Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 73 133 Visites
  • 5 350 Kiffs
  • 25 304 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • grandir
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • secrets
  • service de presse

487 archives

  • FICHE LECTURE : Je ne voulais pas vous faire pleurer
  • FICHE LECTURE : Réputation
  • FICHE LECTURE : Découvrir Tokyo en manga
  • FICHE LECTURE : 100 % Bio - T9 : Les femmes artistes, vues par une ado (et par sa s½ur)
  • FICHE LECTURE : A(ni)mal

651 fans

  • litterature-et-cinema
  • KarineLarrue
  • MusicPaintings
  • Critiquetoutgenre
  • MaddieCline

395 sources

  • CarolinaBouquine
  • thisisiwi
  • MaddieCline
  • The-Nexus
  • Vanessa-Hudgen

Son morceau préféré

Parallel Heart

Jouer    Parallel Heart

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

16 articles taggés Disney ♥

Rechercher tous les articles taggés Disney ♥

FICHE FILM : Les aventures de Bernard et Bianca

FICHE FILM : Les aventures de Bernard et Bianca
FILM D'ANIMATION | 1977 | RÉALISÉ PAR WOLFGANG REITHERMAN | DISNEY, ADAPTATION DE ROMAN, AVENTURE, ANTHROPOMORPHISME, ENLÈVEMENT, ORPHELINE, ENFANCE, TENDRESSE, SOLITUDE, CHAGRIN, TRÉSOR, CUPIDITÉ, ENTRAIDE, ESPOIR, HUMOUR | 1 H 33 | AVEC LES VOIX FRANÇAISES DE ROGER CAREL, PERRETTE PRADIER, BÉATRICE DELFE, PHILIPPE DUMAT...

➜ La jeune orpheline Penny, qui a été kidnappée par l'horrible Mme Médusa, jette à la mer une bouteille contenant un message de détresse. Quelque temps plus tard dans les caves du bâtiment des Nations unies, le président de la SOS Société, sorte d'ONU rassemblant toutes les souris du monde, convoque une assemblée afin d'organiser une expédition de secours. Miss Bianca, une charmante souris blanche déléguée de Hongrie, se porte volontaire. Après un temps d'hésitation, le Président de la SOS Société suggère de lui adjoindre un coéquipier. Ne sachant qui choisir, Miss Bianca jette finalement son dévolu sur Bernard, le concierge. C'est alors que commence pour eux une longue suite de péripéties.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour vous parler très rapidement d'un Disney cher à mon c½ur que j'ai visionné pour la énième fois avec un plaisir non dissimulé tout récemment, j'ai nommé le premier volet des aventures de Bernard et Bianca.

Que vous dire sur ce grand classique du cinéma d'animation si ce n'est qu'il s'agit là d'un véritable bonbon à consommer sans modération qui n'a absolument pas pris une ride (à mes yeux à tout le moins) ? Pour ma part, j'ai passé un pur moment de douceur en le regardant de nouveau. C'est tendre, c'est drôle, c'est palpitant, cela fait passer un beau message d'espoir, de gentillesse et de solidarité, c'est bien écrit, bien doublé avec des voix tout bonnement cultes du doublage français, et l'intrigue à la fois palpitante et émouvante est servie par de sublimes, merveilleuses chansons qui vous restent assurément en tête. On ajoute à cela des protagonistes et antagonistes absolument incontournables et on obtient ce premier opus de Bernard et Bianca, ou une jolie réussite cinématographique à tous les niveaux'!

Pour conclure, si jamais vous n'avez pas encore vu ce Disney, qu'est-ce que vous attendez ? Il serait fortement dommage de passer à côté de cette bulle de fraîcheur au style graphique délicieusement old school qui vous fera vivre la plus incroyable et captivante des aventures auprès du plus formidable duo de souris sauveteurs qui soit. Soyez assurés que vos enfants ou ceux de votre entourage seront eux aussi purement et simplement ravis de cette découverte ! Alors, prêts à embarquer pour le bayou à la recherche de l'½il du Diable ? ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Film d'animation, 1977, Les aventures de Bernard et Bianca ♥, Wolfgang Reitherman, Disney ♥, adaptation de roman, aventure, anthropomorphisme, enlèvement, orpheline, enfance, tendresse, solitude, chagrin, trésor, cupidité, entraide, espoir, humour, Roger Carel, Perrette Pradier, Béatrice Delfe, Philippe Dumat, Excellent film !
​ 5 | 18 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 10 juin 2020 14:08

Modifié le vendredi 12 juin 2020 16:25

FICHE LECTURE : Disney Grands Classiques Story

FICHE LECTURE : Disney Grands Classiques Story
• AUTEUR : Marc Aumont.
• ILLUSTRATEUR : Bunka.
• ANNÉE : 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Beau-livre.
• THÈMES : Disney - Cinéma - Industrie du rêve - Personnages emblématiques - Films d'animation - Grands classiques - Magie - Aventure - Contes de fées - Fiches techniques...
• PAGES : 128.

De la sortie de Blanche-Neige et les Sept Nains en 1937 à celle de Vaiana, la légende du bout du monde en 2017, Walt Disney a donné aux amoureux du cinéma, grâce aux films d'animation, des centaines d'heures de magie. Des générations de téléspectateurs ont ainsi pu découvrir de fabuleux personnages, attachants et émouvants, des chansons inoubliables et d'incroyables histoires d'amour et d'amitié, de rêves et d'aventures !

Alors tournez la page et entrez dans le monde magique de Disney ! Découvrez ou redécouvrez 53 films considérés comme des classiques de l'animation, synthétisés sous forme d'infographie pour, en un clin d'½il, contempler toutes les informations indispensables sur chacune de ces½uvres.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de l'ouvrage Disney Grands Classiques Story par Marc Aumont que ma Junette m'a gracieusement offert il y a de cela deux ans maintenant.

Sans entrer forcément dans les détails, j'ai tout d'abord immensément aimé l'esthétisme du livre et notamment son graphisme pixellisé très réussi et absolument adorable. Le travail d'édition a également été superbement réalisé et cela donne à mon sens une véritable aura à cette encyclopédie Disney, un cachet qui la rend reconnaissable entre mille au premier coup d'½il. À tout le moins, cela fait immédiatement naître en nous le désir de la posséder tant elle est belle et imposante de visu ! Cependant, pour ce qui est de son contenu, je suis loin d'avoir être convaincue, malheureusement. Le postulat de départ de proposer une fiche technique par film Disney dans l'ordre chronologique de leur sortie était simple comme bonjour et rondement efficace mais je déplore néanmoins l'absence de certains longs-métrages majeurs à mes yeux ainsi que des fautes d'orthographe et d'informations laissées telles qu'elles qui sont à mon sens impardonnables quand on sait que la publication a dû probablement être corrigée plusieurs fois. Après, l'erreur est humaine me direz-vous...

Pour conclure, je dirais que Disney Grands Classiques Story est un fort joli objet de collection que je reste fière de posséder. Cependant, j'en attendais quelque chose de résolument moins sommaire et je demeure donc un tantinet déçue. ★★★★★

Nanette ♥
Tags : fiche lecture, Disney Grands Classiques Story, Hachette, Marc Aumont, Bunka, 2017, Beau-livre, Disney ♥, Cinéma, industrie du rêve, Personnages emblématiques, films d'animation, grands classiques, magie, aventure, contes de fées, Fiches techniques ♥, bonne lecture
​ 3 | 11 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 29 avril 2020 16:42

Modifié le lundi 04 mai 2020 08:05

CHALLENGE LIVRESQUE : Bookisney (session 2)

CHALLENGE LIVRESQUE : Bookisney (session 2)
Source image : Fairy Tale Mood (tumblr).

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour un challenge livresque qui nous est proposé par La Demoiselle aux Cerfs et qui aura lieu du 2 Septembre 2019 au 1er Septembre 2020, j'ai nommé le BOOKISNEY ou l'association de mes deux plus grandes passions en un seul mot, elle est pas belle, la vie ? 🦁 Alors oui, j'ai bien conscience de prendre le train en cours de route mais je me suis dis qu'il y a certainement plein de lectures que j'avais faite à la fin de l'année 2019 qui correspondent inconsciemment aux diverses catégories à remplir et puis, il n'est jamais trop tard, n'est-ce pas ?

Comme Laétitia aka la Demoiselle l'explique très bien ici, ce challenge est très libre. 6 menus livresques inspirés des dessins animés Disney et Pixar nous sont proposés et c'est à nous de choisir le(s)quel(s) valider comme bon nous semble.

Comme vous avez pu le constater, le challenge dure 1 an, ce qui laisse de la marge pour concocter ses menus à sa guise et avancer à son rythme ! La seule contrainte que Laétitia nous impose de respecter est la suivante : si on choisit un menu, on se doit de remplir toutes les catégories (qui sont au nombre de 4 à chaque fois) du menu choisi. En réalité, une seconde contrainte s'ajoute à la première : un livre ne doit remplir QU'UNE SEULE ET UNIQUE catégorie. Plutôt simple comme règlement, non ?

Sur ce, j'espère que vous vous joindrez à moi pour ce que j'aime appeler la "session de rattrapage" (oui, oui, comme à la faculté, j'ai les études dans la peau - #humour) et place désormais à ma carte personnelle de dégustations livresques !


*******************
• __L E S_M E N U S__ •

Le roi lion
• Mufasa : Un livre qui transmet une morale ou un message bienveillant → King Charlie (Delphine Pessin) ✔.
• Simba : L'histoire se déroule pendant l'enfance ou l'adolescence du personnage → Les 7 Vies de Léo Belami (Nataël Trapp) ✔.
• Nala : Un livre dont le titre est poétique et doux → Le souffle des feuilles et des promesses (Sarah McCoy) ✔.
• L'amour brille sous les étoiles : Un livre avec des étoiles sur la couverture → Par-delà les étoiles (Rie Aruga) ✔.

Winnie l'ourson
• Winnie : Le livre est jaune → Exceptionnelle Coco Chanel (Elizabeth Matthews) ✔.
• Jean-Christophe : Le titre du livre commence par un J ou un C → Cogito (Victor Dixen) ✔.
• Tigrou : Un roman qui te fait bondir d'envie → Les Soeurs Carmine - T1 : Le Complot des Corbeaux (Ariel Holzl) ✔.
• Porcinet : Un livre graphique aux traits enfantins → Le grand voyage de Gouti (Michel Bussi, Peggy Nile), Love so life - T2 &3 (Kaede Kouchi) ✔, Orphéa Fabula - T3 : Les larmes du dragon (Marie Alhinho, Miss Paty) ✔, Mon petit Tchaïkovski (Émilie Collet, Séverine Cordier) ✔.

La petite sirène
• Ariel : Un livre dont tu n'as entendu aucune mauvaise critique → Jefferson (Jean-Claude Mourlevat) ✔.
• Eric : La mer fait partie de l'histoire de près ou de loin → Une petite place sur cette Terre (Hélène Montardre) ✔.
• Roi Triton : Un livre dont les personnages sont une famille nombreuse (d'une certaine façon ;)) → Compassion (Yoann Dubos) ✔.
• Ursula : Un livre dont le thème est la sorcellerie ou les sorcières → Wicca (Marie Alhinho) ✔.

Mulan
• Mulan : Un livre sur la culture d'un autre pays → Les Noces de la Renarde (Floriane Soulas) ✔.
• Li Shang : Un roman qui se déroule pendant la guerre → L'éblouissante lumière des deux étoiles rouges (Davide Morosinotto) ✔.
• Mushu : Un livre avec des dragons → Circus Mirandus - T2 : La femme-oiseau (Cassie Beasley) ✔.
• Grand-mère Fa : Un livre aux pages jaunies par le temps → Artemis Fowl - T1 (Eoin Colfer) ✔.

Rebelle
• Mérida : L'héroïne se débrouille sans l'aide de personne → Arte - T1 (Kei Ohkubo) ✔, Jane Eyre (Charlotte Brontë) ✔.
• La Reine Elinor : Un personnage qui a subi un sortilège ou une malédiction physique → The Bane Chronicles (Cassandra Clare, Sarah Rees Brennan, Maureen Johnson) ✔.
• Le Roi Fergus : Le livre se déroule dans un univers médiéval → Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac (Pierre-Marie Beaude) ✔.
• Mor'du : Une histoire où le méchant semble abominable et terrifiant → Le Chien des Baskerville (Arthur Conan Doyle) ✔.

Il était une fois
• Giselle : Un livre adapté au cinéma → Moi, Simon, 16 ans, homosapiens (Becky Albertalli) ✔.
• Prince Edward : Une histoire avec un triangle amoureux → Prémonitions - T1 : Étranges pouvoirs (L.J. Smith) ✔.
• Robert Philip : Un ouvrage de moins de 107 pages (en hommage à la durée du film) → Une saison en enfer suivi de Illuminations (Arthur Rimbaud) ✔.
• La Reine Narissa : L'un des personnages est de sang royal → Diabolic - T1 : Protéger ou mourir (S.J. Kincaid) ✔.

CHALLENGE LIVRESQUE : Bookisney (session 2)
Challenge complété ;)
Tags : Challenge livresque, Bookisney, Session 2, La Demoiselle aux Cerfs, Disney ♥, Littérature, Books ♥, Princesses, La Belle et la bête♥, Bibliothèque ♥, Défi, Menus, Le Roi Lion. ♥, Winnie L'Ourson ♥., La petite sirène.♥, Mulan ♥, Rebelle ♥, il était une fois ... ♥
​ 13 | 28 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 26 janvier 2020 14:49

Modifié le mardi 09 juin 2020 14:04

FICHE FILM : La Reine des Neiges II

FICHE FILM : La Reine des Neiges II
FILM D'ANIMATION | 2019 | RÉALISÉ PAR CHRIS BUCK ET JENNIFER LEE | FANTASTIQUE, CONTE DE FÉES, QUÊTE, FAMILLE, SORORITÉ, SECRET, AVENTURE, MYSTÈRE, BIENVEILLANCE, ESPOIR, CONFIANCE EN SOI, MAGIE, MIRACLE, AMOUR | AVEC LES VOIX FRANÇAISES DE CHARLOTTE HERVIEUX, EMMYLOU HOMS, DONALD REIGNOUX, DANY BOON...

➜ Pourquoi Elsa est-elle née avec des pouvoirs magiques ? La jeune fille rêve de l'apprendre. Avec Anna, Kristoff, Olaf et Sven, Elsa voyage bien au-delà des portes d'Arendelle à la recherche de réponses sur son passé et rencontre un Nokk, un esprit d'eau mythique prenant la forme d'un cheval, qui utilise le pouvoir de l'océan pour protéger les secrets de la forêt.
Dans La Reines des Neiges, Elsa craignait que ses pouvoirs ne menacent le monde. Dans La Reine des Neiges II, elle espère qu'ils seront assez puissants pour le sauver...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée à une suite cinématographique à ce point attendue que je me suis littéralement ruée en salle pour aller la voir avant de ne me faire spoiler. Vous l'aurez compris je pense, je vais vous parler du fameux second volet de La Reine des Neiges. Le Disney le plus espéré de l'année aura-t-il été à la hauteur de ses promesses de mon côté ? Réponse dans cet article avec embarquement immédiat pour Arendelle, cette fois-ci sous les somptueuses couleurs brun orangé de l'automne !

Aaaaah, Frozen the second... Six ans que l'on prenait notre mal en patience et ce temps s'est déjà écoulé, vous rendez-vous compte ? Personnellement, j'ai l'impression que c'était hier lorsque je suis allée à la séance de La Reine des Neiges premier du nom avec ma meilleure amie. En y repensant, c'est amusant que j'ai eu autant envie de visionner son successeur car je me souviens avoir eu un gros ras-le-bol lorsqu'il est devenu le plus grand succès de tous les temps signé Disney en matière de box office. Je trouvais qu'il ne le méritait absolument pas, bien que cela soit un chouette film d'animation, et j'avais eu également du mal à avaler les nombreuses incartades que l'adaptation avait faites vis-à-vis du conte originel dont je suis une fan invétérée. Désormais, je comprends résolument le parti pris de la compagnie aux grandes oreilles, beaucoup plus axée sur l'importance du féminisme et la sororité en ce bas monde que sur la soi-disant légitime suprématie de la religion chrétienne, catholique en particulier, croyances qui imprègnent profondément et sans aucun doute possible l'½uvre originelle d'Andersen. A l'heure où il est bon plus que jamais de prôner la laïcité, la liberté d'expression et de culte et le droit aux femmes à l'émancipation et de sortir des carcans préétablis pour elles, les choix de Jennifer Lee et Chris Buck ainsi que du reste de l'équipe se comprennent aisément. En bref, tout ça pour dire que j'ai pardonné à La Reine des Neiges sa prise de distance avec le conte qui l'a inspiré et que j'ai également accepté l'énorme succès de ce film et l'influence considérable, la place qu'il prend indubitablement dans la pop culture de nos jours et qu'il occupera encore longtemps je pense. En découvrant les premières bandes-annonces du deuxième film, j'avais donc pour ainsi dire "fait la paix" avec le premier et j'étais donc prête à laisser pleinement sa chance une seconde fois à l'univers de La Reine des Neiges, à Elsa notamment avec laquelle j'avais beaucoup de mal dans un premier temps pour des raisons qui restent inexpliquées (j'ai toujours été team Anna à 200%, c'est ainsi), et force est d'admettre que ces divers teasers m'avaient tout bonnement emballées, m'annonçant une aventure purement et simplement extraordinaire sous le signe de la magie la plus grandiose et de l'émotion à l'état pur à venir. Ce genre de paragraphe préambule était selon moi nécessaire pour que vous visualisiez bien mes expectations vis-à-vis de La Reine des Neiges II et pourquoi j'exprime in fine une opinion mi-figue mi-raisin par rapport à ce dernier.

Si vous le voulez bien, commençons par le positif ! La séquence introductive m'a tout d'abord énormément plu. Tout comme celle du premier film, elle m'a mis des étoiles plein les yeux et a fait battre mon petit c½ur plus fort. Celui-ci a été en effet soulevé par l'émotion vivace et sincère de revoir mes personnages adorés (oui, même Elsa désormais !). J'étais ravie de constater qu'ils allaient bien, qu'ils étaient restés fidèles à eux même depuis le dénouement du premier film mais qu'ils avaient aussi grandi et que leur merveilleuse évolution ne s'arrêterait certainement pas là. En clair, j'ai trouvé ces vingt premières minutes de film environ tout bonnement saisissantes et je me suis alors bêtement dit à ce moment-là que le tour était joué, que si le reste du long-métrage était du même acabit alors ce dernier allait largement surpasser le premier à mes yeux mais, vous l'aurez deviner, mon excitation de petite fille est vite retombée comme un soufflé. Mais ne versons pas aussi rapidement dans le négatif, j'ai encore plein de choses à vous dire qui sauront vous redonner le sourire et sauver l'atmosphère !

Comme je l'évoquais à l'instant, l'un des gros points forts de ce film, comme pour le premier, ce sont ses personnages. Notre petite clique m'avait tellement manquée et son alchimie palpable fait plaisir à voir ! Individuellement aussi, ils ont grandi, mûri, se sont assagis pour certains et font preuve dans ce second volet d'encore plus de courage, de détermination et de grandeur d'esprit. Pour ma part, Anna reste sans conteste ma petite chouchoute. Les scénaristes ont su conserver sa part de naïveté qui la rend si unique, formidable et attachante tout en ayant développé sa maîtrise de soi émotionnelle. Anna est ainsi devenue entre le premier et le second volet une jeune femme forte, prête à tout pour les siens et qui fait preuve désormais de plus de discernement. De mon côté, je me suis sentie encore plus proche d'elle qu'avant et je suis extrêmement fière de sa remarquable évolution. Cela vaut également pour Elsa qui m'a agréablement surprise dans cette suite... Quoique, son comportement et caractère restent dans la continuité de ce que l'on voit d'elle dans les courts-métrages de la licence sortis entre 2013 et 2017 et que j'avais tout bonnement adorés tant ils étaient adorables et exaltants. C'est simple : à partir du moment où Elsa avait accepté à la fin du premier d'assumer son rôle en tant que reine d'Arendelle et de faire confiance en ses incroyables capacités, elle ne pouvait que se libérer, se délivrer des démons de son passé pour mieux aller de l'avant. Et c'est indéniablement ce qu'elle fait dans cette suite : elle prend des risques pour accomplir ce qu'il lui semble être juste, elle s'appuie sur le soutien de sa s½ur et de sa famille de c½ur mais elle suit également son instinct et apprend ainsi à croire en elle comme elle aurait toujours dû le faire. Je comprends désormais pourquoi cette héroïne est autant aimée des petits que des grands ; elle est véritablement inspirante à mon sens. Quant à Olaf, Sven et Kristoff, je n'ai pas grand chose à ajouter sur ce trio de choc : Olaf est toujours autant à croquer, le travail remarquable de doublage de Dany Boon a su une fois de plus donner vie au bonhomme de neige le plus exceptionnel de tous, je fonds totalement et la magnifique complicité qui existe entre Kristoff et Sven n'a pas non plus manqué de m'émouvoir à nouveau. Au passage, j'aimerais énormément rencontrer un Kristoff pour de vrai, in real life, en avoir carrément un dans ma vie. Pour toujours. Forever and ever. Rien ne me ferait plus plaisir sous le sapin. Papa Noël, si jamais tu passes par là...

Niveau protagonistes donc, on est tout bon. Pour ce qui est des personnages secondaires, en revanche, j'aurais aimé qu'ils soient beaucoup plus creusés et que leur temps d'apparition à l'écran soit plus conséquent aussi. J'exagère sans doute mais tel est mon ressenti... Néanmoins, ce n'est pas cela qui m'a le plus gênée avec ce Disney, loin de là. Je m'en arrête là pour le moment car nous n'en sommes pas encore à la phase "ronchon" ; il me reste en effet à vous parler de la bande soundtrack avant ! Pour ce qui est du graphisme, je ne vais pas m'appesantir là-dessus : les décors sont tout plus sublimes les uns que les autres, les personnages et leur habillement sont extrêmement soignés (je suis raide dingue de la nouvelle robe d'Elsa - juste WAW !)... Histoire de simplifier mon propos, j'ai été éblouie et totalement conquise du début à la fin par l'esthétisme du film. Fin de la discussion. Concernant la musique, je ne vous cache pas qu'il s'agissait d'une de mes plus grandes craintes en allant voir ce film. Il faut me comprendre : celles du premier sont tellement intemporelles et marquantes qu'il est difficile de passer derrière. Très sincèrement, après avoir vu ce second volet, il faudrait sérieusement que je réécoute l'intégralité de ses musiques afin de pleinement les apprécier à leur juste valeur. Néanmoins, je peux d'ores et déjà vous dire qu'elles ne m'ont absolument pas transportées comme celles du un avaient pu le faire lorsque j'avais vu ce dernier pour la toute première fois. Le coup de foudre cette fois-ci n'aura pas eu lieu... à part peut-être pour la nouvelle chanson phare d'Elsa, j'ai nommé Dans un autre monde, dont je suis pour ainsi dire carrément accro. Je ne la connais pas encore pratiquement par c½ur comme Libérée, délivrée mais cela ne saurait tarder tant Dans un autre monde est aussi entêtante et envoûtante à mon sens que son illustre grande s½ur. Sinon, j'ai été beaucoup touchée par le titre Tout réparer chanté avec beaucoup de vulnérabilité, de douleur mais aussi de conviction et d'espoir par le personnage d'Anna. Cette chanson correspond tout à fait à son évolution dans ce film et aura failli me faire verser ma petite larme. Cependant, je terminerai ce paragraphe avec du rire et donc avec le numéro musical consacré à Kristoff et aux rennes que j'ai effectivement trouvé tout bonnement hilarant. La façon dont cette scène a été tournée rappelle étrangement les clips de boys band des années 90 et cette idée qu'ont eu là le duo de réalisateurs ainsi que les auteurs-compositeurs était et reste à mes yeux du pur génie !

Si l'on récapitule, La Reine des Neiges II, c'est un esthétisme de dingue, des musiques entraînantes et touchantes, des personnages en pleine tourmente auxquels je suis toujours autant attachée de mon côté... Mais alors, qu'est-ce qui a coincé ? Je dirais avant tout qu'il s'agit d'un gros problème de rythme. Personnellement, j'ai vécu la séquence d'introduction très intensément. Comme je vous l'expliquais un peu plus tôt, elle m'a emballée, transportée, bref, tous les adjectifs mélioratifs seraient bons pour la décrire. Une chose est sûre, c'est qu'elle prenait le temps de mettre en place les bases, de nous faire retrouver le royaume d'Arendelle six ans après de la façon la plus naturelle et évidente possible, avec beaucoup de douceur mais aussi un sentiment de grande fête qui nous submerge et nous enthousiasme. Bref, l'euphorie était clairement présente. Cependant, passé ce moment de second renouveau, l'excitation est retombée comme un soufflé, pour ma part du moins. J'ai tout simplement trouvé que tout allait beaucoup trop vite à mon goût, ce qui empêchait aux émotions véhiculées par les divers instants-clés du film de véritablement naître et fleurir dans nos c½urs. En comparaison, il y avait tel un arrêt sur image pour chaque grand moment du premier, qu'il soit joyeux, humoristique, plus léger ou au contraire sombre, éprouvant, plus dans l'intensité dramatique, ce qui nous permettait de véritablement prendre conscience de ce qui se déroulait sous nos yeux, d'assimiler totalement ce qui se passait, l'information qu'on nous apportait sur l'instant T, avant de passer à autre chose. Dans le second film, j'ai eu la très désagréable impression que c'était tout à fait l'inverse alors que le ton de ce deuxième volet est assurément plus sérieux avec des directions prises par l'intrigue qui avaient un sacré potentiel mais décidément pas suffisamment exploitées pour faire de cette Reine des Neiges II un film culte digne de ce nom comme c'est le cas du un. Je reste résolument frustrée par ce manque de contemplation, de profondeur... de lenteur, purement et simplement. J'aurais voulu une histoire plus transcendante, plus aboutie et surtout qui prenne le temps de faire les choses comme il faut et de nous laisser à nous spectateurs assimiler tout le contenu qu'on se prend dans la figure et gérer convenablement les émotions qui nous submergent dans ces moments-là. Ou du moins la maigre étincelle d'émotions vu qu'à peine allumée, elle s'était déjà éteinte chez moi, et ce à chaque fois. Vous pouvez peut-être penser que j'exagère ou que je chipote mais ce détail d'une grande importance aura suffi à me gâcher la merveilleux mayonnaise qu'aurait pu être Frozen II. I've said what I've said and I'm not taking it back.

Pour conclure, je dirais que La Reine des Neiges II était une suite nécessaire afin de mettre les points sur les i concernant les sentiments et l'histoire individuelle et commune de ces personnages qu'on aime tant mais qu'il aurait fallu beaucoup plus que ce que l'équipe du film nous a délivré là pour me convaincre. Je ne dis absolument pas que cette suite a été prise par-dessus la jambe ou envisagée, concrétisée pour une simple visée de marketing, ce n'est pas du tout le cas à mon sens. Simplement, j'aurais préféré que le résultat final de ces six années de dur labeur soit bien plus poli encore. Frozen II est donc un très bon film à mes yeux, j'ai passé un moment fort sympathique au cinéma en le visionnant mais je n'en reste pas moins déçue par rapport aux attentes que j'en avais. Comme quoi les bandes annonces m'avaient beaucoup trop vendu du rêve comparé à ce que le film m'a apporté. Après, vous connaissez certainement l'adage : on n'est jamais mieux servi que par soi-même. N'hésitez donc pas à visionner ce long-métrage d'animation si le c½ur vous en dit et à me faire ensuite part de votre avis, rien ne me ferait plus plaisir ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Disney ♥, Film d'animation, 2019, Chris Buck, Jennifer Lee, Fantastique, conte de fées, quête, Famille ♥, sororité, secret, aventure, mystère, bienveillance, espoir, confiance en soi, magie, miracle, amour, Charlotte Hervieux, Emmylou Homs, Donald Reignoux, Dany Boon, Très bon film, La Reine des Neiges II
​ 8 | 27 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 30 novembre 2019 13:08

Modifié le vendredi 13 décembre 2019 16:58

FICHE FILM : Jean-Christophe et Winnie

FICHE FILM : Jean-Christophe et Winnie FICHE FILM : Jean-Christophe et Winnie
ADAPTATION LIVE-ACTION | 2018 | RÉALISÉ PAR MARC FORSTER | DISNEY, FAMILLE, GRANDIR, ENFANCE, MONDE DU TRAVAIL, DIFFICULTES, ESPOIR, TENDRESSE, AMOUR, JOUETS, MERVEILLEUX, FORET DES RÊVES BLEUS | 1 H 43 | AVEC EWAN MCGREGOR, HAYLEY ATWELL, BRONTE CARMICHAEL...

➜ Le temps a passé. Jean-Christophe, le petit garçon qui adorait arpenter la Forêt des Rêves bleus en compagnie de ses adorables et intrépides animaux en peluche, est désormais adulte. Mais avec l'âge, il est devenu sérieux et a perdu toute son imagination. Pour lui rappeler l'enfant attachant et enjoué qu'il n'a jamais cessé d'être, ses célèbres amis vont prendre tous les risques, y compris celui de s'aventurer dans notre monde bien réel...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film que j'ai visionné il y a un an et que je me devais absolument d'aller voir en salles à l'époque, j'ai nommé Jean-Christophe et Winnie. Ce n'est plus un secret désormais : Winnie l'Ourson, c'est l'amour de ma vie et la Forêt des rêves bleus, c'est comme ma seconde maison. J'avais donc de très hautes attentes vis-à-vis de ce long-métrage et je peux vous dire que je n'ai pas été déçue !

En effet, j'ai globalement adoré ce film qui m'a juste redonné du baume du c½ur et dont l'atmosphère so british et très vintage old-fashioned m'a énormément plu. J'ai vraiment eu l'impression de voyager dans le temps avec ce film, l'immersion au sein de l'Angleterre d'après Seconde Guerre mondiale est totale. S'ajoute à cela un esthétisme très porté sur les nuances de brun que j'ai trouvé tout bonnement magnifique et qui donne au film tout son cachet, son charme insaisissable. C'est comme regarder une photographie ancienne type sépia qui se mettrait en mouvement pendant presque deux heures de temps ou ouvrir un vieux livre de contes traditionnels qui sent le renfermé et qui a encore plein de belles histoires à nous raconter. La magie indescriptible de cette aura d'une autre époque opère instantanément, tout simplement. La luminosité du long-métrage est également exceptionnelle à mon sens. J'ajouterais qu'on peut sans aucun doute dire que la forme comme le fond du film sont irradiants d'une lumière bienfaisante qui réchauffe résolument les c½urs au fur et à mesure que l'intrigue progresse. Bref, au niveau de tout ce qui se rapporte au visuel et à l'esthétisme, ainsi qu'en ce qui concerne son scénario (mais on parlera de cela plus en détails par la suite, soyez patients !), Jean-Christophe et Winnie est de mon côté une sacrément belle réussite.

Pour ce qui est des acteurs, je n'ai là rien à redire non plus : Ewan McGregor et Hayley Atwell campent parfaitement leur rôle de couple qui bat de l'aile. D'un côté, nous avons un mari absent et renfrogné mais qui fait tout son possible pour mettre sa petite et aimante famille à l'abri du besoin par le biais de son travail acharné et abrutissant et qui exprime alors son amour incommensurable pour cette dernière de cette manière plutôt qu'avec une grandiloquence de la parole et des démonstrations particulières d'affection. De l'autre, nous nous retrouvons face à une épouse qui essaye de soulager l'homme qu'elle aime de l'immense et insoutenable pression qu'il porte sur ses épaules en voulant lui rappeler la beauté et l'importance des petits plaisirs simples de l'existence. A mon sens, ces deux grands acteurs que sont Ewan et Hayley n'ont clairement plus rien à prouver. C'est d'une évidence flagrante et la façon imparfaite mais authentique dont ils rendent la profonde vulnérabilité de leur personnage respectif m'a beaucoup touchée et émue.

Néanmoins, la véritable révélation de ce film, celle qui selon moi mérite amplement une mention spéciale, c'est indubitablement Bronte Carmichael. En plus d'avoir une bouille absolument adorable, celle-ci joue à merveille, avec beaucoup de malice, d'enthousiasme et une grande sensibilité et sincérité, une Madeleine purement et simplement craquante qui, pour ma part, n'a pas manqué de me faire fondre. Cette petite fille qui n'a qu'un seul désir, continuer à jouir librement de ces moments inoubliables et incomparables à aucuns autres qui constituent l'enfance, représente une salvatrice bouffée d'air frais si on la compare avec les adultes du film qui, de façon générale, se montent tous bien trop le bourrichon, pardonnez-moi l'expression.

Et enfin, abordons ceux qui font de mon point de vue la force du long-métrage, j'ai nommé Winnie et compagnie. Pour commencer, j'ai adoré le fait que ces derniers aient été conçus comme d'authentiques animaux en peluche tels qu'on pouvait en faire au début du vingtième siècle, bien moins artificiels et industriels que maintenant, avec une véritable matière artisanale pelucheuse qui ressort si bien à l'écran qu'on en a presque l'impression saisissante qu'il suffirait de pouvoir simplement tendre la main pour la toucher et la caresser à n'en plus finir tant elle nous semble palpable. Ensuite, et c'est cela qui m'a séduite avant toute chose, l'essence même des personnages d'origine est respectée jusqu'au bout. Leur bonhomie, leur innocence désarmante, leur générosité et leur gentillesse sans fin, leur tempérament survolté, colérique, d'une mélancolie extrême pour certains, leur immense désarroi, transpire de chaque scène à partir du moment où ils apparaissent pour la tout première fois à l'écran ; à un point tel que je me suis retrouvée au bord des larmes à de nombreuses reprises. Avec Jean-Christophe et Winnie, mes vieux copains d'enfance sont revenus à moi intacts en même temps qu'ils vivaient leurs retrouvailles bouleversantes avec Jean-Christophe. Je dirais même que j'ai vécu cela comme si je rencontrais ces merveilleux personnages qui m'accompagnent chaque jour, et ce depuis longtemps, inlassablement comme si c'était la toute première fois. En bref, ce film m'a fait vivre un pur instant de bonheur comme je ne l'aurais guère cru possible. Il semblerait que les miracles existent bel et bien en fin de compte...

In fine, je n'ai pas tout à fait terminé avec cette chronique. Venons-en dès à présent à son point essentiel, à savoir la critique du script. Je vous l'accorde, ce dernier comporte certaines facilités et notamment un dénouement bien trop simpliste et assez peu crédible quand on y repense à deux fois. Cependant, j'ai décidé de passer outre ces menus défauts pour ne retenir uniquement ce qui importe véritablement à mon sens, autrement dit le superbe message d'espoir que le film fait passer. Je ne vous cacherai pas que, dans un premier temps, j'ai été déroutée puis très agréablement surprise par la tonalité sombre, assez triste et qui nous fait comme un pincement au c½ur de l'histoire proposée à l'écran par Marc Forster - et qui m'a très fortement rappelé celle d'un autre film de ce même réalisateur, Neverland ou un véritable petit bijou de cinéma que je ne peux que vous recommander. Comme je vous l'ai dit un peu plus haut, ce film nous donne envie, et pas qu'une seule et unique fois, de pleurer à chaudes larmes, de se rouler en boule et d'oublier ce monde extérieur terriblement cruel, sombre et injuste, qu'il y a là au dehors. La nostalgie d'une époque chérie et bel et bien passée est qui plus est poussée à son paroxysme, le film l'assume d'ailleurs pleinement. D'où mon conseil suivant : évitez de montrer ce film à des enfants trop jeunes. Certes, les aventures de Winnie et toute sa joyeuse et formidable clique sont généralement adressées aux tous-petits, à savoir la tranche des 3-6 ans. Or, il est impossible pour ce public-là de comprendre les sentiments profondément grisâtres et souvent déprimants des plus grands, ainsi que de prendre suffisamment de recul vis-à-vis de leur propre enfance afin de s'identifier à ces sentiments de perte irrémédiable et de catastrophique désillusion liés au passage à l'âge adulte. Les enfants de 6 à 10 ans pourront à la rigueur se reconnaître dans le personnage si sympathique au demeurant de Madeleine mais le même type de remarques que je pouvais faire à l'instant vaut également pour eux. Attention, je ne dis pas que les enfants sont bêtes et ignorants au point de ne pas comprendre la portée philosophique du film et de ne pas pouvoir s'approprier la tristesse et l'amertume qui en émanent à certains moments donnés ; je dis simplement que, tant qu'ils n'auront pas un certain vécu et surtout tant qu'ils seront encore en plein dans leur enfance, les deux pieds dans le plat comme on dit, ce film ne leur parlera pas, leur paraîtra au contraire très obscur, et toute sa valeur émotionnelle ou presque s'en retrouvera perdue pour eux, ainsi que les leçons et le réconfort qu'ils auraient pu en retirer si jamais ils avaient regardé cette ½uvre à la bonne période de leur existence. Ce serait fortement dommage qu'ils loupent tout ce que ce film a de bon et de beau à leur apporter pour une simple question de très, très mauvais timing, il ne s'agit là que mon humble opinion.

Pour conclure, je dirais que Jean-Christophe et Winnie est un délice de petit bonbon, à la saveur certes parfois douce-amère, mais qui parvient à panser tous les maux de votre petit c½ur esseulé au fil du temps. C'est l'effet qu'il a eu sur ma petite personne en tout cas : aussi efficace et redoutable qu'une bonne lampée de miel issue des pots de Winnie, absolument imparable ! Rien de tel pour se remettre d'aplomb et voir les choses sous un autre angle plus optimiste et éclairant. En clair, ce film est un véritable concentré d'amour et autres émotions fortes qui ne manquera certainement pas de réveiller l'enfant qui sommeille en vous et qui n'attend qu'une chose : reprendre les rênes pour que vous puissiez enfin vivre votre vie pleinement, sereinement et avec un grand et beau sourire fendant votre visage ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Disney ♥, Jean-Christophe et Winnie, 2018, Marc Forster, Famille ♥, Adaptation live-action, grandir, enfance, monde du travail, difficultés, espoir, tendresse, Amour ♥., jouets, merveilleux, forêt des rêves bleus, Ewan McGregor ♥, Hayley Atwell, Bronte Carmichael
​ 7 | 41 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 02 novembre 2019 06:54

Modifié le samedi 16 novembre 2019 08:48

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile