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FICHE LECTURE : Hôtel Castellana

FICHE LECTURE : Hôtel Castellana
• TITRE V.O. : The Fountains of Silence.
• AUTRICE : Ruta Sepetys.
• ANNÉE : 2019 (ETATS-UNIS) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman historique.
• THÈMES : Espagne - Années 50 - Politique - Dictature - Guerre civile - Omerta - Peur - Menace - Mystère - Secrets - Suspens - Famille - Richesse - Adolescence - Passage à l'âge adulte - Maturité - Origines - Deuil - Souffrance - Chagrin - Passé - Injustice - Solitude - Rencontres décisives - Amitié - Soutien - Entraide - Photographie - Héritage - Élever sa voix - Liens indestructibles - Gentillesse - Générosité - Humanité - Espoir - Amour...
• PAGES : 592.

Madrid, été 1957. Passionné de photographie, Daniel Matheson, 18 ans, découvre l'Espagne à travers l'objectif de son appareil. Il loge au quartier général de la haute société américaine : l'hôtel Castellana, où travaille la mystérieuse Ana Torres Moreno. À mesure qu'ils se rapprochent, Ana lui révèle un pays où la dictature fait régner la peur et l'oppression, hanté par de terribles secrets...

Romance poignante et trajectoires tourmentées au c½ur du régime franquiste, par l'autrice du best-seller Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'Hôtel Castellana signé Ruta Sepetys. Cette autrice faisant assurément partie de mes valeurs sûres, il me tardait de retrouver sa somptueuse plume avec ce roman paru une fois de plus aux éditions Gallimard Jeunesse. Et ces retrouvailles tant espérées furent des plus émouvantes, je puis vous le garantir...

Ce livre, c'est tout d'abord l'authentique chaleur de l'Espagne, qui se décline d'ores et déjà dans les séduisants tons jaunes et bruns de sa splendide couverture. C'est aussi l'indéniable beauté de sa langue, de sa culture, de son architecture. Bien que je ne sois jamais allée à l'Hôtel Castellana et que je ne pourrai malheureusement jamais m'y rendre "pour de vrai", Ruta Sepetys a rendu ce fastueux vestige du passé tout ce qu'il y a de plus vivant à mes yeux. En lisant cet ouvrage, je voyais en effet devant moi toute la magnificence de cet établissement de luxe des années cinquante mêlant habilement dans ses fondations folklore madrilène et volupté américaine. Je me sentais irrésistiblement attirée par cet endroit autant que j'en étais profondément dégoûtée. L'Hôtel Castellana, aussi beau et grandiose soit-il, était avant tout le symbole d'une politique américaine fermant les yeux face à la cruauté d'un régime totalitaire injuste et injustifié qu'elle a aidé à sa manière à perpétrer par le biais d'un soutien économique considérable qui se traduisait notamment en une mise en tourisme toute particulière de l'Espagne par les grands magnats de l'hôtellerie américaine - l'Hôtel Castellana ne se prénommait pas le Castellana Hilton pour rien. L'American Dream a donné naissance au Spanish Dream, à l'envie impérieuse de "s'acheter un château en Espagne" comme le dit l'expression bien connue. Un rêve qui s'est bâti sur les os enfouis et le sang d'un peuple oppressé et dont la souffrance a été passée pendant des décennies sous silence, jusqu'à la mort du bourreau, du plus redouté et ignoble de tous les matadors.

Hôtel Castellana, ce sont aussi des personnages inoubliables. Daniel, Ana. Rafa, Fuga. Ben, Nick. Carlitos, Miguel. Julia, Antonio, Puri. Leur petite histoire extrêmement sombre et éprouvante rejoint la grande, d'autant plus sanglante, violente et ténébreuse, avec un brio tel que j'ai senti ma présence de ces formidables protagonistes à mes côtés au fil des pages comme s'ils étaient littéralement extirpés de leurs chapitres d'encre et de papier pour prendre véritablement chaire. Pour ma part, j'ai été particulièrement émue par la relation qui se tisse petit à petit entre Daniel et Ana, deux êtres exceptionnels qui ne sont résolument pas à leur place et dont les âmes et les c½urs se répondent d'instinct. J'ai été immensément touchée par la sensibilité de Daniel, sa gentillesse, sa vision du monde indéniablement singulière et mature. En tant que photographe amateur et passionné de grand talent, il parvient à transcender les apparences, à percevoir la véritable nature des choses et des êtres, à laisser transparaître leur identité, leur essence intrinsèque sur papier glacé. Il m'a purement et simplement fascinée, je suis tombée folle amoureuse de son ouverture d'esprit, de son sincère respect envers la vie et les opinions des autres, de son sens de la justice, de sa générosité, de sa sagesse. Quant à Ana, cette toute jeune femme m'a tout bonnement éblouie. Elle fait preuve tout au long de l'intrigue d'un courage et d'une résilience à toute épreuve. Lumineuse, audacieuse, d'une intelligence éblouissante, sa fraîcheur et sa franchise m'ont indubitablement transportée. Ces deux-là sont sans conteste les deux soleils du récit, les astres autour desquels les personnages et les événements évoluent. Pour être tout à fait honnête, chaque personnage de ce livre aura su me subjuguer et me marquer de façon indélébile - mention spéciale à Rafael, mon petit rayon de soleil personnel (il est à moi, PAS TOUCHE, haha), ainsi qu'à Fuga dont le destin et les motivations m'ont ébranlée plus que mesure.

Enfin, Hôtel Castellana, c'est avant toute chose un arrière-plan historique soigneusement élaboré qui ne manquera pas de faire bouillir le sang dans vos veines. Personnellement, je ne connaissais de la guerre civile espagnole et de la dictature de Franco que ce que le déchirant tableau Guernica de Picasso a bien voulu nous en dévoiler, et ce que cette peinture nous apprend était déjà bien assez lourd à encaisser. Avec Hôtel Castellana, j'ai pu considérablement m'enrichir à ce sujet fort douloureux et toutes les informations que j'ai pu assimiler m'ont tout bonnement assommée. S'il y a bien un sentiment que vous ressentirez au cours de votre lecture de cet ouvrage, et qui ne cessera de croître au fur et à mesure que les pages se tournent, ce sera de l'indignation, une colère sourde qui prendra de plus en plus d'ampleur à la façon des exclamations tonitruantes que l'on peut entendre à la fin d'une corrida. Je ne vous cache pas que cela me démangeait parfois de balancer le bouquin à l'autre bout de la pièce tant ce que j'y apprenais m'horrifiait. La position de la femme dans l'Espagne de Franco, la façon dont l'on honore les morts au combat des deux camps au cours de la guerre civile, l'enlèvement et le trafic d'enfants de républicains, tout cela me donnait la nausée et me mettait hors de moi. Comment a-t-on l'idée de faire souffrir son peuple à ce point, d'ainsi le torturer physiquement et psychologiquement, par seul souci de détenir le pouvoir ? Et de cautionner cela pour ce qui est des pays collaborateurs... ? Franchement, cela dépasse tout simplement mon entendement. Vous l'aurez compris, si jamais vous prenez une chambre à l'Hôtel Castellana à l'instar de la famille Matheson, préparez vous à en repartir le c½ur serré et l'estomac sur les talons.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Hôtel Castellana. Encore une fois, Ruta Sepetys a frappé fort avec un roman poignant, désarmant, qui nous dresse un portrait tout ce qu'il y a de plus complet et passionnant de l'Espagne sous la dictature de Franco par le biais de photographies, de déclarations diplomatiques et d'une intrigue rondement bien menée et tout bonnement captivante qui ne manquera pas de vous soulever le c½ur et de vous transpercer l'âme. Le seul petit bémol que j'ai pu relever, c'est la conclusion du roman, assez abrupte à mon goût. Après, cela équivaut carrément à du pinaillage dans le sens où j'aurais simplement voulu rester plus longtemps avec mes chouchous Daniel et Ana et recroiser sur ma route d'autres personnages bien aimés. En réalité, je comprends tout à fait pourquoi l'autrice a décidé de s'en arrêter là et surtout sur ces mots profondément marquants, d'une justesse infinie. Au fond, le roman ne pouvait pas finir autrement, je le reconnais. En clair, un livre intense qui témoigne bien de tout l'amour que l'autrice porte pour l'Espagne et l'importance que cette dernière accorde à la véracité historique, à ce colossal héritage du passé qui se transmet de génération en génération et qui ne doit certainement pas être ignoré et encore moins oublié. Moi en tout cas, je ne suis assurément pas prête d'oublier ce roman et je continuerai à suivre les parutions de Ruta Sepetys de très près, n'en doutez point. COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥

« Nous sommes plus belles avec la bouche fermée. »
Tags : Fiche lecture, Hôtel Castellana, Editions Gallimard Jeunesse, Ruta Sepetys, 2019, 2020, Littérature américaine, Roman historique, Espagne, Années 50, Politique, Dictature, Guerre civile, omerta, peur, menace, mystère, secrets, suspens, famille, richesse, adolescence, passage à l'âge adulte, maturité, origines, deuil, souffrance, chagrin, passé, injustice, solitude, rencontres décisives, amitié, soutien, entraide, photographie, héritage, élever sa voix, liens indestructibles, gentillesse, générosité, humanité, espoir, amour, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 31 mai 2020 15:15

Modifié le vendredi 05 mars 2021 02:41

FICHE LECTURE : The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters

FICHE LECTURE : The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters
• TITRE VO : The Wicked Deep.
• AUTRICE : Shea Earnshaw.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, YA.
• THÈMES : Sorcières, famille, dix-neuvième siècle, vengeance, malédiction, s½urs, condamnation à mort, injustice, cruauté, différence, été, méfiance, dangers, résurrection, immortalité, secret, mensonge, magie, deuil, souffrance, poids du passé, avancer, aimer, amour, romance...
• PAGES : 381.

C'est une histoire de vengeance... Il y a près de deux siècles, Marguerite, Aurora et Hazel Swan, trois jeunes femmes belles, libres et indépendantes, furent accusées de sorcellerie par les habitants de la ville de Sparrow. Des pierres accrochées aux chevilles, les trois s½urs furent noyées. Exécutées. Depuis ce jour, chaque année au mois de juin, les s½urs Swan sortent des eaux de la baie pour choisir trois jeunes filles, trois hôtes. Dans le corps de ces adolescentes, Marguerite, Aurora et Hazel reviennent se venger. Et cette année encore, Penny le sait, alors que les touristes afflueront, on retrouvera des cadavres de jeunes hommes sur la plage... Car cette malédiction, rien ne semble pouvoir l'arrêter.

Une fiction d'une force envoûtante aux frontières de la sorcellerie et de la magie. Êtes-vous prêts à rencontrer les Swan Sisters ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters par Shea Earnshaw, ou l'un des cadeaux que j'avais reçus à Noël et qui m'attendait sagement dans ma PAL.

Qui plus est, je mourais d'envie de l'en sortir et cela a pu enfin être chose faite grâce à cette période de confinement qui m'a accordé le temps nécessaire pour découvrir ce roman qui me tentait tant comme il se doit... et in fine, je pense sincèrement que ce livre aurait mieux fait de poireauter encore un peu dans ma bibliothèque. Pour toujours et à jamais, même, ne faisons pas nos langues de bois. En effet, je ressors indéniablement mitigée, pour ne pas dire déçue de cette lecture dont j'attendais tout bonnement autre chose. Pourtant, la première partie de l'intrigue m'avait totalement emballée et augurait un retentissant coup de c½ur. Puis est venue la seconde moitié du récit avec ce climax que j'aurais dû résolument sentir venir et dont la nature ne m'a pour autant pas un instant effleuré l'esprit. Et là mes amis... Ce fut le drame.

Je sais que mes propos vous semblent pour le moment extrêmement obscurs, tout comme l'est l'atmosphère de ce roman soit dit en passant, mais c'est pour mieux refléter l'état de tourmente et de profond désarroi dans lequel je me trouve actuellement en rédigeant ces lignes à chaud.

Reprenons depuis le début et commençons donc par le commencement : ce roman très alléchant (et au travail d'édition purement et simplement magnifique, il est important de le souligner) me promettait une ambiance halloweenesque en été, des meurtres et un mystère d'une épaisseur telle qu'on aurait pu le fendre au couteau pour reprendre l'expression anglophone tout à fait adéquate dans le cas présent.

À ce niveau là, je n'ai définitivement rien à redire : le roman est haletant à souhait et il s'en dégage un authentique je-ne-sais-quoi, un charme certain, une irrésistible saveur de brouillard et de soleil mêlés, pour ne pas dire une véritable personnalité, comme si la ville fictive de Sparrow en soi était un personnage à part entière du récit et au fond, c'est ce qu'elle est. Pour ma part, malgré les terribles événements qui s'y déroulaient, je n'avais absolument pas envie d'en être délogée tant j'étais moi aussi irrémédiablement envoûtée par l'aura assurément indescriptible qui émanait de cet endroit pas comme les autres ployant inlassablement les épaules (autant continuer dans la personnification) d'un bien lourd passif. Je dirais même que j'avais le désir impérieux de sauver cette ville, de la protéger, de lui pardonner malgré le crime qu'elle avait vu commettre en ses eaux presque deux cent ans auparavant.

Je n'ai également rien à reprocher à l'écriture de l'autrice, d'une fluidité impeccable et diantrement entraînante. En toute honnêteté, je peux vous le garantir, ce roman se lit comme le plus addictif des page turners, aucun problème là-dessus. Si vous cherchez un titre pour vous déloger d'une panne de lecture, vous pouvez y aller les yeux fermés.

Mais alors, qu'est-ce qui a coincé avec cette histoire ? Eh bien, je n'en ai tout simplement apprécié le dénouement. Je n'ai pas du tout été d'accord avec la tournure qu'ont pris les choses après ce fameux point de non-retour que j'évoquais plus haut, la révélation qui a tout changé dans le mauvais sens du terme de mon côté. Histoire de ne pas trop m'appesantie là-dessus afin de ne pas trop vous en dévoiler, disons que d'habitude, j'aime être menée en bateau (une image rondement appropriée ici), que l'auteur fasse preuve d'audace et parvienne à me surprendre. Sauf qu'ici, la surprise m'a fait l'effet d'une douche froide. Autant vous dire que ce n'était clairement pas ce que j'escomptais en lisant ce livre et mon humeur désormais massacrante et ombrageuse ne s'est pas arrangée au fur et à mesure que j'avançais dans l'intrigue, bien au contraire.

Pour conclure, je dirais que The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters avait tout pour me plaire, notamment un cadre ensorcelant et une plume dynamique et ingénieuse, a l'évident talent de conteuse, qui n'ont pas manqué de me séduire. Malheureusement, je n'ai pas approuvé les choix scénaristiques que Shea Earnshaw a réalisés, la façon dont elle a traité la thématique fort intéressante au demeurant de la sorcière et le message qui en découle. J'ai eu en outre la sensation d'avoir été trahie en renfermant ce livre et j'en garderai donc très certainement un souvenir assez désagréable teinté d'amertume, à mon grand regret. À vous désormais de vous faire votre propre opinion sur la question en vous prenant des vacances estivales anticipées à Sparrow. Les eaux hantées du lac auront-elles également raison de vous ? ★★(★)★★

Nanette ♥

« Peut-être que je l'aime.

Aimer, c'est dangereux. Aimer, c'est avoir quelque chose à perdre. »
Tags : Fiche lecture, éditions Rageot, The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters, Shea Earnshaw, Littérature américaine, 2018, 2019, Fantastique, Young Adult, Sorcières, famille, dix-neuvième siècle, vengeance, malédiction, s½urs, condamnation à mort, injustice, cruauté, différence, été, méfiance, dangers, résurrection, immortalité, secret, mensonge, magie, deuil, souffrance, poids du passé, avancer, aimer, amour, romance, lecture décevante
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#Posté le samedi 21 mars 2020 15:03

Modifié le dimanche 05 avril 2020 15:13

FICHE LECTURE : Moon Brothers

FICHE LECTURE : Moon Brothers
• TITRE V.O. : Moonrise.
• AUTRICE : Sarah Crossan.
• ANNÉE : 2017 (IRLANDE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Famille - Adolescence - Précarité - Drame - Fuite - Quête d'un ailleurs - Couloirs de la mort - Fraternité - Amour - Rage - Honte - Injustice - Culpabilité - Cruauté - Sadisme - Suspens - Espoir - Complicité - Pardon...
• PAGES : 372.

Joe Moon a dix-sept ans. Il vient de quitter New York pour aller vivre un temps au Texas. Son frère aîné, Ed, est en prison là-bas. Jugé coupable du meurtre d'un policier, il attend son exécution dans le couloir de la mort. Or, la date approche. Alors Joe veut être là, aider son frère à affronter ces dernières semaines. Car sinon, Ed sera tout seul. Mais voilà qu'un nouvel avocat reprend la défense du condamné... et il a l'air d'y croire. Joe osera-t-il espérer encore ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du dernier titre paru en France de Sarah Crossan, une autrice irlandaise de grand talent toujours traduite avec autant de brio que d'authenticité par la toute aussi merveilleuse Clémentine Beauvais. Aujourd'hui, je vais vous parler de Moon Brothers.

Je n'irai pas par quatre chemins : ce roman m'a purement et simplement bouleversée. J'ai envie de dire qu'il ne pouvait en être autrement parce que Sarah Crossan a à chaque fois le chic pour aborder des thématiques fortes, sensibles telles que le lien complexe et puissant qui existe entre des siamoises, l'acceptation de la différence, l'immigration ou ici la question particulièrement épineuse des condamnés à mort aux États-Unis avec beaucoup de sensibilité et de poésie au vu de la rédaction de ses intrigues qui se fait en vers libres sans pour autant décolorer la réalité. Au contraire, le contraste saisissant qui est dressé entre le fond et la forme fait ressortir de façon éclatante la noirceur qui émane de ses récits. Autrement dit, les histoires que nous conte Sarah Crossan au fil des rimes ne sont pas là pour amuser la galerie, même si une pointe d'humour est susceptible d'émerger à un moment donné afin de nous procurer un bref instant de répit et de joie spontanée, mais pour traiter de problèmes inhérents à notre société, de sujets d'actualité concrets, de dossiers brûlants qui avaient résolument besoin d'être remis sur le tapis. Et la manière dont Sarah Crossan a choisi de le faire est tout bonnement brillante et unique, je lui tire sincèrement mon chapeau.

Une fois de plus, je me suis retrouvée à dévorer ce roman à la vitesse de l'éclair tant sa mise en page aérée et sa rédaction en vers en facilite la lecture. Honnêtement, si vous souhaitez un bouquin à lire d'une fluidité incomparable à aucune autre et sans que cet aspect pratique de l'histoire n'empiète sur son intensité dramatique ou sur sa véracité, alors foncez sur Moon Brothers ! Pour ma part, je ne vous cache pas que cette façon expéditive d'absorber le contenu du livre et d'en éprouver les émotions véhiculées me laisse toujours un peu perplexe après coup, avec ce sentiment désagréable de ne pas avoir accordé aux personnages et à leur vécu autant de temps et d'attention qu'ils l'auraient mérité. Cependant, je trouve également que cela traduit parfaitement la rapidité à laquelle notre vie à tous avance, à laquelle aussi nos sentiments évoluent, et que cela en souligne du coup leur préciosité. Voilà, fin de ma petite envolée philosophique (quand je suis inspirée, ça peut partir très loin !).

Pour ce qui est de Moon Brothers, plus que jamais cette importance de chérir chaque jour qui passe de toutes nos forces est mise en exergue avec cette dénonciation nécessaire et criante de vérité du système carcéral américain et de son dysfonctionnement à tous les points de vue, tant sur le plan purement judiciaire qu'humain. Sans pour autant entrer dans les détails les plus sordides et traumatisants que l'on peut cependant aisément s'imaginer en arrière-plan, Sarah Crossan nous dépeint avec une maestria rare toute l'horreur et l'aberration d'une mécanique bien huilée qui fait souvent fi de l'innocence présumée de ses victimes comme si leur passage tout ce qu'il y a de plus éphémère sur cette Terre ne pesait pas dans la balance alors que l'existence d'êtres humains tels qu'Ed, Angela, Joe, tante Helen et Nell, tout aussi insignifiants et pathétiques paraissent-ils aux yeux des hautes sphères intrinsèquement viciée et malhonnête, vaut justement tout l'or du monde. À mes yeux, on ne peut pas discuter du sort de quelqu'un, quelqu'il soit, comme on le ferait d'une minuscule broutille, ce n'est tout simplement pas possible - le superbe film 12 Hommes en colère et surtout la remarquable performance d'acteur d'Henry Fonda me l'ont très bien enseigné. Bien sûr, notre monde n'est pas ni tout noir ni tout blanc et cela s'applique également à ses individus, mais la vie, ses beautés et surtout la force de notre humanité prévaudra toujours sur la part de noirceur de tout un chacun à mon sens. C'est à tout le moins ce que ce roman de Sarah Crossan, aussi lumineux que triste, aussi réconfortant que crève c½ur, m'aura appris : la vérité et l'amour inconditionnel qui lie les gens les uns aux autres valent toujours la peine que l'on se batte pour eux, quitte à y laisser notre coeur en mille morceaux et la pureté de nos âmes. Attention, je ne dis pas qu'il faut être prêt à employer des moyens tous sauf légaux pour ceux qu'on aime (on n'est pas dans You, ici), mais que le monde dans lequel nous vivons ne cessera malheureusement jamais de nous décevoir et de ternir, entacher notre innocence. Il faut faire preuve de lucidité et ainsi accepter cette part d'ombre qui sommeille en nous malgré toute la bonne volonté de la plupart des gens comme vous et moi. Cependant, nous nous devons de notre côté de lutter sans relâche contre cette cruauté foudroyante qui caractérise notre société actuelle afin de ne pas laisser les mauvais jours gagner. En bref, il faut savoir embrasser la douleur et nos faiblesses pour mieux les surmonter. Plus facile à dire qu'à faire, mais le cheminement comme la finalité en valent largement le détour au bout du compte, la famille Moon me l'a sacrément bien prouvé.

Pour conclure, je ne peux que vivement vous encourager à découvrir Moon Brothers. Vous n'en ressortirez certainement pas indemnes ; plutôt à ramasser à la petite cuillère à dire vrai, mais le message véhiculé et ses protagonistes désarmants de vulnérabilité et de réalisme méritent amplement que l'on porte le poids de leur souffrance et leurs espérances avec eux jusqu'au bout. COUP DE COEUR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions Rageot, Moon Brothers, Sarah Crossan, Littérature irlandaise, 2017, 2019, contemporain, Famille ♥, Adolescence ♥, drame, fuite, quête d'un ailleurs, couloirs de la mort, précarité, fraternité, Amour ♥., rage, honte, injustice, culpabilité, cruauté, sadisme, suspens, espoir, complicité, pardon, coup de coeur ♥
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#Posté le jeudi 30 janvier 2020 16:11

Modifié le vendredi 31 janvier 2020 16:07

FICHE LECTURE : Lames vives - Livre 1 : Obédience

FICHE LECTURE : Lames vives - Livre 1 : Obédience
• AUTEUR : Ariel Holzl.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult, dystopie, fantasy orientale.
• THÈMES : Esclaves - Injustice - Liberté - Destin - Armée - Obéissance - Insurrection - Espoir - Rage - Vengeance - Trahison - Amour - Soulèvement - Suspens - Mystère - Passé - Violence - Effusions de sang...
• PAGES : 337.

Le vif-argent coule dans leurs veines.

Les esclaves sont devenus les maîtres.

La République d'Obédience est née.

Six destins se croisent et se brisent comme des chaînes dans ce roman aux personnages complexes et humains. Un récit d'aventure puissant, poignant et addictif sur la liberté et la lutte pour ses idéaux.

Avec Lames vives, Ariel Holzl explore en deux volumes un univers dystopique aux accents de fantasy orientale. Grâce au succès de sa trilogie Les S½urs Carmine, récompensée du Prix des Imaginales jeunesse et du Prix littéraire de l'imaginaire des booktubeurs (PLIB), il est devenu le nouveau visage du young adult.

ஜ MON AVIS : Merci infiniment aux éditions Mnémos pour cet envoi !

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour mon avis sur une lecture faite dans le cadre du PLIB (effectivement, je fais partie du jury 2020, SURPRISE !), j'ai nommé celle du premier tome de Lames vives, Obédience, signé Ariel Holzl. Et oui, je me mange de cet auteur à toutes les sauces en ce moment on dirait ! Cependant, force est d'admettre que Lames vives a bien failli me faire frôler l'indigestion (d'hémoglobine) et croyez bien que je sois la première à m'en navrer...

En effet, si le premier tome de Fingus Malister (voir ma chronique ici) et celui des S½urs Carmine avaient su véritablement m'enchanter, cela n'a en revanche pas été le cas pour ce qui est du premier volet de Lames vives. L'écriture toujours aussi délicieuse et entraînante d'Ariel Holzl a su me convaincre de donner à ce dernier sa chance jusqu'au bout ; néanmoins, malgré les qualités indéniables que j'ai pu relever au cours du récit, je n'en suis pas moins restée déçue et surtout profondément frustrée en refermant ce livre.

Ce que je ne peux nier, c'est que, comme pour les fois précédentes, l'auteur est parvenu à créer un univers incomparable à aucun autre, extrêmement riche et complexe qui ne manque certainement pas de fasciner. Et comme je le disais à l'instant, la plume d'Ariel Holzl est si minutieuse, ingénieuse et singulière qu'elle pourrait nous embarquer n'importe où sans aucun problème. C'est ainsi que je suis parvenue à terminer ma lecture de ce roman, en faisant fi tant que j'étais encore plongée dans celui-ci du fait irréfutable qu'aussi bien construit soit-il, le monde dépeint dans Lames vives me laissait résolument de marbre et il en allait de même pour ses habitants.

Bien entendu, je ne suis pas un être sans c½ur et j'ai ainsi ressenti un tant soit peu de compassion et d'intérêt pour l'ensemble des protagonistes à certains moments donnés de l'intrigue mais il n'empêche que je n'éprouvais aucune sorte d'affinité à leur égard. Je dirais même qu'ils me mettaient tous d'une certaine manière mal à l'aise car j'avais l'impression très déroutante de faire constamment face à des personnes mi-humaines, mi-machines ; et je peux vous assurer que ce commentaire ne vaut pas que pour les « lames vives ». Par ailleurs, j'ai été pour le moins déroutée de constater que, si ces derniers donnent leur nom à la duologie, ils n'ont sont à mon sens pas les figures majeures. A mes yeux, ce sont les « magnites », fleuron de l'aristocratie qui se sert des lames comme d'authentiques machines de guerre, qui occupent cette position. L'on sait au fond bien peu de choses sur la révolte de ceux qui deviendront les futures lames, sur comment la société d'Obédience s'est réorganisée après la chute du régime des Haa'thi, sur ce qu'il y avait avant Obédience en terme de hiérarchie sociale et politique justement, le pourquoi du comment... Bref, j'aurais voulu un premier tome beaucoup plus introductif au lieu de nous balancer direct dans le feu de l'action comme l'auteur a décidé de le faire ici. Pourtant, le procédé in media res ne m'avait absolument pas gêné avec Fingus Malister et Les s½urs Carmine mais il faut croire que Lames vives aurait dû me livrer plus de clés afin que je me sente moins perdue et en en dehors de l'histoire, plus impliquée. Après, peut-être qu'Ariel Holzl nous réserve l'histoire de la genèse d'Obédience pour le livre deux. Je croise fort les doigts, en tout cas.

Pour conclure, je dirais que Lames vives est une série avec énormément de potentiel, comme les autres ½uvres de l'auteur, mais il en fallait néanmoins plus pour me séduire. Il faut croire que la fantasy orientale et moi, ça a du mal à passer (exception faite pour Une braise sous la cendre, saga que j'aime du plus profond de mon petit c½ur ♥). Je suis en train de me dire aussi que Lames vives est avant tout une dystopie, genre que je porte aux nues avec ardeur et passion habituellement mais dont je commence lentement mais sûrement à me lasser on dirait. C'est du moins ce que Lames vives semble me confirmer et cette révélation personnelle m'attriste autant qu'elle me soulage car je reconnais et accepte ainsi que mes goûts notamment livresques changent et que je dois évoluer, tester d'autres choses pour mieux revenir à mes premiers amours. Au fond, j'ai l'impression que Lames vives n'aura été que la victime collatérale d'une histoire d'amour qui commence à devenir sérieusement compliquée. En tout cas, j'ai trouvé cet univers trop hermétique, sombre et glacial pour moi. Cependant, je ne lui dis pas « Adieu » pour autant ! En effet, le final ren-ver-sant que nous offre l'auteur dans les dernières pages du livre me pousse à vouloir lire la suite et découvrir ainsi le dénouement final de tout ce sacré bazar. Il n'y a qu'Ariel Holzl pour nous proposer des cliffhangers de fins de tome pareils qui font (presque) changer la donne ! Je garde donc l'espoir pour que le tome deux parvienne à me faire regretter les propos tenus dans cette chronique... ★★(★)★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Naos, Lames vives, Livre 1, Duologie, Ariel Holzl, Littérature française, Dystopie, Young Adult, Fantasy orientale, esclaves, liberté, injustice, destin, armée, obéissance, insurrection, espoir, rage, vengeance, trahison, amour, soulèvement, suspens, mystère, passé, violence, effusions de sang, déception
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#Posté le mercredi 04 décembre 2019 10:03

Modifié le vendredi 06 décembre 2019 05:48

FICHE LECTURE : Ailleurs meilleur

FICHE LECTURE : Ailleurs meilleur
• AUTRICE : Sophie Adriansen.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Immigration - Périples - Dangers - Déracinement - Changement - Rencontres décisives - Courage - Détermination - Injustice - Exploitation - Discrimination - Solidarité - Entraide - Générosité - Espoir...
• PAGES : 167.

Je m'appelle Alassane, j'ai 15 ans et déjà je dois quitter ma famille et mon pays. M'en aller me fend le c½ur, mais depuis la mort de mon père et la perte des terres que nous cultivions, je n'ai plus d'avenir ici. Je m'en vais donc en trouver un ailleurs.
Le chemin jusqu'à la France promet d'être long et semé d'embûches, entre les passeurs qui demandent toujours plus d'argent et les murs de barbelés érigés aux portes de l'Europe. Pourtant ma décision est prise : je pars pour un ailleurs meilleur.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un merveilleux petit roman à la saveur d'authentique et gigantesque miracle, j'ai nommé Ailleurs meilleur écrit par Sophie Adriansen, qui m'avait déjà résolument conquise par le biais de sa plume sincère, d'une grande franchise et sensibilité, avec ses précédentes parutions Lise et les Hirondelles et surtout le tout bonnement magnifique Papa est en bas. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour cet envoi qui s'est une fois plus révélé être une belle réussite de mon côté !

Tout comme Sophie Adriansen dans sa façon de manier sa plume d'autrice définitivement en accord avec son temps, j'irai droit au but : j'ai trouvé l'essence, la direction de ce roman tout simplement inspirante et irradiante d'une lumière pure et porteuse d'espoir.

En effet, Alassane, personnage principal de ce récit de vie juste extraordinaire (mais en réalité pas tant que ça, vous allez vite comprendre pourquoi), et en particulier son parcours qui dépasse l'entendement, sa détermination inébranlable malgré toutes les épreuves que ce jeune homme va devoir traverser, m'a bouleversée outre mesure. Il est l'incarnation vibrante de tous ces êtres qui cherchent purement et simplement un coin de paix et de sûreté, d'accueil et de bienveillance, où exister et se sentir à leur place.

Ailleurs meilleur, c'est l'histoire d'un périple que personne ne devrait jamais entreprendre et pourtant, ils sont légion à devoir le faire car ils n'ont pas d'autre choix. Aucune échappatoire à l'horreur de leur quotidien ne s'offre à eux si ce n'est partir, se déraciner. Selon moi, il n'y a guère acte plus courageux que celui-là : celui d'aller de l'avant malgré tous les obstacles qui se dressent devant nous, à commencer par nos propres doutes et angoisses, et ne jamais quitter son objectif des yeux, au sens propre comme métaphorique du terme. C'est là l'exploit que va accomplir Alassane au cours du roman, et ce avec beaucoup de bonne volonté et d'humilité.

Et ce qui m'émeut d'autant plus profondément avec ce livre, c'est qu'il prend ses racines d'une véritable rencontre qui a changé la vie autant de Sophie Adriansen que de ses deux lecteurs pas comme les autres qui lui ont inspiré la douloureuse mais aussi instructive épopée d'Alassane. J'ai trouvé que l'intrigue était ainsi d'autant plus ancrée dans le réel qu'elle est imprégnée de l'expérience bouleversante et singulière de deux admirables êtres humains en chair et en os.

Pour conclure, Ailleurs meilleur, c'est ce genre d'écrit qui vous donne une sacrée claque, certainement pas volée, et qui vous rappelle la chance inouïe que vous avez d'entre qui vous êtes dans le pays où vous vous trouvez, au sein duquel vous êtes généralement nés et grandi, et en lequel vous savez que vous pouvez avoir toute confiance et fierté... Enfin, plus ou moins, mais n'ouvrons pas ici le débat sur la question ou on y sera encore demain. Vous l'aurez compris, si j'ai autant aimé cette histoire, c'est parce qu'elle m'a ébranlé et donné l'envie d'agir, pour moi-même et pour les autres, de garder mon esprit et mon c½ur ouverts au monde et à ceux qui en ont le besoin vorace et effarant comme certains des protagonistes le font avec une immense ardeur, farouche, indomptable et franchement admirable. Pour résumer efficacement, ce livre, c'est un appel vibrant à ce que notre humanité a de meilleur, c'est un cri d'amour et de solidarité envers ceux qui sont différents, qui viennent de loin et qui n'ont pas démérité pour obtenir le droit de vivre une vie normale, saine, pour avoir le quotidien de Monsieur-tout-le-monde. Pour citer la phrase d'accroche d'une publicité qui m'avait marquée, « Rien, c'est parfois la meilleure chose qui puisse vous arriver ». Il serait peut-être grand temps de prendre conscience du réconfort que nous apporte notre routine et de cesser de se plaindre pour tout et n'importe quoi dès que la moindre petite chose nous contrarie. C'est ce que l'humilité et la robustesse mentale d'Alassane face à tant d'injustice et de tourments m'ont appris entre autres et je ne suis certainement pas prête d'oublier ma leçon. ★★★★★ (♥)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Ailleurs meilleur, Sophie Adriansen, 2019, Jeunesse, immagration, périples, dangers, déracinement, changement, rencontres décisives, courage, détermination, injustice, exploitation, discrimination, solidarité, entraide, générosité, espoir
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#Posté le jeudi 07 novembre 2019 03:43

Modifié le vendredi 08 novembre 2019 08:50

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