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FICHE LECTURE : Winnie l'Ourson - Histoire d'un ours-comme-ça

FICHE LECTURE : Winnie l'Ourson - Histoire d'un ours-comme-ça
• TITRE V.O. : Winnie-the-Pooh.
• AUTEUR : A.A. Milne.
• ANNÉE : 1926 (GRANDE-BRETAGNE) ; 1946 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Aventure - Amitié - Anthropomorphisme - Enfance - Allégresse - Innocence - Simplicité - Courage - Loyauté - Espièglerie - Tendresse - Philosophie...
• PAGES : 176.

« Voici l'Ours Martin qui descend l'escalier, bing, bing, bing, sur la nuque, derrière Christophe Robin. C'est, autant qu'il le sache, la seule façon de descendre l'escalier, mais il lui semble parfois qu'il doit y avoir une autre façon, si seulement il pouvait s'arrêter un moment de se cogner la tête et de réfléchir. Et puis il lui semble que peut-être il n'y a pas d'autre façon. En tout cas, le voici au bas des marches, prêt à vous être présenté : Winnie l'Ourson. »

« -Tu es le Meilleur-Ours-du-Monde-Entier, dit Christophe Robin.
-Vraiment ? dit Winnie, plein d'espoir. »

La version originale dans toute sa beauté d'un immense classique pour la jeunesse.

ஜ MON AVIS : Une petite perle, non pas de lait (si vous avez la référence, vous aurez le droit à un pot de miel entier de Winnie en récompense - enfin, s'il ne le boit pas jusqu'à la lie avant...), mais de lumière et de bienveillance que tout le monde se doit d'avoir dans sa bibliothèque !

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un des livres ayant le plus récemment rejoint ma PAL, j'ai nommé Winnie l'Ourson - Histoire d'un ours comme ça, ou la traduction française originelle par Jacques Papy du texte d'A.A. Milne. Je remercie infiniment ma mamoune chérie pour ce merveilleux cadeau de Noël, je ne pouvais pas être plus heureuse ! Comme vous le savez sûrement, Winnie l'Ourson et moi, c'est une grande et belle histoire d'amour depuis fort longtemps et ce n'est certainement pas prêt de s'arrêter, ce livre me l'a bien prouvé !

Je vous le dis, il était en réalité grand temps que je fasse cette lecture qui me tenait particulièrement à coeur. En effet, si Winnie occupe une place de choix dans ce dernier depuis que mon monde est monde, c'est grâce à la magie indescriptible de Walt Disney, et non pas en premier lieu à la beauté de la plume de l'illustre conteur Milne. Bien sûr, je connais les citations tirées du Winnie l'Ourson d'origine pour ainsi dire par coeur. Elles sont empreintes d'une simplicité et d'une douceur, d'une vérité aveuglante qui bouleversent l'âme et qui traversent les âges. Cependant, je n'avais jusqu'à présent jamais rencontré ces authentiques perles de sagesse dans leur contexte premier, et je m'en voulais grandement pour cette bévue qui était à mon sens tout bonnement impardonnable pour l'amoureuse de littérature et la fan inconditionnelle de Winnie que je suis. J'ai donc in fine décidé d'ajouter le titre Winnie l'Ourson - Histoire d'un ours-comme-ça à ma wishlist et je ne l'ai résolument pas regretté !

Pour commencer, ce livre m'aura permis de découvrir la collection Bibliothèque de Gallimard Jeunesse que je ne connaissais absolument pas auparavant. Pourtant, je puis vous assurer que je possède un bon paquet de leurs parutions ! Des Folio Junior, des Scripto, des Pôle Fiction, des On lit plus fort, j'en ai des tas ! En revanche, je n'avais pas encore d'ouvrages parus dans la collection Bibliothèque qui promeut de grands classiques de la littérature jeunesse dans la version la plus proche du texte original pour les textes étrangers et agrémentés de superbes illustrations. Autant vous dire que je ne manquerai pas de me procurer d'autres ouvrages de cette fabuleuse collection, aussi vrai que je me surnomme Nanette !

Très sincèrement, je ne vois pas quoi vous dire d'autre, à part que ce livre, celui qui marqua d'une pierre blanche (ou plutôt d'une encre noire dans le cas présent) la naissance du lieu que je prèfère le plus au monde, à savoir la Forêt des rêves bleus, et de ses si adorables et attendrissants habitants, m'a fait vivre un instant aussi délicieux qu'une bonne lampée de miel qui descend au fin fond du gosier. Et ce n'est pas Winnie qui osera vous affirmer le contraire, ça, c'est certain ! Cette lecture d'une magie presque iréelle m'aura justement rappelée de plein fouet pourquoi j'aime à ce point inconditionnellement ce petit ourson glouton, désarmant d'innocence et de sollicitude et soi-disant de très peu de cervelle mais bien plus intelligent et sensé que la plupart des personnes de ma connaissance et même qu'abrite notre monde. En effet, chaque page qui se tournait, chaque phrase que je lisais faisait écho en moi d'une telle force et ravivait la flamme ardente de l'enfance qui jusqu'à présent sommeillait docilement tel un ourson en plein hibernation tiens avec un éclat renouvelé que je m'en suis retrouvée toute chamboulée, la lèvre tremblante et le regard agard. C'est comme si le monde qui m'entourait avait pris des couleurs toutes neuves sous mes yeux désormais pétillants d'une gaïté pure et précieuses, comme si je voyais la vie à travers un prisme radicalement différent, celui de la petite fille en moi qui ne devrait jamais fermer les yeux face à la mocheté de l'existence quand cela ne va pas mais au contraire les garder grands ouverts afin de ne pas louper une miette de ce spectacle exceptionnel qu'est la grande aventure de notre vie.

Vous l'aurez compris je pense, Winnie l'Ourson - Histoire d'un ours-comme-ça est une lecture que vous vous devez de faire sans plus tarder. Elle a en effet tout pour plaire-! Laissez-moi vous énumérer ses nombreuses qualités dans la seconde. Voyons voir... Les illustrations d'Edward Shepard sont absolument remarquables, elles possèdent une réelle identité, une authenticité brute et saisissante qui transperce la page, comme si de véritables animaux en peluche prenaient vie et s'en allaient faire leur propre petit bout de chemin en nous entraînant à leur suite, pour notre plus grande délectation. La retranscription en français à l'ancienne des savoureuses nouvelles née de l'imagination fabuleuse d'A.A. Milne par Jacques Papy est quant à elle un pur régal pour les papilles littéraires, avec effectivement un charme d'antan comme on n'en fait plus. La traduction littérale des noms de nos personnages adorés pourra surprendre mais, ayant vu le magnifique film Goodbye Christopher Robin retraçant la genèse de Winnie qui employait les mêmes appellations dans sa V.F., j'y étais pour ainsi préparée. En revanche, un être m'a manqué pour que la Forêt des rêves bleus en perde une partie de son âme à son sens. Et le pire de tout, c'est que je ne me suis rendue compte de cette cruelle ablation que bien trop tard ! Pourtant, je sentais un vide en moi, une sensation de creux dans l'estomac comme lorsque l'on a faim (oui, la façon de penser de Winnie m'a contaminée, et alors ?), un manque que je ne pouvais point nommer. Et ce gouffre intersidéral se nomme Tigger (avec une faute volontaire semblerait-il) en anglais et Tigre en français pour sa première existence sous l'encrier d'A.A.Milne ! Je m'en veux terriblement d'avoir remarqué au dernier moment que notre inoubliable tigre bondissant manquait à l'appel. Il s'agit d'un épouvantable affront qui ne peut s'essuyer sans riposte ! Il me faut donc m'en aller me procurer de ce pas La maison de Winnie l'Ourson - La maison d'un ours-comme-ça, second volet des péripéties enrobées d'or sucré de notre nounours bien-aimé, il en va de mon honneur et de celui d'un certain félin à la queue pas comme les autres (n'allez pas vous faire de drôles d'idées, je vous observe !) ★★★★★ (♥) (oui, à cause de l'absence de Tigrou - je pardonne peut-être mais je n'oublie pas !)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Bibliothèque, Winnie l'Ourson - Histoire d'un ours-comme-ça, Littérature britannique, A.A. Milne, Jeunesse, 1926, 1946, Aventure, amitié, anthropomorphisme, enfance, allégresse, innocence, simplicité, courage, loyauté, espièglerie, tendresse, philosophie, Mini coup de coeur
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#Posté le mardi 07 janvier 2020 15:20

Modifié le mardi 07 janvier 2020 17:08

FICHE LECTURE : Poldark - T2 : Au-delà de la tempête

FICHE LECTURE : Poldark - T2 : Au-delà de la tempête

• TITRE V.O. : Poldark - Demelza.
• AUTEUR : Winston Graham.
• ANNÉE : 1946 (ANGLETERRE) ; 1976, 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Roman historique.
• THÈMES : Saga familiale, années 1790, Révolution française, tensions, politique, justice, procès, Angleterre, Cornouailles, mines, paysans, milieu aisé, rivalité, jalousie, faux semblants, corruption, honnêteté, droiture, générosité, fougue, passion, amour, ranc½ur, chagrin, faiblesse, secrets, mystères, espoir, conscience, révolte, crise, noirceur, traumatisme, renouveau, amitié, trahison, tromperie, dangers, aventure, misère sociale, hiérarchie des classes sociales, querelles familiales, drame, deuil, réconciliation, passé, amertume, premier amour...
• PAGES : 300.

1790. Sept ans après avoir regagné son Angleterre natale, Ross Poldark est parvenu à sauver le domaine familial en déshérence et à relancer l'activité minière.
Mais des menaces planent en ce mois de septembre. Une famille de banquiers, les Warleggan, tente de prendre le contrôle de ses affaires, pourtant peu florissantes. Et Ross suspecte son cousin Francis d'être de leur côté pour assouvir sa vengeance.
Ross est dans le même temps accusé d'avoir pillé deux navires qui se sont échoués non loin de chez lui. S'il est reconnu coupable, il risque la mort...
Demelza, qu'il avait recueillie puis épousée, se bat pour le défendre. Mais leur amour résistera-t-il à la tempête ?
Monument de la littérature d'évasion, la saga Poldark plonge le lecteur dans les Cornouailles affamées de la fin du XVIIIe siècle. Décors naturels de toute beauté, trahisons et triangles amoureux, ce roman dépeint une Angleterre où les petits entrepreneurs vacillent sous l'influence croissante des puissances de l'argent.
Figure contestataire avant l'heure, Poldark le rebelle personnifie la passion et la sensualité.

Auteur de quelque trente romans, Winston Graham (1908-2003) est resté célèbre pour la saga Poldark, dont les douze volumes sont parus de 1945 à 2002. Cette série à succès de la BBC avec Aidan Turner et Eleanor Tomlinson dans les rôles principaux est aujourd'hui diffusée internationalement sur Netflix. Les Falaises de Cornouailles, le premier volet de cette saga, est paru à l'Archipel en 2017. Winston Graham est aussi l'auteur de Pas de printemps pour Marnie, adapté au cinéma par l'illustre Alfred Hitchcock.

Ma chronique du tome un : ici.

ஜ MON AVIS :

Coucou les amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux de la saga des Poldark, Au-delà de la tempête. Pour commencer, je tiens à remercier du fond du c½ur les éditions l'Archipel pour ce superbe envoi ainsi que pour leur patience. Je prends un véritable plaisir à redécouvrir l'histoire mouvementée et extraordinaire de cette incroyable dynastie familiale en français et par le biais des livres originels grâce à eux et je leur en suis extrêmement reconnaissante. Cependant, je ne vais pas vous mentir : pour le moment, si je ne devais vous conseiller qu'un seul format pour découvrir cette bouleversante aventure qui nous fait voyager dans le temps et dans l'espace, ce serait le format télévisuel. Explications.

Je ne vous cache pas que je suis ressortie effectivement assez confuse de ma lecture. Le livre se lit extrêmement bien et toutes les scènes et révélations que je connaissais déjà grâce à l'adaptation de la BBC, je les ai retrouvées ici. A peu de choses près, le livre et sa version télévisée sont tels des miroirs l'un de l'autre. Seulement, celui de la saga livresque me renvoie un reflet beaucoup plus flou que celui de son homologue télévisuel, qui est bien plus net de son côté.

Je m'en vais de ce pas vous donner des exemples concrets. En premier lieu, le découpage de la série et des livres ne semblent pas être les mêmes. En effet, la saison un de la série BBC s'achevait sur un événement d'une importance cruciale qui se produit dans la vie de notre fougueux Ross et de sa tendre moitié. Dans les romans, ce tournant décisif dans la vie de notre merveilleux couple a justement lieu au tout début de ce second tome. Je le sentais déjà mal en constatant que le premier livre ne se concluait pas sur cet épisode mais, pour le coup, j'ai été choquée de voir à quel point cela a été traité au-dessus de la jambe par l'auteur. Excusez-moi pour cette expression somme toute assez familière mais, là où la série a su faire survenir cet épisode tragique au bon moment et lui accorder toute l'importance et la gravité qu'il mérite, en le transformant par la même occasion en un cliffhanger insoutenable de grande qualité, non seulement Winston Graham place cette occurrence funèbre au mauvais moment, si jamais on peut parler de "bon" ou de "mauvais" moment pour une telle circonstance, mais en plus, envoyé, c'est plié, il n'en fait pas plus de cas que cela, au point qu'en quelques lignes, le drame est déjà passé et on en vient à se demander si cela a véritablement eu lieu ou non. C'est comme un mirage alors que cela devrait être un point d'encrage émotionnel hautement symbolique. Cette perte va en effet changer bien des choses dans la vie de notre couple phare et je trouve que l'auteur a sous-estimé ce fait pourtant évident de façon presque insultante. Je me rends compte que je peux me montrer assez virulente et sèche dans mon propos, et j'exagère sûrement un peu, mais quand même, cette absence flagrante de sentiments m'a passablement sidérée, même pour une intrigue censée se passer au dix-huitième siècle, et il fallait donc que je le souligne dans ma chronique, c'était obligé.

Un autre exemple somme toute parlant de ce que j'énonce : la naissance et l'évolution de la relation entre Dennis - que j'appelle toujours Dwight dans ma tête, c'est plus fort que moi - et Caroline, nouveau personnage principal auquel je me suis immédiatement attachée ici, alors que dans la série, m^es premières impressions n'étaient pas aussi encourageantes, pour une fois (même si l'actrice Gabriella Wilde est juste magnifique et très talentueuse), et introduit dans Au-delà de la tempête. D'ailleurs, au passage, je tiens à préciser que je trouve cela particulièrement amusant que ce tome se nomme ainsi car la tempête est en réalité loin d'être passée. Le pire reste à venir... Cependant, je ne vous en dis pas plus, il faudra que vous le découvriez par vous-même. Moi, sadique, vraiment ? Je ne vois pas de quoi vous parlez... Mais bref, passons. Si j'ai trouvé que le rythme de leurs rencontres et échanges verbaux absolument délicieux étaient déjà bien mieux gérés, je ne suis cependant toujours pas très convaincue. Là où dans la série, malgré les nombreuses ellipses, cela restait très cohérent et bien plus développé, dans le livre, cela va beaucoup trop vite pour que cela en soit crédible. Je dirais que c'est le principal problème de cette saga littéraire pour l'instant : on ne prend pas assez le temps de s'arrêter sur ce qui compte vraiment, de creuser plus que ça ce qui mériterait de l'être. Même la relation extrêmement puissante et fragilisée en début d'ouvrage de Francis et Ross ne m'a pas parue être si transcendante que ça alors que la série avait réussi à me tirer des larmes à propos de ces deux-là. Quand même, il s'agit des deux cousins Poldark, réputés pour leur impétuosité et leur façon d'aimer extrêmement violente et sans concession, cela est avoué par Ross lui-même au cours d'un dialogue avec sa superbe Demelza - qui elle par contre ne me déçoit jamais, malgré les vents et les tempêtes qui traversent son existence, c'est le cas de le dire - et pourtant, on a l'impression qu'ils ont tous les deux la capacité émotionnelle d'une petite cuillère (qu'est-ce que j'aime cette citation d'Hermione ♥ - rien à voir avec la choucroute, mais bon, je me devais de la placer ici) ! C'est un comble ça, quand même !

Et je vais en rajouter encore une couche : même pour ce qui est de la rivalité entre Ross et George, on passe d'un rapport certes extrêmement froid mais qui reste respectueux à « Vas y que je te balance en bas des escaliers ! » (j'ai franchement bien ri à ce moment-là du récit). J'aurais tout de même aimé que l'auteur explicite un peu plus les raisons pour lesquelles la famille Warleggan tient autant à s'accaparer les comptes bancaires de Ross, ce qui motive cette inimitié vorace qui n'en a (presque) plus de limites.

Un autre détail que j'ai aussi remarqué (là, il s'agit de ma pure analyse personnelle, un petit plaisir que je me suis accordée) : dans la série, Demelza, Elizabeth et Caroline ont trois couleurs de cheveux différentes - roux, châtain foncé et blond. Je trouvais cela très intelligent car chaque couleur correspond à une classe sociale, à une histoire et à un état d'esprit. En effet, le roux symbolise la flamme, la révolte, le changement, la provocation, et, en tant que fille de mineur qui s'élève socialement et fait fi des conventions, la douce mais robuste et déterminée Demelza ne pouvait qu'arborer une telle crinière grâce à la ravissante Eleanor Tomlinson. Elizabeth, quant à elle, sous les traits de la sublime Heida Reed, a les cheveux châtain clair qui tirent résolument sur le châtain foncé. Issue d'une des familles les plus anciennes et respectables des Cornouailles, les Chynoweth, Elizabeth est censée être l'incarnation même de l'élégance et de l'obéissance due aux aînés, à cette société patriarcale très rigide. Cependant, la "noirceur" de ces cheveux, plus foncés par rapport à la carnation très claire de sa peau, révèle à mes yeux les désirs inavouables de son c½ur, sa lutte intérieure face à un monde qui l'oppresse et l'empêche d'être pleinement elle-même et d'assumer ses sentiments. Quant à Caroline, aux cheveux blond très clair, elle représente cette aristocratie presque immaculée, d'un prestige incomparable. Sa beauté d'ange vous en ferait presque baisser les yeux. Mais Caroline, vous le comprendrez très vite, cache bien son jeu et est en effet bien plus qu'une simple poupée de porcelaine gracile et un chouïa mutine. Elle ne subit pas sa destinée comme Elizabeth, elle la vit. Au départ, j'en voulais à l'auteur des livres car il bouleversait tous mes repères et mes précieuses convictions : dans les romans, les couleurs changent de tête - Demelza se fait brune, Elizabeth blonde et Caroline rousse. In fine, j'en ai tiré des conclusions très intéressantes également : Demelza a des cheveux noirs comme le corbeau. Normal vu qu'elle est tel cet animal d'anthologie hautement indésiré. On lui fait sans cesse comprendre qu'elle n'a pas sa place auprès de son si cher époux, qu'elle ferait mieux de retourner à la terre, qui est son élément de prédilection, étant née des abysses de la mine et de la misère. Selon moi, la couleur noire symbolise en réalité le diamant brut qu'est Demelza, qui s'est toujours salie les mains et qui a subi les pires crasses depuis sa naissance, que ce soit de la part de ses proches ou de la haute société qu'elle a intégrée par alliance. Là où ne voit que de la mauvaise engeance, Demelza vaut à mes yeux bien plus que tous les pédants nobles qu'elle côtoie malgré elle, et c'est là sa véritable richesse. La blondeur d'Elizabeth dans les livres symbolise quant à elle justement la fragilité de cette jeune femme, sa beauté d'une perfection telle qu'elle en deviendrait presque inhumaine, cette distance entre cet objet de la société de l'époque et la véritable âme qui l'anime et qui est retenue prisonnière d'un corps traître, d'apparences qui ne lui rendent pas service. Pour ce qui est de Caroline, la rousse aux tâches de rousseur, elle devient dans les livres le feu ardent qui ne se laisse pas éteindre par la première remontrance venant de la part d'un de ses deux oncles et tuteurs, William et Ray. Même si Caroline semblerait avoir une apparence naturelle de paysanne, elle est belle et bien une aristocrate qui tient profondément à son statut, à son droit de naissance, mais aussi à sa liberté de penser et d'être. Bref, je pourrais vous bassiner encore des heures avec mes spéculations mais c'est ce qui fait de Poldark un réel bonheur à lire et à visionner : les livres comme la série sont extrêmement riches en interprétations diverses et variées, de fortes significations sont portées par une simple couleur de peau ou de cheveux, un banal vêtement, un geste minime d'un personnage à un autre. Tout est dans le détail et dans la minutie la plus raffinée. C'est ce qui me fait au fond tant aimer cet univers et les messages qui y sont véhiculés.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander de vous plonger dans la lecture de la saga des Poldark. Certes, je ressors mitigée de ce second tome, où j'ai retrouvé tous les personnages que j'adore, la même histoire, les mêmes frissons, mais en beaucoup moins intense, en plus fade, presque délavé, et surtout avec une intrigue beaucoup trop précipitée. Je ne sais si c'est le découpage et la plume d'origine qui posent problème ou la traduction française mais une chose est sûre : il y a un hic quelque part. La faute à la plume très lisse et très classique de l'auteur, peut-être... Après tout, les premiers tomes de la saga datent des années quarante, une époque où la prose des écrivains était encore très bridée et où la traduction en français se faisait somme toute très scolaire. Je ne saurais vous dire si c'est cela qui m'a fait ressentir la lecture différemment par rapport au tome un, certes placé plus haut au niveau de l'ancienneté mais qui prend au moins le temps de mettre en place son univers foisonnant de détails et de protagonistes. En tout cas, l'adaptation de la BBC reste pour moi la véritable réussite, le must-see absolu. Néanmoins, je le répète, je continuerai à prendre un grand plaisir à redécouvrir cette palpitante aventure des Cornouailles si chère à mon c½ur en format papier grâce aux éditions l'Archipel, que je remercie encore chaleureusement. Il me tarde d'avoir le tome trois entre les mains, dont la première édition française s'intitule par ailleurs Jérémy Poldark. Cela me rend extrêmement curieuse car les enfants de Ross et Demelza sont loin d'avoir un rôle prépondérant dans la série télévisée... Vivement que je retourne à mon second chez-moi qu'est la demeure de Nampara ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, Editions l'Archipel, Poldark, Tome 2 ♥, 12 volumes, 1946, 1976, 2017, Littérature anglaise, Winston Graham, Au-delà de la Tempête, Roman historique, Saga familiale, années 1790, Révolution française, tensions, politique, justice, procès, Angleterre, Cornouailles, mines, paysans, milieu aisé, rivalité, jalousie, faux semblants, corruption, honnêteté, droiture, générosité, fougue, passion, amour, ranc½ur, chagrin, faiblesse, secrets, mystères, espoir, conscience, révolte, crise, noirceur, traumatisme, renouveau, amitié, trahison, tromperie, dangers, aventure, misère sociale, hiérarchie des classes sociales, querelles familiales, drame, deuil, réconciliation, passé, amertume, premier amour, Très bonne lecture
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#Posté le vendredi 22 mars 2019 16:02

Modifié le mardi 26 mars 2019 09:23

FICHE FILM : Mélodie du Sud

FICHE FILM : Mélodie du Sud

ADAPTATION CINÉMATOGRAPHIQUE DE LIVRE | 1946 | HARVE FOSTER, WILFRED JACKSON | DISNEY, ESCLAVAGE, GUERRE DE SÉCESSION, FABLES, TOLÉRANCE | AVEC JAMES BASKETT, BOBBY DRISCOLL, LUANA PATTEN, GLENN LEEDY, HATTIE MCDANIEL...

FICHE FILM : Mélodie du Sud
➜ Dans le sud des États-Unis, peu après la Guerre de Sécession, un jeune garçon de sept ans prénommé Johnny s'enthousiasme d'aller, avec ses parents John Senior et Sally, dans ce qu'il croit être un lieu de vacances, la plantation de coton de sa grand-mère. À son arrivée, il apprend que son père, John Senior, doit retourner à Atlanta pour raisons professionnelles, tandis qu'il doit rester avec sa mère et sa grand-mère. Ce départ perturbe le jeune Johnny, qui décide de s'enfuir de la plantation, la nuit tombée, avec un simple baluchon. En chemin, il est attiré par la voix d'un vieil homme noir, « l'Oncle Rémus », qui narre les histoires d'un certain personnage nommé Frère Lapin...

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un film que je désirais voir depuis maintenant de nombreuses années. Jusqu'à présent, je devais toujours ronger mon frein car ce film semble être introuvable en DVD (ou alors, s'il est effectivement disponible, il doit être extrêmement onéreux tant il doit être rare)... Quel dommage, parce que, si ce film faisait partie de ma collection Disney, j'en serais particulièrement fière et je le chérirais de tout mon c½ur. En tout cas, c'est grâce à ma Junette d'amour que j'ai enfin pu regarder ce Disney collector qui m'attendait depuis si longtemps et je ne l'en remercierai jamais assez. D'ailleurs, je me permets de vous partager l'excellent tuyau qu'elle m'a filé. Si vous êtes fans de Disney comme nous deux, vous ne serez pas déçus. Je pense que, même pour ceux qui apprécient simplement l'univers Disney ou même qui ne sont pas particulièrement amateurs des productions animées du studio aux grandes oreilles, ce site saura également les contenter de par la pléiade de choix qu'il propose : grands classiques Disney/Pixar, films live-action, films de super-héros, téléfilms Disney Channel, courts-métrages d'anthologie ou encore trésors tout droits resurgis du passé tels que Mélodie du Sud... et non Mélodie du Bonheur, même si ce titre aurait tout autant, si ce n'est plus, convenu au film. Mais il s'agit en le cas présent d'une comédie musicale, d'un autre film, l'un de mes préférés de tous les temps, et c'est une histoire qui sera racontée une autre fois... Bref, vous l'aurez compris, tout y est sur ce site, qui est une vraie petite pépite et qui s'intitule Disney HD. En voici le lien. Fin de la pub, intéressante et constructive cependant, pour ce qui est du cas très spécial de la Mélodie du Sud. N'oubliez jamais que de vous faire votre propre vidéothèque matérielle, c'est mieux ! C'est juste que, pour ce film qui ne se laisse pas dénicher, aux grands maux les grands remèdes ! Bon, trêve de bavardages, direction la Géorgie de la fin du dix-neuvième siècle ! En avant toute !

Pour en revenir concrètement à Song of the South (le titre V.O., que je trouve très chantant et charmant), il ne nous est pas précisé à quelle période précisément le film se déroule. Cependant, si l'on s'en réfère aux livres de Joel Chandler Harris, que je meurs d'envie de lire, comme toute oeuvre littéraire ayant inspiré Disney, cela va de soi, ainsi qu'aux indications spatio-temporelles que la réalisation nous offre, il est on-ne-peut-plus-clair que le film se passe en pleine guerre de Sécession, ou plutôt au crépuscule de cette dernière. D'après mes recherches, la toile de fond du film serait la période ayant succédé à ce tristement fameux conflit, soit dans les mois qui ont directement suivi sa fin. Je n'étais pas si loin du compte, in fine (j'essaye de me consoler comme je peux). En tout cas, le père du jeune Johnny, ou Jeannot en V.F., l'adorable petit héros à la "bouille à croquer" de cette péripétie du Sud, va être dans l'obligation de se rendre à Atlanta, ville qui a été au c½ur du conflit Nordistes/Sudistes alors que la guerre faisait rage et qui est donc encore en pleine ébullition au vu des émeutes qui continuent de s'y produire, notamment concernant la question de l'esclavage. Le petit Jeannot, désarmé et en colère comme ce monde cruel et injuste qui le prive de son cher père, va alors se retrouver au fin fond de la Géorgie, dans la plantation régie par sa vigoureuse et pleine de malice grand-mère.

Vous pourrez sans doute penser que la façon de représenter une plantation chez Disney est parfaitement idyllique et donc irréaliste : les esclaves y chantent les yeux brillants d'espoir et le c½ur ardent d'un courage irrépressible sur le chemin des champs matin et soir, les maîtres blancs sont profondément attachés à leurs serviteurs noirs, presque comme s'ils faisaient partie de la famille... Autrement dit, un image qui devait se faire bien rare à l'époque, à mon grand désarroi. Même aujourd'hui, la fraternité entre blancs et noirs est souvent relayée au rang de douce utopie. « I have a dream », n'est-ce pas ce que Martin Luther King répétait à cor et à cri ? Mais justement, je crois qu'avec ce film, le message que souhaitait faire passer Walt Disney n'était non pas celui nier toutes les atrocités que les esclaves noirs ont subies, et dont leurs descendants étaient encore les victimes à cause des lois Jim Crow des années quarante-cinquante à la sortie du film, mais au contraire celui de les dénoncer. De dire que cela aurait pu et DÛ se passer autrement. Les esclaves dans la Mélodie du Sud sont traités comme des êtres humains dotés d'une conscience, d'une âme qui vaut autant que celle des autres, dignes de considération, d'aimer et d'être aimés. D'ailleurs, en y repensant, dans la façon dont ils sont traités dans le film, je n'avais pas véritablement l'impression qu'ils étaient des esclaves. Certes, ils travaillent au service des blancs et sont loin de posséder les mêmes richesses qu'eux mais ils ont néanmoins le droit de conserver leur libre-arbitre. Néanmoins, le contexte à feu et à sang de l'époque rend beaucoup d'esprits du côté des maîtres tourmentés... Même dans ce petit coin de paradis, le pire peut arriver... En tout cas, j'avais la sensation que les esclaves de cette plantation n'étaient pas opprimés, qu'ils étaient respectés et que leurs sentiments étaient pris en compte. Cela faisait du bien à voir. Bien sûr, on peut se poser la question sur la conservation de la hiérarchie "blancs dominants/noirs dominés" que nous présente le film mais, encore une fois, je pense que Disney a voulu critique la réalité du dix-neuvième siècle et même de son temps en exprimant l'idée qu'un employé, quelque soit la couleur de sa peau et sa situation, ne mérite en aucun cas d'être dénigré et rabaissé au rang de sous-homme, pour quelque raison que ce soit.

Quand bien même nous allons suivre les aventures du mignon petit Johnny (sa bouille est juste adorable, impossible d'y résister !) au cours du film, c'est bien le vieil oncle Rémus qui en est le personnage central. Comment ? Vous ne connaissez pas l'Oncle Rémus (avec un O majuscule, s'il vous plaît) ? Eh bien, je peux vous assurer que, si vous regardez le film (et j'espère bien que vous le ferez), vous vous demanderez comment vous avez fait pour ne pas le connaître pendant si longtemps. Je tenais tout d'abord à applaudir à deux mains (quelle drôle d'expression...) James Baskett pour sa performance du rôle de l'inoubliable Rémus. Si ce personnage est tout simplement en or, à mes yeux, l'acteur devait l'être tout autant, j'en suis certaine. L'ironie du sort a fait que cela a été son unique rôle et, à mes yeux, personne n'aurait pu le jouer à sa place. J'en ai pleuré comme une madeleine en découvrant qu'il avait gagné un Oscar d'honneur pour son rôle, devenant ainsi le premier acteur (on ne compte pas les femmes dans le cas présent, vu que Hattie McDaniel avait gagné son Oscar du meilleur second rôle féminin en 1940) afro-américain à gagner un oscar dans l'histoire de la cérémonie. Tout un symbole donc. Il nous est précisé en recherchant sur le net que James Baskett a gagné son prix pour « sa formidable et chaleureuse interprétation de l'Oncle Rémus, ami et conteur d'histoires des enfants du monde entier ». Autant vous dire qu'en lisant cela, mes larmes de bonheur en ont redoublé car je suis on ne peut plus d'accord avec cette justification de prix. Ce fût la plus agréable des surprises que j'ai pu recevoir ce jour-là où j'ai visionné Mélodie du Sud. Honnêtement, le personnage de l'Oncle Rémus fait instantanément fondre notre c½ur dès sa première apparition à l'écran. Ses yeux pétillants nous redonnent le sourire, sa voix pleine et son rire à faire céder les murs d'intolérance les plus résistants m'ont conquise et envoûtée et les histoires de l'Oncle Rémus, qui n'appartiennent qu'à lui, nous donnent juste envie de profiter de la vie, de savourer les choses les plus simples, les merveilles de la nature, et de ne jamais se laisser faire face aux personnes malveillantes. Chose amusante : les contes légendaires de l'Oncle Rémus, dépeints en version animée et permettant ainsi à Disney d'améliorer considérablement leur technique pour les "films d'animation à prises de vue réelles" (une grande première à l'époque), sont vécus par l'intrépide Jeannot en vrai. Le coquin petit garçon va en effet s'inspirer de la façon dont l'inénarrable Frère Lapin, le héros irremplaçable des contes succulents comme le soleil baignant notre peau de Rémus, fait face à ses nombreux problèmes dans son quotidien d'apparence paisible de prime abord. On nous fait ainsi comprendre qu'il y a bien des Frère Ours, pas méchants dans le fond mais qui se laissent abuser par les âmes les plus viles et profiteuses des Frère Renard, en ce bas monde. Retenez bien la leçon comme Jeannot, les enfants : montrez vous toujours audacieux, incurablement espiègles, cultivez votre âme d'enfant et ne laissez jamais la méchanceté et la violence gagner. Le fait que de telles graines soient implantées dans le c½ur des tout jeunes frères Favers dans le film, ce n'est pas normal. Que ce soit envers leur adorable chiot, qui m'a fait pousser des gémissements attendris à chacune de ses apparitions à l'écran, ou envers leur petite s½ur qui est l'incarnation même de la gentillesse, ils se montrent à chaque fois bien cruels et cela m'en a brisé le c½ur. La petite Ginny, tel est son nom, et ses deux idiots de frères ainsi que leurs parents, de touchantes braves gens, représentent la classe de la white trash, celle des blancs pauvres relayés à la même reconnaissance sociale ou presque que les noirs à l'époque (l'oeuvre Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur en parle très bien par ailleurs, de façon révoltante), qui est ici voisine de la richesse sudiste esclavagiste.

Et pourtant, le trio principal de ce film est constitué de trois enfants issus chacun de mondes différents : Johnny, richement vêtu telle une poupée de porcelaine et vivant dans un monde d'aisance ; Ginny, pauvre d'apparence mais riche du c½ur ; et enfin Toby, dont je n'ai pas encore parlé jusqu'à présent, le petit serviteur noir de Johnny/Jeannot. Le sourire de ce petit garçon est d'une luminosité sans pareille, il pourrait éclairer la face du monde. Malgré les écarts et préjugés sociaux, ces trois enfants sont des âmes s½urs évidentes. Ils forment à eux trois une famille de c½ur bouleversante et qui nous donne une belle leçon de tolérance et d'amitié rafraîchissante et tout ce qu'il y a de plus pure. Et avec l'Oncle Rémus en figure de grand-père de rêve qu'on voudrait écouter nous narrer de merveilleuses histoires et câliner toute la journée, le tableau idéal est complet. Quand je pense que la sortie du film a fait scandale en 1946 parce qu'on voyait sur l'affiche un homme noir tenant la main à deux enfants blancs et « qu'oh-mon-Dieu, quel message faisons-nous passer à nos enfants ? Qu'ils peuvent s'attacher à des gens de couleur et les regarder comme des modèles d'éducation ?! » Ce genre de propos m'éc½ure, purement et simplement, et j'aimerais dire à tous ces esprits étriqués et ignobles que Song of the South fait passer un sacré message, on ne peut plus clair : L'AMOUR N'A PAS DE COULEUR, NI DE VALEUR PÉCUNIAIRE, C'EST TOUT. L'AMOUR VIENT DU C¼UR ET EST, TOUT SIMPLEMENT. Aucune cruauté, jalousie, noirceur d'âme, de c½ur et de jugement ne peut être à la hauteur de ça. La superbe Alice, mère attentionnée de Johnny/Jeannot, autrefois si heureuse, rieuse et délicieuse petite enfant extrêmement proche de Rémus et désillusionnée par la vie d'adulte et la démence de son temps, l'apprendra à ses dépens. Elle m'a sincèrement fait de la peine, il ne faut pas la juger trop vite. Tout le monde fait des erreurs, et je sais de quoi je parle...

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à regarder Mélodie du Sud. Laissez vous emporter par l'air intemporel de Zip-A-Dee-Doo-Dah, une des chansons Disney les plus connues de son époque, et ce à juste titre. Cette musique a tout simplement un pouvoir magique qui ne pourra qu'opérer sur vos petites personnes et vous faire trouver votre petit coin de bonheur à vous, ce lieu qui réchauffe votre c½ur et illumine votre monde. Les autres chansons ne sont pas en reste et auront de quoi rajeunir votre âme et adoucir votre c½ur, et vous rappeler aussi les jours heureux. Rien que de les fredonner et vous sentirez alors que rien de mal ne peut vous arriver ! Je remercie Walt Disney du plus profond de mon c½ur pour cette autre pépite issue de ses studios et je ne manquerai pas de regarder dès à présent Danny le petit mouton noir, autre film d'animation en prises de vue réelles où l'on retrouve le duo de choc Bobby/Luana aka mes petits Johhny/Jeannot et Ginette (j'avais oublié de préciser le superbe prénom V.F. de cette belle enfant, lol)/Ginny chéris !

Nanette ♥

P.S. : Il semblerait que Mélodie du Sud ne soit plus disponible sur le site Disney HD. J'espère vivement me tromper car vous louperiez quelque chose, je vous le dis...

FICHE FILM : Mélodie du Sud
COUP DE FOUDRE ϟ aussi lumineux et inspirant que le sourire de Toby et que la bonté sans bornes d'Oncle Rémus !

✓ - Le message de tolérance véhiculé par le film : soyez toujours bienveillant les uns envers les autres et ils vous le rendront ! D'autres seront beaucoup plus bornés dans leur stupidité crasse mais, quoiqu'il arrive, restez toujours fidèle à vous-même !

✗ Huuuuum... Rien, à vrai dire ! La mélodie du Sud restera dans mon c½ur pour toujours et à jamais ! ♥♥

Source des images : disneyconceptsandstuff (tumblr), Why am I not in Disneyland ? (tumblr) .
Tags : Fiche film, Mélodie du Sud, Disney ♥, adaptation cinématographique, Livre, Joel Chandler Harris, Les Contes de l'Oncle Rémus, 1881, 1946, Harve Foster, Wilfred Jackson, Esclavage, Guerre de sécession, Fables, tolérance, James Baskett, Bobby Driscoll, Luana Patten, Glenn Leedy, Hattie McDaniel, Coup de foudre ♥, Zip-A-Dee-Doo-Dah
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#Posté le samedi 02 février 2019 16:20

Modifié le samedi 09 février 2019 15:54

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