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FICHE LECTURE : Looking Glass Girl

FICHE LECTURE : Looking Glass Girl
• AUTRICE : Cathy Cassidy.
• ANNÉE : 2015 (GRANDE-BRETAGNE).
• GENRE (S) : Jeunesse, contemporain.
• THÈMES : Réécriture de conte - Alice au pays des merveilles - Collège - Grandir - Harcèlement - Amitiés toxiques - Drame - Hôpital - Coma - Moqueries - Cruauté - Isolement - Angoisse - Chagrin - Monde imaginaire - Trahison - Jalousie - Théâtre - Popularité - Superficialité - Sentiment d'appartenance - Espoir - Confiance en soi - Premier amour...
• PAGES : 272.

Alice nearly didn't go to the sleepover. Why would Savvy, queen of the school, invite someone like her ? Now Alice is lying unconscious in a hospital bed. Lost in a wonderland of dreams and half-formed memories, she's surrounded by voices - the doctor, her worried friends and Luke, whose kisses the night of the fall took her by surprise . . . When the accident happened her world vanished - can Alice ever find her way back ?

ஜ MON AVIS :

J'étais tout bonnement impatiente de lire ce roman de Cathy Cassidy jamais traduit en français et qui nous propose une réécriture d'Alice au pays des merveilles pour le moins percutante mais aussi perturbante. Le fameux thé du Chapelier devient ainsi une soirée pyjama pour le moins originale et farfelue qui vire très rapidement au cauchemar, une pièce de théâtre sordide dont la fin ne promet pas d'être des plus heureuses.

Il s'agit sans aucun doute du roman de l'autrice le plus sombre à ce jour. Cette dernière avait déjà abordé la question du harcèlement scolaire ainsi que celle des amitiés toxiques entre jeunes adolescents mais ce n'était jamais poussé à ce point. Ici, l'autrice creuse ces sujets ardus aussi profondément qu'un terrier de lapin blanc puisse se rendre, au point qu'on en a bien souvent des sueurs froides et même carrément la nausée.

Pour ma part, ce qui se passe dans le livre m'a purement et simplement indignée. J'avais envie de hurler toute ma rage et ma ranc½ur à un personnage bien particulier qui m'a rappelé de nombreuses personnes néfastes de mon passé. Fort heureusement, l'adorable complicité entre Luke et Alice est là pour sauver cette intrigue de sa noirceur abyssale dont le dénouement m'a par ailleurs laissé un goût fort amer en bouche. Je comprends le message que Cathy C. a voulu faire passer à son jeune lectorat mais à mon sens, certaines personnes mal intentionnées et au c½ur rempli à ras bord de jalousie et de haine devraient rester pour toujours en dehors de nos vies, sans pour autant leur souhaiter le moindre mal.

Vous l'aurez compris, j'aurais espéré une fin moins mièvre et pleine de bons sentiments à ce récit mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier ce roman qui a plein d'importants avertissements à délivrer à sa juste valeur, loin de là. En plus, cela m'a donné envie de visionner une énième fois le Alice de Burton et ça, c'est toujours une excellente chose ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, lecture V.O., Looking Glass Girl, Cathy Cassidy, Littérature britannique, 2015, Jeunesse, Contemporain, réécriture de conte, Alice au pays des merveilles ♥, collège, grandir, harcèlement, trahison, amitiés toxiques, drame, hôpital, coma, moqueries, cruauté, isolement, angoisse, chagrin, monde imaginaire, jalousie, théâtre, popularité, superficialité, sentiment d'appartenance, espoir, confiance en soi, premier amour, Bonne/très bonne lecture
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#Posté le lundi 07 juin 2021 08:30

Modifié le mardi 06 juillet 2021 05:01

FICHE LECTURE : Journal d'un Vampire - T1 : Le Réveil

FICHE LECTURE : Journal d'un Vampire - T1 : Le Réveil
• TITRE V.O. : The Vampire Diaries, book 01: The awakening.
• AUTRICE : L.J. Smith.
• ANNÉE : 1991, 2007 (ETATS-UNIS) ; 2009 (FRANCE).
• GENRE(S) : Bit-lit, urban fantasy.
• THÈMES : Amour - Vampires - Créatures surnaturelles - Lourd passif - Ranc½ur - Trahison - Triangle amoureux - Vengeance - Deuil - Amitié - Adolescence - Superficialité - Famille - Drame - Suspens - Mystère - Secrets - Noirceur - Danger - Sorcellerie - Magie - Passion - Immortalité...
• PAGES : 453.

Dès l'arrivée de Stefan Salvatore à Fell's Church, Elena, la reine du lycée, se jure de le séduire. D'abord distant, le garçon aux allures d'ange rebelle finit par céder à sa passion dévorante... et à lui révéler son terrible secret. Quelques siècles plus tôt, la femme qu'il aimait l'a transformé en vampire, avant de le trahir avec son frère ennemi, Damon. Des événements tragiques se succèdent bientôt dans la région. Tout accuse Stefan mais Elena est convaincue de son innocence. Et si Damon, vampire cruel et assoiffé de sang, était derrière tout cela ? L'histoire est-elle amenée à se répéter ?

ஜ MON AVIS : Chronique rédigée en 2013 - attention, spoilers !

Ça y est ! J'ai commencé mon challenge Découvre tes univers ! Le but ? Lire douze livres de bit-lit avant le 13 novembre 2013 ! Et j'ai décidé durant ce challenge de lire les huit premiers tomes de la saga Journal d'un vampire (ne vous en faites pas, je lirai les deux derniers en date également !). C'est parti donc pour ma chronique du premier tome : Le réveil !

Comme je le fais toujours, allons côté personnages : notre héroïne, Elena, m'a paru souvent agaçante, et j'ai trouvé cela très dommage. En effet, en général, il me tient très à c½ur de m'attacher à l'héroïne centrale de l'histoire, à m'identifier à elle, voire même à l'admirer si je trouve son comportement suffisamment exemplaire pour que cela puisse être remarquable. Avec Elena, je ne sais franchement pas sur quel pied danser. A certains moments, elle m'a paru insupportable à manipuler tout le monde pour avoir Stefan rien qu'à elle, et à d'autres, il m'a semblé qu'elle se rendait compte de ses actes et s'en repentait. Durant certains passages, elle m'a semblé pitoyable de par son comportement (l'exemple le plus flagrant est celui où elle pleure car Stefan la rejette. Et on sent qu'elle pleure juste parce que sa popularité en prend un coup. J'ai trouvé cela RI-DI-CULE) et à d'autres on a sincèrement pitié pour elle, on éprouve de la compassion envers elle. Par exemple, quant Damon la menace de s'en prendre à Margaret, sa petite s½ur, si elle ne l'invite pas dans sa chambre (ce passage était tout bonnement affreux, rien que d'y repenser, j'en frissonne encore !). Ou quand elle est à la recherche de Stefan, jeté dans un puits par son frère (qui, aussi "irrésistible" soit-il est fort peu sympathique au demeurant quand on prend la peine d'y réfléchir à deux fois). En parlant du couple Elena/Stefan, je les aime beaucoup ensemble (PAS TAPER, PAS TAPER !). Certes, au départ, j'étais tout à fait contre leur couple, car Elena ne semblait vouloir conquérir Stefan que parce qu'il était beau à tomber (ce qui était vrai à ce moment-là de l'intrigue). Mais par la suite, on se rend compte que son amour est sincère et du coup, je les ai trouvés très beaux ensemble. Pour ce qui est des amis d'Elena, je les ai adorés ! Meredith, très sérieuse, brillante et mature, est toujours prête à aider ses amis et à les protéger. Math, malgré sa rupture avec Elena, n'hésite pas à l'aider, ainsi que Stefan, en leur prêtant sans cesse sa voiture (il va même avec Stefan carrément chercher de la verveine, c'est dire son niveau de dévouement !). Quant à Bonnie, je l'ai trouvée purement et simplement adorable ! Sincèrement, elle est très touchante et attachante. Et j'ai hâte de voir comment ses pouvoirs de druidesse/médium vont évoluer. Concernant Katherine, je l'ai trouvée complètement stupide (excusez l'adjectif). Franchement, se suicider afin que les frères Salvatore se rapprochent ?! Quel raisonnement parfaitement idiot ! C'est dommage qu'elle ait agi comme cela parce qu'au départ, elle était très gentille, attachante, douce et amoureuse des deux frères. Certes, elle n'a pas su choisir entre les deux, mais elle les aimait tellement que je suis passée outre. Mais après, ce suicide... Ne vous y méprenez pas : j'ai été très attristée de sa mort et j'imagine l'accablante tristesse qu'elle a dû ressentir vis-à-vis de la rivalité des deux frères. Néanmoins, le motif qu'elle donne à son tragique passage à l'acte n'est absolument pas valable à mes yeux. Le seul résultat que cela a eu, c'est que les deux frères ont fini par s'entretuer ! D'ailleurs, je vais finir mon point sur les personnages avec eux : je les aime beaucoup tous les deux. Stefan m'a beaucoup attendrie, il tient à vivre normalement, comme un être humain normal en somme, il ne veut pas leur faire de mal, et il est encore profondément blessé par la mort de Katherine. Surtout, on sent qu'il aime immensément Elena. J'ai été choquée par le passage du puits, je ne voulais pas qu'il meurt, et j'ai bien cru qu'il allait y passer (enfin, s'il avait été vraiment mort, l'histoire aurait été fort ennuyeuse après !). Pour ce qui est de Damon, j'en suis éperdument amoureuse. En même temps, je suis déjà folle de lui dans la série ! Mystérieux, ténébreux, incroyablement beau et charmeur... C'est simple, le "Damon version papier" ne m'a pas déçue une seule seconde ! Je veux bien être sa reine des ténèbres s'il veut ! Je lui reprocherais juste deux choses : d'avoir voulu tuer Stefan et s'en prendre à la petite Margaret. Mais bon, sinon, il est parfait !!!! [UPDATE : c'est la Nanette de 14-15 ans complètement gaga de vampires ténébreux préférant écouter ses hormones plutôt que son cerveau qui a écrit cela il y a sept ans déjà, vous verrez en réalité que mon avis concernant le fameux ainé Salvatore est bien plus nuancé que cela un peu plus bas si vous continuez la lecture de cette chronique]

Côté histoire, elle ne manque pas de rebondissements : qui a assassiné Mr. Tanner ? Qui a tué le chien de Bonnie ? Qui s'en est pris à Vicky ? Celle-ci accuse sans cesse Elena. Je pense que Katherine y est pour quelque chose à ce niveau-là, malgré son suicide il y a des siècles de cela... On en découvrira certainement plus dans les autres tomes. Pour ce qui est de Mr. Tanner et du chien de Bonnie, c'est sûrement Damon qui a fait le coup, même si Stefan me fiche sacrément le doute avec sa foutue culpabilité. J'ai réellement cru que son secret, sa condition de vampire, allait être révélée par Caroline en lisant le journal intime d'Elena devant tout Fell's Church. Heureusement que Damon a rattrapé le coup ! Il sert quand il veut celui-là ! Je sais, je suis méchante mais son côté bad boy m'attire immensément autant qu'il me casse sérieusement les pieds par moments... Enfin, la fin m'a totalement surprise : je n'aurai jamais cru qu'Elena mourrait aussi tôt d'un accident de voiture ! Ou plutôt, qu'elle deviendrait aussi vite un vampire ! Je vais de suite lire le second tome pour découvrir la suite de toute cette histoire !

Conclusion : Un premier tome envoûteur, accrocheur, qui promet une belle saga et une fabuleuse histoire de vampires ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Journal d'un Vampire, Tome 1 ♥, Le réveil, Littérature américaine, L.J. Smith, 1991, 2007, 2009, Bit-lit, Urban fantasy, Amour ♥., vampires, Créatures surnaturelles, lourd passif, rancoeur, trahison, triangle amoureux, vengeance, deuil, amitié, adolescence, superficialité, famille, drame, suspens, mystère, secrets, noirceur, danger, sorcellerie, magie, passion, immortalité, Très bonne lecture
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#Posté le jeudi 22 août 2019 05:20

Modifié le mercredi 15 avril 2020 14:19

FICHE MANGA : SOS Love - Tome 1

FICHE MANGA : SOS Love - Tome 1
Série en 6 tomes. Tome 1 disponible depuis le 30 août 2018.

• TITRE V.O. : Konna Mirai wa kittenai.
• MANGAKA : Yasuko.
• ANNÉE : 2015 (JAPON) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Shojo.
• THÈMES : High school life, sentiments amoureux, clichés, amitié, rivalité, mission, futur, science-fiction, normes de la société, féminité, conformité, popularité, superficialité, authenticité, complicité, humour, rêves, pression sociale, identité sexuelle, amour, romance, célibat, virginité, course contre la montre, popularité, sincérité, amour de soi, espoirs, déceptions, quête, futurisme, mystère, triangle/carré amoureux, quête de l'amour, réussite, réussir sa vie, jeunesse, doutes, réflexion...
• PAGES : 192.

Kayo est cool, Kayo est jeune, Kayo est populaire ! Elle n'est pas très douée pour les études, mais ce n'est peut-être pas si grave. Car après tout, son plan de « carrière », il est tout tracé : trouver l'homme de sa vie à l'université et l'épouser pour ne plus faire grand-chose d'autre ensuite. En attendant, elle compte bien profiter de sa jeunesse. Oui, mais voilà... un beau matin débarque dans son quotidien une lugubre jeune femme qui prétend venir du futur, et même être une version plus âgée d'elle-même. Kayo refuse d'y croire, mais quand cette dernière lui annonce qu'à trente ans, elle sera célibataire, déprimée, et loin d'avoir une vie épanouissante, la lycéenne commence à se poser des questions... Et s'il était temps d'admettre l'amour qu'elle éprouve pour son ami d'enfance, et d'enfin lui mettre le grappin dessus ?

ஜ MON AVIS :

Bonjour les amis ! Ohayo Minna-san ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'une nouvelle parution de chez Akata, une maison d'édition de mangas dont j'apprécie particulièrement les messages forts qu'elle nous fait passer grâce à ses judicieux choix éditoriaux. Je profite de cette petite introduction afin de les remercier infiniment pour cet envoi. Après avoir été transportée par le bouleversant premier tome d'Éclat(s) d'âme et avoir ri à n'en plus finir avec l'explosif Magical Girl Holy Shit ! de la toute nouvelle collection WTF?! de la maison d'édition (voir mes chroniques de ces deux titres ici et ici), je retourne à mes premiers amours avec une nouveauté délicieusement shojo qui m'a fait instantanément envie et qui sent bon les années lycée, toute leur magie et tous leurs tracas aussi... Du moins pour notre pétillante et incorrigible héroïne. Je le sais bien, le titre du manga ne semble pas payer de mine. C'est comme si l'on collait sur le front de ce dernier l'étiquette "Je suis le shojo typique de la jeune fille magnifique et très fleur bleue, qui vit l'improbable histoire d'amour cucul-la-praline qui vous fera lever les yeux au ciel et avoir comme un pincement au c½ur, bonjour". Pour ma part, je ne m'en suis pas arrêtée à ce titre qui peut paraître très réducteur (ne jugeons pas les petits titres qui vont droit au but, s'il vous plaît) et que je trouve de mon côté à vrai dire tout à fait approprié au contenu et, à l'instar du coup de crayon de la mangaka que l'on découvre une fois le manga ouvert, simple, efficace, percutant. It was meant to be, j'ai envie de dire. Si vous cherchez un style de dessin très élaboré qui vous émerveillera et vous en mettra plein les yeux, passez votre chemin. Après tout, ces planches à la simplicité qui en devient presque singulière, à la vulnérabilité somme toute désarmante, nous parlent de la vraie vie, celle d'une belle lycéenne déboussolée qui s'est mise plein de fausses idées dans la tête...

Et pourtant, cette histoire avait tout pour m'exaspérer sur le papier au départ. En effet, l'héroïne de cette opération Amour désespéré (comme Henri dans Once Upon a Time, moi aussi j'ai mes noms de code), Kayo (tiens, une autre Kayo chez Akata ! Laissez-moi en rire toute seule comme une débile car ces deux héroïnes de mangas - Kayo de SOS et Kayo de Holy Shit - diamétralement opposés ne s'entendraient ab-so-lu-ment pas ! Même pas en rêve ! Je payerais cher pour voir un tel crossover d'ailleurs... Bref, fin de la parenthèse.) est du genre à relayer ses études au second plan car, selon elle, son avenir est d'ores et déjà tout tracé : grâce à son régime sans sucre qui lui fait faire de l'hypoglycémie mais qui lui assure une taille de guêpe (c'est ça le plus important, n'est-ce pas ? Je ne blague même pas.), elle peut être sûre de conquérir l'homme de sa vie à la fac (après plein d'expériences non concluantes au lycée car l'entraînement, c'est important aussi) et de l'épouser d'ici ses vingt-quatre/vingt-cinq ans, et la ribambelle d'enfants suivra. Oh ! Et pas besoin d'exercer un métier qui rapporte beaucoup, vu que le mari en question sera non seulement pourvu d'un beau physique mais aussi d'un bon porte-monnaie ! Vous comprendrez bien qu'avec une telle mentalité, je ne pouvais que difficilement apprécier Kayo à sa juste valeur. Néanmoins, ce petit bout de femme a bien bien plus en réserve qu'il n'y paraît... Et il va bien falloir qu'elle s'en rende compte parce que ce que va lui annoncer sa soi-du-futur va bouleverser toutes ses certitudes (qui sont en réalité en carton-pâte) !

J'ai adoré justement dans SOS Love ce mélange, sûrement involontaire, de deux références que j'apprécie tout particulièrement : le manga Orange et le film Le mariage de mon meilleur ami. D'habitude, je déteste les comparaisons faites entre des nouveautés et des valeurs sûres, mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ces deux ½uvres pendant ma lecture. Une personne qui n'est autre que Kayo elle-même à l'âge de trente ans va venir lui rendre une visite des plus abasourdissantes et lui annoncer une nouvelle ca-tas-tro-phique : Kayo n'est pas plus prête de se marier que moi de devenir la reine d'Angleterre dans les années à venir (ça aurait été cool pourtant...). Et de ce célibat que celle-ci ne désirait absolument pas, il en résulte une situation professionnelle peu enviable au vu de l'intérêt quasi inexistant de Kayo pour les études et le dur labeur. En clair, un cauchemar vivant que la splendide jeune fille en fleur n'aurait jamais pu imaginer ! Sa mission, désormais, si elle veut bien l'accepter (et elle a intérêt, au vu de la détermination ardente de celle qu'elle appelle affectueusement - et j'ai adoré ce surnom - "sa trentenaire"), est de conquérir le c½ur de celui qui fait battre le sien depuis toujours : Shinnosuke Aikawa, son meilleur ami d'enfance. Autant vous dire que ce premier tome est déjà rempli de situations forts cocasses et à se fracasser la tête contre les murs (petite exagération du face palm - légère, légère). A bien des reprises, Kayo m'aura fait lever les yeux au ciel. Je dirais que son principal défaut est celui de ne pas savoir faire de choix arrêtés. Je ne dis pas qu'il faut s'enfermer dans ses choix mais, à un moment donné, il faut savoir prendre une décision, se mettre à jour au niveau de ses sentiments, de ce qu'on pense, de ce qu'on veut vraiment. Mais qui suis-je pour blâmer Kayo de ne pas parvenir à s'en sortir avec tout ce qui se passe dans sa tête d'adolescente qui a encore à se construire ? L'être humain est extrêmement complexe et indécis et Kayo incarne parfaitement ce que j'énonce. Alors que son "aînée" (c'est drôle d'écrire cela alors qu'elles sont une seule et même personne mais elles ont véritablement cette relation de grande s½ur à petite s½ur assez touchante mais surtout hilarante et délurée) croit agir pour son bien en poussant Kayo ado à courir après son meilleur ami d'enfance, qui est, selon elle, la pièce manquante à son destin parfait, cette dernière, tout en tentant d'appliquer les étapes de ce "plan" bien foireux au mieux, va en réalité se poser beaucoup de questions sur qui elle est et sur ce à quoi elle aspire. C'est pour cela que Kayo jeune m'a bien plus intéressée et émue que sa version adulte, même si c'est grâce à cette dernière et à son intervention fracassante dans la vie de sa jeune elle-même que le déclic a pu se faire. In fine, je me suis identifiée à Kayo bien plus que je ne l'aurais cru, tout simplement car, il n'y a pas si longtemps, j'avais les mêmes interrogations qu'elle et qu'elles continuent à me tarauder de temps à autre. Cela m'a grandement soulagée que Yasuko ait écrit ces questions qui m'angoissaient tant noir sur blanc, de façon aussi évidente. Je me suis sentie beaucoup moins seule et anormale et, rien que pour ça, je l'en remercie infiniment. J'ai alors pris conscience que Kayo s'est refusée d'être elle-même pendant bien trop longtemps et ce depuis toute jeune à cause de ce que la société attend de nous, au point de se convaincre elle-même que c'était en réalité ses propres attentes. Alors que non. Juste non. Et cela m'en a fait terriblement mal au c½ur pour elle.

« Tu es mauvaise perdante jusqu'à la moelle. Ce n'est pas que tu aimes gagner... C'est juste que tu ne veux pas perdre. Tout ce que tu as fait, c'est prétendre que tu ne l'aimais plus parce que tu avais peur qu'il te rejette, peur de perdre. Tu t'es contentée d'éviter la confrontation. Et cette vérité... Il a fallu... que j'apprenne à 30 ans qu'il s'était marié... pour m'en rendre compte pour la première fois !
(Allons bon, elle chiale, maintenant !!)
T'as de la chance d'avoir quelqu'un pour te l'apprendre avant qu'il soit trop tard !! C'est vraiment pas juste !!
- Ca sert à quoi de vous défouler sur moi ? Et puis, arrêtez de pleurer, ça creuse encore plus vos sillons naso-labiaux.
- Tu veux que je te crève, avec tes sillons naso-labiaux ?!! »

Ce qui est fascinant et impressionnant à constater, c'est que le personnage de Kayo adulte subit lui-même cette prise de conscience concernant qui elle est réellement et ce qu'elle a enfoui en elle pendant toutes ces années, sans jamais le dévoiler à qui que ce soit, et surtout pas à l'être le plus important : elle-même. C'est comme si c'était une honte, un péché inavoué. La "trentenaire" a bien eu le temps de constater cela, de l'assimiler. Pourtant, on a l'impression que, malgré tout ce qu'elle sait sur sa personne, c'est-à-dire tout, elle n'a toujours rien compris. Elle reste bornée dans sa stratégie infaillible de trouver l'amour, là où la Kayo pimpante et adolescente suit le gré du vent et de ses opinions telle une girouette. Cela peut la rendre à nos yeux hystérique et totalement désespérée dans son objectif de trouver l'amour mais je pense qu'au fond, elle est au contraire très lucide et qu'elle a bien saisi que, dans la société dans laquelle on vit, être célibataire et sans enfants à son âge n'est pas signe de réussite dans sa vie, ou devrais-je carrément de sa vie. Car il y a bien une fine différence entre les deux propositions, merci mon prof de philo'. Et Kayo a sacrifié l'idée de réussir la première pour accomplir la seconde, résignée qu'elle est à rentrer "dans le rang", à se fondre dans le moule que la société lui a désigné. In fine, inconsciemment, la Kayo adulte va faire ouvrir les yeux à sa version "jeune" sur tout ce qu'elle a renfermé en elle depuis tout ce temps, sur tous ces souhaits inavouables qu'elle ne s'est jamais donné les moyens de réaliser. Toutes les deux vont s'enrichir au contact l'une de l'autre et c'est profondément touchant. Bien sûr, cela va leur prendre beaucoup de temps de se défaire de ce qu'elles ont pris pour parole d'évangile pendant si longtemps, mais c'est déjà un joli début, et ça compte ! Concernant les deux autres personnages principaux de cette histoire, je les ai juste adorés. Shinnosuke, le meilleur ami d'enfance de Kayo, peut paraître être un gros cliché sur pattes : star de basket du lycée, élève modèle, extrêmement intelligent, bellâtre aux cheveux blond cendré, à la nonchalance tellement "cool" et surtout, toutes les filles sont éperdument amoureuses de lui. Et pourtant, Shinnosuke est quelqu'un d'extrêmement simple, un peu moqueur parfois envers Kayo, mais juste histoire de la secouer un peu. Et elle en a bien besoin la choupette ! D'ailleurs, c'est très bien fait de la part de la mangaka de ce côté-là car, s'il est évident que Shinnosuke ne souhaite que le bien de Kayo, qu'il a encore beaucoup de tendresse pour elle et qu'il regrette sincèrement qu'ils se soient éloignés l'un de l'autre au fil des années, même s'ils se côtoient toujours, impossible de savoir ce qu'il se passe dans sa tête ! Je suis totalement dans le flou concernant ses sentiments pour Kayo, s'il la voit comme elle le voit, tout comme je suis incapable de dire si j'aimerais les voir ensemble à la fin ou qu'ils renforcent juste leur amitié afin de faire renaître leur lien d'avant. La mangaka a le don de nous embrouiller sur nos propres émotions et opinions et de nous rendre presque aussi confus que Kayo elle-même ! C'est dire à quel point elle est forte ! En tout cas, je me suis rapidement attachée à Shinnosuke. Pas étonnant de comprendre pourquoi il fait succomber les filles : il est passionné par ce qu'il fait, il se donne tous les moyens de réussir ce qu'il entreprend et, comme si ce n'était pas suffisant comme ça, il est patient, naturel et honnête. Il estime d'ailleurs grandement cette vertu et on ne pouvait donc que bien s'entendre lui et moi ! J'en viens maintenant à mon personnage favori : celui de Kushida, partenaire sportive de Shinnosuke et rivale sur le plan amoureux de Kayo. En effet, c'est elle qui se mariera dans le futur avec Shinnosuke et qui sera son seul et unique amour, sa "première" en beaucoup de choses. J'ai d'ailleurs trouvé cela magnifique que la mangaka mette en avant ce type d'amour. C'est bien trop rare, mais cela existe ! Il faut continuer d'y croire, en la pureté et sincérité de l'amour. Tiens, "pure" et "sincère" sont deux adjectifs que Kushida incarne parfaitement. J'ai admiré, presque (que dis-je, carrément !) avec dévotion, la manière dont cette jeune fille était sans filtre, avec douceur et d'une sincérité qui vous en siffle le bec. Kushida est quelqu'un d'adorable, d'une gentillesse exquise, la voix de la raison que beaucoup devraient écouter. Elle manque parfois de confiance en elle car elle est peu féminine physiquement parlant et dans ses passions (Dieu que je déteste cette "identité sexuelle" qu'on nous inflige). Néanmoins, elle est d'une grande sensibilité et elle assume qui elle est, ce que n'a pas réussi à faire Kayo toute jeune et par la suite, se sentant faible dans sa condition de "femelle". En tout cas, Kushida est une vraie perle ! Sa personnalité se marie parfaitement à celle de Shinnosuke et on n'a pas envie qu'ils soient séparés (ou plutôt, que leur histoire d'amour ne voit jamais le jour). En même temps, on a aussi envie que Kayo se déclare à Shinnosuke ! Je ne remercie pas Yasuko de nous avoir placé face à un tel dilemme... Ce qui est également intéressant de constater, c'est que Kushida apprécie grandement Kayo, qu'elle la considère comme une véritable amie et qu'elle ne souhaite que son bonheur, même si, pour les deux jeunes filles, il résulte en la même personne : Shinnosuke. Bref, Kushida, c'est la crème de la crème, je l'aime de tout mon c½ur, et on devrait tous prendre de la graine sur elle ! Enfin, pour ce qui est de l'énigme Ryôichi car, oui, ce jeune homme est un véritable mystère (et j'adoooore ça), le rôle assez "futuriste/science-fiction" qu'il a à jouer dans tout ça m'a d'abord semblé bizarre et mal amené (je sais que mes propos doivent l'être aussi en ce moment). Pour faire simple, disons que Ryôichi est lié au voyage dans le temps de Kayo (ou plus particulièrement au moyen qu'elle utilise pour le réaliser). Cependant, je trouve désormais cela tout à fait fascinant et prometteur. On comprend très vite que Ryôichi ne veut agir que dans l'intérêt de Kayo (ou peut-être pas... Si ça se trouve, je me fourvoie complètement) mais qui est-il réellement ? Je meurs d'envie de le savoir... La suite au prochain épisode...

« Tout à l'heure... Elle s'en faisait pour sa féminité. Si une fille cool comme moi, et une amie d'enfance par-dessus le marché, devient sa rivale...
"Mais... Qu'est-ce que tu racontes, Kayo ? Ca va pas ?"
Je te parie qu'elle le reprendrait aussi sec, son présage.
"C'est pas grave.
(- Hein ?)
Même si c'était le cas... Et même si Aikawa te choisissait... Du moment que la personne que j'aime est heureuse... C'est tout ce qui compte !"»

Tout ce que je peux vous dire, c'est que, si vous ne deviez retenir qu'une chose de cette chronique, c'est que la mangaka nous fait passer un très beau message d'acceptation de soi que j'ai hâte de voir plus développé dans les prochains tomes. En tout cas, il est très bien amené dans ce tome un, il nous frappe de plein fouet et nous apporte une belle bouffée d'espoir. Pour ma part, il m'a vraiment remonté le moral. Alors, écoutez-moi bien les filles (et les garçons aussi, je ne vous oublie pas bien sûr) : si vous avez des rêves au plus profond de votre c½ur, ne vous sous-estimez jamais et ne laissez jamais, au grand jamais, la société vous dicter ce que vous avez le droit de faire ou non et ce que vous êtes capables de faire ou non. Croyez-moi, vous valez tous de l'or et vous êtes tous capables de soulever des montagnes. Suivez toujours la voix de votre c½ur et ne vous enfermez pas dans des mensonges qui vous le briseront. La vérité est très souvent dure à dire et à entendre mais elle est la seule véritable clé de votre prison. C'est une autre leçon que m'a apprise ce manga.

« C'est des première année, ces filles... En plus... Sa future épouse se trouve probablement dans l'assistance... "Ce qui veut dire qu'il a épousé la fille avec il a eu toutes ses premières expériences." Personnellement, je trouve ça formidable d'épouser la personne qu'on aime depuis le lycée... Mais pour moi, ça me semble complètement irréel. Et pourtant... Shinnosuke l'a fait, lui. Dans un sens... c'est tout lui, ça. »

Pour conclure, si vous souhaitez lire un manga qui vous fera rire, qui saura vous faire dépasser vos premières impressions, bien trop souvent mauvaises, qui vous touchera et qui vous apprendra des choses fondamentales sur vous même et sur votre véritable idée du bonheur, celui/celle qui vit en vous et qui devrait vous faire rayonner et vous faire sentir fiers et satisfaits de vous même, alors plongez-vous dans SOS Love ! Ce titre shojo comme je les aime est une vraie bouffée d'air frais et assurément addictif ! Je suis désormais impatiente de découvrir la suite des drôles de péripéties des deux Kayo !

Nanette ♥

FICHE MANGA : SOS Love - Tome 1

★★★★(★)
Un shojo décidément comme je les aime et qui, je pense, nous réserve de jolies surprises...

✓ - Le message très poignant et droit au but que la mangaka nous fait passer : soyez vous-même dans tout ce que vous faites, tout ce que vous dites, et soyez en fiers !
- Un manga dans lequel tout le monde peut se reconnaître : en effet, en ce bas monde, si on ne cherche pas absolument un/une partenaire pour la vie ou pour la nuit, on est des extra-terrestres aux yeux des autres. Or, tout le monde n'est pas ainsi et n'a pas cette conception-là du bonheur et heureusement que Yasuko nous le rappelle !
- Des personnages forts, affirmés et tous fascinants à leur façon.
- Une héroïne qui vit une impressionnante introspection !
- Un humour efficace et qui nous donne la pêche !


✗ - Un dessin qui n'est guère époustouflant mais qui représente très bien la réalité et la façon très terne de penser de l'héroïne, bien décidée à entrer dans le rang, même si elle va se retrouver fortement ébranlée dans ses certitudes.
- Cette mentalité qui OBLIGE quelqu'un à avoir des relations de couple/sexuelles, à avoir des enfants et de l'argent, sinon notre vie ne vaut RIEN. QUE DALLE. C'est malheureusement extrêmement réaliste et c'est justement ce qui me met en rogne !

« Après tout, ne pas être mariée à 30 ans, c'est pas la mort. Les gens ne sont pas obligés de vivre tous de la même façon, non ? »
Tags : Service Presse, Editions Akata, SOS Love, Tome 1 ♥, Fiche manga, Yasuko, Japon 日本, Shojo ♥, High school life, sentiments amoureux, clichés, amitié, rivalité, mission, futur, science-fiction, normes de la société, féminité, conformité, complicité, humour, rêves, pression sociale, identité sexuelle, amour, romance, célibat, virginité, course contre la montre, popularité, sincérité, amour de soi, espoirs, déceptions, quête, futurisme, mystère, triangle/carré amoureux, quête de l'amour, réussite, réussir sa vie, jeunesse, doutes, réflexion, superficialité, authenticité, Excellente lecture !
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#Posté le jeudi 11 octobre 2018 02:43

Modifié le jeudi 27 décembre 2018 10:33

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