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FICHE FILM : Maléfique : Le Pouvoir du mal

FICHE FILM : Maléfique : Le Pouvoir du mal
REMAKE LIVE-ACTION | 2019 | RÉALISÉ PAR JOACHIM RONNING | DISNEY, FANTASTIQUE, CONTE DE FÉES, RELATION FILIALE, FAMILLE, HAINE, SOUFFRANCE, GUERRE, DRAME, AMOUR | AVEC ANGELINA JOLIE, ELLE FANNING, MICHELLE PFEIFFER, SAM RILEY, HARRIS DICKINSON...

➜ Plusieurs années après avoir découvert pourquoi la plus célèbre méchante Disney avait un c½ur si dur et ce qui l'avait conduit à jeter un terrible sort à la princesse Aurore, Maléfique : Le Pouvoir du mal continue d'explorer les relations complexes entre la sorcière et l'ancienne "Belle au bois dormant" alors qu'elles nouent d'autres alliances et affrontent de nouveaux adversaires dans leur combat pour protéger leurs terres et les créatures magiques qui les peuplent.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film Disney qu'il me tardait véritablement de voir depuis plus de cinq ans, soit depuis que j'étais sortie tout bonnement enchantée de mon cinéma après avoir vu le premier Maléfique réalisé par Robert Stromberg, à savoir Maléfique : Le Pouvoir du mal. Cette suite avait été annoncée très rapidement après la sortie du premier volet, fin 2014 il me semble, et il n'y avait donc plus qu'à prendre notre mal en patience et escompter que Disney produise une suite à la hauteur à ce qui avait été pour moi un authentique coup de foudre cinématographique. N'en déplaise aux nombreux spectateurs qui ont moyennement aimé le premier opus, pour ma part, j'avais été totalement conquise par Maléfique premier du nom et cinq ans après, mon opinion n'a pas changé d'un iota ! Cependant, malgré mon amour inconditionnel pour ce film, mon envie folle de voir son successeur s'est assez rapidement mué en appréhension dévorante doublé d'un scepticisme à la peau dure. En effet, Maléfique m'avait tellement plu que j'en ai commencé à sérieusement me demander quel intérêt pouvait avoir la production d'une suite, à part engranger de l'argent, toujours de l'argent, sur le dos de ce qui avait déjà fort bien marché. En cinq ans, on a effectivement largement le temps de se poser une telle question existentielle ! L'autre point qui me tracassait, c'est le fait que, dès la sortie de Maléfique 2, beaucoup de spectateurs qui étaient restés définitivement mitigés face au premier film ont exprimé leur profonde satisfaction vis-à-vis de ce second opus. A ce moment-là, j'ai eu peur que ce dernier ne me séduise pas autant qu'eux, étant donné que j'étais et resterais une fan invétérée du premier volet. Mais, après tant d'eau ayant coulé sous les ponts, il était grand temps que j'aille visionner Maléfique : Le Pouvoir du mal et que je me fasse mon propre avis comme de coutume. Alors, qu'en est-il de ma réaction face à cette suite autant espérée que redoutée... ?

Eh bien, je peux vous assurer qu'elle fut extrêmement positive ! La première chose qu'il me tient à c½ur de souligner, c'est que je regrette sincèrement d'avoir pensé ne serait-ce qu'une seule seconde que cette suite n'aurait aucune utilité, si ce n'est commerciale, pour la société aux grandes oreilles. Grossière erreur de jugement que j'ai commise là car le scénario de ce second volet tient sérieusement la route et je dirais même, comme beaucoup avant moi, que l'intrigue de ce second film est nécessaire pour mieux comprendre celle du premier et plus particulièrement la décision qui avait été prise de nous présenter Maléfique comme une figure bienveillante, maternelle envers Aurore. A l'époque, cela m'avait sacrément surprise que la méchante la plus intimidante et déterminée dans ses mauvais plans de Disney nous soit présentée comme une marraine la bonne fée pouvant faire preuve de bons sentiments et d'une extrême gentillesse et compassion. Ici, Disney défend son point de vue, l'étoffe, le justifie comme il faut avec une introduction aussi claire que concise et persuasive et cela marche à la perfection !

Vous l'aurez compris, l'histoire s'axe donc ainsi autour de la très complexe et magnifique relation que partage Maléfique et celle qui est devenue au cours du premier film sa filleule, sa précieuse petite protégée, Aurore. J'ai justement adoré le fait que celle-ci ait un rôle bien plus pré-pondérant au sein de sa propre histoire au lieu de simplement la subir comme on a pu le lui reprocher dans le Disney d'origine La Belle au bois dormant et même dans le premier Maléfique. Dans ce second volet, Elle Fanning campe toujours Aurore aussi magnifiquement et ce personnage que j'aime tant et ce depuis toujours cesse d'être l'adorable demoiselle en détresse atrocement ingénue pour devenir la reine attentionnée, à l'écoute, forte et combative que la Lande mérite. Au passage, j'ai fortement apprécié le fait que les habitants de la Lande soient d'autant plus présents et actifs dans ce film-ci. Dans le premier, la Lande fait beaucoup plus office que simple (mais absolument superbe) paysage d'arrière-plan au sein duquel se déroulait l'action sans forcément que les nombreuses espèces qu'elle abrite soient forcément mises en avant. Avec Maléfique : Le Pouvoir du mal, Disney rectifie le tir en nous offrant notamment à voir en action des petites créatures juste trop craquantes qui m'ont juste fait littéralement fondre à chacune de leurs apparitions et qui m'ont autant émue que si elles avaient été faites de chair et d'os.

Cette transition toute trouvée me permet d'aborder deux aspects essentiels de cette suite qui m'ont conquise à 100% : d'une part, si la performance magistrale d'Angelina Jolie en tant que Maléfique continue de porter le film et si notre méchante de choc est, c'est un fait, toujours au centre du récit et de son bon déroulement, chaque personnage, principal, secondaire ou même mineur, a sa part à jouer dans l'avancée de l'intrigue. Comme je vous le disais précédemment, Aurore a enfin voix au chapitre et je dirais qu'au fond, c'est résolument la prestation d'Elle Fanning qui m'a le plus touchée et transportée. Philippe également ne fait désormais plus office de plante verte mais de véritable prince au c½ur noble qui sait affirmer ses convictions et se battre pour ce qui lui semble juste. Les deux ensemble forment un ravissant jeune couple fidèle à l'image idyllique, purement et simplement onirique et somptueuse que je garde du duo Aurore-Philippe originel qui a marqué toute mon enfance et qui me mettait à chaque fois que je visionnais La Belle au bois dormant des étoiles et des c½urs plein les yeux. La petite princesse qui sommeille encore et toujours en moi a été comblée par l'alchimie évidente qui unissait Elle Fanning et l'inconnu au bataillon mais indubitablement charmant Harris Dickinson à l'écran. Concernant la grande Michelle Pfeiffer, celle-ci incarne à merveille la redoutable, glaciale et terrifiante reine Ingrith. Je n'ai pas grand chose à redire là-dessus, sa proposition avec ce rôle d'antagoniste au poil était purement et simplement impeccable. D'autre part, encore une transition franchement bien trouvée (j'ai le droit de me jeter des fleurs de temps à autre), l'histoire de Maléfique : Le Pouvoir du mal était non seulement bien ficelée à mes yeux mais aussi tout ce qu'il y a de plus intense et poignante. Le film regorge d'une noirceur telle que je pense que, si je l'avais vu étant petite fille, j'en aurais pleuré toutes les larmes de mon corps. Le propos de cette suite est en effet si cruel et percutant, parlant vis-à-vis de notre époque actuelle et de ses dérives, en particulier lors d'une de ses scènes-clés que j'ai bien cru que j'allais en étouffer. Et la petite larme a coulé bien entendu. J'en ai eu les yeux qui piquaient sacrément fort, vous pouvez me croire ! Mais clôturons ce paragraphe déjà bien trop long avec des pensées plus positives et un personnage que j'avais tout bonnement oublié de mentionner alors que c'est pourtant mon petit chouchou depuis le début, j'ai nommé mon Diaval adoré. Que dire de plus, à part que je suis retombée amoureuse de lui avec ce second film et que je ne cesserai jamais de l'aimer inconditionnellement ? Je crois que je ne pouvais pas mieux conclure cette chronique qu'avec ces mots débordant de sincérité et d'amour à profusion. Vive l'amour ! (promis, je n'ai pas écrit cette chronique sous l'emprise de substances illicites)

Pour conclure, je pense que le message est clair : Maléfique : Le Pouvoir du mal est un bien beau et grand défi que les studios Disney se sont lancés et à mon sens, ils ont su relever celui-ci avec brio, et ce à tous les niveaux. J'entends par là que les costumes sont tous plus splendides les uns que les autres, les effets spéciaux sont toujours au rendez-vous, toujours aussi dingues, époustouflants et extraordinaires, le casting, c'est du solide, l'atmosphère du film est immersive et captivante au possible, et son propos est certes assez traditionnel mais véhiculé de façon diablement efficace et extrêmement intense. Seule la bande soundtrack, et notamment la chanson-thème du film, m'aura un tantinet déçue même si elle reste très belle et envoûtante. Bizarrement, je vais à contre-courant de l'opinion générale en clamant haut et fort que le premier Maléfique demeure à ce jour celui qui conserve la place de number one des deux films de la franchise dans mon c½ur, ma grande tendresse envers ce dernier n'est en effet décidément pas prête de s'amenuiser, mais cela n'empêche pas ce Maléfique 2 de lui arriver tout à fait à la cheville, cinématographiquement parlant du moins de mon côté, et d'être ainsi une fort jolie (c'est le cas de le dire) réussite. ★★★★★ (♥)

Nanette ♥

FICHE FILM : Maléfique : Le Pouvoir du mal
Tags : Fiche film, Maléfique 2, Le pouvoir du mal, 2019, Disney ♥, Remake live-action, Joachim Rønning, Fantastique, Conte de Fées ♥, relation filiale, famille, haine, souffrance, guerre, drame, Amour ♥., Angelina Jolie ♥, Elle Fanning ♥, Michelle Pfeiffer, Sam Riley ♥, Harris Dickinson, Mini coup de coeur
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#Posté le vendredi 01 novembre 2019 14:04

Modifié le samedi 02 novembre 2019 18:54

FICHE FILM : Dumbo (2019)

FICHE FILM : Dumbo (2019)

REMAKE LIVE-ACTION | 2019 | TIM BURTON | DISNEY, ADAPTATION LIVE DE DESSIN ANIME, AVENTURE, FAMILLE, FANTASTIQUE, ÉLÉPHANTEAU, REJET, DIFFÉRENCE, CIRQUE, ENTRAIDE, CAUSE ANIMALE... | AVEC COLIN FARRELL, EVA GREEN, MICHAEL KEATON, DANNY DEVITO...

➜ Max Medici, propriétaire d'un cirque en difficulté, demande à Holt Farrier, son ancienne vedette, et à ses enfants de s'occuper de Dumbo, un éléphanteau aux oreilles démesurées. Très vite, ils découvrent que l'animal possède un talent exceptionnel : il peut voler. Dès lors, il devient l'attraction principale en attirant un nouveau public. Cependant, Dumbo attire également l'attention d'un entrepreneur mal intentionné. Les enfants vont devoir alors tout faire pour protéger Dumbo.

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un film qui, sur le papier, s'annonçait être du pur génie mais qui in fine s'est révélé être fort décevant et assez creux alors qu'il avait pourtant (ou plutôt, aurait dû avoir) tout pour me plaire. Chers visiteurs venus d'ailleurs, la chronique du jour va traiter de Dumbo, la version de 2019, et je vous l'annonce sans détour : ça va barder sec - mais tout de même avec délicatesse car je suis une petite nature compatissante et bon public de façon générale. Néanmoins, mon indulgence a des limites et ce remake live-action d'un des Disney les plus attendrissants et surprenants qu'il m'ait été donné de voir jusqu'à présent me l'a prouvé à maintes reprises !

J'évoquais juste à l'instant le fait que ce film aurait dû être une petite pépite, un chef d'½uvre absolu. En effet, le talent créatif et tout bonnement visionnaire de Tim Burton + Dumbo soit l'une des histoires les plus émouvantes et inspirantes de Disney à mon sens + le milieu du cirque (logique avec notre éléphanteau volant) = comme l'a souligné si intelligemment Eva Green dans l'une des interviews qu'elle a donné pour la promotion du film, deux grands marginaux réunis ; d'un côté, un dessinateur/réalisateur prodigieux à l'univers fantasmagorique très sombre, mélancolique et tout simplement magique et de l'autre, un adorable petit animal sans défense qui a su faire de sa différence une incroyable force et qui parvient à nous toucher en plein c½ur depuis maintenant presque quatre-vingt ans (que le temps passe vite !) = COMBO de la muerte normalement. SAUF QUE... le film passe totalement à côté de son colossal potentiel et mon excitation est ainsi retombée comme un soufflé dès les premières scènes du long-métrage. Je dirais que Dumbo, c'est du Burton dans la forme mais pas dans le fond. J'avais lu/entendu des avis d'après lesquels on sentait au fur et à mesure du film qu'on avait mis des barrières au réalisateur, qu'on l'avait empêché d'aller jusqu'au bout de son idée et d'y ajouter son véritable grain de folie qui rend ses ½uvres si singulières, incomparables à aucune autres. Je ne relancerai pas le débat comme quoi cela fait des années, pour ne pas dire une décennie entière selon certains, que l'imagination si caractéristique de Burton se fait la malle, libre à vous de faire ça dans les commentaires, mais il faut reconnaître que ce manque de créativité se fait ressentir de plus en plus, et dans Dumbo plus particulièrement. Étant donné que l'on part de base d'une histoire et d'un microcosme qu'on ne présente plus, rien d'étonnant, me direz-vous, mais à mes yeux, l'échec est d'autant plus cuisant car Burton était fait pour réaliser ce remake live-action, vous ne me l'enlèverez pas de l'idée. Il aurait pu y apporter une aura, une étincelle d'âme supplémentaire qui aurait tout changé et qui nous aurait fait véritablement sentir sa patte. Mais vous l'aurez compris à ma manie incessante dans cette chronique d'utiliser le conditionnel qu'il n'en est rien.

Pour ce qui est des comédiens, les propositions sont intéressantes, surtout venant des trois acteurs "fétiches" de Burton présents à l'affiche, à savoir Danny DeVito, Eva Green et Michael Keaton. Danny DeVito est sans doute celui qui m'a le plus surpris. Je m'attendais à ce que le personnage de Medici me soit insupportable (les M.Zapata des cirques, ce ne sont pas forcément mes meilleurs amis - #teamprotectionanimale) mais en réalité, j'ai trouvé que c'était le personnage le plus humain du film, à la fois drôle, attachant et émouvant. Certes, il est loin de prendre les meilleures décisions (sinon, il n'y aurait pas de film, vous vous en doutez) mais sa loufoquerie et son extravagance ne sont jamais trop lourde à mon sens (sauf à la naissance de bébé Dumbo mais je pense que c'était un peu le but, afin que l'on rejette le personnage pour mieux l'en aimer par la suite - ou le principe de l'élastique, quoi) et on sent que DeVito interprète son personnage jusqu'au bout des ongles, qu'il fait corps avec lui tout du long des deux heures de film. Je regrette juste que le passif de ce personnage n'ait pas été plus creusé. Il est à peine effleuré et tout ce que cela a eu comme effet, c'est de titiller ma curiosité, de m'en faire en vouloir encore plus, bien plus, et cela vaut pour l'ensemble des protagonistes et de leur histoire personnelle respective absolument pas approfondie. Quel dommage ! Concernant Eva Green, elle est comme à son habitude impeccable. Son jeu est tout en finesse et en élégance, même si j'avais fortement peur au début que la distance placée entre le personnage et le public ne nous rende ce dernier trop froid et à la limite du détestable. Heureusement, cette crainte s'est vite évanouie par la suite. Enfin, pour ce qui est de Michael Keaton, je n'ai pas grand chose à redire sur sa prestation, si ce n'est qu'il incarne à merveille la folie, l'ambition démesurée et le manque de scrupules faits homme. Son personnage est d'une exubérance tout à fait grotesque et démentielle mais cela ne m'a pas dérangée car l'acteur joue ces traits de caractère extrêmes à la perfection.

Au fond, ma seule réelle déception au niveau du casting, et vous pouvez constater que je lui accorde même un paragraphe à part entière tant l'heure est grave et pour véritablement mettre en avant ce qui est pour moi une pure catastrophe en matière de choix d'acteur et d'interprétation, c'est Colin Farrell. De base, c'est un acteur que j'estime beaucoup et qui avait su me démontrer qu'il pouvait faire des miracles au sein d'une production Disney : son bouleversant rôle de Travers Goff dans le superbe, que dis-je le magistral Dans l'Ombre de Mary, en est la preuve incontestable à mes yeux. Alors, quand j'avais appris que Farrell jouerait le rôle principal de Dumbo, d'un film de Tim Burton pour la toute première fois qui plus est, je vous laisse imaginer à quel point j'étais en joie ! Autant vous dire tout de suite que j'ai vite déchanté une fois que je me suis retrouvée dans la salle obscure de mon cinéma. Je n'irai pas plus avant à ce propos car je pourrais ainsi déblatérer pendant des heures sur la platitude et l'insensibilité de son jeu, mais je vais juste affirmer la chose suivante : c'est probablement l'une des performances les moins habitées et les plus impersonnelles de laquelle j'ai été témoin de ce pourtant très grand acteur. Et les prestations des comédiens incarnant ses deux enfants dans ce film sont du même acabit. Cependant, à eux je leur pardonne car ils sont encore tout jeunes et ont encore beaucoup à apprendre sur ce métier très exigeant et éprouvant, qui ne pardonne aucun faux pas. Pour ce qui est de Colin Farrell, au vu de son expérience et de ce à quoi il nous a habitués, je considère qu'il n'a pas d'excuses valables pour expliquer ce qui se rapproche le plus d'un insipide et effroyable fiasco. J'ai décidé que je ne mâcherai pas mes mots aujourd'hui, j'ai besoin de faire ma catharsis en rédigeant cette critique cinéma, vous m'excuserez. A un moment donné, il faut savoir dire STOP (quand une Nanette agacée sort de ses gonds, ce n'est pas joli à voir !).

Au niveau de la musique, les compositions de Danny Elfman sont toujours aussi sublimes. C'est à chaque fois un enchantement de tous les instants, je n'ai absolument rien à redire là-dessus. En voilà un qui était au rendez-vous, lui au moins (désolée, je vais arrêter avec mon sarcasme et ma mauvaise humeur, promis-!). Le seul gros point noir que je me permettrais de souligner, c'est le fait indéniable que Baby Mine/Mon tout petit, ou l'une de mes musiques Disney chouchoutes depuis que mon monde est monde, méritait d'être beaucoup plus mise en valeur que ça. La place minime qu'elle occupe dans le film est un véritable scandale à mes yeux, j'ai par ailleurs toujours du mal à m'en remettre, même un peu moins de cinq mois après la sortie du film. Une chose est sûre, c'est que lorsque je suis rentrée de ma séance cinéma à cette époque-là, je n'ai pas hésité à écouter en boucle le passage originel mettant en exergue cette chanson ♪ afin de me remettre de cet affront. Qu'est-ce qu'il leur a pris de mettre Baby Mine comme ça dans un coin, de façon tout ce qu'il y a de plus littérale en plus ??!! Je vous le demande car, pour ma part, je me pose encore sérieusement la question à l'heure où j'écris ces lignes...

Allez, pour ne pas rester dans le négatif et parce que ce film a réellement une qualité indéniable qu'il me tenait à c½ur d'aborder, laissez-moi vous parler de la fameux scène des éléphants roses version Tim Burton. Je vais vous avouer quelque chose : j'ai beau considérer le Dumbo originel comme étant absolument poignant et inoubliable, s'il y a bien un défaut que je lui trouve en tous temps, c'est sa séquence culte des éléphants roses. Je ne supporte pas cette scène, je la déteste ! Certes, esthétiquement parlant et au niveau des prouesses techniques d'animation, elle est tout bonnement stupéfiante, surtout pour l'époque, et je comprends alors l'intérêt et l'amour qu'on lui porte, mais pour ce qui est de sa signification au sein du film... Très sincèrement, je me demande quel message on a voulu faire passer avec un éléphanteau et une souris ivres qui s'imaginent des pachydermes psychédéliques rose bonbon pendant leur état d'ébriété : que le monde est complètement fou, fou, fou ? Que rien n'a véritablement de sens ? Dans tous les cas, je trouve cette scène dans sa version originale juste inutile et extrêmement longue et ennuyeuse. Je me souviens que, lorsque j'ai vu Dumbo pour la première fois, j'avais l'impression que ça n'en finirait jamais ! Déjà que le dessin animé est l'un des longs-métrages les plus courts de l'histoire de Disney, si en plus une scène que j'exècre empiète sur une bonne partie de l'intrigue, autant se tirer une balle tout de suite (pardon, pardon, pardon, j'avais promis d'arrêter les exagérations !) ! Bref, tout ça pour vous dire que La Danse des éléphants roses version 2019 est juste parfaite pour moi : elle est brève, toute en légèreté, en douceur et en féérie. En clair, je l'adore. Je ne sais pas si je la revisionnerai un jour afin de ne pas en gâcher la savoureuse magie mais je conserverai ce sublime souvenir précieusement dans un recoin aménagé à cet effet de mon excellente mémoire, soyez-en assurés.

Pour conclure, je dirais que Dumbo est un live-action qui aurait pu résolument être un véritable petit bijou mais qui s'avère en réalité n'être absolument pas à la hauteur du film d'animation original. Je regrette notamment des messages forts et importants que Burton tente de nous faire passer sur la condition animale et sur le féminisme entre autres, mais cela est fait de tel façon que ça nous en parait être complètement superficiel, voire ridicule, et ça, c'est d'une tristesse sans nom. La satire faite à l'encontre de l'industrie Disney méritait également d'être beaucoup plus explicite et poussée. Vous l'aurez compris, ce film avait des idées pertinentes et ingénieuses dans le ventre mais pour le coup, cela a franchement peiné à décoller. Sur ce, j'achèverai ainsi ma chronique avec cet abominable jeu de mots, en espérant que ce film vous ait plus convaincus que moi ! ★★★★★ (parce que je suis gentille et que la magie Burton se fait encore un tant soit peu ressentir...)

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Dumbo, 2019, Tim Burton ♥, Remake live-action, Disney ♥, adaptation live de dessin animé, aventure, Famille ♥, fantastique, cirque, éléphanteau, rejet, différence, entraide, cause animale, colin farrell ♥, Eva Green ♥, Michael Keaton, Danny DeVito, 3/5, Bon film
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