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FICHE FILM : Nicky Larson et le parfum de Cupidon

FICHE FILM : Nicky Larson et le parfum de Cupidon
ADAPTATION LIVE-ACTION | 2019 | RÉALISÉ PAR PHILIPPE LACHEAU | MANGA, ANIME, JAPON, CITY HUNTER, ANNÉES 90, ACTION, HUMOUR, DÉTECTIVE PRIVE, ENQUÊTE, MISSION, SUSPENS, OBSÉDÉ SEXUEL, ATTIRANCE, NOSTALGIE, CLUB DOROTHÉE | 1 H 35 | AVEC PHILIPPE LACHEAU, ELODIE FONTAN, TAREK BOUDALI, JULIEN ARRUTI...

➜ Nicky Larson est le meilleur des gardes du corps, un détective privé hors-pair. Il est appelé pour une mission à hauts risques : récupérer le parfum de Cupidon, un parfum qui rendrait irrésistible quiconque l'utilise...

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film qui m'intriguait grandement, à savoir Nicky Larson et le parfum de Cupidon. En effet, je n'ai peut-être pas grandi avec le fameux Club Dorothée (je suis née en 1998, je ne vous dis pas ma poisse - l'émission s'est arrêtée en 1997) mais ça ne m'a empêché de voir une poignée d'épisodes de Nicky Larson durant mon enfance sur MCM, de me fendre la poire et de me créer ainsi de très jolis (et salaces) souvenirs. J'étais donc très curieuse de découvrir cette adaptation live-action française de ce manga/anime que j'apprécie beaucoup, qui plus est par un acteur-réalisateur que j'affectionne particulièrement, à savoir Philippe Lacheau, et force est de constater que le résultat a été résolument à la hauteur de mes attentes !

Cependant, je ne vais pas vous mentir : lorsque le projet a été annoncé, j'étais, comme la plupart des fans et autres amateurs du matériau d'origine, fortement dubitative. On le sait désormais, le cinéma occidental et les mangas, ça ne fait généralement pas bon ménage. Et donc forcément, à force de déceptions, on en finit par se blinder face à d'éventuels projets novateurs qui se présentent et presque par en devenir mauvaise langue à l'avance. Personnellement, j'avais in fine décidé de ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué et de voir par la suite ce que ça allait donner. Puis la première bande-annonce est tombée et j'ai alors commencé à grincer des dents. Je ne saurais vous dire pourquoi mais cette dernière ne m'inspirait absolument pas. J'étais prête à ce moment-là à faire le dos rond au film à sa sortie, je vous l'avoue honteusement. Et puis, les premières critiques sont parues, pour la plupart étonnamment positives, et c'est ainsi que je me suis retrouvée devant Canal + pas plus tard qu'hier soir pour laisser une fois pour toutes sa chance à Nicky Larson et le parfum de Cupidon. Voilà pour la petite background story. Ce que je retiens de tout ça, c'est que j'aurais dû faire confiance à la bande à Fifi car elle ne m'avait jamais déçue auparavant et il semblerait que cela n'est pas prêt de se produire !

Pour commencer, ce qui m'a tout d'abord frappée avec cette adaptation, c'est l'immense respect qu'elle voue au manga/anime d'origine. Tous les ingrédients qui ont fait de Nicky Larson à l'époque un véritable succès et une ½uvre mémorable, autrement dit des personnages complètement barrés et hauts en couleur, une atmosphère démente, déjantée, mais aussi teintée de noirceur qui oscille constamment entre le fou rire et les larmes, à tout le moins, l'émotion profonde, une musique cultissime et un humour lourdingue porté sur la fascination quasi malsaine pour l'anatomie féminine du héros irremplaçable de l'histoire, sont rassemblés ici et mélangés à la sauce Lacheau, ce qui nous donne un long-métrage explosif qui enchaîne les scènes plus folles et délirantes les unes que les autres à un rythme endiablé et qui nous embarque ici dans une aventure inédite complètement dingue au côté entre autres d'un duo Lacheau-Fontan toujours aussi complice qui crève l'écran en tant que Nicky et Laura.

Parlons-en justement du casting ! Comme je vous le disais à l'instant, Philippe Lacheau et Elodie Fontan m'ont indéniablement convaincue dans leur interprétation respective de Nicky Larson et Laura Marconi. J'ai été particulièrement émue par la prestation d'Elodie Fontan qui a su rendre à merveille autant le caractère bien trempé que la vulnérabilité et sensibilité bien cachée de Laura ainsi que le charisme singulier et saisissant de ce personnage. Quant à Philippe Lacheau, on sent qu'il s'éclate tel un grand enfant dans le rôle de Nicky Larson. Il prend véritablement son pied tout en prenant en compte les subtilités et la complexité de son personnage et le rendu est franchement satisfaisant de mon côté. J'avais adoré leur alchimie clairement palpable dans Alibi.com et je l'ai d'autant plus goûtée ici avec Nicky Larson et le parfum de Cupidon. Il semblerait que ce tandem de choc à l'écran (comme dans la vraie vie) ne cessera jamais de me faire rêver et j'en redemande encore de cette alchimie exceptionnelle qui émane d'eux deux dès qu'ils se retrouvent ensemble !

De façon globale, je dirais que chaque acteur de ce film, principal comme secondaire voire "simple" caméo (je n'aime pas l'emploi de cet adjectif car chaque caméo dans ce film s'est retrouvé être un véritable délice à découvrir pour ma part) semble s'être donné les moyens de lâcher totalement prise et d'incarner leur personnage jusqu'au bout du bout afin de prendre véritablement part à la pure folie ambiante qu'a dû être le tournage de ce film. Ça se voit qu'ils prennent des risques, qu'ils osent et qu'ils le font à fond pour être le plus proche possible de l'essence incomparable à aucune autre du manga originel. Dans ma tête, je m'imagine le plateau de tournage de Nicky Larson et le parfum de Cupidon comme ayant été un authentique terrain de jeu qui se prenait tout de même un tant soit peu au sérieux afin d'offrir le meilleur cadeau possible aux fans de la première heure ainsi qu'au public dans son ensemble, qui laissait la part belle à l'imagination et à une créativité sans limites et où la bonne humeur devait régner en maîtresse incontestée. En tout cas, c'est l'effet qu'a produit sur moi ce film : celui d'une franche rigolade d'1 h 35 continue qui m'a redonné le sourire jusqu'aux oreilles et qui n'a pas manqué de me surprendre et de me captiver à chaque seconde qui passait !

Dernier point qu'il me semblait capital à aborder : la double-lecture que l'on peut avoir de ce long-métrage. En effet, en dehors de l'aspect comédie et film à rebondissements sacrément réussis, Nicky Larson et le parfum de Cupidon est truffé de références à la célèbre émission télévisée qui a permis à l'anime d'origine d'être diffusé en France. J'avais justement peur de cette caractéristique-là du film car, si j'essaye de m'intéresser un maximum à ces années bénies qu'ont été celles du Club Dorothée et que je n'ai malheureusement pas connues, je suis en revanche loin d'être au parfum (ha, ha !) vis-à-vis de tous les dessins animés nippons qui ont pu passer à l'antenne à cette époque-là. Pour autant, je ne dirais pas que tous ces clins d'½il savamment intégrés au film empêchent tous ceux qui n'ont pas vécu leur plus tendre enfance avec la véritable marraine bonne fée qu'était et restera Dorothée de pleinement savourer ce dernier à sa juste valeur. Bien au contraire, cela nous permet de nous pencher plus avant sur cette période bienheureuse de la télévision française et de voir naître en nous ce désir impérieux de se renseigner plus à son sujet en regardant notamment ces fameux dessins animés d'antan et en souhaitant par la suite revisionner Nicky Larson et le parfum de Cupidon pour constater si l'on parviendrait à saisir plus de clins d'½il que la première fois.

Pour conclure, je vous recommande chaudement, du plus profond de mon c½ur, de voir au moins une fois Nicky Larson et le parfum de Cupidon. C'est complètement barré mais cela reste totalement cohérent et intelligent dans son grain de folie. Ce film est effectivement extrêmement complet et je pense pouvoir dire sans trop me tromper qu'il n'a rien à envier à ses homologues américains en matière d'adaptations occidentales de manga. Avec les moyens à son bord et sa propre identité humoristique et cinématographique, Philippe Lacheau nous propose ce que j'ai perçu comme un véritable giga épisode inédit made in cocorico de Nicky Larson au plus proche de l'essence de la série originelle et de son ambiance à la fois tout ce qu'il y a de plus bon enfant et sérieuse tout en rendant hommage à la télévision pour enfants française de la plus ingénieuse des façons. Chapeau l'artiste ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Nicky Larson et le parfum de Cupidon, Adaptation live-action, 2019, Philippe Lacheau, Manga, anime, Japon, City Hunter ♥, années 90, action, humour, détective privé, enquête, mission, suspens, obsédé sexuel, attirance, nostalgie, Club Dorothée, Elodie Fontan, Tarek Boudali, Julien Arruti, Excellent film
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#Posté le samedi 16 novembre 2019 08:54

Modifié le mercredi 20 novembre 2019 17:06

FICHE FILM : Jean-Christophe et Winnie

FICHE FILM : Jean-Christophe et Winnie FICHE FILM : Jean-Christophe et Winnie
ADAPTATION LIVE-ACTION | 2018 | RÉALISÉ PAR MARC FORSTER | DISNEY, FAMILLE, GRANDIR, ENFANCE, MONDE DU TRAVAIL, DIFFICULTES, ESPOIR, TENDRESSE, AMOUR, JOUETS, MERVEILLEUX, FORET DES RÊVES BLEUS | 1 H 43 | AVEC EWAN MCGREGOR, HAYLEY ATWELL, BRONTE CARMICHAEL...

➜ Le temps a passé. Jean-Christophe, le petit garçon qui adorait arpenter la Forêt des Rêves bleus en compagnie de ses adorables et intrépides animaux en peluche, est désormais adulte. Mais avec l'âge, il est devenu sérieux et a perdu toute son imagination. Pour lui rappeler l'enfant attachant et enjoué qu'il n'a jamais cessé d'être, ses célèbres amis vont prendre tous les risques, y compris celui de s'aventurer dans notre monde bien réel...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film que j'ai visionné il y a un an et que je me devais absolument d'aller voir en salles à l'époque, j'ai nommé Jean-Christophe et Winnie. Ce n'est plus un secret désormais : Winnie l'Ourson, c'est l'amour de ma vie et la Forêt des rêves bleus, c'est comme ma seconde maison. J'avais donc de très hautes attentes vis-à-vis de ce long-métrage et je peux vous dire que je n'ai pas été déçue !

En effet, j'ai globalement adoré ce film qui m'a juste redonné du baume du c½ur et dont l'atmosphère so british et très vintage old-fashioned m'a énormément plu. J'ai vraiment eu l'impression de voyager dans le temps avec ce film, l'immersion au sein de l'Angleterre d'après Seconde Guerre mondiale est totale. S'ajoute à cela un esthétisme très porté sur les nuances de brun que j'ai trouvé tout bonnement magnifique et qui donne au film tout son cachet, son charme insaisissable. C'est comme regarder une photographie ancienne type sépia qui se mettrait en mouvement pendant presque deux heures de temps ou ouvrir un vieux livre de contes traditionnels qui sent le renfermé et qui a encore plein de belles histoires à nous raconter. La magie indescriptible de cette aura d'une autre époque opère instantanément, tout simplement. La luminosité du long-métrage est également exceptionnelle à mon sens. J'ajouterais qu'on peut sans aucun doute dire que la forme comme le fond du film sont irradiants d'une lumière bienfaisante qui réchauffe résolument les c½urs au fur et à mesure que l'intrigue progresse. Bref, au niveau de tout ce qui se rapporte au visuel et à l'esthétisme, ainsi qu'en ce qui concerne son scénario (mais on parlera de cela plus en détails par la suite, soyez patients !), Jean-Christophe et Winnie est de mon côté une sacrément belle réussite.

Pour ce qui est des acteurs, je n'ai là rien à redire non plus : Ewan McGregor et Hayley Atwell campent parfaitement leur rôle de couple qui bat de l'aile. D'un côté, nous avons un mari absent et renfrogné mais qui fait tout son possible pour mettre sa petite et aimante famille à l'abri du besoin par le biais de son travail acharné et abrutissant et qui exprime alors son amour incommensurable pour cette dernière de cette manière plutôt qu'avec une grandiloquence de la parole et des démonstrations particulières d'affection. De l'autre, nous nous retrouvons face à une épouse qui essaye de soulager l'homme qu'elle aime de l'immense et insoutenable pression qu'il porte sur ses épaules en voulant lui rappeler la beauté et l'importance des petits plaisirs simples de l'existence. A mon sens, ces deux grands acteurs que sont Ewan et Hayley n'ont clairement plus rien à prouver. C'est d'une évidence flagrante et la façon imparfaite mais authentique dont ils rendent la profonde vulnérabilité de leur personnage respectif m'a beaucoup touchée et émue.

Néanmoins, la véritable révélation de ce film, celle qui selon moi mérite amplement une mention spéciale, c'est indubitablement Bronte Carmichael. En plus d'avoir une bouille absolument adorable, celle-ci joue à merveille, avec beaucoup de malice, d'enthousiasme et une grande sensibilité et sincérité, une Madeleine purement et simplement craquante qui, pour ma part, n'a pas manqué de me faire fondre. Cette petite fille qui n'a qu'un seul désir, continuer à jouir librement de ces moments inoubliables et incomparables à aucuns autres qui constituent l'enfance, représente une salvatrice bouffée d'air frais si on la compare avec les adultes du film qui, de façon générale, se montent tous bien trop le bourrichon, pardonnez-moi l'expression.

Et enfin, abordons ceux qui font de mon point de vue la force du long-métrage, j'ai nommé Winnie et compagnie. Pour commencer, j'ai adoré le fait que ces derniers aient été conçus comme d'authentiques animaux en peluche tels qu'on pouvait en faire au début du vingtième siècle, bien moins artificiels et industriels que maintenant, avec une véritable matière artisanale pelucheuse qui ressort si bien à l'écran qu'on en a presque l'impression saisissante qu'il suffirait de pouvoir simplement tendre la main pour la toucher et la caresser à n'en plus finir tant elle nous semble palpable. Ensuite, et c'est cela qui m'a séduite avant toute chose, l'essence même des personnages d'origine est respectée jusqu'au bout. Leur bonhomie, leur innocence désarmante, leur générosité et leur gentillesse sans fin, leur tempérament survolté, colérique, d'une mélancolie extrême pour certains, leur immense désarroi, transpire de chaque scène à partir du moment où ils apparaissent pour la tout première fois à l'écran ; à un point tel que je me suis retrouvée au bord des larmes à de nombreuses reprises. Avec Jean-Christophe et Winnie, mes vieux copains d'enfance sont revenus à moi intacts en même temps qu'ils vivaient leurs retrouvailles bouleversantes avec Jean-Christophe. Je dirais même que j'ai vécu cela comme si je rencontrais ces merveilleux personnages qui m'accompagnent chaque jour, et ce depuis longtemps, inlassablement comme si c'était la toute première fois. En bref, ce film m'a fait vivre un pur instant de bonheur comme je ne l'aurais guère cru possible. Il semblerait que les miracles existent bel et bien en fin de compte...

In fine, je n'ai pas tout à fait terminé avec cette chronique. Venons-en dès à présent à son point essentiel, à savoir la critique du script. Je vous l'accorde, ce dernier comporte certaines facilités et notamment un dénouement bien trop simpliste et assez peu crédible quand on y repense à deux fois. Cependant, j'ai décidé de passer outre ces menus défauts pour ne retenir uniquement ce qui importe véritablement à mon sens, autrement dit le superbe message d'espoir que le film fait passer. Je ne vous cacherai pas que, dans un premier temps, j'ai été déroutée puis très agréablement surprise par la tonalité sombre, assez triste et qui nous fait comme un pincement au c½ur de l'histoire proposée à l'écran par Marc Forster - et qui m'a très fortement rappelé celle d'un autre film de ce même réalisateur, Neverland ou un véritable petit bijou de cinéma que je ne peux que vous recommander. Comme je vous l'ai dit un peu plus haut, ce film nous donne envie, et pas qu'une seule et unique fois, de pleurer à chaudes larmes, de se rouler en boule et d'oublier ce monde extérieur terriblement cruel, sombre et injuste, qu'il y a là au dehors. La nostalgie d'une époque chérie et bel et bien passée est qui plus est poussée à son paroxysme, le film l'assume d'ailleurs pleinement. D'où mon conseil suivant : évitez de montrer ce film à des enfants trop jeunes. Certes, les aventures de Winnie et toute sa joyeuse et formidable clique sont généralement adressées aux tous-petits, à savoir la tranche des 3-6 ans. Or, il est impossible pour ce public-là de comprendre les sentiments profondément grisâtres et souvent déprimants des plus grands, ainsi que de prendre suffisamment de recul vis-à-vis de leur propre enfance afin de s'identifier à ces sentiments de perte irrémédiable et de catastrophique désillusion liés au passage à l'âge adulte. Les enfants de 6 à 10 ans pourront à la rigueur se reconnaître dans le personnage si sympathique au demeurant de Madeleine mais le même type de remarques que je pouvais faire à l'instant vaut également pour eux. Attention, je ne dis pas que les enfants sont bêtes et ignorants au point de ne pas comprendre la portée philosophique du film et de ne pas pouvoir s'approprier la tristesse et l'amertume qui en émanent à certains moments donnés ; je dis simplement que, tant qu'ils n'auront pas un certain vécu et surtout tant qu'ils seront encore en plein dans leur enfance, les deux pieds dans le plat comme on dit, ce film ne leur parlera pas, leur paraîtra au contraire très obscur, et toute sa valeur émotionnelle ou presque s'en retrouvera perdue pour eux, ainsi que les leçons et le réconfort qu'ils auraient pu en retirer si jamais ils avaient regardé cette ½uvre à la bonne période de leur existence. Ce serait fortement dommage qu'ils loupent tout ce que ce film a de bon et de beau à leur apporter pour une simple question de très, très mauvais timing, il ne s'agit là que mon humble opinion.

Pour conclure, je dirais que Jean-Christophe et Winnie est un délice de petit bonbon, à la saveur certes parfois douce-amère, mais qui parvient à panser tous les maux de votre petit c½ur esseulé au fil du temps. C'est l'effet qu'il a eu sur ma petite personne en tout cas : aussi efficace et redoutable qu'une bonne lampée de miel issue des pots de Winnie, absolument imparable ! Rien de tel pour se remettre d'aplomb et voir les choses sous un autre angle plus optimiste et éclairant. En clair, ce film est un véritable concentré d'amour et autres émotions fortes qui ne manquera certainement pas de réveiller l'enfant qui sommeille en vous et qui n'attend qu'une chose : reprendre les rênes pour que vous puissiez enfin vivre votre vie pleinement, sereinement et avec un grand et beau sourire fendant votre visage ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Disney ♥, Jean-Christophe et Winnie, 2018, Marc Forster, Famille ♥, Adaptation live-action, grandir, enfance, monde du travail, difficultés, espoir, tendresse, Amour ♥., jouets, merveilleux, forêt des rêves bleus, Ewan McGregor ♥, Hayley Atwell, Bronte Carmichael
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#Posté le samedi 02 novembre 2019 06:54

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