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3 articles taggés adaptation cinématographique

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FICHE FILM : Si Beale Street pouvait parler

FICHE FILM : Si Beale Street pouvait parler

DRAME | 2018 | BARRY JENKINS | ANNÉES SOIXANTE-DIX, AMOUR, ESPOIR, CONFIANCE, RACISME, DISCRIMINATION, INJUSTICE, COMBAT, FAMILLE, COURAGE, FORCE | AVEC STEPHAN JAMES, KIKI LAYNE, REGINA KING, COLMAN DOMINGO...

➜ Une jeune femme afro-américaine cherche à laver le nom de son mari, condamné à tort d'un viol, et à prouver son innocence avant la naissance de leur enfant.

ஜ MON AVIS :

Coucou les amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique express d'un film que je désirais voir avec impatience et qui, in fine, ne m'a pas déçue, même si j'en attendais un peu plus. Néanmoins, mon avis global sur ce film qu'est Si Beale Street pouvait parler reste très positif et j'espère bien vous donner à vous aussi l'envie d'aller le découvrir dans les salles obscures. Croyez-moi, ça en vaut la peine.

Pour commencer, d'entrée de jeu, le film a su me séduire grâce à sa musique blues/jazz absolument envoûtante. Dès les premières minutes de ce long-métrage, j'ai été en effet embarquée, captivée par le thème musical principal du film qui est associé à son couple phare, à savoir Fonny et Tish, les deux magnifiques jeunes héros de cette histoire tourmentée mais aussi profondément belle. Ces violons somptueux accompagnés de notes de piano jazz tout à fait délicieuses ont eu raison de moi et ont été un véritable bonheur à écouter pour mes oreilles tout au long de la séance. Loin de me lasser ou de créer un effet mélodramatique trop exagéré et répétitif, ce thème musical récurrent dans le film a su faire baigner ce dernier dans une atmosphère toute particulière et créer comme un cocon protecteur à ses deux amoureux attaqués de toute part. J'ai trouvé par ailleurs que cette mélodie qui leur est dédiée correspond parfaitement à ce qu'ils ont et vont traverser ensemble : beaucoup de joie, de lumière, teintées constamment de chagrin, d'abattement et de mélancolie.

Vous l'aurez compris, dès la scène d'introduction qui est par ailleurs très révélatrice de la qualité du film en matière notamment de réalisation et d'émotions authentiques procurées au spectateur, j'ai su que Si Beale Street pouvait parler allait beaucoup me plaire, même si, comme je vous l'ai dit plus haut, j'en suis ressortie frustrée. Mais, à y bien réfléchir, ce n'est pas de la mauvaise frustration. Le film nous laisse à sa conclusion comme une porte ouverte pour nous permettre de nous poser nos propres questions sur notre société actuelle. Ce qui m'amène à vous parler de son principal point fort selon moi : son intemporalité. En effet, Beale Street a beau se passer dans le Harlem du début des années soixante-dix, l'histoire d'amour bouleversante de Fonny et Tish aurait pu être née n'importe où sur cette Terre, et à n'importe quelle époque. Certes, celle contemporaine de l'auteur originel du livre, James Baldwin, est mise à l'honneur, par le biais de couleurs chaudes, de paysages urbains, de décors mobiliers, de vêtements tout à fait représentatifs de cette période où les lois Jim Crow ségrégationnistes avaient alors été abolies aux États-Unis depuis presque une décennie mais où l'on menait encore la vie dure aux personnes de couleur. Ce qui est d'ailleurs encore le cas de nos jours et, on a beau être charmés par nos deux protagonistes et avoir le c½ur gonflé d'espoir en contemplant leur combattivité et la sincérité, la force de leur amour, force est de constater que la leçon que l'on tire de tout cela est alarmante et véhiculée de façon à la fois très subtile et parfaitement claire par le réalisateur Barry Jenkins : l'humanité est capable du pire comme du meilleur, sans que l'on puisse se l'expliquer.

Personne n'est mis de côté dans cette histoire très universelle, et j'ai beaucoup aimé le fait que, si Barry Jenkins aborde la question du racisme, de la partialité de la justice envers des policiers véreux, il ne met pour autant pas tous les blancs dans le même sac. En réalité, chaque minorité est représentée dans ce film, et ce avec beaucoup de justesse. Chaque personnage, même mineur, a une importance toute capitale dans le déroulement de l'intrigue. Que ce soit la belle-mère noire et profondément pieuse, la jeune cubaine violentée qui voudrait juste mettre son traumatisme derrière elle, le serveur latino et d'une grande générosité, le juif qui aime simplement son prochain de tout son c½ur, peu importe sa couleur de peau, sa religion ou son origine sociale, tous sont in fine que des êtres humains qui ont leur rôle à jouer dans le théâtre de la vie, qui font des erreurs et dont les valeurs ne sont pas définies par leur appartenance à un quelconque groupe ethnique, social, professionnel ou religieux. Je pense que ce que James Baldwin a voulu nous dire et que Barry Jenkins nous a retransmis dans son film, c'est que chacun de nous est doté d'une conscience, d'une capacité à aimer, à agir, à faire le bien autour de soi, et qu'il ne faut pas s'arrêter aux simples apparences, souvent trompeuses. Ça peut paraître rudimentaire comme enseignement mais je crois qu'il est au contraire essentiel de rappeler à l'être humain son pouvoir de voir au-delà et de penser différemment de la norme. J'ai aimé aussi que Barry Jenkins associe parfois, en particulier au début et à la fin du film, la narration de Tish à des images réelles, à des photographies de jeunes afro-américains nés dans des quartiers misérables, qui n'ont connu que cela toute leur vie durant, qui ont perdu tout espoir d'aspirer à autre chose. Cela se voit dans leurs yeux et ce regard qui nous fixe de manière frontale est peut-être éphémère, cela ne dure que l'espace de quelques instants, mais il nous marque aussi à tout jamais.

Dernier point que je souhaitais aborder : celui du casting choisi. Stephan James, dont j'avais déjà beaucoup apprécié la performance dans La couleur de la victoire, biopic poignant sur le parcours de Jesse Owens et notamment sur son exploit aux J.O. de 1936 en Allemagne nazie, a ici conquis mon c½ur en tant que Fonny, un jeune homme au c½ur immense qui nous éblouit de par la lumière pure qui émane de lui. J'ai trouvé cela très intelligent qu'on le voit à travers les yeux de sa bien aimée depuis toujours, Tish. On en ressent ainsi d'autant plus la puissance de ce qui les lie depuis leur plus tendre enfance, l'innocence touchante et l'immense beauté de cette relation qui s'est tissée entre eux au fil des années. Néanmoins, ma véritable révélation dans ce film a été son actrice principale, à savoir KiKi Layne. Je l'ai trouvé tout simplement parfaite dans le rôle de Tish, cette jeune femme au sortir de l'adolescence à laquelle je me suis profondément attachée. Tish est la bonté et l'espérance incarnée, elle est comme un véritable rayon de soleil dans cette nuit sans fin qui semble être tombée sur les deux familles des jeunes amoureux depuis l'incarcération de Fonny. J'ai trouvé ce personnage féminin extrêmement courageux et inspirant, à l'instar de sa mère, incarnée par la superbe Regina King, qui a bien mérité son Oscar du meilleur second rôle. De manière générale, tous les acteurs qui ont été choisis pour ce film ont été à mes yeux triés sur le volet et incarnent leurs personnages avec brio, de façon très troublante. En effet, je n'ai pas eu l'impression de voir des acteurs jouer, mais de faire véritablement partie de l'histoire et de me retrouver en face d'authentiques personnes, avec leurs démons, leurs rêves, leurs combats et leur rage de vivre, que leurs intentions soient bonnes ou mauvaises. De toute façon, tout est dans la nuance avec Barry Jenkins. Il n'y a pas de gentils ou de méchants, pas de foncièrement mal ou de foncièrement bien. Il n'y a que des individus, avec leurs qualités, leurs défauts, leur vision du monde et leurs ambitions. A nous de savoir ouvrir les yeux et faire ce qui nous semble juste.

Pour conclure, je ne peux que vous engager à aller voir Si Beale Street pouvait parler et à vous faire votre propre avis sur ce film très fort qui mérite résolument d'être vu au moins une fois. Certes, j'aurais voulu que certains de ses aspects soient plus étoffés, rester plus longtemps en compagnie de ce couple dont les deux constituants sont les astres l'un de l'autre et qui nous donne une belle leçon de vie et de courage, mais au moins, cela me donne d'autant plus envie de me plonger dans l'ouvrage originel de James Baldwin qui porte le même nom. Ce sera l'occasion pour moi d'enfin découvrir la plume et l'idéologie de cet auteur incontournable de la littérature afro-américaine. En tout cas, je suis ravie avec ce film-ci d'avoir pu faire l'expérience de la réalisation de Barry Jenkins, de ses plans tout en luminosité, en magie et en poésie, ainsi que de la finesse de son scénario, ici tiré d'un roman passé relativement inaperçu mais pourtant extrêmement important, je n'en doute pas. Je ne doute pas également de la qualité de l'adaptation faite par Barry Jenkins de ce livre, qui saura parler à tout à chacun et nous faire avoir une prise de conscience salutaire sur le monde qui nous entoure. Cela m'encourage à visionner le premier film oscarisé de ce réalisateur, Moonlight, et à suivre de près son travail minutieux et engagé. Je considère donc ce film comme une jolie réussite ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Si Beale Street pouvait parler, Barry Jenkins, 2018, Drame, Années 70, Amour ♥., espoir, confiance, racisme, discrimination, injustice, combat, famille, courage, force, Stephan James, KiKi Layne, Regina King, Colman Domingo, Très bon film, adaptation cinématographique, James Baldwin. ♥
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#Posté le vendredi 01 mars 2019 17:45

Modifié le lundi 18 mars 2019 10:14

FICHE FILM : Mélodie du Sud

FICHE FILM : Mélodie du Sud

ADAPTATION CINÉMATOGRAPHIQUE DE LIVRE | 1946 | HARVE FOSTER, WILFRED JACKSON | DISNEY, ESCLAVAGE, GUERRE DE SÉCESSION, FABLES, TOLÉRANCE | AVEC JAMES BASKETT, BOBBY DRISCOLL, LUANA PATTEN, GLENN LEEDY, HATTIE MCDANIEL...

FICHE FILM : Mélodie du Sud
➜ Dans le sud des États-Unis, peu après la Guerre de Sécession, un jeune garçon de sept ans prénommé Johnny s'enthousiasme d'aller, avec ses parents John Senior et Sally, dans ce qu'il croit être un lieu de vacances, la plantation de coton de sa grand-mère. À son arrivée, il apprend que son père, John Senior, doit retourner à Atlanta pour raisons professionnelles, tandis qu'il doit rester avec sa mère et sa grand-mère. Ce départ perturbe le jeune Johnny, qui décide de s'enfuir de la plantation, la nuit tombée, avec un simple baluchon. En chemin, il est attiré par la voix d'un vieil homme noir, « l'Oncle Rémus », qui narre les histoires d'un certain personnage nommé Frère Lapin...

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un film que je désirais voir depuis maintenant de nombreuses années. Jusqu'à présent, je devais toujours ronger mon frein car ce film semble être introuvable en DVD (ou alors, s'il est effectivement disponible, il doit être extrêmement onéreux tant il doit être rare)... Quel dommage, parce que, si ce film faisait partie de ma collection Disney, j'en serais particulièrement fière et je le chérirais de tout mon c½ur. En tout cas, c'est grâce à ma Junette d'amour que j'ai enfin pu regarder ce Disney collector qui m'attendait depuis si longtemps et je ne l'en remercierai jamais assez. D'ailleurs, je me permets de vous partager l'excellent tuyau qu'elle m'a filé. Si vous êtes fans de Disney comme nous deux, vous ne serez pas déçus. Je pense que, même pour ceux qui apprécient simplement l'univers Disney ou même qui ne sont pas particulièrement amateurs des productions animées du studio aux grandes oreilles, ce site saura également les contenter de par la pléiade de choix qu'il propose : grands classiques Disney/Pixar, films live-action, films de super-héros, téléfilms Disney Channel, courts-métrages d'anthologie ou encore trésors tout droits resurgis du passé tels que Mélodie du Sud... et non Mélodie du Bonheur, même si ce titre aurait tout autant, si ce n'est plus, convenu au film. Mais il s'agit en le cas présent d'une comédie musicale, d'un autre film, l'un de mes préférés de tous les temps, et c'est une histoire qui sera racontée une autre fois... Bref, vous l'aurez compris, tout y est sur ce site, qui est une vraie petite pépite et qui s'intitule Disney HD. En voici le lien. Fin de la pub, intéressante et constructive cependant, pour ce qui est du cas très spécial de la Mélodie du Sud. N'oubliez jamais que de vous faire votre propre vidéothèque matérielle, c'est mieux ! C'est juste que, pour ce film qui ne se laisse pas dénicher, aux grands maux les grands remèdes ! Bon, trêve de bavardages, direction la Géorgie de la fin du dix-neuvième siècle ! En avant toute !

Pour en revenir concrètement à Song of the South (le titre V.O., que je trouve très chantant et charmant), il ne nous est pas précisé à quelle période précisément le film se déroule. Cependant, si l'on s'en réfère aux livres de Joel Chandler Harris, que je meurs d'envie de lire, comme toute oeuvre littéraire ayant inspiré Disney, cela va de soi, ainsi qu'aux indications spatio-temporelles que la réalisation nous offre, il est on-ne-peut-plus-clair que le film se passe en pleine guerre de Sécession, ou plutôt au crépuscule de cette dernière. D'après mes recherches, la toile de fond du film serait la période ayant succédé à ce tristement fameux conflit, soit dans les mois qui ont directement suivi sa fin. Je n'étais pas si loin du compte, in fine (j'essaye de me consoler comme je peux). En tout cas, le père du jeune Johnny, ou Jeannot en V.F., l'adorable petit héros à la "bouille à croquer" de cette péripétie du Sud, va être dans l'obligation de se rendre à Atlanta, ville qui a été au c½ur du conflit Nordistes/Sudistes alors que la guerre faisait rage et qui est donc encore en pleine ébullition au vu des émeutes qui continuent de s'y produire, notamment concernant la question de l'esclavage. Le petit Jeannot, désarmé et en colère comme ce monde cruel et injuste qui le prive de son cher père, va alors se retrouver au fin fond de la Géorgie, dans la plantation régie par sa vigoureuse et pleine de malice grand-mère.

Vous pourrez sans doute penser que la façon de représenter une plantation chez Disney est parfaitement idyllique et donc irréaliste : les esclaves y chantent les yeux brillants d'espoir et le c½ur ardent d'un courage irrépressible sur le chemin des champs matin et soir, les maîtres blancs sont profondément attachés à leurs serviteurs noirs, presque comme s'ils faisaient partie de la famille... Autrement dit, un image qui devait se faire bien rare à l'époque, à mon grand désarroi. Même aujourd'hui, la fraternité entre blancs et noirs est souvent relayée au rang de douce utopie. « I have a dream », n'est-ce pas ce que Martin Luther King répétait à cor et à cri ? Mais justement, je crois qu'avec ce film, le message que souhaitait faire passer Walt Disney n'était non pas celui nier toutes les atrocités que les esclaves noirs ont subies, et dont leurs descendants étaient encore les victimes à cause des lois Jim Crow des années quarante-cinquante à la sortie du film, mais au contraire celui de les dénoncer. De dire que cela aurait pu et DÛ se passer autrement. Les esclaves dans la Mélodie du Sud sont traités comme des êtres humains dotés d'une conscience, d'une âme qui vaut autant que celle des autres, dignes de considération, d'aimer et d'être aimés. D'ailleurs, en y repensant, dans la façon dont ils sont traités dans le film, je n'avais pas véritablement l'impression qu'ils étaient des esclaves. Certes, ils travaillent au service des blancs et sont loin de posséder les mêmes richesses qu'eux mais ils ont néanmoins le droit de conserver leur libre-arbitre. Néanmoins, le contexte à feu et à sang de l'époque rend beaucoup d'esprits du côté des maîtres tourmentés... Même dans ce petit coin de paradis, le pire peut arriver... En tout cas, j'avais la sensation que les esclaves de cette plantation n'étaient pas opprimés, qu'ils étaient respectés et que leurs sentiments étaient pris en compte. Cela faisait du bien à voir. Bien sûr, on peut se poser la question sur la conservation de la hiérarchie "blancs dominants/noirs dominés" que nous présente le film mais, encore une fois, je pense que Disney a voulu critique la réalité du dix-neuvième siècle et même de son temps en exprimant l'idée qu'un employé, quelque soit la couleur de sa peau et sa situation, ne mérite en aucun cas d'être dénigré et rabaissé au rang de sous-homme, pour quelque raison que ce soit.

Quand bien même nous allons suivre les aventures du mignon petit Johnny (sa bouille est juste adorable, impossible d'y résister !) au cours du film, c'est bien le vieil oncle Rémus qui en est le personnage central. Comment ? Vous ne connaissez pas l'Oncle Rémus (avec un O majuscule, s'il vous plaît) ? Eh bien, je peux vous assurer que, si vous regardez le film (et j'espère bien que vous le ferez), vous vous demanderez comment vous avez fait pour ne pas le connaître pendant si longtemps. Je tenais tout d'abord à applaudir à deux mains (quelle drôle d'expression...) James Baskett pour sa performance du rôle de l'inoubliable Rémus. Si ce personnage est tout simplement en or, à mes yeux, l'acteur devait l'être tout autant, j'en suis certaine. L'ironie du sort a fait que cela a été son unique rôle et, à mes yeux, personne n'aurait pu le jouer à sa place. J'en ai pleuré comme une madeleine en découvrant qu'il avait gagné un Oscar d'honneur pour son rôle, devenant ainsi le premier acteur (on ne compte pas les femmes dans le cas présent, vu que Hattie McDaniel avait gagné son Oscar du meilleur second rôle féminin en 1940) afro-américain à gagner un oscar dans l'histoire de la cérémonie. Tout un symbole donc. Il nous est précisé en recherchant sur le net que James Baskett a gagné son prix pour « sa formidable et chaleureuse interprétation de l'Oncle Rémus, ami et conteur d'histoires des enfants du monde entier ». Autant vous dire qu'en lisant cela, mes larmes de bonheur en ont redoublé car je suis on ne peut plus d'accord avec cette justification de prix. Ce fût la plus agréable des surprises que j'ai pu recevoir ce jour-là où j'ai visionné Mélodie du Sud. Honnêtement, le personnage de l'Oncle Rémus fait instantanément fondre notre c½ur dès sa première apparition à l'écran. Ses yeux pétillants nous redonnent le sourire, sa voix pleine et son rire à faire céder les murs d'intolérance les plus résistants m'ont conquise et envoûtée et les histoires de l'Oncle Rémus, qui n'appartiennent qu'à lui, nous donnent juste envie de profiter de la vie, de savourer les choses les plus simples, les merveilles de la nature, et de ne jamais se laisser faire face aux personnes malveillantes. Chose amusante : les contes légendaires de l'Oncle Rémus, dépeints en version animée et permettant ainsi à Disney d'améliorer considérablement leur technique pour les "films d'animation à prises de vue réelles" (une grande première à l'époque), sont vécus par l'intrépide Jeannot en vrai. Le coquin petit garçon va en effet s'inspirer de la façon dont l'inénarrable Frère Lapin, le héros irremplaçable des contes succulents comme le soleil baignant notre peau de Rémus, fait face à ses nombreux problèmes dans son quotidien d'apparence paisible de prime abord. On nous fait ainsi comprendre qu'il y a bien des Frère Ours, pas méchants dans le fond mais qui se laissent abuser par les âmes les plus viles et profiteuses des Frère Renard, en ce bas monde. Retenez bien la leçon comme Jeannot, les enfants : montrez vous toujours audacieux, incurablement espiègles, cultivez votre âme d'enfant et ne laissez jamais la méchanceté et la violence gagner. Le fait que de telles graines soient implantées dans le c½ur des tout jeunes frères Favers dans le film, ce n'est pas normal. Que ce soit envers leur adorable chiot, qui m'a fait pousser des gémissements attendris à chacune de ses apparitions à l'écran, ou envers leur petite s½ur qui est l'incarnation même de la gentillesse, ils se montrent à chaque fois bien cruels et cela m'en a brisé le c½ur. La petite Ginny, tel est son nom, et ses deux idiots de frères ainsi que leurs parents, de touchantes braves gens, représentent la classe de la white trash, celle des blancs pauvres relayés à la même reconnaissance sociale ou presque que les noirs à l'époque (l'oeuvre Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur en parle très bien par ailleurs, de façon révoltante), qui est ici voisine de la richesse sudiste esclavagiste.

Et pourtant, le trio principal de ce film est constitué de trois enfants issus chacun de mondes différents : Johnny, richement vêtu telle une poupée de porcelaine et vivant dans un monde d'aisance ; Ginny, pauvre d'apparence mais riche du c½ur ; et enfin Toby, dont je n'ai pas encore parlé jusqu'à présent, le petit serviteur noir de Johnny/Jeannot. Le sourire de ce petit garçon est d'une luminosité sans pareille, il pourrait éclairer la face du monde. Malgré les écarts et préjugés sociaux, ces trois enfants sont des âmes s½urs évidentes. Ils forment à eux trois une famille de c½ur bouleversante et qui nous donne une belle leçon de tolérance et d'amitié rafraîchissante et tout ce qu'il y a de plus pure. Et avec l'Oncle Rémus en figure de grand-père de rêve qu'on voudrait écouter nous narrer de merveilleuses histoires et câliner toute la journée, le tableau idéal est complet. Quand je pense que la sortie du film a fait scandale en 1946 parce qu'on voyait sur l'affiche un homme noir tenant la main à deux enfants blancs et « qu'oh-mon-Dieu, quel message faisons-nous passer à nos enfants ? Qu'ils peuvent s'attacher à des gens de couleur et les regarder comme des modèles d'éducation ?! » Ce genre de propos m'éc½ure, purement et simplement, et j'aimerais dire à tous ces esprits étriqués et ignobles que Song of the South fait passer un sacré message, on ne peut plus clair : L'AMOUR N'A PAS DE COULEUR, NI DE VALEUR PÉCUNIAIRE, C'EST TOUT. L'AMOUR VIENT DU C¼UR ET EST, TOUT SIMPLEMENT. Aucune cruauté, jalousie, noirceur d'âme, de c½ur et de jugement ne peut être à la hauteur de ça. La superbe Alice, mère attentionnée de Johnny/Jeannot, autrefois si heureuse, rieuse et délicieuse petite enfant extrêmement proche de Rémus et désillusionnée par la vie d'adulte et la démence de son temps, l'apprendra à ses dépens. Elle m'a sincèrement fait de la peine, il ne faut pas la juger trop vite. Tout le monde fait des erreurs, et je sais de quoi je parle...

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à regarder Mélodie du Sud. Laissez vous emporter par l'air intemporel de Zip-A-Dee-Doo-Dah, une des chansons Disney les plus connues de son époque, et ce à juste titre. Cette musique a tout simplement un pouvoir magique qui ne pourra qu'opérer sur vos petites personnes et vous faire trouver votre petit coin de bonheur à vous, ce lieu qui réchauffe votre c½ur et illumine votre monde. Les autres chansons ne sont pas en reste et auront de quoi rajeunir votre âme et adoucir votre c½ur, et vous rappeler aussi les jours heureux. Rien que de les fredonner et vous sentirez alors que rien de mal ne peut vous arriver ! Je remercie Walt Disney du plus profond de mon c½ur pour cette autre pépite issue de ses studios et je ne manquerai pas de regarder dès à présent Danny le petit mouton noir, autre film d'animation en prises de vue réelles où l'on retrouve le duo de choc Bobby/Luana aka mes petits Johhny/Jeannot et Ginette (j'avais oublié de préciser le superbe prénom V.F. de cette belle enfant, lol)/Ginny chéris !

Nanette ♥

P.S. : Il semblerait que Mélodie du Sud ne soit plus disponible sur le site Disney HD. J'espère vivement me tromper car vous louperiez quelque chose, je vous le dis...

FICHE FILM : Mélodie du Sud
COUP DE FOUDRE ϟ aussi lumineux et inspirant que le sourire de Toby et que la bonté sans bornes d'Oncle Rémus !

✓ - Le message de tolérance véhiculé par le film : soyez toujours bienveillant les uns envers les autres et ils vous le rendront ! D'autres seront beaucoup plus bornés dans leur stupidité crasse mais, quoiqu'il arrive, restez toujours fidèle à vous-même !

✗ Huuuuum... Rien, à vrai dire ! La mélodie du Sud restera dans mon c½ur pour toujours et à jamais ! ♥♥

Source des images : disneyconceptsandstuff (tumblr), Why am I not in Disneyland ? (tumblr) .
Tags : Fiche film, Mélodie du Sud, Disney ♥, adaptation cinématographique, Livre, Joel Chandler Harris, Les Contes de l'Oncle Rémus, 1881, 1946, Harve Foster, Wilfred Jackson, Esclavage, Guerre de sécession, Fables, tolérance, James Baskett, Bobby Driscoll, Luana Patten, Glenn Leedy, Hattie McDaniel, Coup de foudre ♥, Zip-A-Dee-Doo-Dah
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#Posté le samedi 02 février 2019 16:20

Modifié le samedi 09 février 2019 15:54

FICHE FILM : Croc-Blanc

FICHE FILM : Croc-Blanc

AVENTURE | 2018 | ALEXANDRE ESPIGARES | AMÉRIQUE PROFONDE, ETAT SAUVAGE, ÉPOPÉE, NATURE, FILM D'ANIMATION, JACK LONDON | AVEC LES VOIX DE RAPHAËL PERSONNAZ, VIRGINIE EFIRA, DOMINIQUE PINON, PASCAL NOWAK...

➜ Croc-Blanc est un fier et courageux chien-loup. Après avoir grandi dans les espaces enneigés et hostiles du Grand Nord, il est recueilli par Castor-Gris et sa tribu indienne. Mais la méchanceté des hommes oblige Castor-Gris à céder l'animal à un homme cruel et malveillant. Sauvé par un couple juste et bon, Croc-Blanc apprendra à maîtriser son instinct sauvage et à devenir leur ami.
FICHE FILM : Croc-Blanc
ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler de l'adaptation cinématographique d'un roman de légende, d'une histoire intemporelle qui a su marquer toutes les générations : aujourd'hui, je vais vous parler de Croc-Blanc d'Alexandre Espigares. Mais tout d'abord, je tiens à sincèrement remercier le site lecteurs.com pour l'envoi de ce très beau blu-ray ainsi que pour ce très sympathique livret d'activités élaboré par les éditions Gallimard Jeunesse qui l'accompagnait. Je me suis grandement amusée à faire les petits jeux qui y étaient proposés, à lire les informations essentielles qu'il contient sur la vallée canadienne du Yukon et sur la fameuse ruée vers l'or et surtout, j'ai adoré faire le sublime coloriage du totem indien proposé à la toute fin. J'ai eu l'impression de retourner quinze ans en arrière et cela m'a fait un bien fou ! Sans plus attendre, passons à ce sublime film d'animation devant lequel j'ai passé un excellent moment. Attention, frissons et belles et grandes émotions garantis !

Ce qui m'a tout d'abord impressionnée et ce dès les premières minutes du long-métrage, c'est le lien saisissant entre le choix même de l'animation et les personnages. Je vous explique : dans ce dessin animé, les êtres humains sont représentés avec des traits anguleux, très froids, comme s'ils étaient des marionnettes ou des poupées de chiffon inanimées. Même les figures bienveillantes aux traits du visage plus doux et lumineux comme le Marshall Weedon Scott et sa femme Maggie ou les Indiens ont un petit côté angoissant dans la façon dont ils sont dessinés. On constate cependant un contraste évident entre la façon dont les méchantes gens tels que Beauty Smith, parfait exemple de la cruauté et de la cupidité humaines avec sa petitesse physique et morale, son côté malingre et sa malveillance inscrite sur sa face difforme, sont constamment dépeints dans l'obscurité des fight clubs pour chiens, et celle où les humains qui font des erreurs et ont peur de l'inconnu mais qui essayent néanmoins de se montrer ouverts d'esprit et généreux sont représentés de manière encourageante, baignés d'un halo de lumière.

Mais surtout, ce film d'animation est une ode à la nature avant toute chose. Celle-ci est dessinée avec des couleurs chatoyantes, vives et chaudes, là où la grande ville au bord du fleuve Klondike n'est que teintes de gris, de noir et de brun délavé. Cette représentation magnifique des grands espaces nous donne juste envie de renouer avec la nature, de retrouver le contact avec cette terre brute et cette beauté sauvage qui est incarnée par chaque arbre gigantesque, par chaque montagne à gravir, par chaque brin d'herbe de cette forêt verdoyante, enchanteresse, auréolée de lumière mais aussi extrêmement dangereuse. Le monde des animaux symbolise la liberté et la paix sans condition tandis que celui des humains représente la cupidité, l'appât du gain, l'oppression, la soumission, la violence et la discrimination, la cruauté envers les créatures de Dieu et envers Mère Nature, mais aussi envers ses semblables, envers la couleur de peau, envers tout ce qui est différent. J'ai trouvé que le film nous donnait à réfléchir sur tout ce que l'être humain a de bon ou de mauvais en lui. Sans être moralisateur, par simple évocation, le film invite les jeunes enfants comme les adultes à reconnaître ce qui est ou non moralement condamnable. Il y aura certains passages du film qui vous feront hérisser le poil d'indignation et de dégoût et d'autres qui feront juste fondre votre c½ur d'amour à l'état pur et de reconnaissance. À mes yeux, ce film d'animation saura vous toucher au plus profond de vous autant sur le fond que sur la forme. Les deux se marient à merveille afin de vous faire vivre une aventure extraordinaire, celle de Croc-Blanc, un animal d'exception aussi fidèle et protecteur qu'un chien, meilleur ami de l'Homme, et aussi libre comme l'air, fort et instinctif qu'un loup. Je vous mets au défi de ne pas craquer face à son adorable bouille de chiot absolument trop mignon ou face à sa trogne trop craquante de chien adulte. Cela me ramène à ce que je disais plus tôt sur le choix de l'animation : les êtres humains sont représentés comme étant des créatures inanimées, tandis les animaux comme le très attachant Croc-Blanc, sa sublime mère Kishé ou encore les loups affamés au regard de tueur sont dessinés avec des traits beaucoup plus doux, plus agréables à contempler pour les yeux, comme s'ils nous apparaissaient comme étant clairement vivants, habités par une âme véritable, vibrante et qui ne pourra que nous émouvoir. On s'identifie à leur situation, à leurs besoins, à leur incompréhension face au fait que les hommes empiètent progressivement sur leur territoire. On compatit face à leur souffrance, face à la soif d'émancipation et au besoin vital de retour à l'état sauvage de Croc-Blanc et cela nous amène à nous remettre sérieusement en question, au niveau de notre soi-disant humanité et de notre comportement concernant l'environnement qui nous entoure et la vie des autres êtres qui y habitent. Le film ne dure peut-être qu'une heure vingt mais c'est juste ce qu'il faut pour nous faire passer des messages justes, percutants, essentiels, qui vont droit jusqu'à leur cible. C'est clair et efficace et plus d'une semaine après mon visionnage du film d'Espigares, cela continue à cogiter dans ma petite caboche. En clair, ce film est important et je ne vous encouragerai jamais assez à le regarder si vous souhaitez allier l'utile à l'agréable.

Avant de conclure, je souhaitais juste consacrer un petit paragraphe à la musique composée par Bruno Coulais et interprétée par l'orchestre philharmonique du Luxembourg. J'ai tout simplement adoré cette bande soundtrack qui rythme à merveille le récit, qui mêle avec brio le grandiose de la musique classique aux sonorités et notamment aux percussions de la musique traditionnelle indienne, et cela se marie ainsi parfaitement aux immenses paysages de nature superbe et brute que l'on nous présente, aux différents moments forts de la vie de Croc-Blanc, que ce soit en tant que bébé chien téméraire dans la grande forêt, en tant que chien de traîneau solide comme le roc et rapide comme l'éclair de la tribu d'Indiens ou en tant que chien de combat esseulé aux mains de Beauty Smith dans la sombre et grande ville. La musique se fait alors tour à tour effrénée, entraînante, angoissante, mélancolique ou encore toute douce et apaisante lors des instants joyeux et source de sérénité que Croc-Blanc va vivre avec le couple Smith ou lors des premiers instants de sa vie, seul avec sa bien-aimée mère louve. En clair, j'ai été totalement emballée par la musique du film qui nous fait passer par de grands moments d'émotion. Quant au doublage français, je n'ai rien à redire là-dessus. Nous avons là un beau casting cinq étoiles avec de grands acteurs français, Virginie Efira, Raphaël Personnaz et Dominique Pinon, qui prêtent leurs voix aux trois personnages principaux. Le reste des doubleurs ont également des voix qui correspondent tout à fait aux personnages qui leur ont été attribués, on sent que le travail a été également soigné de ce côté-là avec des acteurs triés sur le volet et de très bons choix de doublage, de quoi donner d'autant plus de crédibilité et de souffle au récit. Pour moi, Croc-Blanc est un film de qualité sur tous les plans, cela va s'en dire.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à visionner Croc-Blanc au moins une fois, par simple curiosité. Je peux vous garantir que vous ne serez pas déçus ! Ce film d'animation superbement maîtrisé est selon moi un joli plaidoyer pour la nature, pour le droit des animaux d'être traités comme nos égaux, pour un respect écologique et moral de notre belle planète bleue et des êtres vivants qui la peuplent, qu'importe la couleur de leur peau (merci Pocahontas et L'air du vent). J'ajouterais à cela que Croc-Blanc est avant tout une adaptation très fidèle du livre d'origine, pour les souvenirs que j'en ai. En effet, ma lecture de ce grand classique signé Jack London remonte déjà à quelques années mais j'en ai néanmoins un souvenir extrêmement vivace dans ma mémoire de lectrice. En me plongeant dans ce roman, j'avais eu véritablement l'impression de sentir la terre humide et incultivée sous mes pieds, de sentir l'air pur du Grand Nord emplir mes poumons et son froid sec et revigorant me pénétrer jusqu'aux os. J'en étais presque prête à hurler à la lune moi aussi, tant je me sentais vivre cette histoire de quête de la liberté sauvage et d'identité animale auprès de Croc-Blanc. Eh bien, ce film m'a fait le même effet, m'a fait ressentir ces même sensations libératrices, qui donnent le sentiment authentique d'être en vie, de ne faire qu'un avec sa nature profonde, de renouer avec ses origines. Et, tout comme le chef-d'oeuvre de London, je ne suis pas prête de l'oublier non plus !

Nanette ♥

FICHE FILM : Croc-Blanc
★★★★★
Un très beau film d'animation qui mérite d'être vu et qui ne manquera pas de vous séduire !
Tags : Fiche film, Alexandre Espigares, Lecteurs.com, 2018, aventure, film d'animation, Amérique profonde, état sauvage, épopée, nature, Jack London, adaptation cinématographique, Raphael Personnaz, virginie efira, Dominique Pinon, Pascal Nowak, Très beau film ! ♥
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#Posté le samedi 05 janvier 2019 15:48

Modifié le dimanche 06 janvier 2019 10:03

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