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FICHE LECTURE : 20, allée de la danse - T14 : Sous les projecteurs

FICHE LECTURE : 20, allée de la danse - T14 : Sous les projecteurs
• AUTRICE : Elizabeth Barféty.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse - Roman d'apprentissage - Maturité - Amitié - Famille - Grandir - Découvertes - Expériences nouvelles - Cinéma - Rencontres - Doutes - Choix - Avenir - Tournage - Vocation - Dilemme - Caméras - Épanouissement - Envers du décor - Passion - Émerveillement - Confiance en soi...
• PAGES : 160.

Ma chronique du tome 13 : ici.

À l'École, les jeunes danseurs ne parlent que d'une chose : le tournage d'un film pour lequel le réalisateur va recruter des petits rats ! La plupart des rôles seront muets — et dansés bien sûr ! Mais il y a quand même des premiers rôles... et donc des auditions.
Colas les passe avec succès et décroche même le premier rôle ! Le tournage se déroule bien, et le garçon prend goût à la caméra. Très vite, un agent le remarque et lui propose de prendre en main sa carrière cinématographique, mais cela signifierait renoncer à l'École de danse...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du quatorzième tome d'une saga que j'affectionne tout particulièrement et qui plus est de plus en plus au fur et à mesure de sa publication. En effet, à chaque nouvelle parution d'un opus de 20 allée de la danse, l'excitation monte et mon amour débordant pour cette série livresque jeunesse et pour ses adorables personnages n'en fait que s'accroître. Je remercie pour cela du fond du c½ur les éditions Nathan ; merci de rallumer inlassablement et avec une efficacité sans failles cette flamme sacrée de l'enfance en moi et aussi de faire revivre ce rêve désormais fané, en réalité abandonné depuis belle lurette, de devenir danseuse un jour en me faisant me rendre à l'Opéra Garnier auprès de ma "bande de choc" qui me ressource et qui me remonte résolument le moral dès que je me plonge entre les pages de ces ravissants petits livres signés Elizabeth Barféty ! Juste MERCI. Sur ce, place à ma chronique littéraire sur ce nouveau volet des fabuleux aventures de nos petits rats qui se place cette fois-ci sous le signe des étoiles du septième art ! EEEEET... ACTION !

Vous l'aurez compris, comme l'indique le titre Sous les projecteurs, ce quatorzième tome se concentre sur le lien tout ce qu'il y a de plus ténu qui peut exister entre l'art de la danse et le milieu du cinéma et j'ai juste trouvé cela hyper intéressant et captivant de se pencher sur cette association artistique tout à fait pertinente à mes yeux car après tout, quand on danse, il est d'abord question d'incarner un rôle, de jouer un personnage et donc de devenir quelqu'un d'autre le temps d'une soirée de gala ou même d'un simple instant, le temps d'une simple mélodie aussi brève qu'intense. Un ballet comme peuvent en réaliser nos petits rats à longueur d'année, ça demande également un travail visuel et esthétique essentielle. Bref, à mes yeux, la danse et le cinéma peuvent tout à fait aller de concert, car les points communs entre les deux institutions sont plus nombreux qu'il n'y paraît de prime aborde, et ce roman nous le démontre bien. J'ajouterai en outre que la façon dont Elizabeth Barféty aborde ce sujet avec beaucoup de simplicité et de réalisme m'a vraiment convaincue et qu'il s'agit là selon moi d'une excellente porte d'entrée sur ces deux domaines aussi prestigieux que difficiles à véritablement appréhender mais je reviendrai un peu plus tard sur cet aspect-là de l'histoire en particulier. Je pense que le message est clairement passé : étant tout bonnement fascinée autant par la danse que par le cinéma de manière générale, je ne pouvais qu'être ravie à l'idée de suivre les folles péripéties de notre graine de star, dans le cas présent Colas, sous les feux de la rampe et je n'ai pas été déçue le moins du monde du contenu de ce tome lui étant consacré !

Justement, cela m'a fait vraiment plaisir que les projecteurs soient pour ainsi dire braqués sur Colas (avouez que je ne pouvais pas trouver meilleure expression !) avec ce tome-ci car, comme pour Maïna dans Le rêve américain, il s'agissait d'un personnage avec lequel je n'avais pas spécialement d'affinités, même si je le trouvais très mignon et amusant dans les deux titres précédents, voire même parfois un peu, pas mal enquiquinant dans Un pas de coté. In fine, j'ai encore plus aimé en apprendre plus à son propos que pour Maïna parce qu'avec cette dernière, je me doutais que le courant allait de suite bien passé une fois que j'en aurais découvert plus sur elle au vu de nos attitudes extrêmement similaires, tout en retenue et discrétion et avec cette farouche tendance à rester en retrait et à être prête à faire des concessions pour ceux que l'on aime. Et étant donné que Colas est une espèce de sacré boute-en-train au quotidien, le petit plaisantin de la bande en somme, toujours souriant et enjoué, sachant user de ses charmes de petit blondinet absolument mignon à croquer, tout ce qu'il y a de plus sociable et bavard mais ne manquant certainement pas de répondant et pouvant également se montrer assez cassant quand il le veut (je reconnais souvent user de ma voix de cette façon plus que de raison pour exprimer mes opinions aussi sombres que blessantes, j'essaye vraiment de faire attention à ce que je dis car cela ne se reprend pas mais des fois, c'est vraiment dur...), j'avais peur de ne pas suffisamment m'attacher à lui pour vouloir véritablement me sentir concernée par son avenir au sein de l'École de danse. Cependant, force est de constater que je me suis beaucoup identifiée à lui dans ce livre-ci en fin de compte. Je ne vais pas vous le cacher, je me suis surtout reconnue dans sa part beaucoup plus sombre de son être lumineux, à savoir son cruel manque de confiance en soi, ainsi que dans son besoin presque vital d'être rassuré, porté, flatté et vivement complimenté dans tout ce qu'il entreprend. Ce perpétuel sentiment de l'imposteur qui nous donne la vivace impression de ne pas être à notre place et d'être une moins-que-rien, je connais plus que bien, vous pouvez me croire. J'ai été extrêmement étonnée de me rendre compte que ce livre m'avait permis de me réconcilier avec mes vieux démons en quelque sorte, avec cette période bien précise de mon existence où je me sentais sombrer, où j'étais persuadée qu'absolument tout allait de travers alors qu'en réalité, tout n'était pas si catastrophique que cela et je ne prenais alors tout simplement pas la peine de me réjouir de mes quelques exploits et de mes progrès, même infimes, ni de savourer ces petites victoires pourtant si importantes que l'on obtient PETIT A PETIT. Je me permets d'écrire ces derniers mots en gras et en rouge souligné afin de pouvoir me rentrer ça dans le crâne une bonne fois pour toutes. Tout comme Colas dans Sous les projecteurs, j'ai appris au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue à me recentrer sur ce qui comptait vraiment, à porter un autre regard assurément plus indulgent et réfléchi sur mes nombreuses qualités qui surclassent mes éventuels défauts et à encore une fois, après ma lecture très enrichissante et libératrice du Rêve américain, à savoir m'écouter et ne pas être trop exigeante avec moi-même, à communiquer en disant notamment ce que j'avais sur le c½ur. C'est encore très dur pour moi de faire ainsi car j'ai toujours peur de déranger les autres et que mes sentiments, mes opinions ne leur plaisent pas, qu'ils n'aient pas envie d'entendre ce que j'ai à leur dire car cela bousculerait leur quotidien et leurs propres opinions pré-définies. Bref, je me pose toujours beaucoup trop de questions et il se trouve que Colas aussi. Peur de déranger, d'admettre ses faiblesses, de ne pas trouver sa voie, d'être couvert de honte à cause de ses sentiments négatifs et de son mal-être... Toutes ces thématiques nécessaires à aborder à un moment ou un autre sont traitées dans Sous les projecteurs. Tout n'est pas que glamour et paillettes dans cette intrigue in fine résolument terre-à-terre mais avec ses petits instants de pure féerie et de franche camaraderie aussi. L'exemple le plus flagrant que je puisse donner de ce dernier point, c'est le lien magnifique qui unit Colas et son grand frère Franz, déjà évoqué dans les tomes précédents, et plus particulièrement dans Un pas de côté si ma mémoire ne me joue pas des tours. Bref, j'étais extrêmement heureuse que la relation fraternelle de Colas et Franz ait été mise en avant comme elle le méritait dans ce tome-ci car, très sincèrement, ces deux-là m'ont autant fait rire aux éclats qu'ils ont su m'attendrir et m'inspirer à être plus chaleureuse et ouverte à la nouveauté et à la discussion. Le chemin sera encore long avant que je me sente totalement épanouie au sein de ce drôle de monde mais je suis bien décidée à faire des efforts et je remercie infiniment Elizabeth Barféty d'avoir su m'encourager à devenir une meilleure version de moi-même grâce à ce livre !

Dernier gros point fort de ce roman à souligner et que j'avais commencé à mentionner précédemment dans cette critique livresque, c'est le fait qu'Elizabeth Barféty ne cherche à aucun moment à idéaliser l'univers de la danse ou celui de l'acting. En effet, elle nous en dépeint autant les superbes et merveilleux avantages que les grands inconvénients, elle nous montre la réalité telle qu'elle est dans les deux cas, à la fois magique, grisante, insoutenable et extrêmement dure aussi par périodes. En clair, elle ne prend pas son lectorat principal, autrement dit les enfants, pour des jambons et ça, c'est grandement appréciable !

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à laisser sa chance à ce roman, ainsi qu'à l'ensemble de la saga 20, allée de la danse, qui se déguste telle une succulente petite douceur nappée de sucre glace assis dans un salon de thé aux apaisantes couleurs pastel. Oui, c'est très précis et assez bizarre comme comparaison, mais c'est cette image-là en particulier que m'évoque cette délicieuse série livresque jeunesse qui est très honnêtement en train de devenir pour moi une véritable madeleine de Proust dont on ne se lasse pas et qui fait franchement du bien au c½ur et à l'esprit. Vous en prendrez bien un bout, vous aussi ? Votre quatre-quart (oui, c'est bon, vous avez compris que j'étais un estomac sur pattes depuis longtemps maintenant...) de gloire vous attend ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Elizabeth Barféty, 20 allée de la Danse, Tome 14, 2019, Littérature française, Jeunesse, Danse, roman d'apprentissage, maturité, amitié, Famille ♥, grandir, découvertes, expériences nouvelles, cinéma, rencontres, doutes, choix, avenir, tournage, vocation, dilemme, caméras, épanouissement, envers du décor, passion, émerveillement, Confiance en soi, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 31 août 2019 04:33

Modifié le samedi 31 août 2019 09:38

FICHE LECTURE : Les Carnets de Cerise - T1 à 5 (intégrale)

FICHE LECTURE : Les Carnets de Cerise - T1 à 5 (intégrale)
• SCÉNARISTE : Joris Chamblain.
• ILLUSTRATRICE : Aurélie Neyret.
• ANNÉE : 2012, 2013, 2014, 2016, 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Bande dessinée, enfance, espièglerie, culot, audace, enquête, peinture, aventure, détective et romancière en herbe, passion, curiosité, secrets, mensonges, mystère, péripéties, amitié, famille, relation mère/fille, grandir, s'épanouir, rêves, animaux, gentillesse, bonté, générosité, humanité, tendresse, entraide, espoir, miracles, exploits, suspens, animaux, évasion, émerveillement, beauté des choses qui nous entourent, magie du quotidien, nature, saisons, éveil de conscience, sentiments, émotions, deuil, absence, introspection, nostalgie, pardon...
• PAGES : 408.

Résumé du tome 1 : « Il était une fois...

Quand j'étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour, j'avais un journal intime, il commencerait comme ça.

Il était une fois... ben moi, Cerise !

J'ai dix ans et demi et mon rêve, c'est de devenir romancière. Mon truc à moi pour raconter les histoires, c'est d'observer les gens, imaginer leur vie, leurs secrets.

On a tous un secret enfoui que l'on ne dit pas, qui fait de nous ce que nous sommes... En ce moment, avec les copines, on observe quelqu'un de vraiment mystérieux... »

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la saga des Carnets de Cerise. Avant toute chose, je dois vous avouer que, des bandes dessinées, je n'en lis pas souvent, faute de temps à y consacrer (je privilégie toujours ou presque les romans dans mes envies lecture) et faute de n'en avoir généralement aucune dans ma PAL aussi. Je sais, c'est fort regrettable. Mais tout récemment, ou plutôt il y a un an et demi au vu de mon retard colossal dans la rédaction de cette chronique, j'ai dévoré intégralité de cette série de bandes dessinées fabuleuses que sont Les Carnets de Cerise et j'en ai juste eu les larmes aux yeux et le c½ur palpitant tout du long. Je vous avertis d'avance : cette intégrale n'est constituée que de cinq tomes seulement alors pas d'excuses et je veux que vous me l'ajoutiez fissa à votre wishlist, c'est un ordre (c'est décidément l'hôpital qui se fout de la charité, mais bon...)-! Désormais, permettez-moi de vous introduire au monde absolument magnifique, chaleureux, plein de vie et de couleurs douces (on remercie pour tout cela Aurélie Neyret, dont les dessins sont juste é-pous-tou-flants ♥ J'en reste encore sans voix rien que d'y repenser) de l'adorable et résolument curieuse Cerise. Vous me suivez ?

Dans l'univers de la jeune et toute mignonne Cerise, peintures, mystère, poésie, tendresse, amour et belles rencontres (non, ceci n'est pas une pub pour Meetic, rassurez-vous !) vous attendent. Autrement dit, tout un programme qui a pour objectif de vous bouleverser et de vous faire grandir et mûrir, et ce peu importe votre âge, comme cela va être le cas pour la plus si petite Cerise au fil de ces cinq magnifiques tomes. En effet, le désir insatiable de cette dernière, en véritable petite romancière dans l'âme qu'elle est déjà à son jeune âge, de découvrir les secrets qui pèsent sur les habitants de son charmant petit village dans un premier temps en échafaudant des stratagèmes délirants pour percer à jour les mystères autour des personnages que nous allons croiser en cours de route va donner naissance à des amitiés profondément touchantes et sincères et à des révélations juste à couper le souffle. Même si l'on peut trouver notre inoubliable héroïne un peu trop fouineuse et cachottière par moments, comme a tendance à le penser sa maman contrariée (et souvent à raison !), il n'empêche que Cerise va véritablement sauver de leur torpeur et de leurs étouffants regrets les personnes à qui elle invente d'incroyables histoires de tourments et de passion en les contemplant depuis sa fenêtre. Et la plupart du temps, la réalité va se révéler plus extraordinaire et émotionnellement intense et poignante que la fiction que Cerise peut se faire dans sa tête au fur et à mesure de l'avancée de ses trépidantes enquêtes.

C'est simple : à chaque fin de tome, je me retrouvais avec le c½ur qui battait la chamade, les yeux qui picotent et un authentique sourire fendant mon visage en deux. Il faut dire que celui peint sur la frimousse de Cerise est si solaire ! La candeur, l'optimisme et la détermination farouche à aider les autres à aller de l'avant de cette protagoniste unique en son genre nous donne tout bonnement le coup de fouet (entre sites de rencontres et sado-masochisme, on est bien avec cette chronique - vous ne trouvez pas ?) nécessaire pour prendre les rênes de notre destin en main et affronter comme il se doit les nombreux démons qui peuvent nous hanter. Partir à l'aventure avec l'espiègle Cerise, que ce soit dans les méandres de la somptueuse forêt bordant son splendide petit hameau dont elle est indubitablement une invitée de marque, dans les recoins saisissants de sa ravissante bibliothèque municipale, entre les murs d'un spectaculaire manoir hanté ou en haut d'une majestueuse falaise surplombant la mer, cela fait toujours l'effet d'ouvrir un cadeau de Noël... en mille fois plus magique et enchanteur. On se sent le compagnon privilégié d'une petite fille pas comme les autres à laquelle on s'attache instantanément et qu'on n'a plus envie de quitter quand il est temps de se dire au revoir. En clair, un tome des Carnets de Cerise, c'est un pur délice de tous les instants !

Néanmoins, aussi formidable et ingénieuse soit-elle, heureusement que Cerise peut compter également sur ses deux meilleures amies de toujours (enfin, c'est tout comme), à savoir la compréhensive et patiente Lindsey et la tout-feu tout-flammes et franche Erika pour l'accompagner dans ses petits (grands) délires de mystères non élucidés qui s'avèrent in fine tout ce qu'il y a de plus réels. Certes, Cerise va sans le vouloir leur faire du mal à force de cachotteries et de négligence afin de pouvoir aller jusqu'au bout de ses périlleuses enquêtes menées généralement de façon pas très orthodoxe. Mais malgré cela, Lindsey et Erika resteront toujours à ses côtés pour la soutenir dans ses folies qui finiront par payer, tels deux piliers inébranlables dont on aurait tous bien besoin dans notre vie de tous les jours afin que nos épaules ne s'affaissent pas sous le poids colossal du fardeau écrasant que constitue notre passé entre autres. Car, même si Cerise n'est encore qu'une toute jeune enfant, elle a déjà des traumatismes qui sommeillent en depuis longtemps en elle et des blessures béantes qui se dévoilent petit à petit pour nous offrir un final magistral et extrêmement poignant à cette saga de BDs juste incontournables. Préparez vos mouchoirs, vous en aurez probablement besoin plus que jamais !

Pour conclure, je dirais que c'est cela qui m'a le plus scotchée avec Les Carnets de Cerise : ce crescendo de la souffrance et de l'amertume d'une toute jeune enfant au c½ur si innocent et généreux qui cache bien des cicatrices et des blessures qui saignent encore, presque imperceptible jusqu'au moment fatidique de l'explosion d'un chagrin enfoui tout au fond d'un petit être aux souvenirs bienheureux entachés de tristesse. C'est seulement à ce moment-là que l'on se rend compte qu'à l'instar des personnes profondément émouvantes et magnifiques que Cerise a aidé tout au long de son histoire singulière et d'une beauté sans nom, elle aussi a besoin qu'on lui panse la plaie béante qui pèse sur son c½ur et sur son âme d'enfant meurtrie et encore sous le choc d'un événement de son passé qui ne passe pas (et cela se comprend parfaitement). Cette révélation foudroyante, celles qui s'en suivent et l'épanchement du c½ur de notre petite Cerise, l'apaisement de son esprit aussi malicieux que tourmenté, ça a été la cerise sur le gâteau à mes yeux, et cette célèbre expression (qui donne aussi très faim, veuillez me pardonner) ne pouvait pas être mieux appropriée qu'ici. En effet, Les Carnets de Cerise, c'est un véritable régal, un tourbillon d'émotions qui vous emporte puis qui vous repose sacrément ébranlé sur la terre plus si ferme que ça après avoir vécu une telle aventure humaine. Personnellement, en refermant le dernier tome, en en arrivant à la toute dernière page, ultime pierre à l'édifice de ce que je considère d'ores et déjà comme un monument de la bande dessinée jeunesse française, j'ai véritablement senti une page, ou plutôt tout un chapitre entier, se tourner dans mon petit c½ur sensible, ainsi qu'un saisissant sentiment de libération et d'amour à l'état pur m'envelopper. Je remercie pour cela infiniment Joris Chamblain et Aurélie Neyret. Merci pour ce petit bijou que sont Les Carnets de Cerise, juste MERCI ! COUP DE FOUDRE ϟ Les aventures de Cerise m'ont touchée en plein c½ur ! Je suis séduite !

Nanette ♥

✓ - La douceur, la tendresse, l'incomparable et indescriptible beauté qui se dégagent de chaque planche. Quand dessins et scénario se marient aussi bien pour créer une telle symbiose, une telle magnificence à eux deux, c'est selon moi juste du grand art ! Un immense BRAVO !
- Les personnages, profondément humains et inoubliables. Ils se sont faits à coup sûr une place dans mon c½ur vibrant d'amour débordant pour eux ainsi que dans ma mémoire !


✗ - NADA, NIET, NIENTE ! Allez lire fissa cette série de BDs, que diable !
Tags : Fiche Lecture, Les Carnets de Cerise, Tome 1 ♥, Tome 2 ♥, Tome 3 ♥, Tome 4 ♥, Tome 5 ♥, Intégrale, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Collection métamorphose, Soleil Productions, 2012, 2013, 2014, 2016, 2017, France, Jeunesse, Bande dessinée, enfance, espièglerie, culot, audace, enquête, peinture, aventure, détective et romancière en herbe, passion, curiosité, secrets, mensonges, mystère, péripéties, amitié, famille, relation mère/fille, grandir, s'épanouir, rêves, animaux, gentillesse, bonté, générosité, humanité, tendresse, entraide, espoir, miracles, exploits, suspens, évasion, émerveillement, beauté des choses qui nous entourent, magie du quotidien, nature, saisons, éveil de conscience, sentiments, émotions, deuil, absence, introspection, nostalgie, pardon, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 19 août 2019 17:21

Modifié le dimanche 25 août 2019 10:27

FICHE LECTURE : 21 printemps comme un million d'années

FICHE LECTURE : 21 printemps comme un million d'années

• AUTRICE : Camille Brissot.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young adult.
• THÈMES : Amitié - Maladie - Deuil - Souvenirs - Hôpital - Combat - Courage - Leçon de vie - Espoir - Espièglerie - Spontanéité - Bonheur - Émerveillement - Personne extraordinaire - Beauté du quotidien - Complicité - Partage - Humour - Aller de l'avant - Prendre des risques - Grandir - S'épanouir...
• PAGES : 221.

Que feriez-vous si vous appreniez qu'il vous reste peu de temps à vivre ? Le nouveau roman young adult de Camille Brissot.

Victor et Juliette. Amis depuis toujours, ils se connaissent par c½ur. Elle fait tellement partie de sa vie qu'elle habite presque chez lui, il sait décrypter le moindre de ses éclats d'humeur, bons ou mauvais. Car Juliette est difficile à saisir, toujours en mouvement. Elle est capable de partir seule au bord de l'océan sur un coup de tête, et de revenir comme si de rien n'était, avec ses secrets. Elle vit intensément, sans penser à l'après, et Victor la suit, l'attend, prêt à la rattraper si elle trébuche. Cette histoire, Victor la raconte à une bande de filles très jeunes qui l'écoutent les yeux écarquillés. Elles ont connu Juliette à l'hôpital et veulent tout savoir de celle qui sera à jamais leur héroïne...

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un livre au titre juste magnifique (n'êtes-vous pas d'accord avec moi ?) et qui promettait de l'être tout autant, j'ai nommé 21 printemps comme un million d'années de Camille Brissot. Je remercie infiniment les éditions Syros pour l'envoi de ce merveilleux roman que j'ai trouvé pour ma part tout bonnement bouleversant et inoubliable !

Pour commencer, un aspect de l'intrigue qui m'a énormément plu, c'est sa narration, singulière et émouvante : l'histoire nous est contée de façon fragmentée, le récit reposant sur la seule mémoire de Victor, le protagoniste principal masculin. L'autrice laisse ainsi la parole à l'un de ses personnages centraux et cela rend le témoignage de ce dernier d'autant plus touchant, crédible et authentique car il nous le livre avec ses propres mots, sa propre façon de s'exprimer et de se souvenir, avec ses nombreuses hésitations et trous noirs. On a l'impression de l'avoir véritablement en face de nous, ce jeune homme encore fortement ébranlé par la tornade qui est passée dans sa vie et qui en est ressortie tout aussi vite et, me concernant, j'ai littéralement bu ses paroles pleines de souffrance mais aussi de sagesse et de vérité. Les pages défilent sans que l'on ait le temps de bien réaliser ce qui nous arrive. Ce roman est juste percutant, saisissant, transcendant. Il regorge de vitalité et d'espoir. Au vu de sa couverture digne d'une nuit étoilée, j'aime à le comparer à une étoile filante. On ne prend véritablement conscience de sa beauté et de sa force que quand on le referme. Il produit sur nous un effet résolument foudroyant et marquant.

Pour ce qui est des personnages, impossible de ne pas ressentir une profonde empathie, un puissant lien de connivence envers eux. Au fond, ces deux jeunes adultes que sont Victor et Juliette pourraient être n'importe qui, de la famille, des amis, des connaissances, voire nous-même. Ils nous ressemblent de façon intrinsèque et c'est ce qui rend notre identification avec eux deux si aisée et possible. De nombreux aspects de leur personnalité et de leur existence respective nous correspondent et correspondent également au quotidien de tout un chacun, ce qui nous permet de nous sentir beaucoup plus proches d'eux, comme s'ils étaient tangibles, palpables, comme si l'on avait traversé toutes les épreuves qu'ils doivent surmonter au fil des réminiscences de Victor à leur côté. Personnellement, je me suis autant reconnue en Juliette qu'en Victor. L'une est une Héroïne avec un grand H qui sait savourer la magnificence de chaque petit instant, une véritable boule d'énergie, aussi étincelante et époustouflante que les feux d'artifices, explosions de couleurs, de sons et de lumières qu'elle chérit inconditionnellement - et on a beau savoir dès le départ ce qu'il est advenu d'elle, elle brille par sa présence, elle est le c½ur battant de ce roman ; l'autre est un jeune homme tourmenté, prêt à tous les sacrifices pour ceux qu'il aime, loyal, dévoué, en clair le parfait confident, calme, serein et à l'écoute pour un petit bout de femme au tempérament de feu et à la malice incorrigible incapable de se poser, menant une vie à cent à l'heure et relevant tous les défis qu'elle croise sur sa route tumultueuse. Cependant, ils ont autant besoin l'un que de l'autre et je dirais même que celui de Victor à l'égard de Juliette est viscéral. Notre narrateur, contrairement à sa meilleure amie qui lui est si chère, a en effet justement beaucoup de mal à prendre des risques, à aller de l'avant, à placer ses rêves et ses envies avant ceux des autres. Ce personnage craintif face à l'incertitude déroutante de l'existence et à l'abnégation sans failles m'a profondément ému dans sa fragilité et dans son combat de tous les jours contre le chagrin dévorant et la mélancolie écrasante qui menacent de le submerger. Le soleil et la lune en somme, parfaitement assortis, qui nous éblouissent instantanément. Et, si jamais vous laissez sa chance à ce livre, vous pourrez constater que cela vaut pour l'ensemble du microcosme qui évolue autour d'eux deux. Tous les personnages de ce livre, et je dis bien TOUS, entrent dans notre c½ur sans préambule pour ne plus jamais en ressortir. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne pas vous gâcher la très agréable et renversante surprise que fut pour moi 21 printemps comme un million d'années mais, pour avoir conseillé ce roman à une amie qui était en panne de lecture depuis des lustres (j'exagère à peine), celui-ci a été pour elle une véritable révélation, LE livre qui lui a fait retrouver le goût de lire et de s'émerveiller des plus petites choses que nous pouvons rencontrer au cours de nos vies. Et rien ne peut me faire plus plaisir en tant que lectrice et blogueuse passionnée que d'avoir su conseiller le bon livre à la bonne personne, d'avoir été l'élément déclencheur d'un moment de pure magie, même atrocement éphémère comme dans le cas présent, pour quelqu'un. J'espère sincèrement que Juliette, Victor et tous les bons comme mauvais moments qu'ils ont partagés ensemble et avec leurs proches sauront vous toucher en plein c½ur et vous rappeler à quel point la vie et ce qu'elle a à nous offrir est précieuse.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger dans la lecture de ce roman pétri d'humanité et extrêmement inspirant. Il est certes court mais je peux vous assurer que son impact sur quiconque l'ouvre et le laisse lui conter son histoire est d'une puissance sans égale, je suis là pour en témoigner. 21 printemps comme un million d'années nous donne une magnifique leçon d'amitié et d'amour de la vie et de ses grands mystères, de ses instants de grâce, de ses petits miracles qui changent tout qui restera gravée dans ma mémoire à tout jamais. Je suis extrêmement contente et reconnaissante aux éditions Syros d'avoir pu découvrir avec ce titre la plume pétillante et lumineuse, assurément accrocheuse et entraînante, fascinante de Camille Brissot qui, je peux vous le garantir, est une autrice à suivre de très près. Pour ma part, c'est ce que je compte bien faire et, en attendant le prochain coup d'éclat de cette jeune écrivaine française de grand talent, je vais me blottir dans le souvenir indélébile et somptueux que ce roman m'a donné afin de ressentir encore l'empreinte si réconfortante et bienveillante, positive qu'il a laissé sur moi. ★★★★★

Nanette ♥

« Mais c'est quoi, le temps, au fond ? Est-ce qu'on en profite plus quand on en a moins? Et pourquoi est-ce qu'on a l'impression que c'est un contenant vide, un truc qu'on doit absolument remplir pour qu'il prenne de la valeur ? Est-ce qu'il n'est pas précieux par nature ? Une heure à réfléchir, allongée dans son lit, ça vaudrait moins qu'une heure à boire des cocktails sur le pont d'un yacht ? »
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Syros, Littérature française, 2019, Camille Brissot, Young adult, Amitié ♥, Maladie, deuil, Souvenirs... ♥, Hôpital, combat, courage, Leçon de vie ❤, Espoir..♥, espièglerie, spontanéité, bonheur, émerveillement, Personne extraordinaire, beauté du quotidien, Complicité ♥, partage, humour, aller de l'avant, prendre des risques, grandir, s'épanouir, Excellente lecture !
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#Posté le jeudi 01 août 2019 11:11

Modifié le vendredi 02 août 2019 08:17

FICHE FILM : Goodbye Christopher Robin

FICHE FILM : Goodbye Christopher Robin

BIOPIC | 2017 | SIMON CURTIS | HISTOIRE VRAIE, DRAME, ENFANCE, TRAUMATISME, ANGLETERRE, ACTE D'ÉCRITURE, RENOUVEAU, POPULARITÉ, WINNIE L'OURSON, ANIMAUX, ÉMERVEILLEMENT, INNOCENCE, ESPOIR, ESPIÈGLERIE, CHAGRIN, PARDON | 2H01 | AVEC DOMHNALL GLEESON, MARGOT ROBBIE, KELLY MACDONALD, WILL TILSON...

➜ La relation entre A. A. Milne, le créateur de Winnie l'Ourson, et son fils Christopher Robin, dont les jouets ont inspiré le monde magique du personnage.

ஜ MON AVIS :

Quel film, mais quel film... J'étais surexcitée à l'idée de le voir, car Winnie l'Ourson et moi, c'est une grande histoire d'amour depuis... toujours. J'étais donc impatiente de découvrir l'origine de ce petit ourson adorable au t-shirt rouge qui adore manger du miel et se promener dans la forêt des rêves bleus au côté de ses nombreux amis animaux et d'un petit garçon bien particulier. D'ailleurs, c'est plus son histoire à lui qu'on va suivre, celle de ce petit enfant non pas d'encre et de papier comme Jean-Christophe (qui s'appelle Christopher Robin en V.O., d'où l'ambiguïté qui se crée pour ce qui est de distinguer le vrai petit garçon de celui des histoires pour enfants), mais un de chair et de sang, Christopher Robin, de son vrai nom d'enfant Billy Moon, qui va subir bien trop tôt et sans l'avoir demandé la pression de la célébrité, alors qu'il souhaitait juste être un petit garçon comme les autres, sans qu'on lui vole ses jouets bien aimés et qu'on s'approprie sa vie. Je dirais que ce film m'a véritablement bouleversée, et qu'il est certain que je ne verrai plus jamais Winnie l'Ourson, l'Ours Edward pour son véritable propriétaire, de la même façon, même si je ne cesserai jamais de l'aimer aussi fort qu'avant. Quand on voit ce film, tout ce qui se passe dans Winnie l'Ourson a une symbolique encore plus forte. A commencer par ce lieu anthologique où se passe toutes les belles aventures de Winnie, la forêt des rêves bleus. Un lieu qui permet à tous les enfants et adultes du monde de s'évader, d'être enclin à la rêverie, au doux bonheur et à l'innocence. Un lieu en réalité bien réel qui, pendant un long week-end, aura fait le bonheur d'un père d'apparence froid et distant, brisé de l'intérieur par les horreurs de la guerre et incapable de reprendre sa vie de dramaturge comique là où il l'avait laissé, incarné avec brio par un Domhnall Gleeson plus vulnérable, à fleur de peau et authentique que jamais (cet acteur ne cessera jamais de m'étonner) et celui d'un fils, un petit garçon espiègle, plein de joie de vivre, curieux de tout, adorable en tout point (merci à la merveilleuse bouille de Will Tilston, qui ira loin dans sa toute jeune carrière d'acteur, j'en suis convaincue), qui veut simplement que son père si doué avec les mots lui invente une histoire pour lui. Une histoire qui va être donnée comme un cadeau au reste du monde, un cadeau rempli d'amour, d'espoir, d'allégresse, de tolérance, d'amitié éternelle, et de soleil, mais aussi un sacrifice de la part de Christopher Robin qui a tant souffert de sa "notoriété". Malgré toutes les souffrances et le chagrin causés par la publication des albums d'A.A.Milne, je suis heureuse que le film se finisse sur cette image : que Winnie, avant toute chose, est un symbole de l'enfant qui continue à vivre en nous, malgré les traumatismes, les guerres, la peur, la solitude, la cruauté et la Bêtise de l'être humain. Il y aura toujours un petit ourson et son ami humain pour vous rappeler que, oui, vous êtes important, oui, vous êtes plus fort et intelligent que vous ne le pensez, que vos différences font ce que vous êtes, et qu'il y aura toujours une place pour vous dans les rêves et dans le c½ur de quelqu'un. Je remercie sincèrement les producteurs, le réalisateur, les scénaristes, les acteurs, les monteurs, bref toute l'équipe de ce film d'avoir permis que celui-ci existe, vraiment, du fond du c½ur, un immense merci. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Goodbye Christopher Robin, Biopic, 2017, Simon Curtis, Histoire vraie, drame, enfance, traumatisme, Angleterre, acte d'écriture, renouveau, popularité, Winnie L'Ourson ♥., animaux, émerveillement, innocence, espoir, espiéglerie, chagrin, pardon, Domhnall Gleeson, Margot Robbie, Kelly Macdonald, Will Tilson, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 22 juillet 2019 15:09

Modifié le mercredi 24 juillet 2019 05:50

FICHE LECTURE : Dysfonctionnelle

FICHE LECTURE : Dysfonctionnelle

• AUTRICE : Axl Cendres.
• ANNÉE : 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Famille, problèmes, traumatisme, guerre, démon, solidarité, entraide, combat, discrimination, préjugés, jugement, amour, drame, religion, judaïsme, christianisme, musique, art, émerveillement, survie, peur, angoisse, famille interraciale, nombreuse, unie, humour, fierté, Kabylie, Pologne, héritage, reconstruction, espoir, lycée, grandir, temps qui passe, générations, complicité, indignation, manifestations, lutte pour la justice, différences sociales, tolérance,...
• PAGES : 305.

Fidèle, alias Fifi, alias Bouboule, grandit dans une famille dysfonctionnelle ; Papa enchaîne les allers-retours en prison, Maman à l'asile.

Mais malgré le quotidien difficile, Fidèle vit des moments de joie, entourée de ses six frères et s½urs aux personnalités fortes et aux prénoms panachés : Alyson, JR, Dalida, Jésus... Cette tribu un peu foldingue demeure « Au Bout Du Monde », le bar à tocards que tient le père dans Belleville, théâtre de leurs pleurs et de leurs rires.

À l'adolescence, la découverte de son « intelligence précoce » va mener Fidèle à « l'autre » bout du monde : un lycée des beaux quartiers où les élèves se nomment Apolline, Eléonore ou Augustin, et regardent de haut son perfecto, ses manières de chat de gouttière et ses tee-shirts Nirvana.

Mais c'est aussi là que l'attend l'amour, le vrai, celui qui forme, transforme... celui qui sauve.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un roman déjanté mais aussi profondément juste et touchant, j'ai nommé Dysfonctionnelle de l'autrice Axl Cendres. Tout d'abord, je tiens à remercier infiniment la superbe Audrey de la chaîne booktube Le Souffle des Mots de m'avoir fait découvrir ce titre fabuleux. J'ai passé un moment de lecture absolument inoubliable et palpitant et c'est entre autres grâce à elle, donc merci. Déjà, en dehors du fait que l'avis d'Audrey sur ce roman était dithyrambique et donc extrêmement alléchant, j'ai été d'emblée attirée par cette couverture au style très rétro. Pour vous, elle ne paye peut-être pas de mine mais pour ma part, je lui trouve un petit charme irrésistible. Déjà parce que le jaune, c'est la vie, et celui-là est particulièrement tape-à-l'½il, tout ce que j'aime. D'autre part, cette vieille télévision provenant tout droit des années soixante-dix, en plus d'être un objet de collection que je trouve tout à fait stupéfiant et fascinant (Anaïs, amatrice de vieilles brocantes, bonjour), a un écran particulièrement hypnotisant - la faute à cette spirale digne des yeux terriblement captivants d'un Kaa qui vous susurre tendrement à l'oreille : « Aie confiance... ». Pour ma part, j'ai accordé ma confiance les yeux fermés à ce livre, et je ne le regrette pas !

Il faut dire que l'emblème de la télévision à la spirale infernale était bien choisi pour orner la couverture, et cela pour plusieurs raisons. En premier lieu, la construction du roman est assez particulière. Au vu du résumé, je m'attendais à ce que l'on suive la vie de notre héroïne, Fidèle aka Fifi, de façon toute linéaire, avec une chronologie ininterrompue de sa naissance jusqu'à l'âge adulte, sans avoir d'idée précise d'où son récit de vie s'arrêterait. Or, le roman débute avec Fidèle, vingt ans et quelques et toutes ses dents (ok, cette blague est nulle...), à laquelle le père fait une révélation des plus inattendues et tonitruantes, alors que la famille vient juste de réchapper à un événement qui avait bouleversé leur quotidien tous ensemble, lequel nous sera expliqué par le biais d'un flashback. Par la suite, nous aurons le droit à la fameuse tranche de vie dont je parlais plus haut et qui va s'étirer jusqu'à ce dit moment. Puis nous aurons le droit à l'après, soit la vie qui continue malgré tous les obstacles qui se seront dressés sur le chemin de la famille Benamoud menant au bonheur, à la stabilité et à la sérénité. J'ai in fine beaucoup aimé le fait que la structure narrative même du roman soit à l'image des personnages principaux et de leurs interactions entre eux : dysfonctionnelle. Cela peut surprendre et dérouter au début, on peut se sentir confus et avoir la sensation de ne pas s'y retrouver, mais on trouve vite le pli car la famille Benamoud a plus d'un tour dans son sac face aux vicissitudes de l'existence, et nous aussi.

J'ai également adoré le fait que l'histoire nous soit narrée à travers les yeux de Fidèle. En tant que narratrice interne, subjective, notre héroïne ne sait pas ce qui se passe dans la tête des membres de toute sa petite tribu chaotique, et ce n'est pas plus mal au fond. J'ai trouvé que cela rendait le récit plus authentique et plus proche de nous, plus spontané en somme. Fidèle a des opinions bien tranchées sur un certain nombre de sujets et peut se montrer parfois fortement virulente mais c'est ce qui rend son histoire plus vivante à nos yeux. Notre héroïne ne mâche pas ses mots et nous raconte l'aventure rocambolesque de sa vie avec une sincérité qui nous va droit au c½ur. Elle ne nous épargne rien, ni les moments de liesse au bar familial autour d'un bon match de foot (tout l'intérêt d'avoir une télévision à disposition !) à chanter du Johnny en fin de soirée pour conclure ce moment tout ce qu'il y a de plus convivial dignement (et je peux vous assurer que « Quoi, ma gueule ? » vous restera en tête bien longtemps après votre lecture, cette chanson me hante encore d'ailleurs....), ni les moments d'angoisse, d'incertitude et de désarroi que sa famille va devoir injustement traverser. Cette façon que Fidèle a de nous prendre à témoin de tout ce que son petit monde a dû surmonter, comme si nous lecteurs, nous étions les confidents privilégiés de ses joies comme de ses peines et de sa colère, cela m'a donné l'impression de faire véritablement partie de cette famille haute en couleurs, complètement barge mais indéniablement attachante et touchante, qui va en voir des vertes et des pas mûres mais qui va rester unie jusqu'au bout, malgré les drames qui vont la toucher, malgré les épreuves de toute sortes qu'elle va devoir endurer et les conflits qui vont diviser ses membres. Malgré tout cela, malgré la souffrance qui n'a jamais cessé de s'accumuler, Fidèle ne s'est quant à elle jamais détournée de ce beau désordre, bien au contraire. Elle a toujours été là, la colonne vertébrale de la famille, celle qui la maintient debout et qui relie les uns avec les autres, le pont qui surplombe le gouffre de la honte et du mépris.

Vous l'aurez compris, j'ai profondément aimé le personnage de Fidèle, une enfant brute de pomme, adorable, compatissante et qui ne manque pas d'humour qui va devenir en grandissant une jeune femme remarquable, plus réfléchie et consciente de tout ce qui se passe autour d'elle, bien plus lucide et rodée face à cette société bien sombre qui comporte de nombreuses failles et dysfonctionnements, elle aussi. L'une des leçons que j'ai retenue de ce livre, une évidence que l'autrice a bien fait de souligner dans son récit, c'est que rien n'est ni tout blanc ni tout noir, que ce soit les situations ou les personnes qui nous entourent. On possède tous en nous une dualité, une part d'ombre et de lumière. Nous avons tous une manière de fonctionner complexe, qui nous empêche d'être classés systématiquement dans des cases, notamment celles des "méchants" ou des "gentils". La vie est dysfonctionnelle à sa façon, rien ne se passe jamais véritablement comme prévu, rien n'est tout rose, tout gris, tout noir ou parfaitement convenable. L'être humain et son humanité sont l'incarnation même de ce dysfonctionnement. Tout est imparfait en nous : notre comportement, nos réactions, nos actes, nos pensées, notre personnalité souvent bourrée de défauts. Nous sommes des êtres imparfaits par essence. Cela veut-il dire pour autant que nous sommes condamnables, indignes d'être aimés, que nous avons désespérément besoin d'être réparés ? Oui et non, d'après ce que j'ai compris dans ce roman.

En effet, si on analyse chacun des personnages de ce récit, aucun n'a un caractère irréprochable, et tous ont fait des erreurs qu'ils regrettent amèrement, qu'ils l'admettent ouvertement ou non. Fidèle elle-même n'est pas un modèle à suivre à la lettre, même si elle est résolument celle qui fait le plus d'efforts pour changer les choses, qui ne se permet jamais de juger quiconque quoiqu'il puisse advenir, et qui est, à ce titre, le personnage le plus inspirant du récit. En effet, Fidèle va à un moment donné se laisser ronger par son manque de confiance en elle, par sa peur de plonger dans l'inconnu et de briser les barrières et préjugés sociaux. Elle va se réfugier dans sa zone de confort, le bar miteux et bruyant de son père, sans accepter l'idée que des personnes extérieures à cet univers "sale", aux pratiques peu orthodoxes et tapageur puissent considérer que cet endroit comme aucun autre soit un véritable palace du c½ur et non une simple attraction de foire. Elle va se laisser enfermer par ses origines ethniques et sociales, par sa peur du rejet et de la discrimination, et cela se comprend. Ce sont des réactions humaines que de se laisser écraser par l'oppression d'une façon de penser dominante et par les crimes innommables que des hommes qui n'en méritent pas le nom ont commis par le passé. Par exemple, la mère de Fidèle, Natacha, est une rescapée polonaise des camps de concentration qui a vécu un véritable traumatisme étant enfant qui lui colle désormais à la peau. Depuis, elle s'est convaincue qu'elle était fautive, que sa simple existence en tant que juive a suffi à provoquer le courroux des bourreaux nazis (ce qui est vrai, et incompréhensible aussi) et que cela était justifié (rien ne justifiera jamais un tel crime contre l'humanité et une haine aussi dévastatrice). D'où le fait qu'elle se réfugie dans la religion catholique comme si c'était cela qui allait la sauver de son propre "péché originel", au point d'être persuadée qu'un de ses enfants est la réincarnation de Jésus Christ, ou plutôt le véritable messie venu sur Terre pour tout nous délivrer du malin qui se cache en nous. Est-ce de sa faute d'être telle une poupée au mécanisme cassé ? Absolument pas, et Fidèle (encore une autre révélation de cette foi que la mère de famille n'a pas choisie) le sait pertinemment. On ne peut qu'être saisi et tout chamboulé face à cette mère qui ne peut pas assurer convenablement son rôle maternel auprès de ses enfants à cause de son esprit détraqué par les horreurs innommables de véritables monstres de la réalité mais qui n'a pas besoin de parler pour leur montrer à quel point elle les aime. Et tous le lui rendent au centuple et le lui démontrent bien. Axl Cendres m'a fait vivre de merveilleux instants de grâce au beau milieu de ce joyeux bazar aussi savoureux qu'un pot entier de Nutella qu'est ce roman, et je l'en remercie grandement. Les moments entre Fidèle et à sa mère ou entre cette dernière et l'ensemble de ses enfants font partie de ceux-là.

Le personnage qui est sûrement le plus représentatif de ce que j'énonçais plus tôt, concernant les imperfections et le dilemme moral, c'est le père de Fidèle. Immigré kabyle, si ce dernier mène habilement la barque de l'entreprise familiale qu'est Le bout du monde ou un bar qui a une véritable identité et un certain cachet (tout dépend de vos standards ; personnellement, Je goûte bien l'ambiance « Viens faire un p'tit tour à la maison »), il n'a cependant jamais véritablement réussi à s'intégrer dans un pays certes de libertés mais où la couleur de peau est révélatrice de "beaucoup de choses" aux yeux de personnes à la façon de penser guindée et rétrograde. Le fait qu'il soit un kleptomane notoire ne l'aide pas beaucoup à donner une image rassurante de lui. Et pourtant, des qualités cachée sous ses apparences de gros dur à la "gâchette facile", il en a : il aime sa femme plus que tout, leur histoire est un superbe conte de fées passé au filtre de la dureté de l'existence ; il a un c½ur en or et apporte un vrai havre de paix (enfin, façon de parler) à ses clients esseulés ; enfin, ses enfants sont la prunelle de ses yeux et la fierté de sa vie, et une fois encore, le silence parle de lui-même, les gestes d'affection et de complicité du quotidien font le reste. La famille Benamoud est très pudique en matière d'épanchements de sentiments, contrairement à ce que l'on pourrait croire. Et pourtant, durant tout le récit, on se sent inondés par cet amour qui nous dépasse, qui nous dévore, qui nous enveloppe et qui nous fait profondément du bien au c½ur.

Vous verrez qu'une fois que vous aurez pris vos marques au Bout du monde, vous ne voudrez plus en repartir. Comment pourrait-on vivre sans la délicieuse nourriture de Zaza, l'adorable grand-mère au français approximatif irrésistible et au sourire toujours avenant, plein d'espoir et de douceur ? Sans l'Ave Maria qui s'échappe de la chambre de Natacha et qui nous apaise instantanément, nous en mettant les larmes aux yeux par la même occasion ? Sans les cris de révolte de Maryline, l'insurgée qui se fait la porte-parole du pauvre et de l'opprimé, qui se battrait bec et ongles pour vos droits et votre bonheur ? Sans la gentillesse incarnée qu'est Allison (« C'est ma copine à moi ! » - GG si vous avez la référence), l'hypersensible qu'on a juste envie de prendre dans nos bras et de protéger de toute la noirceur d'un monde qui n'est pas assez bien pour elle ? Sans les « Ça ne se fait pas ! » outrés de Dalida, une vraie princesse dans l'âme avec une attitude de diva qui a certainement dû être échangée à la naissance ? Sans les petits coups de poings vaillants du petit Grégorio, un petit garçon brisé par l'anormalité de ses deux parents et qui ressent envers l'existence une rage inassouvie ? Sans les techniques de drague absolument ridicules de JR (« Dallaaaaas, ton univers impitoyableeeeeuh... » Humhum), le tombeur de ses dames qui ne manque jamais de nous faire rire un bon coup ? Sans les repas en famille qui finissent toujours par des tâches de partout sur les vêtements (je me suis sentie moins seule) et une bouche barbouillée de bonheur d'avoir si bien mangé ? Heureusement que Jésus nous absout, je vous le dis, moi... Oui, le Bout du Monde est un endroit qui a sa magie qui lui est propre et, une fois embarqué dans cette belle et heureuse pagaille, on en est complètement imprégnés à la fin.

Pour conclure, je pense que vous l'aurez compris, Dysfonctionnelle a été une superbe lecture, bourrée d'émotions fortes, vraies, qui nous submergent et qui ne nous quittent jamais vraiment, même bien après que le livre ait été refermé. Ce sont les émotions de la vraie vie, des émotions complexes, dont on voudrait bien se débarrasser des fois mais qui nous définissent et qui nous font vibrer. Comme je pense que je n'en finirai jamais avec les remerciements, je remercie du fond du c½ur Axl Cendres pour la belle leçon de vie et de tolérance (je n'en dis pas plus, je ne voudrais pas vous gâcher la magnifique surprise que j'ai eue) qu'elle nous donne. On devrait tous en prendre sérieusement de la graine ! Qui plus est, sa plume acérée, piquante, d'une franchise imparable, dépeint de façon très juste et pertinente avec toutes les couleurs qui nous constituent la beauté du quotidien. Elle m'a tout simplement séduite et je suis d'ores et déjà impatiente de la retrouver dans d'autres ½uvres de cette autrice. Lire un autre de ses romans, c'est une merveilleuse résolution pour l'année 2019 je trouve ! Je remercie également la famille Benamoud pour m'avoir ouvert la porte de leur petit chez-eux. Ils n'ont peut-être pas beaucoup d'argent, leur famille a été brisée par de nombreux événements mais c'est une famille quand même. Une famille qui se serre les coudes, qui parvient toujours à se relever, même quand elle croit toucher le fond et qui est composée de personnes lumineuses qui vous changent une vie et votre vision du monde, assurément ! Alors, vous chanterez bien un petit morceau de Johnny avec nous, non-?

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Dysfonctionnelle
★★★★★
C'est un 5/5 pour la famille Benhamoud, dont le « Bout Du Monde » mériterait sérieusement de figurer au guide Michelin ! En même temps, cet endroit ne peut être classé car il est tout simplement unique en son genre ! Je m'y sens tout à fait comme chez moi ♥

« A toutes les familles dysfonctionnelles qui ne marchent pas "comme il faut" mais qui tiennent debout quand même. »
- Dédicace de l'auteur en début de livre.
Tags : Fiche Lecture, Sarbacane, Dysfonctionnelle, Axl Cendres, 2017, Contemporain, Famille, problèmes, traumatisme, guerre, démon, solidarité, entraide, combat, discrimination, préjugés, jugement, amour, drame, religion, judaïsme, christianisme, musique, art, émerveillement, survie, peur, angoisse, famille interraciale, nombreuse, unie, humour, fierté, Kabylie, Pologne, héritage, reconstruction, espoir, lycée, grandir, temps qui passe, générations, complicité, indignation, manifestations, lutte pour la justice, différences sociales, tolérance, Excellente lecture !
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#Posté le mercredi 28 novembre 2018 10:32

Modifié le lundi 14 janvier 2019 18:07

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