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FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 3 : Le Secret du Ki

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 3 : Le Secret du Ki

• AUTEUR : Erwan Ji.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, mondes parallèles, zombies, cohabitation, yétis, amitié, tendresse, surprise, nouveaux liens, magie, humour, aventure, courage, solidarité, sacrifice, émotion, suspense, menace, danger, île abandonnée, crainte, absurde, gentillesse, entraide, enfance, collège, ingéniosité, intelligence, maturité, douceur, couleurs, extraordinaire, ahurissement, adrénaline, révélation, robots, protection, tendresse, folie, mystère...
• PAGES : 237.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.

Un chevalier des Gringoles est maître de son ki
(même quand quelqu'un raconte un truc vraiment marrant)


Après la découverte du monde de Léo, la naissance de Willow et la transformation de Gus, je pensais que plus rien ne pourrait m'impressionner. C'était avant de savoir ce qu'on trouverait dans les Monts Zinzolins. Ce jour-là, Léo m'a dit qu'on ne serait plus jamais les mêmes. Ça tombe bien, parce qu'une nouvelle mission se profile à l'horizon, et d'après Pigeon, on n'a que 2,7% de chances d'en sortir vivants. On aura bien besoin d'être différents si on veut changer le cours de l'histoire.

L'AUTEUR : Erwan Ji est né en 1986 à Quimper. Après un bac scientifique, il a passé une licence d'anglais en France et au Pays de Galles, puis un master de littérature aux États-Unis. Il a ensuite enseigné le français pendant trois ans près de Philadelphie, dans un lycée préparatoire atypique qui lui a inspiré son premier roman, J'ai avalé un arc-en-ciel, qui a obtenu le prix 15-17 de la Foire au Livre de Brive. Après un bref retour en France, il est allé chercher l'inspiration au Japon, où il est resté près d'un an pour enseigner le français et préparer son livre J'ai égaré la lune.

L'ILLUSTRATRICE : Papaya est née en 1987 en Russie. Après cinq ans dans l'industrie du jeu vidéo, elle s'est orientée vers la réalisation d'illustrations à son propre compte.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du troisième tome d'une saga qui, jusqu'à présent, s'est toujours montrée à la hauteur de mes espérances, j'ai nommé Les Chevaliers des Gringoles. Vous le savez sûrement mais cela fait maintenant un an que je suis les péripéties hautes en couleur et littéralement fantastiques de nos trois petits héros pas comme les autres, Wesley, Léonora et Gus. Un an que je dévore leurs aventures avec toujours le même enthousiasme et la même bonne humeur. Un an que j'attends à chaque fois avec une immense impatience la parution du prochain tome. Douze mois qui me semblent déjà loin et qui me font déjà éprouver une nostalgie bienheureuse. En effet, ce troisième tome qu'est Le Secret du Ki est l'avant-dernier et je l'ai donc lu avec la saveur douce-amère des adieux à venir en pensée. Je me plains souvent que les sagas sont embêtantes à lire car, plus elles sont grandes, plus elles perdurent dans le temps et cela est donc chronophage pour la lectrice que je suis mais en réalité, j'aime infiniment cette idée d'être accompagnée par une série, livresque ou télévisuelle, pendant des années et des années. Bien sûr, cela n'en est que plus dur quand vient l'heure de se dire au revoir mais selon moi, cela montre que ce que l'on vient de vivre sur la durée et qui s'achève à présent avait de l'importance à nos yeux et aura désormais une place dans notre c½ur, et ce pour toujours. Dans le cas des Chevaliers des Gringoles, je suis fière de pouvoir affirmer que cette saga correspond à l'un des chapitres de ma vie. Mais cessons le mélodrame car au fond, ce chapitre n'est pas encore fini ! Place donc à ma chronique du Secret du Ki !

Ce qui m'a d'abord particulièrement excitée avant même de commencer à lire ce livre, c'est l'idée d'explorer un nouveau recoin de l'île aux côtés de mon équipe de choc. En effet, la superbe couverture de ce tome, comme d'habitude avec Papaya et son coup de crayon j'ai envie de dire, et sa quatrième nous font clairement comprendre que nous, personnages comme lecteurs, allons découvrir une partie de Cayou qui nous était jusque là inconnue. Cet endroit, ce sont les Monts Zinzolin. Une fois n'est pas coutume, Erwan Ji a choisi de faire preuve d'ingéniosité avec le nom très original, pour ne pas dire insolite, de ces montagnes. C'est notamment ce que j'apprécie tant avec sa plume : elle suit le gré de son imagination. On sent que l'auteur a pris un véritable plaisir à mettre sur le papier les journées infernales, souvent dans le bon sens du terme, de ses attachants protagonistes collégiens la semaine et espions/aventuriers/chevaliers dotés de super pouvoirs le week-end ainsi qu'à créer l'incroyable univers dans lesquels ils évoluent. Erwan Ji a entre autre un talent inouï pour inventer de nouveaux mots et pour les amener dans son récit de façon à ce que cela nous semble tout naturel. Il a réussi à imprimer sa propre patte reconnaissable entre mille sur son intrigue, sur ce monde issu des folles divagations de sa caboche d'écrivain. C'est son ½uvre, sa création, cela lui appartient, et on le ressent un peu plus à chaque nouvelle parution d'un tome des Chevaliers des Gringoles. Il peut être fier de ce qu'il accomplit au fil du temps avec ce récit extrêmement riche et palpitant autant pour les petits que pour les grands. Bien sûr, je n'oublie pas la pierre à l'édifice apportée par l'illustratrice allemande Papaya mentionnée un peu plus haut. Elle a permis à cette fabuleuse île qu'est Cayou-des-Gringoles ainsi qu'à ses singuliers habitants de prendre vie sous nos yeux grâce à son trait adorable et minutieux à la fois et aux couleurs chatoyantes et incomparables à aucunes autres. Les mots me manquent pour décrire son formidable travail. Je dirais que l'écriture d'Erwan constitue le c½ur de cette saga des Chevaliers des Gringoles et le don pour le dessin de Papaya son âme. Cela résume joliment les choses, à mon sens.

Et pour en revenir le temps d'un paragraphe à l'endroit principal dans lequel se déroule cette intrigue, je n'ai pas été déçue, même si in fine, ce ne sont pas les monts Zinzolin qui se retrouvent véritablement au c½ur de l'intrigue mais l'île ayant un lien avec le fameux mot « Goofus » que Willow prononce à tout va. Je ne peux pas vous en dire plus... Cependant, je n'ai pas pris ombrage de ce changement de location car, comme les Menhirs Maudits et l'île du capitaine Barborhum dans les deux tomes précédents, le lieu de naissance de ma petite Willow d'amour s'est révélé être plein de surprises et a fait briller mes yeux de petite fille qui rêvait d'aventures à la fois exaltantes et dangereuses. Cela ne vous étonnera plus je pense vu que je ne cesse de vous marteler dans la tête depuis maintenant trois critiques littéraires que cette saga a le don de me faire retomber en enfance à chaque fois et de me donner également l'envie de prendre des risques, de voir la vie sous un autre angle, de façon plus insouciante et enjouée.

Un autre élément qui m'avait mis en joie en voyant la couverture de ce tome, c'est la présence de Drake. Celui-ci est, il me semble, présent sur toutes les couvertures mais auparavant, il y figurait en position de retrait, à l'écart de mon trio d'or adoré. Eh bien, je peux vous annoncer que cette fine équipe est désormais un carré magique ! Je suis tellement contente que des liens de plus en plus forts se tissent entre mes trois loulous que je ne présente même plus et le petit inventeur de génie qu'est Drake et qui est parvenu à se faire une place dans mon c½ur petit à petit au fil des tomes. Dès le début, il n'était déjà pas un antagoniste comme les autres car on pouvait sentir qu'il n'était pas si méchant que ça. Néanmoins, il a quand même réussi à me faire avoir des frayeurs, ce qui prouve qu'il faisait alors un ennemi crédible ! Mais on nous fait rapidement comprendre que Drake est bien plus que ça et dans ce tome, cela se ressent encore un peu plus fortement. Si au départ, j'étais gênée par l'absence d'émotivité chez Drake, ce sont in fine sa retenue et sa réserve qui m'ont le plus séduite chez lui. Et bien sûr, il a un autre grand atout dans sa manche : son fidèle Pigeon, qui s'est encore une fois révélé indispensable ! Il est probablement mon compagnon préféré, même s'il est difficile d'arriver à la cheville de Willow tant elle est mignonne. D'ailleurs, mon instinct ne m'avait pas trompée car on en apprend beaucoup plus sur elle dans ce troisième tome, pour mon plus grand bonheur ! Cela peut paraître excessif à dire mais j'en ai été toute tourneboulée de retourner ainsi sur les traces de ses origines. J'ai tout simplement fondu ! Cela me confirme aussi que je veux plus que jamais un girafon comme animal de compagnie. J'en ai absolument besoin d'un dans ma vie, c'est comme ça ! Pour ce qui est du troisième animal insolite, qui est introduit ici, je regrette de ne pas m'être attachée plus que ça à ce fameux Cyrille, le ptérodactyle miniature (rien que l'appellation en bouche un coin). Ne vous détrompez pas : il est absolument adorable et serviable mais je ne cache pas lui préférer les deux autres, qui ont des personnalités plus marquées. J'attends d'en savoir plus sur toi, mon Cyrillounet ! Ce n'est pas en lui donnant un pareil surnom que j'arriverai à m'en faire un ami, ça, c'est certain...

Avant de conclure, je ne pouvais pas ne pas parler du fameux Ki mentionné dans le titre ! Comme vous pouvez vous en doutez, la signification de ce terme mystérieux a une grande importance dans l'intrigue de ce tome. Je n'aimerais donc pas trop vous en dévoiler mais disons que le Ki désigne quelque chose de giga badass, si vous me pardonnez mon langage plutôt familier ! Il suffit de regarder les halos colorés qui entourent nos quatre vaillants collégiens sur la couverture, cela annonce déjà la couleur, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots. Disons que le Ki est une jolie métaphore et expression de notre force intérieur. Je pense qu'en voyant nos courageux chevaliers prendre progressivement conscience de leurs propres qualités et de la véritable valeur d'autrui, cela aidera les enfants comme les plus grands à prendre confiance en eux et à réaliser qu'ils sont les héros de leur destin.

Dernière parenthèse absolument essentielle à faire que j'ai pourtant failli oublier : j'ai aussi énormément apprécié le message amené concernant la cause animale, plus particulièrement la façon dont on traite les animaux, notamment dans les laboratoires. Cela a été à mon sens fait en toute subtilité pour ne pas trop brusquer les âmes les plus innocentes ; néanmoins, on ne minimise pas la souffrance que les bêtes peuvent éprouver en de tels lieux d'horreur et le message est ainsi parfaitement clair et percutant. Autant vous dire qu'Erwan Ji sait prendre votre c½ur dans ses mains pour vous le briser en mille morceaux dans le cas présent, ou bien pour vous le regonfler à bloc. Pour ma part, cette démonstration d'empathie envers les êtres vivants et cet engagement pris constituent un vrai plus à cette saga enfantine qui avait déjà beaucoup de qualités. Cela ne m'en a fait que l'aimer encore plus.

Pour conclure, ce troisième tome des Chevaliers des Gringoles s'est révélé être à la hauteur de mes attentes et des deux précédents volumes ! C'est toujours aussi attendrissant, divertissant et drôle (mention spéciale à Gus d'amour, ou le roi comique incontesté de cette série littéraire) et cela me permet de m'enfermer dans une bulle réconfortante à chaque fois. Je n'en ai pas parlé plus avant dans ma chronique afin d'éviter tout spoil mais j'ai adoré la façon dont l'auteur gère le rythme de son récit, et notamment concernant les révélations qu'il y délivre, la fréquence à laquelle il les distille. Ce tome étant l'avant-dernier, il ne m'a donc pas déçue à ce niveau-là, étant plus fourni que les deux autres en matière de belles et foudroyantes surprises. J'ajouterais qu'Erwan Ji parvient à maintenir le suspens jusqu'au bout et, personnellement, je n'avais pas vu grand chose venir ! Chapeau, l'artiste ! Néanmoins, il reste encore deux grandes inconnues à l'équation que représente Les Chevaliers des Gringoles et je me demande comment l'auteur va gérer cela dans le tome final. Je trépigne d'impatience tout comme j'appréhende ce grand moment. Réponse au prochain épisode ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Les Chevaliers des Gringoles, service de presse, éditions Nathan, Erwan Ji, 2019, Littérature française, Littérature enfantine, jeunesse, Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, mondes parallèles, zombies, cohabitation, yétis, amitié, tendresse, surprise, nouveaux liens, magie, humour, aventure, courage, solidarité, sacrifice, émotion, suspense, menace, danger, île abandonnée, crainte, absurde, gentillesse, entraide, enfance, collège, ingéniosité, intelligence, maturité, douceur, couleurs, extraordinaire, ahurissement, adrénaline, révélation, robots, protection, folie, mystère, Trilogie, Le Secret du Ki, Tome 3 ♥
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#Posté le samedi 18 mai 2019 07:07

Modifié le dimanche 23 juin 2019 16:27

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 1 : Les menhirs maudits

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 1 : Les menhirs maudits

« Léo, avec son talent de rattacheuse superbe, m'aide à redevenir entier très vite.
- C'était super, Wesley.
- Merci beaucoup.
Gus se gratte le menton, pensif.
- Léonora... Ça fait très nom de crème hydratante, quand même.
- J'ai fait quel temps ? je lui demande.
- Quarante secondes. Pas mal. Mais t'enflamme pas, c'était des nénuphars, pas des menhirs maudits.
- Vas y Wesley, dit Léo, refais-le !
- Wowowow ! s'exclame Gus. Pas si vite, madame J'ai-Un-Nom-De-Déodorant. C'est moi qui dirige l'entraînement.
Léo s'agenouille devant lui.
- Augustus, on doit travailler en équipe pour aider Wesley à battre Drake. Tu n'es pas d'accord ?
- Bah euh, si. Mais dans une équipe, il y a un capitaine. C'est moi le capitaine. Et j'apprécie pas les mutineries. »

Parution du 1er tome le 3 mai 2018.

• AUTEUR : Erwan Ji.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, zombies, cohabitation, yétis, amitié, discrimination, violence, silence, humour, aventure, courage, duel, rivalité, intégration, tolérance, absurde, gentillesse, entraide, enfance, collège, ingéniosité, intelligence, maturité, douceur, couleurs, extraordinaire, ahurissement, adrénaline, compagnon robotique, protection, tendresse, folie, mystère...
• PAGES : 224.

A partir de 9 ans | 14,95¤.

Une nouvelle série de quatre romans pour les 9-13 ans !

Un cocktail déjanté d'aventure et d'amitié.

Bienvenue à Cayou-des-Gringoles ! En cette fin d'été, Wesley vient d'emménager avec sa famille zombie sur la pittoresque île de Cayou-des-Gringoles, terre de légendes et de mystères. Il est temps pour le jeune zombi d'entrer au collège et d'y côtoyer des humains, dont il ne comprend pas les coutumes. L'occasion pour lui de se faire de nouveaux amis, Augustus et Léonora, mais aussi un ennemi en la personne de Drake, un sombre humain affublé d'un pigeon-robot, qui le prend rapidement en grippe et lui lance un défi sur les Menhirs maudits...

Un monde original plein d'humour et d'inventivité : des zombis végétariens, une ville fondée par une mangouste portant la cravate, des champinéons en guise de lampadaire...

De nombreuses illustrations modernes et aux couleurs éclatantes.

La nouvelle série d'Erwan Ji !

L'AUTEUR : Erwan Ji est né en 1986 à Quimper. Après un bac scientifique, il a passé une licence d'anglais en France et au Pays de Galles, puis un master de littérature aux Etats-Unis. Il a ensuite enseigné le français pendant trois ans près de Philadelphie, dans un lycée préparatoire atypique qui lui a inspiré celui de son premier roman, J'ai avalé un arc-en-ciel. Après un bref retour en France, il est allé chercher l'inspiration au Japon, où il est resté près d'un an pour enseigner le français et préparer ses prochaines histoires.
Son roman J'ai avalé un arc-en-ciel a été salué par la critique, et a reçu le prestigieux prix 15/17 de la Foire du Livre de Brive 2017. La suite, J'ai égaré la lune, paraîtra le 15 mars 2018. Avec Les Chevaliers des Gringoles, Erwan Ji s'aventure dans un nouveau registre, celui de l'aventure et de l'amitié pleine de fantasy (et de fantaisie !).

L'ILLUSTRATRICE : Papaya est née en 1987 en Russie, mais vit en Allemagne depuis qu'elle a deux ans. Sortie du lycée, elle a très vite commencé à travailler comme artiste conceptuelle pour un studio de jeux vidéo, et a participé à la création de jeux comme Black Mirror 2. Après cinq ans dans l'industrie du jeu vidéo, elle s'est orientée vers la réalisation d'illustrations à son propre compte. En 2013, ses dessins ont tapé dans l'½il d'Erwan Ji, qui l'a alors contactée pour réaliser les premières ébauches de ce qui deviendrait par la suite Les Chevaliers des Gringoles. Passionnée d'aventures et de fantasy, Papaya collabore depuis étroitement avec Erwan en anglais pour donner vie à la série.
FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 1 : Les menhirs maudits
ஜ MON AVIS :

« Les Menhirs maudits sont beaucoup plus hauts que je les imaginais. La clairière où ils se trouvent est couverte de rochers et de cailloux. Si tu tombes d'un menhir, tu n'atterris pas délicatement dans une mousse douce et moelleuse comme je l'espérais, tu t'écrases violemment sur des cailloux coupants. C'est ça qui est bien à Cayou-des-Gringoles, on n'est jamais à court de bonnes nouvelles. »

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour l'envoi de ce roman jeunesse absolument adorable et palpitant. Déjà, prenez juste le temps d'admirer cet objet-livre magnifique. A tenir en main, c'est un pur délice, et les illustrations de la prodigieuse Papaya sont si mignonnes, pleines de vie et de couleurs. Elles apportent un vrai plus à ce sublime ouvrage et à la dynamique de l'histoire.

Cette aventure nouvelle qui s'offre à nous nous propose de faire la rencontre d'un zombi (sans le 'e') tout simplement à croquer qui se prénomme Wesley. Dans ce monde où humains et zombis se côtoient somme toute assez fréquemment, il n'y a plus grande place pour d'autres créatures et pour l'émerveillement face à quoi que ce soit d'autre de surnaturel ou de magique...

Et pourtant, l'univers crée sous la plume mordante, vivace et regorgeant d'humour d'Erwan Ji et sous les pinceaux et crayons multicolores et pétillants d'imagination de Papaya, regorge d'espèces fantastiques, de mondes parallèles inexplorés et de magie qui se cache dans tous les recoins. C'était tellement intense à vivre comme lecture que je l'ai ressenti jusqu'au bout de mes doigts, tel un crépitement tout bonnement exaltant et perpétuel. Je suis si impatiente d'en savoir plus sur tous les secrets et légendes dont recèle le fascinant et si riche village de Cayou-des-Gringoles. Je n'ai qu'une seule envie : y retourner à nouveau lors de ma rentrée en septembre 2018 ! Ça fait du bien de rajeunir un peu et de reprendre le chemin du collège avec Wesley et ses nouveaux amis géniaux. Surtout que l'établissement scolaire de Cayou est particulièrement fantasque et captivant, on ne s'y ennuie pas une seconde ! On aurait envie de ne jamais quitter ce ravissant petit village même si, sous ses apparences proprettes, se cachent de sombres mystères...

Pour en revenir à l'explosive ambiance du collège, en ces lieux qui peuvent être si effrayants, en particulier pour les petits nouveaux, mon cher petit Wesley-chou saura y trouver des amis en or massif qui se montreront absolument formidables à chaque pépin que Wesley va rencontrer dans ce petit village pas si tranquille que ça. A de nombreuses reprises, le scepticisme de Wesley va être mis à rude épreuve et être in fine détrompé. L'hilarant et haut en couleurs, l'irremplaçable Augustus, et l'exceptionnelle et mystérieuse Léonora sauront prouver à notre zombi chéri que bon nombre de ses certitudes n'étaient pas fondées et lui apprendront qu'il faut savoir voir au-delà de ce que les choses, et les êtres, veulent bien nous montrer. Ces trois-là forment un trio d'or à eux seuls extrêmement touchant et solide. Ils savent s'épauler et combattre l'adversité ensemble avec beaucoup de malice et d'ingéniosité. Leurs chamailleries m'ont aussi énormément fait rire ! Heureusement que la superbe Léonora est là pour maîtriser nos deux gaillards. Je l'aime ma fifille d'amour ! ♥

Malheureusement, mon petit Wesley chéri, si chou, si gentil et brillant, ne va pas faire que des rencontres avenantes. Le personnage de Diego m'a particulièrement intriguée : au départ, il donne l'illusion de se servir de l'excuse de sa cécité pour mieux martyriser les autres à l'aide de la haute-technologie que son père a conçue pour lui faciliter la vie. Mais j'avais en réalité tout faux : au fond, Diego est un personnage qui ne suscite ni la pitié ni le mépris, même si je suis loin de cautionner ses actes pour le second point. Il est juste un être humain remarquablement impressionnant et habile (même si mon Wesley d'amour va se montrer plus rusé, huhu) qui veut à tout prix se débrouiller par lui-même et qui est au fond un gros nounours. Je voulais juste le serrer tout fort dans mes bras jusqu'à l'en étouffer afin de lui apporter tout l'amour et le soutien dont il avait besoin. Son acolyte, le robot Pigeon (le pauvre, il n'a même pas droit à un prénom digne de ce nom !), semblait être un simple robot programmé pour suivre les directives parfois (souvent) bien crétines de Diego, mais il semblerait que je me sois fourvoyée sur le pigeon (d'où son nom actuel ! Pauvre piou-piou... Oui, j'aime enfoncer le clou, ça se sent ou pas ?) en acier également. J'ai beaucoup aimé le fait qu'il soit doté d'une conscience et qu'il soit ainsi un loyal serviteur qui sache faire ce qu'il y a de mieux pour son maître et pour les autres.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à plonger dans cette histoire tout à fait ravissante, qui m'a mis du baume au c½ur grâce à ses personnages chaleureux, extrêmement touchants et crédibles, et à son univers féerique qui croise la modernité et qu'on quitte à contrec½ur bien trop vite... Heureusement que le tome deux va tout aussi vite arriver, je bous d'impatience !!

Nanette ♥

« Je me tourne vers Drake, fou de rage. C'est pas bien ce qu'il fait, c'est entre lui et moi que ça se passe. Quiconque a vu quelques films sait que lors d'un conflit d'homme à homme, ou d'homme à zombi, il faut laisser les femmes et les oeufants en dehors de ça. »

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 1 : Les menhirs maudits
COUP DE C¼UR gros comme ça pour ce début de saga absolument démentiel ! ♥

✓ - Toute cette mise en abyme entre les ½uvres d'Erwan Ji, je trouve ça fabuleux ! Je vous conseille fortement de lire au moins J'ai égaré la lune (ma chronique ici) pour comprendre mon propos... ;)
- Cayou-les-Gringoles, ou la définition même du home sweet home ! Je veux définitivement y poser mes valises ! Et rencontrer le maire-mangouste fondateur du village ! Je n'abandonne pas ce rêve !


✗- C'était beaucoup trop court !! Pourquoi ??!! TT

« Aujourd'hui, c'est mon premier entraînement pour mon duel sur les Menhirs maudits. J'ai proposé à Léo d'aller la chercher chez elle en vélo, hier, mais ça n'a pas eu l'air de lui faire plaisir. Je croyais que pour marquer des points avec les humaines, il fallait leur offrir des trucs ou aller les chercher avant un rendez-vous. Léo a refusé mes bonbons l'autre jour, et elle n'avait pas du tout envie que je vienne chez elle. Conclusion : les films humains racontent des saucisses. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Erwan Ji, Papaya, éditions Nathan, Les chevaliers des Gringoles, Livre 1, Les menhirs maudits, 2018, Jeunesse, Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, cohabitation, yétis, amitié, discrimination, violence, silence, humour, aventure, courage, duel, rivalité, intégration, tolérance, absurde, gentillesse, entraide, enfance, collège, ingéniosité, intelligence, maturité, douceur, couleurs, extraordinaire, ahurissement, adrénaline, compagnon robotique, protection, tendresse, folie, mystère, zombies, coup de coeur ♥
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#Posté le samedi 22 septembre 2018 15:01

Modifié le samedi 06 juillet 2019 07:38

FICHE LECTURE : J'ai égaré la lune

FICHE LECTURE : J'ai égaré la lune

• AUTEUR : Erwan Ji.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain, YA.
• THÈMES : Vie étudiante, université, vie à l'étranger, colocation, imprévus/étrangeté de la vie, amour à distance, romance, sexualité, orientation sexuelle, rapport à la vie, singularité, rapport au temps, rapport aux autres, justesse, émotions, sensibilité, beauté de la vie, surprises, étonnement, émerveillement, humour, sexualité, aventure de l'existence, amitié, écrire son histoire,...
• PAGES : 464.

16,95¤.

Une voix de personnage toujours aussi juste, touchante et pétillante. Des problématiques et des émotions riches traitées avec une extrême sensibilité.

J'AI ÉGARÉ LA LUNE :)

Quand j'étais petite, j'imaginais ma vie à vingt ans. J'irais à la fac à New York, je partagerais une petite chambre avec une coloc râleuse, et mon copain m'appellerait "chérie". Je viens d'avoir vingt ans. Je vais à la fac de Tokyo, je partage une grande maison avec six colocs géniaux, et ma copine m'appelle "ma petite otarie". Alors oui, je suis peut-être pas très forte en imagination de vie. Mais tu sais quoi ? C'est pas grave. La vie, c'est comme une blague. C'est plus rigolo quand t'as pas deviné la fin.

« Un vrai torrent d'émotions, une décharge d'amitié et d'amour ! »
Pluie de mots

« Une bulle de bonheur de laquelle on aimerait ne jamais sortir ! »
Un point c'est tout

« On pleure, on rit, on sourit...
Ce roman vous fait vous sentir vivant... »

Milka Books

Erwan Ji est né en 1986 à Quimper. Après un bac scientifique, il a passé une licence d'anglais en France et au Pays de Galles, puis un master de littérature aux Etats-Unis. Il a ensuite enseigné le français pendant trois ans près de Philadelphie, dans un lycée préparatoire atypique qui lui a inspiré celui de son premier roman, J'ai avalé un arc-en-ciel, qui a obtenu le prix 15-17 de la Foire du Livre de Brive. Après un bref retour en France, il est allé chercher l'inspiration au Japon, où il est resté près d'un an pour enseigner le français et préparer ses prochaines histoires.

ஜ MON AVIS : Ne jamais reporter Vivre à plus tard.

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour cet envoi. Une fois de plus, j'ai été éblouie par la qualité de l'objet-livre, ils ont le don de créer des couvertures absolument somptueuses et envoûtantes. Celle-ci a totalement su attraper mon regard, avec son drapeau nippon revisité et ses dessins trop mignons représentant tout ce que l'héroïne va vivre de fou et de merveilleux durant sa colocation extraordinaire dans le pays du Soleil Levant. Cela nous donne dès le premier coup d'½il l'envie d'embarquer pour le Japon en prenant le premier avion à destination pour cet endroit sur Terre qui me fait juste rêver et qui m'inspire l'idée de faire de nouvelles expériences qui vont illuminer mon existence, à l'instar de Capucine, le personnage principal de cette histoire vraiment pas comme les autres. Il n'en fallait pas plus pour me séduire et m'entraîner dans cette aventure humaine folle, folle, folle et si lumineuse. Cependant, je tiens à vous prévenir, afin que vous ne fassiez pas la même boulette que moi, faute d'inattention. Ce roman, J'ai égaré la lune, est en fait la suite du premier récit d'Erwan Ji, qui avait fait beaucoup parlé de lui, en très bon et en très mauvais d'ailleurs, J'ai avalé un arc-en-ciel. N'ayant pas lu ce dernier, j'ai pensé tout bêtement que J'ai égaré la lune était un nouveau one-shot issu de la plume de l'auteur, et non une continuation de sa première oeuvre. Néanmoins, je peux vous rassurer en vous disant que ce livre, J'ai égaré la lune, peut parfaitement se suffire à lui-même et être lu en tant que tel.

Si vous faites comme moi, cependant, vous aurez vite envie de vous jeter sur le premier tome afin de découvrir la vie de Capucine au lycée, comment elle a rencontré ses trois meilleurs amis en tout point exceptionnels, comment des liens se sont tissés entre eux, comment elle est tombée amoureuse de la fabuleuse Aiden sans jamais avoir aimé une fille auparavant. Comment elle a su aussi surmonter ses à priori et ses peurs en déclarant ses sentiments à la personne, à l'âme aimée, peu importe le genre sexuel et les gens autour qui jugent sans en avoir le droit. J'aurais aimé vivre auprès de cette héroïne franco-américaine, à la vie tout sauf ordinaire et pourtant à l'émerveillement banal (je ne cesserai jamais de répéter que notre morne petite vie a le don d'agréablement nous surprendre le plus dingue du monde, et ce à chaque jour qui passe), son adolescence aux couleurs de l'arc-en-ciel et sa vie universitaire qui continue de l'être grâce à une petite amie extrêmement attentionnée, créative dans les façons de lui démontrer son amour et le fait qu'elle la connait mieux que personne, sa Puce, sa petite otarie (je vous préviens, ce surnom n'est utilisé que deux fois - oui, j'ai compté - dans ce livre, mais peut-être Aiden appelait toujours Capucine/Puce comme ça dans J'ai avalé un arc-en-ciel, je ne sais pas - baka). Cette relation amoureuse m'a juste fait fondre. J'ai ressenti comme une boule d'amour dans mon estomac, qui s'est ensuite propagée dans l'ensemble de mon petit corps fondu (oui, c'est bizarre). Tomber amoureuse de deux êtres amoureux et parfaits ensemble, c'est un sentiment unique, précieux et tellement beau.

Aiden et Capucine ne vont pas vivre une situation très agréable avec la fameuse et tant redoutée relation longue distance. Chacune doit en effet accomplir son rêve de son côté : Aiden en tant qu'illustratrice/animatrice à Burbank (Burbank, bon sang, Burbank - la ville de Disney ! *fangirl se met en mode off*) et Capucine en tant qu'étudiante dans la mégalopole de Tokyo et en également en tant que membre d'une fratrie de sept colocataires liés comme les doigts de la main. Il en manque, mais vous saisissez la métaphore. J'ai énormément aimé le fait que l'une n'écrase pas le rêve de l'autre. Certes, aimer quelqu'un implique des sacrifices, notamment de mettre ses aspirations ou ses rêves les plus fous derrière soi afin de ne pas se séparer de son âme s½ur. Or, c'est justement parce qu'elles s'aiment d'un amour pur, sincère et profond qu'elles ne demandent pas à l'autre de mettre son rêve de côté. Elles regardent cette situation contraignante en face, sans ciller, et elles affrontent l'adversité de la vie de tous les jours, languie de l'être aimé constamment absent physiquement, avec bravoure et patience. Même si la patience sera loin d'être facile à respecter car elles s'aiment beaucoup trop pour laisser le temps et l'espace entraver leur amour sans bornes et sans frontières. Elles ne laissent pas le tempo de la vie leur dicter comment vivre et quoi faire, à quel moment précis elles peuvent jouir du bonheur. Au contraire, elles vont le chercher elles mêmes, cet ami qui nous paraît trop souvent traître, à tort, pour l'embrasser jusqu'à en perdre haleine. Elles sont la définition du bonheur l'une pour l'autre, elles sont l'astre rayonnant de la vie et de la raison d'être de l'autre. Elles sont l'Amour par définition.

Et ce, même dans les moments de doute, de jalousie, de tentation vers une personne belle, attirante, dont on se sent proche et complice. Ce qui arrive à tous les couples, en particulier ceux qui sont loin des yeux de l'autre. Or, les c½urs d'Aiden et Capucine ne cesseront jamais de battre de concert, malgré les tourments qui ternissent les jours passés d'euphorie et de souvenirs ineffaçables. Elles vont s'écouter, rester proches l'une de l'autre, se dire la vérité, brute de pomme, car le mensonge éhonté ne leur ressemble pas. Elles vont se laisser de l'espace, même en étant rongées par le manque de l'autre. J'ai l'impression que cette chronique se rapproche d'un plaidoyer pour la relation Aiden et Capucine mais c'est tout simplement l'un des plus beaux couples fictifs qu'il m'a été donné de voir. Elles sont jeunes, pétillantes, le c½ur débordant d'amour l'une pour l'autre, elles sont compréhensives, tolérantes, elles ont l'esprit ouvert et l'âme belle, généreuse, aux idées de toutes les couleurs de la vie. Je suis très surprise quand je repense à ces chroniques sans appel contre J'ai avalé un arc-en-ciel, auquel on reprochait son homophobie et sa promotion de la violence, contrairement à ce que la couverture, la plume de l'auteur (maintenant que je suis acclimatée avec, et que j'aurais du mal à m'en passer qui plus est) et le résumé suggéraient en messages forts et en lutte pour l'humanité et la diversité des formes de l'Amour. Je ne remets pas en cause ces critiques négatives ; simplement, j'ai lu J'ai égaré la lune et je n'ai rien vu d'homophobe, d'insultant ou encore discriminatoire envers les LGBT, les couleurs de peau, les classes sociales, les apparences, ou quoique ce soit pouvant être source de conflits et d'injures envers une minorité.

Concernant la colocation au Japon, elle est au c½ur du récit. Il s'agit de son noyau, autour duquel gravitent ces sept personnages si détonants, ayant presque tous des pays d'origine et des langues différentes ; de son c½ur vibrant et palpitant si cosmopolite et chaud et réconfortant comme un bonbon. Sucrerie qui ne manque cependant pas de piquant et de joyeux désordre. Un désordre qui s'accorde cependant impeccablement au diapason du mode de vie et des personnalités bien cernées des personnages de cette histoire. Ce récit m'a véritablement donné envie de me frotter aux joies et périls de la colocation, et je n'aurais jamais cru écrire ça un jour. Je pense que Capucine non plus, mais le destin et l'administration foireuse de sa fac (ça doit être un fléau international ma parole) ont joué en sa faveur. Résultat, entre les galères du métro tokyoïte intégralement bondé (les gens se collent le visage à la vitre pour monter - il y avait de quoi faire une crise à la Aza et sa phobie des microbes dans Spirales à l'Infini de John Green) et les pérégrinations vers sa nouvelle université qui lui tape déjà le bambou, Puce va se trouver une nouvelle famille, une famille de c½ur, une famille d'accueil permanente pour le Japon. Ma petite chouchoute au sein de cette colocation sens-dessus-dessous et totalement solaire est la surnommée Babar (rien que ce petit nom rappelant un fameux éléphant-roi habillé en vert de mon enfance et son anecdote, j'étais en kif total durant tout le roman - haha, je suis une gamine dans l'âme). Babar, c'est la big boss de la maison. Elle rappelle à tout le monde qu'il faut ranger les chaussures dans le placard de l'entrée afin d'éviter un bordel monstre et des chutes mémorables dans cet océan de paires de chaussures, elle organise le planning des corvées pour que chacun sans exception contribue au bien-être de la maison, elle sait repérer le moindre problème, que ce soit technique, physique ou mental. Enfin, par-dessus le marché, elle se fait traductrice et interprète pour la totalement novice en japonais qu'est notre Puce avec le reste de la maisonnée. Et ce, sans réclamer le moindre salaire. C'est simple, cette fille, c'est Wonder Woman. C'est la colonne vertébrale de la maison.

J'ai aussi beaucoup aimé Koji, le Fuck Detective de la colocation. Vous avez bien entendu, le FD, le Fuck Detective en chef. Il est extrêmement fier de sa création personnelle de fonction au sein du petit monde bienveillant et douillet comme un cocon de la maison et de ses sept racines d'êtres humains enracinés et de toutes les couleurs. Attention donc à ne pas folâtrer entre nous, les galipettes, c'est pas permis chez ces sept colocs', sinon ça reviendrait à de l'inceste sentimental, ni plus, ni moins ! Il est gentil le coquinou, mais je l'ai bien vu mater la poitrine avantageuse ou les jambes interminables de la sculpturale Yuki, sa compatriote, lorsqu'il pensait que cela passerait inaperçu. Eh bien, c'est perdu, mon coco ! Mais je lui pardonne car il est vraiment, vraiment tordant, et je le vois comme un véritable grand frère. Et puis il ne faisait que regarder, pauvre choupinours, il ne sait pas où ranger ses yeux très attentifs et à l'affût, hein, comme la plupart des mâles... *soupir* Force est d'admettre qu'il y a de quoi. Yuki fait partie des inaccessibles du quotidien en matière de Beauté, une vraie mannequin, une bombasse (pour parler comme ces messieurs). Sous sa beauté presque froide se cache en réalité une fille très timide et réservée, à l'image des Japonais et de leurs m½urs, selon lesquelles par exemple il est très impoli de répondre non face à une expectative à laquelle on attendrait un oui pour réponse. Il faut donc à ce moment-là accepter un semi-non en guise de réplique désarmée, totalement incompréhensible pour le cerveau ramolli des Occidentaux comme Puce et moi. Yuki est une jeune fille qui m'a beaucoup touchée de par son respect des traditions et des façons de se comporter en société japonaises, notamment le honne, nos sentiments à garder pour soi, et le tatemae, le masque qu'on renvoie aux gens car nos émotions, ça ne s'expose pas au Japon. Pas à la face de tous du moins. On le garde en soi et j'imagine que cela a dû beaucoup peser à Yuki, comme à tout un chacun, mais elle respecte profondément cette façon de penser à la japonaise. Et elle m'a intriguée avec son once d'aura de mystère. Comme avec les cinq autres, j'aimerais vraiment qu'on creuse plus sur son passé, à la façon de Puce avec ses deux livres, qu'on suive leur histoire, qu'on ait leur point de vue à chacun. Il y aurait matière à faire pour d'autres romans dont l'intrigue graviterait autour de ces personnages merveilleux. Si jamais Erwan Ji passe par là, je lance ma bouteille à la mer... Pour en revenir à Yuki, elle mérite qu'on apprenne à la connaître mieux, elle me semble être une amie en or, comme les trois autres filles de la maisonnée.

Avant de parler des deux derniers garçons, il faut que je vous parle de Soo-jin, la petite Coréenne aussi insaisissable et fascinante qu'un renard qui sort de son terrier pile lors du moment de grâce où vous avez la chance, l'immense honneur de l'apercevoir. Cette jeune fille qui est devenue millionnaire à seulement vingt-trois ans (vingt-quatre en Corée du Sud) grâce à la bourse et aux actions et qui passe ses journées et ses nuits en kigurumi Pikachu (c'est beaucoup trop chouuuuuuuu ~♥) va jouer un rôle-clé dans l'histoire, encore plus que les cinq autres colocs' fabuleux de cette maison pas assez chère pour être vraie. Je vous laisse la part du mystère sur les deux niveaux car de un, Soo-jin mérite que vous la découvriez par vous-même et de deux, l'histoire forte en émotions et en inspiration pour la vocation d'écrivain que Puce peine encore à s'avouer le mérite aussi.

Enfin, on termine avec deux mâles et pas des moindres : Zenos, le Grec au physique (et surtout aux cheveux) de Jésus et au talent de peintre assez envahissant à cause des toiles qui sèchent de partout et surtout des pots de peinture qui traînent et exaspèrent Babar et ses baskets. Et Lublin, ce gaillard qui devrait tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, avec son costard blanc et sa barbiche hirsute dépareillée. Mais, rien que parce qu'il sait que Les démons de minuit, c'est THE chanson à une fête made in France parfaitement réussie, et parce qu'il est le seul à savoir parler français dans cette baraque multi-sons et ethnies, je lui pardonne aisément. Par contre, les bruits assourdissants de sa truie, pardon, de son coup d'un soir, ça, je ne cautionne pas pour mes pauvres oreilles qui saignent ! Le FD devrait se charger de ça aussi, pour la peine ! Je l'aime beaucoup, mon petit Lublin francophile qui ne perd rien pour attendre ; néanmoins, prendre exemple sur Zenos, la force tranquille et apaisante de la maison, ne lui ferait pas de mal. Celui-ci va apporter une vraie paix intérieure à Puce, il va savoir l'épauler de manière peu orthodoxe lors de ses moments les plus sombres et difficiles. Mais peu importe les façons de faire, tant que l'on garde les yeux ouverts et non obstrués par la boue de la haine de la différence et de ce qui sort du lot. Ce que j'adore plus que tout dans ce roman, c'est que Puce va profondément, infiniment s'enrichir au contact de ces six jeunes adultes comme elle. Etant la plus jeune, la petite arrivante va se voir surnommer affectueusement Chibi (C'est beaucoup trop chouuuuuu - partie deux ~♥) et être choyée par ses nouveaux camarades de vie. Elle va se nourrir à leur contact et inversement, c'est le cannibalisme le plus sain et le plus plébiscité au monde. Et, ayant le même âge de Chiboudounette (comment j'ai pas compris le principe du surnom de faire plus court moi lol), je me suis encore plus identifiée à elle et j'ai véritablement eu la sensation de faire partie de cette coloc' moi aussi, d'y être toujours le bienvenu et de m'y faire des amis pour la vie, une famille qui ne me lâchera pas, où que je sois. Tout simplement car nos c½urs restent accrochés après tous les bons moments passés.

Pour conclure, il va de soi que je conseille fortement ce roman à l'écriture très pop culture, entre références à Harry Potter et Star Wars pour ne citer qu'eux (deux de mes grands amours dans la vie), rafraîchissante et porteuse d'une leçon de vie très importante à assimiler en notre fort intérieur. Je pense que cet ouvrage peut se lire indépendamment du premier grâce à sa grande force, qui est qu'il n'est pas un tome deux comme les autres. Il n'agit pas en tant que tel d'ailleurs. Certes, il se présente comme le petit frère de J'ai avalé un arc-en-ciel, mais il se lit comme vous lisez présentement les lignes de cette chronique. A la façon d'un blog, Puce nous dévoile les affres, mésaventures, moments de fous rires, de partage, de sollicitude et d'Amour sans modération dans l'air de sa vie, une vie qu'elle mène pleinement, au jour le jour, sans repousser le Vivre à après. Sans procrastiner car le bonheur, ça s'obtient maintenant, tout de suite, pas plus tard. Le bonheur, il faut le provoquer, le créer, lui donner les moyens d'exister, de toutes nos forces, et non pas le remettre à plus tard dans votre liste de choses obligatoires à faire. Ne pas le mettre dans des cases, ne pas lui apposer une étiquette comme on le fait à tout un chacun de nos jours. L'accepter tel qu'il est et le laisser se déployer tel un papillon, un bourgeon en fleurs. Je remercie Puce de s'adresser directement à nous sur son blog, comme si on était un ami proche et privilégié, éminemment spécial. Ce qui nous aide d'autant plus à atterrir sur sa lune, celle rougeoyante de son Amour incontestable pour la douce et époustouflante Aiden, pour sa famille de c½ur du Japon, pour ses parents, qui la soutiennent tant et le lui rende bien, cet amour, pour ses BFF du lycée, Eric aka Soupe, Vaneck et Sara, si incorrigibles et uniques en leur genre, si essentiels à son bien être, à ce qui fait qu'elle est qui elle est. L'inclassable, marrante, juste, franche et être rare en ce monde, en un seul exemplaire dirais-je plutôt, Capucine, Puce, Chibi, petite otarie, celle dont je me sens si proche et qui a de l'or dans ses paroles et dans ses doigts. J'ai beaucoup appris à son contact, et je suis désormais encore plus impatiente de pouvoir prendre le temps de lire son premier blog/roman, J'ai avalé un arc-en-ciel, afin de voir naître sous mes yeux cette jeune fille qui va grandir, mûrir, évoluer, prendre des risques, pour devenir cette merveilleuse jeune femme. Un roman à lire, assurément.

You don't fuck family. You don't fuck this book either. It is wonderful. It's the moon (non, je n'ai pas fumé)

« En parlant des hommes et des femmes, la dernière fois que j'ai donné un cours de français, un élève japonais d'une cinquantaine d'années, célibataire, m'a dit un truc très moche :
« Je n'ai pas besoin d'une femme, j'ai le roomba. »
« Qu'est-ce que c'est, le roomba ? »
« Le roomba, c'est l'aspirateur automatique. »
Il avait de la chance que ça soit pas un débat mais un cours de français, sinon je lui aurais expliqué la différence entre une femme et un aspirateur, probablement avec une argumentation à base de paires de claques. »
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#Posté le mardi 26 décembre 2017 09:33

Modifié le lundi 26 mars 2018 17:35

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