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FICHE LECTURE : Poldark - Tome 1 : Les falaises de Cornouailles

FICHE LECTURE : Poldark - Tome 1 : Les falaises de Cornouailles

• TITRE V.O. : Poldark, book 1 : Ross Poldark.
• AUTEUR : Winston Graham.
• ANNÉE : 1945 (ROYAUME-UNI) ; 1972, 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Historique.
• THÈMES : Saga familiale, années 1780, guerre d'Indépendance, Angleterre, Cornouailles, mines, paysans, milieu aisé, rivalité, jalousie, faux semblants, corruption, honnêteté, justice, droiture, générosité, fougue, passion, amour, ranc½ur, chagrin, faiblesse, secrets, mystères, tensions, espoir, conscience, révolte, crise, politique, noirceur, traumatisme, renouveau, amitié, trahison, tromperie, dangers, aventure, misère sociale, hiérarchie des classes sociales, querelles familiales, drame, patriotisme, fierté, humanisme...
• PAGES : 320.

1783. Après avoir mené une vie aventureuse en Amérique, le jeune et fougueux Ross Poldark revient en Angleterre. Mais c'est un homme meurtri qui retrouve ses falaises de Cornouailles.

Son père vient de décéder et le domaine familial est en déshérence. Surtout, Ross apprend qu'Elizabeth, sa fiancée, a rompu sa promesse pour en épouser un autre : Francis, son propre cousin...

Ross n'a d'autre choix que de s'inventer une nouvelle vie. Plutôt que de se laisser abattre, il décide de relancer l'activité minière, qui fit autrefois la fortune des siens.

Un jour, sur un marché, il prend la défense de Demelza, une fille sans instruction qu'il engage comme domestique. Une décision qui va changer sa vie...

L'AUTEUR : Auteur de quelque trente romans, Winston Graham (1908-2003) est resté célèbre pour la saga Poldark, dont les douze volumes sont parus de 1945 à 2002. Cette série à succès de la BBC, avec Aidan Turner dans le rôle principal, est aujourd'hui diffusée sur Netflix. On lui doit également Pas de printemps pour Marnie, roman adapté à l'écran par Alfred Hitchcock.
FICHE LECTURE : Poldark - Tome 1 : Les falaises de Cornouailles
ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, je tiens à sincèrement remercier les éditions L'Archipel pour cet envoi, ainsi que d'avoir réédité cette saga d'anthologie en français (du moins, d'avoir commencé à le faire). Avec ces deux magnifiques couvertures qui plus est... Je fonds totalement. Mais bref, passons. Etant actuellement une grande fan de la seconde adaptation de la BBC de l'immense fresque familiale et historique qu'est Poldark (douze tomes, quand même !), il me tardait de découvrir la plume de celui qui a su poser toute son imagination historique et romanesque sur le papier, Winston Graham. Alors, qu'en est-il de cette épopée tumultueuse qui vient tout juste de commencer avec ce premier tome ? Mes attentes étaient très hautes au vu d'une histoire extraordinaire... que je connaissais au fond déjà, la renommée de l'auteur l'ayant précédé et ayant inspiré le monde télévisuel. Les vents soufflant sur les sauvages falaises de Cornouailles auront-ils réussi à me transporter une seconde fois ?

Eh bien, à vrai dire... Oui, mais pas tout à fait. Ce que j'ai adoré, c'est que la plume de Winston Graham est très immersive. Elle dépeint à merveille les paysages à la beauté brute et indomptable des Cornouailles, les physionomies des personnages, leur caractère bien affirmé à chacun, leurs états d'âme, leurs sentiments multiples et tourmentés... Tout cela prend vie dans nos esprits et stimule notre imagination bouillonnante. Bref, loin d'être ennuyée par cette incroyable aventure sociale, familiale et sentimentale que la série, exceptionnellement fidèle en tout point ou à peu de choses près, du moins, je ne peux en juger qu'au niveau d'une bonne partie de la saison un pour l'instant, j'ai eu la sensation de revivre le retour de mon cher Ross au bercail et tout ce qui s'en suit de fort mouvementé et palpitant comme si c'était la première fois. Ce qui aurait dû être le cas si j'avais lu le livre en premier. Mais je ne me tracasse plus pour ce genre de questions, donc... Qu'est-ce qui m'a manqué alors ? Je suis sûre que vous connaissez déjà la réponse à cette interrogation : le fameux "je-ne-sais-quoi", cette petite étincelle qui vous démange, ce souffle de magie pure qui vous permet de voir le roman prendre littéralement vie sous vos yeux ébahis. Malgré l'écriture superbe de Winston Graham, qui promet une grande saga enchanteresse qu'il me tarde de lire à mon rythme, c'est cependant la scénariste Debbie Horsfield et l'ensemble de l'équipe de Poldark - remarquable adaptation en mini série de la BBC, qui a réussi à déclencher le "truc" qui m'hypnotise à chaque fois et me met le c½ur en émoi.

Ce n'est pas pour jeter des fleurs à la série (Oups. Trop tard. Déjà fait.), et je vais d'ailleurs m'en arrêter là pour cette fioriture d'éloges sur l'adaptation alors que c'est du livre dont je dois vous parler mais, si vous n'aviez QU'UN conseil à retenir de cette chronique, ce serait le suivant : vraiment, lisez les livres ET regardez la série. Ne vous privez pas de ce double plaisir car je peux vous assurer que les deux sont complémentaires et forment le mariage parfait. C'est tellement rare qu'une adaptation, ici télévisuelle, soit si fidèle et surtout sur la même longueur d'onde que les ouvrages d'origine que vous ne pourrez qu'être satisfaits de cette expérience "enrichie". Voilà, c'est tout pour moi. Maintenant, pour les néophytes de Poldark (Sérieusement, qu'est-ce que vous attendez pour vous immerger totalement dans ce chef d'oeuvre ?! Ah, je sais ! Que votre humble servante vous ouvre la marche à suivre, bien sûr.), laissez-moi vous présenter un homme vraiment pas comme les autres, qui ne manquera pas de chambouler votre existence, j'ai nommé le seul, l'unique : Ross Poldark. Il fait définitivement partie de mon panthéon des personnages romanesques qui m'ont marquée d'une pierre blanche. En effet, Ross n'est pas fait du même bois que les autres et a une conscience accrue du monde qui l'entoure : bien que faisant partie de la noble et vénérable famille des Poldark, Ross se sent bien plus proche des mineurs qu'il emploie et se considère comme l'ami de ces gens simples qui, eux au moins, ont une parole d'honneur tout comme lui et dont la dignité n'est pas à vendre comme cela peut être le cas au sein de la classe sociale des bourgeois/aristocrates de la trempe des Poldark, Warleggan, Penvenen et d'autres familles qui régissent la vie politique, juridique, économique, sociale ainsi que le monde du travail à cette époque-là. Autrement dit, ils se placent bien au-dessus du milieu ouvrier, qui trime comme il peut face à tant de privilèges qui ne leur sont pas accordés. Ross sait très bien qu'il faut brosser ces individus (ceux des familles implantées et de celles "nouveaux riches") dans le sens du poil afin d'obtenir un semblant de justice et de lucidité de leur part. La seule fois où il va faire preuve d'une honnêteté cassante mais nécessaire envers ses pairs qui ne jurent que par et qui n'entendent que l'hypocrisie, Ross va le regretter amèrement. J'admire profondément et sincèrement ce personnage qui, certes, va faire des erreurs, dont je n'approuve pas forcément tous les choix et les opinions, mais qui les assume jusqu'au bout et sait reconnaître ses faiblesses, ses manquements et qu'il peut avoir tort. Malgré le vilain tour que lui a joué le destin, en lui dérobant son père et sa bien-aimée fiancée, Ross ne va pas se laisser abattre, va garder courageusement sa rancune en lui et ne pas en blâmer sa famille (alors qu'il le pourrait) et va tout mettre en ½uvre pour que l'héritage de son père renaisse de ses cendres et pour assurer à ses braves ouvriers leur pitance et un toit sous lequel faire vivre leur famille. Ross est un homme au fort tempérament, qui apprécie la franchise plus que tout autre chose. C'est quelqu'un de profondément bon et généreux, malgré sa personnalité complexe et son impétuosité, rendues à merveille par la fougue d'un de mes acteurs favoris, le saisissant Aidan Turner. J'aime infiniment ce personnage à la balafre hypnotique qui descend le long de son visage, à la beauté singulière et magnifique, qui ne veut absolument pas, sous aucun prétexte, se laisser corrompre et manipuler, et qui se bat constamment pour rester fidèle à lui-même dans un monde de loups mangeurs d'agneaux, qui n'a pas de principes ni de compassion. Je l'aime du plus profond de mon petit c½ur débordant de tendresse pour lui.

Concernant son pendant féminin, Demelza, si j'ai bien reconnu sa personnalité douce, apaisante, pacifique, qui sait cependant s'enflammer pour les causes qui lui tiennent à c½ur, qui lui semblent justes, et la détermination inébranlable et impressionnante qui l'anime alors, là où je m'attendais à faire face à la beauté flamboyante et superbe d'Eleanor Tomlinson, si la silhouette de Demelza est toujours fluette et gracile, bien que celle-ci doute sérieusement de sa beauté et de son influence alors qu'elle ne le devrait pas, ses cheveux se sont révélés être en réalité une tignasse noire comme le corbeau et ses yeux assortis, tels deux puits sans fond envoûtants, à l'éclat néanmoins d'une pierre précieuse. Cette description physique m'a fortement troublée, pour une raison bête comme chou : elle correspondait en tout point à celle de ma mère. J'y ai vu un peu naïvement un hommage à ma maman adorée de la part de l'auteur. C'est stupide, je sais. A tel point que je commence à douter de si les yeux de Demelza n'avaient pas toujours été bleus finalement, et non noirs comme les beaux yeux de la mama. Mais pour ce qui est de la chevelure, je suis formelle. Et, après tout, ce n'est pas le seul point commun qu'elles partagent : toutes les deux sont promptes à agir, sans arrière-pensée aucune, afin de changer ce qui ne va pas dans ce monde de brutes et d'assurer le bonheur d'autrui. Grâce à son jeune âge et à sa capacité de s'émerveiller de tout, Demelza a le c½ur empreint d'une innocence touchante, qui l'amène à avoir un raisonnement somme toute très simple mais tout aussi fort et authentique sur les choses fondamentales de la vie. Par exemple, si deux êtres s'aiment d'un amour sincère, pourquoi cela gênerait-il les autres ? Par souci d'ego ? De fierté ? D'orgueil incapable de pardonner ou de demander pardon à l'offensé ? Ce sont tous ces sentiments néfastes qui étouffent les Poldark, là où Demelza, la petite nouvelle au sein de cette famille tourmentée et sacrément rancunière, n'est que gentillesse, écoute, compréhension et tolérance. Demelza ne veut aucun mal, simplement l'harmonie et la bonne entente entre tous, et je la respecte profondément pour cela. Ce qui a pu légèrement m'agacer par moments chez elle, c'est sa tendance à trop s'inquiéter du regard que les autres, autrement dit sa nouvelle famille et classe sociale, portent sur elle. Je trouvais qu'elle s'en souciait bien trop et tenait trop à leur plaire, alors qu'ils ne valent certainement pas mieux qu'elle, servante soustraite au petit peuple, bien au contraire. Mais cela peut aisément se comprendre après tout, cette envie d'être acceptée et approuvée par tous : Demelza n'est qu'une toute jeune femme, qui en a vu des vertes et des pas mûres, et a échappé à son enfance violentée grâce à toute la force de sa volonté et aussi grâce à un ange gardien impromptu prénommé Ross. Les gorges étranglées par leur jalousie et leur malveillance en ont vite fait de jaser et de juger la pauvre enfant sans la connaître. Dans un monde aussi hostile et fait de faux semblants, il devient alors aisé pour Demelza de se sentir déboussolée et de se déprécier. Heureusement que Ross est là pour lui rappeler qu'elle est bien au-dessus de tous ces mécréants et que ce petit bout de femme qu'elle est a lui aussi une sacrée force de caractère.

Pour ce qui est de la famille de Ross, les fameux, que dis-je, les légendaires Poldark, nous ne sommes pas non plus en reste ! Mon membre préféré de cette tumultueuse famille, en dehors de mon Ross chéri bien sûr, est incontestablement Verity, la colonne vertébrale de la famille. Cette jeune femme est juste extraordinaire. L'incarnation même de l'abnégation. Verity ne cesse de penser aux autres avant de penser à elle-même, elle fait toujours passer le bien-être de sa famille avant le sien et, sans elle, on sent bien que le somptueux domaine familial de Trenwith part à vau-l'eau, comme si son étincelle de vie et de joie l'avait quitté. En effet, alors que Verity va enfin vouloir poursuivre son rêve d'amour et décider de sa vie de femme indépendante, libre et heureuse auprès de l'homme qu'elle aime, de son côté, sa famille est totalement déboussolée et presque prête à lui mettre des bâtons dans les roues au départ ! Il faut dire qu'elle avait bien l'habitude de se reposer sur la petite Verity pour s'occuper de tout ce qui n'allait pas ! Heureusement que cette dernière peut compter sur son cher cousin et sur sa nouvelle cousine, enfin, plus une s½ur à ses yeux et pour son c½ur, Demelza. J'ai été très touchée par la grande complicité qu'elle partage avec l'un et par la profonde et sincère affection qu'elle éprouve pour l'autre. Verity est vraiment un personnage formidable, qui mérite d'avoir ce qu'il veut dans la vie. Pour ce qui est du reste de la maisonnée, je n'ai jamais trop apprécié le personnage du patriarche, Charles Poldark, qui ne m'est que peu sympathique. Mais je dois reconnaître que sa mort a un impact considérable sur la vie des habitants de Trenwith, comme si cela sonnait le glas d'une existence passée en ses murs et le début d'une nouvelle ère. Et quelle nouvelle ère ce sera... Bref, la mort de Charles ne peut que nous ébranler, qu'on le veuille ou non, qu'on aime ce dernier ou non. Cependant, s'il y a bien un personnage plus borné que son imposant père, c'est sans conteste celui de Francis. Le frère de Verity et cousin de Ross est celui qui incarne le mieux la rancune pugnace des Poldark. Drapé dans sa ridicule fierté de mâle Poldark, Francis est loin d'avoir le pardon facile. Et pour ce qui est d'admettre ses torts, n'en parlons même pas ! Je pense que, ce qui lui permet de canaliser sa colère injustifiée, c'est la sérénité que lui procure sa splendide femme, Elizabeth. Au début, celle-ci était une véritable énigme pour moi : comment peut-on préférer Francis à Ross ? Sérieusement ? Cela me paraissait impensable, un choix pareil. Et puis, je la voyais un peu comme la sorcière qui avait réussi à diviser deux cousins qui se considéraient comme des frères depuis l'enfance...alors qu'elle n'est en réalité coupable de rien ! Si ce n'est d'avoir trouvé en son c½ur de la place pour deux êtres à la fois si proches et si différents. Honnêtement, alors que je ne supporte pas les triangles amoureux d'habitude, je le peux concevoir, et je viens de faire un grand pas en avant ! Elizabeth est à mes yeux juste une jeune femme courageuse qui essaye d'être une bonne épouse et une bonne mère et d'étouffer les sentiments qu'elle a pu éprouver pour son premier amour, qui appartient désormais à une autre, afin d'assurer la bonne entente entre les différents membres de sa famille par alliance. Tout comme Demelza et Verity, Elizabeth est une pacificatrice, et j'adore ce trio de femmes belles à l'intérieur comme à l'extérieur et si fortes. Enfin, j'aurais voulu en voir plus de la géniale tante Agatha. J'adore cette vieille dame très touchante, qui a vu des générations de Poldark grandir et se succéder au sein de la demeure de Trenwith, et son franc-parler juste excellent. Tante Agatha, c'est un peu l'âme de Trenwith en somme ! C'est simple, il me faut plus d'Agatha dans le prochain tome, je l'exige !

Au niveau des petites différences que j'ai pu repérer par rapport à ce qui m'était déjà familier, j'ai été tout d'abord surprise d'entrée de jeu par le prologue, où l'on fait la connaissance de Joshua Poldark, le père de Ross. Si j'étais déjà habituée au fait qu'il soit fréquemment mentionné au cours de l'histoire, je ne m'attendais cependant pas à le rencontrer en chair et en os. Ou plutôt, fait d'encre et de papier... En tout cas, on voit bien de qui le fils tient. je suis très heureuse d'avoir pu passer un moment avec Joshua Poldark, même si ce fût malheureusement bien trop court à mon goût. Ce qui me rend le plus triste, c'est que j'ai bien l'impression que Joshua s'est fait rouler dans la farine par son propre frère, Charles. Voilà un mystère à élucider par la suite, même si on en saisit immédiatement les tenants et aboutissants, à bien y réfléchir. Quoique, il serait fort probable que Charles ait commis quelques magouilles dans le dos de son frère. Affaire à suivre... En tout cas, j'espère que Winston Graham nous proposera quelques flashbacks concernant ce bon Joshua et sa femme Grace, qui m'avait l'air d'être une personne remarquable. Parce que, à part quelques réminiscences de Ross, on a fort peu à se mettre sous la dent. Et puis, je trouve qu'il est important d'en apprendre sur le passé afin de mieux éclaircir le présent. Je regrette également que le personnage du docteur Enys soit si effacé dans les livres, du moins pour le moment. Nouvel arrivant en cette partie des Cornouailles, le charmant petit village de Sawle, Dennis Enys (je ne m'y fais pas à cette rime, je préfère largement le prénom Dwight choisi dans la série) est un très bon médecin, passionné et impliqué dans tout ce qu'il fait, plaçant son métier et la santé de ses patients avant toute chose. Je place ainsi ce personnage haut dans mon estime, même si j'aurais aimé qu'il soit plus présent et "vivant". Comment l'expliquer... ? Surtout, ce qui m'a manquée, c'est que, dans la mini-série, ils ont fait en sorte que Ross et Enys se connaissent déjà lorsqu'ils se retrouvent en Cornouailles. En effet, ces deux personnages ont vécu leur expérience de la guerre d'Indépendance ensemble, en Amérique, et cela rend leur amitié encore plus forte et indestructible. Malgré cette absence de lien déjà noué dans les livres, on sent déjà que cette amitié naissante entre les deux hommes est telle une évidence et ne peut que grandir et se renforcer au fil des tomes. Je ne m'inquiète pas là-dessus.

Enfin, c'est le personnage de George Warleggan qui m'a réservé ma dernière surprise. Antagoniste notoire de cette histoire, ennemi juré de Ross (enfin, c'est lui-même qui s'est implanté ça tout seul dans le ciboulot...), j'ai été agréablement surprise par... son absence. De méchanceté. Dans ce premier tome, on prendrait presque George en sympathie : c'est un gentleman raffiné, courtois, qui ne cherche pas à faire de vagues, simplement à assurer la pérennité des affaires de sa famille nouvellement anoblie, si on compare à l'ancienneté et au prestige de celle des Poldark... Mais ne vous y trompez pas : Winston Graham nous introduit intelligemment George Warleggan comme étant le loup dans la bergerie. Disons plutôt que, pour l'instant, George se tapit encore avec son ressentiment et toute sa haine dans sa tanière. Cependant, on sait tous ce qu'il en est. Quel dommage... J'ai été étonnée aussi que Jud et Prudie, les vieux serviteurs de Joshua puis de Ross, n'aient pas fait plus de grabuge que ça. Je les aime bien ces deux-là, malgré leur fainéantise, leur comportement de drama queen et toutes les inquiétudes qu'ils peuvent causer à Ross et à Demelza. Nampara, ce n'est pas pareil sans eux. Et puis, j'ai eu droit à mon "It ain't fair, it ain't right, it ain't proper !", héhé ! J'ai un amour incommensurable pour cette phrase culte. Ne cherchez pas à comprendre pourquoi !

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous lancer dans cette aventure littéraire qui promet d'être aussi passionnante que périlleuse, non au niveau de l'écriture, qui est très fluide et qui nous embarque immédiatement dans les étendues éternelles des Cornouailles, mais au niveau de tout ce que nos personnages vont devoir affronter. Et je tiens à vous prévenir : vous n'êtes pas prêts pour ce qui va suivre. Cependant, vous devez vous y plonger la tête la première si vous ne voulez pas passer à côté d'une histoire terriblement romanesque et grandiose. Regardez également la mini-série de la BBC, cela vous fera vivre une expérience d'autant plus enrichie et captivante. Je n'ai pas vu le premier feuilleton télévisé produit par la BBC dans les années soixante-dix, du vivant de l'auteur donc, mais, si je tombe dessus un jour, je ne manquerai pas de le visionner et de vous en parler comme il se doit ! Vous pouvez compter sur moi. En attendant, si vous aimez les romances historiques qui vous saisissent le c½ur et vous bouleversent l'âme, si vous aimez les c½urs en émoi, en proie à de vives émotions contradictoires et les âmes tourmentées, si vous tremblez de bonheur à l'idée de suivre sur des générations une histoire familiale mouvementée et assombrie de moments noirs mais aussi bénie d'instants à marquer d'une pierre blanche ; enfin, si rien ne vous fait plus plaisir que d'assister à l'émergence d'une rivalité légendaire, extrêmement sombre et fascinante, alors la saga des Poldark ne pourra que vous exalter et vous combler de palpitant. Pour ma part, je ne suis pas prête d'oublier ce ténébreux cavalier à la balafre au visage qui s'imprime sur votre rétine et dans votre mémoire sur son destrier dévalant la falaise qui surplombe les eaux troubles des Cornwall et de son c½ur. Moi, en tout cas, je le reconnaîtrais entre mille, mon fringant et sublime capitaine, ainsi que cette silhouette maligne qui se cache dans les tréfonds de cette forêt verdoyante et amoureuse également de la nuit et qui n'attend qu'une chose : faire sombrer son ennemi...

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Poldark - Tome 1 : Les falaises de Cornouailles
★★★★★
Excellente lecture ! Un renouvellement de mes v½ux avec mon beau Ross en somme ! (je me rêve Madame Poldark à mes heures perdues mais ne le dites pas à Demelza-!)

✓ - Très bonne construction du cadre historique (véracité, acuité, cadre temporel) : alors que la Guerre d'Indépendance a pris fin, c'est la Révolution française qui gronde et nous fait ressentir cette atmosphère chargée d'électricité. On s'y croirait ! Étant une passionnée en herbe d'histoire, il n'en fallait pas plus pour me plaire !
- L'intrigue mêle donc habilement enrichissement moral, émotionnel et, inconsciemment, de façon totalement naturelle, en connaissances.
- Le cadre géographique est également très bien fourni avec les paysages mémorables de Cornouailles. L'immersion est à ce titre tout à fait réussie !
- L'écriture de Winston Graham, très bien soignée et qui nous happe instantanément et ce jusqu'à la fin.
- L'élaboration et le développement des personnages, la peinture des différentes classes sociales, mentalités, questionnements de l'âme, instincts du c½ur... En clair, les divers personnages sont très profonds, très humains. On s'identifie à eux et ils sont parfaitement crédibles. Ils sont vivants et ils nous font sentir de même.


✗ - Malgré ce déluge d'indéniables qualités, il m'a manqué cette petite parcelle de magie qui aurait provoqué le coup de foudre, comme cela a été le cas pour la série BBC avec mon Aidan (un rêve éveillé cet acteur !).

« Il se dit : "Si seulement nous pouvions arrêter la vie pour un moment, je choisirais celui-ci. Là, au sommet de la colline, avec la poussière qui tourbillonne aux confins du domaine et Demelza qui marche et respire à mes côtés."
Toute l'existence était un cycle de difficultés à résoudre et d'obstacles à surmonter. Mais en ce soir de Noël 1787, seul le présent intéressait Ross. Il pensa : "Je n'ai ni faim, ni soif, ni désir. Je n'éprouve ni inquiétude ni remords. Devant nous, dans le futur immédiat, nous attendent une porte ouverte, une maison chaude et des fauteuils confortables, la sérénité et la tendresse. C'est cela que je souhaite." »
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, Editions l'Archipel, Poldark, Tome 1 ♥, 12 tomes, Les falaises de Cornouailles, Adapté en série télévisée, 2017, Réédition, Littérature anglo-saxonne, fiction historique, Saga familiale, années 1780, guerre d'Indépendance, Angleterre, Cornouailles, mines, paysans, milieu aisé, rivalité, jalousie, faux semblants, corruption, honnêteté, justice, droiture, générosité, fougue, passion, amour, ranc½ur, chagrin, faiblesse, secrets, mystères, tensions, espoir, conscience, révolte, crise, politique, noirceur, traumatisme, renouveau, amitié, trahison, tromperie, dangers, aventure, misère sociale, hiérarchie des classes sociales, querelles familiales, drame, patriotisme, fierté, humanisme, Excellente lecture !
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#Posté le lundi 29 octobre 2018 16:06

Modifié le lundi 12 novembre 2018 08:27

FICHE LECTURE : Le Joyau (T1)

FICHE LECTURE : Le Joyau (T1)

• TITRE V.O. : The Jewel.
• AUTRICE : Amy Ewing.
• ANNÉE : 2014 (USA, FRANCE).
• GENRE (S) : Dystopie.
• THÈMES : Young Adult, hiérarchie des classes sociales, castes, aristocratie, vente aux enchères d'êtres humains, asservissement, mères porteuses, cruauté, débauche, consanguinité, honte, hypocrisie, secrets, mystères, scandale, faux semblants, amour interdit, amitié, espoir, rébellion, alliance, complicité, courage, vérité, révolte, confiance, soutien, trahison, révélation, choc, folie, inhumanité, suspens, paraître, envers du décor, craquelures dans le miroir, danger, fantastique, quête de liberté...
• PAGES : 452.

VOUS ETES PLUS PRÉCIEUSE QUE VOUS NE LE PENSEZ

Vous êtes plus précieuse que vous ne le pensez.

Le Joyau, haut lieu et c½ur de la cité solitaire, représente la richesse, la beauté, la royauté.
Mais pour une jeune fille pauvre comme Violet Lasting, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n'importe laquelle : Violet a été formée pour devenir Mère-Porteuse. Car dans le Joyau, le vrai luxe est la descendance...
Achetée lors de la Vente aux Enchères par la Duchesse du Lac, Violet - le lot 197, son nom officiel - va rapidement découvrir la réalité brutale qui se cache derrière l'étincelante façade du Joyau. S'exercer à la cruauté, à la trahison et aux coups bas est la distraction favorite de la noblesse. Violet doit accepter son sort et tâcher de rester en vie.
C'est pourtant dans ce sinistre quotidien qu'elle tombe amoureuse d'un séduisant garçon, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Cette relation interdite vaudra aux jeunes amants d'affronter les plus grands des dangers...

ஜ MON AVIS : Chronique rédigée en 2015.

Depuis un an, soit depuis sa sortie, ce livre m'attirait. Cependant, je n'avais pas trouvé l'occasion de l'acheter, à mon grand malheur. Vu que le second tome est paru, j'ai pu me procurer le tome un, ENFIN ! Ma logique est incohérente et tordue, mais bon... J'avais l'impression de tenir un véritable Graal dans les mains ! Je sentais que ce roman et moi, on allait s'entendre. Déjà, c'est un roman de la collection R, que j'affectionne beaucoup. Et puis, la couverture est juste exquise, de toute beauté, tel un pur joyau (C'est le cas de le dire !). Pour finir, la phrase d'accroche sur la couverture m'a véritablement interpellée : VOUS ETES PLUS PRÉCIEUSE QUE VOUS NE LE PENSEZ. Cela me parle, car très souvent, je me demande sérieusement quelle valeur j'ai sur cette Terre, et je pense que toutes les filles (et même les garçons, pas de discrimination) méritent qu'on leur dise au moins une fois cette phrase, car chaque être humain est unique et chaque vie a sa valeur. En clair, je trouve cette phrase tout bonnement magnifique. Et, comme si ce n'était pas suffisant comme ça, le résumé joue bien son rôle : en lisant ça, je me suis dis que ce livre devait contenir une sacrée dystopie comme je les aime ! Les mots "mère-porteuse" et "vente aux enchères" m'ayant de suite frappée quand j'ai découvert la quatrième de couverture, je me suis demandée : « Mais qu'est-ce que cette intrigue nous réserve donc ? » Eh bien, mes chers amis, elle m'a réservée des tonnes de choses, croyez-moi, je n'ai pas été lassée une seule seconde ! Ce roman est bien un bijou, et nullement du toc (frappez-moi, j'en ai marre de cet humour au ras des pâquerettes qui me caractérise...) !

Pour commencer, parlons de l'histoire. Je ne vais pas m'amuser à comparer cette dystopie à d'autres bien connues, je n'ai pas que ça à faire, sérieusement. Et puis cela ne m'intéresse pas, parce-que chaque ½uvre apporte quelque chose de nouveau et a sa singularité qui lui est propre. Pour ce qui est du Joyau, il nous embarque dans un univers très fermé et oppressant qui se réduit à cinq parties circulaires : Le Marais, La Ferme, La Fumée (là, j'admets, j'ai pensé à la saga dystopique Uglies, mais ce n'est pas la même chose dans ce roman-ci... Je considère donc ça comme un mini-hommage, c'est possible), Le Commerce et enfin... Le Joyau, WAAAAAHHH ! En fait, il n'y a pas de quoi en faire tout un plat, vu qu'au contraire, c'est atroce (la messe est dite, comme ça). Plus on s'éloigne du Joyau, plus le monde est pauvre. Du moins au niveau argent. C'est ça que j'ai trouvé très intéressant, c'est que le Joyau incarne peut-être la royauté, la noblesse mais il n'y a pas une once d'amour, ou de vrai sentiment en son sein, tout n'est que tromperie et poudre aux yeux. Exactement comme un diamant miroitant : il vous attire, vous le trouvez magnifique, exquis, mais au final, à quoi vous servira-t-il ? De plus, le Joyau a en son sein La Cité Solitaire, excellent nom, superbement trouvé. La Cité Solitaire regorge de nobles (bien sûr, ils sont les moins nombreux par rapport aux autres zones), de serviteurs, mais chaque famille aristocratique est isolée, toujours à se méfier des autres clans, ou à avoir peur, à craindre pour sa vie, à douter même de leurs proches... In fine, chacun ne peut compter que sur soi-même. J'ai trouvé ça vraiment très réaliste de la part de l'auteure. Son roman suscite notre intérêt dès le départ, et plus on avance, plus on apprend de choses sur cet univers, et plus on est plongés dans notre lecture. L'univers construit est très riche et minutieux, l'auteure connaît très bien son sujet (à la base d'une thèse, qu'elle a retranscrit en roman !) et le montre, ce qui est super pour le lecteur qui visualise beaucoup mieux les lieux, les règles de ce monde-là, et qui assimile les informations au fur et à mesure. En effet, pas de descriptions longues et fatigantes au tout début du livre, qu'on peut avoir tendance à oublier, surtout sur plus de quatre cent pages... Ici, l'auteure nous divulgue tous les renseignements nécessaires au lecteur pour s'imprégner de l'univers au travers des descriptions certes, mais aussi des dialogues, de la narration, et d'autres procédés... Du coup, au fil de la lecture, on en apprend toujours plus, c'est un sentiment juste incroyable ! Et l'histoire est vraiment bien ficelée, il y a beaucoup de suspens, de mystère, et on suit Violet dans son aventure au c½ur du Joyau en retenant presque notre souffle. On prend bien le temps de voir la vie quotidienne d'une mère porteuse avant que les choses commencent à s'accélérer vers la fin, signe d'un changement. Pour moi, c'était parfaitement logique. Si, dès le départ, Violet se serait décidée à jouer sa rebelle, cela serait allé beaucoup trop vite, on n'en aurait pas fini, et on n'aurait jamais pu découvrir l'envers du décor. Ici, tout est bien pensé, calculé, parfaitement prévu au moment T et on mène le lecteur à travers l'histoire, dont il n'a plus envie de sortir. C'est une intrigue prenante, recelant beaucoup de révélations mais aussi gardant sa part de secret. Comme un Joyau, elle nous éblouit mais on souhaite désespérément savoir ce qu'elle recèle au plus profond d'elle. C'est une histoire polie comme une pierre précieuse, parfaitement bien rodée et amenée d'une main de maître par Amy Ewing.

Au niveau des personnages, j'ai tout bonnement adoré l'héroïne, Violet Lasting, aussi appelée le 'Lot 197'. J'ai de suite accroché avec elle, je la trouve juste remarquable, je l'admire ! J'aime beaucoup son caractère altruiste et bienveillant envers les autres, c'est une jeune fille très gentille, serviable, et aimante envers sa famille. Cela m'a beaucoup émue, et m'a fait penser à ma relation avec mes propres parents, vu que Violet est prête à n'importe quoi pour protéger son frère, sa petite s½ur, sa mère, ainsi que sa meilleure amie Raven, pour qui j'ai eu le c½ur brisé tout du long. Le fait qu'elle (Violet) a été arrachée à eux pendant si longtemps, c'est tout simplement abominable... Cela rappelle la phrase d'accroche originelle du roman, qui dit qu'avec n'importe quoi choix vient un prix (« Magic always comes with a price » - Rumplestiltskin...) Je pense que la phrase française correspond mieux. Elle est plus belle, a encore plus d'impact, et représente vraiment bien l'histoire, avec le concept des mères-porteuses traitées comme des moins-que-rien, que dis-je, de véritables esclaves sans aucune valeur, excepté mettre un bébé au monde pour la royauté. Difficile de ne pas craquer également face à l'énigmatique et adorable Lucien, l'allié inespéré de Violet dans toute cette galère, et pour Ash, un book boyfriend idéal, celui qui saura conquérir le c½ur de notre lot 197 alors que le sien à lui semblait irréparable, et être sa lumière qui perce cette nuit sans fin. Néanmoins, Violet remains the best ! C'est bien connu, nous les filles valons bien mieux que les garçons... *humour... ou pas*

Violet va se rendre compte au cours du roman de sa beauté, de sa vraie valeur. Cependant, elle tient le coup sans être suicidaire en menant direct une révolte. Dès le départ, elle sait qu'elle ne souhaite pas être là, mais elle ne va pas se ruer dans le tas, comme on dit. Elle réfléchit, cherche une solution, et, en attendant, elle surveille ses arrières, même si ce n'est pas évident pour elle. C'est une grande qualité chez ce personnage, cette patience et ce sang-froid qu'elle conserve malgré la colère qui bouillonne en elle. Si je compare par exemple à Rio dans Atlantia d'Allie Condie, complètement obstinée qu'elle en deviendrait presque stupide (pardon ma Rio d'amour, tu sais que je t'aime), Violet fait le bon choix de ronger son frein afin d'agir au bon moment. Elle n'est pas parfaite, certes, mais elle essaye toujours de prendre les meilleures décisions, elle n'est pas aveuglée par ses rêves et ses espoirs, elle reste lucide. Tout au long du roman, elle ne cessera jamais de vouloir se battre pour ce qu'elle est, pour ce qu'elle aime, pour ses convictions, de croire en sa force et en ses capacités, malgré tout ce que la Duchesse va lui faire subir. Et je peux vous dire que, pour résister face à la Duchesse, il faut en avoir dans le ventre. Cette femme est... comment la décrire ? Elle n'est pas la figure type de la méchante, pourtant. Il y a plus que cela en elle, plus de nuances, de subtilité. C'est un personnage très minutieusement élaboré, elle recèle des mystères, des souffrances enfouies tout au fond. Il ne faut pas la catégoriser tout de suite dans la case « Quelle sale bonne femme ! Je la haïs ! » (même si ce serait tout à fait compréhensible) La Duchesse est une personne impressionnante, avec énormément de classe et de présence, de prestance, qui est déterminée, ambitieuse, impitoyable. Elle impose la crainte et le respect. Je la préfère largement à l'Électrice, qui incarne la jeune femme arriviste qui se croit tout permis juste parce qu'elle a épousé un excellent parti, et qui souhaite absolument imposer ses idées, des idées encore plus ignobles que ce qui est déjà mis en place, parce que 'Madame' l'a décidé ainsi. J'aimerais bien que la Duchesse la boute hors de son trône, tiens, elle n'a rien à faire là, celle-là ! Amy Ewing a fait un superbe travail avec tous les personnages, qui nous font tous adhérer à cette intrigue incroyable, mais celui réalisé avec la Duchesse, c'est du travail d'orfèvre. Elle m'a bien déboussolée : à certains moments, on la pense complètement insensible et inhumaine, puis l'auteure nous dévoile un instant de fragilité, où on voit la Duchesse exprimer sa tristesse en tant qu'être humain, que femme. C'est si troublant qu'on en croit rêver, et pourtant je n'oublierai jamais ce moment extraordinaire, j'espère qu'on aura plus d'explications dans le tome deux ! C'est obligé de toute façon ! Vous l'aurez compris, j'adore la Duchesse. Elle a beau être ce qu'elle est, assez givrée au fond avec son plan ultime, je m'en fiche, je l'aime. Les autres dames de la noblesse représentent bien l'aristocratie qui se fait constamment bichonner, avec leur petit luxe et leurs petits chichis, c'est vraiment bien fait, et cohérent avec l'idée qu'on a de cette royauté soit-disant toute puissante, élue, mais qui, en réalité, n'a rien d'exceptionnelle, et est même faible. La relation maîtresse/mère porteuse est décrite d'une telle façon qu'on se croirait de retour à l'époque de l'esclavage, où on traitait les esclaves comme des animaux, cela m'a véritablement frappée ! Pas de pitié au sein du Joyau : toute cette injustice, cette cruauté, ce manque de liberté est enrobé dans une illusion de pseudo-humanité, comme si tout était normal. Cela ne nous semble pas grotesque, farfelu, mais cela nous choque, pour montrer ce qu'un régime totalitaire pouvait tolérer et même prôner.

L'écriture d'Amy Ewing est splendide, les mots sont bien choisis, c'est harmonieux, comme une sublime mélodie à nos oreilles, les chapitres sont précis, détaillés, très bien construits, et se lisent à une de ces vitesses ! Quand on ouvre ce livre, c'est comme s'il nous collait soudain aux mains, et on n'arrive plus ni à s'en détacher, ni à le refermer ! Il nous tient au piège, pour notre plus grande délectation, si je puis dire. L'intrigue est sensationnelle et la fin spectaculaire. Presque une torture : on n'a qu'une obsession, c'est de savoir ce qui va arriver à ces personnages qu'on a appris à tant aimer, et qu'on n'a plus envie de quitter... Je n'ai plus qu'à ENFIN lire le tome deux pour rester dans ce monde-là un peu plus longtemps, grand mal m'en prenne... Cependant, je sais que je fais le bon choix, et que vous le ferez aussi si vous décidez de commencer cette superbe saga ;) COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« J'ai toujours préféré l'aurore au crépuscule. Elle symbolise à mes yeux un moment empli d'espoir. Un moment où le monde s'éveille dans une explosion de couleurs. Une palette chaude qui me ravive le c½ur. »
Tags : Fiche Lecture, Collection R, Le Joyau, Tome 1 ♥, Trilogie, Amy Ewing, Littérature américaine, Dystopie, 2014, Young Adult, hiérarchie des classes sociales, castes, aristocratie, vente aux enchères d'être humains, asservissement, mères porteuses, cruauté, débauche, consanguinité, honte, hypocrisie, secrets, mystères, scandale, faux semblants, amour interdit, amitié, espoir, rébellion, alliance, complicité, courage, vérité, révolte, confiance, soutien, trahison, révélation, choc, folie, inhumanité, suspens, paraître, envers du décor, craquelures dans le miroir, danger, fantastique, quête de liberté, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 29 octobre 2018 16:47

Modifié le mercredi 07 novembre 2018 03:46

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs

« Notre vaste univers abrite un nombre impressionnant de religions et de philosophies qui seront toujours une source de tensions et de disputes. Rien de ce que nous pourrons dire ou faire ne changera cette réalité. Aujourd'hui, je me tiens devant ce conseil en toute bonne foi. Je n'ai pas la volonté de changer Fontis ou Kalu, seulement l'espoir de construire la paix. Travaillons main dans la main. Respectons nos différences, ne cherchons pas à les éliminer. Mettons la peur et la méfiance derrière nous. Développons une technologie commune pour nos cubes, afin de faciliter la coopération et la communication. Finissons-en avec la guerre, pour que les générations futures ne connaissent plus que la paix.»
- L'empereur Ta'an, lors de la signature du traité d'Urnew.

• TITRE VO : Empress of a Thousand Skies.
• AUTRICE : Rhoda Belleza.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, YA.
• THÈMES : Bataille spatiale, space opera, pouvoir, complot, coup d'état, course poursuite, aventure, vengeance, galaxies, mercenaires, empire galactique, impératrice, dynastie, fuite, survie, espace, assassinat, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, bouc-émissaire, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, robotique, manipulation, science avancée, contrôle, télé-réalité, propagande, bourrage de crâne, deuil, drame, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, discrimination, hypocrisie, faux semblants...
• PAGES : 384.

Dès 14 ans | 17,95¤.

Deux fugitifs, une même quête : la vengeance.

Une trépidante série en deux tomes, avec les ingrédients d'un très bon space-opera : luttes de pouvoir entre empires galactiques, complots, trahisons, course-poursuite... Un page-turner très accessible et captivant.

Seule survivante de sa dynastie, Rhiannon échappe de justesse à une tentative d'assassinat la veille de son couronnement. Cependant, aux yeux du monde, la princesse, désormais en fuite, est déclarée morte.

Le jeune Alyosha, star d'un programme de DroneVision, est accusé de son meurtre et recherché dans tout l'empire.

Malgré les complots et les menaces de guerre qui pèsent sur la galaxie, Rhiannon et Alyosha sont tous deux décidés à faire éclater la vérité.

Une lutte de pouvoir sans merci aux confins de l'univers.

L'AUTEURE : Rhoda Belleza a passé son enfance à Los Angeles, où elle a grandi en imaginant des fanfictions sur la série X-Files. Elle est éditrice dans une maison d'édition jeunesse et écrit dans un appartement ensoleillé de Brooklyn, rempli de vélos et de chaussures. Quand elle ne travaille pas sur ses livres, Rhoda regarde des tutoriels sur le nail art, visionne des films de kung-fu et s'amuse à coudre des vêtements. Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs est son premier roman.
FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs
ஜ MON AVIS : Honneur, courage, loyauté.

« "Une course-poursuite", pensa Aly. Les gens pensaient que c'était quelque chose de fréquent, et pourtant ça ne l'était pas du tout. Quatre-vingt-dix pour cent des vaisseaux obtempéraient quand l'Uniforce les arrêtait. Mais les producteurs leur avaient expliqué que les spectateurs adoraient les courses-poursuites, laissant entendre qu'il fallait en provoquer. Parfois, ils engageaient même des navires marchands pour jouer les bandits. »

Tout d'abord, je tiens une fois de plus à remercier les éditions Nathan, cette fois-ci pour ce roman interstellaire qui m'a envoyée tout droit dans les étoiles !

✨ ☆ ✨

« Tout un coup, l'impossible était devenu une réalité. »

Pour commencer, ce que j'ai adoré, c'est la carte très détaillée de l'univers qui nous est proposée au tout début de l'ouvrage et qui nous plonge d'entrée de jeu dans les confins les plus reculés de cette galaxie. On sent que l'autrice a bien pris le temps de construire son univers, les différentes planètes où se passe l'histoire, de peaufiner tout ça, et j'ai pris un grand plaisir à retourner fréquemment à cette carte quand je ne me souvenais plus de telle planète ou de son emplacement. Qui plus est, l'application gratuite Nathan Live permet, grâce à un scan, de voir la dite carte en couleurs. Ce n'est peut-être pas grand chose pour vous mais pour moi, ça veut dire beaucoup (ça veut dire qu'il était libre, heureux d'être là malgré tout... ♫ HUM.HUM.). Cela permet de s'immerger encore mieux dans l'univers et l'ambiance de la saga, j'adore les petits compléments de ce type. Je sais bien que certains lecteurs aiment de suite avoir les clés en main de l'univers et en comprendre et retenir tous ses noms, ressorts et aboutissants ; quant à moi, je préfère être patiente et assimiler ce que j'ai (et ce qu'on offre) à savoir au fur et à mesure, et faire de petites pauses dans mon avancée afin de pouvoir explorer ce que je découvre par moi-même et de prendre mon temps. Chacun son mode de lecture mais je préfère prévenir que Le Trône des étoiles offre à lire une histoire où il faut avancer à son rythme et ne pas vouloir se précipiter afin de mieux en profiter (ce n'est pas tous les jours que l'on vit une course-poursuite intergalactique à la dangerosité très élevée !) et de bien tout saisir.

✨ ☾ ✨

« - Ma'tan sarili, articula-t-elle, la voix pleine de solennité.
C'était une salutation kalusiane courante, qui exprimait bien plus que "bonjour" ou "au revoir". On pouvait la traduire par "grandeur intérieure". Par ces mots, on faisait la promesse d'être la meilleure personne possible. Rhi jura ainsi courage et loyauté en l'honneur de l'homme qu'elle avait connu, le père de Julian.
- Il est loin de mériter un tel geste, dit le Fontisian.
Rhi fut surprise qu'il en connaisse le sens. C'était une vieille tradition parmi les guerriers kalusians. La première fois qu'on ôtait la vie, on devait faire offrande d'une partie de soi - une mèche de cheveux ou quelques gouttes de sang. On appelait ça "l'acte d'attrition". »

Notre histoire commence donc dans une galaxie fort, fort lointaine qui m'a vite complètement subjuguée. La future impératrice de la planète-mère de ce système a bien du pain sur la planche : non seulement la paix instaurée par feu son père est sérieusement ébranlée, mais, en plus, l'adolescente est menacée par l'assassin même de sa famille. Bref, de quoi vivre des aventures mouvementées où le simple fait d'en ressortir indemne est un véritable miracle. Un pur concentré d'adrénaline et de frissons en somme ! Même si, forcément, je me suis sentie indécise et sur le qui-vive une bonne partie du roman. Jusqu'à la dernière page même ! J'avais véritablement l'impression de faire partie de cette histoire où tout un monde est au bord de l'implosion et d'avoir mon petit rôle à y jouer. Mais, justement, j'aime ressentir cette exaltation qui a un goût différent de celle de la vie de tous les jours. Il n'y a que la fiction et le pouvoir magique des écrivains pour nous procurer cela et nous le faire ressentir dans nos veines et jusqu'au plus profond de nos os.

✨ ☆ ✨

« Aly fit de son mieux pour cacher sa surprise. "C'est trop mignon : le premier mensonge de mon petit bout de chou de droïde !" »

C'est sur Nau Fruma que nous rencontrons Rhiannon, qui porte sur ses épaules le lourd fardeau de la couronne de la dynastie des Ta'an. Exilée depuis des années, rongée par la haine et le chagrin, Rhiannon est un esprit et un électron libre consumé par l'idée de vengeance. Ce que je ne cautionne pas, mais que je peux comprendre, surtout venant d'une jeune enfant qui a été meurtrie si tôt par le deuil ineffaçable de l'ensemble de sa famille adorée. Malgré le fait que le cube (un implant dans le cerveau qui "trie" vos souvenirs) pourrait permettre à notre jeune héroïne d'enfermer ces affreux souvenirs littéralement dans un placard et d'en jeter la clé, celle-ci ne veut certainement pas altérer sa mémoire et se raccroche de toutes ses forces à ce passé douloureux mais aussi aux instants de bonheur qu'elle a vécus avec ses proches et qui ont fait d'elle qui elle est à présent. Et, cependant, malgré sa soif intarissable de vengeance, Rhiannon (laissez-moi un instant pour savourer ce prénom ravissant issu d'une de mes chansons préférées de tous les temps, Rhiannon ♫ du groupe Fleetwood Mac) va elle même prendre conscience d'à quel point elle a été aveuglée pendant de longues années par sa souffrance. Elle va faire beaucoup d'erreurs et s'en mordre les doigts, mais elle cherche toujours à faire ce qui est juste et à se montrer à la hauteur de sa tâche, de ses ancêtres, de son peuple et de ses défunts. En revanche, son compagnon de route fontisian, Dahlen, ne me semble guère fiable... Même s'il me fascine totalement et que j'ai envie de tout savoir sur son passé et sur ses motivations (je suis une vraie petite curieuse, je sais), je n'arrive pas à déterminer sur quel pied danser avec lui. Il me perturbe au plus haut point. De toute manière, aucun des personnages n'est ni tout noir ni tout blanc dans cette histoire. Excepté un seul d'entre eux, peut-être. Ils ont en effet tous des secrets et une part sombre (sauf l'exception, qui s'y est carrément laissée sombrer), ainsi qu'une autre de lumière. Difficile de savoir à qui vraiment se fier dans tout ça, mais cela ne rend ces individus que plus réels, captivants et attachants.

✨ ☾ ✨

« Quel choirtoi [idiot] il avait été, de vouloir oublier son passé. Il aurait bien aimé jeter ses souvenirs douloureux à la poubelle, mais il était bien conscient que son passé faisait de lui qui il était. »

Un personnage que j'ai particulièrement adoré, en plus de ma Rhi d'amour, est celui d'Alyosha, dit "Aly" pour les intimes. Faisant partie de l'armée kalusienne de l'Uniforce et star d'une émission de télé-réalité créée et programmée par cette même armée, Aly est en réalité un immigré wraetan. Il est donc natif de la planète autrefois ennemie de Kalu (ou la planète de Rhiannon, Nau Fruma étant une planète satellitaire de cette dernière, qui a servi à la jeune héritière de planète d'exil), et est de ce fait encore victime de discrimination tenace à cause de la défaite du peuple wraetan et ce, malgré toutes les ressources de leur planète, qui sont fort utiles à l'ensemble de la galaxie. J'ai trouvé que les questions épineuses de la discrimination ainsi de la xénophobie dans le cas présent, et du déplacement de population, étaient très bien traitées au travers du personnage d'Aly, qui sert clairement et de façon outrageuse d'outil de propagande de la soi-disant "tolérance" totalement hypocrite de Kalu au sein de l'émission "A bord du Révolution", un vaisseau qui n'a rien à envier au très admiré, et d'ailleurs aussi par moi-même, Faucon Millénium. Par la suite, mon pauvre Aly va carrément servir de bouc-émissaire dont la tête va être mise à prix dès que les choses vont se gâter et qu'il faut trouver sa "race"/"engeance" coupable de tous les maux... Face à cette spirale infernale, Aly s'est montré tour à tour charmant, bourré d'humour (même si, à ce niveau-là, son adorable droïde Pavel le bat à plat de coutures), il ne va jamais baisser les bras face à l'injustice désastreuse et révoltante dont il fait l'objet. Je le considère comme un modèle, malgré ses faiblesses, qui font in fine sa force. Et puis, j'en ferais bien un de mes book boyfriends, miam miam...

✨ ☆ ✨

« Vinz et lui étaient restés hors ligne, progressant vers les tréfonds intergalactiques en échappant aux radars de l'UniForce. Kalu venait d'instaurer la loi martiale sur toutes ses planètes et à travers l'espace aérien. Du même coup, les frontières avaient été renforcées - elles étaient aussi fermées que le régent Seotra était coincé du vous-savez-quoi. »

L'autre personnage principal féminin de cette histoire est Kara. Cette jeune femme est superbe, extrêmement courageuse, une vraie âme forte, même si, à mes yeux, elle n'arrive pas à la cheville de, j'ai nommé, la "Rose de la Galaxie", ma RhiRhi chéri. Mais, bien sûr, cela ne m'empêche pas d'aimer Kara très fort aussi. Elle est dotée d'un sang-froid impressionnant et va devoir, dans ce premier tome, faire face à des épreuves particulièrement difficiles à surmonter et encaisser bien des révélations dures à avaler concernant son passé et qui elle est réellement. Bref, je l'admire beaucoup, elle ne se laisse pas démonter alors qu'elle pourrait bien s'effondrer sous le poids de tout ce qu'elle doit accepter comme étant une réalité à regarder droit dans les yeux.

✨ ☾ ✨

« - Merci, dit-il en calant la cagette dans le creux de son bras.
Il posa son gros pouce sur la paume du garçon. C'était une salutation traditionnelle chez les familles wraetanes, une manière de communiquer des sentiments impossibles à traduire, un geste qui transmettait amour et gratitude, et qui disait quelque chose comme : "Ma vie est entre tes mains". Aly, Vinz et Jeth s'étaient échangés cette salutation lors de leur dernier jour à l'école militaire. Ils formaient sa seule famille.
Vinz devait être en train de l'attendre aux docks.
Que le garçon ait compris le geste d'Aly ou pas, il l'approuva d'un hochement de tête. "Un de ces enfants à l'âme fatiguée", pensa-t-il. Il descendit par la fenêtre, atterrit en douceur sur la planche et rejoignit le balcon d'en face. »

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller d'embarquer dans la fusée de Rhoda Belleza. Attendez-vous à de l'action, à des rencontres singulières avec des hommes-renards, un fanatique et une impératrice, et d'autres aventures et personnages extraordinaires. Il y aura aussi de l'amouuuur au tournant, de l'indignation, une amitié belle, sincère, et touchante, et plein d'autres ingrédients qui rendent la plume de Rhoda Belleza si addictive. Quant à moi, je vous donne rendez-vous pour le second et dernier tome (une petite duologie des familles, ça fait franchement du bien !), dont je suis d'ores et déjà impatiente de la sortie !!

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs
COUP DE C¼UR ♥ du rouge éclatant et intense de la rose de la galaxie !

✓ Une histoire de science-fiction comme je les aime, avec des personnages intenses, une réflexion intéressante qui s'impose sur différents sujets (le brainwashing, la propagande de masse, la discrimination, l'exode de certaines populations, la question de la dignité humaine et du respect de nos valeurs, etc.)... En clair : une intrigue qui décoiffe !

✗ La stupidité et l'asservissement de certains peuples, et la cruauté et l'avidité de pouvoir de leurs leaders.

« - On n'a pas discuté de ce qu'on fera si on échoue.
- Ta foi en moi me réchauffe le c½ur, répondit-elle. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Le trône des étoiles, Tome 1 ♥, Fugitifs, 2017, 2018, Rhoda Belleza, Science-fiction, YA, Bataille spatiale, aventure, vengeance, galaxies, mercenaires, empire galactique, impératrice, dynastie, fuite, survie, espace, assassinat, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, bouc-émissaire, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, deuil, drame, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, discrimination, hypocrisie, faux semblants, robotique, manipulation, science avancée, contrôle, télé-réalité, propagande, bourrage de crâne, space opera, pouvoir, complot, course-poursuite, coup d'état, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 31 août 2018 03:30

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