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FICHE LECTURE : La mère d'Eva

FICHE LECTURE : La mère d'Eva
• TITRE V.O. : La madre di Eva.
• AUTRICE : Silvia Ferreri.
• ANNÉE : 2017 (ITALIE) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman contemporain.
• THÈMES : Relation mère/fille - Changement de sexe - Famille - Souffrance - Incompréhension - Marginalité - Maternité - Psychologie - Préjugés - Identité sexuelle - Acceptation de soi et de l'autre - Tendresse - Soutien - Cri du c½ur - Amour inconditionnel...
• PAGES : 224.

Une mère parle à sa fille entre les murs d'une clinique serbe. Eva vient juste d'avoir dix-huit ans et elle attend ce moment depuis qu'elle est née. Elle veut changer de sexe en se soumettant à l'intervention qui fera d'elle ce qu'elle s'est toujours sentie : un homme.
En un dialogue sans réponses, suspendu entre l'imaginaire et le réel, la mère d'Eva raconte leur vie jusqu'à ce moment. Elle refait le chemin comme si elle s'aventurait sur une terre étrangère, en quête d'une erreur de sa part qui aurait tout précipité. Sa voix est concrète, touchante ; elle parle sans fard d'un combat sans vainqueur ni vaincu, où la défaite n'existe pas, où la forme la plus pure de l'amour doit lutter pour comprendre, pour accepter.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman La mère d'Eva signé Silvia Ferreri qui m'a gracieusement été envoyé par les éditions HC - Hervé Chopin. Je les remercie infiniment pour leur confiance.

Je ne vous cacherai pas que la principale raison qui m'a encouragée à laisser sa chance à ce livre, ce n'est pas son résumé mais plutôt la nationalité de son auteure. Non pas que l'histoire ne m'intéressait pas en tant que quelle, loin s'en faut. Simplement, ayant encore du mal avec la littérature contemporaine dite "blanche", je reconnais que si ce titre avait été écrit par un auteur français ou bien encore anglo-saxon pour ne citer qu'eux, je serais peut-être définitivement passée à côté de cet ouvrage. Or les ½uvres de Silvia Ferreri étant de langue italienne, je me suis surprise à succomber à l'appel de ce roman. C'est effectivement cette caractéristique qui m'a convaincue à sauter le pas avec ce roman. Étant en effet d'origine italienne du côté de ma mère (ce qui a d'autant plus motivé ma décision de demander ce livre en service presse, vous aurez sans doute compris pourquoi en en parcourant la quatrième de couverture), il me tient particulièrement à c½ur de sortir de ma zone de confort et d'aller à la rencontre des plumes issues de la fameuse Botte, dont celle de Silvia Ferreri. Et si le cinéma italien de nos jours peine à véritablement susciter mon intérêt, avec quelques menues exceptions (je vous détaillerai cela plus tard dans d'autres chroniques), la littérature de ce pays, qu'elle soit d'hier ou d'aujourd'hui, semble résolument me convenir comme La mère d'Éva me l'a habilement prouvé.

Je viens de réaliser que je vous ai parlé des ½uvres de Silvia Ferreri un peu plus haut alors qu'il s'agit là de son tout premier roman. Pourtant, j'avais connaissance de ce fait mais on oublie rapidement que l'autrice est novice en la matière tant sa plume est belle, sensible et vise droit au but. Le c½ur ne ressort en effet pas indemne d'une telle lecture. Pour ma part, j'ai été immensément émue par le récit de cette mère à laquelle je me suis à de nombreuses reprises identifiée, la mère de toute humanité qui ne désirait et ne souhaite encore qu'une seule et unique chose : protéger son enfant de tout mal afin d'assurer son bonheur. Mais comment faire quand ce qui détruit son unique progéniture, c'est l'identité sexuelle que la vie lui a donnée mais qu'elle n'a pas choisi ? Silvia Ferreri répond à cette question épineuse et encore sujette à controverse par le biais d'une bouleversante narration à la première personne assurée par une femme profondément humaine, profondément mère et imparfaite, qui ne s'autorise dans son flot de pensées et de souvenirs point de censure et qui nous livre ainsi tout son amour et sa vulnérabilité béante sans aucune retenue.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander ce livre qui ne manquera pas de vous émouvoir et de vous interroger sur la façon dont nous percevons les transsexuels au sein de notre société. De mon côté, la plume intelligente, désarmante et ne portant aucun jugement de Silvia Ferreri m'a purement et simplement séduite - une autrice à assurément suivre de très près. Il me tarde sincèrement de découvrir ses prochaines ½uvres ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La mère d'Eva, Service de presse, éditions Hervé Chopin, Littérature italienne, 2020, Roman contemporain, relation mère/fille, changement de sexe, famille, souffrance, incompréhension, marginalité, maternité, psychologie, préjugés, identité sexuelle, acceptation de soi et de l'autre, tendresse, soutien, cri du coeur, Amour inconditionnel ♥, Excellente lecture !, Silvia Ferreri
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#Posté le samedi 27 juin 2020 06:00

Modifié le lundi 06 juillet 2020 10:19

FICHE LECTURE : Sauveur & fils - Saison 1

FICHE LECTURE : Sauveur & fils - Saison 1
• AUTRICE : Marie-Aude Murail.
• ANNÉE : 2016 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Psychologie - Tranche de vie - Relation filiale - Famille - Entraide - Ecoute - Désarroi - Asociabilité - Manque de confiance en soi - Passé - Secrets - Douleur - Souffrance - Chagrin - Danger - Mystère - Menace - Humour - Gentillesse - Générosité - Amitié - Espoir - Lumière - Amour...
• PAGES : 300.

Quand on s'appelle Sauveur, comment ne pas se sentir prédisposé à sauver le monde entier ? Sauveur Saint-Yves, 1,90 mètre pour 80 kg de muscles, voudrait tirer d'affaire Margaux Carré, 14 ans, qui se taillade les bras, Ella Kuypens, 12 ans, qui s'évanouit de frayeur devant sa prof de latin, Cyrille Courtois, 9 ans, qui fait encore pipi au lit, Gabin Poupard, 16 ans, qui joue toute la nuit à World of Warcraft et ne va plus en cours le matin, les trois s½urs Augagneur, 5, 14 et 16 ans, dont la mère vient de se remettre en ménage avec une jeune femme...
Sauveur Saint-Yves est psychologue clinicien.
Mais à toujours s'occuper des problèmes des autres, Sauveur oublie le sien. Pourquoi ne peut-il pas parler à son fils Lazare, 8 ans, de sa maman morte dans un accident ? Pourquoi ne lui a-t-il jamais montré la photo de son mariage ? Et pourquoi y a-t-il un hamster sur la couverture ?

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique sur le premier tome de la saga Sauveur & fils signé par la magicienne de l'âme et des sentiments humains, j'ai nommé Marie-Aude Murail.

Très sincèrement, cette lecture m'a tout bonnement emballée. Grâce à elle, j'ai notamment pu découvrir une plume experte pour ce qui est de raconter les plus beaux contes du quotidien ; tout en finesse, en subtilité et dont la justesse m'a littéralement bluffée. En effet, Marie-Aude Murail sait nous parler des drôles d'énergumènes que nous sommes et de notre manière de fonctionner, de ressentir les choses de la vie avec un brio qui force l'admiration et cette première "saison" de Sauveur & fils nous le prouve habilement.

Pour ce qui est de l'histoire, je ne vous cache pas que je m'attendais à un récit jeunesse beaucoup plus axé sur la relation très particulière qui existe entre l'Homme et l'Animal au vu de la couverture mais j'étais au fond loin du compte. En réalité, Sauveur & fils, c'est encore mieux que ça : il s'agit d'un véritable kaléidoscope de toutes les interactions possibles et imaginables entre les êtres vivants et l'extraordinaire alchimie et histoire qui peut en résulter.

Pour conclure, je ne préfère pas vous en dire plus : la surprise n'en sera que plus délectable si jamais vous laissez un jour sa chance à ce remarquable feuilleton littéraire qu'est ce premier livre de Sauveur & fils ; et j'espère bien que vous le ferez ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, L'école des Loisirs (Médium), Sauveur & fils, Saison 1 ♥, Marie-Aude Murail, Littérature française, Jeunesse, psychologie, tranche de vie, relation filiale, Famille ♥, entraide, écoute, désarroi, asociabilité, Manque de confiance en soi, passé, secrets, douleur, souffrance, chagrin, danger, mystère, menace, humour, gentillesse, générosité, amitié, espoir, lumière, Amour ♥., Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 08 décembre 2019 08:32

Modifié le dimanche 08 décembre 2019 09:10

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2
• TITRE V.O. : Carve the mark, book 2: The Fates Divide.
• AUTRICE : Veronica Roth.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, fantasy, science-fiction, YA, dystopie.
• THÈMES : Pouvoir - Tyrannie - Rébellion - Insurrection - Galaxie - Espace - Lutte - Survie - Courage - Amour - Désarroi - Combativité - Violence - Affrontement - Politique - Destinée - Acceptation de soi - Entraide - Solidarité - Générosité - Force physique et mentale - Psychologie - Manipulation - Mystère - Suspens - Guerre - Oracle - Famille - Communauté - Crise d'identité - Secret - Révélation - Bouleversement...
• PAGES : 464.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Elle tuerait pour lui.
Il mourrait pour elle.

Plus que jamais, les vies de Cyra Noavek et Akos Kereseth sont étroitement liées. Mais leurs peuples sont ennemis, leur planète est à feu et à sang, et les oracles ont prédit qu'Akos mourrait au service de la famille Noavek.
Cyra et Akos se lancent dans une tentative désespérée de mettre fin à la guerre. Quitte, pour Cyra, à tuer sa famille. Quitte, pour Akos, à donner sa vie. Ils vont découvrir à quel point leurs destins déterminent leurs vies, d'une manière qu'ils ne soupçonnaient pas .

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais avec une impatience folle, à savoir l'opus final de la duologie Marquer les ombres de l'autrice américaine Veronica Roth, avant tout connue pour sa trilogie Divergente qui, je dois vous l'avouer, m'avait laissée plutôt mi-figue mi-raisin (le fait que j'ai été spoilée au sujet dénouement de l'ensemble de la saga à la sortie VF du troisième et dernier tome a joué pour beaucoup). En revanche, Marquer les ombres est une série qui m'a totalement conquise et je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce merveilleux envoi !

Cependant, ne vous y trompez pas : les deux romans qui constituent Marquer les ombres laissent sur quiconque les lit une marque indélébile comme le suggère le titre VO de la série, Carve the mark ou littéralement "graver la marque" en français. En effet, la violence et la profonde noirceur de cette série vous entaille tel un couteau que l'on voudrait vous planter en plein c½ur. Et au bout du compte, le second tome de cette saga indéniablement poignante et palpitante, sanguinolente aussi et d'une brutalité sans pareille, finit par atteindre sa cible. Pour ma part, j'en garderai la cicatrice béante à tout jamais.

Néanmoins, malgré la souffrance déchirante, la plupart du temps insoutenable, que l'on éprouve tout au long de ce tome deux, impossible de se détacher de ce récit qui nous emporte telle la plus déchaînée des tempêtes. A de nombreuses reprises, j'ai ressenti le besoin de reposer mon livre afin d'assimiler les horreurs que je venais d'apprendre ou de penser, de voir sous mes propres yeux de lectrice innocente, et pourtant je ne l'ai pas fait car il fallait que je sache ce qui allait advenir de mes personnages bien-aimés, si leur plan pour ainsi dire suicidaire allait réussir. IL LE FALLAIT A TOUT PRIX.

D'ailleurs, en parlant des protagonistes de cette remarquable histoire, quel plaisir incommensurable j'ai eu à les retrouver - et ce en faisant fi des circonstances désastreuses avec lesquelles ils doivent composer. En écrivant cela, je pense notamment à mes Akos et Cyra d'amour qui, une fois encore, doivent affronter les épreuves les plus abominables que l'on puisse s'imaginer et qui pourtant s'en sortent avec un aplomb et une détermination, un espoir contagieux qui forcent l'admiration. Je les aime et les estime d'autant plus que dans ce tome, une révélation fracassante est faite à leur propos. Et, si l'on pouvait certes s'y attendre, j'en suis pour ma part tout de même restée sur mon séant et je leur dis CHAPEAU d'avoir su affronter ce cataclysme comme ils l'ont fait. Vous l'aurez compris, l'attachement et l'affection que j'éprouve à leur égard se passe résolument de mots.

Toutefois, je pense que le personnage qui m'a le plus surpris et saisi dans ce second tome, c'est indubitablement Cisi, ou la petite s½ur de mon Akos chéri (qui appartient à ma Cyra adorée, donc pas touche ! - oui, c'est plus à moi-même que je dis ça, humhum...). Personnellement, je ne comprends pas pourquoi cette protagoniste féminine qui connaît dans ce livre-ci une si spectaculaire évolution est autant honnie. En réalité, je le conçois mais je ne suis néanmoins pas du tout d'accord avec l'opinion générale la concernant. A mes yeux, Cisi est une fille et une s½ur d'exception, ainsi qu'une compagne attentionnée, extrêmement forte et profondément inspirante. Elle doit certes composer avec un don-flux qui se révèle généralement être une malédiction ou un puissant avantage en fonction de la manière dont elle décide de l'utiliser mais de mon côté, je perçois sa façon d'employer toute la noirceur dont elle recèle comme un véritable tour de force. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne point vous gâcher l'époustouflante surprise que ce personnage que j'ai pour ainsi dire totalement redécouvert ici vous réserve, mais je crois que le message est décidément passé : j'ai décidé d'aller à contre-courant de la majorité des avis en soutenant cet épatant petit bout de femme qu'est Cisi à 200% ! Et je vous mets au défi de parvenir à me faire retourner ma veste à son propos (vous n'y arriverez pas, c'est un fait avéré) !

Last but not least, il était selon moi essentiel, fondamental, bref, tous les adjectifs de cet acabit, que je vous parle de la nouvelle planète que ce livre nous fait découvrir, j'ai nommé Ogra qui, au passage, porte diantrement bien son nom. En effet, l'écosystème de cette dernière mène la vie dure aux êtres humains qui la peuple. Autant vous dire que, pour habiter Ogra, vous vous devez d'être extrêmement résistant et prêt à affronter tous les dangers que la vie peut vous mettre sur votre chemin. Personnellement, je suis restée admirative face à la persévérance des Ograns au sein d'un tel environnement alors qu'on aurait juste envie de prendre ses jambes à son cou et de se choisir un lieu de vie nettement plus agréable et sain dès qu'on pose le pied sur cette planète dont le maître mot est "auto-destruction". J'y ai vu là une très intelligente et pertinente double métaphore réalisée par l'autrice : selon moi, Ogra serait effectivement l'expression imagée et descriptive d'une Nature qui reprend ses droits après avoir été tant de fois exploitée et bafouée, à l'instar de notre Terre dont tous les éléments se déchaînent plus que jamais, au point d'en devenir toxique pour l'Homme (cette vision et anticipation des choses m'a beaucoup rappelée le film d'animation Nausicäa qui est un petit chef d'oeuvre de science-fiction pouvant devenir réalité à mon sens). D'autre part, Ogra est également l'incarnation de notre Humanité dans toute sa complexité, dans ce qu'elle est capable de pire comme de meilleur comme les Ograns nous le prouvent à maintes reprises au cours de l'intrigue. En clair, cette planète et surtout sa communauté m'a à proprement parler charmée, même si je n'y retournai probablement jamais. Pas de mon propre gré en tout cas.

Pour conclure, il est temps désormais pour moi de dire « Adieu » pour de bon à cette expérience de lecture tout bonnement unique et mémorable que fut de mon côté Marquer les ombres. Je ne vous le cacherai pas, j'ai longtemps repoussé l'écriture de cette chronique afin de ne pas mettre le point final à la relation très particulière et d'une sincérité qui ne se questionne nullement que j'entretiens avec cette duologie. Cela n'empêche pas qu'il fallait bien que ce jour arrive à un moment donné, et le voilà. Malgré ma tristesse de prendre congé d'une saga tant aimée et encensée, je ne me rappellerai que des bons souvenirs, c'est une certitude, et en tapant ces mots sur mon clavier, je pense notamment au dénouement épique, gravé dans le marbre, tout ce qu'il y a de plus ingénieux et vibrant d'émotions d'une intensité rare de l'ensemble de cette duologie qui aura su tenir ses promesses jusqu'au bout. J'ai énormément aimé ce soupçon de mystère que l'autrice est parvenue à distiller jusqu'au bout, qui nous laisse à penser qu'une suite aurait peut-être pu être possible alors que la boucle est définitivement bouclée. Cet alanguissement mêlé à un sentiment d'authentique satiété relève à mon sens du pur génie. J'en reste donc à ce que j'avais affirmé dans ma chronique du premier tome, à savoir que je préfère nettement Marquer les ombres à la fameuse Divergente, qui avait, et ce n'est là que mon humble opinion, perdu en qualité au fil des tomes. Ce sera mon dernier mot, Jean-Pierre. Il n'y a tout simplement rien à ajouter. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Un c½ur aimant était un cadeau précieux, qu'il soit offert avec plaisir ou avec réticence, et j'étais bien décidée à ne plus jamais prendre cela à la légère. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Marquer les ombres, Tome 2 ♥, Duologie, Veronica Roth, 2017, 2018, Littérature américaine, fantastique, fantasy, science-fiction, Young Adult, dystopie, pouvoir, tyrannie, rébellion, insurrection, galaxie, espace, lutte, survie, courage, amour, désarroi, combativité, violence, affrontement, politique, destinée, acceptation de soi, entraide, solidarité, générosité, force physique et mentale, psychologie, manipulation, mystère, suspens, guerre, oracle, famille, communauté, crise d'identité, secret, révélation, bouleversement, éditions Nathan, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 08 octobre 2019 04:13

Modifié le vendredi 18 octobre 2019 02:44

FICHE MANGA : Éclat(s) d'âme (T1)

FICHE MANGA : Éclat(s) d'âme (T1)

• TITRE VO : Shimanami Tasogare.
• MANGAKA : Yuhki Kamatani.
• ANNÉE : 2015 (JAPON) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Communauté LGBT+, homosexualité, tentative de suicide, mal-être, s'accepter, s'assumer, homophobie, discrimination, cruauté de la société, différence, tolérance, bienveillance, chaleur, dépression, malheur, envie d'être heureux, amitié, compréhension, drame, harcèlement moral, psychologie, tranche de vie...
• PAGES : 178.

« Deux jours avant les vacances d'été, je crois que... je suis mort. » C'est ce qu'a pensé Tasuku le jour où un de ses camarades de classe lui a piqué son smartphone, alors qu'il était en train d'y regarder une vidéo porno gay. La rumeur s'est répandue comme une traînée de poudre. Tasuku pense d'abord à se suicider, ne pouvant supporter cette réalité dont il n'avait pas encore complètement conscience lui-même, mais aussi par peur du regard de la société. Pourtant, alors qu'il s'apprête à sauter dans le vide, il aperçoit, au loin, une mystérieuse silhouette de jeune femme qui le devance et... saute dans le vide ?! Intrigué, terrorisé, il s'élance vers l'endroit d'où elle a sauté. Il y découvre, stupéfait, que la personne qu'il a vu de loin est encore en vie, et qu'elle est la tenancière d'une sorte de résidence associative, véritable safe space où se réunissent diverses personnes LGBT. De rencontre en rencontre, le jeune lycéen va apprendre à se connaître, à s'accepter, et trouver sa place dans le monde.

ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, je tiens à remercier du fond du c½ur les éditions Akata. Cet envoi me touche profondément.

« (Elle aurait pu me proposer une glace, franchement...) »
- La morfale qui est en moi a ressenti cette indignation au plus profond de son être, lol. -

Je n'entendais que du bien de cette nouvelle parution Akata depuis sa sortie en février dernier. Et effectivement, je n'ai pas été déçue de ce titre que j'attendais de pouvoir lire de pied ferme. Encore une fois, les éditions Akata nous proposent un objet-manga et un contenu de qualité. Leur catalogue, quelque soit le lectorat visé, est tourné vers la différence, la tolérance, l'amour de soi et de l'autre. Dans cette histoire, on va suivre Tesuku, un lycéen tout ce qu'il y a de plus ordinaire jusqu'au jour où ses amis/camarades de classe le prennent "la main dans le sac" comme on dit, à regarder une vidéo porno gay. Ce coming-out des plus abjects et cruels va plonger notre jeune héros, qui jusqu'alors ne voulait pas s'avouer à lui-même son homosexualité enfouie au plus profond de lui, dans le plus grand désarroi et désespoir. En constatant avec aberration les brimades, le mépris le plus total et la violence verbale dont il fait l'objet, il va se faire le Saint-Pierre des homosexuels en reniant sa véritable orientation sexuelle puis va songer à se supprimer à la pensée qu'il ne sera jamais accepté tel qu'il est. C'est alors qu'un événement des plus étranges, mais également porteur d'espoir, va se produire...

Tesuku est un personnage principal qui m'a énormément émue et qui connaît déjà une belle évolution dans ce premier tome : alors qu'au départ, il renie qui il est car sinon il sait qu'il sera traité en tant que paria, au contact des personnes qu'il rencontre dans le salon de discussion, il va retrouver foi en l'humanité petit à petit et réaliser quel est son souhait le plus cher : celui d'aimer un homme pleinement et de ne pas s'en cacher. De quel droit se permettrait-on de juger sa conception du bonheur et de la lui retirer ? *écrit cela avec de petites perles aux coins des yeux*

« Elle a dit ça avec une telle nonchalance que ça m'a sonné... Et j'ai fait une sorte de rêve éveillé. Elle est vraiment étrange... "notre hôte ?" Qui est-elle, au juste ? »

L'élément fantastique de cette intrigue très tranche-de-vie et réaliste réside dans le personnage central et énigmatique de la Gérante, celle qui a permis la création de cet "havre de paix" pour les personnes faisant partie de la communauté LGBT+. On ne sait pas qui elle est, elle se montre très distante et détachée, presque inaccessible et insaisissable, et on ne sait pas non plus quelles sont ses motivations. Elle est là sans véritablement être là, elle est déstabilisante et cela peut autant agacer que subjuguer. En tout cas, j'espère que le mystère de la Gérante durera et s'étirera dans le temps dans l'intrigue, juste pour le plaisir de savourer de se triturer le cerveau avec cette question encore sans réponse : Who is she ?

« Quitte à tout démolir, je préfère le faire moi-même ! »

Alors que le désemparé Tesuku va chercher des réponses et une oreille attentive auprès de "leur Hôte", c'est in fine Miss Daichi qui va le prendre sous son aile. J'admire profondément cette jeune femme car elle a décidé de prendre le taureau par les cornes et de ne pas repousser qui est elle et qui elle aime à plus tard. Elle le vit et elle l'assume MAINTENANT. Je lui tire mon chapeau car cela demande un sacré courage.

Ce que j'ai trouvé tout particulièrement intéressant dans ce manga, c'est la pluralité de l'acceptation de l'homosexualité par ceux qui la vivent que dépeint la mangaka, qui s'identifie elle-même comme étant une personne X-gender. Par exemple, Saki, la femme de Miss Daichi, est "seulement" un niveau juste au-dessus de Tesuku en ce qui concerne le fait de s'assumer pleinement en tant que lesbienne : d'apparence douce et effacée, même si elle peut vivre avec l'élue de son c½ur, Saki renferme une rage bouillonnante en elle. Elle se sent comme une anomalie et ne supporte pas l'idée de devoir justifier qui elle est en faisant autant d'efforts pour que la société ne la regarde pas d'un ½il trop critique. Selon elle, si les hétérosexuels n'ont pas à faire leur coming out, pourquoi les homos/lesbiennes/bi/trans auraient à exposer et dévoiler ainsi leur vie privée aux yeux de tous ? Je ne peux que comprendre sa révolte face à cette injustice criante.

Ainsi, la mangaka dépeint déjà dans ce tome d'introduction trois grandes réactions face à l'homosexualité : le déni, l'enthousiasme et la détermination farouche de se battre quotidiennement pour être qui l'on est, et la colère dévastatrice de se voir coller une étiquette sur le front et de devenir une bête de foire aux yeux des autres, cette société pourrie, noircie par l'amertume et la cruauté.

Yuhki Kamatani s'inspire également d'auteurs/cinéastes pour véhiculer ses messages et enrichir et illustrer son univers, ses trois essentielles influences étant l'incontournable Tim Burton, la légende japonaise Kenji Miyazawa (Train de nuit dans la voie lactée, qui a inspiré le merveilleux film d'animation L'île de Giovanni - ainsi qu'une adaptation animée éponyme culte des années quatre-vingt), ou encore Michael Ende, l'auteur allemand d'un de mes romans favoris de tous les temps, L'Histoire sans fin. Que de bons points pour Yuhki Kamatani, dont les excellentes influences se ressentent déjà dans ce premier tome d'une nouvelle série dans son trait de crayon et dans la façon dont l'univers s'étend sous nos yeux. C'est d'une mélancolie presque magique, d'une grande justesse et volonté de dénonciation. C'est sincère, pur, poétique et ça nous transporte et nous foudroie en plein c½ur, autant dans le fond que dans la forme. J'ai hâte de continuer cette saga, autant pour son graphisme d'une simplicité douce, réconfortante et visuellement agréable que pour son contenu qui possède la force d'un coup de poing en plein ventre, ou d'un mur qu'on abat de façon irréparable.

« Je... J'aime les femmes. Il fallait que je vous le dise... Pas demain, ni dans dix ans... Je veux que vous sachiez qui je suis... »

Il me tarde de découvrir les autres personnages qui fréquentent le lieu unique en son genre qu'est le salon de discussion. Je me sens déjà comme chez moi au sein de cet endroit chaleureux et qui nous redonne l'opportunité de se pardonner, de se montrer son amour à soi-même et d'être heureux auprès de personnes qui nous comprennent et qui nous soutiennent. J'ai notamment hâte d'en savoir plus sur Monsieur Tchaïko (pour l'illustre compositeur de musique classique Tchaïkovski, il a très bon goût déjà), le doyen du salon, qui est si serviable et accueillant, je l'adore ! Je suis toute excitée de découvrir sa background story, je suis impatiente ! ♥

En clair, je ne peux que vous recommander cette nouvelle pépite parue aux éditions Akata, qui font une fois de plus mouche. C'est beau, c'est d'une intensité émotionnelle dingue, ça nous parle, ça nous touche, et ça nous remue... Qui plus est, je viens d'apprendre qu'une partie de l'argent (5%) récolté par la vente du tome deux (qui sort tout bientôt, si ce n'est pas déjà le cas, kiyaaaa !) sera reversé à une association qui lutte pour les droits de la communauté LGBT+, SOS Homophobie, jusqu'au 30 septembre, et je trouve cette initiative excellente ! Alors, foncez ! ♥

Nanette ♥

« C'est tout simple. Je voudrais vivre heureux avec la personne que j'aime. Rien de plus. C'est tout ce que je demande. Qu'y a-t-il de mal à ça ?! (Je voudrais hurler de toutes mes forces... Comme si j'en étais capable...) »


FICHE MANGA : Éclat(s) d'âme (T1)

COUP DE COEUR ♥

Cette boule de chaleur que j'ai ressentie tout au long de ma lecture, c'est de l'amour à l'état pur ♥
- Allez voir ce sketch by the way, ça vous fera sentir comme un Bisounours, huhu ! -

✓ - La façon dont Yuhki Kamatani traite de l'homosexualité : avec profondeur, justesse, sensibilité, réalisme et subtilité. La mangaka n'apporte aucun jugement : elle ne fait que dépeindre des êtres humains plongés dans les eaux troubles de leurs sentiments.
- Les personnages, auxquels on ne peut que s'identifier : ils sont touchants, font preuve de solidarité, d'optimisme, de générosité et d'amour, mais ils ont aussi leur part d'ombre, de mystère et de souffrance.


✗- L'imbécillité crasse de la bêtise et de la cruauté humaine. Ce n'est pas de la faute de Yuhki Kamatani, bien entendu, qui rend néanmoins ça avec une authenticité flagrante...
Tags : Fiche manga, Éclat(s) d'âme, Yuhki Kamatani, Editions Akata, 2018, Contemporain, Communauté LGBT+, homosexualité, tentative de suicide, mal-être, s'accepter, s'assumer, homophobie, discrimination, cruauté de la société, différence, tolérance, bienveillance, chaleur, dépression, malheur, envie d'être heureux, amitié, compréhension, drame, harcèlement moral, psychologie, tranche de vie, coup de coeur ♥
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#Posté le samedi 05 mai 2018 15:20

Modifié le lundi 28 mai 2018 15:44

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