mon histoire, écrite avec mes mots, à ma manière, de la façon dont je me la rappelle. »


J.D.

L'AUTRICE : Jaycee Dugard, née en Californie en 1980, a été séquestrée de 11 ans à 29 ans. A sa libération, elle n'accordera qu'une seule interview au magazine People, pour respecter l'anonymat de ses deux filles, oublier son enfer et reprendre le fil d'une vie normale...

FICHE LECTURE : On m'a volé ma vie
Pour écouter les chansons favorites de Jaycee au fil de votre lecture : ♫ ♫ ♫ ♫ ♫ ♫ ♫ ♫.

ஜ MON AVIS :

« Je l'ai compris : ce n'est pas la génétique qui fait la famille. Une famille, ce sont des individus soudés pour le meilleur et pour le pire. La tristesse fait partie de l'existence. Le bonheur est une lutte de tous les instants et il ne tient qu'à nous de regarder le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve. J'apprécie ma liberté et le fait de pouvoir découvrir par moi-même tout ce que je ne connais pas encore. Déciderai-je un jour de rencontrer mon père biologique ? Je l'ignore. Je n'y suis pas encore prête, et s'il a du mal à le comprendre tant pis pour lui. Je crois que je vaux la peine que l'on m'attende. »

Tout d'abord, je tiens à sincèrement remercier les éditions L'Archipel pour l'envoi de ce témoignage qui m'a tout simplement bouleversée à chaque page que je tournais. Comme vous pouvez le constater, tout ce qu'écrit Jaycee Dugard est si vrai et si puissant que j'aurais tout bonnement envie de vous citer des pages entières de ce livre, tant ce sont des bijoux parmi l'horreur indicible (et pourtant, elle y est parvenue...) qu'a dû traverser l'autrice. Mais après, vous n'auriez plus rien à vous mettre sous la dent, et puis Jaycee mérite sincèrement que vous fassiez cette rencontre avec elle directement, que vous découvriez ses états d'âme et sa façon de penser la vie extraordinaire pour ce qu'elle a vécu par vous-même. La frustration est immense, je dois me retenir de trop vous en livrer... Ou pas.

Déjà, il faut savoir qu'avant de leur demander ce service de presse, je ne savais tout simplement pas qui était Jaycee Lee Dugard et donc, par conséquent, je ne savais pas non plus quelle était son histoire. C'est ce "simple" titre à la tournure personnelle "On m'a volé ma vie", telle une affirmation qui ne peut souffrir contestation, qui m'a interpellée. Ce dont j'étais certaine, c'est que la mienne de vie allait radicalement changé en prenant connaissance de cet ouvrage, de ce que cette femme a enduré. Et vous avez beau ne pas la connaître personnellement, il est impossible d'avoir un c½ur de pierre face à ce qu'elle a enduré. L'empathie est si puissante qu'elle vous submerge tel un raz-de-marée.

« Nous avons aujourd'hui toutes les trois tant d'opportunités à saisir. Je suis impatiente de découvrir ce que les filles vont faire de leur vie maintenant qu'il n'y a plus personne pour nous dire qu'il est impossible d'escalader une montagne à Istanbul ou de piloter un avion au-dessus des Alpes suisses ou même de se promener seule dans une rue tranquille. L'univers qui nous était fermé est désormais grand ouvert. »

Aujourd'hui, en 2018, Jaycee Lee aura passé 18 ans de sa vie séquestrée, violentée, traumatisée, et 20 ans, onze et neuf, à l'air libre. Vingt ans de moments de liberté fragmentés, comme si c'était trop beau pour être vrai. Et pourtant, ce miracle de la liberté chérie retrouvée, Jaycee le prend pour ce qu'il est : réel, un cadeau inestimable. Elle le chérit et et jouit d'une telle force que j'en ai eu le c½ur transpercé de part en part.

C'est cela qui m'a le plus marquée en lisant ce livre. Au-delà des moments extrêmement éprouvants que sont la captivité dans l'arrière-cour sombre, les jours de cavale où Jaycee petite fille se faisait constamment abuser sexuellement par un bourreau drogué qui entendait des voix, les jours de répit aussi, où la femme de son agresseur n'a rien fait pour l'aider à sortir de cet enfer innommable, incarnation même de la passivité et de la crédulité en un homme coupable et démoniaque, les deux grossesses qui ont résulté des viols... Au-delà de toute cette abomination insoutenable, c'est l'espoir qui n'a jamais cessé de vivre dans le c½ur meurtri de Jaycee qui m'a transportée et qui m'a permis d'aller jusqu'au bout de ce que cette femme extraordinaire avait à me dire, malgré les cauchemars que j'en faisais.

« J'espère qu'elles grandiront avec davantage d'estime de soi que je n'en avais à l'époque. On m'a inculqué une politesse sans faille envers mes aînés. En règle générale, il s'agit d'une vertu. Mais dans certaines situations, il faut avoir le cran de dire non aux adultes et se donner le droit de s'opposer à eux lorsqu'on estime qu'ils se conduisent mal. On doit trouver dans son for intérieur la force et le courage de parler. »

Oui, moi, j'osais faire des cauchemars alors que la vraie noirceur, le vol de son innocence d'enfant, l'interdiction même d'assumer son rôle de mère auprès de ses filles, c'est Jaycee qui a connu cela, pas moi. Et pourtant, j'ai ressenti son récit jusqu'au plus profond de mes os tant ce qu'elle a vécu m'a glacé le sang.

Mais surtout, surtout, ce que je veux vous faire comprendre, c'est à quel point cette femme est courageuse et admirable. J'en suis restée sans voix dès le chapitre d'introduction, lorsque Jaycee nous explique, avec beaucoup de sincérité et de dignité, pourquoi elle a entrepris la démarche de raconter son histoire. Déjà rien que ça, poser les mots sur ce qu'on a vécu d'atroce, c'est énorme. Mais en plus, Jaycee a été capable de revivre son calvaire une deuxième fois juste après en être sorti, étant donné que le livre est paru originellement en 2011. Je n'ose même pas imaginer la bravoure qu'il lui a fallu de livrer au monde entier son histoire alors qu'à ce moment-là, tout le monde se permettait de la juger car elle avait tout de même eu des contacts avec l'extérieur au cours de ces dix huit-ans d'emprisonnement chez les Garrido et n'avait pas osé s'enfuir. Qui plus est, on la traquait comme une bête de foire en s'immisçant dans sa vie privée et celle de ses deux filles, nées et cloîtrées dans la maison de deux monstres, à coups de clichés indiscrets. J'ai eu honte de ce comportement scandaleux et indigne d'êtres humains envers une femme à l'enfance bafouée, entachée, à l'adolescence et à la vie de jeune adulte passées à la trappe, qui ne souhaitait qu'à inspirer au plaisir simple du bonheur et de vivre, tout simplement. Je m'en suis aussi voulue de ne pas avoir assez savouré ces étapes de la vie que Jaycee a manquées, de me plaindre parfois pour des broutilles, de souvent me disputer avec mes parents pour un rien alors qu'elle a passé dix-huit ans à regarder la lune en espérant revoir sa mère un jour, sans même encore oser prononcer le mot "maman", oralement ou dans sa tête, tant cela faisait mal. Je me dis que je pourrais être l'une de ses filles, j'ai un peu près le même âge que la seconde. J'avais aussi l'âge auquel elle a été kidnappé lorsqu'elle a pu enfin retrouver sa famille, en 2009. En parallèle de mon enfance choyée et de ma vie paisible, une jeune femme privée d'éducation, du plaisir de conduire et de partir à l'aventure rugissante de la jeunesse, de faire du sport, de vivre avec ses filles sans avoir peur du lendemain, attendait sa délivrance, sans jamais cesser d'avoir des pensées positives, comme si la petite fille lumineuse, pétillante et joyeuse, amie des animaux et toujours rigolote, qu'elle avait été n'avait jamais cessé de vivre en elle. Je ne suis qu'admirative face à la personne exceptionnelle qu'est Jaycee Lee Dugard.

Pour conclure, je sais que beaucoup de lecteurs évitent ce type de récits car cela est "trop dur à supporter" et qu'on "voit et entend bien assez d'horreurs au quotidien". Sachez que je vous comprends parfaitement. Moi même, j'occulte beaucoup de choses qui risqueraient de me blesser et de me choquer jusqu'au plus profond de mon être, et de me faire douter de l'honneur et de la décence de l'humanité. C'est votre choix que de commencer ce livre, cette décision vous appartient, tout comme elle a appartenu à Jaycee lorsque celle-ci a entamé la démarche de poser son histoire sur le papier. Elle ne vous impose pas de lire ce qu'elle a dû endurer. Simplement, par respect pour elle, pour la femme magnifique, si généreuse et si pleine d'abnégation qu'elle est, pour cette femme au c½ur d'or, sur la main, à l'âme si pure et à l'amour si immense, pour cette femme qui m'inspire et qui m'a fait monter les larmes aux yeux, je me devais d'aller jusqu'au bout, de lui prêter mes épaules pour la délester de ce fardeau qu'est cet énorme fragment de vie volée, même si cela fut douloureux. Pour Jaycee, cela en valait le coup. Elle le mérite. Elle mérite d'être entendue et soutenue dans son combat pour les personnes disparues et celles qui se trouvent dans des situations familiales difficiles. Enfin, si vous lisez ce livre (et je vous le souhaite), vous ne verrez plus jamais les pommes de pin de la même manière...

« J'ai tellement de gens à remercier. D'abord et surtout, ma mère. Maman, tu es la personne la plus courageuse que je connaisse et l'exemple même de la survivante. Si je devais abriter des sentiments de haine en mon c½ur, ce serait pour tout ce que tu as souffert à cause de Philip et Nancy Garrido. Maman, tu n'as jamais perdu l'espoir qu'un jour je rentrerai à la maison et me voilà, heureuse d'être de retour. Tu représentes tous mes souvenirs et plus encore. Tu as pris tes petites-filles dans tes bras d'une façon que je n'aurais jamais cru possible. Elles ont aujourd'hui une grand-mère qui les aime inconditionnellement. Je ne pourrai jamais assez te remercier pour l'amour infini que tu nous as donné et l'incroyable accueil que tu nous as réservé. Merci de m'avoir soutenue dans toutes mes décisions. Comme mère célibataire, tu as toujours été mon héroïne. Quand je regardais la lune, je savais au fond de moi que tu te nourrissais d'espérance. C'est cette espérance qui m'a aidée à m'en sortir. »

Nanette ♥

FICHE LECTURE : On m'a volé ma vie

COUP DE FOUDRE ϟ
Il ne pouvait en être autrement...

ATTENTION ! Si j'ai eu un coup de foudre pour ce livre, ce n'est absolument pas parce-que ce que j'ai lu m'a plu. Bien au contraire, j'aurais aimé de tout mon c½ur que Jaycee n'ait jamais à vivre ce qu'elle a traversé, aucun être humain au monde ne mérite d'être traité ainsi... C'est pour la femme qu'elle est que j'ai eu le coup de foudre, car, comme elle le dit si bien avec ses propres mots, elle a réussi à gravir la montagne de l'insurmontable et elle n'a jamais cessé de voir le beau et le bien en chaque chose, en chaque être, même si les Garrido ont tout fait pour la persuader du contraire et ont failli y parvenir. Voilà pourquoi ce livre est si haut dans mon estime, pour la leçon de vie que l'on en tire et qui m'a totalement prise de court.

✓- L'écriture sincère, qui nous touche en plein c½ur, de Jaycee.
- Le récit poignant d'un femme au grand c½ur et à l'immense courage.


✗ Les Garrido, évidemment. Des créatures aussi abjectes ne devraient même pas exister...

« Avec ce récit, j'espère vous convaincre qu'il est possible d'endurer n'importe quelle épreuve et d'y survivre. Et surtout d'en sortir indemne intérieurement. Je ne saurais dire comment je suis parvenue à supporter l'insupportable. Cette question me hante de moins en moins souvent. Je pensais au départ que ceux qui liraient ce récit trouveraient la réponse pour moi, mais je commence à croire que je la connais secrètement depuis toujours.
Interrogez-vous : que feriez-vous pour survivre ?
Ma situation était très particulière, et je peine à imaginer ce que les autres traversent dans leur quotidien. On peut survivre à l'horreur, voilà tout ce que je peux affirmer. L'Histoire nous a appris que même lorsque l'espérance semble avoir disparu, elle demeure dans le c½ur des gens.
T.S. Eliot a écrit : "J'ai dit à mon âme tiens-toi tranquille et attends sans espoir, car l'espoir serait l'espérance fourvoyée."
J'ai effectivement placé ma confiance en des êtres humains qui ne la méritaient pas, mais elle est demeurée intacte.
J'ai beaucoup de chance et j'ai aussi le bonheur de posséder des trésors inestimables. La vie est trop courte pour penser à ce que l'on n'a pas. J'avais mes filles pour me donner la force d'avancer, mes chats pour me tenir chaud la nuit, et peut-être, enfoui au fond de moi, l'espoir diffus de revoir ma mère. Même si vous n'avez comme motif de réjouissance qu'un seul être ou qu'une seule chose, c'est suffisant. Oui, je crois vraiment que j'ai de la chance. Je n'aurais jamais pu endurer ce calvaire si j'avais cessé de croire qu'un jour mon existence prendrait un sens. Accepter l'aventure que constitue la vie est important. Il est essentiel de profiter pleinement de chaque journée, quoiqu'elle vous apporte. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Editions l'Archipel, On m'a volé ma vie, Jaycee Dugard, 2011, 2012, 2018, Témoignage, Kidnapping, séquestration, pommes de pin, solitude, désespoir, isolement, bourreaux, conditionnement, manipulation, traumatisme, abomination, viol, grossesse, maternité, peur, souffrance, innocence volée, dégoût, culpabilité, miracle, famille, liberté, choix, horreur, bonheur, chance, se relever, abnégation, aider son prochain, amour, amitié, positivisme, récit de vie, modèle, captivité, amie des animaux, adolescence et vie de jeune adulte manquées, Coup de foudre ♥
​ 13 | 60 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.125.76) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 02 juillet 2018 07:13

Modifié le lundi 08 juillet 2019 04:50

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile