Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Plus d'actions ▼
  • Offrir un cadeau
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 43 892 Visites
  • 5 045 Kiffs
  • 23 427 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • drame
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • noirceur
  • service de presse

430 archives

  • FICHE LECTURE : Je t'aime jusqu'au bout du monde
  • FICHE LECTURE : Les AutresMondes de Tara Duncan - T1 : La Danse de la Licorne
  • FICHE LECTURE : 100% Bio - T5 : Cléopâtre vue par une ado
  • FICHE LECTURE : Gardiens des Cités Perdues - T1
  • FICHE LECTURE : Miguel, dauphin rebelle

647 fans

  • Emma-Rberts
  • LokiPoki
  • BeautyGirlsCosmetics
  • lempire-du-feu
  • lolo-cine-2020-21

382 sources

  • ProdigalS0n
  • ianninasource
  • Caitriona-Balfe
  • ChloeMoretz
  • lempire-du-feu

Son morceau préféré

In Your Eyes

Jouer The Weeknd In Your Eyes

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

12 articles taggés héritage

Rechercher tous les articles taggés héritage

FICHE LECTURE : Demain est un autre jour

FICHE LECTURE : Demain est un autre jour
• TITRE V.O. : The Life List.
• AUTRICE : Lori Nelson Spielman.
• ANNÉE : 2013 (ETATS-UNIS ; FRANCE).
• GENRE(S) : Romance, contemporain.
• THÈMES : Amour - Amitié - Famille - Deuil - Recommencement - Relation mère/fille - Changer sa vie - Nouveau départ - Suspens - Retrouvailles - Secrets - Héritage - Rêves - Espoir - Humour...
• PAGES : 441.

Qu'avez-vous fait de vos rêves de jeunesse ?

Brett Bohlinger, elle, a un an pour le découvrir. Pensant hériter de l'empire cosmétique familial à la mort de sa mère, elle apprend que cette dernière, qui avait pour elle de tout autres projets, ne lui a légué qu'un vieux bout de papier: la liste de tout ce que Brett voulait vivre quand elle avait 14 ans. Si elle veut toucher sa part, la jeune femme doit réaliser chaque objectif de cette life list.

Enseigner ? Aucune envie. Un bébé ? Andrew, son petit ami, n'en veut pas. Tomber amoureuse ? C'est déjà fait, grâce à Andrew. A moins que...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un roman qui attendait depuis belle lurette que je le lise dans ma PAL gargantuesque, j'ai nommé Demain est un autre jour par Lori Nelson Spielman.

Très sincèrement, je ne saurais pas vous dire quand j'ai acheté ce livre. Peut-être début 2016. Autrement dit, il a dû sagement patienter pendant plus de quatre ans pour qu'in fine... Je le dévore en moins de deux jours. Je regrette tellement de l'avoir laissé prendre la poussière ainsi alors qu'il vaut en réalité bien plus que ça. J'appréhendais le moment où il faudrait que je le commence car il avait fait l'événement au moment de sa parution et généralement, je déteste laisser sa chance à tout ce qui fait le buzz ; ça me donne la sensation d'être un vulgaire mouton de Panurge (pardon pour les moutons de Panurge) qui suit bêtement le mouvement. Eh bien parfois, faire comme tout le monde, ça a du bon !

... Même si la mère de notre personnage principal, elle, dirait probablement le contraire. En parlant d'elle, Elizabeth est une figure maternelle solaire (à l'image de ma maman d'amour qui porte le même prénom qu'elle, un signe, certainement) qui, malgré le fait qu'elle soit malheureusement passée dans l'au-delà, ne cesse jamais de darder de ses rayons. Pourtant, je n'étais pas tout à fait d'accord avec sa façon de penser au début du récit. Je me demandais de quel droit osait-elle chambouler l'existence de son unique fille en lui imposant un ultimatum des plus ridicules ? Le concept de la life list qu'elle défend, passe encore ; j'approuve même totalement. Il faut prendre le taureau par les cornes et faire de ses rêves une réalité tout au long de notre existence, en y allant pas à pas, à notre rythme. Mais réaliser des objectifs tels qu'avoir un bébé ou tomber amoureux en un an, comme s'il suffisait de claquer des doigts pour que cela nous tombe tout cuit dans le bec pile au bon moment, et qui plus est simplement sous peine de ne pas pouvoir obtenir notre héritage, cela me semblait tout ce qu'il y a de plus improbable, pour ne pas dire impossible. Ce n'était purement et simplement pas crédible à mes yeux et j'avais également peur que l'intrigue tombe dans tous les clichés possibles de la romance feel good où tout se termine bien à la façon conte de fées moderne.

Vous l'aurez sans doute compris, avant même de découvrir cette histoire par moi-même, je m'étais déjà permise de la juger et de la prendre pour tout ce qu'elle n'était pas, à savoir une intrigue décousue, sans âme, sans une once de cohérence comme on voit des centaines. En réalité, tout s'imbrique parfaitement dans ce récit. À partir du moment où Brett va vouloir suivre les dernières volontés de sa mère, tout ou presque va s'enchainer tel un effet boule de neige, de la façon la plus naturelle et évidente qui soit, sans qu'elle ni le lecteur ne s'en rende véritablement compte. Son quotidien changeant va la porter et c'est bien là au fond que la vie fonctionne, à la façon d'un cours d'eau qui ne cesse jamais de s'écouler. Là où nous avons notre mot à dire dans cette affaire, c'est concernant la rapidité et la manière dont nous souhaitons descendre ce cours d'eau, avec quoi et qui. Toute cette métaphore sur l'or bleu qui coule inlassablement pour vous dire qu'au fur et à mesure que j'avançais dans ma quête de la clé du bonheur au côté de Brett, je comprenais enfin le magnifique et vibrant message, la pléthore de messages fondamentaux qu'Elizabeth, la maman fictive qui incarne l'amour de toutes les mamounes du monde, et Lori, l'autrice qui écrit avec son coeur et sa tête pleine de rêves, tentaient de me faire passer. Il n'est jamais trop tard, rien n'est écrit à l'avance, rien n'est immuable et la vie a toujours un atout dans sa manche, elle n'aura de cesse de nous surprendre, même lorsque nous sommes intimement convaincus du contraire. Le coeur a ses raisons que la raison ignore, sûrement l'un des proverbes les plus connus mais les moins bien compris et appliqués alors qu'avec Demain est un autre jour, cela m'a semblé clair comme de l'eau de roche. Certaines personnes et activités ne sont pas faites pour nous alors qu'elles auraient en apparence tout pour nous satisfaire. Ne jamais se contenter de ce que l'on croit être bon pour nous mais suivre les battements ardents de notre coeur qui ne se trompe jamais. Mais la moralité qui m'a le plus marquée dans cette histoire, c'est la suivante : on ne peut pas résoudre tous les mystères de notre existence. On peut être capables de réparer certains de nos actes manqués mais l'on ne peut avoir une emprise sur tout et sur tout le monde. Certaines choses peuvent échapper à notre contrôle et l'on aura beau redoubler d'efforts pour régler la situation, nous ne serons jamais à l'abri d'échecs parfois inévitables. Certaines histoires ne se terminent pas bien mais l'on peut les conclure avec la saveur douce-amère d'un citron mal pressé que l'on aura pas totalement réussi à transformer en limonade si l'on s'en donne les moyens. Mieux vaut cela à la sensation écrasante du regret et de l'abandon.

Pour conclure, je ne peux que chaleureusement vous recommander la lecture de cet ouvrage qui, malgré quelques menus défauts que j'ai choisi de ne pas expliciter ici et qui m'ont empêché d'avoir un authentique coup de c½ur, s'est révélé être une découverte diantrement surprenante et irradiant de bonnes ondes. J'aime à dire que Demain est un autre jour a fini par m'apprivoiser à la façon du Petit Prince avec son renard bien-aimé. D'indubitablement sceptique, je suis parvenue petit à petit à abaisser mes barrières et à me laisser séduire par une histoire et des protagonistes qui ont résolument de quoi nous faire fondre ! En clair, il s'agit là d'un roman empreint d'humanité et de sagesse que je suis fière de posséder ! ★★★★★

Nanette ♥

« Tu es le cadeau qu'on ne se lasse pas de recevoir. »
Tags : Fiche lecture, éditions Pocket, Demain est un autre jour, Lori Nelson Spielman, 2013, Littérature américaine, romance, Contemporain, Amour ♥., amitié, Famille ♥, Deuil, Recommencement ♥, relation mère/fille, changer sa vie, nouveau départ, suspens, retrouvailles, secrets, héritage, rêves, espoir, humour, Excellente lecture !
​ 6 | 80 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.242.55) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 21 juillet 2020 08:07

Modifié le lundi 27 juillet 2020 10:04

FICHE LECTURE : Hôtel Castellana

FICHE LECTURE : Hôtel Castellana
• TITRE V.O. : The Fountains of Silence.
• AUTRICE : Ruta Sepetys.
• ANNÉE : 2019 (ETATS-UNIS) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman historique.
• THÈMES : Espagne - Années 50 - Politique - Dictature - Guerre civile - Omerta - Peur - Menace - Mystère - Secrets - Suspens - Famille - Richesse - Adolescence - Passage à l'âge adulte - Maturité - Origines - Deuil - Souffrance - Chagrin - Passé - Injustice - Solitude - Rencontres décisives - Amitié - Soutien - Entraide - Photographie - Héritage - Élever sa voix - Liens indestructibles - Gentillesse - Générosité - Humanité - Espoir - Amour...
• PAGES : 592.

Madrid, été 1957. Passionné de photographie, Daniel Matheson, 18 ans, découvre l'Espagne à travers l'objectif de son appareil. Il loge au quartier général de la haute société américaine : l'hôtel Castellana, où travaille la mystérieuse Ana Torres Moreno. À mesure qu'ils se rapprochent, Ana lui révèle un pays où la dictature fait régner la peur et l'oppression, hanté par de terribles secrets...

Romance poignante et trajectoires tourmentées au c½ur du régime franquiste, par l'autrice du best-seller Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'Hôtel Castellana signé Ruta Sepetys. Cette autrice faisant assurément partie de mes valeurs sûres, il me tardait de retrouver sa somptueuse plume avec ce roman paru une fois de plus aux éditions Gallimard Jeunesse. Et ces retrouvailles tant espérées furent des plus émouvantes, je puis vous le garantir...

Ce livre, c'est tout d'abord l'authentique chaleur de l'Espagne, qui se décline d'ores et déjà dans les séduisants tons jaunes et bruns de sa splendide couverture. C'est aussi l'indéniable beauté de sa langue, de sa culture, de son architecture. Bien que je ne sois jamais allée à l'Hôtel Castellana et que je ne pourrai malheureusement jamais m'y rendre "pour de vrai", Ruta Sepetys a rendu ce fastueux vestige du passé tout ce qu'il y a de plus vivant à mes yeux. En lisant cet ouvrage, je voyais en effet devant moi toute la magnificence de cet établissement de luxe des années cinquante mêlant habilement dans ses fondations folklore madrilène et volupté américaine. Je me sentais irrésistiblement attirée par cet endroit autant que j'en étais profondément dégoûtée. L'Hôtel Castellana, aussi beau et grandiose soit-il, était avant tout le symbole d'une politique américaine fermant les yeux face à la cruauté d'un régime totalitaire injuste et injustifié qu'elle a aidé à sa manière à perpétrer par le biais d'un soutien économique considérable qui se traduisait notamment en une mise en tourisme toute particulière de l'Espagne par les grands magnats de l'hôtellerie américaine - l'Hôtel Castellana ne se prénommait pas le Castellana Hilton pour rien. L'American Dream a donné naissance au Spanish Dream, à l'envie impérieuse de "s'acheter un château en Espagne" comme le dit l'expression bien connue. Un rêve qui s'est bâti sur les os enfouis et le sang d'un peuple oppressé et dont la souffrance a été passée pendant des décennies sous silence, jusqu'à la mort du bourreau, du plus redouté et ignoble de tous les matadors.

Hôtel Castellana, ce sont aussi des personnages inoubliables. Daniel, Ana. Rafa, Fuga. Ben, Nick. Carlitos, Miguel. Julia, Antonio, Puri. Leur petite histoire extrêmement sombre et éprouvante rejoint la grande, d'autant plus sanglante, violente et ténébreuse, avec un brio tel que j'ai senti ma présence de ces formidables protagonistes à mes côtés au fil des pages comme s'ils étaient littéralement extirpés de leurs chapitres d'encre et de papier pour prendre véritablement chaire. Pour ma part, j'ai été particulièrement émue par la relation qui se tisse petit à petit entre Daniel et Ana, deux êtres exceptionnels qui ne sont résolument pas à leur place et dont les âmes et les c½urs se répondent d'instinct. J'ai été immensément touchée par la sensibilité de Daniel, sa gentillesse, sa vision du monde indéniablement singulière et mature. En tant que photographe amateur et passionné de grand talent, il parvient à transcender les apparences, à percevoir la véritable nature des choses et des êtres, à laisser transparaître leur identité, leur essence intrinsèque sur papier glacé. Il m'a purement et simplement fascinée, je suis tombée folle amoureuse de son ouverture d'esprit, de son sincère respect envers la vie et les opinions des autres, de son sens de la justice, de sa générosité, de sa sagesse. Quant à Ana, cette toute jeune femme m'a tout bonnement éblouie. Elle fait preuve tout au long de l'intrigue d'un courage et d'une résilience à toute épreuve. Lumineuse, audacieuse, d'une intelligence éblouissante, sa fraîcheur et sa franchise m'ont indubitablement transportée. Ces deux-là sont sans conteste les deux soleils du récit, les astres autour desquels les personnages et les événements évoluent. Pour être tout à fait honnête, chaque personnage de ce livre aura su me subjuguer et me marquer de façon indélébile - mention spéciale à Rafael, mon petit rayon de soleil personnel (il est à moi, PAS TOUCHE, haha), ainsi qu'à Fuga dont le destin et les motivations m'ont ébranlée plus que mesure.

Enfin, Hôtel Castellana, c'est avant toute chose un arrière-plan historique soigneusement élaboré qui ne manquera pas de faire bouillir le sang dans vos veines. Personnellement, je ne connaissais de la guerre civile espagnole et de la dictature de Franco que ce que le déchirant tableau Guernica de Picasso a bien voulu nous en dévoiler, et ce que cette peinture nous apprend était déjà bien assez lourd à encaisser. Avec Hôtel Castellana, j'ai pu considérablement m'enrichir à ce sujet fort douloureux et toutes les informations que j'ai pu assimiler m'ont tout bonnement assommée. S'il y a bien un sentiment que vous ressentirez au cours de votre lecture de cet ouvrage, et qui ne cessera de croître au fur et à mesure que les pages se tournent, ce sera de l'indignation, une colère sourde qui prendra de plus en plus d'ampleur à la façon des exclamations tonitruantes que l'on peut entendre à la fin d'une corrida. Je ne vous cache pas que cela me démangeait parfois de balancer le bouquin à l'autre bout de la pièce tant ce que j'y apprenais m'horrifiait. La position de la femme dans l'Espagne de Franco, la façon dont l'on honore les morts au combat des deux camps au cours de la guerre civile, l'enlèvement et le trafic d'enfants de républicains, tout cela me donnait la nausée et me mettait hors de moi. Comment a-t-on l'idée de faire souffrir son peuple à ce point, d'ainsi le torturer physiquement et psychologiquement, par seul souci de détenir le pouvoir ? Et de cautionner cela pour ce qui est des pays collaborateurs... ? Franchement, cela dépasse tout simplement mon entendement. Vous l'aurez compris, si jamais vous prenez une chambre à l'Hôtel Castellana à l'instar de la famille Matheson, préparez vous à en repartir le c½ur serré et l'estomac sur les talons.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Hôtel Castellana. Encore une fois, Ruta Sepetys a frappé fort avec un roman poignant, désarmant, qui nous dresse un portrait tout ce qu'il y a de plus complet et passionnant de l'Espagne sous la dictature de Franco par le biais de photographies, de déclarations diplomatiques et d'une intrigue rondement bien menée et tout bonnement captivante qui ne manquera pas de vous soulever le c½ur et de vous transpercer l'âme. Le seul petit bémol que j'ai pu relever, c'est la conclusion du roman, assez abrupte à mon goût. Après, cela équivaut carrément à du pinaillage dans le sens où j'aurais simplement voulu rester plus longtemps avec mes chouchous Daniel et Ana et recroiser sur ma route d'autres personnages bien aimés. En réalité, je comprends tout à fait pourquoi l'autrice a décidé de s'en arrêter là et surtout sur ces mots profondément marquants, d'une justesse infinie. Au fond, le roman ne pouvait pas finir autrement, je le reconnais. En clair, un livre intense qui témoigne bien de tout l'amour que l'autrice porte pour l'Espagne et l'importance que cette dernière accorde à la véracité historique, à ce colossal héritage du passé qui se transmet de génération en génération et qui ne doit certainement pas être ignoré et encore moins oublié. Moi en tout cas, je ne suis assurément pas prête d'oublier ce roman et je continuerai à suivre les parutions de Ruta Sepetys de très près, n'en doutez point. COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥

« Nous sommes plus belles avec la bouche fermée. »
Tags : Fiche lecture, Hôtel Castellana, Editions Gallimard Jeunesse, Ruta Sepetys, 2019, 2020, Littérature américaine, Roman historique, Espagne, Années 50, Politique, Dictature, Guerre civile, omerta, peur, menace, mystère, secrets, suspens, famille, richesse, adolescence, passage à l'âge adulte, maturité, origines, deuil, souffrance, chagrin, passé, injustice, solitude, rencontres décisives, amitié, soutien, entraide, photographie, héritage, élever sa voix, liens indestructibles, gentillesse, générosité, humanité, espoir, amour, coup de coeur ♥
​ 5 | 37 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.242.55) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 31 mai 2020 15:15

Modifié le dimanche 31 mai 2020 15:52

FICHE LECTURE : La redoutable veuve Mozart

FICHE LECTURE : La redoutable veuve Mozart
• AUTRICE : Isabelle Duquesnoy.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Roman.
• THÈMES : Mozart - Musique - Veuvage - Testament - Récit de vie - Courage - Détermination - Héritage - Postérité - Injustice - Amour - Relation filiale - Exigence - Désarroi - Combativité - Portrait de femme...
• PAGES : 348.

1791, Wolfgang Mozart meurt. Accablée de tristesse mais surtout de dettes, Constanze Mozart ne se laisse pas abattre et décide de travailler à la prospérité de l'oeuvre de l'artiste. Elle se révèle alors une femme de poigne et, dans cette quête de reconnaissance et d'argent, rien ne semble l'arrêter.
Pour rembourser les créanciers, elle commence par vendre, à la hâte, les compositions de Mozart. Elle réquisitionne un de ses anciens élèves pour terminer le Requiem inachevé. Elle rebaptise son plus jeune fils Wolfgang Mozart II et le force à monter sur scène. L'enfant n'est pas doué en musique, mais qu'importe ! Il se ridiculise, vit mal l'entêtement de sa mère...
Enfin, pour s'assurer une situation, elle se remarie avec un diplomate danois qui ne partage jamais son lit et risque la peine de mort pour ses m½urs sexuelles.
Elle vécut ainsi 51 ans après la mort du compositeur, pendant lesquels elle inventa le système de propriété intellectuelle, créa un festival dédié à Mozart, érigea des monuments et remit la musique de son défunt mari au goût du jour. Un portrait de femme romanesque, d'une grande modernité.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de La redoutable veuve Mozart d'Isabelle Duquesnoy, livre qui m'a gracieusement été envoyé à l'occasion de la dernière Masse critique organisée par l'équipe du site littéraire Babelio que je remercie infiniment pour leur gentillesse, leur confiance et leur générosité. Pour être tout à fait franche, La redoutable veuve Mozart faisait partie d'une sélection de quatre/cinq titres pour lesquels je désirais fortement tenter ma chance (ce que j'ai fait, vous vous en doutez -je n'écrirais pas cet article sinon), incapable que j'étais de choisir spécifiquement l'un d'entre entre eux tant ils m'attiraient tous de façon équitable mais in fine, je suis bien contente que d'avoir été retenue pour recevoir celui-là en particulier ! Explications !

Pour commencer, il était important, pour ne pas dire capital, pour moi de lire ce roman dont j'ai découvert l'existence grâce à Babelio soit dit en passant (encore merci du fond du c½ur pour tout !), tout simplement parce qu'il traite de la figure historique injustement méconnue qu'est Constanze Mozart, Stanzi pour les intimes et surtout pour son Wolfie bien aimé. En effet, quand on pense à ce dernier, on pense à sa musique majestueuse, prodigieuse, tout bonnement inouïe ; à ses frasques, ses dettes et à sa personnalité hors normes aussi, ou encore à ses premiers émois ardents pour la s½ur aînée de Constanze, la belle et insaisissable Aloysia, mais jamais à Stanzi, femme de l'ombre pourtant essentielle à la vie de Mozart et encore plus à sa postérité. Moi même en prenant connaissance de l'existence de ce titre, je me suis rendue compte que je ne savais pratiquement rien sur Constanze et que jusqu'à présent, cela m'importait fort peu. Quelle erreur cela a été ! J'ai in fine bien fait d'écouter mon instinct en me disant lors des inscriptions à cette Masse critique qu'il était grand temps que je laisse Constanze me raconter son histoire, ces 51 années vécues sans Mozart à ses côtés et la laisser me dévoiler qui elle était réellement. Et je ne regrette absolument pas ma décision.

Je suis effectivement indéniablement tombée amoureuse de Constanze. Elle peut paraître extrêmement rude et sévère de prime abord, mais quelle passion, quelle ardeur, quelle détermination, quel courage inarrêtable ! Elle est bien loin de l'image du second choix qui se terre dans le silence et qui vit toute son existence durant dans l'ombre d'un mari volage et tout ce qu'il y a de plus dépensier. Certes, Isabelle Duquesnoy ne nie pas la réalité désastreuse et les complications malencontreuses qu'a pu connaître notre jeune et flamboyant couple mais elle n'en extrait que l'essentiel, à savoir l'amour véritable qui unissait le maestro et celle qui a fini par devenir son authentique muse et s½ur d'âme, pour d'autant mieux le sublimer.

En donnant de sa plume et de son savoir intarissable et méticuleux sur le sujet qu'elle traite afin de permettre à Constanze de véritablement s'exprimer entre les lignes de son récit, indubitable testament d'une mère aimante, dévouée et féroce, redoutable pour reprendre le parfait adjectif du titre, Isabelle Duquesnoy rend un splendide et mémorable hommage à celle grâce à qui l'on peut aujourd'hui encore se délecter des mélodies immortelles, incomparables à aucune autre, de celui qui fut probablement le plus grand compositeur de son temps, voire de toute l'Histoire de la musique. Une chose est sûre, l'on doit à la figure historique bafouée et pourtant remarquable qu'est Constanze le cadeau inestimable qui fut fait à l'ensemble de l'Humanité des partitions jouées et célébrées depuis désormais des générations et des générations signées Mozart. En clair, je ne peux que chaudement vous recommander ce roman, écrit d'une main de maître par une autrice dont la délicatesse, l'intelligence et la bouleversante et transcendante vivacité me laissent à l'heure où je rédige cet article encore sans voix. COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La redoutable veuve Mozart, Isabelle Duquesnoy, 2019, Littérature française, Roman, Mozart, Musique ♫, Veuvage, Testament, Récit de vie, Courage, détermination, héritage, postérité, injustice, amour, relation filiale, exigence, désarroi, combativité, portrait de femme, coup de coeur ♥
​ 6 | 8 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.242.55) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 11 octobre 2019 16:21

Modifié le mardi 15 octobre 2019 03:59

FICHE LECTURE : 100% Bio - T4 : Mozart, vu par une ado (et par son chat !)

FICHE LECTURE : 100% Bio - T4 : Mozart, vu par une ado (et par son chat !)
Source image : Poulpe Fictions.

• AUTEUR : Tristan Pichard.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Biographie, musique classique, passion, Mozart, adolescence, famille, animal de compagnie, humour, vivacité, enrichissement, Autriche, dix-huitième siècle, Lumières, philosophie, engagement, dénonciation, prodige, irrévérence, culot, talent, travail, postérité, histoire d'une vie, persévérance, quête de reconnaissance, opéras, sonnets, harmonie, symbiose des sons, amitiés, amour, héritage, modernité, intemporalité...
• PAGES : 240.

Pour Esther, impossible de passer une journée sans musique – et ça tombe bien parce que sa star préférée a une sacrée discographie ! Wolfgang Amadeus Mozart, ça te dit quelque chose ? Attends un peu qu'Esther te raconte son parcours, et tu comprendras pourquoi elle l'aime tant ! Une enfance d'artiste itinérant, un succès fulgurant et une insoumission face aux puissants, Wolfie (pour les intimes) est carrément passionnant !

Entre anecdotes amusantes, tutos musicaux et plongeons dans le passé, Esther te raconte la vie de Mozart comme si tu y étais. Le bonus ? Par un moyen complètement magique (des illustrations BD et des images d'archives sur toutes les pages), le maestro lui-même fait irruption dans le récit pour commenter sa vie !

#cestpasdelamusiquedevieux #lestutosduchatpizzicato #humour

L'AUTEUR : Ayant vécu à Lorient et à Orléans, Tristan Pichard a longtemps hésité entre partir au loin ou rester les fesses posées sur un tabouret de piano. Finalement, assis à son bureau, il fait voyager ses lecteurs grâce aux mots. Mêlant musique et écriture, il a imaginé pour le Poulpe un 100 % Bio sur Mozart !

L'ILLUSTRATRICE : Vivant dans le Pas-de-Calais et diplômée de la haute école Albert Jaquard à Namur, elle a toujours été fascinée par les livres et le monde de l'édition. Julie Staboszevski est une illustratrice bercée par la musique. Du classique à fond dans les oreilles, elle a parfaitement su redonner vie à Wolfie !

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de Mozart, vu par une ado (et par son chat !), ou un livre que j'étais juste impatiente de recevoir car, soyons honnête, le titre en jette grave et intrigue beaucoup et surtout parce que j'a-dore le concept de la collection 100% Bio, à savoir nous faire redécouvrir les figures éminentes de l'Histoire, pour le moment que des grands hommes par ailleurs (« Où sont les femmes ? » Ce n'est pas moi qui le demande, c'est Patrick Juvet - bon, plus sérieusement, j'exagère avec mon coup de gueule qui n'en est pas vraiment un car trois des quatre écrivains qui ont collaboré jusqu'à présent à cette collection sont de sexe féminin, but still), en posant sur elles le regard d'un ou d'une ado de notre époque. Je remercie infiniment les éditions Poulpe Fictions pour ce superbe envoi ainsi que l'auteur Tristan Pichard pour son adorable dédicace, j'ai été ravie de découvrir cette belle surprise en ouvrant le livre ! Sur ce, place à mon avis sur cette biographie pas comme les autres sur l'un des plus grands (si ce n'est LE plus grand) compositeurs de tous les temps !

En effet, ce quatrième opus de la collection 100% Bio traite cette fois-ci de l'incomparable, du seul et unique Wolfgang Amadeus Mozart, dit Wolfie d'amour, ou un compositeur d'exception (et encore, le mot est faible) que j'aime et admire inconditionnellement depuis que j'ai découvert le film Amadeus en 2012, depuis devenu mon film préféré de tous les temps et par ailleurs mentionné dans ce livre (il ne pouvait en être autrement). Et je n'ai clairement pas été déçue du contenu de ce roman/biographie car ce dernier m'a appris beaucoup, beaucoup de choses sur un immense prodige musical dont j'ignorais encore bien des éléments de sa vie, que ce soit au niveau de ses relations amicales, de ses "héros" et surtout de ses combats farouches et malicieux pour délivrer par le biais de ses opéras des messages d'égalitarisme, d'amour et de paix. Néanmoins, ce qui m'a plu par-dessus tout avec Mozart, vu par une ado (et par son chat !), c'est le fait que Tristan Pichard souligne d'emblée le travail acharné que Wolfie a dû abattre afin de pouvoir nous laisser en héritage de tels chefs d'½uvre. Certes, il était naturellement doué, et ce de façon extrêmement précoce, mais il a dû s'acharner pour peaufiner son art et lui faire atteindre ce statut de musique immortelle et intouchable que nous lui connaissons aujourd'hui. C'était très important de le préciser et je suis bien contente que Tristan Pichard l'ait fait.

Cependant, on n'en apprend pas seulement que sur la vie fort mouvementée et fascinante de ce PPP (il faut lire le roman pour comprendre cette abréviation pour le moins... prodigieuse, niark niark niark !) de Wolfie avec ce livre, NON, NON, NON ! Il est également bon de savoir que Tristan Pichard a suivi de base des études de musicologue, qu'il est lui-même musicien de son état (du moins, c'était sa première ambition pour sa vie professionnelle future) et qu'il est donc sacrément bien calé sur le sujet dont il traite dans ce livre, à savoir la musique classique dans le cas présent. Il nous fournit ainsi beaucoup de renseignements tout ce qu'il y a de plus éclairants sur la façon dont on écrit la musique d'opéra, la composition d'une sonate, les différents types de chants (la distinction entre les récitatifs et les airs, par exemple), pourquoi les ½uvres de Mozart sont-elles nommées et classées ainsi entre autres choses. J'ai trouvé cette pléthore d'informations bien réparties et dosées au fil de l'histoire, ou plutôt de l'avancée de la chaîne YouTube de notre rafraîchissante et pétillante héroïne Esther, tout bonnement passionnantes et extrêmement enrichissantes. Cela a résolument éclairé un certain nombre de zones d'ombres chez la parfaite novice en musique et plus particulièrement en solfège que je suis !

Un autre aspect de l'ouvrage qui m'a autant étonnée que ravie, c'est le fait que, malgré son petit nombre de pages, il doive se lire au fur et à mesure pour pleinement être savouré. Au cours de l'histoire de la vie trépidante et romanesque de Wolfie, sa fan number one Esther va en outre nous conseiller d'écouter un nombre conséquent de morceaux issus de sa musicographie pour appuyer ses arguments et éclaircissements sur le captivant et vaste domaine de la musique classique ou tout simplement pour nous faire découvrir ses partitions favorites du grand maestro. Il faut donc prendre le temps de s'imprégner de ces divers morceaux qui nous sont proposés à l'écoute au fil de la lecture afin de pouvoir véritablement s'immerger dans le monde de Mozart, de percevoir la myriade de facettes qui composaient sa propre personnalité et de ressentir au plus profond et de façon la plus authentique et naturelle possible la pléiade d'émotions qui étaient véhiculées par chaque note des partitions aussi simples qu'élaborées qui sortaient tout droit de sa caboche (ce n,'est pas moi qui emploie ce mot mais le brillant et saisissant Tom Hulce dans mon film incontournable Amadeus ! Véridique !) de véritable génie. En clair, Mozart, vu par une ado (et par son chat !) n'est pas un simple en-cas à se mettre sous la dent entre deux bouquins volumineux et fort laborieux à terminer (même si cette lecture certifiée 100% Bio m'a indubitablement permis de relâcher la pression après deux fins de sagas qui m'ont laissée le c½ur esseulé) mais plutôt un indéniable plat de gourmet. Chaque bouchée compte, il ne faut certainement pas gâcher la beauté de ces instants de grâce. Je ne peux donc que vous inciter à tendre l'oreille si jamais vous vous plongez dans la lecture de ce récit de vie aussi tragique qu'époustouflant car il y aura toujours une splendide, une majestueuse, que dis-je, une divine musique signée par un homme extraordinaire au grain de folie et au panache absolument délicieux qui sera prête à vous embarquer à chaque page qui se tourne. De quoi vivre un moment absolument magique et hors-du-temps grâce à ce merveilleux petit roman.

Pour ce qui est des illustrations de Julie Staboszevski qui font partie intégrante du récit, force est de reconnaître que je suis TOUT SIMPLEMENT FAN de son style à la fois intensément kawaii, presque chibi (et Dieu sait que je raffole des personnages dessinés de cette façon, c'est beaucoup trop cute, impossible de ne pas fondre face à tant de chouteté - merci Tiboudouboudou pour ce néologisme qui était assurément nécessaire) et extrêmement vivant et dynamique. Pour ma part, je trouve cette association juste parfaite, cela donne un charme tout particulier à l'histoire et complète à merveille l'humour irrésistible et le mordant de la plume de Tristan Pichard. J'ai trouvé aussi que le formidable travail réalisé par Julie Staboszevski donnait véritablement corps à l'ensemble des personnages de cette histoire auxquels je me suis instantanément attachés : Esther est une héroïne à l'enthousiasme contagieux avec laquelle je m'entendrais extrêmement bien si je la rencontrais en vrai - on passerait nos journées à écouter du Wolfie et à énumérer toutes les raisons pour lesquelles il était et restera le plus grand compositeur de tous les temps, ce serait le rêve absolu ; Léa est la maman grave cool et jeune dans sa tête qui ne manque résolument pas de répondant et de pep's (on devine d'où la fille tient son énergie inépuisable et sa spontanéité à toute épreuve !) ; Bruno, c'est le beau-père indubitablement rêveur et ventre sur pattes qui a tout compris à la vie et Mat, c'est l'accro à son ordinateur un peu boudeur mais aussi très attaché sa tornade de petite s½ur (les rimes, c'est du grand art chez moi). Néanmoins, mon personnage préféré, en dehors de mon Wolfie bébé d'amour bien entendu, est sans aucun doute Pizzicato, ou le chat le plus précieux, séduisant sans même se forcer et à croquer que j'aie jamais vu. Lui aussi a tout compris à la vie : la bouffe et le sommeil, y'a que ça de vrai (j'étais en train de penser que Bruno devait être un chat dans sa vie antérieur, c'est tout ce qu'il y a de plus plausible et imaginable...). Bref, je l'aime d'amour ce chat, c'est comme ça. De façon générale, j'ai trouvé cette famille recomposée tout à fait attendrissante et formidable, j'ai ressenti un très fort sentiment d'appartenance à son égard et je ne les oublierai pas de sitôt.

Au fond, le seul défaut que j'ai pu trouver à Mozart, vu par une ado (et par son chat !), c'est que, contrairement à ce qui est annoncé dans le résumé, Wolfie ne commente pas véritablement sa vie par le biais des bandes dessinées qui rythment notre lecture palpitante de ce roman, c'est en réalité notre chaleureuse petite tribu de choc qui s'en charge. Certes, Wolfie apparaît régulièrement au cours du récit afin de rejouer des scènes-clés de son existence mais il n'émet pas le moindre commentaire à ce sujet et je trouve cela assez dommage. En dehors du fait que cela rend la quatrième de couverture un tant soit peu mensongère, je pense que la présence de Mozart en tant que véritable acteur de sa propre biographie et non que simple sujet d'observation fort intéressant au demeurant aurait apporté à ce livre de base bougrement amusant cette petite étincelle qui change tout. Mais si, vous savez, ce je-ne-sais-quoi qui fait mouche à chaque fois ! Néanmoins, il ne s'agit là que d'un minuscule chipotage de ma part car ce livre a été suffisamment haut en couleur pour produire son petit effet sur la lectrice fana de Mozart que je suis et pour purement et simplement m'enchanter !

Pour conclure, je dirais que Mozart, vu par une ado (et par son chat !) est un livre qui m'a énormément plu. J'en ressors grandie, indubitablement séduite, la tête farcie de connaissances nouvelles que je suis sincèrement heureuse d'avoir acquises et les oreilles bercées par d'onctueuses (les adjectifs en rapport avec le goût/la nourriture, c'est mon dada !) mélodies tout droit sorties de l'imagination musicale démentielle d'un homme extrêmement intelligent, irrévérencieux, hilarant, culotté, impertinent, ahurissant, passionné, perfectionniste et travailleur acharné à sa manière et tout simplement unique en son genre. Ce court roman (mais qui contient tout ce qu'il faut) m'a en outre juste donné envie de succomber à une frénésie de lecture en me procurant les trois précédents tomes de cette série 100% Bio qui m'a tout l'air d'être AU POIL et en les dévorant séance tenante ! Quant à vous mes chers visiteurs, je vous informe que ce roman sort aujourd'hui jeudi 5 septembre (ma ponctualité m'épate) dans toutes les bonnes librairies, vous savez donc ce qu'il vous reste à faire ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Poulpe Fictions, 100% Bio, Tome 4 ♥, Mozart vu par une ado (et par son chat !), Littérature française, 2019, Tristan Pichard, Jeunesse, Biographie, musique classique, passion, Mozart, adolescence, famille, animal de compagnie, humour, vivacité, enrichissement, Autriche, dix-huitième siècle, Lumières, philosophie, engagement, dénonciation, prodige, irrévérence, culot, talent, travail, postérité, histoire d'une vie, persévérance, quête de reconnaissance, opéras, sonnets, harmonie, symbiose des sons, amitiés, amour, héritage, modernité, intemporalité, coup de coeur ♥
​ 9 | 23 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.242.55) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 04 septembre 2019 04:15

Modifié le jeudi 05 septembre 2019 08:10

FICHE LECTURE : Eon et le douzième dragon

FICHE LECTURE : Eon et le douzième dragon
• TITRE V.O. : Eon, book 1: The Two Pearls of Wisdom.
• AUTRICE : Alison Goodman.
• ANNÉE : 2008 (AUSTRALIE) ; 2009 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantasy.
• THÈMES : Chine médiévale, empire, magie, roman d'apprentissage, aventure, dragons, handicap, persévérance, détermination, crise d'identité, secret, pouvoir, noirceur, politique, conflits, ambition, cruauté, drame, désarroi, puissance, guerre, violence, amitié, alliances, entraide, complicité, loyauté, lutte, insurrection, mensonges, dissimulation, foi, espoir, force, courage, révélation, héritage, humour, féminisme...
• PAGES : 528.

Au c½ur d'une Chine impériale mythique, Eon s'entraîne avec d'autres jeunes garçons pour être choisi comme apprenti par l'un des douze dragons qui protègent le pays. Dans ce monde de fausses identités et d'alliances incertaines, mais aussi d'amitiés loyales, parviendra-t-il à préserver son dangereux secret ?

Un récit fascinant, une aventure flamboyante, qui rappelle Le Clan des Otori de Lian Hearn.

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une duologie qui me tentait é-nor-mé-ment, et ce depuis des lustres je dirais (au vu de sa date de parution, cela ne vous étonnera pas, je pense), j'ai nommé Eon et le douzième dragon. En même temps, il faut dire qu'Alison Goodman est une véritable valeur sûre de la littérature fantastique ado/Young Adult à mes yeux. Pour être tout à fait honnête, je recommanderais ses écrits à absolument tout le monde, quels que soient le sexe, l'âge ou les origines du potentiel lecteur. Qui plus est, après le coup de foudre monumental que j'ai eu pour la remarquable trilogie qu'est à mon sens Lady Helen, ou la dernière ½uvre en date de l'autrice, il me tardait sincèrement de découvrir la Chine ancestrale des légendes asiatiques d'antan grâce à la plume méticuleuse, extrêmement bien travaillée et juste passionnante de cette romancière australienne à l'immense et indéniable talent de conteuse d'histoires extraordinaires aux thématiques profondément actuelles. Et une fois de plus, je peux vous assurer qu'elle m'a totalement bluffée.

Pour commencer, ce qui m'a de suite attirée avec ce livre, en dehors du nom de l'autrice que j'adore inscrit en assez gros sur la couverture bien entendu, c'est le fait que l'histoire tourne essentiellement autour des douze animaux sacrés du zodiaque chinois. Ce thème m'a toujours fascinée dans des ½uvres de fiction, et ce quel que soient le format et la façon dont il est traité (coucou Fruits Basket dans un genre radicalement différent, cela va s'en dire). Ici, ça ne loupe pas : j'ai trouvé la manière d'aborder ce sujet mystique et intemporel avec l'élaboration du monde énergétique, celui de la force intérieure de chaque être, tout simplement fascinante et très ingénieuse. S'ajoute à cela que l'univers d'inspiration asiatique crée par Alison Goodman est à mon sens tout ce qu'il y a de plus immersif, captivant et sombre. Entre intrigues de cour, complots, mystères à foison et autres péripéties aussi savoureuses qu'intensément dangereuses, les rebondissements ne manquent clairement pas avec Eon ! Mais surtout, SURTOUT, ce qui fait d'Eon une lecture absolument incontournable, CE SONT LES DRAAAAGONS ! ♥ Comment résister à ces créatures mythologiques en tout point majestueuses et époustouflantes, je vous le demande avec le plus grand des sérieux ! Et puis, non seulement il y a des dragons, mais en plus, ils ne sont pas là juste pour faire joli, je puis vous l'assurer : ce qui m'a in fine le plus ravi avec ce premier tome d'une duologie qui s'annonce résolument prometteuse, de mon côte du moins, c'est l'évidence irréfutable que la puissance colossale, autant libératrice, salvatrice que dévastatrice, des dits dragons se ressent à chaque page qui se tourne. Le récit prodigieusement dense, terrible, bouleversant, spectaculaire, épique (ce ne sont pas les mélioratifs qui manquent pour décrire ce bouquin indubitablement addictif et ténébreux, comme vous pouvez le constater) que nous livre Alison Goodman avec ce roman en est imprégné de la première ligne jusqu'à la toute fin, foi de Nanette. Pour ma part, j'ai été immédiatement embarquée dans ce tourbillon de magie de l'âme transcendante et de jeux de pouvoir assurément intrigants et en définitive tout ce qu'il y a de plus angoissants ; quant à la hiérarchie sociale et impériale établie pas Alison Goodman, elle m'a à proprement parler passionnée de bout en bout. En clair, je me suis délectée de cette lecture avec un plaisir non dissimulé. Une fois entre les pages de cet excellent livre, il m'était clairement impossible de vouloir en ressortir, quand bien même j'escomptais le pire au fur et à mesure que j'avançais dans l'intrigue. J'en profite au passage pour vous avertir : ce livre ne vous épargnera EN RIEN, âmes sensibles s'abstenir car votre souffrance sera terrible. Libre à vous de vous plonger pieds et poings liés dans la lecture de ce roman, mais ce sera à vos risques et périls (c'est l'hôpital qui se fout de la charité, je sais...). Voilà, voilà, je ne souhaitais pas vous inquiéter mais il fallait que je vous dise les choses clairement, sans détour. Pas de chichis entre nous, vous avez l'habitude maintenant.

En dehors de l'aspect délicieusement surnaturel et magnétique tel le plus efficace des aimants du récit, ce qui m'a en réalité le plus convaincue et séduite avec Eon et le douzième dragon, c'est la nature intrinsèquement féministe de l'histoire, le message et les valeurs fondamentales qui sont véhiculés au fur et à mesure de l'avancée d'Eon/Eona dans sa quête pour le respect d'autrui et la paix au sein de sa vaste contrée en tant qu'Oeil du Dragon Miroir. En effet, notre héros, ou plutôt notre héroïne (rassurez-vous, ceci n'est pas un spoil, Eona se définit en tant que tel dès le départ dans sa narration interne, ce qui est assez amusant par ailleurs au vu de son ressentiment vis-à-vis sa nature féminine au début de l'histoire), principal va faire preuve d'un immense courage et d'une détermination sans failles afin de se faire un place au sein d'un monde patriarcal sans pitié et affreusement injuste. Je dirais que, comme sa "petite s½ur" Lady Helen, Eona va devoir apprendre à s'affirmer, à s'apprécier à sa juste valeur en tant que femme en devenir, et avant toute chose à accepter que sa féminité, sa puissance au féminin, est ce qui fait sa véritable force, que la colère et la fierté entre autres sentiments tempétueux ne sont pas que des émotions purement masculines aussi. Bref, vous l'aurez compris, j'ai tout simplement adoré suivre l'évolution spectaculaire de cette protagoniste certes apeurée par moments, avec ses nombreux doutes et erreurs de parcours, mais qui ne va jamais s'en laisser conter, et être également le témoin privilégié de son épanouissement auprès de son dragon, de la communion grandiose et mémorable qui va les réunir. Néanmoins, la cerise sur le gâteau selon moi pour ce qui est des nombreuses figures importantes du récit et des leçons nécessaires qu'il nous inculque de façon aussi subtile que limpide, c'est sans aucun doute possible le personnage de Dame Dela. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne pas vous gâcher la ravissante surprise que fut pour moi cette membre de la cour impériale juste admirable et honorable, si ce n'est que j'ai grandement apprécié la façon dont Alison Goodman a décidé de parler de sa différence, comment elle a mis cela en lumière avec beaucoup de sensibilité et de justesse, ainsi que la place qu'elle accorde à cette particularité au sein du récit. Sans que cela soit trop rébarbatif ou insistant et maladroit, j'ai trouvé que l'autrice nous faisait passer un très beau message de respect de la dignité d'autrui à être soi-même avec beaucoup de doigté mais aussi de fermeté. Et puis, je suis littéralement tombée sous le charme de Dela. C'est simple, j'adore son caractère, sa personnalité aussi raffinée que pragmatique quand il le faut, sa répartie bien sentie, sa loyauté indéfectible envers les êtres qui lui sont chers... En clair, j'aime d'amour cette femme ! ♥

Pour conclure, je pense que vous aurez aisément deviner en parcourant cette chronique littéraire que la lecture de ce premier tome de la duologie Eon a été pour moi juste dingue. On nous introduit ici avec brio au destin hors-du-commun et empreint de chagrin et de noirceur d'une protagoniste d'exception et il me tarde d'obtenir plus de renseignements croustillants et éclairants sur son douloureux et ahurissant passé et surtout de savoir ce qu'il va advenir de cette remarquable et inoubliable jeune femme ! Je serais aussi extrêmement curieuse d'en apprendre plus sur les raisons qui poussent certaines figures d'ores et déjà emblématiques du récit à penser et agir comme elles le font. Vous l'aurez compris, Eon et le douzième dragon est un roman sur lequel vous devez vous jeter séance tenante ! Très honnêtement, si je n'ai pas réussi à vous donner envie avec tout ça, je ne vois pas quoi faire d'autre ! Et pendant que vous vous décidez sur le choix à prendre, dévorer ou ne pas dévorer ce livre (telle est la question), moi, je vais me précipiter sans vergogne sur sa suite ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Alison Goodman, littérature australienne, 2008, 2009, Fantasy, Eon et le douzième dragon, Chine médiévale, empire, magie, roman d'apprentissage, aventure, dragons, handicap, persévérance, détermination, crise d'identité, secret, pouvoir, noirceur, politique, conflits, ambition, cruauté, drame, désarroi, puissance, guerre, violence, amitié, alliances, entraide, complicité, loyauté, lutte, insurrection, mensonges, dissimulation, foi, espoir, force, courage, révélation, héritage, humour, féminisme, Coup de foudre ♥
​ 9 | 30 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.242.55) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 29 août 2019 04:33

Modifié le mercredi 24 juin 2020 09:16

  • 1
  • 2
  • 3
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (2 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile