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FICHE FILM : L'oiseau bleu

FICHE FILM : L'oiseau bleu
ADAPTATION DE PIECE DE THEATRE | 1940 | RÉALISÉ PAR WALTER LANG | FANTASTIQUE, CONTE DE FÉES, QUETE, FAMILLE, BONHEUR, EGOISME, SOUFFRANCE, ENFANCE, APPRENTISSAGE, GRANDIR, BIENVEILLANCE, MIRACLE, AMOUR | AVEC SHIRLEY TEMPLE, JOHNNY RUSSELL, GALE SONDERGAARD, EDDIE COLLINS...

➜ Mytyl et son frère Tyltyl partent à la recherche de l'Oiseau bleu du bonheur au cours d'un voyage fantastique à travers passé, présent et futur.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de mon dernier petit plaisir cinématographique qui va sans aucun doute rapidement devenir l'un de mes films doudous, j'ai nommé L'oiseau bleu de Walter Lang avec à l'affiche l'un des plus grands monstres sacrés du septième art à mes yeux, à savoir Shirley Temple.

En effet, j'ai toujours été fascinée par cette figure emblématique de l'âge d'or d'Hollywood sans que je puisse véritablement m'expliquer pourquoi. Il y avait quelque chose chez cette enfant star aux boucles innombrables et parfaites en tout point de différent, d'à part qui n'a jamais manqué de me subjuguer. Et puis, cette grande dame qu'était l'inoubliable Shirley a connu un extraordinaire destin qui ne peut que laisser sans voix. Mais c'est une autre histoire qui sera contée une autre fois (promis !)...

En bref, cela fait fort longtemps qu'il me tient à c½ur de visionner l'intégralité de la très dense (en pourtant si peu de temps) filmographie de cette grande actrice. Cet objectif m'a toujours trotté dans un coin de la tête sans jamais que je ne cherche à l'atteindre véritablement (c'est paradoxal, je sais). C'est ainsi que j'ai déniché inconsciemment, sans le vouloir, L'oiseau bleu sur YouTube (je vous mets le lien ici). Vous l'aurez deviné, je n'ai pas hésité un seul instant à regarder ce long-métrage et... grand bien m'en a pris. Ce film et moi étions fait pour nous rencontrer et le moment ne pouvait pas mieux tomber avec les fêtes de Noël qui approchent à grand pas. L'oiseau bleu est effectivement un véritable conte de fées, idéal pour une fin d'année réussie où il est important de prôner des valeurs magnifiques et essentielles telles que la générosité, la bonté, l'hardiesse, l'abnégation et surtout, l'humilité.

L'oiseau bleu va totalement dans ce sens, nous narrant l'histoire à la période de l'Avent de Mytyl, fillette capricieuse et égoïste qui se désespère chaque soir de ses mauvaises actions et de ses paroles vénéneuses et cherchant impitoyablement la clé du bonheur. Une marraine la Bonne fée va alors la mettre en quête de l'oiseau bleu, celui qui serait enfin capable de combler son désir le plus ardent de félicité absolue. Shirley Temple, qui était alors sans le savoir je pense au crépuscule de sa courte mais tout à fait honorable et exceptionnelle carrière au sein de l'univers plein de paillettes et de poudre aux yeux d'Hollywood, incarne avec brio la jeune Mytyl, personnage peu sympathique au demeurant de prime abord mais qui a su tout de même profondément me toucher au vu de la formidable évolution qu'il connaît au fil de l'intrigue. Et puis, au fond, difficile de jeter la pierre à cette fillette car nous lui ressemblons tous un peu : toujours éternellement insatisfaits sans se lasser, sans jamais essayer de prendre conscience de toutes les richesses que nous possédons en notre for intérieur, celles qui n'ont pas de prix, et de nous en contenter, rechignant à tendre la main vers l'autre et à le faire profiter de notre part de lumière. Tout comme pour Mytyl et ses drôles de compagnons, à savoir son adorable petit frère Tyltyl à l'innocence absolument charmante et désarmante, la fourbe et terrifiante chatte Tylette et le chien Tylo d'une fidélité exemplaire métamorphosés en êtres humains le temps d'un rêve tout bonnement extraordinaire, le film nous donne une sacrée bonne leçon en matière d'humanité, de dignité et de décence et on en ressort le c½ur fondu comme du beurre chaud sur une tartine (merci L'accro du shopping pour cette citation que j'adore réutiliser à toutes les sauces) et les yeux larmoyants (I'M NOT CRYING, YOU ARE). Je reconnais que le film a plutôt mal vieilli avec ses effets spéciaux des temps anciens (on était en 1940, ils ont fait comme ils ont pu, les pauvres, et ce n'était déjà pas si mal !), son esthétique imparable en mode "contes de Grimm et vêtements bavarois in the place" et sa représentation des enfants pas encore nés comme de véritables petits angelots en culottes extra courtes, c'est le cas ici de le dire, mais je me fiche totalement de son côté ultra kitsch. Bien au contraire, non seulement le charme a en réalité opéré sur moi à 200% mais en plus, cette façon très old-fashioned dans le fond et dans la forme de raconter des histoires n'empêche pas le message d'être limpide comme de l'eau de roche et d'être toujours aussi, et je dirais même plus que jamais, pertinent aujourd'hui.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à prendre votre ordinateur, à vous installer confortablement avec votre plaid sur les genoux et votre chocolat chaud à portée de main et à vous laisser emporter par L'oiseau bleu, dont la simplicité du propos émeut et donne fortement envie de se secouer afin de pas passer à côté de la vie et de ses beautés qui sont bien plus proches de nous qu'on ne pourrait le penser. En clair, un film sincère et merveilleux qui dégage une magie indescriptible, celle du cinéma d'antan comme on n'en fait guère plus ! COUP DE COEUR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche film, L'oiseau bleu, Adaptation de pièce de théâtre, 1940, Walter Lang, Fantastique, conte de fées, quête, famille, bonheur, égoïsme, souffrance, enfance, apprentissage, grandir, bienveillance, miracle, amour, Shirley Temple ♥, Johnny Russel, Gale Sondergaard, Eddie Collins, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 08 décembre 2019 15:44

Modifié le dimanche 08 décembre 2019 16:27

FICHE FILM : Maléfique : Le Pouvoir du mal

FICHE FILM : Maléfique : Le Pouvoir du mal
REMAKE LIVE-ACTION | 2019 | RÉALISÉ PAR JOACHIM RONNING | DISNEY, FANTASTIQUE, CONTE DE FÉES, RELATION FILIALE, FAMILLE, HAINE, SOUFFRANCE, GUERRE, DRAME, AMOUR | AVEC ANGELINA JOLIE, ELLE FANNING, MICHELLE PFEIFFER, SAM RILEY, HARRIS DICKINSON...

➜ Plusieurs années après avoir découvert pourquoi la plus célèbre méchante Disney avait un c½ur si dur et ce qui l'avait conduit à jeter un terrible sort à la princesse Aurore, Maléfique : Le Pouvoir du mal continue d'explorer les relations complexes entre la sorcière et l'ancienne "Belle au bois dormant" alors qu'elles nouent d'autres alliances et affrontent de nouveaux adversaires dans leur combat pour protéger leurs terres et les créatures magiques qui les peuplent.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film Disney qu'il me tardait véritablement de voir depuis plus de cinq ans, soit depuis que j'étais sortie tout bonnement enchantée de mon cinéma après avoir vu le premier Maléfique réalisé par Robert Stromberg, à savoir Maléfique : Le Pouvoir du mal. Cette suite avait été annoncée très rapidement après la sortie du premier volet, fin 2014 il me semble, et il n'y avait donc plus qu'à prendre notre mal en patience et escompter que Disney produise une suite à la hauteur à ce qui avait été pour moi un authentique coup de foudre cinématographique. N'en déplaise aux nombreux spectateurs qui ont moyennement aimé le premier opus, pour ma part, j'avais été totalement conquise par Maléfique premier du nom et cinq ans après, mon opinion n'a pas changé d'un iota ! Cependant, malgré mon amour inconditionnel pour ce film, mon envie folle de voir son successeur s'est assez rapidement mué en appréhension dévorante doublé d'un scepticisme à la peau dure. En effet, Maléfique m'avait tellement plu que j'en ai commencé à sérieusement me demander quel intérêt pouvait avoir la production d'une suite, à part engranger de l'argent, toujours de l'argent, sur le dos de ce qui avait déjà fort bien marché. En cinq ans, on a effectivement largement le temps de se poser une telle question existentielle ! L'autre point qui me tracassait, c'est le fait que, dès la sortie de Maléfique 2, beaucoup de spectateurs qui étaient restés définitivement mitigés face au premier film ont exprimé leur profonde satisfaction vis-à-vis de ce second opus. A ce moment-là, j'ai eu peur que ce dernier ne me séduise pas autant qu'eux, étant donné que j'étais et resterais une fan invétérée du premier volet. Mais, après tant d'eau ayant coulé sous les ponts, il était grand temps que j'aille visionner Maléfique : Le Pouvoir du mal et que je me fasse mon propre avis comme de coutume. Alors, qu'en est-il de ma réaction face à cette suite autant espérée que redoutée... ?

Eh bien, je peux vous assurer qu'elle fut extrêmement positive ! La première chose qu'il me tient à c½ur de souligner, c'est que je regrette sincèrement d'avoir pensé ne serait-ce qu'une seule seconde que cette suite n'aurait aucune utilité, si ce n'est commerciale, pour la société aux grandes oreilles. Grossière erreur de jugement que j'ai commise là car le scénario de ce second volet tient sérieusement la route et je dirais même, comme beaucoup avant moi, que l'intrigue de ce second film est nécessaire pour mieux comprendre celle du premier et plus particulièrement la décision qui avait été prise de nous présenter Maléfique comme une figure bienveillante, maternelle envers Aurore. A l'époque, cela m'avait sacrément surprise que la méchante la plus intimidante et déterminée dans ses mauvais plans de Disney nous soit présentée comme une marraine la bonne fée pouvant faire preuve de bons sentiments et d'une extrême gentillesse et compassion. Ici, Disney défend son point de vue, l'étoffe, le justifie comme il faut avec une introduction aussi claire que concise et persuasive et cela marche à la perfection !

Vous l'aurez compris, l'histoire s'axe donc ainsi autour de la très complexe et magnifique relation que partage Maléfique et celle qui est devenue au cours du premier film sa filleule, sa précieuse petite protégée, Aurore. J'ai justement adoré le fait que celle-ci ait un rôle bien plus pré-pondérant au sein de sa propre histoire au lieu de simplement la subir comme on a pu le lui reprocher dans le Disney d'origine La Belle au bois dormant et même dans le premier Maléfique. Dans ce second volet, Elle Fanning campe toujours Aurore aussi magnifiquement et ce personnage que j'aime tant et ce depuis toujours cesse d'être l'adorable demoiselle en détresse atrocement ingénue pour devenir la reine attentionnée, à l'écoute, forte et combative que la Lande mérite. Au passage, j'ai fortement apprécié le fait que les habitants de la Lande soient d'autant plus présents et actifs dans ce film-ci. Dans le premier, la Lande fait beaucoup plus office que simple (mais absolument superbe) paysage d'arrière-plan au sein duquel se déroulait l'action sans forcément que les nombreuses espèces qu'elle abrite soient forcément mises en avant. Avec Maléfique : Le Pouvoir du mal, Disney rectifie le tir en nous offrant notamment à voir en action des petites créatures juste trop craquantes qui m'ont juste fait littéralement fondre à chacune de leurs apparitions et qui m'ont autant émue que si elles avaient été faites de chair et d'os.

Cette transition toute trouvée me permet d'aborder deux aspects essentiels de cette suite qui m'ont conquise à 100% : d'une part, si la performance magistrale d'Angelina Jolie en tant que Maléfique continue de porter le film et si notre méchante de choc est, c'est un fait, toujours au centre du récit et de son bon déroulement, chaque personnage, principal, secondaire ou même mineur, a sa part à jouer dans l'avancée de l'intrigue. Comme je vous le disais précédemment, Aurore a enfin voix au chapitre et je dirais qu'au fond, c'est résolument la prestation d'Elle Fanning qui m'a le plus touchée et transportée. Philippe également ne fait désormais plus office de plante verte mais de véritable prince au c½ur noble qui sait affirmer ses convictions et se battre pour ce qui lui semble juste. Les deux ensemble forment un ravissant jeune couple fidèle à l'image idyllique, purement et simplement onirique et somptueuse que je garde du duo Aurore-Philippe originel qui a marqué toute mon enfance et qui me mettait à chaque fois que je visionnais La Belle au bois dormant des étoiles et des c½urs plein les yeux. La petite princesse qui sommeille encore et toujours en moi a été comblée par l'alchimie évidente qui unissait Elle Fanning et l'inconnu au bataillon mais indubitablement charmant Harris Dickinson à l'écran. Concernant la grande Michelle Pfeiffer, celle-ci incarne à merveille la redoutable, glaciale et terrifiante reine Ingrith. Je n'ai pas grand chose à redire là-dessus, sa proposition avec ce rôle d'antagoniste au poil était purement et simplement impeccable. D'autre part, encore une transition franchement bien trouvée (j'ai le droit de me jeter des fleurs de temps à autre), l'histoire de Maléfique : Le Pouvoir du mal était non seulement bien ficelée à mes yeux mais aussi tout ce qu'il y a de plus intense et poignante. Le film regorge d'une noirceur telle que je pense que, si je l'avais vu étant petite fille, j'en aurais pleuré toutes les larmes de mon corps. Le propos de cette suite est en effet si cruel et percutant, parlant vis-à-vis de notre époque actuelle et de ses dérives, en particulier lors d'une de ses scènes-clés que j'ai bien cru que j'allais en étouffer. Et la petite larme a coulé bien entendu. J'en ai eu les yeux qui piquaient sacrément fort, vous pouvez me croire ! Mais clôturons ce paragraphe déjà bien trop long avec des pensées plus positives et un personnage que j'avais tout bonnement oublié de mentionner alors que c'est pourtant mon petit chouchou depuis le début, j'ai nommé mon Diaval adoré. Que dire de plus, à part que je suis retombée amoureuse de lui avec ce second film et que je ne cesserai jamais de l'aimer inconditionnellement ? Je crois que je ne pouvais pas mieux conclure cette chronique qu'avec ces mots débordant de sincérité et d'amour à profusion. Vive l'amour ! (promis, je n'ai pas écrit cette chronique sous l'emprise de substances illicites)

Pour conclure, je pense que le message est clair : Maléfique : Le Pouvoir du mal est un bien beau et grand défi que les studios Disney se sont lancés et à mon sens, ils ont su relever celui-ci avec brio, et ce à tous les niveaux. J'entends par là que les costumes sont tous plus splendides les uns que les autres, les effets spéciaux sont toujours au rendez-vous, toujours aussi dingues, époustouflants et extraordinaires, le casting, c'est du solide, l'atmosphère du film est immersive et captivante au possible, et son propos est certes assez traditionnel mais véhiculé de façon diablement efficace et extrêmement intense. Seule la bande soundtrack, et notamment la chanson-thème du film, m'aura un tantinet déçue même si elle reste très belle et envoûtante. Bizarrement, je vais à contre-courant de l'opinion générale en clamant haut et fort que le premier Maléfique demeure à ce jour celui qui conserve la place de number one des deux films de la franchise dans mon c½ur, ma grande tendresse envers ce dernier n'est en effet décidément pas prête de s'amenuiser, mais cela n'empêche pas ce Maléfique 2 de lui arriver tout à fait à la cheville, cinématographiquement parlant du moins de mon côté, et d'être ainsi une fort jolie (c'est le cas de le dire) réussite. ★★★★★ (♥)

Nanette ♥

FICHE FILM : Maléfique : Le Pouvoir du mal
Tags : Fiche film, Maléfique 2, Le pouvoir du mal, 2019, Disney ♥, Remake live-action, Joachim Rønning, Fantastique, Conte de Fées ♥, relation filiale, famille, haine, souffrance, guerre, drame, Amour ♥., Angelina Jolie ♥, Elle Fanning ♥, Michelle Pfeiffer, Sam Riley ♥, Harris Dickinson, Mini coup de coeur
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#Posté le vendredi 01 novembre 2019 14:04

Modifié le samedi 02 novembre 2019 18:54

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2
• TITRE V.O. : Carve the mark, book 2: The Fates Divide.
• AUTRICE : Veronica Roth.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, fantasy, science-fiction, YA, dystopie.
• THÈMES : Pouvoir - Tyrannie - Rébellion - Insurrection - Galaxie - Espace - Lutte - Survie - Courage - Amour - Désarroi - Combativité - Violence - Affrontement - Politique - Destinée - Acceptation de soi - Entraide - Solidarité - Générosité - Force physique et mentale - Psychologie - Manipulation - Mystère - Suspens - Guerre - Oracle - Famille - Communauté - Crise d'identité - Secret - Révélation - Bouleversement...
• PAGES : 464.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Elle tuerait pour lui.
Il mourrait pour elle.

Plus que jamais, les vies de Cyra Noavek et Akos Kereseth sont étroitement liées. Mais leurs peuples sont ennemis, leur planète est à feu et à sang, et les oracles ont prédit qu'Akos mourrait au service de la famille Noavek.
Cyra et Akos se lancent dans une tentative désespérée de mettre fin à la guerre. Quitte, pour Cyra, à tuer sa famille. Quitte, pour Akos, à donner sa vie. Ils vont découvrir à quel point leurs destins déterminent leurs vies, d'une manière qu'ils ne soupçonnaient pas .

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais avec une impatience folle, à savoir l'opus final de la duologie Marquer les ombres de l'autrice américaine Veronica Roth, avant tout connue pour sa trilogie Divergente qui, je dois vous l'avouer, m'avait laissée plutôt mi-figue mi-raisin (le fait que j'ai été spoilée au sujet dénouement de l'ensemble de la saga à la sortie VF du troisième et dernier tome a joué pour beaucoup). En revanche, Marquer les ombres est une série qui m'a totalement conquise et je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce merveilleux envoi !

Cependant, ne vous y trompez pas : les deux romans qui constituent Marquer les ombres laissent sur quiconque les lit une marque indélébile comme le suggère le titre VO de la série, Carve the mark ou littéralement "graver la marque" en français. En effet, la violence et la profonde noirceur de cette série vous entaille tel un couteau que l'on voudrait vous planter en plein c½ur. Et au bout du compte, le second tome de cette saga indéniablement poignante et palpitante, sanguinolente aussi et d'une brutalité sans pareille, finit par atteindre sa cible. Pour ma part, j'en garderai la cicatrice béante à tout jamais.

Néanmoins, malgré la souffrance déchirante, la plupart du temps insoutenable, que l'on éprouve tout au long de ce tome deux, impossible de se détacher de ce récit qui nous emporte telle la plus déchaînée des tempêtes. A de nombreuses reprises, j'ai ressenti le besoin de reposer mon livre afin d'assimiler les horreurs que je venais d'apprendre ou de penser, de voir sous mes propres yeux de lectrice innocente, et pourtant je ne l'ai pas fait car il fallait que je sache ce qui allait advenir de mes personnages bien-aimés, si leur plan pour ainsi dire suicidaire allait réussir. IL LE FALLAIT A TOUT PRIX.

D'ailleurs, en parlant des protagonistes de cette remarquable histoire, quel plaisir incommensurable j'ai eu à les retrouver - et ce en faisant fi des circonstances désastreuses avec lesquelles ils doivent composer. En écrivant cela, je pense notamment à mes Akos et Cyra d'amour qui, une fois encore, doivent affronter les épreuves les plus abominables que l'on puisse s'imaginer et qui pourtant s'en sortent avec un aplomb et une détermination, un espoir contagieux qui forcent l'admiration. Je les aime et les estime d'autant plus que dans ce tome, une révélation fracassante est faite à leur propos. Et, si l'on pouvait certes s'y attendre, j'en suis pour ma part tout de même restée sur mon séant et je leur dis CHAPEAU d'avoir su affronter ce cataclysme comme ils l'ont fait. Vous l'aurez compris, l'attachement et l'affection que j'éprouve à leur égard se passe résolument de mots.

Toutefois, je pense que le personnage qui m'a le plus surpris et saisi dans ce second tome, c'est indubitablement Cisi, ou la petite s½ur de mon Akos chéri (qui appartient à ma Cyra adorée, donc pas touche ! - oui, c'est plus à moi-même que je dis ça, humhum...). Personnellement, je ne comprends pas pourquoi cette protagoniste féminine qui connaît dans ce livre-ci une si spectaculaire évolution est autant honnie. En réalité, je le conçois mais je ne suis néanmoins pas du tout d'accord avec l'opinion générale la concernant. A mes yeux, Cisi est une fille et une s½ur d'exception, ainsi qu'une compagne attentionnée, extrêmement forte et profondément inspirante. Elle doit certes composer avec un don-flux qui se révèle généralement être une malédiction ou un puissant avantage en fonction de la manière dont elle décide de l'utiliser mais de mon côté, je perçois sa façon d'employer toute la noirceur dont elle recèle comme un véritable tour de force. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne point vous gâcher l'époustouflante surprise que ce personnage que j'ai pour ainsi dire totalement redécouvert ici vous réserve, mais je crois que le message est décidément passé : j'ai décidé d'aller à contre-courant de la majorité des avis en soutenant cet épatant petit bout de femme qu'est Cisi à 200% ! Et je vous mets au défi de parvenir à me faire retourner ma veste à son propos (vous n'y arriverez pas, c'est un fait avéré) !

Last but not least, il était selon moi essentiel, fondamental, bref, tous les adjectifs de cet acabit, que je vous parle de la nouvelle planète que ce livre nous fait découvrir, j'ai nommé Ogra qui, au passage, porte diantrement bien son nom. En effet, l'écosystème de cette dernière mène la vie dure aux êtres humains qui la peuple. Autant vous dire que, pour habiter Ogra, vous vous devez d'être extrêmement résistant et prêt à affronter tous les dangers que la vie peut vous mettre sur votre chemin. Personnellement, je suis restée admirative face à la persévérance des Ograns au sein d'un tel environnement alors qu'on aurait juste envie de prendre ses jambes à son cou et de se choisir un lieu de vie nettement plus agréable et sain dès qu'on pose le pied sur cette planète dont le maître mot est "auto-destruction". J'y ai vu là une très intelligente et pertinente double métaphore réalisée par l'autrice : selon moi, Ogra serait effectivement l'expression imagée et descriptive d'une Nature qui reprend ses droits après avoir été tant de fois exploitée et bafouée, à l'instar de notre Terre dont tous les éléments se déchaînent plus que jamais, au point d'en devenir toxique pour l'Homme (cette vision et anticipation des choses m'a beaucoup rappelée le film d'animation Nausicäa qui est un petit chef d'oeuvre de science-fiction pouvant devenir réalité à mon sens). D'autre part, Ogra est également l'incarnation de notre Humanité dans toute sa complexité, dans ce qu'elle est capable de pire comme de meilleur comme les Ograns nous le prouvent à maintes reprises au cours de l'intrigue. En clair, cette planète et surtout sa communauté m'a à proprement parler charmée, même si je n'y retournai probablement jamais. Pas de mon propre gré en tout cas.

Pour conclure, il est temps désormais pour moi de dire « Adieu » pour de bon à cette expérience de lecture tout bonnement unique et mémorable que fut de mon côté Marquer les ombres. Je ne vous le cacherai pas, j'ai longtemps repoussé l'écriture de cette chronique afin de ne pas mettre le point final à la relation très particulière et d'une sincérité qui ne se questionne nullement que j'entretiens avec cette duologie. Cela n'empêche pas qu'il fallait bien que ce jour arrive à un moment donné, et le voilà. Malgré ma tristesse de prendre congé d'une saga tant aimée et encensée, je ne me rappellerai que des bons souvenirs, c'est une certitude, et en tapant ces mots sur mon clavier, je pense notamment au dénouement épique, gravé dans le marbre, tout ce qu'il y a de plus ingénieux et vibrant d'émotions d'une intensité rare de l'ensemble de cette duologie qui aura su tenir ses promesses jusqu'au bout. J'ai énormément aimé ce soupçon de mystère que l'autrice est parvenue à distiller jusqu'au bout, qui nous laisse à penser qu'une suite aurait peut-être pu être possible alors que la boucle est définitivement bouclée. Cet alanguissement mêlé à un sentiment d'authentique satiété relève à mon sens du pur génie. J'en reste donc à ce que j'avais affirmé dans ma chronique du premier tome, à savoir que je préfère nettement Marquer les ombres à la fameuse Divergente, qui avait, et ce n'est là que mon humble opinion, perdu en qualité au fil des tomes. Ce sera mon dernier mot, Jean-Pierre. Il n'y a tout simplement rien à ajouter. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Un c½ur aimant était un cadeau précieux, qu'il soit offert avec plaisir ou avec réticence, et j'étais bien décidée à ne plus jamais prendre cela à la légère. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Marquer les ombres, Tome 2 ♥, Duologie, Veronica Roth, 2017, 2018, Littérature américaine, fantastique, fantasy, science-fiction, Young Adult, dystopie, pouvoir, tyrannie, rébellion, insurrection, galaxie, espace, lutte, survie, courage, amour, désarroi, combativité, violence, affrontement, politique, destinée, acceptation de soi, entraide, solidarité, générosité, force physique et mentale, psychologie, manipulation, mystère, suspens, guerre, oracle, famille, communauté, crise d'identité, secret, révélation, bouleversement, éditions Nathan, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 08 octobre 2019 04:13

Modifié le vendredi 18 octobre 2019 02:44

FICHE LECTURE : Le Club de l'Ours polaire - T1 : Stella et les mondes gelés

FICHE LECTURE : Le Club de l'Ours polaire - T1 : Stella et les mondes gelés
• TITRE V.O. : The Polar Bear explorer's Club, book 1.
• AUTRICE : Alex Bell.
• ANNÉE : 2017 (GRANDE-BRETAGNE) ; 2018, 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantastique, magie, créatures hors du commun, merveilleux, conte, hiver, voyage, aventure, expédition, courage, entraide, amitié, persévérance, détermination, survie, audace, ingéniosité, famille, tendresse, complicité, passé, secrets, mystères, révélation, hardiesse, humour, ours polaires, pirates, Grand Nord, froid, neige, glace, douceur, sucreries, dinosaures, fées, licornes, enfance...
• PAGES : 329.

Dans un monde où il reste tant à découvrir, le rêve de Stella se réalise le jour de ses douze ans : partir en expédition avec le Club de l'Ours Polaire ! Avec son ami Dragigus, elle fait la connaissance du sympathique Shay, chuchoteur de loup, et d'Ethan, magicien snob qui ne se laisse pas apprivoiser. Il le faut pourtant, car les jeunes explorateurs se retrouvent bientôt séparés du reste de l'équipage ! Le courage de Stella et les liens qui naissent entre les garçons suffiront-ils à braver les dangereuses étendues polaires ?

ஜ MON AVIS :

Comment vous dire que j'ai tout bonnement ADORE ce bouquin ? Voilà, emballé, c'est pesé, fin de la discussion. Plus sérieusement, je pourrais vous parler de ce premier tome du Club de l'Ours polaire pendant des heures mais au fond, je n'en vois franchement pas l'intérêt car cela vous gâcherait totalement la merveilleuse, que dis-je, l'extraordinaire et onctueuse surprise que ce livre nous réserve et force est d'avouer que cela serait fortement dommage, n'est-ce pas ?

Pour faire simple, Stella et les mondes gelés rassemble tout ce qui était susceptible de me plaire : des créatures fantasmagoriques en tout genre, une intrigue extrêmement intense et rythmée qui, concrètement, ne s'essouffle jamais et ne manque pas de diablement nous surprendre à chaque page qui se tourne, une écriture truculente, pétillante et enchanteresse doublée d'un art pour savoir raconter les histoires digne des plus grands conteurs que la littérature jeunesse ait jamais connus (la comparaison avec Philip Pullman et C.S. Lewis est tout à fait pertinente et justifiée sur ce coup-là), un humour absolument exquis qui fait mouche à chaque fois et des personnages juste exceptionnels et diantrement attachants.

Mention spéciale à Félix ou l'élu de mon c½ur, la perfection faite homme ! Drôle, attentionné, défenseur des animaux, la gentillesse et la compassion incarnées, entretenant une magnifique et poignante relation de communication, d'écoute, de complicité indéniablement attendrissante et de confiance mutuelle avec sa fille adoptive (mais ce ne sont pas les liens biologiques qui comptent, ce roman nous l'apprend bien) qui n'est pas définitivement en reste non plus, au vu de son immense courage, de sa remarquable et louable résistance face à une société patriarcale aussi risible que démodée, de son goût immodéré et contagieux pour les voyages périlleux et les découvertes qui font que la vie vaut la peine d'être vécue, que demande le peuple ? Je suis également tombée en amour (qu'elle est belle cette expression, vous ne trouvez pas ?) pour Dragigus, ou le personnage qui nous démontre qu'être différent n'est pas une tare mais au contraire un super-pouvoir. Ce semi-elfe m'a immensément émue, fait rire et a aussi fait fondre mon petit c½ur comme neige au soleil. J'avais juste constamment envie d'entrer dans le roman afin de le câliner tel le nounours humain qu'il est. Je suis purement et simplement gaga de mon Dragigus chéri, en voilà encore un qui s'ajoute à la liste des jeunes héros de fiction extraordinaires que j'ai décidé d'adopter. Oui, en plus d'avoir un harem pour mes nombreux amoureux, harem que Félix rejoint direct sans discuter au passage (et ce malgré le fait qu'il ait sûrement le double de mon âge, je ne me laisse pas décourager pour si peu, voyons !), je possède également une grande maison dans mon imaginaire qui abrite tous mes fistons et fifilles adoptifs que je chéris de tout mon être. I'M A PROUD MAMA FOREVER AND ALWAYS ♥

En y réfléchissant, je me demande si je vais pas adopter l'ensemble du quatuor doré dont on suit les trépidantes aventures au cours de l'avancée de ce tome un : en effet, je les adore tous autant qu'ils sont - Shay pour sa bravoure exemplaire, sa répartie imparable et délicieuse et son charme ravageur ; Ethan parce que tout compte fait, je suis résolument fan de son côté drama queen qui lui va si bien au teint et qui a toujours le chic pour me faire mourir de rire (et puis, sous ses airs d'arrogant microbe se cache une vraie crème pleine de ressources - il suffit juste de creuser un peu, beaucoup et ses qualités se révèlent au grand jour) ; Stella parce que cette gamine est juste géniale, formidable, l'authentique fille de son père (ça y est, je vais me remettre à pleurer) et qu'elle va probablement inspirer à plein de petites filles lectrices l'idée de se rebeller contre ce monde indubitablement injuste, psychorigide et morose afin qu'elles puissent vivre leur destin comme elles l'entendent et non de se contenter de ce qu'on leur aura inculqué et choisi pour elles en pensant que c'est là l'unique solution ; et puis enfin mon petit Dragigus, pour son innocence, sa candeur désarmante, sa franchise et sa douceur qui serait capable de fendre toutes les armures.

En clair, j'aime TOUT dans Le Club de l'Ours polaire : ses jeunes protagonistes qui n'ont assurément pas froid aux yeux et qui deviennent de véritables compagnons de route au fur et à mesure que l'intrigue avance et que l'on vit à leur côté les pires dangers, son univers irrésistible, positivement magique, qui fleure bon l'hiver alors qu'il fait encore vingt-six degrés dehors (L'été indien chanté par Joe Dassin semble avoir encore de beaux jours devant lui à cette période-ci de l'année) mais la saison importe peu au fond car on n'a nullement besoin de cela pour se laisser embarquer par l'incroyable et pénétrante atmosphère de ce monde qui obéit à ses propres lois et qui n'a de cesse de nous épater et de parvenir à nous laisser sans voix et une plume entraînante qui nous promet encore de bien fabuleuses péripéties à venir. Sur ce, je m'en vas de ce pas dévorer le tome deux, on ne dit jamais non à une expédition unique en son genre qui se lit comme on boirait goulûment le meilleur des chocolats chauds.

Je pense que vous l'aurez compris, je suis en tout point séduite par le début de cette somptueuse trilogie qui s'annonce tout bonnement épique et je remercie un milliard de fois les éditions Gallimard Jeunesse pour ce ravissant envoi ! Sincèrement, merci du fond du c½ur ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, Alex Bell, Le Club de l'Ours polaire, 2017, 2018, 2019, Jeunesse, Fantastique, magie, créatures hors du commun, merveilleux, conte, hiver, voyage, aventure, expédition, courage, entraide, amitié, persévérance, détermination, survie, audace, ingéniosité, famille, tendresse, complicité, passé, secrets, mystères, révélation, hardiesse, humour, ours polaires, pirates, Grand Nord, froid, neige, glace, douceur, sucreries, dinosaures, fées, licornes, enfance, Coup de foudre ♥, Littérature britannique
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#Posté le dimanche 22 septembre 2019 15:05

Modifié le lundi 23 septembre 2019 14:35

FICHE LECTURE : Les Colombes du Roi-Soleil - T1 : Les comédiennes de Monsieur Racine

FICHE LECTURE : Les Colombes du Roi-Soleil - T1 : Les comédiennes de Monsieur Racine
Premier tome sur 14.
Existe également en bande-dessinée.


• ÉCRIVAIN : Anne-Marie Desplat-Duc
• ANNÉE : 2005 ; 2011 (FORMAT POCHE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Amour, amitié, rêves, filles, Louis XIV, histoire, éducation, bienséance, secrets, mystères, quête, peur, angoisse, famille, Versailles, théâtre, dix-septième siècle, royauté, aristocratie, étiquette, bonnes manières, Racine, vocations, différence, solidarité, entraide, courage, malice, suspens, humour, espièglerie...
• PAGES : 179.

Le célèbre Monsieur Racine écrit une pièce de théâtre pour les élèves de Madame de Maintenon, les Colombes du Roi-Soleil. L'occasion idéale pour s'illustrer et, qui sait, être remarquée par le roi. L'excitation est à son comble parmi les jeunes filles. Y aura-t-il un rôle pour chacune d'entre elles ?

ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, je tiens à remercier du fond de mon petit c½ur tout tendre ma Junie (royaumedeshistoires) de m'avoir fait ce sublime cadeau d'anniversaire. Si, si, j'insiste. Je rêvais de commencer cette saga, qui est l'une de ses favorites, donc elle ne pouvait pas me faire meilleur cadeau. Je me suis donc jetée sur ce premier tome des Colombes sans hésitation aucune, et je l'ai dévoré en une journée (et encore, si je l'avais voulu, je l'aurais mangé tout cru en une matinée, mais je tenais à savourer un tant soit peu, quand même).

Cette lecture est parfaite pour l'été selon moi. Enfin, ça peut se consommer sans modération toute l'année, mais c'est vraiment le type de roman qui permettent de souffler un peu entre deux gros bouquins (avec ses 197 pages, il n'est pas bien épais en effet), qu'on peut lire tranquillement même si on souffre de la chaleur estivale. Cela nous apporte une petite bouffée de fraîcheur même. En clair, je l'ai lu au moment parfait pour moi, bien vissée dans ma chaise longue, et j'espère que vous aussi, vous saurez trouver cet instant de rencontre idéale car ce roman et la série livresque dans son ensemble en valent franchement la peine.

Pour ce qui est de l'histoire et de l'univers, si je puis m'exprimer ainsi, mis en place, ce premier tome remplit parfaitement son rôle d'introducteur à la saga en nous présentant notamment de manière très détaillée la maison de Saint-Cyr fondée par Mme de Maintenon, maîtresse, pour ainsi dire femme, secrète de Louis XIV et grand amour de sa vie, et qui a véritablement existé. Je trouve cela passionnant de reprendre des faits historiques vérifiés comme celui-ci pour en faire naître des aventures fictives d'exception et des récits de vies imaginés diantrement palpitants qui donneront sans aucun doute envie aux enfants de lire et aux plus grands, comme nous, de continuer à nourrir notre passion pour la lecture. C'est pour moi l'effet que m'a fait cette lecture : je la conseille d'ores et déjà à tout le monde, à vos cousins/cousines/petits-cousins/petites-cousines et j'en passe pour qu'ils découvrent la lecture et à vous aussi, même si une lecture jeunesse ne vous intéresse pas forcément parce que ce roman m'a rappelé pourquoi j'aime tant la lecture et les émotions que cette activité procure, l'effet indéniable qu'elle a sur nous avant, pendant et après. Pour en revenir à l'intrigue en elle-même, il n'y a certes pas forcément énormément d'action car il s'agit du premier tome qui nous situe surtout le déroulé de l'histoire, son contexte, qui nous introduit aux lieux (essentiellement la maison de Saint-Cyr ici), aux personnages, et on suit avant toute chose les "filles" de Mme de Maintenon dans leur première grande expérience théâtrale. Cependant, on sent que ce n'est que le début et que de belles aventures passionnées, exaltantes, trépidantes, nous attendent avec les treize autres tomes qui suivent. Cela donne fortement envie de continuer la saga et c'est pourquoi ce tome un est pour moi une belle réussite !

Au niveau des personnages, le roman évoque toutes les Colombes qui seront les futures héroïnes des tomes à suivre. Quatre Colombes sont particulièrement mises en avant dans ce tome un, tandis que les autres sont des personnages plus secondaires, ou sont juste évoquées (comme Adélaïde, qui s'en va rapidement, ou encore Victoire, la petite s½ur d'une des héroïnes principales et pas encore Colombe). Ce quatuor doré, c'est Louise, Charlotte, Isabeau et Hortense. Il me semble qu'elles sont ainsi mises sur le devant de la scène (c'est assurément le cas de le dire !) car les quatre tomes qui suivent directement celui-ci leur sont spécialement consacrés (pour les avoir lus tous les quatre, je confirme mes dires sans aucune hésitation !). En tout cas, je les apprécie immensément toutes les quatre et j'aime beaucoup l'amitié qui les lie : on sent effectivement qu'elle est forte, solide et qu'elle tiendra le coup même si les quatre jeunes filles vont être amenées à se séparer dans un futur plus ou moins proche. Pour ce qui est de mes préférences, mes chouchoutes resteront Charlotte et Isabeau, qui entretiennent une complicité encore plus forte entre elles deux je trouve. De mon côté, je me suis beaucoup retrouvée en Isabeau qui nourrit le même rêve de devenir enseignante que moi (enfin, ça, c'était avant... Mes projets de carrière ont bien changés depuis ! - cela ne m'empêche pas de fortement respecter le métier de prof), de transmettre son savoir aux autres. Elle ne s'intéresse pas à d'éventuels prétendants (comme moi aussi - ça, ça n'a absolument pas changé par contre) et elle respecte scrupuleusement les règles, même si elle admire secrètement Charlotte qui sait exprimer son mécontentement haut et fort et qui est somme toute son opposée. Charlotte, puisque nous parlons justement du loup, est une jeune femme vive, qui a un côté résolument rebelle (merci Captain Obvious !), et qui refuse d'abandonner sa religion huguenote sous prétexte que seule la religion catholique est tolérée au sein du royaume français. A vrai dire, elle déteste Saint-Cyr et s'y sent enfermée, ce que je peux parfaitement comprendre. Elle a aussi un grand talent pour le théâtre, elle est passionnée (et passionnante, fascinante, c'est le mot) et j'espère de tout c½ur qu'elle retrouvera son François. Charlotte est la Colombe qui me fait le plus vibrer je dirais. Quant à Louise et Hortense, elles m'ont un peu, voire pas mal, agacée par moments, mais au fond elles me plaisent bien. Louise est une jeune fille très douce et gentille qui n'aspire qu'à découvrir la véritable identité de ses parents, ce qu'elle parvient à faire assez vite - et quelle surprise, même si l'on s'en doute un peu au cours du récit ! Je pense que la suite de sa quête pour les retrouver, elle qui était jusque là orpheline, sera très captivante. Concernant Hortense, c'est une jeune fille qui oscille entre la foi fervente et son envie intense, presque irrépressible de devenir nonne, et l'amour (j'ai l'impression de parler de La Mélodie du Bonheur là - l'un des meilleurs films ever soit dit en passant...). In fine, elle décide de s'ouvrir à l'amour, à tout du moins d'essayer, ce que j'ai trouvé très beau. Ce fut là encore une agréable surprise et ce roman m'en a réservé une belle flopée. Il me tarde désormais de découvrir les aventures des autres demoiselles relayées dans ce tome-ci au second plan : Henriette, Gertrude, Éléonore et toutes les autres...

Pour ce qui est de l'écriture de l'écrivain, je l'ai trouvée absolument divine ! Elle est fluide, se lit très bien, et est purement et simplement exquise à lire. Qui plus est, on sent qu'Anne-Marie Desplat-Duc sait de quoi elle parle : elle connaît bien les m½urs de l'époque, nous procure moult détails sur les us et coutumes de ce temps-là et emploie des termes précis du dix-septième siècle. Pour ma part, cela m'a rendu sa fiction plus réaliste, crédible et intéressante. On s'immerge d'autant plus à l'époque du Roi-Soleil de cette façon à mon sens. En clair, on voit que l'écrivain a fait des recherches minutieuses et cela fait véritablement plaisir à constater. Cela en fait selon moi une lecture jeunesse extrêmement riche.

Pour conclure, je vous conseille vraiment de tenter votre chance avec cette saga qui s'annonce tout bonnement palpitante et dont je meurs d'envie de dévorer tous les tomes. Vous n'avez tout simplement pas d'excuses, ils sont tous disponibles en format poche ou en prêt dans la bibliothèque de votre ville, c'est certain !! Je remercie une fois de plus ma Junette pour ce merveilleux cadeau ! ♥ COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, Les Colombes du Roi-Soleil, Tome 1 ♥, Anne-Marie Desplat-Duc, Littérature française, Jeunesse, 2005, 2011, amour, amitié, rêves, filles, Louis XIV, histoire, éducation, bienséance, secrets, mystères, quête, peur, angoisse, famille, Versailles, théâtre, dix-septième siècle, royauté, aristocratie, étiquette, bonnes manières, Racine, vocations, différence, solidarité, entraide, courage, malice, suspens, humour, espièglerie, Coup de foudre ♥
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